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 Sous l'arbre se cache quelques racines

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Konoha
Ôzai Akira
Ôzai Akira
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Message(#) Sujet: Sous l'arbre se cache quelques racines Sous l'arbre se cache quelques racines EmptyVen 20 Fév 2015 - 16:33

L'histoire que je vais vous écrire parle de mes ancêtres, les racines et histoires qui ont précédé mon existence. A défaut d'être héroïques, ils furent vrais. Enjoy.


Je m'appelle Akira, ça signifie clairvoyant. Car mes parents ont espéré que je sois un Homme doté de cette sorte de don. Voir mieux que quiconque, en fait. Ils n'espéraient pas que j'échappe à la cécité, ils n'avaient pas forcément envie d'avoir un fils capable de bien voir. Non, ils n'attendaient rien de si futile. J'ai longtemps penser à la clairvoyance, elle parle pas mal à certains mais moi je n'ai jamais vraiment su comment approcher ce terme. Mon grand père s'appelait Fugaku, littéralement Fortune. Il fut nommé ainsi parce que son père, mon ancêtre donc, souhaitait plus que tout goûter à l'opulence, c'était une sorte de vice. Là où certains cherchent le pouvoir, d'autres le savoir parfois même l'immortalité, lui voulait épouser la richesse. Alors il a poussé la chose jusqu'au patronyme de son fils. Pourtant, rien ne le destinait à cette existence faite d'or, de plaisir, de luxe. Oraïba, le père de mon aïeul, est un raté pur et dur, il n'avait pour seul talent que la séduction de la gente féminine. On m'en a parlé comme un Homme très beau, au visage sérieux et ténébreux mais si appréciable à l'oeil.


Il n'était malheureusement ni chanceux, ni intelligent. C'était un homme profondément frustré, il vivait une vie pathétique à ses yeux, pourtant c'était simple. Sa femme était l'amour de sa vie, son fils était vif d'esprit, athlétique en plus de ça. On parle encore d'époque où les guerres ravageaient les pays. Mais lui, malgré la paix locale qu'il avait trouvé en s'éloignant des Hommes, nourrissait ses regrets, encore et toujours. Et comme tout Homme frustré, il devint violent. Trop amoureux et raisonnable pour rejeter sa haine sur sa femme, il la déversa sur lui même. C'est dans ce cadre de vie que grandit Fugaku. Finalement, Oraïba se suicida en l'absence de ses deux êtres aimés. Ainsi, le malheur imprégna brutalement mon grand père.

Sa mère, femme peu courageuse et très attaché au confort, déménagea dans la ville la plus proche de chez eux. Ils abandonnèrent la vie en campagne et s'imprégnèrent de la vie citadine, elle se prostituait et connaissait un certain succès. Fugaku grandit sagement, sans vague et sans trouble. A mon âge, à douze ans, il commenca à écrire des bouquins, au début des romans. Dans chacun de ses romans, le père mort était remplacé par une mère maladroite et bourrée de défaut. Il avoua plus tard, dans des textes plus sincères sur sa vie, qu'il rejetait son mal-être dans les livres qu'il rédigeait. Il publia ses livres deux ans après, connut un certain succès. A seize printemps, alors que la nature était douce et le climat assez propice, il mit les voiles.

Sans rien laisser derrière lui, il partit. On apprit des années plus tard qu'elle avait crevé de chagrin, devenue alcoolique malheureuse. Fugaku vécut librement, il traversa pays et fit de nombreuses rencontres, écrit des livres qu'il publiait lorsqu'il restait un laps de temps assez long dans un endroit. Il faisait sa monnaie comme ça, chassait et pêchait, car il n'oublia jamais sa vie première, à la campagne. Fugaku développa un amour inconditionnel pour la nature tandis qu'il voyageait seul, cet amour l'empêcha même de construire une famille en définitif. Philosophe nourri de liberté, c'est entre la vingtaine et ses trente bougies qu'il rencontra une certaine femme et donna naissance à celui que j'aime aujourd'hui comme un père.
Son histoire est floue mais pourtant si bien racontée que j'eus tout le loisir de l'apprendre. Il resta, longtemps. Puis, neuf mois après et selon le processus génétique naturelle, elle livra à Fugaku son fils. Il l'appela Hidemi pour signifier la beauté supérieure, il se fichait pas mal de l'apparence de son gosse, c'était, écrivit-il plus tard, pour honorer la mémoire de son défunt père.

Fidèle à lui même, il resta une semaine avec cette femme dont il ne donna jamais le nom, jamais. La semaine passée, bambin en main, il s'en alla affronter la vie en père solitaire. il éleva mon père seul et lui inculqua toutes ces choses auxquelles il tient tant, la liberté et la grandeur d'esprit, l'amour de la nature et le conditionnement de l'Homme pour trouver le bonheur. Parmi toutes les philosophies savantes qu'il transmit à Hidemi, mon père, une seule retint réellement son attention.

Fugaku dit un jour à son enfant, alors qu'il n'avait que dix ans tout au plus, que l'Homme qui savait était l'Homme qui voyait à travers autrui, lisant les coeurs et les âmes. Il lui confie alors son regret, le regret de ne pas avoir eu un deuxième fils, qu'il aurait appelé Akira. Cette phrase marqua Hidemi à vie, et il vécut encore dix longues années en nomade à côté de son paternel. Fugaku vécut toute sa vie en pleine forme et traversa les âges comme rare le faisait en temps de guerre. Apprchant la cinquantaine, il décida de laisser partir son fils accomplir sa vie. "Tu en as vingt, c'est le temps choisi pour vivre réellement." Marginal, toujours si différent de la généralité, il délaissa son fils sans vraiment lui avouer tout l'amour qu'il avait pour lui.
La suite connue, c'est qu'il s'installe plusieurs années dans une grande ville du pays du feu à l'est, publia trois tome d'une saga héroïque à but intelligible qui connurent un grand succès, puis il envoya les gains à mon père. Après cet ultime tour de piste, jamais on n'entendit parler de Fugaku le légendaire Homme libre.

Aujourd'hui je porte mon nom par la force des choses, la force de sa pensée et sa vision des choses. Car c'est moi que mon père a choisi pour être l'Homme qui sait, et qui lit les coeurs et les âmes. Il me fit lire toutes les pages autobiographiques de mon grand père, je pus alors en savoir un maximum sur ce dernier. Je vous conte son historie, l'histoire d'un être libre.
Je suis un reflet de cet Homme là, je suis Akira, intelligent et clairvoyant, dirait-il de moi.
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