J'avais écouté l'ensemble de ce débat sans broncher, sans réagir aux piques de mon cousin... Rien, je n'étais là qu'un spectateur seulement prêt à agir si cela tournait au vinaigre. Mais rien de bien particulier ne s'était passé à part des avis divergeant, ce qui était tout à fait normal car le Triumvirat venait simplement de tomber, ce qui était une bonne chose en soit car je ne croyais pas en cette union pour diriger, il était temps que tout cela chance et la machine était lancée. On était là depuis plus d'une heure, des discussions à ne pas en finir jusqu'au moment où tout semblait presque plié... Les protagonistes quittaient alors la salle du conseil pour rejoindre la grand place afin d'y faire une annonce sur la fin du triumvirat et d'avoir les réactions du peuple, à savoir un soutien ou la rébellion... Si ça les amusait de divertir le peuple, c'était leurs problèmes, il y avait bien plus intéressant à faire de cette situation maintenant.
L'aube n'allait pas tarder à se lever et le vieux Kakeshuou finissait par s'adresser à moi en me demandant d'amener le secrétaire du Daimyo dans son bureau. Je voyais bien ce que son regard voulais dire, je savais donc ce qu'il me restait à faire. Je ne disais pas un mot et j'invitais ce type à me suivre dans les restes du triumvirat jusqu'au bureau de Kakeshuou. Je le faisais alors entrer alors qu'il discutait avec lui-même, en disant qu'il ferait un rapport et tout un blabla sur ce qu'il venait de se passer. Je fermais alors la porte du bureau du Samui. Le type se demandait ce qu'il devait faire. Je le fixais un moment comme un prédateur prêt à bondir sur sa proie... Il s'énervait, mais je restais calme.
J'attendais alors de ne plus entendre un seul bruit et je m'avançais vers cette homme de confiance du Daimyo, il ne devait en rien divulguer ce qui s'était passé pour l'instant. Je me rendais rapidement derrière lui, glissant mon bras sous sa gorge et de mon autre main, d'un coup sec... Je lui brisais la nuque aussi simplement que l'on pouvait casser une brindille de paille... Il s'écroulait alors au sol sans vie, un tas de chair si faible... Je ne devais pas laisser de preuve, j'allais donc faire disparaître le corps de la manière la plus simple en le brûlant. Le bureau allait empester le cochon, ce n'était pas mon problème. Je brisais alors les membres de ce cadavre que je mettais dans la cheminée du bureau... On aurait dis un contorsionniste faisant un numéro et j'y mettais le feu...
J'attendais là que le corps se consume en alimentant de mon propre chakra katon pour que sa aille beaucoup plus vite. Ce n'était pas ce que je préférais, mais il fallait être discret pour une fois et j'allais m'y tenir. Dehors, ils avaient dû commencer les discours en tout genre et pendant ce temps, moi, l'homme de l'ombre, j'étais désigné pour faire le sale boulot, mais un boulot que j'aimais, tuer avec autorisation cela était plus plaisant que de finir dans les geôles ou pendu !
