[Défense] Ni vu, ni connu [Spé Senso & autres]

Comme convenu lors de la réunion des Bras droit concernant la mise en place du nouveau système de défense, Yuki avait pris en main la mise en place d’un dôme de chakra, recouvrant la totalité du Shozaichi. D’après le rapport qui venait de parvenir à Aokiji, les travaux avançaient plutôt bien. Les 14 avant-postes sur lesquelles ils s’étaient mis d’accord avaient donc été érigé, chacun positionné à des points stratégiques et à équidistance l’un de l’autre. De son bureau situé dans la partie supérieure du Palais du Triumvirat, le Samui avait une vue imprenable sur la cité. De son perchoir, il avait pu apercevoir les tours de défense se monter les unes après les autres. Mais les travaux ne se limitaient pas qu’à cela. En effet, ces édifices devaient abriter les sceaux devant supporter le dôme de chakra. Pour mener à bien, les spécialistes du Fuinjutsu du Shûkai avaient été mobilisés, le tout sous la supervision de la petite princesse Samui. D’ailleurs, Aokiji avait assigné l’un de ses élèves à cette mission.

Maintenant que les différents sceaux avaient été apposés, il fallait les dissimuler afin d’éviter tout éventuel sabotage. C’est là que le bras droit de l’Oda intervenait. Il était chargé de superviser cette opération et pour l’assister dans sa tâche, il avait fait appel à une équipe de shinobis senseurs, qui seront donc charger de masquer la présence des sceaux. Dans cette équipe, on retrouvait notamment le petit Hiko, ce gamin qi avait suivi Aokiji hors du Shozaichi lors de sa rencontre avec Takesanken et la Kaguya. Malgré son comportement que l’on pourrait qualifier de puéril, ce Genin avait un talent certain dans le domaine de la sensorialité. C’est donc pour cela que lui aussi fut convoqué. Cependant, le Samui allait le suivre de très près afin qu’il ne fasse aucune bêtise. On ne sait jamais avec les jeunes de nos jours…

Aokiji quitta donc son bureau, bondissant de toit en toit, il se dirigea vers la première tour de la journée. Là-bas, il devait rencontrer Ando, son élève Mamoru, ainsi que Hiko et deux autres ninjas senseurs. Arrivé sur place, le Samui salua donc les troupes puis fit signe à l’aveugle de s’avancer.

« Bonjour à vous. Vous savez tous pour quelle raison nous sommes rassemblé ici, donc commençons sans plus tarder. Tout d’abord, Ando, fais-nous un briefing sur l’opération menée par l’équipe Fuin. »

Aokiji avait déjà reçu un rapport détaillé de Yuki, mais il voulait tout de même l’entendre de vive voix.

†Débriefing†

Le travail se faisait dure sur ce soleil glacé. Mis amigos Kaaris y Booba travaillèrent de toutes leurs forces sur les deux tours, pendant que je me hâtais sur la troisième. Nous étions au Total ‘ sur cette mission, chacun de nous avait récolté trois tours. Notre chef de mission, la belle Samui, avait droit à la plus grosse part : Le toit du palais. Faisant mon travail parfaitement comme indiquer et renforçant les sceaux à ma manière, je sentais mon chakra baisser de plus en plus. On pouvait apercevoir de loin les deux diablotins sués tout comme leur maître. Ils les voulaient ces 100 culottes féminines. Ils étaient sympathiques comme démon, mais le prix à payer de leur service, était souvent des actes pervers. Au grand dam de ma personnalité plutôt timide. Enfin cela c’était bien sûr avant. J’avais remarqué, depuis quelque temps, que je commençais plus ou moins à m’ouvrir un peu plus. J’étais devenu comme qui dirais plus sociable. J’aimais cela. J’allais plus ouvertement vers les gens. Après des bonnes heures de travail, une bonne pause était la bienvenue. M’appuyant sur le murer, les yeux fermés, j’essayai au mieux de me reposer, par ce temps d’hiver. Mais après une demi-heure…

« OuhhhOUUUU, gros flemmard, tu as de la visite »

Vous vous imaginez bien la mine que je pouvais avoir. Une bonne demi-heure de repos, il n’y avait rien que de bon. J’avais recouvert plus de la moitié de mon énergie. Ce réveillé après une bonne sieste, c’est bien, mais se réveiller sur le gond d’un esprit enquiquineur était moins bon. Apparemment, selon ce merdeux spirituel, ils étaient au nombre de trois. Ils arrivèrent donc à mon chevet. Me relevant puis les saluant d’un bonjour ignorant. Ignorant de la situation, avec un peu de réflexion, je pus deviner que c’était l’équipe de senseur que la jeune Yuki Samui avait émis l’hypothèse de leur arrivée. Comme quoi ce n’était plus une hypothèse. Les saluant une nouvelle fois plus adéquatement, je me présentais à eux. Au cas où il y aurait des personnes qui n’avaient aucune idée de mon existence. Après quelques minutes, l’arrivée d’un retardataire suscita ma curiosité. Le bruit de ses pas et le son de sa voix étaient familiers. Qu’est-ce qu’Aokiji foutait bien là ? Mon sensei allait-il superviser cette entreprise laborieuse. Enfin bref, sous les ordres de ce dernier, je fis un rapport de la situation actuel de la mission… De mon point de vue bien entendu.

« Salut sensei !! Alors de mon côté le préparatif et la pose de sceau est presque terminé, je dois juste vérifier le travail fait par mes deux démons là-bas, puis de tracer des sceaux tout au long de la ligne menant directement au palais.»

©Mamoru Ando.

Le moment était arrivé. Hiko savait que depuis quelques jours déjà, une idée de défense pour la Capitale avait été soumise et acceptée. Le jeune garçon avait obtenu cette information par hasard alors qu’il se baladait dans les rues du Shozaichi. L’idée n’était pas infondée. Il la trouvait même plutôt bonne. Il fallait dire, qu’avec une simple astuce, il avait réussi à s’introduire dans la cité sans que personne ne le remarque. Alors imaginez ce qu’auraient pu faire des shinobis de haut rang. Quoi qu’il en soit, le Shûkai avait, semble-t-il, décidé de régler ce problème de sécurité en installant diverses protections autour de la Capitale.

Le jeune Hiko ne se sentait pas menacé lorsqu’il se trouvait à l’intérieur des murs de la Cité, cependant il valait mieux être prudent. Des personnes, des organisations pourraient avoir de bien mauvaises intentions. Bien qu’il fut au courant de ce qu’il se passait depuis un petit moment, la rumeur commença à circuler au sein des rues du Shozaichi. Étant à l’affût de la moindre information, le jeune garçon écoutait tous les ragots mais aucun ne lui semblaient digne d’intérêt. Il passait donc, généralement, son chemin.

Différents groupes s’étaient alors formés pour mettre en place la protection de la Capitale. Le garçon à la chevelure argentée n’étant que genin, il n’avait pas été confié à l’élaboration, ni même à l’application des différentes protections. Enfin jusqu’à aujourd’hui. Alors qu’il se rendait à l’académie pour suivre un de ses cours concernant l’Histoire des Daimyos du pays de la Terre. Le jeune garçon n’aimait pas beaucoup l’enseignant qui donnait cette matière, bien que connaître son histoire était des plus enrichissant. Il la trouvait trop partiale, elle vantait trop souvent leur aspect puissant sans s’attarder sur le fait que ces derniers n’étaient que de simples, mais excellents, orateurs. Bref, alors qu’il venait tout juste de poser son sac sur une chaise vide à côté de son bureau, un homme entra alors dans la pièce et appela son nom.

Sentant un frisson lui parcourir la nuque, le jeune garçon se redressa rapidement sur sa chaise. L’homme était-il venu ici car il s’était aperçu que c’était lui qui avait lancé des bombes à eau sur la tête des gens à l’entrée de la Capitale ? Se levant lentement et appréhendant ce moment, le jeune garçon le suivit comme il le lui avait demandé. Non apparemment aujourd’hui, il était réquisitionné pour une tâche spéciale et il ne pouvait pas en savoir le contenu avant d’être arrivé à destination. Il le conduit donc au pied d’une grande tour. Hiko soupçonnait fortement qu’elle fasse parti du dispositif de défense mis en place. Ses interrogations furent confirmées lorsqu’il apprit la raison de sa présence ici. Il hocha la tête en signe d’acquiescement et attendit avec deux autres personnes l’arrivée d’Aokiji.

Ces deux personnes semblaient plus âgées que le jeune garçon. Une fille aux cheveux bruns tirés en arrière ainsi qu’un garçon portant une profonde cicatrice au niveau de la joue droite. Les deux semblaient se connaître et se racontaient des blagues, cependant ils n’avaient pas omis de saluer Hiko qui leur répondit par un simple bonjour. Quelque chose le choquait, une chose qu’il n’avait jamais vu jusqu’alors… On aurait dit que ces deux personnes avaient effacé leur présence. Bien qu’entendant leurs voix, le jeune garçon ne pouvait sentir leur chakra, leur présence. S’ils n’avaient pas parlé et que Hiko eut été aveugle, il ne les aurait sans doute jamais repéré.

Enfin, Ando arriva et leur tâche put commencer. Ce dernier devait leur faire un résumé de l’avancement des travaux sur les différentes tours. Ainsi il avait été convié à participer alors que Hiko non. Le jeune garçon fit alors une rapide moue avant de se concentrer à nouveau sur leur prochaine tâche. Une fois qu’Ando eut finit son récit, le jeune Sairyo se tourna vers Aokiji qui était vêtu de son habit traditionnel de bras droit. Il le regardait avec curiosité. Qu’est ce qu’ils allaient bien pouvoir faire aujourd’hui ? Une chose était sûre, ce serait lié à la défense de la Capitale. C’est donc dans un silence total, que les quatre protagonistes attendirent les instructions de leur supérieur

Le Mamoru s’exécuta alors, décrivant l’avancement de sa mission dirigée par Yuki. A en croire ses paroles, la pose des sceaux n’étaient pas tout à fait terminée. Il est était donc la partie finition de l’opération. Ce n’était pas bien grave, vu ce que l’équipe d’Aokiji avait à faire et l’avancée des travaux, ils pourraient tout à fait commencer dès maintenant. Le Samui attendit donc que son élève termine et d’un signe de la tête, attesta de son travail.

« Très bien, Ando. »

Le blond se tourna alors vers les senseurs. Hiko semblait un peu à l’écart. En effet, il ne devait surement pas connaitre les deux ninjas qui allaient l’accompagner durant cette mission. Il s’agissait de deux Chûnins, spécialiste de la sensorialité, donc plus expérimentés que lui. Mais il n’avait rien à craindre. Aokiji l’avait essentiellement convoqué ici pour qu’il apprenne auprès de ce duo de senseurs. Les talents du Genin étaient certains, mais ce genre d’expérience était toujours bon à prendre. Le Samui tenta tout de même de le rassurer. Cela ne servait à rien de le terroriser. Il fallait qu’il soit le plus productif possible.

« Hiko, viens un peu. Je te présente Izumi et Jinzo. Ils seront tes partenaires aujourd’hui. Je pense que tu pourras beaucoup progresser à leur côté. »

Aokiji espérait avoir mis le jeune garçon plus à l’aise. Maintenant que tout le monde était prêt, il était temps de commencer.

« Conduis-nous au premier sceau s’il te plait, Ando. »

Le quatuor suivit donc le Mamoru jusqu’au premier emplacement. Le Samui se tourna ensuite vers son élève.

« Peux-tu un peu nous expliquer comment tout cela marche ? »

Il est vrai que ce n’était pas spécialement évident à comprendre pour les non-initiés. De plus, il s’agissait d’un système pour le moins complexe. Il s’agissait tout de même là d’un des principaux piliers de la défense du Shozaichi. Une fois Ando terminé, c’était au tour des senseurs d’entrer en scène.

« Bon, votre tâche consiste à dissimuler au mieux la présence de ce sceau. Je vous laisse faire. »

Aokiji avait hâte de voir comment ils allaient s’y prendre. Il espérait que le petit Hiko se sente à l’aise dans ce type d’exercice.

†Au travail !†

L Ce jour-là, Il faisait froid, un froid glacial, un froid à mourir, le soldat ne sentait rien. Un cri silencieux au ralenti. Son arme lourde, un lourd engourdi. Une bouche crevassée et un goût trop sec. Le blanc de la terre jusqu’à l’horizon. Une douleur sans fin et sans raison. Partout déchets de corps, et du sang mélangé. Parmi ce ravage, en duo chantent une cornemuse et une voix, illuminées, par un feu invisible. Silhouettes d’homme s’approchent de la musique comme des étincelles de feu dans une neige gelée, cet instant unique dans l’histoire du monde. Hommes réchauffés pour survivre une journée. Courageuse et inspirée, cette harmonie des ennemis. Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile, berceuse du chaos où le néant oscille, guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons, toute pleine du bruit furieux des clairons, ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie, hideuse, entraîne l’homme en cette ivrognerie, nuée où le destin se déforme, où dieu fuit, où flotte une clarté plus noire que la nuit, folle immense, de vent et de foudres armée, à quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée, si tes écroulements reconstruisent le mal, si pour le bestial tu chasses l’animal, si tu ne sais, dans l’ombre où ton hasard se vautre-il, défaire un empereur que pour en faire un autre ? Tout en les menant devant les premiers sceaux, je ne pus m’empêcher de pensée à ce que la menace d’une guerre ou une attaque pouvait simplement engendrer un tel chantier. Pourquoi avoir besoin de protéger, s’il n‘ y a aucune menace ? Malheureusement, dans ce monde, le sol et terre même étaient une menace. Les hommes étaient fait de la terre, et les anges du ciel. Quand nous apprendrons à être des anges, et ainsi nous élever dans le ciel, nous n’aurions rien à protéger, car il n’y aurait aucune menace sur terre.

«Ah ! J’ai omis de vous dire, qu’il se pourrait que nous poursuivions nos travaux dans les soutirais de la ville pour pouvoir étendre notre dôme de protection sous terre. On aura sans nul doute besoin de votre aide pour dissimuler ces derniers également. »

Laissant derrière moi le sceau inscrit sur le sol, j’avais emmené mes invités à l’intérieur de la tour. La pièce principale, était fraiche en ce temps d’hiver. Répondant une à une aux questions de mon sensei, je repris alors la parole.

«Alors, il y a quatorze tours. Chacune d’entres elles doivent disposer d’un sceau comme celui-ci. Puis, il y a quatorze lignes de sceaux, chacune partant de leur tour respective, avec un épicentre commun : Le palaisEn pointant du doigt l’immense bâtiment.»

«Chacun des sceaux présent dans les tours, ainsi que les lignes de sceaux se dirigeant tous vers le palais, doivent être camouflés et invisibles aux yeux de tous. en souriant.»

Prenant une petite pause…

« Comme je vous l’ai dit, notre travail à tous pourrait être multiplié par deux si, nous devons faire les souterrains également. Pour le fonctionnement de cet immense dôme protecteur, c’est assez simple. Un sceau principal qui fera office de pilier d’or est inscrit sur le palais. Le dôme tira alors sa puissance et ses limites grâce au quatorze sceau et lignes de sceau. Pour l’instant, ce ne sont que des calligraphies, donc qui restent simples à dissimuler. Mais nous voudrions que ces marques, même après activation, restent dissimulées. Voilou voilà, c’est tout ce que je peux vous dire pour l’instant… Bonne chance. »

©Mamoru Ando.

Les deux inconnus s’appelaient donc Izumi et Jinzo. La femme semblait la plus âgée, mais l’homme le plus expérimenté. Cette impression était peut être due au fait qu’il portait une large cicatrice au visage. Toujours étant qu’il semblait être d’une bonne humeur à en faire sourire un dépressif. Il ne cessait de raconter des blagues à la fille, et cette dernière semblait les trouver très hilarantes. Hiko, quant à lui, n’osait pas aller vers eux. D’ordinaire avenant et parfois même dérangeant, il ne bougea pas d’un pouce. Il était sidéré. Sidéré que des personnes aussi bruyantes puissent dissimuler aussi parfaitement leur présence. Il ne les sentait pas du tout. Leur donner un niveau en fonction du chakra qu’ils dégageaient était donc très difficile. Aokiji, pour sa part, dégageait un chakra fort et serein. Il leur annonça donc la mission, les senseurs ici présents auront la tâche de dissimuler les sceaux apposés par l’équipe dont faisait partie Ando.

Alors que le jeune Hiko se demandait bien comment ils allaient pouvoir faire, ses deux partenaires échangèrent des regards amusés. Apparemment ils trouvaient cette tâche d’une facilité déconcertante et avaient hâte de commencer. Hiko les regarda d’un air dubitatif. Ils semblaient tout aussi enfantins qu’il ne pouvait l’être et il se demandait bien s’ils étaient vraiment aussi compétents qu’ils le laissaient croire. Alors qu’Ando se reculait après leur avoir expliqué que de nouveaux sceaux et de nouvelles lignes de sceaux seraient peut être posés dans les souterrains de l’Alliance, Hiko se plaça derrière les deux senseurs pour observer leurs actions. Lâchant une dernière blague, la jeune femme mit un léger coup de coude à son partenaire avant de prendre place en face du sceau.

« Que.. ? »

[Défense] Ni vu, ni connu [Spé Senso & autres] Captur45

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Hiko fut choqué par un tel renversement de situation. Alors qu’il se serait cru avec des gamins de son âge il n’y avait pas cinq secondes, il se retrouvait maintenant en face de shinobis professionnels. L’attitude de ces derniers avait changé du tout au tout. Ils affichaient maintenant un regard concentré, focalisé sur le sceau. Hiko fut alors parcouru d’un frisson. Il sentait leur chakra désormais. Mais ceci n’étant qu’une impression, il voulut en avoir le cœur net et fit une de ses techniques. Grâce à cette dernière, il eut alors la confirmation qu’il espérait. Le chakra d’Izumi et de Jinzo se déversait dans l’air ambiant. Cependant, une forte concentration de chakra se dirigeait vers le sceau placé devant eux.

Hiko comprit ! Ils étaient en train de l’évaluer. Avant d’agir, avoir un maximum d’informations était primordial. Il se tut et regarda donc faire les deux experts. Ils s’étaient maintenant avancés pour se retrouver à porter de main du sceau. Chacun plaçant ses deux mains au-dessus du sceau de protection, leurs visages se crispèrent légèrement. Bien qu’invisible à l’œil nu, une forte pression s’était installée dans la pièce. Hiko lui, était au courant de ce qu’il se passait. Il voyait bien que les deux personnes avaient utilisé leur chakra pour venir recouvrir le sceau. Cependant, cette tâche semblait compliquée, comme si cela demandait un effort surhumain. Puis d’un coup ils s’arrêtèrent. Reculant de quelques pas, ils échangèrent un regard satisfait. Pourtant, la manœuvre était loin d’être réussie puisque Hiko pouvait toujours voir le sceau de protection. Il n’était pas du tout invisible. Quelque peu interloqué, le jeune garçon fit la moue… Il s’attendait à beaucoup mieux de senseurs professionnels. Ils avaient déversés tellement de chakra pour rien que cela lui fit un peu de peine pour eux. Notant son regard interrogateur, Izumi se tourna alors vers lui avec un petit regard malicieux. Elle leva son index et lui dit d’une voix douce.

« Je suis sûr que tu as remarqué ce qu’on a fait. J’ai senti une perturbation dans ton chakra… Cependant tu n’as pas l’air convaincu, mais nous avons bel et bien réussi notre coup ! Vas donc toucher le sceau mon mignon, tu devrais comprendre… »

Puis elle lui fit un petit clin d’œil de défi. Que voulait-elle dire par là ? Y avait-il une action cachée qui aurait échappée au jeune garçon ? C’était hautement possible vu la différence de niveau qu’il y avait entre eux et le jeune Sairyo. Cependant, ce dernier était certain de n’avoir loupé aucune miette de leurs actions. C’est donc d’un pas hésitant qu’il s’approcha du sceau. Hésitant, il se retourna pour regarder la jeune femme qui l’encouragea à continuer avec un grand sourire. Il posa donc sa main sur la pierre froide, là où le sceau avait été apposé.

Et là, surprise ! Il ne sentait que la pierre sous ses doigts. Aucune irrégularité liée au sceau n’était palpable ! Hiko en fut le premier surpris. Il n’en revenait pas. Bien sûr, au moment même où il passa ses doigts dessus il comprit… Les deux senseurs n’avaient pas supprimé son aspect visuel, ils avaient d’abord décidé de faire en sorte qu’on ne sente rien… Aucune irrégularité lorsque l’on passait la main sur le dessin. Or, un dessin aussi complexe et puissant aurait forcément provoqué quelques reliefs. Il y en avait, c’était certain. Cependant, grâce à leur technique, ils avaient fait en sorte que ces reliefs ne soit pas palpables. Hiko les regarda alors, et l’homme prit alors la parole pour expliquer à l’ensemble du groupe ce qu’ils avaient fait.

« Dissimuler visuellement un sceau est une chose, mais chaque homme ou femme possède 5 sens. Nous venons tout juste d’en supprimer un… Allez-y, touchez le sceau n’ayez pas peur… Il était plus facile pour nous de supprimer le toucher lorsque l’on voyait encore le sceau, c’est pourquoi nous avons de faire cette étape avant de dissimuler son aspect visuel. »

Ingénieux. Brillant. Hiko n’était pas avare en compliments lorsqu’il regardait ces deux senseurs. Ils l’avaient bluffé. Alors que les autres commençaient sûrement à comprendre ce qu’il venait de se passer, les deux se remirent au travail en reprenant leur sérieux… Ils s’attaquaient maintenant à l’aspect visuel du parchemin.

Hrp:

L’ébauche prévue par Yuki semblait vraiment ambitieux. Aokiji écoutait son élève lui faire un topo sur le fonctionnement de la barrière et pour être franc, il était vraiment impressionné. La jeune Samui semblait gérer les choses de main de maitre et le jeune homme était ravi de voir que leur réunion au sommet avait permis d’entreprendre une telle chose. En effet, une protection, une brillante idée mais également compliquée à mettre en place. Bien entendu, le système prévu était voué à être amélioré et cela faisait plaisir de voir les nouvelles recrues autant impliqués dans l’avancement du projet. Selon Ando, les quatorze tours porteraient donc des sceaux, tous reliés à un point commun, le Palais du Triumvirat. Il est vrai que ce dernier était situé au centre de la cité, donc l’équipe Fuinjutsu ne pouvait pas choisir de meilleur épicentre. Le Samui attendit donc que le Genin termine et une fois fait, il le remercia par une tape amicale à l’épaule.

« Merci Ando, c’est du beau boulot. »

Aokiji ne regrettait pas l’avoir pris sous son aile. Même si leur rencontre s’était faite dans le malheur et par le plus grand des hasards, on peut dire que le destin les avait en quelque sorte forcé l’un vers l’autre. Le Bras de l’Oda était fier de voir que le miraculé avait pu démarrer la nouvelle vie qu’il recherchait tant, ce qui n’était pas sans lui rappelé lui-même il y a un peu plus d’un an. En y repensant, les choses s’étaient enchainées tellement vite. Il ne pouvait que souhaiter la même chose pour son protégé.

Pour en revenir à leur histoire, le duo de senseurs se mit donc en place afin de passer à l’action. Hiko resta encore une fois en retrait, il semblait se contenter de regarder simplement pour l’instant. Soit. C’était compréhensible, mais Aokiji espérait tout de même qu’il se jette à l’eau. Il avait été moins timide que ça lorsqu’il s’était tapé l’incruste durant la rencontre avec Takusanken et la Kaguya. Jinzo et Izumi, quant à eux, beaucoup plus expérimentés, se lancèrent sans hésitation. Se positionnant, ils exercèrent une certaine pression chakratique sur le sceau. Du moins, c’est ce que supposa le Chûnin. En effet, à part une légère frustration sur le visage, il n’y a rien de visible à l’œil nu. Soudain, au bout d’un temps relativement court, tous deux s’arrêtèrent net. Ils affirmaient avoir terminé, pourtant rien ne semblait avoir changé. Ils invitèrent alors l’apprenti senseur à toucher le sceau et le jeune garçon semblait très surpris. L’explication de Jinzo arriva donc rapidement. Ils avaient en quelque sorte privé le sceau d’un des cinq sens, à savoir le touché. Impressionnant. Aokiji ne put s’empêcher d’essayer à son tour et effectivement, il ne sentait que la pierre sous ses doigts.

« Fascinant. Il s’agit là d’un véritable travail d’orfèvre. »

Mais apparemment ce n’était pas terminé.

« Ecartez-vous s’il vous plait Aokiji-fukotaicho. Nous allons maintenant nous occuper de l’aspect visuel. »

Le Samui s’exécuta donc, observant attentivement les deux senseurs réitérer la même manœuvre que précédemment. Pourtant, contrairement à cette dernière, le changement était bien visible. Le sceau devenait peu à peu translucide. Le processus fut relativement lent, mais le sceau finit par complètement disparaitre de la vue des quatre individus présents. Même si cela pouvait paraitre impressionnant pour une personne lambda, il ne s’agit là pourtant que d’un camouflage basique. Un senseur digne de ce nom, pourrait surement percevoir la présence de ces entités. D’ailleurs, Aokiji était convaincu que le jeune Hiko était capable de voir à travers ce subterfuge avec un minimum de concentration. Mais comme dit précédemment, il ne s’agissait là que d’un début. Ce dispositif sera sans aucun doute amélioré sur le long terme. Quoiqu’il en soit, ils en avaient terminé avec le premier avant-poste, il n’en restait plus que treize…

« Parfait ! Je pense que nous pouvons continuer. La journée ne fait que commencer. Et peut-être que ce sera maintenant au tour de Hiko de nous montrer ses talents. »

Aokiji lança donc un regard sournois au Genin alors que le Mamoru les conduisait vers le prochain site.

†Un lit bien douillet †

Les gros nichons sont octopus « ils attirent le regard – vous ne vous en remettez pas – en dérive totale – les îles de vos yeux s’engloutissent – confiture de baise – les volcans chauffent la cheminée – le magma se rue vers la surface – il n’y a pas moyen d’arrêter tout cela – pour le moment – Une tape sur les doigts ou sur le regard risque de tout bouleverser – on rentre sa « chose » comme les cornes d’un escargot et tout semblent redevenir normaux. De fines jambes avec un en bout de derrière bien potelé réveillent la machine – je crois entendre la mélasse s’étendre sur la crêpe – on sourit d’une envolée ou d’une partie de jambes en l’air – pour le moment c’est seulement dans l’air – on suit des yeux cette excitation mobile – on met allume-cigare en connexion – on se vidange le disque dur par des images rafraîchissantes – un coca pétillant avec une paille – une montée d’escaliers voluptueuse – un raclement de la gorge pour signaler votre existence à l’allumeuse de réverbères. Elle se dirige vers la plage exhibant tout son corps de dos – vous avez l’impression d’avoir le soleil dans les yeux – vous marchez simplement comme un Apache sur le sable prêt à bondir sur la jument sauvage – monter la croupe sans selle – reniflement des naseaux – s’étourdir les mains sur les seins relevés en pointe – elle mouille ses doigts de pied aux premières vagues – vous restez immobile comme un trappeur de l’Ouest pour capturer sa peau. » Écrivais-je sur un bout de papier lors de ma pause. Des gros nichons, j’en avais en abondance. C’était comme se retrouver sur un bon nuage de seins moelleux. J’avais travaillé sans arrêt, et trimballé ce beau petit monde de tour en tour, m’avais épuisé. « D’un mouvement de tête, elle se tourne vers vous – une immense vague envahit tout – vous roulez sous l’eau – vous prenez la tasse – vous agitez tous vos membres frénétiquement – et quand la tête se dégage de l’eau, elle a disparu à jamais dans la mer – il vous reste dans le bas-ventre une aventure salée et vous décidez comme un chef que ce n’est pas votre heure – vous êtes plus beau qu’une musique même si personne n’est venu vous pincer la corde. » continuais-je d’écrire. Quelle était ma source d’inspiration ?

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Nabila… Une merveille de diablesse sur patte. Un peu con serte sur les bords, mais en matière de massage et de caresse, c’était vraiment elle la meilleur. J’étais littéralement sur le charme de sa flamboyante chevelure et de ses formes démesurées. Quel bonheur ! Rechargeant mes batteries sous ses doux soins, j’avais complètement oublié que les autres pouvaient la voir… J’espère que cela ne les déconcentrait pas. Je n’avais pas eu grand-chose à leur expliquer niveau taf, les sceaux étant les mêmes partout. Après quelques minutes, je me souvins que le jeune Hiko faisait partie de cette équipe.

«Alors Hiko Ça va tu t’en sort ? Cela te dirais de prendre une pause avec moitout en lui montrant la joli roussederriere moi qui me servait de coussin.»

©Mamoru Ando.

Avec une rapidité exceptionnelle, Jinzo et Izumi avaient réussi à faire disparaître l’aspect visuel du sceau. Impressionnant ! Cependant, quelque chose chagrina le jeune garçon. Ils étaient doués, on ne pouvait pas leur retirer ce point là. Cependant leur technique comportait un défaut majeur… Le chakra laissait des traces. L’enfant à la chevelure argentée l’avait remarqué dès qu’ils avaient supprimé tout ce qui était relatif au toucher, une couche de chakra était toujours présente à l’endroit où se trouvait le sceau. Apparemment, cela semblait impossible de faire disparaître quelque chose sans laisser de trace… Et ce n’était pas vraiment bon pour la protection. Car si un ennemi réussissait à s’introduire et à détecter l’origine des sceaux grâce au chakra, le Shûkai irait au devant de graves ennuis. Bon après, il fallait relativiser, la couche de chakra était très fine… Sans doute était-ce parce qu’ils étaient des senseurs professionnels et qu’ils ne laissaient que peu de traces… Mais le jeune garçon ne put s’empêcher de leur faire remarquer sur la route pour aller à l’endroit où se trouvait le second sceau à dissimuler.

« Est-ce normal qu’il y ait toujours une fine couche de chakra à l’endroit où est dissimulé le sceau… Ne pourrait-on pas la dissimuler elle aussi grâce à une technique bien particulière… ? »

Le jeune garçon avait posé cette question de manière innocente… Il était quasiment certain que ce n’était pas possible mais il s’en serait voulu de ne pas demander. Des experts comme Izumi et Jinzo y auraient forcément pensé avant lui…

Ses doutes se confirmèrent lorsqu’Izumi lui répondit avec un sourire franc. La remarque du jeune garçon avait semblé l’amuser. Hiko ne comprit pas pourquoi, mais il écouta attentivement la jeune femme. Selon elle, le chakra laissait toujours des traces. Aussi imperceptible que cela puisse paraître, il y aura toujours un moyen de reconstituer une scène où des techniques liées au chakra ont été utilisées. Fascinant. En continuant de marcher vers le prochain lieu, Hiko eut l’opportunité d’en apprendre beaucoup plus sur les bases de la sensorialité grâce à ses deux partenaires du jour.

Puis ils arrivèrent au second avant poste, là où était dessiné le second sceau. Il était semblable trait pour trait au premier. Les spécialistes du fuinjutsu avaient un talent certain en ce qui concernait la calligraphie, à n’en pas douter ! Puis Aokiji fit une remarque qui glaça le sang du jeune garçon… C’était à lui de se mettre en avant maintenant. QUOI ?! Mais il n’avait pas du tout le niveau pour ! Il avait beau avoir minutieusement étudié la façon de faire d’Izumi et de Jinzo, il était encore à des années lumières de leur niveau et il ne pourrait sûrement pas aidé dans cette réalisation.

Mais soit, c’était la volonté d’un des bras droits de l’Alliance shinobi à laquelle il appartenait, il se devait donc d’obéir sans poser de questions. Après tout, il fallait bien qu’il apprenne et l’échec était la meilleure façon d’obtenir de l’expérience. Ceux qui n’échouent jamais sont ceux qui n’essayent pas assez ! Hiko, sous les yeux d’Izumi, prit alors place aux côtés de Jinzo et commença à placer ses mains au dessus du sceau… Comme l’avait fait Izumi pour l’ancien sceau.

Analysant les fluctuations du chakra de Jinzo, il essaya de l’imiter en concentrant son chakra dans ses mains et en le laissant filtrer. Il sentait son chakra quitter son corps et venir se déposer sur la stèle abritant le fuinjutsu. Mais quelque chose n’allait pas, son chakra était beaucoup trop dense. La quantité de chakra qui s’échappait de ses mains était trop importante et la majeure partie de ce dernier se répandait dans l’air ambiant. N’agissant donc pas sur le sceau. C’est ce moment là qu’Izumi lui glissa quelques mots à l’oreille.

« Imagine que tes mains soient un robinet… C’est toi qui décides du débit. Apprends à réguler le chakra qui sort de ton corps et tu pourras l’appliquer où bon te semble… »

Puis elle se recula. Hiko ressassa les paroles de la jeune femme un petit moment dans sa tête. Il ne faisait plus attention à ce qui l’entourait. Seules ses mains et le sceau étaient importants pour le moment. Il se concentra donc et essaya de réguler le flux de chakra qui sortait de son corps. C’était un véritable effort ! De la sensorialité de haut niveau. Il pouvait réussir à dissimuler son chakra, mais dissimuler un objet extérieur c’était d’un tout autre niveau. C’est donc avec de grandes difficultés que le jeune garçon appliqua le conseil d’Izumi… De grosses gouttes de sueurs perlaient sur son visage, l’effort était réel. Les résultats aussi ! Il commençait à y arriver. Il voyait son chakra, représenté par une sorte de fumée bleue se déployer en l’air avant de venir se poser tranquillement sur la stèle. Entremêlé avec celui de Jinzo, Hiko comprenait. Aokiji et Ando ne devaient sûrement pas comprendre ce qui se passait car ils ne percevaient pas le chakra comme pouvaient le faire les senseurs… Mais Hiko commençait à y arriver !

Après de longues minutes… Qui lui parurent des heures, le jeune garçon laissa sa place à Izumi pour qu’elle finisse de dissimuler l’aspect visuel du sceau. Il n’avait pas eu la force d’aller jusqu’au bout. N’étant pas habitué, il avait perdu une incroyable énergie au départ, il en payait maintenant le prix. Ne participant plus, il ne voulait cependant pas faire de pause car trop fasciné et avide d’apprendre. Il ne pouvait détacher ses yeux des deux senseurs, il répondit donc d’une manière distraite à Ando.

« Non Ando désolé… Je dois vraiment comprendre le fonctionnement… Plus tard ok ? »

Il n’avait pas voulu paraître impoli, mais il était trop absorbé par ce qu’il voyait qu’il avait sûrement oublié de mettre les formes. Tant pis… Ce dernier lui pardonnerait sûrement en voyant à quel point ce sujet le fascinait et l’excitait.

Le groupe s’était donc rendu sur le second site. Comme l’avait implicitement suggéré Aokiji, c’était au tour d’Hiko de faire ses preuves. D’ailleurs, ce dernier semblait très intéressé par le sujet de la sensorialité. Il posait des questions, auxquelles le binôme plus expérimenté n’hésitait pas à répondre. Le Samui était assez content de la tournure que prenait la situation. Il était ravi de voir que cette expérience plaisait au jeune garçon. C’était avant tout pour cela qu’Aokiji l’avait convoqué. Ce gamin avait un don certain. Mais il n’était encore qu’un diamant brut qu’il fallait façonner afin qu’il devienne un véritable bijou.

Hiko se mit donc en place et tenta de recréer la technique utilisée par Izumi et Jinzo un peu plus tôt. A première vue, il semblait avoir un peu de mal, ce qui était tout à fait compréhensible. Malgré ses aptitudes, il s’agissait de toute évidence de la première fois qu’il se vouait à un tel exercice. Izumi s’approcha alors de lui afin de lui murmurer à l’oreille. Aokiji ne put percevoir les paroles prononcées mais il devait sans doute s’agir de conseils. Et ces derniers semblèrent avoir fait leur effet. On pouvait lire la tension sur le visage du garçon, pourtant, comme lors de la manœuvre précédente, rien n’était perceptible à l’œil nu.

Durant le processus, Ando proposa à Hiko de faire une pause. Aokiji se tourna alors vers son élève et tomba nez à nez avec cet esprit femelle à la poitrine opulente et à la chevelure de feu. Le Mamoru était tellement perdu dans ses pensées perverses que cela se retranscrit à l’extérieur. Ce n’était pas le moment de dissiper. Ce qu’ils étaient en train de faire était une chose des plus sérieuses. Une veine apparut alors sur le front du Samui et dans la seconde qui suivit, le point de ce dernier se heurta violemment au haut du crâne de son élève.

« On n’a pas le temps pour tes bouffonneries aujourd’hui Ando ! Excusez-nous, poursuivez. »

L’esprit se dissipa alors que son invocateur se trouvait sur le sol avec une bosse qui venait de lui pousser sur la tête. Alala, ces jeunes…
Ce fut donc au bout de quelques minutes que Hiko laissa sa place à Izumi afin de passer à la seconde étape. Le garçon semblait épuisé. Aokiji lui laissa reprendre son souffle alors le duo senseurs finissaient le travail.

« C’est du bout travail Hiko. »

Aokiji se tourna ensuite vers Ando.

« Tu devrais te montrer plus attentif Ando. Vu ton état, la sensorialité aurait beaucoup à t’apporter. »

En effet, par moment le Samui avait tendance à l’oublier mais son élève était aveugle. Il est vrai que le Mamoru vivait très bien son handicap, mais la sensorialité pourrait considérablement le soulager de ce fardeau.

†Une approche sensorielle†

Soudainement, la belle et ravissante diablesse aux formes merveilleusement velouté disparue dans un amas d’énergie ténébreux. Une douleur atroce parcourut tout mon corps. Cette douleur provenait du haut de mon crâne… Je venais de me faire durement et simplement réprimander par mon sensei… Qu’avais-je fait de mal ? La douleur un pour effet bénéfique de me remettre les idées en place. Ce dernier me reprochait de ne point porter attention à ce qui se déroulait dans la salle. Hiko était à fond dans la réalisation de sa mission. Le jeune gamin prodige avait une seconde nature pour la sensorialité, mais moi ? Était-il possible que je puisse réaliser quoi que se soit sans même y voir clair par ma propre vision ? Comment étais-je censé vérifier par moi-même que j’étais fait pour cette branche ninja ? Comment savoir si mes sens ne me jouaient pas des tours ? Je suis aveugle, je dois le rappeler ? Comme puis-je être sûr d’être réellement camouflé, si je n’ai aucune vision pour la confirmer. En attendant, une bosse monumentale gisait sur le haut de mon crâne. Je ressemblais sans nul doute à un artichaut tout juste déterré. Me relevant tout en frottant le sommet de ma tête, essayant de faire baisser en vain ce second visage, dissipant les rires fantomatiques des moqueurs, je pris gentiment la parole…

«Aiiiieuuuh… Vous étiez pas obliger de frapper aussi fort Aokiji-sama !»

Ruminant dans ma barbe, je me rapprochait lentement du groupe. Toujours avec cette incertitude, je me trimbalais de part et d’autre des intervenant. J’essayais de comprendre comment ce pouvait il bien fonctionner. Selon mon sensei la sensorialité pourrait peut être m’être d’un grand secoure. On m’a toujours dit d’écouter mes ainé, malgré le faite était que je ne trouvais aucune solution au problème qui se posait à moi. J’avais beau me creuser les méninges, je ne pu d’avantage garder mes interrogation pour moi seul. Brisant le silence de concentration que ces derniers avaient établie, je me permis de soulever une question, tout en redoutant une nouvelle réprimande de la part du Samui.

«Alors moi je veux bien aidé aussi, mais comment s’y prend ton ? Je suis aveugle, comment puis-je être sure que j’ai bien fait mon boulot ?? Vous n’auriez pas quelque petit tuyau à me refiler les copains ? Non ? Trop occupé ? Arrachant un petit sourire enfantin de mon visage interrogateur pour susciter la clémence de mon sensei»

©Mamoru Ando.

Le jeune garçon regarda alors ses collègues faire une nouvelle fois la disparition du sceau. Ils étaient efficaces mais la manœuvre leur prit un peu plus de temps que la dernière fois. Sans doute parce qu’ils passaient leur temps à essayer d’expliquer au jeune Hiko la façon dont ils s’y prenaient. Toujours est-il qu’il apprenait beaucoup à leur contact. Intérieurement, il ne put s’empêcher d’éprouver une certaine sympathie particulière pour Aokiji qui lui avait permis de découvrir ce genre de procédé. Bien sûr, ce n’était qu’une approche superflue et il devrait sans doute la développer par le futur, mais une chose était sûre. Il avait bien appris aujourd’hui.

Se rendant utile sur les autres sites, le jeune Hiko commençait à chopper le coup de main. Cependant, chaque manœuvre lui prenait de plus en plus de temps. Il commençait à être à court de chakra et cela se ressentait. Bien qu’il y mette toujours autant d’envie et d’implication, les limites du jeune garçon apparurent d’elle même. Il essayait pourtant, mais Izumi et Jinzo prirent le relais. Leur réserve de chakra était plus importante. De plus, l’expérience jouait en leur faveur, cela les amena donc à finir le reste des tours. Il ne restait plus que le sceau principal apposé au sein même du Shûkai. Les cinq compagnons prirent donc la route vers l’endroit où se trouvait le dernier sceau à protéger, le plus important, le catalyseur.

« Au fait Ando, si tu veux développer tes capacités en sensorialité, je suis sûr qu’Izumi et Jinzo seraient ravis de t’aider. »

[Défense] Ni vu, ni connu [Spé Senso & autres] Aj12

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Le jeune garçon lui avait glissé ces quelques mots à l’abri des oreilles indiscrètes et avec un sourire. Bien qu’Ando ne pouvait pas voir le sourire sur son visage, cela se devinerait sûrement à l’intonation qu’avait prise la voix du jeune garçon. Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent au dernier sceau. Il faisait au moins 2 fois la taille des sceaux qu’ils avaient dissimulés jusqu’alors. C’est sans doute la raison pour laquelle Izumi avait posé ses mains sur les épaules du jeune Hiko et lui avait dit qu’ils avaient besoin de son aide. C’était formulé sous forme de requête et de question, mais Hiko savait bien qu’il n’avait pas le choix. Il était obligé de les aider.

Pas que ça lui déplaise, au contraire. Mais son sourire, lorsqu’il accepta fit alors comprendre à la jeune femme qu’il avait bien compris. Il fallait au moins être trois pour pouvoir dissimuler un sceau de cette envergure. Il était admirablement bien fait au passage, les différents traits étaient tracés avec une perfection telle qu’on aurait pu croire un dessin et non un moyen de protéger efficacement la Capitale de toute intrusion. Puis les trois senseurs se remirent au travail, cette fois ci ils eurent beaucoup plus de mal à faire leurs travaux. Prenant des pauses très régulièrement, ils finirent cependant pas achever le travail. Impressionnant. Izumi et Jinzo avaient tellement de ressources, ils étaient toujours debout, quelque peu transpirant mais aucun signe n’était visible sur leurs visages…

Le jeune Hiko au contraire, était lessivé. Il avait quasiment employé tout son chakra si bien qu’il avait eu du mal à rester debout et avait préféré s’asseoir quelques instants. Il transpirait à grosses gouttes et son souffle était court, mais ils avaient réussis ! Aokiji et Ando étaient restés tout le long de l’opération bien qu’ayant un rôle passif. Pendant près de cinq heures ils ne firent qu’observer les trois senseurs se démener. Ando surtout, n’avait pas fait grand chose. Mais Hiko était sûr que cette opération allait être au moins aussi enrichissante qu’elle ne l’avait été pour lui. Lui, désormais, avait une idée plus précise sur ce qu’il pourrait éventuellement faire par la suite. Mais pour l’heure, il était temps d’aller se reposer, car il ne tenait quasiment plus sur ses jambes. Il se releva tant bien que mal, s’adossa contre le mur et tourna son regard vers Aokiji et les trois autres membres de l’Alliance.

« Aokiji-sama, je vais aller me coucher j’en peux plus je n’ai plus de force… Mais merci beaucoup, ce fut très enrichissant ! Izu’, Jinzo, merci beaucoup pour tout ! J’espère qu’on se verra très vite !! Toi aussi Ando… Allez à plus les copains ! »

Puis, le jeune garçon partit en laissant balancer son bras droit au dessus de sa tête comme pour leur dire au revoir. Il souriait et était très satisfait de la tournure qu’avaient pris les évènements. Il avait beaucoup appris, et c’était grâce à la proposition du bras droit de l’Alliance… Il lui en était très reconnaissant…

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