Ordre de mission a écrit:

Lord of potatoes. C'est ainsi que se surnomme un célèbre chef cuisinier étranger que vous allez épauler. En effet, depuis quelques temps, son commerce est attaqué, dans un petit village proche de Konoha où il vient de s'installer, par de jeunes Genins déserteurs. Peut-être est-ce à cause de son style alimentaire ou tout simplement pour le plaisir, mais une chose a été vérifiée : les attaques montent en violence. A vous de rétablir l'ordre et de ramener, si possible, les hors-la-loi sous les verrous.

Comme à mon habitude, j’étais debout tôt en ce matin d’été assez chaud si on prenait en compte l’heure qu’il était. J’étais passé me chercher un petit quelque chose à manger dans la cuisine avant de monter au toit, sautant d’un grand battement d’aile pour me rendre jusqu’à la porte trappe. Une fois au sommet de ma demeure, j’inhalai une grande inspiration, prenant une bonne gorgée d’air frais. Le soleil n’était pas encore tout à fait lever, cette journée s’annonçait donc pour en être une chaude. Je m’assis finalement en tailleur à même le toit puis alternai entre la méditation et la contemplation du soleil. Je n’eu toutefois que peu de temps pour moi-même, puisque deux heures après m’être installer, on vint me rendre visite. J’étais en pleine méditation lorsque je sentis une présence apparaître à mes côtés. Ouvrant les yeux tranquillement, je ne vis étonnement personne. Seulement un bout de papier, un kunaï planté pour le maintenir en place. Me relevant tranquillement, je m’étirai un peu avant de me rendre vers la missive, dont je me doutais déjà du contenu. C’était effectivement un ordre de mission, celui-ci étant toutefois non pas du service des missions mais de Dôbutsu-senseï, qui me convoquais au Palais de l’Hokage pour le briefing. Je déchirai le bout de papier en deux puis je l’envoyais en l’air, où il fut achevé par une dizaine de petite lame de vent qui déchiquetèrent jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Je rentrai ensuite me préparer à partir en mission.

Fin prêt, je sortis par la porte d’entrée puis me dirigeai sans vers le Palais. Je connaissais mon quartier de mieux en mieux et pus donc facilement en sortir sans encombre. Une fois l’arche passé, je m’envolais finalement en l’air puis fonçai vers le point de rendez-vous. J’avais répondu assez rapidement à l’appel de Dôbutsu-senseï, je me demandai s’il allait au moins être sur place. Sinon je l’y attendrai, lui ainsi qu’Higana-chan. Arrivant donc en quelques minutes au Palais, je trouvai effectivement Dôbutsu-senseï qui attendait devant la porte d’entrée. Je le saluai comme à mon habitude. Celui-ci m’informa que nous attendions Higana avant de procéder à l’intérieur. Nous n’attendîmes que quelques minutes avant de finalement voir l’Hayashi arriver. Je lui envoyai un bref salut puis nous suivîmes tous les deux Dôbutsu-senseï à l’intérieur. Il nous conduisit lui-même dans une salle de briefing vide. J’allais m’asseoir sur l’un des deux chaises côtes à côtes, rejoint par Higana alors que Dôbutsu-senseï s’assis face à nous. Il nous expliqua alors le but de notre mission, qui était de venir en aide à un commerçant qui avait des problèmes de vandalisme. À écouter senseï, ça m’avait l’air de bien plus que ça. C’en était même rendu à l’agression, ce qui expliquait le but de notre intervention. Une fois une fois le briefing terminé, nous nous dirigeâmes sans plus attendre vers la porte Sud, d’où partirions pour le village d’Ishida.

Le chemin entre Ishida et Konoha n’était pas très long, du moins selon moi. Avec le nombre de kilomètres que j’ai dû parcourir, ce trajet-ci n’était rien. Je n’allais toutefois pas à pleine vitesse, tenant quand même à tenir la cadence avec le reste de mon équipe. Nous avions décidé de ne pas foncé à plein régime directement en partant du village, optant plutôt pour une marche plus décontracté. N’étant toutefois pas fan de marcher, j’avais pris mon envol tout en restant à une altitude relativement basse. J’étais beaucoup plus à l’aise en l’ai que les deux pied par terre. C’était dans ma nature, je n’y pouvais rien. Je guettai donc l’horizon, servant de guet pour notre trio.