Un homme particulièrement musclé marchait lentement en direction de son quartier, il ne marchait lentement pas par lassitude, mais parce qu’il faisait autre chose en même temps. Il regardait dans un sac avec un grand sourire. Oui, il marchait en souriant avec son regard plongé dans une sorte de sac en plastique. Ce n’était pas commode ça c’est sur, et les gens auraient certainement peur d’un mec comme ça, surtout avec sa cicatrice sur le torse et son visage antipathique. Cet homme était du clan Kadoria, cet homme est le même qui écrit chaque Rp sur ce compte, donc pourquoi faire un tel suspens. Cet homme, c’était Mugetsu, il revenait actuellement de la boutique d’arme où il avait fait quelques emplettes. A vrai dire, avec son frère cadet, ils avaient mis au point une nouvelle technique et celle-ci nécessitait quelques kunais. Si Mugetsu devait choisir une passion, il choisirait très certainement l’art de la guerre ou la frénésie des combats.

Mais soit, ce n’est pas le sujet. Alors que le soleil allait bientôt se coucher sur cette face du monde, il se dirigeait vers la quartier des Kadoria afin d’aller poser ses achats pour ensuite ressortir pour faire un entraînement, une course en faite, il ferrait quelques tours du village pour renforcer ses jambes et augmenter son endurance. Mais alors qu’il s’approchait de l’entrée du quartier, il releva soudainement les yeux pour voir un dos. Oui un dos absolument ! Un mec, était assis en tailleur en plein milieu de l’entrée, un mec aux cheveux noirs ne bouchait certes pas le passage, mais il était assis en tailleur à l’entrée du quartier. C’était quoi son problème exactement ? Sans s’approcher, Mugetsu prit alors la parole, d’une voix totalement suave et usant de la langue de Molière, avec une finesse monumentale il prononça ces mots : « Héé ! » Dit-il en beuglant. Mais l’homme n’entendant visiblement pas, ne fit même pas attention à lui. Voilà qui ferait qu’énerver notre jeune protagoniste aux cheveux rouges.

« Héé ! » dit-il en s’approchant légèrement, assez pour que l’homme ne l’entende. Mais encore une fois, certainement à cause du vent, il ne l’entendit pas. Ca y est, la moutarde montait clairement. Debout, fixe, il enveloppa son sac en plastique sur lui-même avant de le mettre dans la proche intérieur de son gros manteau ouvert sur son torse. Il se mit alors à avancer rapidement, sans courir, avant d’administre un magistral coup du plat du pied dans le dos de l’inconnu, tout en gueulant : « Héééé tu vas me répondre ouais ? », mais trop tard, le mal était déjà fait. Aaah l’impulsivité de Mugetsu.. Ou du moins, sa patience..

« Qu’est ce que tu fou toi ? Je peux savoir pourquoi tu es assis en tailleur devant l’entrée du quartier ? C’est une tradition dans ta famille de te mettre en plein milieu du passage ? » gueula t-il avec un soupçon d’énervement. Bien entendu, le coup du plat du pieds qu’il avait administré à cet homme aux cheveux noirs n’était pas destiné à lui faire mal ou à le blesser, mais simplement à le surprendre, le bousculer, afin qu’il réagisse enfin aux propos du Kadoria. Mais Mugetsu lui était tout de même sur ses gardes, car seul Dieu savait actuellement comment l’homme pouvait réagir. Mais soudainement, une idée saugrenue vint à l’esprit du manipulateur de gravité. Et si cet homme était un gradé de Kumo ? Oups ! Il se ferait défoncer, c’est clair. Mais cette hypothèse était… peu probable, car il semblait plus niais qu’autre chose, un genin ou même pas un ninjas. Mais bon, il aviserait selon la réponse de l’homme.