Premier conseil de Kumo sous l'ère du Godaime (Membres du Conseil)

CONSEIL KUMO

Premier conseil de Kumo sous l'ère du Godaime (Membres du Conseil) Latest?cb=20100425022924&path-prefix=fr

Mes pas me menaient à présent vers ce qui allait être ma dernière grosse activité de cette folle journée. En quelques minutes j’avais annoncé des décisions importantes, qui, je l’espérais, impacteraient favorablement l’avenir de Kumo. Je savais que je n’avais pas fini encore avec les prises de décisions. Il me restait tout une batterie de décision à trancher sur des sujets éminemment complexes. Fort heureusement je serai entouré de personnalités, que j’espérais, fidèles à Kumo au delà de toute autre considération.

Malgré ce qu’on m’en avait dit... J'avais convoqué les Chefs de clan pour la tenue du premier Conseil de village que je dirigerai. Même si je ne doutais pas que certains sujets entraîneraient des réactions mues par des intérêts divergents, même si je ne remettais pas en cause les mises en garde du Yondaime, préférant les mettre de côté en attendant de me faire mon propre avis, il semblait que j’avais agi de la meilleure des manières. Nul n’était à exclure d’une quelconque activité à laquelle il est normal qu’il participe. Cette volonté d’équité envers mes shinobis me semblait fondamentale.

*J’aurai confiance en eux jusqu’à ce qu’il me prouve qu’ils ne la méritent pas.*

Je venais de pousser la porte de la salle du Conseil. Deux Jonins, que je connaissais bien, se tenaient là. À l’entrée. J’entrais dans la salle du Conseil. Elle était grande, assez pour contenir une cinquantaine de personnalités de haute importance. Les aménagements offraient le minimum de confort en ce sens. Les murs étaient épais, j’imaginais que c’était pour éviter que tout ce qui pouvait se dire dans cette pièce, ne s’ébruite. Des décorations sobres, représentant les armoiries de Kumo, tapissaient les murs. Une grande table de marbre, présente au milieu de la salle, avec des chaises confortables, alignées de part et d’autre. Une seule chaise, plus imposante que les autres, se trouvait du côté de la largeur de la table. Aucune chaise ne lui faisait face. Comme dans la salle de réunion du Daimyo de la Foudre. Évidemment, il s’agissait de la place de celui qui était censé diriger ce Conseil, en l’occurrence… le Raikage que j’étais.

Je m’étais arrêté deux secondes, portant mon regard de droite à gauche avant de saluer le Conseil. Ils étaient tous là. Ils m’avaient précédé.

« Salutations membres du Conseil. Merci d’avoir bien voulu me précéder ici. »

Je m’avançais vers mon siège tout en m’adressant au groupe. Mes traits étaient légèrement tendus, je devais paraître fatigué, même je disposais encore de grandes quantités d’énergie. Je découvrais la dure réalité du pouvoir pour qui veut bien faire. Je venais de rejoindre mon siège. Sur ma droite se trouvait Monjara Otenba. À ses côtés, en partant vers la sortie, l’ex déserteur et Chef du clan Hakushi Mihawk. Il devait être agréablement surpris d’être membre d’un comité pareil. Mais, au-delà de son attachement à Kumo, c’était bien évidemment sa stature de chef de clan qui lui avait permis d’accéder à ce haut lieu. À côté du chef du clan Hakushi, se trouvait le successeur d’Otenba, le fameux Monjara Shini. Je ne connaissais pas tant que ça l’homme. Je savais juste qu’il était plutôt courtois habituellement, raffiné, bon combattant.

Sur ma gauche, Hasaki, le chef du clan Seki avec son nouveau look et son allure de gros sadique. Heureusement qu’il portait encore ses lunettes autrement, il allait probablement en indisposer plus d’un. À ses côtés, mon élève, le chef du clan Kadoria. Un homme en lequel j’avais eu grandement confiance, qui pourtant… Semblait se laisser aller à de douteuses manœuvres d’après ce que m’en avait laissé entendre mon prédécesseur. Faire de Kadoria Sho un membre du Conseil était tout aussi risqué que d’y inviter le Chef du clan Hakushi. Cependant, Sho, à la différence des autres membres du Conseil, portait encore sur lui la marque du serviteur des furyous… C’est dire que j’avais pris un énorme risque… Aux côtés de Sho, la toute récente Chuunin, cheftaine du clan mineur des Tsukiyo. Elle était la plus jeune du Conseil, et de loin, par rapport aux autres. Cependant, à mon avis, son avenir au sein de Kumo était tout tracé pour peu qu'elle reste cohérente dans ses actions à venir.

J’exécutais un jutsu qui permettait d’isoler un périmètre de toute sortie de son. En clair, ce qui se disait à l’intérieur de ce périmètre de sécurité sonore, restait dans ce périmètre. Rien, ni personne, à l’extérieur de cette aire, ne pourrait capter une miette des débats à venir. Je procédais à une dernière vérification à l’intérieur de la zone de sécurisation sonore, histoire de bien vérifier qu’on ne nous avait laissé aucun « petit espion », puis je m’adressais au Conseil.

« Membres du Conseil ! Avant que nous débutions, j’aimerai rappeler que si vous êtes là, c’est parce que vous avez eu la confiance de vos clans respectifs lesquels sont tous liés à Kumo depuis sa création. Il va sans dire que tous les sujets et détails que nous évoquerons restent du domaine du Secret-défense. Je compte sur vous pour que l’intérêt de Kumo seul, prévale dans chacune de vos prises de parole. »

Mon regard s’était porté tour à tour sur chacun des membres du Conseil avec une égale durée. Je m’étais tout le monde sur le même pied d’égalité, car dans cette petite assemblée, tous l’étaient à mes yeux… Cependant, quel que soient leurs titres, nul ne devait enfreindre la consigne que je venais de donner. Le prix à payer serait regrettable...

D’une voix ferme je prononçais quelques mots solennels. Tout ce qui se dirait dans cette salle, à partir de cet instant précis, devrait rester ici.

« Je déclare ouvert ce premier Conseil sous l’ère du Godaime Raikage. »

Je sortais, d’une des poches de ma toge, un parchemin sur lequel j’apposais ma signature chakratique. Les Conseillers pourraient voir apparaître un petit listing sur la feuille. Oui, j’avais déjà tout préparé. Près d’une dizaine de sujets à l’ordre du jour. Le premier, évidemment portait sur le Yondaime Raikage et par ricochet l’épineuse question des furyous.

« Conseillers, par recoupements d’informations, j’ai acquis la quasi-certitude que mon prédécesseur est passé de vie à trépas. » Je pesais mes mots. Je les sentais frapper le cercle de sécurité sonore. Je sortais d'une de mes poches une lettre qu'Hasaki et Otenba avait déjà vu. Je la donnais à Hasaki. Il la lirait puis la transmettra à Sho et ainsi de suite jusqu’à ce que chacun en ait pris connaissance.

« Je peux résumer ce qui s’est passé récemment… Le Yondaime a apposé un sceau de téléportation sur celui de Gogyou Makka, que Kumo protégeait depuis quelques temps. Ce sceau avait auparavant été sciemment perdu dans les profondeurs des océans afin que notre village ne soit pas pris pour cible par les furyous. Seulement, en ayant pris cette décision, le Yondaime savait pertinemment que tôt ou tard, ce sceau allait être retrouvé… Raison pour laquelle un sceau de téléportation y était apposé. A la moindre tentative de manipulation du sceau il apparaissait à côté du sceau du furyou… C’est ainsi que les choses se sont passées, le Raikage s’est certainement téléporté, en compagnie du nukenin Sabakyo Seito qu’il pense être d’un grand apport dans la lutte contre les furyous. Tous deux ont du faire face aux furyous ayant manipulé le sceau de Makka. Cependant, la lettre que vous avez lue nous laisse assez clairement deviner comment les choses se sont terminées… Il va sans dire que les actes du Yondaime Raikage étaient directement liés à une ferme volonté d’épargner le village, et même le monde, d’une quelconque furie des furyous... »

*… La définition même de la noblesse de cœur*

Je m’arrêtais, mon regard se promenait sur chacun des membres du Conseil. En croisant le regard de Kadoria Sho et d’Hakushi Mihawk, sans en donner l’impression, je prenais rapidement les renseignements sur leurs signaux corporels. Il y avait de grandes chances que ce qu’ils pensaient se reflètent malgré eux sur leurs réactions corporelles. Avaient-ils compris la grandeur de l’acte du Yondaime ? Il avait été un leader jusqu’au bout. Préférant se sacrifier plutôt que de laisser son village en proie à une quelconque destruction. Il était mort en Raikage, en protecteur de ce village qui lui avait été confié.

« … Kumo aurait pu subir le sort de Kiri… »

Je croise les doigts de mes mains tout en posant celles-ci, doucement, lentement sur la table. Je sens mon cœur battre un peu plus vite. Je ressens comme une bouffée de chaleur. Cette perspective de destruction de Kumo que je venais d'évoquer ne me plaisait guère. Et de tous les échecs, en tant que Raikage, c’est bien celui-là que je craignais le plus.

Je poursuivais :

« Il va sans dire que la disparition du Yondaime pose le problème de l’endroit où se trouvent les furyous et par conséquent le corps de Karasu Tsumei Sama. Je doute que les furyous aient tenté quoi que ce soit au fond des océans… Ils ont forcément déplacé ce sceau avant de tenter une quelconque manipulation… »

J’allais achever avant de procéder à un tour de table.

« J’aimerai qu’une escouade retrouve le corps du Yondaime. Même après douze jours… Mon intuition me dit qu’il faut fouiller du côté de l’île inconnue. C’est d’ailleurs l’un des seuls endroits où nous devrions pouvoir trouver des informations pertinentes au sujet des furyous… Je sais que c’est dangereux… »

Je marquais un temps d'arrêt avant de poursuivre dans la foulée :

« Par ailleurs j’aimerai votre avis sur la question du nukenin Sabakyo Seito et son invitation. »

Je m’adossais au dossier du siège sur lequel j’étais assis. J’écoutais. D’abord Monjara Otenba qui abondait dans mon sens. Elle était pour une intervention sur l’île. Quant à la réponse au nukenin, elle était sceptique. Mon regard se porta alors vers les autres. Que pensaient-ils de ces deux points et au-delà de la question générale des furyous ? Auraient-ils des informations à partager ?

Précisions:

Nous y étions enfin, le premier conseil de Kumo sous l'ère de Zennosuke pouvait débuter. Durant son entrée dans la pièce il avait été très droit et je n'avais cessé de l'observer méticuleusement. Chacun de ses mouvements était contrôlé et il semblait vouloir absolument faire bonne figure, ce qui dans sa nouvelle position était compréhensible. Mais il ne pouvait malheureusement pas cacher les signes de fatigue qui déjà le guettait, mais pour le peu que je le connaissais je ne pouvais que le respecter, il était arrivé là ou beaucoup auraient aimé être. Fidèle à notre ancien Raïkage il partageait pas mal de ses idées, mais avec ses nouvelles réformes il donnait un nouvel élan à l'administratif de Kumo ce qui était une bonne chose. En face de moi se trouvait le chef de clan Seki, je ne souhaitais pas le fixer ni croiser son regard, non par peur mais surtout pour éviter de montrer un quelconque signe de provocation. Nous n'étions pas ici pour nous quereller, mais pour conseiller et c'est ce que j'allais faire au mieux.

Mon attention était donc toute portée vers notre cher Zennosuke qui déjà commençait son discours. La première partie concernait Tsumei qui avait disparu, et jusqu'à ce qu'il nous donne l'info je ne savais pas pourquoi. Sa disparition d'un côté me réjouissait, mais j'avais l'impression d'un vide. Pour autant je restait inflexible, absent d'émotion je me concentrais simplement sur les mots du Godaime. Et, alors qu'il évoquait la mort de l'homme je distinguais clairement le regard inquisiteur de Zennosuke dans ma direction, je ne pouvais donc que m'interroger, pourquoi me lancer un tel regard ? Instinctivement mes pensées allèrent vers Hasaki qui sans doute devait faire tout ce qu'il pouvait pour monter n'importe qui contre moi. Après tout il devait l'avoir bien mal d'être rentré de l'île presque mort alors que moi, indemne. Tout comme mon voisin Monjara Shinji, un homme de confiance en plus dans le conseil. Je jetais un regard amical à Koémi aussi en face de moi, juste à côté de Sho, deux personnes que j'aimais beaucoup et sur qui je pouvais compter également. Vint alors notre tour de parler, et sans attendre je décidais de prendre la parole comme Zennosuke nous avait invité à le faire. Je me levais donc, on pouvait voir le même homme qu'habituellement, vêtu d'une chemise blanche large, un pendentif autour du cou je n'avais pas pris le soin d'arborer les couleurs de mon clan. Je n'aimais pas l'extravagance, la seule chose à remarquer était la lame que javais posé contre ma chaise.

"Bonjour à tous ! Comme vous le savez je suis Hakushi Mihawk, responsable actuel du clan Hakushi. Je suis honoré d'être ici."

J'effectuais une légère courbette avant de reprendre.

"Je tiens tout d'abord à te remercier Zennosuke-sama pour nous avoir permis à moi et mes collègues chefs de clan de constituer le nouveau conseil, c'est un honneur et surtout une bonne idée. J'en profite également pour te faire part de l'enthousiasme de mon clan envers toi et tes nouvelles fonctions."

Chacun de mes mots étaient bien sur choisis, et il était important de rappeler quelques formules de politesse, après tout j'étais le premier à prendre la parole après Monjara Otenba il fallait donc faire bonne figure. De plus si on se pose la question le tutoiement était également voulu, étant d'égal à égal nous avions déjà une relation amical lui et moi je ne voyais pas pourquoi ses nouvelles fonctions changeraient cela. Je reprenais donc la parole avec cette fois l'intention de répondre aux attentes et aux questions de notre Raïkage.

"L'île inconnue est effectivement une piste à ne pas négliger. Mais j'aimerais rappeler les dangers de cet endroit, certaines personnes personnes ici présentes en ont fait les frais. Il n'est pas aisé de se promener là bas sans danger réel, une escouade de choc est donc de mise si nous voulons remettre les pieds là bas ! Mais cela voudrait donc dire de diminuer les force en présence à Kumo. Mais si la décision d'envoyer une équipe sur l'île à nouveau je me porte évidemment à nouveau volontaire."

Ces quelques phrases m'avaient permis de porter une attaque directe au chef de clan Seki notamment en évoquant son retour peu heureux au bercail. Mais j'avais été obligé de me porter volontaire même si l'idée ne m'enchantait pas vraiment de retourner là bas, j'avais beaucoup de choses à gérer ici, mais bon il fallait bien montrer sa bonne volonté.

"Pour ce qui est du Sabakyo, je ne souhaite pas donner mon avis étant donné que je ne connais pas tous les détails du dossier. Kadoria Sho et moi même l'avons certes capturé, mais j'en sais peu sur ses motivations réelles. Cependant, je profite de ce sujet pour vous poser une question si vous me le permettez, quand est il des relations avec Konoha à ce jour ?"

Suite à cette question je me rasseyais, et attendais le tour de parole des autres sagement.

Ainsi le premier grand conseil du godaime à lieux, nerveuse ? À votre avis, j'ai l'impression d'être un agneau au milieu d'un troupeau de loups, chacun d'entre pourrais me tuer avec son petit doigt et je suis au milieu sans la moindre préparation et dans une tenue peu appropriée. C'est ainsi en bout de table que j'observe de mon unique œil valide cet auditoire des plus calme. Je cache mal mon état mental et de toute manière je n'ai jamais eu pour vocation d'être joueuse de shogi ou autre alors tant pis, j'ai un grand poids sur les épaules et une responsabilité certaine et je vais assumer tout cela comme il se doit. Bon évidemment le principe de silence absolu est des plus normal et je ne comptais de toute manière pas en parler à qui que ce soit, d'ailleurs à qui je le ferai de toute manière ? La confiance de nos clans respectifs, malgré tout le respect que je te porte mon cher "Ken", tu n'oublierais pas vite que j'ai fini à la tête du mien, car, je suis l'une des seules survivantes ? Ce n'est pas très fameux comme pédigrée quand même... Enfin soit c'est de la politesse et ayant assisté à plus d'une réunion diverse je sais me tenir un minimum, comme par exemple éviter de faire des commentaires en dehors de mon temps de parole.

Maintenant que ce premier conseil est officiellement ouvert, il va être temps de savoir de quoi il en retourne. L'appréhension laisse place en partie à une certaine excitation. Pourquoi , Le fait d'être au centre de ces nouvelles, avoir de nouvelles informations et pouvoir vivre un moment aussi important est tout de même appréciable et je me décide rapidement à vivre cela comme une nouvelle expérience enrichissante plutôt qu'une assemblée de vieux croutons barbant avec des balais bien profondément coincés dans leurs fondements, même si cela en a tout l'air. Autant commencer de manière subtile et délicate, bon il est mort au moins c'est clair et j'imagine qu'il le pense avec des preuves à la clef, d'ailleurs je suis déjà les avoir vu ? Lu ? Ou même en avoir entendu parler de celle-ci si on exclut notre entretien ? Autant être patiente, il explicite tout cela et alors que je repense à Tsumei, silencieusement je mets ma main droite sur mon cœur, baisse la tête et pris silencieusement pour lui. D'ailleurs si je suis en arrière, cela donne la possibilité d'avoir était aperçu ainsi que par deux personnes puisque tout le monde est concentré : Zennosuke et Monjara Shinji.

Tsumei, vous étiez un grand homme, d'ailleurs mon expression montre sans l'ombre d'un doute le fond de ma pensée et je me ressaisis alors qu'il conclut par l'hypothèse très probable que sans ce très grand homme nous aurions pu subir la destruction qu'a vue Kiri à ses portes. J'ai vu les conséquences de l'île, j'y ai perdu ma mère adoptive et j'avais vu ses ravages sur d'autre gens, moi je ne me porterai pas volontaire en tout cas, pourquoi ? Je suis persuadée que j'y serais inutile, non je ne me sous-estime pas, je n'ai pas l'âge ni l'expérience pour un péril pareil, savoir évaluer ses propres compétences est censé être une chose évidente dans notre monde.

"..."

Je viens de lire la lettre, je sais que c'est une erreur, je sais que c'est immature, mais... Je n'ai pas pu m'empêcher de souffler et de rouler des yeux. Pas besoin d'insister sur le fait que tout cela ressemble à un piège grossier, la question est surtout : est-ce qu'il faut se laisser aller à celui-ci dans le but d'avoir de précieuses informations ou laisser ce fou de côté ? Étant en bout de table, je passe la lettre au prochain ou la rends suivant le sens qu'a prise celle-ci et ne prends pas tout de suite la parole. C'est donc à mon sensei qui a d'ailleurs mon respect et mon amitié de prendre la parole en premier. Oh sérieusement ! Vous n'allez pas vous jeter des roses ? Bon, c'est peut-être moi qui suis en tort, mais perdre du temps précieux en protocole inutile et complexe va faire que ce qui ne pourrait durer qu'une poignet d'heure va s'étendre sur des jours ! En tout cas la moue que je ne cache pas est des plus parlante, je les regarde d'un air expriment clairement mon espoir qu'ils ne se reniflent pas le postérieur toute la soirée.

Allez Mihawk, viens-en au but s'il te plaît ! Enfin au moins tu marques un point en le tutoyant dans mon esprit et puisque tu ne te gênes pas je vais en faire autant quand je parlerai. Pourquoi , toujours dans l'a juste ligné de la conversation de tout à l'heure que l'on a eue en privé, je te respecte mon cher Ken, mais je ne compte pas passer mon temps à te passer de la pommade on a tous les deux bien mieux à faire. Bon l'île inconnue, tu as quoi à dire l'a dessus mon cher professeur ? Bon évidemment quand je t'entends te proposer cela ne me fait pas peur, je sais que tu as la qualité pour en revenir il ne manquera plus qu'à t'adjoindre des coéquipiers de la même trempe et le tout préparé en espérant que nos forces militaire n'en seront pures le coup pas trop affaibli. Enfin si la perte de trois hommes devait nous rendre à la merci de nos voisins je pense que nous aurions des soucis plus importants que ce nukenin n'est-ce pas ? Il en profite pour demande qu'elle soit l'état de nos relations avec Konoha, est-ce que c'est le moment ? Si nous commençons déjà à nous dissiper, nous ne nous en sortirons jamais.

Enfin soit, c'est à notre bon Raikage de se débrouiller pour savoir comment réagir et répondre et une fois cela régler, si cela est le cas je prends alors la parole pour ce qui est du sujet de cette lettre et surtout de son auteur. En pointant du regard le manuscrit dans le but évident de préciser que je parle de celui-ci, je prends alors la parole à mon tour quand j'en ai l'occasion sans couper mes chers confrères.

"Sauf ton respect, ce Seito a raté sa vocation d'acteur de théâtre Kabuki... Je me demande ce qui est le plus dangereux chez cet individu ? Ses méthodes ou le fait qu'il semble vraiment convaincu du bien de ses agissements et de la sagesse de ses paroles, en tout cas s'il n'a pas changé de la dernière fois. J'espère simplement que l'on ne subira pas sa tendance à faire de "nobles sacrifices" avec les gens qui l'entourent et à jouer la carte de la stratégie à grand renfort d'otage à coup de pays entiers par simple caprice."

Pas difficile de comprendre de quoi je parle, de l'affaire du temple de Kyubi et de sa petite visite aux allures de plaisanterie qui la conduit droit dans une cellule. Une fois que j'ai dit cela, je reprends, avec un air plus posé sans cacher un certain sourire naturel qui me sied à merveille parait-il.

"Bon, puisqu'il est évident que tout cela fleure bon le piège grossier et qu'il aura forcement divers atouts dans sa manche: Je vais prendre le problème dans un autre sens. S'il l'a libéré, Karasu Tsumei a surement jugé, une fois avoir analysé les diverses éventualités, qu'à défaut d'être un potentiel allier cet homme ait sûrement une grande importance et un rôle à jouer pour temps à venir. Donc, doit-on prendre en compte cette opportunité qu'a créée ce grand homme pour nous, ou non ? Pour ma part, je suis pour la première possibilité bien que cela ne m'enchante pas particulièrement de devoir entrer dans le jeu d'un individu pareil, cela semble être un mal nécessaire, mais qui demandera une grande prudence. Enfin, j'imagine que fort d'une bien plus grande expérience que la mienne et certainement de connaissances plus poussées sur cette personne, vous avez sûrement des éléments fort constructifs à rajouter au puzzle ?"

J'ai déjà bien trop parlé en mon sens et j'ai l'impression d'avoir un peu trop débordé sur la ligne de l'insubordination avec les mots que j'emploie. J'observe alors Zennosuke droit dans les yeux, comme un petit appel à l'aide pour qu'il me dise silencieusement si j'ai fait ma première erreur en tant que conseillère ou non. Il a demandé une certaine franchise, j'espère surtout que je n'ai pas pris le bras là où il m'avait tendu la main. D'ailleurs s'il me fait comprendre que je suis allé trop loin c'est sans perdre un instant que je m'excuserai pour mon égard de conduite.

Je me plaçais à une place qui me serait destiné et réservé à l'avenir. Cette place était idéale et en tant qu'ancien conseiller et personnes de confiances, moi-même et Otenba nous étions placés à chaque côté du nouveau Raikage. Personne ne parlait tandis que nous attendions le Godaime qui ne tarda pas à se présenter à nous. C'est certain que son habit de Raikage le changeait réellement et sa prestance était bien plus imposante qu'à son habitude. C'était ça être Raikage, c'est pouvoir s'imposer mais ne pas être un dictateur pour autant. Me voilà présent dans une énième réunion de conseillers mais avec de nouveaux camarades choisis non pas pour leur fidélité à Kumo et au Raikage, mais pour leur place respective de chef de leur clan. Cependant niveau stratégique et sécurité, c'était l'idéal car grâce à cela, nous pouvions observer, analyser et si besoin, tenir en laisse ceux qui pouvaient aller à l'encontre de la sécurité du Raikage ou du village. Parfait pour ne pas reproduire les actions d'un chef du conseil Kadoria qui fut évincé rapidement mais le village n'eu jamais été aussi ébranlé et près à exploser qu'à cette période. Plus d'inquiétudes à avoir quant au fait de voir venir un chef de clan à l'image du Kadoria qui irait à l'encontre du clan Seki. C'est certains que ce dernier a joué une part majeur pour le village notamment depuis ma nomination en tant que chef de clan et conseiller, mais surtout maintenant avec la nomination d'un Raikage Seki.

Zennosuke décida de faire passer une lettre que je connaissais bien, pour la simple et bonne raison que j'en avais discuté avec ce dernier pendant un moment dans son bureau. C'est pourquoi je jetai juste un coup d'œil pour m'assurer du contenu du document et je le passai rapidement à mon voisin de gauche qui n'était autre que le chef du conseil Kadoria. Une fois le document fit le tour, c'est Zennosuke qui prit la parole premier leur parlant d'un sujet que je ne connaissais que trop bien malheureusement et donc je me contentais juste d'observer mes voisins de tables, mes collègues conseillers. Aucun d'eux n'avait obtenue mon estime et était digne pour moi d'être appelé conseiller du Raikage, c'est bien pourquoi ils ne faisaient pas partit du Satoru. Mes lunettes noirs ancrés sur mon nez, j'observais ceux qui prenaient la parole après le Raikage. Ce fut en premier le tour du chef de clan Hakushi invoqua toute la politesse nécessaire à son nouveau chef. Il s'exprima en pensant savoir ce qui c'était passé sur l'île et oser croire savoir ce que j'avais vécu, rien que cette remarque me fit bouillir au plus profond de moi, comme si je voyais déjà sa tête exploser face à la fureur de mon poing acharné. Ce que je ne fis pas, cela irait à l'encontre de Kumo et du Raikage, donc je me devais de me maintenir sous contrôle.

C'est pour cela que je laissai la prochaine personne s'exprimer, ce fut au tour de la plus jeune du conseil de parler au nom de son clan mineur mais non sans importance pour le Raikage qui avait raison de tenir compte de l'avis des moins nombreux. Ma surprise fut moindre mais présente tout de même à la teneur de ses paroles. On croirait parler une personne avec dix ans de plus qu'elle. Un sacré bout de femme, si elle garde cette voix, nul doute que nous pourrions compter à l'avenir sur elle pour prendre soin de Kumo et de ses villageois. Cependant, ne sentant pas une ferveur prononcée de la part des autres membres à s'exprimer, je pris la peine de prendre la parole. J'étais pour ainsi dire enfoncer dans mon fauteuil mais pourtant bien droit, près de la table du conseil et bras croisés contre le ventre. Une voix aussi glacial que le grand nord et pourtant aussi brûlante que le magma d'un volcan, perçant les cœurs de personnes faibles d'esprits d'une multitude de poignard.

Je suis Seki Hasaki, au cas où certains ne m'auraient pas reconnus... Cette apparence est un avant gout de la malédiction des Furyous dont j'ai été victime... Le chef du clan Hakushi croit connaitre la dangerosité de l'île... Si il est assit auprès de nous, cela montre bel et bien qu'il ne sait même pas à quelle point l'île nous a dévoré... Le cas de Kadoria Yoko est encore imprononçable. Je suis encore là par un quelconque miracle... Je ne m'avancerais guère en affirmant que le sang noir qui m'a infecté provient de l'île elle-même et que si j'ai survécu c'est que celui ou celle qui contrôlait ce sang, n'est plus de ce monde.

Une première révélation dont je pouvais mettre ma vie en jeu pour l'affirmer. Si cela n'avait pas été le cas, je ne serais même plus du monde des vivants à cette heure et nul doute que Hakushi Mihawk non plus. J'avais survécu et de surcroit en possession du pouvoir des Furyous, c'est pourquoi je me devais d'utiliser maintenant ce pouvoir à bon escient et dans le but de protéger le monde des Shinobis.

Je préfère m'arrêter là, vous savez largement ce qu'il y a à savoir... Mais croyez-moi, n'espérez pas survivre de la malédiction des Furyous si jamais vous deviez en être victime... Sachez que pour ce qui est de Sabakyo Seito, je pense qu'il ne faut pas s'inquiéter de son cas futur parce que je lui arracherais ce qu'il sait de grés ou de force lorsque je le rencontrerais... Pour le bien de Kumo et du Yondaime.

Mes paroles raisonnaient dans la salle comme celles d'un ours se délectant d'avance de pouvoir serrer sa futur proie entre ses griffes avant de lui arracher chaque extrémité de son corps pour finir par le cœur. J'étais devenue une sorte de fanatique protecteur de Kumo assoiffé du sang de ses ennemis, quelle ironie. Moi qui prônais la paix il n'y a pas si longtemps que cela. D'ailleurs, l'heure approchait, je devais bientôt me mettre en route vers ma destination et porter mon jugement et celui de Kumo à l'encontre de cet homme qui avait un grand intérêt à coopérer, que ce soit simplement pour sa survie. Je reculais légèrement dans mon siège afin de laisser la parole à qui la prendrait à ma suite.

J'avançais doucement en direction de la fameuse salle du Conseil. J'étais resté en retrait par rapport à mes homologues, car après tout, personne ne savait que j'avais ma place parmi eux. Otenba et le Godaime étaient les seuls à savoir que j'étais le nouveau chef des Monjara. Pas à pas, je me rapprochai d'une immense porte qui était en train de s'ouvrir. Mon rythme cardiaque s'accélérait comme mon souffle. C'était une expérience terrifiante, gratifiante et exaltante. Beaucoup de sentiments envahissaient mon esprit, mais une fois les portes passées, je redevenais l'homme que j'ai toujours été. Calme, la tête haute. La surprise devait être le sentiment global. Je m'inclinai légèrement devant le conseil afin de saluer tout le monde et prit place sans attendre.

Tout le monde avait répondu à l'appel. Il ne manquait plus que le Raïkage pour pouvoir commencer. J'adressais un bref regard à Otenba ainsi qu'à Mihawk. J'étais heureux de savoir qu'il était présent à mes côtés au sein de ce conseil. Je n'avais pas eu le plaisir de connaître profondément les autres membres de ce conseil, mais je savais pertinemment que nous partagions tous cet amour de Kumo. Chaque personne ici donnerait sa vie pour que le village soit prospère. Nous étions plus qu'un conseil, nous étions des frères et des sœurs d'armes.

Mon siège faisait partit des places les plus éloignés du Godaime. J'étais en face d'une certaine Koémie que je connaissais seulement de nom, pour l'instant. Nous étions tous assis à nos places respectives dans l'attente d'entendre de nouveaux bruits de pas indiquant l'arrivé de Zennosuke. Celui-ci ne tarda pas. Sans attendre, le successeur de Tsumei se dirigea vers son siège tout en commençant son discours. Formalités et remerciement pour commencer. Le Godaime venait de s'asseoir sur son imposant siège et il scrutait les membres du Conseil. Il était impossible d'esquiver son regard. Il était lourd et décisif. Il incarnait parfaitement la foudre qui cherchait où elle allait s'abattre. Après tout, ce conseil détient, certes, un potentiel énorme, mais il reste très dangereux. Mihawk était un ancien déserteur, je venais de devenir chef de clan, etc. Le Raïkage se devait d'être imposant afin de contenir et canaliser cette force pour la guider vers quelques choses de positifs. Ce n'était pas une tache simple.

Cependant, Zennosuke reprit la parole afin de nous rappeler que si nous sommes présents, c'est parce que nos clans respectifs nous accordent leur confiance. Il ajouta que tout ce que nous abordons au sein d'une réunion doit rester secret et que chaque prise de parole devait se faire dans l'intérêt de Kumo. C'était quelque chose d'assez évident, car malgré tout, on pouvait sentir une sorte de confrontation. Nous étions à la fois unis et divisés. C'était assez perturbant, mais nous devions outrepasser ce sentiment afin de discuter de l'avenir de Kumo.

Le premier conseil était officiellement ouvert et les nouvelles ne tardèrent pas. Le Godaime nous expliqua qu'il était quasiment sûr que le Yondaime, Karasu Tsumei avait passé l'arme à gauche. En même temps, le Seki passa la fameuse lettre de son prédécesseur. Elle devait tourner autour de la table du conseil pour que chaque personne puisse la lire. Bien entendu, le temps que cette dernière fit le tour, le nouveau Kage nous fit un bref résumé. Le Yondaime avait prévu une éventuelle manipulation du sceau de Makka et pour contrer cela, il avait posé un sceau de téléportation pour pouvoir apparaître lorsque ceci arriverait. Il prit Seitö avec lui afin de combattre la menace que représentait les furyous.

Un silence monacal s'installa autour de la table. Les faits étaient là et il y avait très peu de probabilités pour que le grand Tsumei soit encore de ce monde. C'était un moment triste dans l'Histoire de Kumo, mais pas dans mon histoire. J'étais, bien sûr, en deuil et reconnaissant envers le Yondaime pour avoir tout tenter pour que Kumo soit en sécurité, mais malheureusement, je ne m'étais pas attaché à cet homme. Il avait tout mon respect et ma gratitude, mais sa prise de fonctions coïncidait avec ma période de convalescence et par conséquent, je n'ai pas eu de réels contacts avec cet homme. Néanmoins, en entendant ces paroles, mon regard se tourna vers le sol et je souhaitais à notre ancien Kage qu'il est trouvé le repos éternel.

Le Seki reprit en expliquant qu'il était primordial de retrouver le corps de son prédécesseur. C'était capital pour la récolte d'information sur les furyous et aussi, parce que le Godaime avait une intuition. Comme il le souligna, c'était, en effet, dangereux, mais Mihawk, Hasaki et moi-même avons survécu à cette mystérieuse aventure. Il est vrai qu'y retourner relève de l'inconscience, mais nous sommes les mieux placés pour tenter d'en savoir plus sur la mort de notre Kage. Zennosuke enchaîna en expliquant qu'il voulait parler du cas Seito et de sa fameuse invitation.

Beaucoup de paroles avaient été dites et Otenba avait prit la parole pour donner son point de vue. Elle était d'accord pour envoyer une équipe sur l'île, mais elle restait réservée par rapport au Sabakyô. Après Otenba, c'était à Mihawk d'exposer son point de vue. Il remercia le Seki d'avoir permis au chef de clan de pouvoir s'exprimer au sein de ce conseil. Tout comme l'ancienne régente, il indiqua que l'île n'était pas une piste que l'on pouvait laisser de côté. Il pesa le pour et le contre d'envoyer une escouade là-bas avec les dangers de ce bout de terre et le possible affaiblissement des forces de Kumo. Néanmoins, il se porta volontaire pour s'y rendre si jamais la décision était acceptée. Le dernier point était celui de Seito. Le fauconnier ne voulait pas donner son avis sur ce dernier, car il n'a pas toutes les cartes en main. Néanmoins, il souleva un point pour le moins très important. Les relations entre Kumo et Konoha. C'était sûrement quelque chose d'exploitable.

Cependant, je n'eu pas le temps de réfléchir sur la question, car le membre la plus jeune du conseil prit la parole. J'écoutais attentivement chacun de ses mots et je fus surpris. Cette jeune fille avait de très grandes qualités d'orateur pour son âge. Elle ne s'était pas prononcée sur l'île, mais elle avait clairement exprimé son point de vue sur le fameux Seitô. Elle le considérait comme un mal nécessaire afin de combattre les furyous. Si Tsumei l'avait libéré, ce n'était pas pour rien. Ces propos étaient censés et je partageai partiellement son avis. La jeune femme s'arrêta après une question afin de laisser place aux autres membres du conseil.

L'homme qui faisait face à Otenba se redressa doucement. C'était Seki Hasaki, conseiller de Tsumei et sûrement de Zennosuke. Il expliqua la raison de son changement d'apparence et indiqua, en plus, que l'île était un endroit bien plus sombre et mortel qu'on ne le pense. Il ne voulait pas révéler toute l'histoire, car ce n'était ni le lieu, ni le moment pour le faire. Pour ce qui est de Seitô, le conseiller expliqua qu'il n'était pas un problème, car ce dernier s'occuperait personnellement de son cas.

Ces derniers mots laissaient donc une opportunité pour ma personne d'exprimé mes premières idées.

« Mes hommages Conseil de Kumo. Je me nomme Monjara Shinji et je suis le successeur d'Otenban-sama à la tête du clan Monjara. »

Je m'arrêtais quelques secondes afin que tout le monde comprenne bien mes paroles. Je repris de plus belle.

« Tout comme mon voisin Mihawk-san, je vous remercie Godaime-sama de l'honneur que vous nous faites en laissant une chance au clan de Kumo de participer au Conseil. »

En finissant ma phrase, je me tournai directement vers Hasaki.

« Il semblerait que l'île vous ait rendu plus amer, Hasaki-san. Il ne faut pas oublier que malgré les risques que cette partielle de terre représente, le jeu en vaut la chandelle. La recherche du corps du Yondaime ainsi que la récolte d'information sur les furyous sont primordiale. Nous devons nous assurer que Kumo reste en sécurité et que le Yondaime ne se soit pas sacrifié en vain. Je rejoins donc mon homologue Mihawk-san sur le fait que nous devons nous rendre sur l'île. Hasaki-san, Mihawk-san et moi-même sommes revenu, plus ou moins vivant de cette horreur. Par conséquent, nous sommes les plus aptes à nous y rendre de nouveau. Comme vous l'avez dit, Hasaki-san, pour le bien de Kumo et du Yondaime, nous devons, de nouveau fouler ces terres maudites. Je suis donc aussi volontaire pour effectuer cette tâche. »

Mon point de vue sur l'île était assez clair et je me devais de passer au sujet suivant.

« Koémi-san a souligné un point important. Tsumei-sama n'a pas libéré Seitô pour rien. Il se devait d'avoir une raison particulière. Cet homme doit donc être important dans le combat contre les furyous. Cependant, il est aussi connu pour être un homme imprévisible. Se rendre à cette réunion sans rien prévoir, ce serait inconscient. De nouveau, je rejoins mon voisin Mihawk-san sur le fait que Konoha peut, peut-être, nous aider. Si mon hypothèse est exacte, ils ne portent pas le Sabakyô dans le cœur et nous pourrions peut-être utiliser cette rancœur à notre avantage... »

Ma bouche se ferma et mes bras se croisèrent. J'attendais maintenant la réponse du chef des Kadoria et bien entendu, la réaction de Zennosuke.

Zennosuke était entré dans la pièece, sa tenue de raikage lui donnait une certaine prestance mais Sho n'y fit pas attention, il attendit juste qu’il prenne la parole avant de ressembler les infos.

Première info. Karasu Tsumie était bien passé de vie à trépas après avoir réussi à tromper les furyous et de tenter son dernier coup de poker. Une téléportation lors du sceau de Makka et en compagnie de Sabakyo Seito qui, lui, n'était pas décéder vu la lettre que Sho venait de lire tout comme les autres conseillers.
Tsumei devait clairement avoir une idée derrière la tête en délivrant le nukenin, peut être pensait-il que le Sabakyo aurait un impact dans la lutte contre les furyous ?
Zennosuke salua d'ailleurs la bravoure du Yondaime avant de regarder le Kadoria, Tsumei n'avait peut être pas été dupe mais cela n'était rien. Tsumei avait vécu comme Shinobi et était mort pour protéger les siens. Une sorte d'héros.

Deuxième Info. Le corps du Godaime pouvait probablement se trouver sur l’île Inconnue, le seul endroit ou la collecte d'infos sur les furyous était possible malgré la dangerosité des lieux.

Puis Zennosuke invita les conseillers à se prononcer sur la question du Sabakyo qui avait fait un séjour à Kumo.

Sho préféra se taire, le temps d'écouter, d'observer, d'analyser, d'assembler...

Mihawk, chef du clan Hakushi, prit la parole en premier. Le premier sujet qu'il aborda fut tout d'abord l’île Inconnue où il s'était déjà rendu et affirmait la dangerosité et la nécessité d'envoyer une véritable équipe de choc si la mission voit le jour. Il ne se prononça pas beaucoup sur le cas Sabakyo, ne connaissant pas tout les aboutissement, mais préféra demander des informations sur la situation du village avec Konoha.

Puis ce fut le tour d'une jeune fille à gauche du Kadoria, Sho avait entendu parler d'elle comme la récente chef d'un clan mineur qui avait subi les malheurs des serviteurs. Mais cela ne changeait rien au fait que le Kadoria ne la connaissait pas et allait donc l'observer encore plus.

Bon, elle avait un avis très tranché sur le cas de Sabakyo Seito, ces méthodes ne devaient sans doute pas lui plaire et ses paroles le faisait ressentir.

La jeune fille n'aimait pas trop l'idée d'entrer en contact avec le Sabakyo, malheureusement Sho n'était pas trop au courant, rien ne le disait dans la lettre, peut être avait-elle parler de ceci avec Zenno avec le conseil. Ceci dit elle n'avait pas totalement tord, il fallait exploiter cette possibilité donnée par le Yondaime au prix de sa vie et même si le Sabakyo donnait l'image d'avoir plus d'un tour das son sac, Kumo n'était pas en reste.

Ensuite, l'homme à droite de Sho prit la parole, il s'agissait de Seki Hasaki, le chef du clan Seki dont l'apparence avait bel et bien changée. Sûrement depuis son dernier passage à l’hôpital suite à l'opération de sauvetage sur l’île.
Le Seki avait donc été aspiré et contaminé par cette île et son sang, ce qui lui donnait cette énergie et cette allure néfaste.

- Excusez moi, mais en temps que chef du clan Kadoria, je tiens à prendre la parole, le cas de Kadoria Yoko n'est pas imprononçable. Actuellement elle ne peut plus utiliser son corps, une sorte de mort physique mais son mental tient et elle se bat, de jours en jours...

Cependant le Seki semblait toujours aussi extrême à sa manière et surtout rancunier envers Sabakyo Seito, probablement suite à l'affaire de Konoha.
Le chef des manipulateurs de la gravité préféra se taire en écoutant le dernier des conseillers, le nouveau chef des Monjaras sûrement. Sho ne le connaissait pas mais cet homme dégageait une certaine prestance et avait des idées clairs et posées.

- Bien, mon tour est venu donc.

Il tousse puis reprend la parole.

- Tout d'abord le Yondaime est mort pour protéger Kumo, une attitude honorable et j'espère que vous ferez de votre mieux pour protéger le village Godaime.

Fallait-il l'appeler Zennosuke ou Raikage ? Le tutoyer ou le vouvoyer ? Que cela était inutile...

- Pour revenir à 'lIle Inconnue, il est vrai que cette île est dangereuse mais certains en sont revenus et les autres villages ont aussi dû avancer comme nous, une expédition préparée et forte peut donc être envoyée avec pour objectif de retrouver le corps du Godaime et diverses informations sur ce que nous combattons actuellement.

Maudit furyous.

- Le Sabakyo est peut être dangereux, il n'en est pas moins très informé, il a eu accès à de nombreuses informations lors de son intendance à Konoha et si Tsumie lui a fait confiance c'est que ce nukenin peut participer contre les furyous. La peur qu'il engendre sur les villages est son allié et son message attire les déserteurs. Kumo en fait actuellement les frais c'est certains.
Pour avoir parler assez longtemps avec cet homme e peux dire qu'il a de l'audace et des idées derrière la tête, il faudra rester prudent sur cette possible rencontre.

Personne n'était au courant pour son entrevue avec le nukenin dans les geôles. Personne ne le serait jamais.

- Après il faut aussi savoir qu'elle est situation actuelle de nos alliés et des autres villages pour savoir sur qui compter dans cette luette qui s'annonce, mais les actions principales à réaliser sont , à mon avis ; récupérer le corps de Karasu Tsumei et rencontrer le Sabakyo .

Hakushi Mihawk avait été le premier à prendre la parole après Monjara Otenba. Il tint des propos je dois dire intéressants. Il savait parler. Une qualité que je lui avais décelée dès notre première entrevue. Je savais fort bien quel était son profil et à quelles occupations je pouvais l’affecter au mieux dans l’intérêt de Kumo. Seulement, le chef du clan Hakushi, se compliquait lui-même la tâche - et compliquait la mienne - en ne cessant de s’agiter dans l’ombre. Du moins, c'est ce qu'on m'en avait dit. Je le regardais en essayant d’imaginer quel pourrait être le futur avec lui. S’il n’avait pas fait certaines erreurs, les chances auraient été grandes qu’il soit Raikage un jour. Car jusqu’à preuve du contraire, son amour pour Kumo était réel.

Je le remerciais pour son intervention, ses propositions et ses mots de félicitations. Puis, j’écoutais l’intervenant suivant : Tsukiyo Koémi. Elle m’impressionnait sans cesse. Malgré son jeune âge, ses 14 ans, la jeune fille s’exprimait et réfléchissait comme quelqu’un qui en avait 20 de plus. J’étais bluffé par son intervention même si elle me poussait encore plus à la réflexion plutôt que de trancher dans le vif. Elle n’avait pas tort d’agir de la sorte.

Hasaki prit la parole. Je craignais qu’il ne réagisse de manière épidermique aux propos quelque peu provocateurs de Mihawk. Mes premiers mots avaient été de rappeler aux conseillers d’axer leurs interventions dans le sens de l’intérêt de Kumo. Ces propos s’adressaient surtout aux chefs des clans Seki et Hakushi. Et voilà qu’ils risquaient de se tirer dans les pattes devant l’instance que nous constituons.

Monjara Shinji, puis Kadoria Sho avaient pris la parole l’un après l’autre. Je décelais dans leurs interventions une envie de bien faire – comme pour tous les autres conseillers d’ailleurs.

Une fois que tous se furent prononcés sur les deux premiers sujets, je pris la parole à la suite de mon ancien élève Kadoria Sho.

« Nous sommes donc d’accord sur la question de l’île inconnue versus le corps et l'épée du Yondaime. Hakushi Mihawk, Monjara Shinji et… un autre shinobi que je vous adjoindrais. »

J’avais déjà ma petite idée de qui cela pouvait être, mais il me fallait au préalable consulter le profil des shinobis aptes à prendre cet énorme risque.

« Pour ce qui est de l’invitation du Sabakyô. Kadoria Sho et Seki Hasaki seront sur ce dossier. »

Mon regard se porta sur les deux hommes, l’un après l’autre. Le Seki, étant Jonin, serait chef de mission. C’était d’ailleurs à lui que j’avais donné le plus de confiance. Normal. Mon regard se porta ensuite vers Hakushi Mihawk puis sur Monjara Shinji avant de revenir sur le chef Hakushi.

« Pour ce qui concerne Konoha, permettez-moi, Conseillers, de différer ce point. Evacuons d’abord les questions internes. D’abord la question de la protection du village. Nous avons toujours été plus ou moins protégés par la barrière Seki. Vous n’êtes pas tous sans savoir que dans l’histoire, deux fois cette barrière a été brisée ou passée. La toute dernière étant l’intrusion des furyous au village. A mes yeux, cette barrière reste efficace notamment contre les shinobis. Cependant, jamais aucune protection ne sera parfaite, raison pour laquelle j’aimerai que les clans majeurs apportent leur savoir-faire pour la protection du village en plus des efforts déjà fournis par le clan Seki. Nous pourrions avoir une prochaine réunion à ce sujet. Cependant, avant cela, je vous suggère de me faire des propositions à ce sujet après que vous ayez mûri ces idées auprès de vôtres. »

J’avais regardé chacun des membres du Conseil. J’associais tout le monde à ces propos. Mais je m’apprêtais à prendre une décision qui allait probablement encore plus alourdir les frêles épaules d’une kunoichi que j’estimais brillante.

« Tsukiyo Koémi, tu seras chargée de faire le suivi sur cette question. »

Décidé. Pas d’états d’âmes. J’attendais d’elle qu’elle aiguillonne les conseillers concernés par rapports à leurs propositions à venir. Puis j’attendais, d’elle que nous ayons des entretiens sur l’avancement des propositions qui auront été faites et sur le comment mettre en œuvre ces propositions qui seront faites. Une réunion allait suivre. Bien plus tard…

« Vous avez trois mois pour faire vos propositions Chefs de clan. »

Je poursuivais. Mes hommes allaient certainement penser qu’ils avaient affaire à un TGV. Pour ma part, il m’apparaissait important d’initier certaines réformes pour le bien de tous. Solidifier la base, accroître la protection de Kumo, l’élargir à Kaminari no Kuni avant de porter notre regard vers l’extérieur. Il me restait à aborder le dernier sujet concernant la politique intérieure.

« Vous avez probablement entendu ma voix tout à l’heure lorsque je proposais aux Genins de prendre leur décision sur leur volonté ou non de se donner corps et âme pour Kumo. Il me semble que le village a perdu un bon nombre de shinobis via la désertion depuis l’affaire des furyous et pour des raisons autres qui pourraient se justifier par les méthodes d’enrôlement et probablement d’autres raisons… En ce moment même, certains Genins doivent être en train de quitter le village. Je saurai qui est parti et je ne lancerai aucunes représailles contre eux. J’ai donné ma parole d’homme. Une fois que la base aura été assainie, il nous faudra changer certaines choses. Je pense évidemment aux méthodes de recrutement, à la formation de nos shinobis. Beaucoup de choses me semblent être bâclées car certains kumojins n'agissent plus en shinobi. »

Je regardais le chef Hakushi. Il ne s’agissait nullement de l’indexer. Ni de lui faire honte d’une quelconque manière. J’étais au-dessus de ces bassesses. Cette épineuse question de la désertion, acte suprême de déshonneur chez un shinobi me semblait être devenu une banale question. Même du temps de la jeunesse de Mihawk, déserter était bien plus grave que ça ne l’était aujourd’hui. J’avais beau tourner la chose dans tous les sens, je ne comprenais pas. J’espérais bonifier la formation de mes hommes afin qu’ils deviennent ce qu’on attende d’eux, seulement, je me demandais est-ce que c’était les temps qui avaient changé ou si je n’étais pas d’une vieille école "avant-gardiste" de certaines valeurs…

« Conseiller Mihawk, ton apport à ce sujet sera déterminant. Au-delà de ton intervention, j’aimerai que chacun d’entre vous donne son sentiment sur cette question de la formation, sur celle de la désertion sur le pourquoi… N’hésitez pas si vous avez des propositions à soumettre. »

Je m’en remettais à eux et les écoutais. A nouveau.

Tour à tour, les autres conseillers avaient pris la paroles après moi. Assis sur ma chaise adossé contre le dossier je les observait, l'un après l'autre prendre la parole. Mon élève que j'avais un peu délaissé se révélait être très percutante et je ne pouvais qu'en être fier, et cela me donnait encore plus envie de m'investir plus avec elle. J'avais été négligent et il fallait que je rectifie cela. Vint alors le tour du Seki, je le voyais tenter de cacher sa rage intérieure sans grand succès, je ne savais pas vraiment si son sentiment était dû à une haine profonde envers moi ou plutôt à cause de son changement causé par les dégâts de l'île, peut être les deux après tout. Mais mon attaque verbale avait fait mouche et il se défendait tel un écolier dans la cours de récréation essayant de retourner mes propos contre moi, d'après lui je ne savais rien de l'île puisque j'étais revenu indemne. Conclusion hâtive, mais je décidais de ne pas m'attarder trop dessus histoire de ne pas créer d'émule. Shinji prenait alors la suite et je découvrait en lui une nouvelle personnalité, beaucoup plus bavarde, et surtout investie et intelligente. Je hochais la tête verticalement alors qu'il parlait pour signifier que j'étais d'accord avec ses propos. Puis vint le tour du jeune chef du clan Kadoria, qui essayait de créer son trou comme Koémi parmi les grands du village, et ce qu'il disait n'était pas dénué de sens, à la fin de son discours je lui adressait un sourire complice.

Il était temps donc pour Zennosuke de regrouper nos dires, et de conclure sur certains points. Notamment sur l'île ou j'allais être envoyé en compagnie de Shinji, et d'un autre larbin, tant qu'on avait pas Hasaki-Bis ça m'allait. Mon regard était planté dans celui-ci du Raïkage alors qu'il s'attardait anormalement longtemps sur moi. Je comprenais alors ce qu'il en était lorsqu'il évoqua le sujet de la désertion, c'était donc ça le fond du problème, je souriais bêtement alors que mon esprit commençait s'embrumer avec un sentiment de colère qui ne s'estompait pas depuis que j'étais revenu au village. Je comprenais pourquoi j'étais toujours surveillé bien sur, mais à présent j'étais conseiller et il fallait que les choses changent et j'allais le faire savoir au conseil. Je me levais donc pour prendre la parole, je cachais ma main gauche dans ma poche qui serrait machinalement mon jeu de cartes, un cadeau d'un vieil ami autrefois Raïkage qui ne me quittait pas. Une sorte de totem, que je gardais précieusement et qui m'aidait dans toutes les situations, avec lui en main je saurais trouver les mots justes.

"C'est donc avec plaisir que je me rendrais sur cette île avec Shinji, le fait que l'on se connaisse est une bonne chose et renforcera notre cohésion d'équipe. Cependant j'aimerais que nous choisissions nous même notre cohéquipier pour cette mission, de préférence une personne que nous connaissons également, il faut maximiser les chances de réussite ! Comme vous le savez surement je ne suis pas un spécialiste du corps à corps et je pense que c'est ce qu'il nous manquera dans notre expédition. J'aimerais donc faire une requête pour que Perseus, un excellent maître du Taïjutsu nous accompagne, si bien sur le conseiller Shinji accepte et si lui même accepte."

Je soufflais un bon coup puis reprenais.

"Je prends aussi note pour les défenses de Kumo, le clan Hakushi se fera un plaisir de développer quelques sceaux de protections, et si nous pouvions nous mettre en collaboration étroite avec le clan Tsukiyo nous pourrons je pense, travailler plus vite et mieux."

J'adressais un rapide sourire en coin à mon élève puis reprenais. Puis, mon expression se fit plus sérieuse, mon regard plus perçant que jamais. Je fixais lourdement le Raïkage puis le chef de clan Seki, avant de revenir vers Zennosuke. Puis, je prenais la parole d'une voix dure et assurée.

"Maintenant j'aimerais profiter de ce conseil pour mettre certaines choses au clair avec vous tous. Je fais partie de ce conseil et j'en suis honoré. Cependant j'ai le sentiment que certains pensent que je ne mérite pas ma place, et cela se comprend. J'ai déserté le village une fois, pourquoi ne referais-je pas un jour ? Certaines choses sont aussi revenues à mes oreilles comme quoi on me reprocherait l'arrivée du Furyou à Kumo, et également de la destruction soit disant VOLONTAIRE d'une partie de mon quartier, très bien à cela je répondrais, vous n'y étiez pas."

Tour à tour je fixais chaque membre du conseil puis reprenais.

"Alors je vous le demande à vous puisque nous, puisque VOUS êtes la voix du village. Suis-je digne de de rester membre de ce conseil ? J'aimerais vos avis afin que cette affaire soit enfin close et qu'on puisse repartir sur de nouvelles bases ! Et si il s'avère que le conseil m'accepte officiellement, j'aimerais que la surveillance quotidienne qui m'est allouée soit stoppée nette."

Je m'adressais alors plus particulièrement à Zennosuke.

"Désolé d'aborder ce sujet, mais tu as décidé de faire entrer un ancien déserteur dans le conseil de Kumo, et je sais que ce n'est pas au goût de tout le monde. Je pense donc qu'il est temps de clôturer cette affaire une bonne fois pour toute ! Mon allégeance va à Kumo, mais si vous ne m'en voyez pas digne je me retirerais donc sans faire d'émules."

Je tournais alors le regard vers Hasaki, si ce blaireau n'obtenait pas gain de cause j'allais pouvoir enfin me la couler douce. Mais j'allais surtout atténuer un peu cette image de déserteur qui me collait encore trop à la peau, et puis je devais avouer que voir Hasaki contrarié me satisfaisait, si toutefois le conseil était de mon côté. Je reportais finalement mon attention vers Zennosuke, après tout le dernier mot viendrait de lui.

Premier conseil, j'avais beau savoir qu'il est impossible de n'avoir aucune échauffourée, aucun mot de travers dans ce genre de réunions, j'espérai sincèrement que cela n'allait pas arriver aussi vite quand même. Qui est l'enfant ici sérieusement si en moins d'un quart d'heure ils sont déjà à s'envoyer des mots doux sous couvert de discussion plus sérieuse ? Bon pour ce qui est du conseiller et chef du clan Seki j'aurais pu facilement laisser passer cela sous l'influence néfaste de l'île, mais je ne m'attendais certainement à voir le premier feu partir de mon sensei. Enfin soit, je n'ai pas pour rôle et pas encore spécialement l'envie de jouer le rôle de négociatrice dans ce genre de petit conflit alors que l'on a bien plus grave à régler et je pense que c'est le rôle de Zennosuke qui, je pense, réglera cela si cela dérape. Néanmoins, je montre d'un regard franc ma désapprobation quand les attaques volent et ce peu importe qui en ai l'auteur.

Enfin soit, une fois le tour de table terminée sur le cas de l'île c'est avec une célérité des plus appréciable que notre Godaime Raïkage fait en sorte de poursuivre la réunion. Au final je ne sais pas la raison pour laquelle il accélère les discutions, mais laisser certaines d'entre nous avec trop de temps pourraient les tenter à s'entre dévorer et nous avons je l'espère et je le pense, bien mieux à faire. Il nous assigne donc tous à des dossiers différents et il semble que je vais servir de liaison et peut-être même de terrain neutre pour ce qui est de la question de la sécurité de Kumo. Je ne me permets pas de penser que je ne serais pas à la hauteur de la tâche cela serait sous-entendre qu'il a une mauvaise capacité de jugement, non en bonne chunin, chef de clan et conseillère je vais être à la hauteur, et ce par tous les moyens possibles, quitte à y passer jours et nuits et faire les tours de la ville avec toutes les patrouilles pour obtenir tous leurs avis et rapports.

"Bien Godaime Raïkage."

Aucune question non, j'ai bien compris quelle est ma tâche et je compte bien la mener à bien.

"J'irais vous voir très régulièrement vous où vos représentants au sein de vos clans pour récupérer vos idées et stratégies sur le sujet et irai interroger les membres des forces de sécurité et des patrouilles pour recueillir leurs avis sur la question également."

La théorie d'un côté, l'expérience de l'autre et avec un peu de chance on pourra rapidement faire des tests à grande échelle et des simulations avec des ninjas pour test les diverses solutions retenues. L'avantage et la raison pour laquelle je me propose si volontairement de bouger moi-même et d'éviter tout retard dû à certains conflits entres clans, retard d'information par manque de personnel ou toute fuite de certaines informations que certains ne souhaiteront pas laisser transparaitre à n'importe qui ce qui est compréhensible.

Maintenant que de mon côté et jusqu'à intervention des autres conseillés la question est régler, je me fais discrète sur la question des désertions. Je n'ai jamais pensé à fuir, mais je suis trop personnellement impliqué pour avoir un avis impartial de la situation. D'ailleurs en fait, je ne vais pas partir du principe que tout le monde sait tout, autant le dire clairement.

"Je ne peux te répondre, mon avis serait clairement partial à ce sujet au vu de mon expérience personnelle toute recente à se sujet, mais plus qu'un problème de formation c'est un problème de climat. Le principal moteur de la désertion est certainement cet air de chaos engendrer par la menace Furyou. La peur et l'incertitude créer par leurs tours de force sont de puissants moyens de persuasion de masses auxquels les plus faibles d'entre nous sont sensibles."

Et en parlant de la désertion, même si je savais que cela le toucherait je ne penserai pas que cela atteigne ce point. Il est vrai qu'il vaut mieux régler rapidement la question de l'appartenance de Mihawk au conseil puisque cela fait grincer des dents. Dans un sens cette question est totalement inutile, si le chef du village l'a invité à cette table ce n'est pas pour rien, mais s'il demande lui-même se vote alors autant le faire pour s'en débarrasser. Cette fois-ci je vais prendre la parole en première de toute évidence et encore une fois je ne vais pas faire de faux semblant de toute manière je n'en ai pas envie.

"Puisque tu le demandes, tout d'abord les trois points évoqués : pourquoi ne le referas-tu pas ? L'autre sens est aussi vrai, en ces temps de chaos je ne te vois pas partir la queue entre les jambes en te scarifiant un F dans ta chair, je vois un shinobi qui assure ses fonctions et viens tout de suite lorsque le devoir l'appel au point où son clan entier la nommée chef de celui-ci. Deuxième point : l'arrivée du Furyou... Et ? Il était clairement ici pour la Konohajin même Monwa nous a fait un petit coucou, au mieux c'est une coïncidence, au pire il a fait d'une pierre deux coups. La destruction d'une partie du quartier ? Sérieusement si dans le but de bloquer ou même juste ralentir un monstre de puissance comme un Furyou, je devais faire sauter tout un quartier pour laisser le temps aux civils d'évacuer et à nos forces d'intervenir : Je l'aurais fait sans hésiter un instant. Ce n'est que du matériel ! Il y a eu des morts, pas de l'explosion jusqu'à preuve du contraire, personne ne vas te reprocher ceux tomber sous l'épée de cet homme de main et Monwa lui-même n'est-ce pas ?"

Je pose la question, mais dans mon esprit la question est entendue et je sais de quoi je parle, j'étais sur place à ce moment-là ! Ce n'est pas les gravats qui ont fait des morts, mais ces deux monstres. D'ailleurs je n'ai pas fini mon monologue, je pense, et je garde cette assurance, après tout si Zennozuke ne voulait pas de cela, je ne serais pas ici hein ?

"La confiance du clan Hakushi t'a mené à être leurs représentants, celle de notre ancien Raikage à revenir parmi nous, celui de notre nouveau Raikage à t'asseoir parmi nous. Ainsi en mon âme et conscience je suis pour que tu restes ici."

Je prends ma respiration et cette fois-ci suite à une tape cinglante du plat de la main sur la table puis souffle.

"Par contre, il va falloir que vous vous preniez en main et vous vous comportiez en adulte et là je parle dans un cas plus général. Les conflits personnels n'ont PAS à franchir le pas des portes de cette salle de réunion. Vous êtes ici en tant que conseiller et représentant de vos clans respectifs, vous pensez leur faire honneur en vous envoyant des piques comme des enfants sur les bancs de l'académie ?! Si vous avez des problèmes à régler, soit vous en discutaient entre vous en privé, soit dans le cas où le problème se heurte à un mur, vous demandez un médiateur. Trouvez une solution en tout cas ! Mais surtout, j'espère ne pas revoir des assauts plus ou moins subtils au milieu de nos débats alors qu'on règle des problèmes qui pourraient altérer le futur de notre pays et le bien-être de nos frères et soeurs de Kumogakure no Satô et qui nécessite toute notre attention ! Plus que ces querelles en tout cas... En d'autres termes, soyons à nos places qui sont assurément méritées et murement réfléchies pour chacun d'entre nous, avec pour seules préoccupations le goût du travail bien fait et l'esprit concentrer uniquement sur notre tâche cruciale. Je ne pense pas avoir besoin de vous rappeler la nécessité de travailler en équipe et de rester unis surtout dans cette époque d'incertitudes et de conflits. Soyons un exemple pour ceux qui nous suivent et nous ont placés à nos places respectives de chef de clan, un chef qui montre l'exemple est une figure qui permet de montrer la voie à ceux qui hésitent un peu plus bas, c'est votre rôle et votre devoir de chef de clan, de conseiller et même de Shinobi de Kumo."

Une fois fini, je respire un coup et m'assois calmement, je tiens leur regard ce n'est pas moi qui baisserai les yeux... Enfin l'œil, je suis persuadée d'avoir raison à ce sujet... C'est quand même drôle que ce soit une gamine de 14 ans qui lâche une chose pareille... N'est-ce pas ?

Ce conseil était rempli de rebondissement. Je venais de me replacer délicatement dans mon siège afin de laisser la parole à mes confrères et ainsi, écouter et observer ces derniers. Comme je m'y attendais, je ne fus pas déçu.

Kadoria Sho. Un jeune Kadoria, certes, mais il est le chef de son clan et ce n'est pas pour rien. Sa première parole visait directement quelqu'un qui avait été dans ma ligne de mire. Notre cher Hasaki. Il faut croire que son propos à propos de Kadoria Yoko n'avait pas enchanté Sho. Il voulait effectuer quelques précisions pour que personne ne se méprenne. Quelques mots pour le Godaime et directement, le sujet de l'île. Le Kadoria était d'accord pour envoyer des hommes expérimentés afin de chercher et ramener le corps de Tsumei. Il passa directement sur le sujet du Sabakyo. Pour lui, Seito est quelqu'un de très dangereux, mais il est indispensable. En effet, il détient beaucoup d'information et ces dernières peuvent tourner à l'avantage de Kumo. Néanmoins, il fallait rester prudent.

Le Godaime avait laissé exprimer tout le monde et c'était maintenant à lui de reprendre la parole. Tout comme la majorité d'entre nous, il était d'accord pour l'île. Il décida alors que Mihawk, un shinobi de son choix et moi-même irions récupérer le corps et l'épée du Yondaime. Il ajouta que pour la fameuse réunion orchestrée par Seito, Sho et Hasaki allaient accompagner le Godaime. Le Seki marqua une pause et indiqua qu'il voulait d'abord parler des affaires internes à Kumo avant de se lancer dans le sujet Konoha. Il nous expliqua son projet d'améliorer les défenses de Kumo en utilisant les spécificités de chaque clan. Malheureusement pour moi, je ne pouvais que très peu aider Kumo dans cette quête. Néanmoins, il proposa un délai de trois mois afin de trouver une idée intéressante à exploiter. Je fis un simple signe de tête pour montrer mon accord et je gardai ces paroles dans un coin de ma tête pour plus tard. Cependant, ce n'était pas finit. Zennosuke nous expliqua qu'il avait pris une décision assez audacieuse. Il avait permis à tous les genins, s'il le voulait, de quitter le village sans représaille. Il voulait notre avis à tous sur ce sujet et j'avais déjà ma réponse de préparer.

Mihawk engagea la conversation en expliquant que nous étions l'équipe la plus qualifiée pour nous rendre sur l'île et vu notre expérience, l'équipe sera que plus forte. Il voulait, cependant, choisir notre connaissance Perseus qui était un choix parfait pour notre équipe. Pour montrer mon accord, je fis un signe de tête lorsque Zennosuke me regarda. Il fallait maintenant attendre l'accord du Godaime.

Le plus surprenant arriva. Mihawk. En effet, ce dernier aborda le sujet sa présence. Il expliqua que cela déranger certaines personnes et vu son passif, ce n'était pas le meilleur choix. Il exprima son amour pour ce village, mais qu'il se retirait sans faire de bruit si le conseil en décida ainsi. Le conseil venait tout juste de changer de tournure et c'était très intéressant. Je regardai discrètement Otenba qui ne semblait pas réagir au propos du fauconnier. Néanmoins, ce n'était pas mon cas. Je connais mon confrère Mihawk et je me dois de prendre la parole.

Cependant, c'était sans compter sur la plus jeune du conseil. Elle était, de minutes en minutes, toujours plus surprenantes. De longues paroles qui en disaient long sur cette jeune femme. Elle exprima son point de vue sur les paroles de Mihawk. Pour elle, l'Hakushi avait bien entendu ça place ici. Il avait été choisi par son clan et il avait prouvé à tous qu'il était présent pour sa patrie et rien d'autre. Néanmoins, elle insista sur un point qui me fit sourire. C'était le fait que nous sommes le Conseil de Kumo et que nous sommes là pour régler des problèmes dépassant nos propres personnes. Il ne faut plus penser individuel, mais collectif. Il faut laisser nos problèmes, nos rancœurs à la porte du Conseil et se concentrer sur les problèmes de notre village. Ce message était vrai et c'était marrant et surprenant de voir que ce dernier venait d'une personne bien plus jeune que nous.

J'allais d'ailleurs prendre la parole pour rentrer dans le débat, mais finalement, je ne voulais plus. Du moins, je ne voulais plus prendre la parole pour la même raison

« Pour le bien de cette réunion, je vous invite, conseillers, à nous re-concentrer sur Kumo et ses problèmes et à laisser ce sujet de côté. »

Des paroles franches et un peu froides, certes, mais nécessaire. Je regardai Mihawk pour lui faire comprendre que ce n'était pas contre lui, mais qu'il fallait en discuter plus tard, pas maintenant. Il doit savoir que je pense, en effet, qu'il mérite sa place ici, comme tout le monde d'ailleurs. Il ne doit pas écouter les quelques personnes qui n'ont pas l'esprit clair pour voir que le fauconnier est un Kumojin, un vrai.

Sans attendre, je repris de plus belle.

« Godaime-sama, je comprends votre décision. On ne peut pas forcer des gens à rester dans un endroit qu'ils ne considèrent plus comme leur maison. Si le sentiment de défendre sa patrie se dissipe, il ne pourra plus réapparaître. Je suis conscient de toute cela ... Cependant, je suis en désaccord avec votre décision. Même si ces jeunes pouces n'étaient que Genins, Kumo vient de perdre beaucoup de son potentiel. Nous ne pouvons pas nous permettre, surtout en ce moment, de perdre des forces. S'ils ont choisi une nation, un village, un homme à défendre, pourquoi partir maintenant ? Ils ont rejoins une communauté et au premier obstacle, ils décident de fuir le combat ? Est-ce le message que nous voulons envoyer aux autres nations et aux Furyous ? Je ne pense pas. C'est, à mon avis, un choix qui tombe au mauvais moment. J'espère que les répercussions seront faibles et je souhaite sincèrement que vous ayez fait le bon choix, mais sachez que je ne porte pas cette décision dans mon cœur. »

J'étais resté sur ma lancée. J'étais franc et je n'avais pas fait de détour. J'estime que nous n'avons pas de temps à perdre. Il me fallait être direct afin d'exprimer mon idée et que nous puissions avancer au plus vite sur les différents problèmes de notre village.

Spoiler:

Je me situais toujours sur mon siège tandis que j'écoutais de nouveau à tour de rôle le Raikage et les autres conseillers prendre la paroles chacun à leur tour, afin de cette fois-ci entendre plus longuement ce que ces personnes avaient à dire. Ce qui était plus important à l'heure actuelle, c'était bien entendu écouter ces personnes plutôt que de leur donner mon avis dont certains se doutaient surement. La prise de parole du chef de clan Hakushi irrita mon amour pour Kumo ce qui ne me fit pas plaisir, cependant, je laissais place net à l'intervention des conseillers telle que la chef de clan Tsukiyo qui fit une intervention pleine de bonnes intentions, pleine de sagesse pour son jeune âge mais tout de même un peut immature, notamment sur tout ce qu'elle sortit sur les différents sujets que Mihawk avait souligné. Pourtant le chef de clan actuel Monjara fit une intervention toujours digne d'intérêts en ignorant complètement ce que venait de dire le chef de clan Hakushi. Chose intelligente, mature et fortement appréciable. Je me devais de prendre la parole à mon tour afin de souligner ce qui venait de se dire. D'une voix toujours aussi sombre et aussi calme que précédemment, je m'exprimais à l'intention de l'assemblée, à personne en particulier.

Je pense que nous ne sommes pas là pour remettre en question les décisions de notre Godaime Raikage. Si Seki Zennosuke a décidé de placer sa confiance en chacun de vous, c'est qu'il a ses raisons et en tout cas pour ma part, je lui fais confiance quitte à risquer ma vie pour lui. Je compte notamment sur vous à l'avenir pour ne plus douter une seule seconde de ses prises de décisions, sans pour autant vous empêcher bien entendu de donner votre avis, le but principal d'un conseiller après tout. Comme l'a sagement souligné notre collègue, récemment chef de clan Monjara, nous ne sommes point présent en ces lieux pour apporter des sujets personnels lorsque nous parlons de la stabilité de Kumo et nous devons nous concentrer essentiellement sur les sujets principaux et importants concernant le village.

Je ne ressentais après tout de moins en moins d'émotions, donc ce que dit le chef de clan Hakushi, ce que je pensais réellement, ne me firent ni chaud ni froid, je ne lui adressa qu'un seul regard à travers mes lunettes de soleils que lorsque je nommai son nom dans ma prise de parole. Me replaçant confortablement dans mon siège, je pris de nouveau la parole afin de donner mon avis à l'assemblée présente en ces lieux.

Sachez que le fait de revoir l'entrainement et le suivit apporté à nos ninjas est une chose qui doit être remanié, je suis d'accord. Il faut de tout pour faire un monde, comme le dit l'expression, néanmoins, je ne pense pas qu'on ai besoin d'infidèles et de ninjas champignons. Il en existe dans chaque village, il ne faut pas se cacher, mais si nous désirons être considéré comme une menace potentielle afin d'établir une paix durable sans possibilité de traitrise de la part de nos alliés, nous devons améliorer nos effectifs et la façon dont ils sont entrainés. C'est peut-être brutal, mais c'est la réalité. Si nous sommes assez fort pour être craint des villages et des organisations Nukenin, alors nous n'aurons plus de soucis à l'avenir. Pour la question des désertions, nous devons tous les traiter impartialement en fonction de leurs convictions et de leurs choix mais nous ne devrons surtout pas les quitter de vue.

Mes intérêts et mes croyances étaient mis sur la table et à la lumière du jour. Chaque personne présente savait ma façon de pensée et savait à quel point je voulais que ce Kumo change. Je suivais mon Raikage dans l'idée que le Kumo actuel n'est pas si fort qu'il l'était à sa création. La gloire et la puissance des Kumojins devaient être rendus et surtout, nous devions montrer que nous n'étions pas là pour être gentil avec tout le monde. Pour preuve, depuis mon arrivée à Kumo, je me suis battu dans l'optique d'une paix pacifique et les résultats sont nuls et personne mis à part un capitaine Shukaijin ne voulait être à nos côtés. Cette utopie devait changer et se transformer en force, c'était ma nouvelle conviction.

Sho ferma le premier tour de table et la prise de paroles des conseillers présents. Les idées et propos se ressemblaient même si certains étaient plus appuyés que d'autres…
Zennosuke prit alors la parole pour résumer ce qui avait été dit et faire avancer le conseil, les sujets étaient nombreux mais tous étaient d'accord. Il fallait retrouver le corps et l'arme de Karasu Tsumei, possiblement sur l'ile incoonue et cette mission allait être délivré au chef Hakushi et au chef Monjara.
Pour ce qui était du cas Sabakyo Seito, Sho allait devoir travailler avec le chef du clan Seki sur cette affaire des plus épineuses.

Le Godaime prit ensuite la parole pour mettre de coté les propos sur la situation avec Konoha qui n'étaient pas à l'ordre du jour., préférant discuter d'un sujet plus important à l’heure actuelle : la protection du village.
La Barrière Seki avait été mise en place depuis de nombreuses années mais n'était pas infaillible, la mission avait donc été donnée au chef du clan Tsukiyo de s'occuper de ce dossier et de réunir les diverses idées des différents chefs de clans.

Puis le raikage revint sur sa décision ou plutôt son discours fait au peuple et aux ninjas de Kumo. Il avait proposer un choix aux genins, rester ou partir. A l'heure actuelle, certains étaient déjà loin mais aucune poursuites ne seraient enclenchées contre eux. Tout cela dans l'optique d'assainir la base afin de changer certaines méthodes, etc.
Mihawk allait être l'homme au coeur de cette question pour le raikage puisque l'ancien déserteur savait ce que cet acte signifiait pour un shinobi, la mort. Et pourtant il était là et avait prouver qu'il méritait sa place ici.
Le chef du clan Hakushi était donc prié de répondre en premier à cette question, il avait déjà proposer l'aide de son clan dans la création d'une barrière et sur la mission sur l’île.

Mihawk prit donc la parole, toujours aussi franc, selon lui certains étaient contre sa présence dans ce conseil, il aborda d'ailleurs le fait qu'on lui reprochait l'entrée des furyous dans Kumo ainsi que la destruction d'une partie des bâtiments de son quartier.
Sho en avait entendu parler, il avait aussi subi quelques ragots à ce propos mais le chef Hakushi était lui aussi au cœur de l'affaire.
Voilà pourquoi il désira l'avis de chaque conseiller, si il avait ou n'avait pas sa place dans le village mais principalement dans ce conseil.

La plus jeune du conseil prit alors la parole, et expliqua dans un bref exposé très cohérent qu'elle était pour que Mihawk reste ici avant de rebondir sur les quelques querelles qui pouvaient exister entre les divers chefs de clan. Sho ne dit pas un mot mais n'en pensait pas moins.

Puis ce fut à Monjara Shinji de prendre la parole, cet homme dégageait une sorte de classe et une prestance hors du commun mais était … étrange…
Enfin Sho ne le connaissait pas et devait apprendre à le connaître, mais pour l'instant il préférait l'écouter.

L'homme était d'accord avec les paroles de la jeune fille qui faisait preuve d'une maturité hors du commun. Cependant il était en désaccord face à la décision du Godaime de donner le choix aux genins et espérait que cela n'aurait aucune répercussion sur le village.

Ensuite, le chef des manipulateurs de chakra prit la parole pour répondre au chef des manieurs de fils, il ne pensait pas bon de répondre à Hakushi Mihawk…
Enfin bon, son avis était qu'il ne fallait pas remettre en cause les décision sud nouveau kage, il avait peut etre raison mais tout le mode ne peux pas toujours avoir raison et parfois contredire est la meilleure façon d'avancer.
Le nouvel Hasaki avait un avis très trancher sur la désertion et le dit à haute voix.

C'était donc le tour de Sho qui croisa ses mains devant sa tête, les coudes posés sur la table avant de prendre la parole :

- Bon, pour te répondre Mihawk, sache que Mademoiselle Tsukiyo a tout dit et que ta place ici est méritée.

Sur ce sujet, au moins, la réponse était claire.

- Hasaki, j'ai bien écouté vos paroles depuis le début de ce conseil et comprend votre opinion, mais le mien n'est pas le même mais puisque nous allons travailler ensemble sur le cas Sabakyo, je propose de ranger nos avis personnels et agir avec discernement. Je vous remercie d'ailleurs Godaime pour votre confiance.

Voilà, il espérait que personne n'aurait rien à contredire.

- Votre décision envers les genins n'est pas discutable, vous agissez en tant que kage. Même si cela pourrait être préjudiciable il faut agir pour que cela ne le soit pas et comprendre ce qui ne va pas.

Sho n'était pas dupe et savait que les déserteurs allaient sûrement remplir les rangs de diverses organisations ou même d'autres villages, en espérant que les secrets ne soient pas divulgués.

- Si vous le voulez, j'aimerai revenir sur un sujet qui a secouer notre village et qui est, actuellement, un problème majeur dans le monde. Nous sommes d'accord pour dire que les furyous ont une menace mais quoi penser des serviteurs. Vous le savez tous, j'ai été marqué de ce F qui a été scellée juste avant l'attaque des furyous. Mais quels sont les résultats et informations que nous possédons ? Si certains d'entre nous doivent se rendre sur l’île, il est préférable d'en savoir le plus. Alors que savons nous ?

Seki Zennosuke allait-il être franc et délivrer ce qu'il savait ou Sho allait devoir creuser...

Spoiler:

J’étais déçu de l’intervention du Chef du clan Hakushi. Mihawk que j’estimais être un excellent orateur venait de faire une erreur de communication que j’estimais des plus basiques. Il faisait dévier le Conseil en nous faisant perdre du temps sur des questions qui n’avaient nullement besoin d’être soulevées. Le faisait-il seulement parce qu’il se sentait mal à l’aise ? Parce qu’il n’avait pas compris que le fait que je recueille son avis sur la question des désertions était on ne peut plus logique au vu de son passé ? Agissait-il comme tel uniquement parce qu’il souhaitait s’octroyer plus de crédit au sein de ce comité ? J’allais rapidement en avoir le cœur net.

Mon regard se posait sur la plus jeune du Conseil. Elle venait de prendre la parole. A nouveau elle apportait un éclairage supplémentaire sur les deux points sur lesquels je venais d’inviter les conseillers à réagir. Elle tenta de recadrer le Chef Hakushi… Intervenait ensuite Monjara Shinji. Je hochais de la tête, en signe de remerciement, après son intervention. Il venait de me donner son point de vue sur la libération des Genins. Un point de vue qui allait à l’encontre du mien, certes, mais un point de vue qui me permettait de voir la chose sous un autre angle ; quand bien même ma décision avait déjà été prise et que je ne reviendrai pas dessus.

Venais ensuite Hasaki, qui me surprit par sa maîtrise de lui-même. Probablement que l’intervention de la benjamine du groupe lui avait fait saisir l’inopportunité d’une réaction épidermique sur certains sujets. J’appréciais, sans le montrer, la suite de son intervention. On était en phase. Le tour de table allait prendre fin. Le Chef du clan Kadoria souhaitait s’exprimer. Après être rapidement passé sur les sujets à discuter, il me sembla qu'il souhaitait avoir des éclaircissements sur l’action du village contre les serviteurs et obtenir des informations supplémentaires sur les furyous. Pertinent. D’autant plus, que du temps où j’étais du Satoru, cette question des serviteurs m’avait toujours turlupiné. Je m’étais toujours demandé pourquoi le village ne faisait rien. Aucune action préventive envers les potentiels serviteurs entre nos murs. A présent que j’étais Raikage, à présent que j’avais entre mes mains le bien-être des populations de Kumo et de Kaminari no Kuni… Je comprenais.

Je respirais un grand coup et posais mes deux mains sur la table, yeux baissés vers elle. Synthétiser et mettre au point aussi rapidement que possible certaines choses. Je relevais les yeux. Ils se portaient à nouveau sur Hakushi Mihawk.

« Hakushi Mihawk, je crains que tu n’aies mal appréhendé ma question. Du moins, je l’espère… Je dois dire que j’ai peu apprécié que tu laisses entendre que tu étais capable de déserter à nouveau alors que justement je demandais ton avis, d’ancien déserteur, sur la question de la désertion de certaines jeunes pousses. »

Une petite pause. Je ne l’avais pas quitté des yeux. J’étais réellement déçu qu’il laisse entrevoir cette opportunité. Cependant, j’allais fermer les yeux sur cette question et faire comme s’il s’agissait de blagues… d’une éventualité farfelue.

« Rassures toi sur un point. Au dela du fait que tu es chef de clan, je t’ai nommé conseiller parce que je pense ton attachement à Kumo indéfectible. Et tout comme je n’ai de comptes à rendre qu’au seul Daimyo qui m’a nommé Raikage, de même tu n’as de comptes à rendre en tant que Conseiller qu’à moi… »

J’allais clore cette parenthèse ouverte par Mihawk.

« J’attends toujours ton avis sur la question des désertions. J’aimerai que l’ex déserteur que tu es nous permette de savoir pourquoi ce phénomène est devenu courant récemment et comment faire pour le réguler... Mais... Nous pourrons en discuter en seul à seul au sortir de cette réunion. »

J’espérais que cette fois-ci, il ne porterait pas d’accusations grave d’espionnage ou qu’il ne partirait pas en vrille comme tout à l’heure. A présent je pouvais m’intéresser à d’autres sujets ; entre autres, répondre au Chef Monjara.

« Monjara Shinji, certes la décision peut être fort contestable, discutable. Cependant, après avoir moi-même côtoyé bon nombre de ces futurs déserteurs, je ne peux que voir le bon côté des choses. Comment peut-on garder des hommes qui n’ont aucune discipline ? Aucun respect de la hiérarchie ? Aucun amour pour Kumo ? Des gens qui, quels que soient leurs grades, n’en font qu’à leur tête ? Nous sommes une armée et si certains ne l’ont pas bien compris ou estiment qu’ils n’ont rien à faire dans ce village, il vaut mieux pour eux et pour nous qu’ils soient libérés. Nos actions à venir n’en seront que plus efficaces. »

Le but n’était pas de convaincre le chef Monjara. Il s’agissait uniquement de mieux expliquer ce pourquoi j’avais agit comme tel. Et cette décision, entrait en droite ligne avec la question de la formation qui à mes yeux a été occultée bien trop facilement par l’ensemble des conseillers ici présents. Ils n’avaient probablement pas vu la faille que j’avais remarquée. Ils n’avaient probablement pas remarqué que les valeurs shinobis se délitent. Ou étais-je le seul vieux jeu ici ? En tout état de cause, j’espérais que mon échange à venir avec Mihawk, au moins serait plus instructif sur ce plan.

Mon regard se portait sur mon ancien élève. Il avait souhaité des éclaircissements sur une épineuse question. Une question délicate.

« Kadoria Sho, les recherches sur le corps du furyou abattu par la sunajin Sonoshee et par Kadoria Kouga n’ont pas connu de réelles avancées. Si c’est de cela que tu veux parler. Pour l’heure, nous n’avons que des suppositions. Nous pensons qu’il s’agit d’un edo tenseï ou alors d’un corps hôte de furyou. Tout porte à croire que le furyou en question n’a pas été tué lorsque ce corps a été mis à mal. Sans compter que dans le rapport de Kouga, il est mentionné que le furyou Monwa est immédiatement apparu près de ce corps pour prendre une main confinée dans le corps de cet hôte… était-ce un inhibiteur allez savoir ? »

Pour le reste, tous savaient déjà ce qu’il y avait à savoir. (Ce rp se déroule avant qu’Akame me fasse son rapport de son aller-retour sur Tetsu no Kuni). En regardant tour à tour Kadoria Sho et Hakushi Mihawk, je poursuivais :

« Je sais que vous avez eu à faire des expériences sur ce F et ses liens avec les furyous. Il serait opportun de continuer les expériences à ce sujet. Nous pourrons en discuter ensemble tout à l’heure. »

Je consultais mon ordre du jour. Deux points pouvaient être ajoutés à cette réunion au vu des diverses interventions. Cependant, même si ces points étaient importants, je jugeais qu’il n’était pas nécessaire que je les évoque. J’allais donc aborder les deux derniers points à discuter.

« Conseillers, je dois porter à votre connaissance certains événements récents ainsi que ce qui en a résulté. Le Yondaime a eu un échange avec les deux Capitaines du Shukai venus ici à Kumo. Un accord a été obtenu pour la suppression de certaines informations dans nos bases de données respectives. Des noms de shinobis plus précisément. »

En dessous du document d’ordre du jour, je faisais sortir une simple feuille signée par le Capitaine de l’Oda Samui Kakeshuou et par le Yondaime Raikage Karasu Tsumei. Cette feuille évoquait les différentes personnes membres du Shukai et de Kumo, qui devaient disparaître de nos bases d’information respectives : Samui Yuki, Oterashi Yanosa pour Kumo, Monjara Shinji pour le Shukai. En plus de ces noms apparaissait celui du nukenin Katano Yusuke. Je souhaitais apporter des compléments d’informations.

« Karasu Tsumei a porté son accord sur ces clauses. Cependant, en ce qui me concerne, je ne mettrais pas Kumo sur la recherche d’un seul nukenin mis à part ceux qui ont directement causé du tort au village. Le bingo book du village va être actualisé à cet effet. »

Je n’avais pas évoqué l’accord entre Tsumei et Kakeshuou sur une alliance contre les furyous. Cette information était top secrète. Nul ne devait le savoir afin que les forces coalisées puissent réagir convenablement une fois le moment venu. Il restait à présent la question des alliances avec les villages ninjas, notamment Konoha.

« Conseillers, vous le savez certainement déjà. Les relations avec Konoha sont rétablies depuis la désertion de l’intendant Sabakyo Seito. J’ai prévu une visite à Konoha prochainement. Il me semble que rien ne devrait être mis de côté lorsqu’il s’agit de renforcer nos liens avec ce village que j’estime le seul véritablement digne de confiance… Mis à part leur faiblesse générale face au récent problème Sabakyo, je crois que globalement, ils sont de fidèles alliés. Pour le reste, j’ai foi aux alliés samouraïs de Tetsu nu Kuni. Notre collaboration est chaque jour un peu plus forte… Pour ce qui est du reste, pays neutres comme villages et le Shukai, j’aimerai avoir vos points de vue respectifs. Même si je suis le seul à trancher au final, quelles devraient être les prochaines actions de Kumo envers le monde ? »

Je savais déjà quelles devaient être ces actions. Cependant tâter le pouls de mes troupes, ces « capitaines » en tête ne pouvait être à mes yeux qu’une bonne choise. Quelques minutes de patience et je saurais rapidement qui, autour de cette table savait faire abstraction de bon nombre de données pour projet froidement le seul intérêt de Kumo. Probablement qu’à la pratique de cet exercice difficile, certains iraient plus loin que moi ou me proposeraient des choses auxquelles je n’avais pas pensé.

En tout état de cause, la parole est vous conseillers.

Tout le monde avait exprimé ses idées et c'était, dans un premier temps, laborieux. Néanmoins, nous avions plus ou moins remis tout le monde dans le droit chemin. Nous devions nous concentrer sur les problèmes de Kumo. Nos querelles, problèmes, demandes personnelles devaient passer après. Les besoins du plus grand nombre passent avant ceux de chacun. C'était la vérité et c'était ce que nous devions appliquer maintenant.

J'avais proposé au conseil de revenir plus tard sur les quelques paroles de Mihawk et de revenir sur les paroles de Zennosuke. J'avais bien entendu donner mon avis sur les genins. J'étais plutôt en désaccord avec lui, même si je comprenais ses actions. Après tout, il est le Raïkage. Il sait ce qu'il fait. Hasaki prit la parole sur ce sujet-même en exprimant son point de vue qui était en accord avec l'autre Seki.

Le chef des Kadoria avait pris la parole sur un sujet autre. Il voulait que nous éclaircissons les zones d'ombres concernant les serviteurs. Ce n'était pas une chose aisée. Même si ces derniers possédaient la marque, il nous fallait vérifier tout le monde et je ne pense pas que le peuple serait d'accord pour une inspection comme celle-ci. C'était bien entendu mon humble avis.

C'était au tour du Raïkage de reprendre le flambeau de la parole. Il réagissait tout d'abord, sur la déclaration de Mihawk. On pouvait sentir de la déception dans la voix du successeur du Yondaime. Il espérait sincèrement que c'était simplement un mal entendu et rien d'autre. Néanmoins, il affirma qu'il n'avait pas nommé l'Hakushi pour rien. Il croyait en lui et en sa volonté d'aider Kumo. C'était là tout ce qui comptait.

La prochaine tirade m'était directement destinée. Le Kage m'indiqua qu'en effet, la décision pouvait être discutable, mais qu'il ne voyait que le bon côté des choses. Il me demanda si nous pouvions garder des gens n'ayant aucune discipline, aucun respect, aucun amour ? La réponse était bien entendue non. Cependant, des solutions alternatives étaient possibles. La discipline et le respect peuvent être appris de bien des manières. L'amour peut apparaître. Rien n'est perdu. On ne peut savoir tant que nous n'avons pas essayé ! Pour lui, il fallait que ces hommes soient libérés de leur devoir. Nos actions seront plus efficaces ainsi. Néanmoins, nous avons perdu un potentiel d'attaque. Je doute que nous soyons plus efficaces. Enfin, pour montrer à Zennosuke que j'avais pris note de ses paroles, je hochai ma tête.

J'étais content de voir que nous pouvions parler calmement d'un sujet même si nous étions en désaccord. Nous respections l'opinion de chacun et nous avons chacun avancé nos arguments. Il n'y avait donc aucun problème et c'était agréable.

Le Godaime répondit à Sho sur le sujet des furyous et des serviteurs. Il expliqua que malheureusement, les recherches sur ces derniers n'avançaient pas. Nous étions seulement au stade des hypothèses. Il proposa quelques idées sur la question, mais rien n'avait encore été prouvé. Néanmoins, il voulait en discuter plus tard.

Le Seki aborda un nouveau point. La rencontre entre le Yondaime et deux capitaines du Shukai. Un accord avait été trouvé entre les deux partis. En effet, des informations dans la base de données de chaque camp allaient être supprimées. Un nom m'interpella, car c'était le mien. Je fus surpris de voir mon nom au sein de la base de données du Shukai. Puis ... Un souvenir. Aoji ... Bougre de fille ! Je lui devais un service et elle m'avait demandé de la retrouver aux portes du Shukai. Que ne fut pas ma surprise quand j'arrivai sur les lieux. Des meurtres, des nukenins, de la véhémence et bien d'autres. J'étais arrivé bien après la bataille, mais il faut croire que l'on m'avait accusé d'un crime que je n'avais pas commis. Après tout, c'est de l'histoire ancienne. Qui plus est, des témoins pouvaient prouver mes dires. Revenons à nos moutons. Zennosuke désira ne pas respecter une volonté de Tsumei. Il ne voulait pas mobiliser beaucoup de troupes pour un seul homme. De plus, il allait actualiser la base de données de Kumo afin que tout soit clair.

Cependant, ce n'était pas le plus important. En effet, le Seki nous expliqua que les relations avec Konoha étaient rétablies grâce au départ du Sabakyô. Il avait prévu de faire un voyage vers Konoha dans un futur proche. Il montra sa foi envers ses alliés de Tetsu no Kuni et Konoha. Cependant, il nous demanda de donner notre point de vue sur les villages. Il voulait entendre ce que nous voulions comme actions pour Kumo même s'il rappela que c'était le seul à trancher au final. C'était donc à mon tour de prendre la parole après un long moment de silence.

« L'entente entre le Yondaime et le Shukai semblait en très bonne voie. Il serait donc possible de perpétuer ce que Tsumei-sama avait entamé. Cependant, un détail me chagrine. Le Shukai est une nation encore trop récente à mon goût. Si nous voulons que nos prochaines actions soient puissantes et reconnues par le monde, nous devons nous tourner vers un village peut-être plus stable. Je pense à Suna. Il y a longtemps, nous nous étions mutuellement rendus service. Les anciens membres du Kagumeigun avaient rendu le corps du père d'Usagi. Cette action avait entraîné notre participation dans la création du projet à Kaze no Kuni connu sous le nom de ... Suna. Je pense qu'il serait judicieux de nous y rendre afin de, pourquoi pas, parler avec le Godaime Kazekage. »

Je fis une pause et repris sans attendre

« De mon point de vue, il faudrait entamer les discussions avec Suna afin de peut-être, comme à l'époque, reformer une alliance. Cependant, la piste du Shukai n'est pas exclure, mais je préfère me tourner vers Suna, un village que nous connaissons. Ceci est bien entendu, mon humble avis. »

Spoiler:

Malgré les derniers évènements, j'essaye d'avoir du recul et de penser de manière impartiale, mais, avoir un regard neutre sur le sujet des désertions et des Nukenin est certainement très dur pour moi au vu des derniers événements que j'ai vécus. Pour le moment, je préfère laisser aux autres ce genre de sujets, je ne pourrais être que trop molle ou trop dure dans mon état. Le mieux serait donc que je ne dise rien, le problème c'est su'on ne fait pas toujours ce qu'on devrait faire, c'est peut-être ma manière de montrer indirectement que celle qui est censée dire des bêtises plus grosses qu'elle c'est moi et personne d'autre. Ainsi, alors que Monjara Shinji précise que selon lui, laisser ceux qui veulent partir, le faire ne fait que nous affaiblir, mais alors :

"Si les portes sont ouvertes dans un sens, pourquoi ne pas les laissaient l'être dans l'autre sens ?"

Parler avant de réfléchir est généralement une mauvaise idée, c'est honteuse et surprise que je baisse la tête et les yeux après cette preuve de manque de retenue. Néanmoins, maintenant on peut dire que j'en ai trop dit, ou pas assez alors je continue.

Un scorpion qui avait besoin de traverser une rivière, demanda à une grenouille de le mener jusqu'à l'autre rive, sur son dos.

"Désolé, c'est risible de lancer ainsi une phrase sans réflexion profonde surtout après mon monologue précédent. Enfin si vous me le permettez, je vais tout de même approfondir ma pensée, en espérant que vous me pardonnez mon erreur."

Il n'en est pas question, répondit la grenouille. Je te connais et je sais que si je te laisse monter sur mon dos, tu me piqueras pour me tuer.

Bon maintenant que j'ai fait ma bêtise, il est temps d'assumer et de rapidement trouver comment formuler cela, sans donner l'impression de simplement vouloir me rattraper.

Mais alors, je vais mourir noyé, répondit le scorpion.

"En ces temps troubles, s'affaiblir face à la menace Furyou est certes problématique, mais je pense aussi au moment ou ce problème sera passé. Optimiste ou pessimiste, je ne sais pas ce que cela est par rapport à la situation, mais une chose est clair, si nous sortons trop affaiblit de la menace actuelle on sera certainement une cible privilégier. D'un côté, il y avait les "infidèles et les ninjas champignons" comme les a justement nommés monsieur Seki. De l'autre, je suis sûre qu'il y a des personnes qui au passé ou au présent souhaiterais soutenir Kumo et qui ne demande que l'occasion de prouver leurs valeurs et leurs envies de nous rejoindre. "

La grenouille finit par accepter, mais alors qu'ils étaient à la moitié du parcours, le scorpion la piqua, lui injectant son venin mortel.

Même moi je me suis rendu compte d'une chose, il y avait certainement des vermines et des traîtres au sein de mon propre clan, mais dans un autre sens, les enfants, les faibles et certains ninjas Tsukiyo sont certainement partie poussé par d'autre et soutenue par cette peur des Furyou. Dans le même sens, je suis certaine que certains étrangers, voir même des petits criminels sur nos terres le sont simplement parcequ'il faut survivre et n'ont pas le choix, s'ils avaient un travail honnête et un logement pour eux et leurs familles est-ce qu'ils continueraient d'agir comme ils le font ?

Mais qu'est-ce que tu as fait, malheureux, s'écria la grenouille. Maintenant, tu vas mourir, toi aussi !

"C'est une idée que j'avais eu, néanmoins je ne me considère pas moi-même suffisamment impartial à cause de mon passif pour proposer ce genre de chose et c'est pourquoi je n'aurais pas du en parler, maintenant que c'est fait je vous laisse seul juge de l'idiotie sortie de la tête de la demoiselle en face de vous. C'est une idée de corps d'armée particulier, constituer d'une frange de la population tout aussi particulière et en dehors du village : Permettre pour le prestige de Kumo et l'amour du pays d'y venir par volontariat, l'intégrer pour protéger les siens, nos valeurs et nos principes et qui sera aussi un moyen d'immigration privilégié afin de changer de vie, d'oublier son passé, de se faire oublier, ou tout simplement de trouver une vie meilleure. "

Je n'y peux rien, dit le scorpion. C'est ma nature.

Est-ce qu'ils ont réellement le choix, n'avons nous-mêmes pas la possibilité de les changer tout en ayant un certain profit en retour ? Enfin, je leur laisse l'occasion de me montrer à quel point cette idée est ridicule et sans avenir, ou au contraire peut avoir un certain potentiel.

"Le clan du Scorpion, si cela vient un jour à exister cela sera son nom. Enfin soit désolé pour la digression."

Plus tard, une fois l'intervention du chef de village faite et cela juste après les intervention des autres, le sujet de savoir si Mihawk a sa place ici est heureusement remit à la place qu'il n'aurait jamais du quitter, le silence. Sérieusement, qui est censé avoir quatorze ans ici ? Enfin soit, heureusement notre Raikage ne se laisse pas déborder par des sujets aussi puérils et remet tout en place. On en revient donc rapidement aux sujets principaux. S'ouvrir aux autres, mais a qui ? Une question que je ne connais que trop peu, n'ayant pratiquement pas voyagé. Je ne peux dire que ceci en retour sans risquer de dire une autre bêtise.

"Pourquoi ne pas simplement tendre une main vers tous les alliers potentiels, déjà avant de se demande qui l'acceptera, autant voir ceux qui le font effectivement. Rien ne nous prouve que cela tiendra éternellement, mais en attendant éviter au maximum les confrontations sera un gain d'énergie et de ressources important. Le Shukai est certes jeune, mais il ne faut pas non plus oublier que ce fut le cas pour tous les villages avant et pourtant on voit bien le résultat actuellement."

Je n'ai rien de mieux a dire et j'ai déjà plus que suffisamment prise la parole, j'attends maintenant la réaction des autres membres du conseil.

Je remerciais d’un hochement de la tête le conseiller Shinji. Tout au long de ce Conseil, il avait pu tenir son rang et confirmer les qualités que je lui soupçonnais. J’appréciais sont sens du discernement, ses capacités d’analyses, son sens pragmatique. Voilà ce que je considérais être un shinobi efficace. Quelqu’un capable de mettre de côté ses sentiments afin de faire ce qu’il a à faire au mieux. Le plus froidement du monde. Pour cela, il avait mon respect.

« Merci Shinji. Tes conseils sont appréciés. Suna est un village vers lequel nous pourrions nous tourner effectivement, même si je ne cache pas que j’éprouve une certaine méfiance à leur égard. Suna s’est bien trop souvent dressé face à Kumo à mon goût malgré le fait que nous les avons aidés à naître. La récente guerre d’indépendance n’en est qu’une illustration… Cependant, ils disposent d’un nouveau chef. Nous verrons dans le futur comment ce village se comportera notamment face à Kumo. Il en sera de même pour le Shukai. Notre prochain Conseil nous permettra d’aborder à nouveau ces points… »

J’écoutais à présent Koémi. Elle aussi avait rendu une copie propre pour ce Conseil. Souvent pertinente. Elle souhaitait axer son propos sur les désertions versus la faiblesse de Kumo découlant de la perte de shinobis. Je l’écoutais attentivement. Elle abordait une idée toute nouvelle probablement jamais expérimentée au sein du village. Il s’agissait de recruter des personnes volontaires, shinobis ou autres combattants prêts, par amour pour Kumo, à intégrer le village. Je l’écoutais développer son idée. Lorsqu’elle eut terminé son argumentation, je lui répondais :

« J’encourage les initiatives de ce style. Du moins, je vous encourage à vous ouvrir à moi si d’aventure vous avez des idées pareilles. Le Conseil est un bon endroit pour en discuter. Cependant, pour cette session, je te demanderai, Tsukiyo Koémi de bien vouloir approfondir ce projet afin que nous en discutions à la session prochaine. »

C’est elle que je regardais de mes yeux bleus tout en m’exprimant.

« Cette idée part d’un bon principe. Cependant certaines choses sont à affiner. D’où mon invite. Sachez conseillers, que si j’ai pris la décision de libérer les Genins désireux de rompre avec Kumo ; si j’ai pris la décision de revoir les modes de recrutement et le type de formation à l’académie ninja, c’est essentiellement pour que Kumo soit dotée d’une armée sûre, de shinobis réellement attachés à Kumo prêts à tout pour le village. Je préfère disposer de peu d’hommes sûrs, plutôt que d’une ribambelle d’hommes peu concerné par l’idéal kumojin. »

Mon regard allait tour à tour sur chacun des hommes et femmes ici présents. Je m’adressais à ce moment-là et aux Jonins qu’ils étaient et aux chefs de clan qu’ils constituaient. Je posais à nouveau mon regard sur la benjamine du groupe.

« Koémi, prend en compte cette donne pour la reformulation du projet que tu as exposé tantôt. Nous pourrions en discuter à nouveau durant nos réunions pour le suivi de la bonification du système de défense du village. »

Je m’adressais à tous à nouveau :

« Ce conseil tire à sa fin. Je tiens à vous annoncer l’organisation à venir d’un examen Chuunin afin de jauger le niveau des Genins qui seront restés tout en ayant connaissance de leur attachement aux valeurs kumojines. »

Un temps d’arrêt puis la conclusion :

« Ma porte est ouverte pour chacun d’entre vous. Ce premier Conseil est terminé. Arigato. »

Je remerciais chacun des membres du Conseil puis me levais de mon siège. J'attendrai que chacun quitte l'endroit. D'un mudra je désactivais le jutsu que j'avais lancé au début de la séance afin de garder inaudible ce qui avait pu être dit autour de cette table. Je pouvais garder confiance en mes hommes. Il me semblait que malgré l'avenir sombre, je pourrais m'appuyer sur des hommes et des femmes de valeurs concernés par le village.

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Premier conseil de Kumo sous l'ère du Godaime (Membres du Conseil)

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