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| | Les lumières d'un village ensablé | |
| Informations Grade : Nukenin de Rang C Messages : 119 Rang : B
| (#) Sujet: Les lumières d'un village ensablé Dim 14 Déc 2014 - 16:37 | |
| Mes sorties sont de plus en plus fréquentes... Je peux dorénavant vivre sans toi, Oniri.Non, je ne le souhaite pas. Je veux que tu me gardes encore et encore. Cet endroit est vide. Le sable prouve sa puissance en recouvrant chaque passerelle du terrain. Il est sûrement la chose la plus impressionnante dans les parages. Suna est village bien discret, je n'ai jamais pu y pénétrer en tant que simple errante. Il ne faut pas trop en demander. Mais, Oniri-sama est quelqu'un d'important. Inutile d'imaginer que je puisse rentrer sans sa présence. Je ne suis qu'une étrangère pour eux. Malgré tout, j'observe. Cet endroit est plutôt malgré son vide. J'aime ce silence, j'aime le fait de savoir qu'au loin, dans cette ville, les choses bougent. Le soir, quelques lumières bercent les environs. Je connais le positionnement de ce lieu car à force de vivre dans le désert, j'ai pu croiser quelques membres provenant de cet endroit. Ils se dirigeaient toujours vers le même endroit... N'oublions pas le fait que les marchands sont plutôt bavards...
Je me retrouve ainsi, devant le mythe du village invisible. Ce lieu tant recherché mais, si peu trouvé. J'aime cet endroit. Il m'offrirait peut-être la chance de vivre en paix, j'en doute. Je ne peux pas vraiment m'approcher mais, le fait de voir les énormes portes s'ouvrant face aux différents Sunajins me fait rêver. Et si j'aurais pu avoir cette chance ? Et si... Le mécanisme du lieu semble assez simple face à la technologie de Oniri, je ne comprends pas grand chose à ce sujet mais, j'aimerais vraiment être aussi habile qu'elle... Dans mon Kimono fleuri, j'observe le lieu avec mélancolie. En quoi suis-je différente ? Ce village est la battisse des Nukenin d'après les dires. Alors, pourquoi ? Je suis vraiment heureuse de connaître Oniri mais, j'aimerais tant pouvoir lui rendre ce qu'elle a pu me donner. Je me sens libre et intelligente, le pouvoir physique est une chose mais, le fait de pouvoir réfléchir est un don des Dieux. Jamais, je n'aurais pu espérer autant, jamais !
Je me retourne mélancoliquement, la nuit tombe, je dois rentrer. J'aimerais tant y vivre et j'aimerais tant y être aimée. Mais, je n'ai pas le droit de l'espérer car, cette Saibogu a déjà été si aimante avec moi. Je ne peux en espérer plus, il faut bien en laisser pour les autres...
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| | | Informations Grade : Nukenin de rang S Messages : 1350 Rang : S
| (#) Sujet: Re: Les lumières d'un village ensablé Lun 15 Déc 2014 - 23:42 | |
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- Musique:
Lorsque le soleil s'élevait le plus haut dans le ciel on pouvait admirer le village resplendissant de Suna, sans aucun doute à contrario ma vue favorite était celle de mon village en pleine nuit. Elle venait à peine de s'abattre sur ma patrie mais les lumières des foyers étaient belles et biens allumées elles. Je profitais de ce genre de moment, les seuls qui permettent de me détendre. Ce bâtiment qui me servait de perchoir était le quartier général des Midorhato, mon nouveau foyer. Il y a avait tout pour me procurer un confort optimal, j'avais de quoi m'entraîner, de quoi vivre tout simplement; Sans même lui dire, je remerciais tous les jours Kibo de m'avoir fait adhérer à son équipe, cette belle occasion avait complètement changé ma vie. Ce fût d'ailleurs ce qui me poussa à essayer d'avoir des relations amicales, ma première tentative dans un bar avec un dénommé Shinji. Je ne sais pas si je vais continuer à essayer de nouer des liens de cette façon, mon livre ne m'expliquait – malheureusement – pas tout ce que je souhaitais. Je savais pertinemment qu'il était normal d'être un minimum sociable en équipe, j'en avais intégré une maintenant ; Midorhato attendait donc peut-être de moi que je me fonde dans l'organisation. Je pensais à cela quand tout à coup je vis deux Shinobi de Suna marchant en direction du QG Midorhato. Certes je ne connaissais pas tous les membres de cette équipe, mais ceux-ci ne me disaient vraiment rien.
Je descendis donc pour les accueillir à ma manière, comme dit je ne suis pas très efficace en relations sociales alors ma façon de parler aux personnes n'était pas la meilleure et de loin. Une fois en bas, je me retrouvais donc devant les deux ninjas. Un d'eux tenait un papier avec une signature à peine visible, il y avait donc un ordre à celui-ci. Peut-être quelque chose qui était destiné à Kibo ? Dans tous les cas je me penchai légèrement pour saluer ces personnes.
Quel bon vent vous amène messieurs ? *dis-je d'un ton sérieux, fixant celui qui tenait le papier dans les yeux*
La pièce n'étant que très peu éclairée, on apercevait mes yeux bleus à peine exposés par la lune qui pénétrait la pièce par la porte d'entrée. Celui tenant le papier s'avança un petit peu pour se rapprocher de moi tout en me saluant.
Nous sommes là pour remettre un ordre, il nous est demandé de nous présenter à l'entrée du village. Une personne, présentement une femme, y est.
Le rôle de mon coéquipier et de moi même est d'analyser les dires de la personne pour juger si celle-ci ose nous tromper. Nous ferons cela pendant que vous ou quelqu'un de votre organisation posera les questions.
J'avoue ne pas savoir si j'étais vraiment le plus qualifié à interroger une personne, mais le travail ne me déplaisait pas et si je pouvais aider mon village rien qu'un petit peu.. Je fis un petit hochement de tête pour acquiescer avant de me diriger avec les deux ninja aux portes. Ils étaient donc là pour vérifier les dires du visiteur. Alors ils pouvaient donc utiliser une capacité sensorielle, impressionnant. Un d'eux avait peut-être la vingtaine alors que l'autre en avait le double. Les cheveux bruns, des uniformes normaux ils se présentaient comme cela devant les portes à mes côtés. Quand à moi, j'étais en kimono noir, je n'avais pas pris la peine de me changer pour aller ailleurs. Le bandeau du village lui, était accroché à mon bras droit. On était enfin arrivé à l'accueil où nous attendait la damoiselle.
Elle était quand même mignonne, même si j'avoue ne faire attention à ce genre de choses actuellement je pouvais tout de même apprécier la beauté des femmes. Je décidai donc de me présenter avec mes deux acolytes.
Je suis Toshiro Ogami, shinobi du village de Suna et membre de l'organisation Midorhato. Je ne sais pas encore si je dois vous souhaiter la bienvenue ou pas dans le village, je préfère attendre quelques minutes avant d'en décider.
Je vous présente aussi les deux personnes qui vérifierons la véracité de vos dires. Déclinez moi votre identité ainsi que la raison de votre venue.. je vous prie.
Ces derniers mots « je vous prie », ils étaient là rien que pour la forme. Je devais montrer une bonne image des Midorhato, ce n'était pas le moment de procéder à ma façon.
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| (#) Sujet: Re: Les lumières d'un village ensablé Mar 16 Déc 2014 - 14:19 | |
| Flashback : ON - « Où est Oniri ? Je dois la voir » - « Elle... Elle est à Suna ! Tu devrais y aller, Akasha »
Ils me craignent. Quelques uns de tes sbires ne semblent pas me faire confiance, Oniri. Je n'y peux rien. Je suis différente, je suis un danger. Pourquoi ? Car, je ne viens pas d'ici. Je ne viens pas de cette ville, de ce pays, de ce continent... Je ne suis qu'une Kirijin, une petite fille stupide d'une archipel tout autant ridicule. Retrouver mes camarades fut quelque chose d'agréable mais, je m'en veux. Je n'avais pas le droit de partir ainsi, je n'avais pas le droit... Tu es souvent en mission mais, je n'ai que rarement ce besoin de te vivre. Je ne peux attendre. Je me dirige donc vers ce village, aurais-je le droit de t'y retrouver ?
Flashback : OFF - « Je suis Kaguya Akasha, servante de Saibogu Oniri. Je suis à sa recherche, je dois lui parler... »
Le vent est frais, c'est assez rare au pays du vent. J'ai mal, j'ai mal de ne pas pouvoir la voir lorsque je le souhaite. Je n'aurais pas dû la laisser, je n'aurais pas dû. Pourquoi est-elle si loin ? Ils sont trois. Je ne suis pas la bienvenue, bien sûr que non. Au mieux, je ne peux qu'être une invitée, inutile d'en espérer plus. Je ne suis pas ici pour tout ça, je ne suis ici que pour Oniri, elle est la seule chose importante à mes yeux.
- « Je peux vous rendre mes armes, je veux juste qu'elle me rejoigne ou savoir où elle est. S'il vous plaît... »
Encore du vent. L'endroit est triste, Suna est triste. Ce village pourtant si lumineux semble si loin de moi. Je ne peux l'atteindre, ils sont différents. Non, je suis différente...
- HRP:
Je ne sais pas si tu es au courant mais, Oniri est dans le coma in RP. Mon personnage doit le savoir, ça pourrait être l'occasion ?
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| | | Informations Grade : Nukenin de rang S Messages : 1350 Rang : S
| (#) Sujet: Re: Les lumières d'un village ensablé Mar 16 Déc 2014 - 17:28 | |
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- Musique:
La personne aux portes était donc une membre du clan Kaguya. Elle déclina son identité aussitôt demandée. Je ne suis pas un expert sur l'histoire des clans de ce monde, mais j'avais quelques connaissances en celui-ci. Les membres de ce clan détenaient la capacité d'attaquer avec des os, me semble-t-il. Je dois avouer que ce pouvoir n'était pas vraiment attirant -du moins pour moi-, ça me dégoûtait un petit peu pour dire. Ensuite elle dit être une servante d'une certaine Saibogu Oniri et qu'elle était à sa recherche. Avant de me tourner vers mes détecteurs de mensonges mobiles je réfléchis à ce nom qui me disait vaguement quelque chose. Je ne connaissais pas en effet de Oniri, mais son clan était un pilier du village de Suna. La technologie étant leur domaine ils avaient pu édifier quelques défenses, dispositifs pour ma patrie. Si seulement j'avais un peu plus de connaissances, j'aurais pu directement lui répondre mais le fait est que j'avais encore plusieurs questions à lui poser ; Il ne suffisait point de se prétendre d'être une servante d'une villageoise pour pouvoir entrer.
Je croisai mes bras toujours en la fixant dans les yeux. Ses yeux d'une très belle couleur, tirant vers le turquoise, couleur de pierres précieuses. Même si l'endroit était éclairé, on pouvait tous deux voir nos yeux ressortir suffisamment pour ne remarquer que cela sur nos visages. Cette personne aurait pu être l'occasion de me faire une nouvelle connaissance, de m'entraîner en relations sociales ; Mais au vu de mon boulot, celui d'embêter avec mes questions.. Je doutais fort qu'elle m'apprécie un tant soit peu après mon « interrogatoire ». Finalement je décidai de me tourner vers mes détecteurs sur pattes pour donc confirmer si elle était une menteuse sur sa propre identité. Mes compagnons me firent un signe de la tête pour confirmer les dires de la damoiselle. Du moins je savais qu'elle ne mentait pas sur son identité après pour le reste ça ne m'importait que très peu. Il fallait que je ramène sa « maîtresse » nommée Oniri.
Sans même avoir le temps de lui répondre, elle prit à nouveau la parole. Elle souhaitait donc déposer les armes pour prouver de sa bonne foi. Évidemment elle n'avait pas le choix, je n'allais pas laisser une personne entrer déjà facilement et en plus armée. Peut-être si le climat était différent les choses seraient différentes, mais en effet après les événements tragiques survenus au village du Sable la sécurité était renforcée. Me tournant à nouveau vers les bonhommes aux techniques sensorielles, je voulais leur poser une question. Un d'eux était âgé, l'autre un peu moins peut-être connaissaient-t-ils cette Oniri. Je pouvais paraître un peu trop sérieux et hautain, pour mes seize ans je n'hésitais pas une seule seconde à parler comme souhaité à deux adultes.
« Dites moi, est-ce que vous connaissez une certaine Saibogu Oniri ? Je ne connais malheureusement pas cette personne.»
L'un d'eux s'approcha doucement, le plus jeune pour parler à mon oreille en faisant attention au volume de sa voix pour éviter toutes fuites.
« J'ai entendu dire que récemment une certaine Saibogu avait été amené à l'hôpital. Je crois, mais je ne suis pas sûr avoir entendu le prénom Oniri »
Je réfléchissais à la suite, je ne voulais pas divulguer cette information qui au final n'était peut-être pas pertinente. En plus, si je voulais continuer l'interrogatoire il me fallait qu'elle soit disposée à cent pour cent. Je ne connaissais sûrement pas l'état de cette femme à l'hôpital, peut-être était-elle gravement blessée ou même juste égratignée. Enfin pour si peu normalement la nouvelle n'aurait pas été si vite. Il me semblait donc judicieux d'envoyer le jeune sensoriel à l'hôpital pour essayer de quémander Oniri ou au moins de faire reconnaître la femme à travers une description. Après m'être gratté la tête, je dis au ninja quelques mots à l'oreille.
« Vas donc à l'hôpital, si tu peux la ramener, ramène la. Sinon tu essaies de donner une description complète de la Kaguya, puis tu donnes son nom et son prénom. Si il y a un proche, ramène un proche, fin débrouille toi pour faire avancer cette affaire ; Je veux régler ça rapidement. »
Je me tournai vers Kaguya Akasha pour prendre la parole, j'allais continuer mon « interrogatoire » je ne pouvais en rester là. Pendant cela, le ninja sensoriel partit à toute hâte en direction du lieu dit. De plus je n'allais pas donner des informations sur la personne demandée, les ninjas sensoriels avaient confirmé qu'il n'y avait pas de mensonge à proprement dit mais je restais sur mes gardes.
« Kaguya Akasha, ce Shinobi est parti pour voir si il est possible de ramener cette jeune femme Saibogu Oniri aux portes. On ne sait pas si elle est présente, peut-être est-elle en mission, vous en saurez plus après. Ensuite, oui il sera nécessaire pour vous de déposer vos armes et je ne pense pas qu'on laissera quiconque sans surveillance »
Évidemment si il était reconnu que cette femme était la servante, une connaissance, la surveillance de celle-ci deviendrait tout à coup moins nécessaire. Mais tout de même, le village était sur ses gardes et donc il fallait absolument garder un œil sur les visiteurs. Je fis signe au compagnon resté avec moi de se concentrer à nouveau car j'allais encore devoir parler avec la damoiselle Kaguya, que ça lui plaise ou non.
« En attendant, nous n'allons pas rester les bras croisés. Mis à part cette visite et votre rôle de servante; Puis-je vous demander d'une façon très directe si vous souhaitez le mal à notre nation, à notre village ?
Aussi, je ne pense pas que le village eut été averti de votre venue, donc que Saibogu Oniri n'était pas au courant. » *Dis-je d'un ton sérieux en la fixant à nouveau dans les yeux.*
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| (#) Sujet: Re: Les lumières d'un village ensablé Mar 16 Déc 2014 - 19:10 | |
| Je ne pouvais pas l'entendre... Non, le vent m'en empêchait. M'en empêchait-il vraiment ? Je n'en suis pas certaine. Dans un sens, je ne voulais pas savoir, je veux la revoir, c'est tout ce que je veux. Cet homme m'exaspérait. Je n'étais plus l'idiote. Depuis mon éducation, le fait de supporter la bêtise est assez difficile. Ainsi, j'observe l'homme avec un certain mépris. Est-il sérieux ? Oui, il semble l'être. Je dois donc l'être aussi. Il ne doit pas remarquer qu'il vient de prouver un esprit peu développé. Je suis droite, j'ouvre à peine la bouche :
- " Non, je ne suis pas là pour vous faire mal... Suna est un beau village, il héberge Oniri ! Je suis ici pour la voir, c'est tout. Je n'ai pas le droit de rentrer, je ne dois rentrer que si Oniri est présente. C'est une promesse ! "
Je semble stupide, non ? Je ne fais que m'abaisser à ton niveau... Je te présente mon ancienne personne. Elle n'est pas la plus maline mais, ma maîtresse a toujours dit que la bêtise permet de sortir des situations les plus délicates. Je ne suis plus un danger, je ne suis plus qu'une vulgaire idiote. Je me fiche de ce que tu es, de qui tu es ou de ce que tu veux devenir. Je ne veux que Oniri. Elle est la seule personne ayant la capacité de m'intéresser. Vous ne pouvez plus. J'ai goûté au champagne ultime, je ne vais plus me contenter d'une eau pétillante. Tu devrais partir, ta simple présence entache le village.
Mon Kimono témoigne d'une certaine aisance, il provient du pays du vent et a été à la mode il y a déjà quelques années. C'est mon stock personnel, j'aime m'acheter mes vêtements... Oniri m'en offre bien assez. Je me souviens du jour où elle souhaitait faire de moi une véritable femme... Le souvenirs sont nombreux... Et pourtant... Et pourtant... Elle n'est pas là. Pourquoi !? Pourquoi n'est-elle pas là ? Ah... Oui... Elle m'abandonne ? Non, non, non et non !!! Elle ne peut pas m'abandonner ! Elle sait qu'elle est importante, elle sait que j'ai besoin d'elle ! Mais habituellement, elle me prévient, elle me laisse un message. Alors, pourquoi ? J'observe le jeune homme avec une certaine impatience. Je veux Oniri, de suite. Le fait de supporter cette attente semble maladif. J'étais patiente avant de découvrir l'intelligente. Dorénavant, je compte les secondes afin de les rentabiliser. Je ne veux plus perdre mon temps... Je passe ma manche au niveau de mes yeux.. Je frotte, je frotte... Je baisse ma tête vers le sol... Oui, c'est un caprice. Un véritable caprice... Je ne veux pas me passer d'elle, je veux son autorisation et je veux qu'elle sache que j'ai retrouvé mes semblables. Je n'ai jamais demandé ce droit, je dois m'excuser, je le dois ! Je fais tomber mes quelques armes au sol.. Elles ne sont pas nombreuses, je ne suis pas une grande combattante. Après quelques minutes, je repris la parole :
- " Merci pour votre aide... "
Oui, Akasha, tu dois être courtoise. C'est important. Si tu ne l'es pas, tu n'auras jamais la chance d'effleurer ce que tu souhaites...
Que veux-tu ? Cette femme ? Tu pensais vraiment qu'elle tenait à toi ? Si c'est le cas, pourquoi es-tu ici ? Pourquoi attends-tu ? Si vraiment elle souhaitait te voir, elle serait déjà là... Tu es une idiote, Akasha...
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| | | Informations Grade : Seigneur du Vent Messages : 1480 Rang : S
| (#) Sujet: Re: Les lumières d'un village ensablé Mer 17 Déc 2014 - 0:07 | |
| - Music ♫:
J'avais été appelée en renfort pour juger si une certaine Kaguya Akasha, qui prétendait connaître Oniri, pouvait entrer à Suna. Je venais de passer une nuit très courte, extirpée du sommeil par un affreux sentiment de drame qui s'était révélé exacte. Extirpant le mélange de médicaments et d'alcool en grande quantité qui avait parcouru ses veines grâce à notre lien de sang, j'étais parvenue a la mettre hors de danger grâce a ma rapidité d'action et j'avais espéré que la mener a l'hôpital, cet endroit maudit pour moi tant j'y avais passé mon enfance, aurait su la remettre sur pieds mais il n'en était rien... Elle divaguait dans un profond coma sans que personne ne sache quand elle en sortirait ni même si elle en sortirait... Autant dire que je n'avais aucune envie de me rendre à la voie illusionnée pour accueillir cette inconnue.
Toutefois, j'y allais tout de même, expressément demandée par un shinobi senseur en charge de l'interrogatoire pour décider du sort de la Kaguya. A défaut de la présence d'Oniri, tout juste plongée dans un sommeil profond, c'était moi, la personne la plus proche d'elle, qui avait été sollicitée. Je ne l'avais jamais vu mais je la connaissais : ou de nom tout du moins. Oniri m'avait déjà parlé d'elle et de la vie misérable qu'elle menait en l'étant elle même. En temps normal, j'aurais sûrement été intriguée de savoir a quoi ressemblait cette femme qu'avait rencontrée Oniri et surtout a quoi ressemblait une Kaguya, ce clan qui manipulait leur os. Mais ce n'était pas une journée ordinaire et je n'avais qu'une envie : retourner au chevet de mon amie pour assister à son réveil, que j’espérais prochain.
J'arrivais sur les lieux, un autre ninja senseur était là ainsi qu'un shinobi d'environ mon âge aux yeux de glace : je ne l'avais encore jamais vu. En face d'eux, se trouvait la Kaguya. Sa peau diaphane a l’extrême laissait presque entrevoir les veinules qui parcouraient son corps ; elle n'avait pas une allure très gracieuse et s'avérait même être un être hors du commun mais je n'étais pas là pour juger, moi la manipulatrice du sang. Tout en la toisant du regard, je m'adressais à l'assemblée :
« Mon nom est Yami. Je suis une proche d'Oniri j’habite dans sa demeure et suis venue en son nom. Cette dernière m'a déjà parlé de cette Kaguya Akasha, qu'elle a rencontré dans un village voisin. Oniri étant de famille bourgeoise et elle une pauvrette des rues, elle lui avait proposé d'être sa servante. Visiblement, l'offre l'intéresse... »
Puis m'adressant directement à l'étrangère :
« Tu risques d'attendre longtemps si tu veux voir Oniri. Elle est plongée dans le coma. »
Ces mots pesaient à moi même mais je ne laissais rien transparaître, affichant un air sûr et affirmé. Je me tournais de nouveau vers le shinobi aux yeux bleus, le toisant avec un air interrogateur :
« Et tu es ? Je suppose que vous avez vérifier la véracité de ses propos ? Faites comme bon vous semble mais pour moi elle ne représente pas une menace et j'y veillerais personnellement puisque je ne la laisserais pas approcher d'Oniri pour le moment. »
Je n'avais pas confiance. Je ne la connaissais pas. Peut-être qu'Oniri oui mais la connaissait-elle si bien ? Je ne me voyais pas la laisser pénétrer dans sa chambre d'hôpital à clamer tout son dévouement de servante pour elle.
« Si jamais vous acceptez son passage, il faudra la conduire auprès de la Kazekage pour l'informer de son entrée au village. Après quoi, je l'attendrais au domaine Saibogu. »
Je n'avais rien d'autres à ajouter et je n'en avais pas non plus l'envie. Je voulais comprendre pourquoi tout cela s'était passé... Je voulais qu'elle se réveille... |
| | | Informations Grade : Nukenin de Rang C Messages : 119 Rang : B
| (#) Sujet: Re: Les lumières d'un village ensablé Mer 17 Déc 2014 - 10:00 | |
| Mais, qu'est-ce que ? Cette douleur... Je me sens mal... Je suis blessée. Je ne veux pas y croire. Pourquoi y croire ? Comment le supporter ? Mes os sortent de mon dos. Je n'y peux rien. Je ferme les poings, je regarde cette femme avec contrôle. Je ne peux pas l'accepter, je ne peux pas vivre elle. Elle est tout, je ne suis rien. Mon chakra, je ne le contrôle plus. Je ne veux plus le contrôler. Je veux juste Oniri. Mon corps ne comprend pas cette douleur, il ne connaît plus la douleur physique alors, comment lui expliquer ce mal ? Il ne fait que se défendre, des pics sortent partout. Je ne dois plus ressemble à une humaine. Je veux parler. Je veux savoir pourquoi, oui... Pourquoi ? Que fait-elle dans un tel état ? Et si... Et si... J'observe cette femme sans même pouvoir lui dire un mot, je n'y arrive plus. Je ne suis plus moi. Je ne veux pas la perdre. Des os, encore des os, je ne suis que des os. Une simple Kaguya. Un simple tas d'os. Rien que ça... J'en ai besoin, j'ai besoin de Oniri. Elle est plus que ma maîtresse, elle est ma mère. Ma véritable mère. Je sais tout d'elle, je ne sais pas encore tout. Je veux qu'elle revienne. Je bouge mes lèvres sans pouvoir en faire sortir un simple son. Pourquoi ? Je ne contrôle rien. La tristesse, est-ce ? Ou, est-ce de la colère ? Elle me parlait souvent du fait de ne jamais montrer ça. Mais, je n'y arrive pas. Elle n'est pas là pour me le dire... Je suis pitoyable, je ne ressemble même plus à une humaine. Je retombe sur mes genoux. Je tente de faire le vide, comme elle me le demandait. La plupart de mes os se rétractent. Mes vêtements sont troués, je ne ressemble plus vraiment à une noble femme. Le haut de ma poitrine est visible. J'ai honte.
- " Je veux bien vous suivre mais sans Oniri, je n'ai pas vraiment ma place ici... "
Je m'exprime correctement. Je n'ai plus le droit. Je n'ai pas su la protéger. Je dois redevenir ce que j'étais. Non ! C'est de la régression, elle n'aurait pas été d'accord... Je dois simplement vivre. Je dois l'attendre. Je dois faire mon possible pour la sauver. Je ne sais qu'une chose, le coma est un profond sommeil. Mais, comment se fait-il qu'elle soit en impossibilité d'en sortir ? Pourquoi ? Est-ce douloureux ? Pourquoi elle ? Ce sont des questions qui ne se posent pas, au risque de paraître stupide. Oniri ne l'aurait pas souhaité. Je dois me taire. Je dois juste l'aider. Je dois faire quelque chose pour elle. Mais, quoi ? Je me relève avec faiblesse en vacillant légèrement.
- " Je ne sais plus vraiment quoi faire... Faites comme bon vous semble. "
Cette femme, cette « Yami ». Elle est plutôt belle. Elle était l'amie de Oniri ? C'est la seule que j'ai pu voir de ma vie... Je n'étais qu'une servante pour elle... Enfin, je n'en suis pas certaine. Peut-être m'aimait-elle vraiment ? Ou bien, elle s'en fichait radicalement. Je ne sais pas, je ne sais plus en quoi croire. Sans elle, tout semble bien plus flou. C'est difficile d'imaginer un avenir ainsi. Je ne sais pas si je souhaite la voir, je ne sais pas ce que je dois faire. J'ai besoin d'elle pour réfléchir, j'ai besoin d'elle pour prendre une décision. Comment imaginer tout cela sans sa présence ? Je ne peux pas. Elle me disait de suivre mon destin mais, ce n'est pas simple. J'ai peur de mon avenir, peur de ne pas savoir quoi faire. Je comptais sur elle pour m'y aider...
Tu n'es plus là. Je ne peux plus.
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| | | Informations Grade : Nukenin de rang S Messages : 1350 Rang : S
| (#) Sujet: Re: Les lumières d'un village ensablé Mer 17 Déc 2014 - 12:25 | |
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- Musique:
Mon devoir était d'interroger une jeune femme, de lui poser des questions. Celles-ci pouvaient se trouver peut-être « simples » voir même paraître enfantines. Je ne reçois d'ordre que de mon village et de mon maître, une fois reçu je me dois de les exécuter correctement. A l'occasion on m'avait gracieusement prêté deux sensoriels. Au final, je n'étais qu'un simple genin à qui on avait demandé de faire un travail facile, voir même laborieux. Après avoir demandé si la damoiselle comptait faire quelque chose de « mal », répréhensible ; J'attendais une réponse claire à une question claire, le senseur restant lui devait me confirmer une nouvelle fois l’honnêteté de ses paroles. Elle me répondit correctement au final aux questions que je lui avais posé, en rajoutant quelques mots pour peut-être que le dialogue passe mieux. Suna un beau village, en effet je le ne savais que trop bien. Avant qu'on vienne me quémander, je l'admirais du haut de mon toit. Et maintenant je me trouvais à faire un interrogatoire de routine, disons que je n'avais pas trop à me plaindre non plus. Cette fille me semblait déjà bien barrée, premièrement elle se disait être un servante – je ne critique pas le travail mais plutôt le mot en lui même – puis elle s'adressa à nouveau à moi pour me parler de cette Oniri ; En soit je n'avais que faire de cette « promesse » je posais les questions, elle y répondait. Si elle semblait mauvaise elle serait expulsée et dans le cas contraire surveillée et autorisée à pénétrer dans le village. Le senseur ne m'alerta pas, après tout il se devait de me prévenir en cas de mensonges. Rétorquant avec toujours la même intonation sérieuse, ne laissant paraître aucune réaction à ses mots je répondis donc.
« Bien, en effet vous ne semblez pas avoir de mauvaises intentions. Le village de Suna est beau et il continuera à l'être pour sûr. Quelqu'un est allé chercher votre maîtresse-.. »
Je n'en revenais pas de dire le mot maîtresse, quelle femme aimerait être la servante d'une autre. Un homme aussi, je ne voyais pas la logique. Aurait-elle dit un autre mot, j'aurais pu comprendre autre chose mais ce mot me dépitait. Je n'eus pas le temps de continuer que je vis ses armes tomber au sol. Je regardais la scène attentivement, elle comptait vraiment à être dans les règles. Ce fût un très bon point et que j'appréciais. Je ramassai doucement celles-ci tout en ne lâchant pas du regard la belle jeune femme. D'un lancé, je les envoyai toutes au pied de mon ninja senseur ; Je me foutais de son grade ou de qui il était, dans ce cas précis il ne devait que infirmer ou confirmer.
« Vous semblez vouloir être en règle, maintenant attendons gentiment l'arrivée de Saibogu Oniri... »
Le remerciement en soit n'était point nécessaire, je ne faisais que mon travail. Entendant des bruits de pas je me retournai pour observer le retour de mon autre détecteur de mensonges. Il était accompagné d'une personne comme je l'avais demandé. Peut-être était-ce cette Saibogu Oniri qui semblait être importante pour notre étrangère. Ma première impression vis à vis de cette femme dont je ne connaissais pas l'existence fût "étonné" . Je ne voyais qu'à peine sa silhouette, mais par contre ses yeux rouges eux ressortaient de milles feux. Ne pouvant détourner le regard, je laissais le mien posé sur ces couleurs rouges. Une fois à notre hauteur elle se présenta sous le nom de Yami. Mince, moi qui croyait être tiré d'affaire au final je me retrouvais donc avec une proche. Elle était donc sa colocataire si j'ose dire et elle connaissait la Kaguya. Au moins une bonne nouvelle , peut-être était-on libéré de tout ça. Elle confirmait comme une offre d'emploi, voilà qui était réglé. Je pensais mon job presque fini.
« Si cela est vrai, alors je ne vois aucune raison de continuer à poser des questions.. »
La belle damoiselle aux yeux rouges se tourna vers moi pour me questionner quelque peu sur mon identité et ma fonction. Un ton légèrement trop haut pour moi comme si celle-ci voulait me donner des ordres, aucune émotion apparente sur mon visage, j'attendais d'entendre la suite. En quelque sorte elle se portait garante pour la femme maîtrisant les os. En rajoutant que je devais sûrement aller voir la Kage pour la présenter et peut-être remplir quelques formalités. Ordre sur ordre, je les écoutai sans même y répondre. D'ailleurs je n'eus même pas le temps que Kaguya Akasha réagit aux propos de Yami. J'observais la scène avec attention, la jeune femme commença à se serrer les poings et des os apparaissaient sur son corps. Elle montrait donc en quelque sorte son pouvoir, sûrement malheureuse par l'annonce du comas de la femme aux yeux rouges. Réagissant à cela je me reculai légèrement avec de joindre mes deux mains. J'étais prêt à calmer le jeu si nécessaire autant que les deux ninjas sensoriels à mes côtés.
Je peine à comprendre ce genre d'émotions surtout pour une membre n'étant pas de sa famille je suppose. Comment arriver à cela ? Je remarquais une nouvelle fois, que je étais loin d'être un expert niveau affectif. M'enfin, quoi qu'il en soit je vis clairement que cette femme ne pouvait se contrôler. Elle se calma avant de tomber sur ses genoux et prononcer quelques mots. Je fis un soupir en voyant l'état de la situation. Une femme en kimono perforé par ses propres os et une autre aux yeux rouges venant me donner des ordres; Quelle histoire.. reprenant ma position initiale je pris la parole.
« Enfin, je me nomme Toshiro Ogami et je suis en effet chargé de poser quelques questions à cette jeune femme. Si d'une certaine façon, Yami, tu te portes garante alors je ne vois aucun problème. Je vais faire comme bon me semble bien sûr, je suis celui qui décide ici j'ai cru comprendre. » *dis-je d'un ton très sérieux*
« Et-.. cet incident sera aussi référé à la dirigeante du village Kaguya Akasha. »
Je n'avais vraiment aucune pitié à l'égard de la jeune femme, quelque soit le motif, procéder de la sorte ne me plaisait pas. Faire cela alors qu'on veut avoir l'accès au village, je trouve ça absurde. J'avais fait impasse sur tous ses derniers mots, ou presque. Comme la précédente à avoir parlée, elle dit de faire « comme bon me semble ». C'était prévu, bien sûr.
« Relevez vous et veuillez me suivre, on va passer chercher quelque chose à vous mettre. Je ne veux pas vous présenter comme cela devant la Kage. »
« Peut-être, que damoiselle aux yeux rouges veut être raccompagnée ? J'ai à faire, donc un des deux sensoriels va vous assister si vous le souhaitez. »
Je me tournai pour prendre la direction du quartier général des Midorhato, le seul endroit où je pouvais trouver quelque chose pour la Kaguya. Une partie du haut de son corps était visible, ça ne m'intéressait pas et ça n'intéressait sûrement pas non plus la Kazekage. Je fis pivoter mon corps pour pouvoir regarder Yami une dernière fois et lui adressant un sourire en coin. La nature de ce sourire, je ne le savais pas, peut-être un brin moqueur, peut-être un sourire de soutient,peut-être spontané ? Elle était proche d'une personne dans le coma, je sais ce que c'est d'être au chevet de quelqu'un alors si j'avais à choisir c'était peut-être un sourire de compassion. En tout cas content que cette histoire se termine..
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| | | | | | | | Les lumières d'un village ensablé | |
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