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 Jour de pluie sur Kaminari (Solo)

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Nukenin
Wazao no Tetsuya
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Message(#) Sujet: Jour de pluie sur Kaminari (Solo) Jour de pluie sur Kaminari (Solo) EmptyMar 9 Déc 2014 - 17:41

J’étais de retour sur cette terre que j’aimais tant. J’étais arrivé par la ville portuaire de Senun, le port du sud-est du pays de la Foudre. Une pluie fine tombait sur cette zone du territoire tandis que je posais pied sur la planche servant de pont entre le quai et le bateau sur lequel je me trouvais. Mon voyage avait été quelque peu long. De Mizu no Kuni, j’avais vogué un peu plus d’une journée en direction de Hai no Kuni. Sous les traits d’une femme, j’espérais être parvenu à déjouer la vigilance de personnes ayant eu la bonne idée de me suivre. Je doutais que quelqu’un l’avait fait, dans la mesure où, même si je n’étais pas un expert en sensorialité, mon ouïe était assez fine pour capter les sons et autres bruits alentours en général inaudible pour un ninja du commun. Je n’avais rien entendu, rien perçu, rien remarqué de louche. Malgré mon habitude prudente, je pouvais en déduire que tout s’était bien déroulé.

A partir de Hai no Kuni, dans un hôtel fréquenté dans lequel j’étais parvenu sous les traits féminins, je pus les quitter sous mon allure originale, de nuit alors que tout autour de moi semblait calme. De là, il me fallut moins d’une journée pour relier le port ouest du pays de la Cendre vers mes terres. C’est ainsi que je me retrouvais à poser pied sur cette planche, la longue cape noire, montée d’un capuchon, me protégeant des facéties des intempéries. Mes pas sur la planche raisonnaient dans mon esprit tandis que l’idée saugrenue que cette pluie était l’origine de ma collègue Seki Aya me vint à l’esprit. En y réfléchissant bien, cette idée n’était pas si folle que cela. Nous étions entre la fin de l’hiver et le début de l’automne. Les pluies n’étaient pas ce qu’il y a de plus fréquent en cette période.

Je continuais à marcher tout en écoutant ce qui se disait tout autour de moi. Certains également semblaient surpris de cette pluie qui revenait par intermittence. Certainement l’œuvre de shinobis. Même eux semblaient l'avoir compris. Personne ne rouspétait avec plus de véhémence que cela. Tous savaient que les kumojins étaient là pour eux. S’ils avaient des doutes sur la provenance de cette pluie et le pourquoi, moi je n’en doutais plus. Je savais qu’il y avait de grandes chances qu’une Jonin du style Aya soit derrière tout cela. Les générations ayant vécues après le Nidaime Raikage avaient réussi à copier un de ses jutsus de sensorialité. Cependant, si pluie il y avait, quelqu’un était recherché. Voir plusieurs personnes...

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Mon esprit pensa à différentes éventualités tandis que je continuais d’observer autour de moi et surtout d’écouter. Le Sabakyô s’était-il échappé ? Un furyou était-il apparu ? Une catastrophe avait-elle frappé le pays de la Foudre ? Je regardais sur les hauteurs. J’étais dans un endroit stratégique, une ville stratégique : il y avait un port ici. Si quelqu’un était recherché, alors, il y aurait forcément des shinobis dans le coin. Mon expérience dans les forces shinobis me permettait d’imaginer rapidement où pouvaient se trouver ces ninjas. Et je les débusquais, au son plus qu’autre chose d’ailleurs. Alors que je tentais d’en approcher un, afin de lui demander ce qui se passait, je fus rejoins par un ninja que je reconnaissais. Un de ceux qui travaillent au palais du Raikage. Je posais un pas en arrière, comme pour me mettre sur mes appuis, prêt à réagir à toute éventualité, même si en apparence, j’avais affaire à un homme de confiance du Yondaime.

_ Bonjour Zennosuke Sama… J’ai deux lettres pour vous. m'avait-il dit sans cérémonial.

« Bonjour Uri San ! (...) Merci… » Ma voix était hésitante.

Je notais qu’il me parlait avec un peu plus de déférence qu’à l’accoutumée. Un iota plus. Me faisais-je des idées ? Nous avions tous les deux bougé pour nous mettre à l’abri de cette pluie qui d’ailleurs semblait s’estomper. L’homme, à la chevelure noire, tunique du Jonin, taille moyenne, sorti de sa sacoche deux lettres qui semblaient être les seules occupantes de ce tout petit sac. Je le regardais d’un air circonspect, essayant de deviner ce qu’il ne me disait pas. Il me tendit les lettres et je pu remarquer le sceau particulier du Daimyo et celui du Yondaime sur les parchemins les enveloppant. Mon cœur se mit à battre légèrement, même si je ne devinais toujours pas ce qui se passait. Mon interlocuteur semblait de marbre. Il était formé pour ça. Rien ne filtre… Je décachetais la lettre du Yondaime reculant vers un endroit que je pensais hors de vue, difficile à espionner. Puis, je m’adossais à un mur pour en lire le contenu… Uri, face à moi, m'observait de ses yeux noirs. Je le remarquais sans trop prêter attention à ce qu’il faisait. Oui, j’étais sur mes gardes. Un Jonin ne peut se permettre de baisser sa garde, même quand il dort…

Les premiers mots de la lettre que je lu, me furent, je dois l’avouer, d’un effet des plus désagréables. Mes yeux se plissaient, mes sourcils se fronçaient tandis que mon cœur semblait battre un peu plus vite. Je continuais à lire tandis que les mots pénétraient dans mon esprit comme une lame pénétrerait la chair. Il me semblait que l’on m’avait bandé les yeux pour ne me permettre de voir qu’au pire des moments. Toutes les informations sur les Furyous me semblaient fort peu intéressantes. J’étais troublé par cette probabilité de la mort du Yondaime, j’étais troublé par le fait qu’une fois de plus, moi qu’il aimait à considérer comme son shinobi de l’ombre –entendez par là son homme de main caché- j'étais dribblé, trompé, berné, leurré... dans le sens où je n’avais pu prévoir ses coups, ses actions et réflexions. Il restait encore un espoir qu’il fut vivant, mais mon cœur me laissait à penser que ce type d’homme prépare soigneusement des plans qu’il met à exécution jusqu’à leur dernière phase. Il y avait bel et bien des chances qu’il ait choisi jusqu’à la manière dont il allait passer de vie à trépas. Je respirais tout à coup bruyamment, sans m'en rendre compte. J'en étais à la partie douteuse où le Yondaime faisait des allusions, que le contexte ne me permettaient pas de saisir pleinement. J'y réfléchirai plus tard. Pour l'heure, mes pensées étaient confuses.

Je gardais au fond de mon cœur les informations transmises sur Mihawk et Kadoria Sho. Le dernier cité était mon élève. Jamais je n’avais décelé une quelconque… malhonnêteté de sa part envers Kumo et son système, ses valeurs... De tous mes élèves, il avait été l’un des plus irréprochables. Toujours loin d’Okita Soah qui était la kunoichi parfaite, mais un homme sur lequel j’espérais pouvoir compter. Cette description du chef du clan Kadoria me troublais. Moi qui pensais le connaître ! Peut-être allais-je faire fausse route comme avec Sane et Shiwoon ? L’équipe du Triple S aurait donc été une mauvaise équipe composée d’éléments perdus depuis le départ ? Ou était-ce moi qui avait failli dans leur formation ? J’espérais qu’ils soient ma fierté, je risquais le déshonneur… Il me faudrait garder un œil sur lui...

Quant à Hakushi Mihawk… Je n’irai pas jusqu’à dire que j’avais confiance en lui. Cependant, dès sa venue, j’avais tenu à le rencontrer et à échanger de vive voix avec lui. Comprendre le pourquoi du comment par rapport à sa désertion d'antan et surtout à son retour, essayer d’appréhender ses valeurs. Si je savais que certains lui avaient clairement fait ressentir qu'il était étranger, qu'on oubliait sa désertion d'antant, en ce qui me concerne, j'étais resté en retrait, lui laissant l'opportunité de se racheter. Il m’avait l’air d’être un homme posé, réfléchi, probablement le fruit de son erreur lors de sa désertion. On apprend de ses erreurs, une chose que je n'avais que trop bien compris. Lui, semblait subir les contrecoups d'une erreur de jeunesse qu’il payait encore. J’avais cru comprendre qu’il était fortement lié à Kumo. Dès lors, comment se faisait-il que son nom me soit signalé ? Avait-il finalement craqué face à la méfiance oppressante des kumojins ? Si c’était le cas, la chose était regrettable. Qui sème le vent, récolte la tempête. Il fallait se montrer patient et faire face, contre vents et marées, fidèle à ses convictions. J’allais l’avoir à l’œil. Très rapidement, je saurais s’il était toujours lié à Kumo dans son cœur, s’il avait un quelconque grief contre le Yondaime –chose qui quelque part ne me concernait pas- ou s’il avait totalement viré de bord tel qu’on semblait me le laisser entendre.

Le cas Shinji ? J’allais étudier ce dossier plus en avant. Chaque chose en son temps.

Je pliais la lettre après l’avoir relu une seconde fois. Le temps semblait s’être figé, mais Uri, lui, était toujours là. Statique, me regardant tel un félin. Sans prêter plus attention à lui –non pas par arrogance, mais parce que mes pensées étaient ailleurs – j’apposais un sceau sur la lettre. Désormais, il faudrait prendre de mon chakra pour pouvoir en lire le contenu, ce, en plus d’avoir des aptitudes en manipulation des sceaux. En clair, j’étais le seul à en pouvoir lire le contenu. Je plongeais la lettre dans ma poche avant de décacheter celle du Daimyo.

J’imaginais qu’il s’agissait d’une convocation. J’imaginais quelle serait la suite logique à cette affaire de disparition du Yondaime Raikage Karasu Tsumei. J’avais déjà vu une lettre, signée du Daimyo, me désignant comme Ombre de Kumo. C’est le cœur battant toujours aussi vite, de drôles de sensations de froid –était-ce le stress ?- que j’appris, sans surprise que j’étais effectivement convoqué en urgence au palais du Daimyo. La convocation était toute récente : un peu plus de 24h… Je rangeais également cette lettre machinalement. Mon regard se porta ensuite vers celui qui m’avait porté ces nouvelles. Je me déplaçais vers lui. J'essayais de rester impassible. je savais que c'était en vain. Je m'adressais au shinobi en face de moi :

« Avez-vous revu l’Ombre depuis lors ? »

_ Non, Zennosuke Sama.

« Je comprends. »

Je relâchais, sans m’en rendre compte une grosse bouffée d’air. Un regard vers lui, je comprenais qu’il allait me suivre un moment. Une impulsion, nous étions tous deux en partance pour le palais du Seigneur du pays de la Foudre.
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Nukenin
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Message(#) Sujet: Re: Jour de pluie sur Kaminari (Solo) Jour de pluie sur Kaminari (Solo) EmptyMar 9 Déc 2014 - 22:28

Après plusieurs heures, j’étais parvenu aux portes de l’immense domaine du Daimyo, Seigneur du pays de la Foudre. J’avais atterri aux côté d’Uri, le Jonin de Kumo qui me servait de compagnon dans cette période trouble. Nous n’avions pas échangé un mot. Nous nous étions contentés de filer côte à côte en silence. Il devait réfléchir tout autant que moi à tout ce qui se passait. Comme moi, il devait être affecté par tout ce qui se passait. J’en avais le pressentiment. Mon regard s’était reporté sur lui tandis qu’il passait devant moi, marchant vers les gardes protégeant uniquement les terres du Daimyo. Il s’agissait de shinobis ayant subi une formation particulière. Des ninjas volontaires au départ, prêt à donner leur vie pour le Daimyo de la Foudre. Ils étaient soigneusement sélectionnés et possédaient tous un niveau élevé. Il n'étaient pas sous la tutelle du Raikage. Leur seul et unique chef était le Seigneur du pays de la Foudre. Uri se présenta et je l’entendis me présenter en tant que Jonin de Kumo convoqué par le Seigneur de la Foudre.

Je m’avançais à mon tour, sortant de ma poche la lettre cachetée par le Daimyo. Je la montrais au garde, tandis que mon regard neutre, encore perdu dans les méandres d’un passé récent et un futur des plus nébuleux devait me donner l’air de quelqu’un qui manquait de sommeil. A vrai dire, j’avais le moral en berne. Chose compréhensible. Celui qui avait été maître pour moi avait disparu. Le regard bleuté de Karasu Tsumei me revint en tête. Malgré ses erreurs, ses omissions, je gardais une bonne image de l’homme.

Jour de pluie sur Kaminari (Solo) Zack-looking-on

« Seki Zennosuke, Jonin de Kumo… » Disais-je avec lassitude en me présentant au garde. Il me regarda de haut en bas. Son regard semblait signifier « oui, je t’ai déjà vu » en même temps qu’il me jaugeait. Je le laissais faire. S’il était là à l’époque et s’il avait bonne mémoire, il se souviendrait que j’avais eu à accompagner le Daimyo lors d’une mission alors que j’étais Chuunin. S’il avait bonne mémoire, il se souviendrait que j’étais venu ici il y a quelques temps sur ordre du Raikage. Je m’y étais entretenu avec lui. C’est de là que tout avait commencé.

L’homme me laissa passer. Je marchais aux côtés d’Uri. Ce dernier semblait avoir ses entrées. Après les vérifications sécuritaires, l’on me sépara de mon compagnon et mes pas me menèrent directement vers le palais. Une immense bâtisse dont je devinais le nombre de salle : au moins un millier. Ici vivait une très grande cour, des courtisans, des serfs. Un monde en tous points différent du mien. J’étais un soldat chargé d’assurer le bien-être des populations de Kaminari no Kuni. Le Daimyo, lui était, en quelque sorte le maître de toute cette terre. Peut-être même pourrions-nous dire le propriétaire de Kaminari no Kuni ? Ainsi sont faites les choses...

Au bout de plusieurs minutes de marche, en compagnie de serviteurs, j’étais arrivé à ce qui semblait être une espèce de salle d’attente. Je devinais le bureau du Daimyo derrière les grandes portes luxueusement ornées. Les lieux respiraient à la fois le luxe et la sobriété. Rien de trop clinquant, rien de misérable. Tout était impeccable. Deux membres de la garde du Daimyo se tenaient là. Je ne leur prêtais pas attention, trop occupé par mon face à face avec le Seigneur de la Foudre. Face à face que je n'imaginais que trop imminent.

Après près d’une heure d’attente, un homme ouvrit les portes de la salle de travail du Daimyo. Restant sur le pas de celle-ci, l'homme m’invitait à le rejoindre. Je me levais de mon siège et m’avançais vers ce qui semblait être mon destin. En pénétrant dans la salle je m’arrêtais sur le pas de la porte, pris de stupeur. Je ne m’attendais pas à devoir faire face à ce petit comité. Dans les scénarii que je m’étais joué, il s’agissait presque toujours de tête à tête avec le Daimyo. Mon regard se porta sur la droite… Monjar Otenba, la Régente de Kumo était là. Elle me regardait de son air princier en s'ajustant avec élégance sur son siège. Sur ma gauche, quatre conseillers du Daimyo, tous habillés de la même manière, tous avec leur air sérieux. En face de moi, sur un large siège de monarque, était assis un homme de la cinquantaine portant les habits d’apparats du Seigneur de la Foudre. Il s’agissait bien de lui. Pour l’avoir vu plusieurs fois, j’avais fini par retenir le visage de l’homme. Sobrement, celui-ci m'invita à venir prendre place auprès d'eux.

Je m’avançais, avec un calme dont je ne me saurais pas cru capable. Avec tout le respect qui était dû à son rang, je saluais, avec des gestes mesurés, le Daimyo, puis ses conseillers avant de saluer l’unique représentante de Kumo : celle qui avait été régente de Kumo. Je me demandais où étaient les neuf autres membres du Conseil de Kumo, ne sachant que trop bien qu’Hasaki, lui, était encore dans le coma. Probablement qu’ils n’avaient pas eu la confiance du Seigneur de la Foudre pour cet entretien. Dès lors, je n’en aurai pas non plus pour eux si jamais je devais être le prochain Kage… L’on m’indiquait un siège. Je m’asseyais à l’autre bout de la table du côté de la Régente de Kumo. Nul ne s’assied en face du Daimyo sinon un autre Daimyo. La réunion débuta.

L’on me fit comprendre que j’étais attendu et que tous les conseillers avaient séjourné au palais du Daimyo en attendant que je fasse signe de vie. Bien entendu, l’on me questionna sur l’endroit où je m’étais rendu. Pourrais-je mentir au Seigneur de la Foudre ? Non. Du moins, je pouvais ne pas dire toute la vérité. J’arguais que je m’étais rendu à Hai no Kuni sur demande du Raikage afin de vérifier certaines informations sur la situation politique de l’île. L’on ne me questionna pas plus en avant sur ce sujet précis.

Les débats durèrent un bon moment sur la disparition du Yondaime. Kumo encore une fois perdait un Kage ; même si, au vu des différentes informations qui avaient circulé autour de la table, il y avait plus de chances que Karasu Tsumei soit en vie que le contraire. Monjara Otenba, sur demande du Daimyo, fit l’état de la situation politique, sociale et militaire de Kaminari no Kuni. Les conseillers du Daimyo évoquèrent l’aspect économique. Les différents risques furent énumérés et discutés à fond. Je donnais mon avis sur chacun d’eux, beaucoup moins sur ceux économique. J’étais shinobi. Mes attributions se limitaient à assurer la libre circulation des biens et civils au sein de Kaminari no Kuni.

Nous avions échangé plus d’une heure sur ces différentes problématiques et sur la politique intérieure à mener rapidement dans l’intérêt de Kaminari no Kuni. Ensuite les discussions s’étaient portées sur la politique extérieure. Sujet, sur lequel nous avions devisé près d’une heure.

Les derniers échangent portèrent sur le futur Conseil de Kumo qu’il faudrait renouveler. Les anciens conseillers seraient mis à la disposition du Daimyo. Une sorte de sanction qui ne disait pas son nom. J'avais les mains libres pour la nouvelle constitution du Conseil, le Daimyo devant toute fois la valider. Séance tenante, je proposais Monjara Otenba en première conseillère. Même si nos relations avaient été heurtées au début, elle avait fini par comprendre que mon seul but était de voir Kumo croître comme il se doit. J'avais fini par remarquer qu'elle aussi était éprise de cet idéal. Nous ne pouvions que nous comprendre.

A la fin des débats, le Daimyo m’annonça sans détours que j’étais nommé Godaime Raikage. Chose logique au vu de ma présence en ces lieux et de ma participation à cette réunion à laquelle je n’aurai jamais du participer en temps normal. Jusque-là, j’étais Zennosuke le ninja membre du Satoru. Mes rêves les plus fous me menaient au poste de Capitaine du Satoru. Ce jour-là, je venais d’accéder au poste suprême de la stature militaire, sans passer par cette case de chef de l'unité d'élite du village. Je soufflais discrètement, conscient du poids que l’on mettait sur mes épaules et conscient des dangers que j’allais devoir affronter. Pour Kaminari no Kuni, il me faudrait en éviter les écueils. J’y étais obligé.

Je n'avais eu qu'une requête... Elle avait été exaucée.

C’est avec Monjara Otenba et Uri que je fis le chemin du retour vers Kumo. Nous étions rentré dans ce village dans le plus grand des secrets. Jusqu’ici, nul n’était au courant de ce qui se passait. Dans les jours à venir, tous devraient se faire au changement qui venait d’être opéré.
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