Participants & ordre de post :

Akuzu Shinji
Saibogu Oniri

Arbitre :

Araakoa Aara

Règles :

- Un premier tour d'introduction, sans techniques.
- Le vainqueur sera déclaré par l'arbitre
- 48h maximum entre chaque réponse + un délai unique de 24h

Les terrains avaient été aménagés pour l'occasion. Ils étaient tous entourés de gradins rudimentaires sur lesquels avaient déjà pris place nombre de spectateurs. Ceux-ci étaient Sunajin, il y avait des familles, des amis, d'autres ninjas. Mais il y avait aussi des étrangers venus pour se divertir ou simplement voir à quoi pouvait ressembler un examen shinobi.

Le Daïmio, grand seigneur du pays du vent, avait fait le déplacement jusqu'au village caché du sable. Avec lui était arrivé un groupe assez imposant de soldats et de suivants. Le Seigneur du vent se trouvait dans une loge installée dans les gradins du terrain numéro onze, en compagnie de la Kazekage Habashi Zanshi.

Une fois les genin arrivés sur place, ils furent appelés à rejoindre le terrain... Un arbitre entre les deux opposants expliquait les règles :

"Tous les coups sont permis. Vous n'avez en aucun le droit de diriger vos jutsu contre le public. Nous nous gardons le droit d'intervenir à n'importe quel moment. Si vous êtes prêts, vous pouvez commencer."

Ça y est, c'était enfin le moment de faire ses preuves. Et non pas en répondant à un questionnaire ou en mettant en avant mes connaissances générales dans une classe de l'académie mais bien sur l'un des terrains d'entraînement. J'étais assis sur un petit banc qui jouxtait l'arène dans laquelle j'allais affronter Oniri, mains jointes sous mon menton, le regard dans le vide... J'avais tout d'abord été satisfait de pouvoir me battre contre la Saibogu mais maintenant je prenais conscience de la tâche qui m'attendait. Elle n'était pas un adversaire comme les autres: c'était ma coéquipière! Évidemment pas celle avec laquelle je m'entendais le mieux mais tout de même... Nous avions traversé déjà nombres d'épreuves ensemble et frôlés la mort à de multiples reprises. Rarement en étant sur la même longueur d'onde mais pratiquement toujours en s'épaulant du mieux que la situation nous le permettait. Et puis j'avais en mémoire une soirée arrosée pendant laquelle nous avions parlés de nos peines et autres blessures du passé...

Et voilà que maintenant nous allions devoir mettre tout ceci de côté lors de ce duel qui revêtait par ailleurs une importance capitale pour la suite de nos carrières de Shinobis. Bien sûr tout n'était pas rose et j'avais également de la rancœur accumulée au fil du temps contre elle. Mais c'était surtout parce que Yami était l'élue de nos cœurs respectifs, pas parce que nous étions fondamentalement différents. En d'autres circonstances, en d'autres temps... Peut-être que notre relation aurait pris une tournure bien plus agréable. Quoi qu'il en soit cela ne servait à rien d'épiloguer sur le passé et je devais uniquement me concentrer sur l'instant présent. Je n'en restais pas moins partagé entre la confiance et l'appréhension ou encore l'espoir et la crainte...

*Allez vois ça comme une sorte d'entraînement mon grand!* songeai-je en me redressant et en étirant mes bras. *Ce n'est qu'un examen après tout, pas un combat à mort! Tu n'as pas grand chose à perdre à part le peu de dignité qu'il te reste de toute façon...*

Je me passai une main sur les cheveux avant de sautiller sur place pour chauffer les muscles de mes jambes, accompagnant le tout d'ondulations des épaules. Je fis craquer ma nuque en penchant la tête d'un côté puis de l'autre comme si cette préparation allait quelque peu atténuer les risques du combat qui allait suivre. Je redoutais un peu les étranges armes qu'utilisaient les Saibogu et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre de la part de mon adversaire. Utiliserait-elle ces étranges armes à feu? Aurait-elle un véhicule pour se déplacer sur le terrain? Avait-elle d'autres appareils que je n'avais pas encore vus en action? Et, plus important encore, qu'allais-je bien pouvoir lui opposer? Oniri savait de quoi j'étais capable dans les grandes lignes et ça risquait bien de faire pencher la balance en sa faveur. Encore plus...

*Il faut que je trouve quelque chose pour la prendre à contre-pied. Un truc auquel elle ne s'attendra pas ou qui, du moins, la fera hésiter ou la déconcentrera. Mais quoi?!* me demandai-je en me passant une main sur le menton.

Il me fallut quelques instants pour trouver quelque chose qui allait dans ce sens et quand ce fut fait je me fendis d'un sourire espiègle. J'effectuai presque immédiatement quelques mudras pour prendre l'apparence de Yami en me basant sur les vêtements qu'elle portait quelques heures plus tôt. Ceci fait je décidai qu'il était temps de faire mon entrée dans l'arène et de me comporter comme la demoiselle que j'incarnais. Je ne pris guère le temps de saluer la foule - d'ailleurs je ne lui accordai même pas un regard - et marchai jusqu'au centre de l'arène avec assurance. Je ne savais pas vraiment si mon petit tour avait des chances de fonctionner mais je ne risquais pas grand chose à essayer de toute façon...

J'attendis que mon adversaire arrive en tentant de me comporter comme Yami le ferait dans ces conditions: le regard hautain et la stature noble. Je la connaissais assez pour savoir comment elle agissait et quelle était son attitude dans la grande majorité des circonstances. Oniri se laisserait-elle piéger? Est-ce que ça allait au moins la rebuter un peu et la forcer à retenir ses coups? J'étais assez curieux de voir sa réaction et ça tombait bien puisqu'elle faisait à son tour s'en entrée sur le terrain. Je lui adressai un sourire et un regard malicieux comme j'avais vu maintes fois Yami le faire lorsqu'elle voyait la Saibogu. Quant à ce que j'allais dire, j'avais eu le temps d'y réfléchir:

- "Désolé Oniri. Changement de dernière minute: On dirait bien que nous allons devoir nous affronter!"

Mouais, c'était pas trop mal je crois! Ne restait plus qu'à voir la réaction de la jeune femme en face de moi et si mon petit tour avait porté les fruits escomptés. Ce faisant j'écoutai les règles que l'arbitre nous exposait...

HRP:

Music ♫:


L'instant tant attendu était finalement arrivé. Il était à présent temps de prouver ma valeur aux yeux de mon pays. Tant de voyageurs avaient afflué des quatre coin du pays pour nous voir combattre. Le Daimio en personne ainsi que notre Kazekage et Sensei serait également présent pour assister à nos affrontements acharnés. J'espérai qu'ils seraient présent pour assister aux spectacles car je combattais non seulement pour mon pays, mais aussi pour la gloire. Cette gloire qui était désormais à portée de main. Mon adversaire n'était d'autre que mon coéquipier et récent ami Shinji. Du moins si je pouvais prendre le risque de l'estimer en tant que tel. Notre relation était des plus fructueuse. J'avais à plusieurs reprises du faire l'effort de lui pardonner ses actes et voici qu'à présent nous allions nous engager dans une lutte acharnée et impitoyable. J'avais à moi la chance de connaître une grande partie de ses aptitudes en combats tandis que lui n'avait jamais fait que lorgner la surface visible de l'iceberg. Par conséquent je partais avec un avantage non négligeable. Désormais, il ne me restait plus qu'à transcender mes propres capacités pour témoigner de toute ma force vis-à-vis des hautes sphères du pays du vent. Il s'agissait de la meilleur occasion qui soit pour la Kunoichi que j'incarnai.

J'avais soigneusement préparé mon équipement pour l'occasion, et je n'avais pas hésité à sortir du lourds. Mon cher petit Sharky serait de bonne compagnie tandis que SpineBreaker saurait parfaitement faire son office, que mon opposant puisse être élastique ou non. Les deux armes attachées en bandoulières dans le dos, une plâtré d'explosif se trouvait également fixée à cette dernière tout comme à ma ceinture. Je ré-inspectai une dernière fois Ebony & Ivory avant de les ranger dans les holsters à mes cuisses. Pour l'occasion je portais une tenue un peu moins voyante, il ne fallait pas non plus abuser des bonnes choses. Vêtue d'une tunique marron sous couverte d'un gilet beige ainsi que d'un pantalon noir serré assez souple. J'avais même fait l'effort d'attacher mon bandeau sur mon front et non autour de mon épaule comme j'avais habitude de le faire. Lorsque le moment fut venu, j'enfilais mes mitaines avant de faire craquer mes phalanges entre elles. Déterminée, il était temps de passer aux choses sérieuses.

J'empruntai le long couloir immaculé de l'arène spécialement aménager pour l'occasion. Avec cet examen, tout le village s'était mit en effervescence. La foule en délire m'acclama lorsque j'entrais en scène. Là haut dans les gradins, ils sifflaient et applaudissaient la Kunoichi que j'étais. Pour la plupart, il ne s'agissait que d'un spectacle, d'une distraction, pour d'autres le moyen d'évaluer le niveau des shinobis du village, mais pour nous participants, il s'agissait de l'occasion de faire nos preuves afin de gravir les échelons dans la société. Les organisateurs avaient judicieusement choisi leur horaire, à savoir, lorsque l'aube pointait encore sur l'horizon et que nous demeurions hors de porté de la chaleur ardente du soleil. Ce dernier jetait par ailleurs une imposante ombre sur toute une partie de l'arène par le biais de ces hauts gradins de pierre érigé pour l'occasion. Tout ce monde... Moi qui savait jouer avec les cœurs pour m'attirer leur faveur, dansant telle une sirène qui se faufilait avec aisance dans les marées humaines, j'avouai me sentir quelque peu impressionnée par une cette foule en délire.

Passant qu'il valait que je me concentre sur ce qui se passais en bas, je baissai le regard, constatant alors dans le plus grand des effrois que Yami se trouvait en face de moi. Passé le choc initial, mon cerveau se remit en marche et ne tarda pas à démêler le vrai du faux. Comme si ma belle pouvait emprunter une démarche aussi grossière. Je vivais avec elle depuis plusieurs mois, il en fallait davantage pour m'avoir. Cependant, je ne pus m'empêcher de bouillir de rage à l'égard de l'auteur de cet odieux méfaits. Shinji... Finalement, il ne s'agissait que d'un indubitable connard, rien de plus. Ma seule erreur avec lui aura été de le pardonner pour lui accorder à nouveau ma confiance. En fin de compte je n'étais qu'une sotte. Ce constat ne fit qu'accentuer ma colère. Il se foutait de moi depuis le début, se plaisait à jouer avec mes sentiments pour ensuite les écraser. Il savait à quel point j'aimais Yami et sans doute à quel point j'avais souffert pour elle quitte en y perdre une partie de moi-même. Je mettais confiés à lui, cœur et âmes. Mais cela, il s'en moquait bien. Bien au contraire il n'avait pas hésité un seul instant en s'en servir contre moi, souillant ainsi l'image de ma bien aimée dans l'espoir d'éveiller en moi de douloureux souvenir, ne serait-ce que pour tenter de prendre l'ascendant dans notre affrontement. Mais il se leurrait en pensant que je pouvais être si faible. Ce salaud ne méritait rien... Je dégainais alors Ivory afin de pointer l'arme dans sa direction alors que le coup de départ n'avait pas encore été donné. Je dus me faire violence avec une force inouïe pour ne pas commencer à l'agresser. Au lieu de cela, je pris finalement la peine de lui dire ses quatre vérités. La vue de ce spectacle, alors qu'il revêtait l'apparence de celle que j'aimais ne m'inspirai que dégoût.

-Tu n'es qu'un immonde salopard. Comment ais-je pus te faire confiance ? Je t'ai confié mes craintes, mes doutes, mes souffrances et toi tu oses en profiter pour me tourmenter. Comment ais-je pus ? Tu n'es qu'un être abjecte, indigne d'elle. En fait tu es indigne de quoique ce soit. Je vais te réduire en morceau puis une fois cela fait, j'irais voir Yami afin de lui faire réaliser à son tour quelle genre d'ordure tu es. Jamais je ne te laisserai la faire souffrir comme tu t'amuses à le faire en moment avec moi. Tu entends ? Jamais !

Ma voix avait été un ton des plus cassants et autoritaires, mais je me rendais compte, en voyant mon bras tendus, que je tremblai comme une feuille. Était-ce de rage ou de peine ? Sans doute une part des deux. Désormais, je n'étais pas là pour régler mes comptes, mais pour en finir une bonne fois pour toute avec lui. Je lui avais à mainte reprise laissé sa chance, mais il était temps qu'il disparaisse de nos vies.

-Tu en as assez fait Shinji. Finissons-en, une bonne fois pour toute!

Ha ben je savais qu'il n'en fallait pas beaucoup pour faire sortir Oniri de ses gonds mais je n'avais pas imaginé qu'elle perdrait aussi rapidement ses nerfs. Je la regardai pointer sur moi l'une de ses armes et me gratifier de paroles acerbes avec un mélange d'indifférence et d'amusement. Ce qu'il y avait de drôle avec la Saibogu, c'était sa faculté à sa poser en victime. Mais là pour le coup j'étais vraiment étonné qu'elle le prenne si à coeur. J'avais compté la perturber et la faire hésiter et voila qu'elle se sentait carrément blessée ou vexée. Voir les deux! À quoi s'attendait-elle? Que je la laisse simplement m'attaquer à distance comme elle aimait le faire? Que je me dessine une cible sur la poitrine voir que je lui offre la victoire? Si elle la voulait - et elle la voulait, je n'avais guère de doutes à ce sujet - il faudrait qu'elle vienne la chercher! Je n'allais pas aller dans son sens et l'épargner sous prétexte qu'elle avait été blessée par le passé. Le temps écoulé et les souvenirs n'épargnaient personne...

- "Bla bla bla..." fis-je en levant les yeux au ciel. "C'est bon? tu as fini ton petit numéro?"

Depuis quand le monde était juste? Depuis quand les gens ou la vie vous épargnait? Elle se voulait Shinobi mais n'arrivait même pas à faire abstraction de la première contrariété venue! Ce qui la dérangeait, au fond, était-ce le fait que je sois venue en Yami ou le fait qu'elle n'y ait pas pensé en premier? Elle était sournoise et voilà qu'elle se permettait de parler de moral? Et puis elle oubliait trop souvent que le respect se gagnait et n'était pas indu. Elle n'avait pas hésité à tenter de me ridiculiser lors de la première phase de l'examen et attendait maintenant que je me montre courtois et avenant envers elle? La bonne blague...

*Faites ce que je dis mais pas ce que je fais...* songeai-je en me fendant d'un léger sourire.

Ceci dit, la provocation c'était parfaitement mon truc. J'étais même plutôt doué pour ça! Et il n'y avait rien de plus gratifiant que de se retrouver face à une personne qui y succombait si facilement. Dès lors je n'eus guère de scrupules à me comporter comme le parfait immonde salopard qu'elle considérait que j'étais. Une série de mudras plus tard ce n'est plus l'apparence de Yami que j'arborais mais celle d'une Oniri entièrement nue. Une clameur s'éleva de la foule et plus précisément de la majorité des mâles qui la composait. Je vis même du coin de l'oeil une femme rabrouer son mari qui avait la bouche grande ouverte en posant le regard sur moi. Je fis quelques poses aguicheuses en me demandant si mon imitation valait l'originale. Je n'avais jamais vu la demoiselle nue mais je pouvais imaginer à quoi elle ressemblait dans le plus simple appareil...

- "Tu préfères ça?" demandai-je en lui adressant un clin d’œil aguicheur. "Ou c'est peut-être un peu... trop? Je me tâte..."

Quoi qu'il en soit il était temps d'en finir, en effet... Là au moins nous étions d'accord! L'avantage que j'avais par rapport à elle c'est que je n'avais pas d'amour propre. Ou si peu! Elle, en revanche, en débordait! Avais-je tort de profiter du moindre avantage, d'exploiter sa moindre faiblesse? Non, je ne crois pas! Je repris mon apparence normale et penchai la tête sur le côté tout en observant mon adversaire. Il y avait un temps pour s'amuser et un autre pour les choses sérieuses. Maintenant qu'elle était énervée il était nécessaire de reprendre un peu de sérieux. La moindre erreur pouvait me coûter très cher et je me devais d'être attentif à ce qui allait suivre.

J'effectuai une série de mudras aussi rapidement que je le pouvais afin d'utiliser le raïton pour augmenter ma vitesse physique. Ceci fait, je tirai avec une célérité amplifiée trois fumigènes de ma sacoche de la main droite et un kunaï de ma main gauche et bondit sur mon adversaire en zig-zagant de manière à rendre un tir de cette dernière bien plus compliqué. Je la savais bonne tireuse mais ma rapidité couplée à des mouvements aléatoires risquait de lui poser quelques problèmes. Du moins je l'espérais... Je jetai ensuite mes fumigènes juste devant elle avant d'enchaîner sur un brusque changement de cap afin de la contourner. Ceci fait j'allongeai mes deux bras, l'un fusant vers l'arme de poing qu'elle avait toujours dans son holster, l'autre - celui dont la main tenait le kunaï - cherchant à saisir l'un des étranges fusils qu'elle portait en bandoulière. Puisque sa force résidait dans l'attirail qu'elle portait il était plutôt judicieux de tenter de l'en débarrasser, non? Mais avant de crier victoire il fallait encore que je parvienne à m'en saisir...

Résumé:

Music ♫:


Dans le registre du pathétique ce pauvre Shinji semblait désespéramment chercher à s'enfoncer au plus bas. Non seulement il se contenta de réponses puérils face à ces vérités, mais il ne manqua pas de vouloir m'humilier davantage d'une façon tout aussi outrageuse. S'il espérait passer un jour chuunin, il pouvait faire une croix dessus avec un tel comportement. Malgré la hargne que suscitait son comportement j'eus tout de même l'intelligence de mettre en route la caméra attaché à ma ceinture pour ainsi filmer sa débandade notamment lorsqu'il reprit sa forme initial. Non content de passer pour un véritable demeuré aux yeux du pays tout entier, il en serait de même pour ceux de Yami. Dès à présent, chaque mot, chaque acte qu'il oserait à tenter serait filmer et enregistrer à son insu pour mieux être retourné contre lui. Cette situation me laissait une sensation amer dans la gorge. Jamais je n'aurais crus que les événement prendraient une telles tournures. Soit, qu'importait, je préférai ne pas y penser au risque de m'y perdre. Désormais, il était mon adversaire et au terme de cet affrontement, quel qu'en fut l'issu, la team Bunshidan comporterait un membre en moins.

-Tu peux parler, tu fais déjà un sacré numéro !

Lui lançais-je dans un sourire dédaigneux. Ce à quoi le coup de départ fut lancer. Shinji utilisa une technique afin d'augmenter sa vitesse de sorte à pouvoir m'atteindre. Un Kunai dans une main, plusieurs fumigènes dans l'autre, malgré ses zigzags répétés pour tenter de perturber ma vigilance, sa réaction n'en était pas moins prévisible si bien que je ne tirais absolument aucun coup de feu, me contentant de le garder dans ma ligne de mire autant que possible et ce malgré son avancé. Je me préparai déjà à une éventuel contre attaque lorsqu'il fit exploser les fumigènes qui déployèrent un mur de fumée entre lui et moi. Assaut des plus pittoresques s'il en était, j'avais déjà lu de nombreux guide de combat et, si je manquai de pratique, mon expérience théorique dépassait de loin celle de mon opposant. Il y avait pour ainsi dire un gouffre entre lui et moi. Qu'il s'agisse de force, d'intelligence ou encore de maturité. Dès lors, je savais ce qu'il me restait à faire.

Les textes que j'avais pus lire me revenait parfaitement à l'esprit. En de pareil situation, lorsque l'adversaire tentait de perturber le champs de vision de son opposant, ce n'était rien de plus que dans le but de créer une diversion pour mieux attaquer par surprise. Une solution fortement aisée s'offrait néanmoins à moi pour m'en sortir. S'il me devenait impossible de le voir, il en serait de même pour lui, qui ne pourrait alors contre attaquer. Ce faisant, lorsque les fumigènes explosèrent pour créer ce nuage opaque, je ne perdis pas de temps pour m'élancer de l'avant et ainsi me cacher à l'intérieur. Ainsi, je disparaissais de son champs de vision comme il l'avait fait pour moi. Je ne m'arrêtai pas pour autant et changeait brusquement de direction avec de ressortir d'un autre côté de l'arène. Refaisant face au nuage qui se dissipait lentement, j'en profitais pour décocher en toute discrétion deux explosif pour les lancers avec suffisamment de force afin de les enfouir dans le sable irrégulier de l'arène. Il s’agissait de mine explosive. Chacune se retrouvait désormais disposés à trois mètres de mes flancs et totalement invisible en surface.

Lorsque le nuage s'effaça, je retrouvai à nouveau devant mon adversaire probablement frustré de constater que son assaut n'avait pas fonctionner. Le revoir ainsi élança à nouveau la colère qu'il suscitait en moi. Je tentai de refréner cette dernière tant bien que mal, mais je ne pouvais renier tout ce qu'il avait fait. Je ne comptais pas lui laisser un seul instant la satisfaction de voir cela sur mon visage. Bien au contraire je m'efforçai alors de lui adresse un sourire méprisant

-Déçu mon chou ? En même temps que pouvais-tu espérer de toi-même ? Les imbéciles dans ton genre devraient se contenter de retourner dans leur taverne à passer leur journée à se saouler. Finalement ta vie misérable représente bien l'être abjecte que tu es en réalité.

Ce faisant je lui découchai un nouveau regard plein de mépris. Je ne savais pas trop si le ton de ma voix arrivait à sonner juste tout comme chacune de mes expressions faciales. J'avais pour ainsi dire le cœur retourner et les nerfs littéralement à vif. J'avais peine à cacher mon chagrin. Malgré tout mon esprit demeurait aussi aiguisé qu'une lame de rasoir. En guise de provocation, je décrochai un explosif attaché à ma taille et le lançai devant, entre lui et moi, tout juste à deux mètres de mes pieds. Qu'aillait-il faire devant cela ? L'arme toujours en main, je tirais deux balles dans sa direction.

Bon et bien ma stratégie n'avait pas vraiment été réussie puisque Oniri avait décidé d'utiliser mon fumigène à son avantage. Ce n'était de loin pas stupide et confirmait les aptitudes au combat qu'elle avait. Même si sa stratégie semblait avant tout reposer sur la fuite et le fait de garder une certaine distance avec moi. J'aurais clairement préféré me retrouver face à un adversaire qui affectionnait le corps à corps et non face à quelqu'un qui le fuyait. J'appréciais les confrontations directes et sauvages, sentir la chair frapper la chair et entendre le son que ce contact provoquait. Mais je ne pouvais guère en vouloir à Oniri après tout. Elle n'était pas douée pour ce style de combat et préférait canarder les gens à distance. Certains y verraient une forme de lâcheté tout juste dissimulée, d'autres - dont je faisais partie - acceptaient simplement ce fait...

J'avais donc refusé d'allonger mes bras puisque ça ne servait absolument à rien d'utiliser du chakra pour saisir quelque chose que je ne pouvais pas voir. Oniri restait donc avec ses armes et sa capacité de destruction intacte tandis que je revenais à la case départ. Lorsque les fumigènes s'étaient dissipés j'avais donc eu le déplaisir de voir mon adversaire sur ses deux jambes puis l'explosif qu'elle avait décidé de jeter entre nous. Je ne sais pas vraiment le but qu'elle recherchait en m'indiquant clairement où elle le plaçait mais je n'eus de toute façon pas le loisir de me pencher davantage sur la question pour l'instant. La jeune femme leva l'une de ses armes vers moi et je ne me fis pas prier pour rendre mon corps aussi malléable que du chewing-gum.

Je sentis un picotement désagréable lorsque les deux balles pénétrèrent dans ma chaire et réapparaissaient furtivement dans mon dos avant d'être simplement éjectés de ma peau et retomber sur le sol. Se pouvait-il que ses projectiles soient imprégnés de raïton? Il fallait croire, oui. Je jetai un regard aux deux balles un court instant avant de reporter mon attention sur Oni. Elle semblait avoir opté pour l'agressivité dans ses propos mais ce n'était pas vraiment une surprise. Je l'avais bien cherché et puis c'était plutôt rare qu'elle se montre courtoise lorsqu'elle s'adressait à moi. Alors vu que nous étions dans une épreuve destinée à nous faire passer au grade supérieur il ne fallait pas trop attendre d'elle.

- "Déçu?" répétai-je en faisant mine de réfléchir. "Hmmmm... Non, pas vraiment! Ce combat n'aurait aucun intérêt s'il était trop facile n'est-ce pas? Et puis contrairement à toi je sais reconnaître le mérite des gens! Hé oui, même de ceux que je n'apprécie pas! Donc... bien joué!"

Je passai volontairement sur ses autres insultes et parcouru de mon oeil valide le sol de l'arène. Je n'avais aucune idée de ce qu'elle avait pu faire lorsqu'elle se cachait dans mes fumigènes mais j'avais vu qu'elle était capable de piéger le sol en très peu de temps. Est-ce qu'elle en avait profité pour poser d'autres surprises désagréables dans la zone du terrain qui avait échappé à ma vision quelques instants? Il valait mieux partir du principe que oui et donc considérer que cette partie n'était pas sûr. Je ne tenais pas à expérimenté le talent des Saibogu pour faire exploser ce qui les dérangeait...

- "Tu sais Oni, tu peux continuer à m'insulter si tu en as envie mais ça ne va te mener nulle part! Je vais me contenter de prendre ça d'où ça vient, comme on dit..." fis-je en sortant une cigarette déjà roulée de ma poche avant de la porter à mes lèvres pour l'allumer. Le tout, bien évidemment, sans la quitter du regard. "Donc tu peux perdre ton temps et ta salive à me traiter de tous les qualificatifs qui te passent par la tête ou tu peux au moins faire semblant de me considérer comme un adversaire digne de ce nom! Et puis tu sais... ça me ferait plaisir en plus!"

Autant dire qu'elle n'allait pas accéder à ma requête. Qu'importe au fond... Je n'étais pas ici pour tenter d'améliorer notre relation conflictuelle mais bien pour montrer ce dont j'étais capable. Là pour le coup ça allait surtout se limiter à ne pas finir en charpie et perdre le peu d'estime de moi que j'avais encore. Je tirai lentement mon katana de son fourreau et fit quelques mouvements dans le vide avant de le poser lame à l'envers sur mon épaule. Je crachai ensuite un jet de fumée en direction du ciel en appréciant ce petit temps mort dans notre affrontement. Nous n'étions pas pressés après tout n'est-ce pas? Et puis il fallait savoir profiter des bonnes choses...

D'un autre côté j'avais également l'avantage de pouvoir attaquer à distance si jamais les circonstances m'y poussaient. Ce qui était clairement le cas en l'occurrence puisque je n'avais pas vraiment d'intérêt à bouger pour l'instant. Elle avait bien entendu ses armes de poings qu'elle pouvait utiliser pour me tirer dessus mais le reste de son attirail était dans son dos. Le temps qu'elle s'en saisissent pour les épauler, j'aurais le temps de voir venir le danger. J'utilisais donc ma main libre pour tirer trois kunaïs. Ce faisant j'allongeais mon bras dont la main tenait le katana et frappai d'un large coup circulaire en allongeant ma chaire. Le tout en la gardant bien à l'oeil et en m'assurant que mon coup n'était pas vraiment prévisible. Si elle aurait le temps de voir venir l'assaut, je comptais bien m'assurer qu'elle ne puisse pas mesurer à quelle hauteur j'allais frapper. La lame oscilla donc entre quelques centimètres de hauteur et un peu plus d'un mètre tandis que je balayais la zone. Je lui décochai ensuite mes trois armes de jet au moment ou la lame arrivait à sa rencontre pour ajouter un peu de difficulté à une éventuelle esquive. Le tout en restant bien attentif à ses éventuels déplacement pour voir quelles zones du sol étaient sûres. Elle n'allait quand même pas prendre le risque de se faire sauter elle-même en marchant sur ses propres explosifs, non?

Quoi qu'il en soit mon attaque n'était pas vraiment destinée à la blesser sérieusement mais plutôt à la forcer à se déplacer...

Résumé:

Visiblement mon adversaire ne semblait guère presser d'en découdre. A peine la fumée s'était-elle dissipée qu'il s'empressa d'allumer une cigarette afin d'entamer une pause. Je n'osai en croire mes yeux. Décidément il n'avait pas froid, ou était définitivement et indubitablement un demeuré voir les deux. Monsieur se la joua poseur ténébreux avec son katana sur l'épaule et la clope aux lèvres, en ayant le culot de se prétendre donneur de leçons. Les deux balles que j'avais tiré à son encontre avait été d'une inutilité des plus totale, ce qui en soit n'avait rien de surprenant au vu des capacités élastique de son corps.

-Je sais justement reconnaître le mérite des gens, mais une fois encore tu as tout gâché. Et ne va pas prendre tes rêves pour des réalités. Comme je l'ai dis, tu es indignes de quoique ce soit...

Au moins le ton posé de sa voix m'avait permit de me remettre les idées en place. Bien que tous les noms d'oiseaux puissent lui être justifiés, cela ne m’apporterait rien de me défouler sur lui verbalement. J'expirai lentement par la bouche de sorte à laisser relâcher toute la pression en pensant alors que j'avais meilleur temps de laisser parler les armes.

-Désormais... tout ce qu'il me reste à faire c'est de me débarrasser de toi. Autant pour moi que pour Yami que pour Suna.

Dis-je d'un ton amer. Oui, je voulais le blesser suffisamment pour mettre définitivement un terme a sa carrière de Shinobi. Cet idiot avait manqué à plusieurs reprises de nous tuer part sa bêtise. Je comprenais à présent qu'il était irrécupérable et qu'on ne pouvait rien tirer de lui. Ce serait un service rendu à notre village qu'éviter que ce genre de danger ambulant porte notre effigie.

Sa contre attaque survint finalement. Elle fut particulièrement lente et extrêmement prévisible du moins ce fut ce que je pensais avant qu'il se mette à faire osciller son bras de bas en haut. Ainsi, son katana fendait l'arène à l'horizontal à grande vitesse tout en lorgnant sur ma trajectoire. Je ne savais pas ce qu'il espérait réellement avec cette attaque, mais il agissait exactement comme je l'avais prévu.

Ma défense fut tout aussi vive et rapide. Je déployai mon bouclier afin de parer l'attaque. La lame s'entrechoqua avec l'acier dans un bruit sourd qui résonna dans l'ensemble de l'arène. Dans le même temps, trois Kunais furent lancé dans ma direction. Je réagis instinctivement en vidant en moins d'une seconde les balles restantes de mon chargeur sur les projectiles afin de les stopper dans leur course. N'ayant guère le temps de recharger, je laissais tomber mon arme sur le sol et repoussai le katana d'un ample mouvement de mon bras auquel était fixé mon bouclier. Je m'empressai ensuite d'effectuer deux grandes enjambés vers l'avant pour donner un violent coup de pied dans la dernière bombe que j'avais posé au sol. Celle-ci partie à vive allure en direction du bras que Shinji venait de tendre pour s'y agripper. J'avais anticipé sa réaction depuis le départ en sachant qu'il essaierait de m'attaquer a distance. Dès lors la présence du Bombshell à mes pieds ne se justifiait que dans ce but.

Si ce dernier parvenait à atteindre son bras, il n'aurait qu'à exploser pour le réduire en charpie. Je connaissais les capacités défensifs de son élasticité et je doutai fortement qu'elles puissent lui permettre de résister à une telle explosion à bout portant...

Arbitrer un examen de sélection des chûnins, enfin du moins une de ses rencontres, il y a quelques années j'aurais affirmé qu'il s'agissait d'une tâche indigne de ma personne mais bizarrement à l'heure actuelle cela ne me dérangeait point, je fixais les deux participants se regardant au centre de l'arène de fortune crée pour l'occasion et je me demandais quelle stratégie ils allaient utilisés afin de mettre à mal leur adversaire, je me demandais aussi s'ils avaient réfléchi aux paroles que j'avais prononcé précédemment.

Je pense pouvoir affirmer que pour tout orateur il est important de savoir si son publique à tirer quelque chose du texte énoncé, j'aurais sans aucun doute la réponse avec ces deux là. Le publique était présent en nombre afin de regarder ce match, les personnes spectatrices conservaient un silence religieux afin de respecter les combattants qui allaient se battre devant eux. En parlant d'eux, c'était le moment de voir le combat débuté. Malheureusement, ce n'était pas le jeune garçon prévu qui arriva mais une jeune fille qui avait prit sa place, tout du moins en apparence puisqu'il s'agissait d'un vulgaire henge et n'importe quel ninja confirmé pouvait le sentir.

C'était d'un profond irrespect pour la nation que d'usurper l'identité d'un de ses camarades même si d'un point de vue tactique cela ne semblait pas laisser insensible la jeune femme qui lui faisait face puisqu'elle se mit à proférer des insultes qui n'étaient pas plus tolérable que les actions du jeune homme. Ce dernier par ailleurs, je l'avais déjà rencontré et il m'avait paru bien trop impétueux pour devenir un bon shinobi, malgré cela il se dégageait de lui un certain potentiel.

Une surenchère s'effectua devant mes yeux, tout d'abord le jeune homme qui prit l'apparence de son adversaire dans le plus simple appareil dans le but de l'énerver plus. Une huée générale des femmes du public tandis que les hommes semblaient plutôt satisfaits de cette action, malgré tout je ne pouvais m'empêcher de me prendre la tête dans les mains pour exprimer à quel point j'étais déçu de leur prestation à tout les deux. Puis tout s'enchaîna très vite à coups de jutsus plus intéressant les uns que les autres, entrecoupés d'insulte qui commençaient à m'énerver même si je n'étais pas le genre d'homme à sortir de ses gonds pour si peu.

Malgré tout une action bien précise me demanda d'intervenir, en effet, la jeune femme venait de proférer des intentions de meurtre sur son camarade et cela à voix haute, elle ne semblait au final pas comprendre les enjeux de ce duel. Je chargeai une dose de chakra suiton dans ma bouche en attendant sa prochaine action offensive, elle arriva très rapidement après le jet d'une mine en direction de son camarade, c'est à ce moment précis que je décidais d'intervenir, je souhaitais la couper au moment pile où elle pensait avoir obtenue sa « justice », mais je décidais de me raviser au dernier moment, ce n'était peut-être pas la bonne chose d'intervenir de cette manière pour un ancien Kazekage. J'attendis donc la fin de sa technique puis je m'avançais vers les deux shinobis afin de m'exclamer de la sorte :


« Vous deux, vous ne respectez absolument aucun de vos serments de shinobis. Votre rôle est de protéger et servir, votre rôle est de défendre votre nation et de faire preuve de discernement en toute occasion. Alors qu'aujourd'hui vous faîtes preuve d'un manque de rigueur pour l'un et d'un total manque de discipline pour l'autre. Vous êtes ici afin de prouver à chaque personne dans cette arène que vous êtes digne du grade de chûnin, alors maintenant combattez honorablement et dans le respect des enseignements que vous avez reçu. »


Bien évidemment le manque de rigueur faisait référence à Shinji pour ses Henge et sa tendance à tout prendre à la légère tandis que le manque de discipline était clairement dirigé à Oniri pour ses intentions de meurtre fratricide et ses insultes. Espérons qu'ils aient compris la leçon, à la prochaine incartade, une disqualification serait prononcée.

J'étais plutôt mal barré puisque mon attaque au katana avait été repoussée par Oniri à l'aide d'un bouclier qui s'était déplié à une vitesse plus qu'intéressante. Mes kunaïs avaient été déviés d'autant de tirs bien placés et étaient retombés sur le sol sans causer le moindre dommage. Je le savais bonne tireuse mais je n'avais pas vraiment saisi à quel point jusqu'à cette action. Mais la kunoichi ne s'était pas contentée de repousser mes assauts et avait rapidement opéré une contre-attaque stratégiquement bien pensée. Je la vis prendre son élan et décocher un coup de pied dans la bombe qu'elle avait placée entre nous sans pour autant que j'ai le temps de réagir. C'est assez désagréable de voir venir un coup tout en sachant que vous n'aurez pas la possibilité de l'éviter. Je fis bien sûr bouger mon bras en hauteur avec l'espoir que ça suffise à éviter ce projectile explosif mais je compris rapidement que je n'y arriverais pas. Que ce soit par chance ou talent, ce dernier se dirigeait droit vers mon bras.

- "Et merde..." lâchai-je, résigné.

Un flash de lumière aveuglant précéda une douleur que je n'avais que rarement connue. Elle se propagea à une vitesse stupéfiante le long de mon bras puis dans le reste de mon corps. Je fis de mon mieux pour ne pas exprimer la souffrance qui parcourait mon être mais fut finalement vaincu et lâchai un cri de douleur lancinant. Je rétractai plus par réflexe mon membre qui était recouvert de brûlures. La peau se compacta alors que mon bras reprenait sa longueur normale et les brûlures furent moins visibles. Toutefois le résultat restait le même et du sang commençait à perler de ma chaire blessée tandis qu'une odeur caractéristique de brûlé venait narguer mon sens olfactif. Je tombai à genoux, une main sur l'épaule, le bras ballant sur mon flanc.

C'est alors que notre arbitre, le Nidaime, interrompit le combat et s'approcha de nous pour mettre les choses au point. Notre comportement semblait l'agacer au plus haut point et je dois bien avouer que je pouvais le comprendre: ce combat prenait plus des allures de règlement de comptes que celles d'un examen entre deux shinobis espérant prétendre au grade supérieur. Alors qu'il parlait de prouver aux spectateurs présents que nous étions digne d'être des Chuunins, je levai mon oeil valide pour observer les gradins. Je pouvais lire dans la plupart des regards une certaine désapprobation. Je n'en avais pas eu conscience jusque là mais nous devions certainement offrir un spectacle déplorable à tous ces gens. Le fond du combat était intéressant en soi mais sa forme, en revanche, laissait à désirer. Je ne me sentis pas vraiment gêné puisque l'avis des autres m'importaient peu et spécialement lorsque je ne les connaissais pas. Pour autant je n'avais guère envie de me faire passer pour le gamin du coin. Si mes intentions avaient d'abord été motivées par un choix tactique en m'accaparant l'apparence de Yami, c'était uniquement le désir de blesser Oniri qui m'avait poussé à me métamorphoser en elle dans le plus simple appareil...

Je pouvais aisément expliquer ce choix toutefois puisque c'était avant tout des insultes et du mépris que j'avais obtenus de mon adversaire en guise de réponse. Toutefois de son point de vue elles étaient sûrement justifiées et nous retombions dans un vague échange puéril qui n'avait aucun intérêt et qui ne faisait que nous ridiculiser aux yeux du peuple de Suna. Heureusement le Daïmio et notre senseï n'étaient pas dans l'arène et observaient un autre combat. Car si nous nous battions pour notre avenir, nous représentions également Suna et la Kazekage. Serait-elle fière de ses élèves en cet instant? La réponse nous la connaissions tout deux...

- "Ok pour moi!" fis-je en décochant un signe de tête affirmatif à notre arbitre

Une fois que le Nidaime se fut retiré pour nous laisser poursuivre le combat, je décochai un regard à Oniri accompagné d'une énième grimace de douleur. Elle m'avait sacrément blessé avec sa mine et j'étais à présent privé de l'utilisation d'un bras. J'avais commis une erreur et elle ne s'était pas faite prier pour l'exploiter. Mais, après tout, à quoi servaient les erreurs si ce n'est à en apprendre pour ne plus les répéter à l'avenir? Cet affrontement avait au moins des points positifs puisqu'il me permettait de progresser. Quelle qu'en soit l'issue, c'était toujours ça de pris... Et il fallait bien que je me concentre sur le positif même si la souffrance restait à peine supportable.

Toutefois je ne comptais pas m'avouer vaincu pour l'instant. Il me restait encore une dernière petite chose à faire avant de prendre ce genre de décision. Je serrai les dents comme pour mieux faire abstraction de la douleur qui déchirait mon corps et mon âme et m'accroupis légèrement tandis que mes jambes adoptaient la forme de ressorts. Je les détendis aussi rapidement que j'en étais capable et bondit sur mon adversaire à une vitesse bien plus impressionnante que mon petit tour avec le raïton quelques minutes auparavant. Je la cueilli d'un coup de poing en pleine poitrine afin de lui couper le souffle et enchaînai immédiatement sur une frappe du pied au même niveau. La repoussant, j'allongeai mon bras pour la saisir à l'épaule et la ramener contre moi. Un troisième coup de pied - toujours dirigé contre sa poitrine - suivit presque immédiatement avec l'espoir de l'emporter dans l'élan de la frappe pour l'écraser contre l'un des murs de l'arène.

Je tombai ensuite à genoux, mon corps ayant de la peine à supporter une consommation aussi excessive de chakra et je tombai à genoux une deuxième fois. La respiration haletante, le regard hagard, je dus faire appel à mes dernière forces pour me redresser et tenir sur mes jambes tremblotantes. Je n'étais même pas certain que tous mes coups avaient atteint leur cible tant j'avais de la peine à rester concentré à cause de la souffrance. Pourtant ce fut bien un sourire qui se dessina sur mes lèvres alors que j'adoptais une attitude plus neutre, moins tendue. Presque décontractée si tant est qu'on pouvait la qualifier ainsi vu ma blessure et les circonstances.

- "J'abandonne..." lâchai-je dans un souffle avant de lever mon oeil valide avec conviction en direction d'Oniri puis de la foule et finalement de l'arbitre. "J'abandonne!"

Cette fois je l'avais clamé haut et fort de manière à ce que chaque personne présente puisse l'entendre. Ce combat ne rimait à rien s'il risquait de me coûter la vie ou celle de mon adversaire. Cet affrontement n'avait plus rien d'une simple épreuve mais plutôt d'un règlement de compte personnel. Je ne voulais pas tomber dans ce genre de choses car je n'avais aucune envie de blesser sérieusement la jeune femme même si, de toute évidence, elle souhaitait ma mort. Pourquoi? Peut-être parce que j'aimais profondément Suna et que je ne souhaitais pas priver le village du moindre shinobi prometteur, que ce soit elle ou moi. Peut-être parce que je n'avais tout simplement pas envie de mourir, d'infliger ou recevoir des séquelles qui marqueraient la fin de ma carrière ou de celle de la kunoichi. Peut-être aussi parce qu'un ninja se doit d'envisager et accepter la défaite. Peut-être, finalement, que c'était parce qu'Oniri comptait pour Yami et que je ne désirais pas la priver de son amie. Peut-être, en fait, que c'était un mélange de tout ceci...

Je ne voyais plus l'intérêt d'affronter la jeune femme et si je désirais mon grade supérieur, je n'étais pas près à tout pour l'obtenir. Nos comportements avaient été inexcusables lors de ce duel et nous avions chacun nos torts. Je le reconnaissais et j'en prenais acte. Il me restait encore beaucoup de chemin à faire avant de pouvoir prétendre être un shinobi digne de ce nom. Quoi qu'il en soit je refusais ce combat qui prenait des allures de lutte à mort pour un simple titre. Qu'importe mon égo ou l'avis du public qui commençait à me huer à cause de cette décision. Il restait visiblement sur sa faim mais c'était le cadet de mes soucis.

- "Si j'ai pu te blesser d'une manière ou d'une autre, c'était volontaire!" ajoutai-je à l'intention de mon adversaire. "Mais je me rends compte à présent que tout ceci ne rime à rien et je n'ai ni l'envie de te blesser davantage, ni celle de te tuer! Et encore moins dans un duel que tu sembles visiblement déterminée à remporter en me tuant. On a peut-être nos différents mais nous sommes tout deux Sunajin et à ce titre nous sommes des compatriotes! Et des compatriotes ne devraient pas vouloir se tuer entre eux... Alors pour ce que ça vaut... je m'excuse! Sincèrement!"

Je baissai le regard un instant avant de tourner les talons pour quitter l'arène. Le public semblait plus mesuré désormais et si certains se permettaient encore de me siffler d'autres y allaient de timides applaudissements. La démarche mal assurée à cause de mes blessures et de la consommation de chakra qui me poussait à la limite de l'évanouissement, je disparus rapidement hors de l'arène. Des médics vinrent s'occuper de moi et je les laissai faire sans le moindre mot. Je ne savais pas vraiment ce que je ressentais et je me sentais perdu. La seule chose dont j'étais certain, en revanche, c'est que j'allais rejoindre le premier bar que je trouverais une fois que mon bras serait soigné...

Résumé:

Un sourire satisfait vint fendre mes lèvres lorsque ma Bombshell parvint à s'agripper au bras de mon opposant. Sitôt fait, je sautais sur le côté afin de prendre un maximum de distance entre lui et moi puis activait le détonateur de l'explosif lorsque je fus certaine d'être hors du champ d'action de la détonation. Cette dernière rugit de plus belle au milieu de l'arène, soulevant moult gravas de sable autour de nous, tant et si bien que je ne pus apercevoir le résultat de mon œuvre qu'après un long instant. Sa complainte de douleur sonna tel un glas victorieux à mon ouïe, pourtant il y persistait une amertume certaine qui m'empêchai de savourer toute la gratification que me procurait cette situation avantageuse. Plutôt qu'un sourire, ce fut cette fois-ci un léger rictus qui déforma mes traits l'espace d'un instant à la vue de ce Shinji mal en point, le genou à terre avec ce bras ballottant à la chair carbonisé. Entièrement crispé, une grimace tressaillait son visage. Quelque chose dans ce spectacle des plus pittoresques refréna mon ardeur si bien qu'un temps mort s'écoula entre nos sans que je n'ose prendre l'initiative qui me tendait les bras. Notre arbitre profita alors de cet instant pour s'interposer entre nous.

Ce vieille homme, Araakoa Aare, aussi connu sous le titre de Nindaime Kazekage, semblait particulièrement décontenancé. Une certaine colère était perceptible dans sa voix. Ou peut-être était-ce tout simplement de l'autorité ? Ces sages paroles m'avaient fortement inspiré avant le début de l'épreuve et lorsqu'il s'adressa de nouveau à nous je me rendis compte à quel point je l'ai avais oublié. Je m'étais perdue en cours de route. Soudainement honteuse, je compris à quelle point j'avais manqué de discernant depuis le début de l'affrontement. J'avais peut-être seulement besoin que l'on me le rappel, toujours fut-il que le mal était fait et que je m'étais fais honte en agissant de la sorte devant toute une assemblée. Aveuglée par ma haine envers Shinji, le cadre dans lequel nous nous trouvions avait complètement été oblitéré de mon esprit tant et si bien que je m'étais laissée allée plus que de raison dans l'expression de mes ressentis. Un tel comportement s'avérait totalement indigne de la Kunoichi que j'aspirai à devenir. Je le réalisai bien tardivement, mais il m'était toujours possible de retrouver ma course sur le droit chemin. Après-tout, nous étions bien évalué par un ex-kazekage dans le cadre d'un examen de chuunin. Je ne pouvais me permettre de laisser vaguer mes émotions et ce malgré toute la rancune que j'éprouvai à l'égard de Shinji. Ce dernier ainsi que moi-même échangeâmes un regard entendu. Le mien demeurait toujours aussi dur, emplit d'animosité, mais le restant de mon visage ne laissait plus rien paraître si ce n'était une froideur implacable. Envers et contre mes émotions bouillonnantes je me devais de conserver mon calme.

La tension monta alors d'un cran tandis que je posai la main sur le manche de SpineBreaker attaché à la bandoulière dans mon dos. L'arme était maintenue de sorte à ce que je puisse la dégainer et la pointer sur mon adversaire. Shinji préparait ses jambes en ressort et je compris dès lors ce qu'il s'apprêtait à faire. Il avait, tantôt, usé du même stratagème pour me surprendre lors de notre premier affrontement dans les ruines. Aussi commençais-je à courir vers ma gauche tout en me pressant de sortir mon arme. Je ne fus cependant pas assez adroite où pas assez rapide pour contrer directement. Ainsi le canon de mon arme se trouvait pointait sur son torse tandis que son point s'enfonçait violemment dans mon buste, me coupa alors le souffle net. Je trouvais malgré tout le courage de presser sur la détente afin de déclencher la déflagration de l'arme, à même de le repousser. Nous fumes chacun propulsé en arrière sous la violence de ces assauts respectives. Je retombai lourdement sur le sable tandis que mon adversaire atterrissait juste à côté d'une des mines que j'avais précédemment posé. Déçue de ne pas avoir réussi mon coup en le propulsant directement dessus, je m'efforçais de me relever péniblement, laissant mon fusil sur le sol pour mieux dégainer Ebony encore charger de ses cinq balles. La douleur du choc me vrillait la cage thoracique au point de m'en donner la nausée. Alors que mon opposant se redressait je fis feu directement sur la mine enfoui à ses côtés afin de la faire exploser. Il eut malheureusement le temps de s'écarter avant que l'explosion ne l'atteigne de plein fouet. Cet idiot apprenait un peu trop vite à mon goût.

Je vidais les dernières balles de mon chargeur sur lui dans l'espoir de le mettre à mal, mais il parvint à toute les encaisser en rendant son corps élastiques et profita de l'instant où il me fallait réapprovisionner mon arme pour allonger son bras valide afin de m'attraper. Impuissante, il m'attira brusquement à lui pour me décocher violent coup de genoux toujours en plein thorax. Du sang jailli hors de ma bouche avec la désagréable sensation que l'on venait te comprimer tous mes organes. Shinji voulut récidiver pour la troisième fois son attaque, mais je parvins instinctivement à saisir son bras valide pour l'électriser par le biais de mes TaserHands. Déstabiliser par le choc, il ne peut pas le temps d'achever son attaque. J'en profitai alors pour dégoupiller, de ma main de libre, une grenade fixée à ma taille et la serrait fermement dans ma paume de sorte à faire ressortir mes phalanges. Suite à quoi je tentai de lui administrer un monumental coup de poing. Son visage se déforma non pas sous la frappe, mais sous l'effet de son élasticité qui lui permit une fois encore de parer la totalité du choc.

Il ne restait alors plus qu'une demi-seconde avant que ma grenade explose et j'en profitais pour la lâcher derrière mon opposant de sorte à ce qu'elle éclate dans son dos de sorte à ce que son corps me serve de bouclier humain. Là encore, il fut à même d'anticiper mon attaque en allongeant sa jambe de sorte à shooter dans mon explosive pour que se dernier détone juste à côté de nous. Le choc, nous éjecta chacun dans des directions opposés. L'explosion me brûla légèrement le bras droit au point de l'engourdir. J'éprouvai cette-fois-ci plus de difficulté que précédemment pour me redresser. Ma tête me tournait. Je n'étais pas autant habituée que lui à encaisser les coups. Cependant, je devinais que désormais il touchait à sa limite. Il était dès à présent temps d'en finir une bonne fois pour toute après cette lutte acharné. Faisant passer mon lance rocket pardessus mon épaule je pointai mon adversaire en joug. S'en était terminé de lui, j'allais le réduire en miette... Ce fut alors qu'il prononça ces paroles dans un demi-sourire.

Lui ? Abandonner ? Il se moquait de moi... Pas ici, pas maintenant, alors que je le tenais à ma merci. Haletante, je l'avisais d'un regard sévère depuis le viseur de mon arme. Du sang vint couler depuis mon arcade ouverte, jusque dans mon œil droit, m'obligeant ainsi à fermer ce dernier et à me cacher la vue. Il répéta ses paroles. Je demeurai figée, prise dans l'incertitude des sentiments. Je ne savais que faire. Il était là, à ma merci, plus vulnérable que jamais. Il me suffisait d'appuyer sur la détente pour en finir car, a défaut de le tuer, cet assaut se révélerait assez violent pour mettre définitivement un terme à sa carrière de shinobi. Pourtant, en cet instant, faire feu me semblait si difficile, si inconcevable. Lui qui m'avait tant fait souffrir méritait un châtiment tout aussi exemplaire. Malgré cela je ne parvenais pas à appuyer, comme si tout un univers séparait mon doigt de la détente. J'épongeai mon visage d'un revers de la main en tentant de rendre à nouveau mon œil valide, mais un nouveau filé de sang le recouvrit aussitôt. La tension dans l’atmosphère devenait en tout point palpable.

Alors j'écoutai ses piètres paroles. Dans un sens il n'avait pas totalement tord. Pourtant, il m'était impossible de lui pardonner, pas après tout ce qu'il avait fait. Une troisième chance était de trop. La foule se mit à le huer pour sa démarche. Je fus prise d'une certaine colère à l'égard de cette cohorte gueularde et écervelée. Malgré-moi et encore sous le coup de l'impulsion j'agis envers et contre toute raison. Pourtant pas un seul instant je ne regrettai mon acte lorsque je pointais mon lance rocket vers le ciel pour faire feu. L'obus s'éleva à plus d'une vingtaine de mètre au-dessus du stade avant d'exploser dans une violente détonation. La distance qui nous séparaient tous de cette dernière était plus que suffisante pour nous maintenir en sécurité. Ainsi mon action put avoir l'effet escompté. Tout d'abord, il jeta un profond voile de silence parmi les spectateurs qui, désormais, se cantonnaient à leur rôle, à savoir celui d'observer sans dire mot. Cela me permettait également aux yeux des examinateurs de la puissance de mon arsenal ainsi que de mon potentiel destructeur en tant que Kunoichi. Enfin, j'avais également put montrer à Shinji ce qu'il avait manqué de peu de se prendre en pleine figure. Tout comme ma décision de ne pas lui faire de mal. A présent, il savait ce dont j'étais capable tout comme nous savions l'un l'autre que mes capacités dépassaient les siennes. Suite à cette démonstration je reposai mon arme sur le sol, elle qui me paraissait soudainement si lourde. Reprenant peu à peu mon souffle je m'adressai à lui du ton le plus neutre qu'il m'eut été donné d'avoir, toujours dans l'optique de masque mes émotions.

-Malheureusement tes excuses ne valent pas grand chose. Désormais, n'espère plus quoique ce soit entre nous. Nous faisons tous deux partis de la team Bushidan, nous sommes de simple coéquipier et il n'en sera plus jamais autrement. Désormais tu sais à quoi t'en tenir. Ne te met plus jamais en travers de ma route...

Ma voix se brisa sur ces dernières paroles et je détournai le regard, confuse, perdue, stupide et ignorante. Je ne savais que penser, mais à présent cela importait peu. Ce qui venait d'être dit, venait d'être dit, mettant ainsi, du moins je l'espérai, un terme à cette histoire. Un instant gênant de silence s'installa entre nous. Il ne dit mot et se contenta de s'en aller en tenant son bras blessé. Je poussai un long soupir tout en prenant appuie sur mon arme posé à la vertical sur le sol. Toute l'attention se trouvait désormais tournée vers-moi. Au vu des circonstances cela ne fit que me mettre encore plus mal à l'aise. Mais avant de partir, et ce qu'importait l'issu de cet examen, il me fallait présenter mes respects à celui qui en devait de droit.

-Veuillez m'excuser Nindaime-sama. Comme vous l'avez si bien dis, j'ai laissé mes sentiments personnels me submerger durant cette affrontement ce qui est indigne d'une Kunoichi et à plus forte raison de notre nation que je suis censé représenter. Je suis consciente que ces paroles ne rattraperons jamais mes actes ; sachez néanmoins que j'ai appris une importante leçon aujourd'hui, aussi bien par-vous que par mon adversaire. Plus jamais je n'oublierais ce qui se trouve sous mes pieds..

Dis-je tout en baissant le regard et en m'inclinant devant lui avec respect. Après-quoi je rassemblai mon équipement disséminé aux quatre coins de l'arène avant de m'en aller la tête basse et le cœur lourd.

Après un combat mouvementé et interrompu une fois par son arbitre le vénéré Sandaime Kazekage; Akuzu Shinji a décidé de jeter l'éponge.

Saibogu Oniri est donc déclarée victorieuse.

Oniri peut, si elle le veut, poster sa conclusion (KO, intervention de l'arbitre...)