Si la plupart des gens savent que les portes du village sont gardées par des chûnin, nous sommes donc en droit de nous demander qui protège le pays et tout ce qui est extérieur au village au niveau géographique. Rien de plus simple, ce sont simples les jônin ainsi que les ANBU qui se relaient pour faire des rondes. C’est ainsi que nous retrouvons Meia assigné à une mission de ce genre. Une patrouille qu’elle a déjà faite de très nombreuse fois, au vu du fait qu’elle a atteint le grade de Jônin depuis la création du village caché de la feuille. Seulement, fait rare, elle se retrouve à patrouiller seul, et ce, à cause du nombre d'effectifs qui diminuent dans le village ces derniers temps. Pas de quoi inquiéter la Dame, elle possède des dons sensoriels et une puissance suffisante afin de faire ce travail en solitaire.

Assigné à ce travail pendant une semaine entière, la voilà à son troisième jour. Habillé de ses célèbres habits de feuilles et de sa cape signe de son titre au sein de son clan, Meia ne passe en aucun cas inaperçu et en soi, c’est le but. Dissuader les criminels et rassurer la population d'Hi no Kuni, là est en partie son travail. Il faut dire qu’avec son épaisse cape et son sourire bienveillant, la population ne peut que se sentir protégé ensachant la chef du clan Yamanaka non loin. À croire que cette pseudo mission va comme d’habitude être monotone et sans rebondissement particulier. Du moins c’est ce qu’elle croyait.

Alors qu’elle traversait tranquillement un petit village au bord de la frontière d'Hi no kuni, une émanation de chakra attire son attention. Troquant son sourire maternel pour une expression déterminée, elle fouille dans sa mémoire pour savoir à qui ce chakra appartient. Bien évidemment, pour connaître le chakra de cet individu, elle l’a soit déjà rencontré, soit il a déjà fait un tour à Konoha. Heureusement pour elle, son pouvoir lui permet une mémoire sans limite et en se replongeant dedans, elle met rapidement un nom et un visage sur cette émanation de chakra : Katano Yusuke, un ancien prisonnier recherché après n’avoir pas respecté les termes de son contrat avec le Rokudaime.

À cette pensée, un rictus sadique se dessine sur le visage de la Dame et il ne lui en faut pas plus pour partir en direction de ce fameux Yusuke. Quittant le village, elle traverse une forêt jusqu’à tomber sur une clairière. Au milieu de celle-ci, un jeune homme blond qui a sûrement déjà dû repérer sa présence. En théorie, il ne faudra pas plus d’un regard au Katano pour comprendre qu’il a à faire à une Konohajin. Entre ses vêtements, son bandeau autour de son cou et sa cape portant le symbole du clan Yamanaka… Il faudrait être totalement débile pour ne pas le comprendre.

Affichant une expression de défi et de sadisme, elle s’approche légèrement tout en faisant un signe d’une main, dissimulé sous sa cape. Gardant une distance d’à peu près 20 mètres avec celui qui va être son adversaire, elle admire la pluie qui se met à tomber sur le terrain. Puis, elle prend enfin la parole suffisamment fort pour être sûr d’être entendu.

- Ne me dites pas que vous pensiez échapper à la feuille encore longtemps très cher…

Adversaire certes, mais la politesse est toujours de mise. Du moins s’il reste courtois… Sinon le sadisme de la dame fera de nouveau parler de lui.

Technique utilisée:

Honnêtement, je ne sais pas moi-même ce que je suis venu faire dans le pays du feu. Je traquais une cible. On m’avait donné beaucoup d’argent ou plutôt, on m’avait promis une belle somme si jamais je pouvais débarrasser le monde de cette jeune fille. Celle-ci se déplaçait avec un vieil homme et ils m’ont filé entre les doigts avec un tour de passe-passe bidon. Inutile de dire que je ne suis pas de la meilleure humeur possible. Avec le nouveau groupe de mercenaire de l’organisation, je suis dans l’incapacité de rester inactif plus de quelques jours sinon le déficit de ma petite entreprise se fait bien trop important. Toujours amasser plus d’argent et toujours faire plus pour la communauté des criminels. Quelque part, je n’ai pas vraiment demander à avoir cette vie là moi. Si j’avais su que c’était ça devenir chef d’organisation, je serais resté bien tranquille dans mon coin à fumer des cigares toutes la journée. Car oui, je me suis mis au cigare vu le stress permanent qu’impose ma fonction. Goren lui, il n’a pas à s’en faire, il est peinard au QG en train de compter les billets et torturer sa petite Phénix. C’est sa manière d’évacuer le stress, je ne peux pas lui en vouloir. Mais il faut que je me trouve un truc à moi aussi.

Mais je m’égare une fois de plus, je suis en plein territoire du feu et je suis un peu perdu. Je ne connais pas très bien la région et c’est en suivant ma cible que je me suis retrouvé ici. Je crois que pour le coup, il n’y a plus rien à faire. Plus d’espoir de retrouver cette jeune fille, je peux faire une croix sur la prime. Je me pose sur un rocher et sors mon sabre. Je suis au milieu d’une sorte de clairière. Je commence à polir mon sabre et à regarder mon reflet dans sa lame noire. Je n’avais jamais fait attention à ça mais il y a une petite éraflure sur celle-ci. Je me rappel alors de la guerre et de comment ce combat état violent. Je suis sur la terre qui a vu naitre les assassins de mon maitre…

Doucement je bascule dans ce souvenir, la guerre, mon combat contre Natsuki et l’autre gamin. Un combat rude et difficile. Shord ne s’en est pas sortit. Je ne m’en suis pas sorti non plus d’ailleurs. Comme je le dis toujours, quelque chose s’est brisée en moi. Quelque chose d’humain. A l’instar de Goren, j’ai commencé à devenir quelque chose de différent. Je ne crois pas qu’il y est un mot dans un quelconque lexique qui puisse mettre le doigt sur ce que je ressens. Après tout je ne suis plus humain et je ne suis pas un monstre non plus. Quelque chose de noire s’est réveillée, quelque chose qui a toujours été là. En regardant ma lame noire… je commence un peu à mieux saisir ma vie, à mieux comprendre ma situation.

Soudain je sens une présence qui se rapproche. Un chakra puissant et peu commun. Clairement celui d’un ninja d’un niveau non négligeable. Le dit chakra se rapproche. J’ai l’amer sentiment que le reste de la journée ne sera pas de tout repos pour moi et qu’il va me falloir user de mes deux petits jouets dentés pour me frayer un chemin jusqu’à l’extérieur du pays du feu. Je sens qu’un combat se profile à l’horizon.

Elle sort des broussailles. Une jeune femme. Très belle. Malheureusement, sur son cou s’enroule le bandeau du village de la feuille. Elle sait qui je suis, elle sait comment je m’appel. Un pouvoir de plus qu’elle a sur moi et que je n’ai pas sur elle. Qui est-ce ? Elle me fait face. Elle est habillée de simples feuilles. Très…sexy. Sur le moment, mes instincts d’hommes se mettent en éveil le temps que je les remette en place. Je ne suis pas là pour ça.

La jeune fille se rapproche et garde ses mains sous sa cape. La pluie se met à tomber. Je ne crois pas qu’elle n’y soit pas pour quelque chose. Encore que… J’ai tellement de chance aujourd’hui qu’il se pourrait bien qu’elle n’y soit pour rien. La belle amazone s’arrête à une vingtaine de mètres. Mon sabre est dégainé et je me relève. Je lui fais face à cette longue distance. Il n’y aura pas de phase de négociation cette fois, je peux le sentir. La sensation que j’avais tout à l’heure… c’était à ce propos.

L’amazone parle, me demande si je prévoyais vraiment de rester aussi longtemps en liberté. Par signe de respect plus qu’autre chose, je baisse la capuche de ma tunique et laisse mon visage balafré prendre la pluie. Mon regard se plonge tant bien que mal –malgré la distance- dans celui de mon interlocutrice. J’émets un sourire du coin des lèvres.

« Voyons qui de la feuille ou du brouillard demeure le plus puissant… »

Vingt mètres… quatre secondes. Mon sabre à la main, je fais s’embraser les cendres, même la pluie n’éteindra pas la roche basaltique en ébullition. J’ouvre la première porte céleste et fonce vers l’ennemi. Quatre secondes, si je demeure au corps à corps, je domine, si je reste à distance, je me fais dominer. Quatre secondes… La troisième est là, plus que cinq mètres entre nous, j’utilise ma technique spéciale de coup de sabre pour combler cette distance en moins d’une demi seconde et me retrouver derrière mon adversaire. Si cela c’est bien passé, il devrait y avoir une grosse éraflure au niveau du torse de la jeune fille, donnant à sa tenue un aspect plus trash et sado-maso. Je suis dans son dos mais je relève tout de suite et suis prêt à enchainer les attaques…

Résumé:

Voyant le sourire que lui offre son interlocuteur ainsi que la phrase à titre de défi, Meia ne peut que rester polie. Pour montrer toute la politesse qu’elle peut éprouver, elle va lui montrer toute l’étendue de sa puissance. De toute façon, du moment qu’elle le garde à distance, tout devrait bien se passer. Les sabreurs se battent généralement au corps-à-corps, donc garder ses distances est essentiel pour elle. Heureusement, ses nombreuses techniques liées à l’élément vapeur et à l’élément eau l’aideront dans cette tâche. Maintenant que les présentations sont en quelque sorte faite, le combat va pouvoir commencer.

Il charge. Trop prévisible, beaucoup trop. Qui, en voyant son sabre, ne se serait pas douté qu’il essayerait de combler la distance afin d’avoir l’avantage du corps-à-corps ? Meia elle, l’avait bien évidemment deviné et c’était mise en garde. Cependant, au vu de la vitesse à laquelle il se déplace, s’être autant mise sur ses gardes semblé ne pas être nécessaire. Yusuke sous-estimerait-il la Dame au point de l’attaquer aussi lentement. C’est pour cela, qu’à peine ses pieds se sont mis en marche, la Yamanaka à activer l’une de ses techniques favorites. Un jutsu d’une simplicité enfantine mais marchant à merveille contre les personnes voulant s’approcher de Meia, si on a la chance d’avoir le temps d’user de cet arcane.

Le voilà donc qui se ramasse la gueule alors qu’il n’avait fait que la moitié de la distance qui les séparait. Une jambe déconnectée est si vite arrivé, entraînant ainsi une chute inévitable si l’on se trouve en pleine course effréné… Et vu le sourire qu’affiche la Dame, il n’est pas difficile de comprendre que c’est de sa faute à elle. Voyant son adversaire foncer vers elle en rouler bouler, elle fait un petit bond sur le côté tout en faisant un seul et unique mudras. Preuve qu’elle n’est pas là pour jouer, elle use d’un de ses jutsu qu’elle estime surpuissant par sa capacité à être quasi imparable. Car oui… Qui peut, alors qu’il vient tout juste de trébucher, se douter que l’eau coulant sur sa peau et ses vêtements se transformerait en une vapeur très acide, rongeant la peau sans préambule ? Personne si vous voulez mon avis.

Voyant son œuvre, elle en rajoute une couche en lui lançant un kunaï doté d’un parchemin explosif. Le voilà donc, alors qu’il vient tout juste de se ramasser le gueule, avec de la vapeur venant directement de sa peau et un kunaï explosif qui lui fonce dessus. À seulement huit mètres environ de lui, Meia l’observe, impatiente de voir comment il pourra régir cet assaut simple, mais efficace.

- Ne me sous-estimez pas très cher, vous risquez de le regretter rapidement…

Faudrait-il déjà qu’il comprenne ce qui lui arrive avant d’écouter la petite provocation de la Dame.

Résumé:

Je suis à mi-chemin entre moi et mon adversaire. Je sens que ce combat va se terminer plus vite que prévu. Mais que se passe-t-il ? Ma… ma jambe ! Je m’écrase au sol et roule sur quelques mètres. Pendant une seconde, je n’ai plus senti ma jambe, comme sous l’effet d’une anesthésie. Serais-je en face d’une professionnelle du Genjutsu ou est-ce moi. De toute façon, il faut que je me mette sur mes gardes. Malheureusement je n’ai pas le temps de penser, j’ai mal. Ça fait atrocement mal. Je me relève aussi vite que je peux et je balance ma tunique dans les airs, je suis rongé de partout. Comme si l’eau dans laquelle je viens de tomber était en fait de l’azote liquide. Soudain je me prends un Kunai en plein dans l’épaule, j’ai juste le temps de frapper dedans avec mon sabre juste avant qu’il n’explose. J’ai sauvé mon épaule mais je suis quand même amoché. Le combat vient à peine de commencer et je suis déjà à moitié calciné et rongé par les techniques de mon adversaire. J’ai été trop lent, je n’ai pas pris la peine de la prendre au sérieux… Je ne referais pas cette erreur.

Je lève les yeux vers elle, une lueur de haine monstrueuse dans le regard, elle a réussis à libérer le monstre en moi. En un clin d’œil les verrous psychiques deux et trois s’ouvrent. Il n’y a que huit mètres entre nous, je n’ai pas besoin de plus d’une seconde pour me retrouver en face d’elle et débuter ma fleure du lotus. Cette fois je ne me planterais pas et elle n’a certainement pas eu le temps de riposter ! A une telle vitesse, considérant la distance qu’il y a entre nous, c’est comme si je me téléportais.

Et hop, un coup de pied en plein dans la face, la jeune femme s’envole dans les airs et je passe dans son dos, enroule mes chaines autour d’elle et débute la descente aux enfers. Je tournoie à grande vitesse et me détache juste avant l’impact. Je me réceptionne tant que je le peux encore. Je sens que je ne supporterais pas longtemps la douleur, en plus la pluie n’est pas là pour aider ! Je me maintiens debout, la distance entre moi et la jeune femme est d’environ de six mètres. Je ne m’éloignerais pas de toi Konohaji ! Je me mets déjà en position d’attaque, je ne rigole plus et ne sous-estime plus personne.

Le temps s’arrêt là, la jeune femme ne s’en est peut-être pas rendu compte mais en démarrant un combat aussi rapidement, elle a réveillé en moi mon côté haineux et la douleur l’a amplifié. Désormais, je vais me battre comme un enragé ! J’ai une fois de plus, perdu mon sang froid. Il faut dire que la douleur est particulièrement déroutante, je ne pourrais pas en faire abstraction. Je dois terminer ce combat vite… très vite !

"Je vais te montrer ma douleur!"

Résumé:

Admirant son œuvre, elle est ravie de voir que ses deux attaques ont porté leur fruit. La peau du jeune homme se voit rongée de toute part par la puissance de l’acide. Meia est littéralement en train de le faire fondre… C’est ce qui fait son charme dirons-nous. Il faut aussi ajouter que son simple kunaï explosif lancé pendant qu’il fond n’a pas été complètement évité. La cheffe de clan fait donc face à un homme déjà pas mal blessé alors que le combat ne fait que commencé. Il n’en faut pas plus pour qu’un sourire vienne se dessiner sur son visage. Elle va s’occuper de ce petit morveux vite fait bien fait !

Seulement, alors qu’il lève la tête pour fixer la Konohajin, un déplacement extrêmement rapide est effectué. Une autre porte céleste semble avoir été ouverte, procurant au nukenin une vitesse telle que Meia n’a pas le temps de riposter. Malgré elle, le Katano lui assène un coup de pied monumental l’envoyant plusieurs mètres vers les yeux. À ce moment-là, une seule chose prône dans l’esprit de Meia : Immobiliser Yusuke. Si elle ne veut pas se prendre sa technique au complet, il faut qu’elle l’empêche de la terminer. Sentant des chaînes s’enrouler autour d’elle, elle se concentre brièvement sur son adversaire qui avait à peine commencé à la faire tournoyer en direction du sol.

Il n’en faut pas plus à la trentenaire pour tétaniser tous les muscles du déserteur Kirijin, le prenant ainsi quelque peu par surprise. Seulement, cela ne règle pas son problème. Elle continue à tomber en direction du sol, tout en étant bloqué par ses chaînes. Sacrifiant sa défense, elle se concentre sur l’attaque. Elle va mettre K.O cet homme dans quelques instants. Crachant de l’acide sur les chaînes pour se libérer, elle enchaîne très rapidement en créant un dragon d’eau entouré de vapeurs juste… quelques centimètres à côté de Yusuke, d'une façon à ce qu'il ne puisse pas le voir.

Car oui, sa pluie est encore là et c’est directement des gouttes que vient son dragon. Jouant sur le fait qu’il soit immobilisé, qu’il y a sûrement un effet de surprise et que le dragon apparaît à seulement quelques centimètres de lui dans son angle mort… Meia souhaite le mettre définitivement hors de combat. Pourtant, de son côté, elle reste en chute libre et finit par s’écraser au sol en tentant de se réceptionner tant bien que mal avec ses bras. Autant dire qu’elle n’en sort pas indemne, mais qu’elle restera toujours en meilleur état que son adversaire. Lui qui s’est déjà pris un assaut, qui devra faire face au contrecoup des portes et qui va assurément prendre cette dernière attaque de plein fouet.

Spoiler:

Je me sens tomber. Je m’écroule au sol, malgré ma vitesse, je n’ai rien pu faire. Lentement je m’écrase contre la terre humide. Au dessus de moi, juste devant mes yeux à demi clos un dragon d’eau se forme à partir de la pluie. Je sens que c’est pour moi… Oui clairement c’est pour moi. En plus le dragon commence à laisser s’échapper de la vapeur de son énorme gueule. Là, je vais définitivement morfler. Mais je n’ai pas envie de résister. A quoi bon au final, je n’en retirerais rien. Rien de plus que ce combat inutile dans lequel je me suis lancé et qui ne prouve qu’une fois de plus mon éternelle incapacité à me défendre seul. Peut-être ne suis-je pas fait pour le combat au final. Peut-être ne suis-je pas fait pour ce monde tout simplement.

Le dragon s’écrase sur moi. Je ne crie pas, je ne pleure pas et ne pousse pas le moindre son. Seuls ma peau émet un bruit sourd de matière qui fond sous l’acide. Je suis K.O. Je ne peux plus continuer le combat. Je vais certainement finir dans une geôle encore une fois. Je n’ai soi pas de chance, soi pas de réel capacité au combat… Mais les spécialistes du Genjutsu, ils sont trop puissants pour moi. Je ne suis pas adapté à leur style de combat. Trop fourbe, trop impersonnel. Lentement je me laisse emporter par les bras de Morphée, je n’ai plus la force mentale nécessaire pour rester éveillé.
A l’extérieur, mon équipe guette. Mon adversaire se réceptionne au sol et ils profitent de cette diversion pour balancer une multitude de Kunais explosifs et de fumigènes vers sa position. Ils viennent ensuite aussi vite qu’ils le peuvent près de moi et tous les trois, se relayent pour m’emmener loin… très loin. Ils y arrivent, plus par l’ouverture que je leur ai fourni qu’autre chose et surement par la bonne foie dont fait preuve la Konohajin. Ils m’emmènent sur l’île de Hai no Kuni… c’est là bas qu’il faut que je sois.

Mais pour l’heure je n’ai pas la tête à réfléchir. J’ai perdu un combat et je ne vais pas m’en remettre avant un bon moment. Il faut que je trouve un moyen de devenir plus fort, plus puissant. Un moyen efficace de parvenir à mes fins dans un futur proche. Pour cela, il n’y a qu’une solution : S’entrainer plus dur et de manière plus intensive. Je ne verrai sans doute jamais la fin…

Spoiler: