Un long passage à l'hôpital, comme le loup qui lèche ses plaies, je me dois d'attendre de sortir avant de pouvoir faire quoi que ce soit. Je me rappelle vaguement de ma raison de ma présence ici, je m'entrainais avec Arekushi-sama, je me suis laissé emporté par ma fougue, il m'a très vite et très puissamment ramenée sur terre. C'est ma faute d'avoir enfreint une règle implicite que je n'avais pas comprise ou même dont je n'avais pas conscience. Ainsi donc je suis contraint à l'immobilisme pour un temps, puis à un repos plus ou moins forcer et le tout dans la douleur. Ainsi, avec bandages et hématomes j'erre dans ces couloirs d'un blanc presque aussi éclatant que celui de la neige du pays dans lequel j'ai vécu trois années durant. Une infirmière me rappelle à l'ordre et me demande de ne pas en faire trop.
"Oui mademoiselle."
Oui, les demoiselles en générales ont droit à des réponses monosyllabiques, elle a le droit à un peu plus de politesse et d'éloquence, car, j'éprouve un grand respect pour le personnel hospitalier, tout comme les artisans ils sont des héros de l'ombre. Ainsi je n'ai rien à faire, je ne peux pas m'entrainer et si je revois encore des livres par faire une overdose d'information. Durant tout le temps alité, j'ai déjà eu le temps de me cultiver encore un peu, j'en profite pour me dégourdir enfin les jambes. C'est alors qu'au détour d'un couloir, une chose attire mon attention. Je décide alors de m'en approcher plus par curiosité qu'autre chose. Je ne sais pas trop ce qui se passe d'ailleurs. En passant, je regarde le ciel par une fenêtre, une bien belle journée dommage que je ne puisse pas en profiter pour prendre un bon bol d'air frais à l'extérieur. Enfin bref, je m'approche donc.
"Un probleme ?"
Bon, je ne pense pas que je serais de toute manière d'un grand secours, mais dans le doute il est toujours plus aimable de demander ? Même si avec mon air d'ours mal léché je donne plus généralement l'impression que je vais sauter au cou du premier venu pour l'étrangler jusqu'à ce que mort s'ensuive.