Précédemment

T : « Matawa, tu vas accomplir une mission d'importance personnelle, comme ta bague l'exige. Sabakyô Keitarô est un jeune Shinobi, encore inexpérimenté. Je souhaite que tu me confirmes qu'il est des capacités intéressantes, et que tu t'occupes de son entraînement. Enseigne-lui les bases. Il est encore jeune, prend ce facteur en compte. Mais ce n'est pas la seule mission que je te confie. Toi et Keitarô allez vous dirigez vers Ame No Kuni. Là-bas, tu y installeras un repère, via le sceau sur le parchemin que je t'ai confié. Une fois cela fait, enquête sur la situation politique actuelle, et sur la présence des Shinobi Konohajin. L'Hokage va devoir rappeler le maximum d'effectif. Aussi, fais-toi discret. Pas de risques inutiles. »

Voilà le message qu’il avait encore dans les mains en arrivant sur les lieux un peu plus tôt, mais le temps n’était plus au pleure non, le jeune devait faire son deuil et par chance les quelques mots que lui avait touché son nouveau maitre avaient grandement aidé. C’était donc lui, Keitarô, Tenzin toujours dissimuler ainsi que sa cousine de l’ancienne escouade médicale en sa compagnie qui s’était déplacé en l’espace d’une simple journée. Établis à Ame No Kuni pour une durée indéterminée.

La petite équipe s’était installée dans une clairière non loin de la grande ville principale, tout juste assez loin pour pouvoir avoir une bonne vue d’ensemble sur d’éventuels visiteurs en quête d’aventure. Cependant, Seitô avait pensé à tout en lui remettant le parchemin qu’il posait au sol au moment même, déployant en cette simple action un repère bien particulier. C’était une trappe qui apparut directement au sol, ce qui fit sourire le jeune Hyô. Sale enfoiré songea il alors qu’il ouvrait la trappe pour ses compagnons.

L’intérieur était une réplique plus modeste de son ancienne habitation, à lui et l’équipe Yose. Un court tunnel creusé dans la terre donnait accès à une cuisine ordinaire et trois chambres.

- Tenzin et toi dormirez ensemble dans cette chambre, Asami tu prendra la deuxième et moi la dernière.

Tout en prenant une pause pour installer son sac de voyage, il donna la suite du programme, invoquant un clone ordinaire qu’il transforma en vieil homme.

- Bon, j’envoie se clone en reconnaissance, il jouera les mendiants et nous préviendra d’éventuel danger, nous sommes au pays de la pluie désormais et il n’apprécie pas vraiment les Sabakyô, du coup, nous te garderons caché ici jusqu’à se qu’on ais plus d’information. Asami n’est pas très connue et à une légère formation en combat, bien qu’elle ne rivalise pas avec aucun d’entre nous, elle saura revenir vivante, elle s’occupera de trouver de quoi manger et, etc. Tenzin, pour l’instant tu es celui dont j’ai le plus besoin, tu maitrises le Dôton alors creuse-nous une nouvelle pièce, je veux un gros terrain d’entrainement et tu t'occupe de nous rendre invisible. Ken’ toi tu te prépares, je commence ton entrainement personnel dans dix minutes, des questions ?

Si l’entrainement est rude ? Il se foutait de moi là ? Pensa-t-il… Aucune façon de le savoir, mais Matawa toujours silencieux défit le haut de son costume et révéla au jeune Sabakyô son dos couvert d’une quantité interminable de cicatrice plus atroce les unes que les autres avant de poser le pied sur le sol du nouveau terrain d’entrainement fraichement creusé. Un endroit aimable éclairé par la même source de lumière que le reste de l’appartement, des sortes de petits cristaux qui emmagasinaient la lumière du soleil.

- Si c’est rude ? Désolé d’être dur avec toi, mais dès l’instant où ton pied touchera l’entrée du terrain d’entrainement, je foncerai sur toi. Vois-tu, Tenzin camouflera notre présence afin qu’on ne se fasse pas déranger et ma cousine elle reste dans le coin pour te soigner si tu as trop de difficulté.

Matawa était ainsi, impitoyable sur son entrainement, mais son maitre à lui ne l’avait il pas jeté en bas d’une montagne en lui demandant simplement de survivre ? Oui. Depuis, il avait fait pareil avec tous ceux qu’il avait combattus dans le but de les rendre plus fort. Rapidement, il repensa à ses vieux amis, Satochi… Puis Urufu qui avait joint la cause et plusieurs autres encore.

Maintenant c’était à se gamin de vivre l’enfer, à lui d’expérimenter les méthodes les plus cruelles de son nouveau maitre, car Matawa ne le laisserait pas ressortir de se terrain d’entrainement sans avoir la satisfaction qu’il puisse se défendre seul. Toujours équiper de son masque à gaz pour prévenir l’atout majeur de son protéger, il fouilla dans ses sacoches d’armes et indiqua à Keitarô d’avancer en lui lançant un regard froid.

- J’appelle cette méthode d’apprentissage, la situation réelle. Fait comme si j’étais ton ennemi, comme si s’était la première fois que tu me rencontrais, mais que ta vie dépendrait de se combat, je n’irai pas de main morte avec toi, mais c’est dans ton intérêt.

Alors que Kei’ hésitait sur le seuil du terrain, lui avait déjà choisit comment il allait l’affronter, une façon plus simpliste de combattre qui donnerait d’avantage de chance au gamin que son style habituel, car Seitô lui avait bien confirmé qu’il n’était qu’un débutant et il ne voulait pas lui révéler tout de suite l’écart entre eux.

HRP:

Blessé trop facilement aux yeux de son maitre, le jeune homme masqué sembla un instant avoir un moment d’absence, de la folie pure et simple ? C’était problématique. Probablement due à ce passé trouble qui était le sien, aux dures épreuves qu’il avait vécues... Le problème avec ça, c’était que dans un état semblable, on perdait toute notion de divers facteurs, peut-être qu’il ne ressentait même plus la douleur lui vriller les membres toucher par ses Kunai explosif… Peut-être qu’il ne voyait plus que rouge en regardant les yeux dorés du Hyô.

Bref, sans grande surprise, après son épisode zombie, il s’était mis en marche, puis à courir vers Matawa qui n’avait pas chômé. Il avait bien sûr espéré qu’il ne se mettrait pas dans un coin a pleuré, il avait été promu Genin avant sa désertion se qui voulait dire que comme lui, il avait une formation militaire et savait qu’un combat n’était pas a prendre à la légère. Cependant lui aussi n’était pas une personne qu’on prenait de haut, il avait donc profité de se moment d’absence pour prévoir un coup foireux de la part de se jeune shinobi.

Alors que le jeune Sabakyô entamait son mouvement, lui s’accroupissait pour laisser place à son encre, invoquant deux majestueux renards d’encre, gros comme les chiens de Konoha, ils avaient souvent prouvé leurs efficacités, mais dans cette situation si, s’était inévitable. Ils auraient le dessus ayant une vitesse et une force bien supérieure à son ennemi. Leur but était simple, foncer sur l’essayant et lui saisir un bras chacun afin de le clouer u sol sous la pression des deux invocations. Leurs crocs s’enfonceraient dans sa chair et c’était peut-être une dose d’adrénaline suffisante pour le rapporter dans ce monde. Du moins il l’espérait.

Les invocations, à peine invoquer était partie se saisir de lui et Matawa lui commençait a reculé encore une fois pour se garder une marge de manœuvre, après tout s’il était fort au corps à corps, la distance était élémentaire pour un Hyô compétent, de plus il voulait tester se jeune homme et non le tuer, sinon il aurait depuis longtemps porté un coup final.

- Tu sembles troublé Keitarô, tu devras expier ses souvenirs qui te poussent à perdre la raison avant de continuer ton évolution.

Soupirant, Matawa regardait ses invocations le saisir alors que lui se préparait pour la suite.

Etat:

Bordel s’était ri-di-cu-le, il était si faible que ça ? Alors que l’entrainement n’avait commencé que depuis un bref instant, c’est-à-dire une double salve de projectiles et une double dose de renard que Keitarô fondait en larme. Non, ça n’allait pas se passer ainsi. Matawa ne tolèrerait pas l’échec.

Furieux, le blond s’était avancé jusqu’à son élève avec l’intention de lui imprégner une leçon qu’il n’oublierait pas. Ses renards d’encre eux s’étaient volatilisés, retournant à l’étant d’encre et retrouvèrent leur chemin jusqu’au flacon qui les avaient vues naitre. D’une seule main, il prit le jeune homme par son kimono et le releva, l’obligeant à se tenir debout bien droit, il lui jeta un regard empli de haine et tout en posant son autre main sur son autre épaule, il lui envoya un coup de pied si puissant qu’il se retrouva propulser contre le mur de pierre.

- Oh, il n’a pas duré très longtemps celui-là…
- Tenzin ! Laisse-lui une chance !
- J’ai activé une technique de sensorialité, je vois tout Asami.
- Et c’est si pire que ça ?
- Tien regarde, si je pose ma main sur ta tête tu pourras voir aussi.
- Oh… Le pauvre, je devrais peut-être préparer ma trousse…
- Je pense aussi…

De l’extérieur, le mur avait vibrer, puis s’était mis a tremblé, le pauvre Keitarô avait dessus son maitre et lui pour le punir avait dessiné de lui apprendre se qu’était la vraie douleur, enduisant chaque coup de son chakra et de sa maitrise du Taïjutsu pour lui faire regretter d’avoir succomber à la folie. Coup après coup, jusqu’à se que la porte Dôton fende en deux, puis se divise en une pluie de gravas inutile. Suite à cette petite explosion, Matawa ressorti en premier, jetant un coup d’œil désapprobateur au duo qui les attendait déjà.

Relevant un fois de plus le corps maintenant immobile de son élève, il le tendit en direction de la femme médecin, puis sans dire un mot, il le lâchât là, comme une vulgaire serviette.

- Il n’a pas passé le test, remet le sur pied pour demain, vide-toi de ton chakra s’il le faut, dès qu’il est bon tu lui fais faire l’entraînement habituel, Tenzin sonde sa tête, je veux que tu joues les psys avec lui, explique-lui pourquoi cette double personnalité prend le dessus et aide le à la combattre, si demain il ne passe pas, je le renvoie à Seitô. Je n’ai pas de temps à perdre. Compris ?

- Oui!
- Oui!

Maintenant, il allait se promener et vérifier si le périmètre était encore correct. Le pauvre Sabakyô venait de prendre une vraie dérouillé, mais s’était pour son bien, d’ailleurs Asami s’était déjà mis sur son cas et il reprit conscience instantanément dans un réveil catastrophique, paniqué à pauser plein de questions, elle se penchât alors sur lui et posa un doigt sur ses lèvres.

- Chut, je te répare et tu retournes t’entrainer, il faudra que tu fasses beaucoup mieux si tu veux impressionner Matawa tu sais… Il est dur, mais c’est un excellent professeur, je t’assure.

Puis elle le plongea dans un sommeil artificiel le temps qu’il se remette de ses blessures.

HRP:

Plan inutile. Le nouveau maître du Sabakyô était furieux de voir sa puissance faible. En voyant les yeux du Hyô, le Sabakyô risque de ne pas oublier ce qui va ce passer par la suite. Le Hyô prit d'une seule main Keitarô par son kimono puis le releva. Keitarô n'avait pas la force de se tenir bien, mais Matawa l'obligeait. Le Sabakyô détourna le regard empli de haine de l'Hyô, le maître posa son autre main sur l'autre épaule du Sabakyô. L'enfant crut que son maître le parlera tranquillement. Mais Matawa lui infligea un puissant coup de pied sur la hanche, qui me me propulsa contre le mur de pierre. Le Sabakyô hurla de douleur.

« J'ai fait quoi pour mériter ça. » chuchota le Sabakyô.

Le Sabakyô reçut une punition digne de ce nom. Ce n'était pas terminé. Il enchaîna de coups puissant jusqu'à le Sabakyô cracha du sang. Coup après coup jusqu'à la porte se fende pour ensuite se diviser en pluie de pierre. Keitarô sortis en deuxième. Matawa s'approcha de lui, le relevant encore une fois, puis le tendit à ces coéquipiers.

Inconscient, le Sabakyô se réveilla.

« Le combat est terminé ?! Je suis mort !? »

Keitaro s'affola, puis une jeune femne se penchât vers lui et posa un doigt sur ses lèvres.

-Chut, je te répare et tu retournes t'entraîner, il faudra que tu fasses mieux si tu veux l'impressionner. Matawa tu sais... Il est dur, mais c'est un exellent professeur, je t'assure.

Keitarô ferma les paupières lentement, le plongeant dans un profond sommeil artificiel.
Le Sabakyô se réveilla en voyant le nommée Tenzin. Il semblait attendre le réveil de Keitarô. D'un geste de tête, il demanda à l"enfant de le suivre. Il amnena dans une salle lumineuse.

- Matawa m'a prévenue de ta maladie, je vais essaié de la stabilisé pour que tu puisse la contrôlé.

Le Sabakyô se gratta la tête.

« Tu vas entrer dans mon cerveau ? »

Tenzin répondit avec un léger sourire.

« C'est à peu près ça ! Assis toi sur cette chaise, nous allons commencer. »

Tenzin me fit assis sur une chaise, il ferma les yeux puis mit ses mains sur mes cheveux hérissés. Des ondes affreuse pénétra dans ma tête, comme ci elle allait explosé. Cette séance dura de longues heures, c'était une souffrance que je ne pas décrire par mes propres mots. Après trois heures, il enleva ses mains, en me levant, j'ai vu qu'il transpirait.

- Nous allons faire un entraînement moins difficile que celui de Matawa.

Il refaisait le terrain de pierre. Puis nous débutâmes l'entraînement. Je devais l'atteindre mais il y avait des obstacles. Cinq clones qui avait la puissance d'un Genin promus il y a pas très longtemps. Le Sabakyô avait désormais confiance en lui. Il essaiya de contrôler la maladie pour l'aider. Après quelques minutes. Il réussis. Il n'a pas voulu s'approcher de ces clones donc décida d'attaquer à longue portée. Il souffla une vague de flamme brûlant tous les clones d'un seul coup. Tenzin était stupéfait de cette progression rapide. Une série d'entraînement s'accumulaient.

Le soleil se coucha. Nous rentrons dans le repère, nous prenons le souper tous les trois un silence lourd. Puis Asami parta dans sa chambre et nous partons dans la nôtre. Nous étions couchés.

« Tenzin, tu penses que je réussirais le test ? »

De longues minutes passaient, puis une réponse.

« Avoir confiance en soi et tu réussira. »

Je fis un grand sourire puis je m'endorma confiant.

Le lendemain, Matawa avait manqué à l’appel dès la première heure, Asami avait vite rassuré les deux garçons restant en leur disant qu’il était parti se promener, puis les choses tournèrent rapidement au vinaigre dans le repère. Alors que Keitarô s’entrainait encore seul, il pue entendre Tenzin et Asami discuter d’une chose qui aurait pu le faire douter. Un certain Yusuke avait été détecté la veille alors qu’il venait à peine de se coucher.

Tenzin toujours dans un éternel jutsu sensoriel avait trouvé l’une des choses qui les avaient poussés à venir ici, à Ame. Ce déserteur et comme l’organisation ne pouvait se passer de cette occasion, Matawa avait pris les devants en prévoyant le nécessaire, puis lorsque tout fut près, il partie à la rencontre de cet individu. L’ambiance était maussade sous terre alors qu’Asami obligeait Tenzin à raconter en détail tout ce qui se passait à l’extérieur. Un combat incroyable obligeant les deux camps à dépenser beaucoup de chakra, puis plus rien.

- Asami va chercher Keitarô, changement de plan, on part pour Yu.
- Oui !

La situation n’était pas alarmante, mais plutôt risquée, Matawa étant leur plus grande puissance offensive, le groupe devait retourner se mettre en sureté ailleurs. Bientôt, tout fut près, juste à temps pour l’arrivée du chef.

Torse nu, toujours affuté de ses ailes d’encre, le Hyô pénétra le repère pour rejoindre le Sceau qui avait construit cette base un peu plus tôt dans l’aventure, il appuya sa main et tout retourna dans le parchemin, ne laissant plus qu’un immense trou de terre creusé vide, quatre shinobi et un puis de lumière.

Tout en sortant, Matawa passa à côté de son jeune apprenti et lui dit une simple phrase.

- Il semblerait que tu sois chanceux, on change d’objectif ton entrainement se poursuivra ailleurs.

Une fois à l’extérieur, il invoqua deux oiseaux d’encre de plus et sembla tout d’un coup très épuisé. Asami se porta à sa rescousse en le soutenant alors qu’il avait failli s’écrouler sous l’effort. Franchement son combat avec Yusuke l’avait vidé… Il donna donc un oiseau à Tenzin qui partirait en premier suivi de Keitarô sur le second, ne laissant plus que lui et Asami derrière, il la prit dans ses bras et tout le monde partit en direction de Yu.

Pas un seul mot supplémentaire ne fut prononcer du voyage, voir Matawa dans cet état n’était pas normal, mais après tout, il venait d’affronter un vagabond connu mondialement et s’en était sortie sans une égratignure, s’était… Une chose pratiquement impossible dont il pouvait être fier, mais pour l’instant il avait besoin de repos.

HRP: