La première mission de Satochi au côtés de Matawa Hyô avait été un succès. Il avait réussit son entrée dans le monde des shinobis par la meilleure des manière avec la réussite de sa première mission, même si rechercher le dentier d'une bonne vieille dame n'est pas exactement ce que l'on attend lorsque l'on est un jeune garçon dynamique et ambitieux. Il faut savoir commencer par la plus petite des marches avant de tenter de ravir les plus hautes sphères de ce monde. Sato' avait encore des choses à apprendre, il avait même tant de chose à apprendre, des choses que seul un Sensei qualifié serait apte à lui donner. Mais à ce jour il en détenait aucun alors jusqu'à ce jour, il se contenterait d'aider les villageois du mieux qu'il pouvait.

Une nuit s'était écoulée depuis qu'il avait effectué cette dite première mission et le jour se levait enfin sur le village caché des feuilles. Les oiseaux sur les plus hautes branches des arbres chantaient leurs plus belles mélodies harmonieuses qui pourrait croire en se réveillant lors des matins de ce genre que dehors le mal tendait à prendre de plus en plus de place dans les différents pays ? Personne ! Car tout indiquait à l'intérieur de l'enceinte de Konoha que tout se passait bien dans notre monde.

Après une bonne matinée de sommeil, le jeune Rakuzan se réveilla enfin, il effectua les tâches qu'il effectuait habituellement, c'est à dire faire sa toilette, nettoyer sa chambre et déjeuner auprès de sa mère et de sa grand-mère.
Il ignorait de quoi allait être faite sa journée, hier encore il effectuait sa première mission, avant-hier il rencontrait son ami d'enfance disparu, la vie était imprévisible alors il se contenterait de prendre ce qu'aujourd'hui lui donnerait sans s'attendre de ce que demain serait fait.

Son chemin l'amena finalement au sommet du Mont Kage, splendide falaise où les visages des Hokages du passé et du présent surplombaient le village. Ces visages sculptés dans la roche donnait encore aujourd'hui la sensation que ces six ninjas d'exception continuaient constamment de veiller sur le village et ses habitants.

Satochi s'approcha du bord, la vue y était imprenable, on y était capable d'y voir des kilomètres à la ronde. Il entreprit alors une marche respectueuse au-dessus de chaque tête, il s'inclina respectueusement en guise de salue, il porta une attention particulière au Shodai, qui l'avait autrefois fortement inspiré à devenir ninja. Le passage devant chaque statut ramena son lot de souvenir, certains joyeux d'autre tristes. Mais n'était-ce pas ça être un Shinobi ? Vivre et souffrir afin de protéger ce qui ne pouvaient pas le faire eux même ?
Il s'installa alors au bord du précipice, les jambes tombants dans le vide, observant ainsi l'horizon perdu dans ses réflexions intérieures tout en profitant du paysage qu'offrait ce lieu.

La légère brise qui soufflait en ce jour merveilleux caressait son visage et soulevait ses cheveux. Ici là maintenant rien de pourrait le sortir de sa quiétude spirituelle.

Profitant de l'air du vent qui caressait son visage, Satochi contemplait avec splendeur l'immensité du paysage qui s'offrait à lui lorsqu'il entendit des pas, ils étaient légers et rapprochés, il s'agissait surement d'un enfant venu lui aussi prendre du plaisir à observer le village de Konoha du dessus.
C'est alors qu'il vit dans le coin de son oeil droit un silhouette fine s'installer à ses côtés. Encore un gosse qui venait taper la discute Quelle poisse. Toutefois en détournant son regard il eut le temps avant que le petit garçon au cheveux châtains ne commence à parler de le détailler. Il avait donc les cheveux plutôt châtains, et les yeux d'un bleu glacial. Mais ce qui frappa le plus Sato' ce fut le bandeau noir orné du logo de Konoha, il en conclus donc que ce môme était donc un shinobi du village.
Il avait l'air joyeux, mais également cruellement naïf, enfin c'était ce que ces premiers mots traduisaient mais bizarrement dans sa bouche cela passait plutôt bien.

- Yô ! Je suis Satochi Rakuzan répondit-il d'une voix plate. Oui, je n'étais pas revenu ici depuis longtemps ... dois je en conclure que toi tu viens ici souvent ?

Ce gosse, Sato' ne le connaissait pas, ce dernier n'avait donc pas besoin pour l'instant de lui parler de sa vie passer et de la raison pour laquelle, il n'était plus revenu sur la Falaise des Protecteurs du village. Mais ce jeune garçon avait l'air d'être un ninja éclairé alors s'il le demandait il était possible qu'il finisse par l'apprendre.
Le mioche se prénommé Yamuro... Yamuro Hayashi, comme le Shodai et et Godaime Hokage. Il était donc issu de ce clan ? Pas étonnant qu'il paraisse déjà en avance sur les autres. Malheureusement, il était plus facile à dire que l'on allait devenir Hokage que de le devenir réellement.

- Hayashi ? ... Des liens avec le Shodaime Hokage-sama et le Godaime-sama ? Mais tu sais p'tit gars, à en juger par ta taille tu es encore bien trop jeune pour y songer réellement, mais travail dur et qui sait un jour ... Après tout tu as ça dans le sang. concluait il sur des airs d'encouragements avec un léger sourire s'affichant sur ses lèves.

Je ne voulais pas briser les rêves de ce dernier, mais beaucoup de Shinobis aspiraient à devenir Hokage, mais c'est un poste où seul les élu accède, ce qui se sont vaillamment battu, et qui ont accompli des actes mémorables.
Ce n'était pas un poste que l'on donnait au premier gamin rêveur arriver à un âge mur. Non ... seule les plus travailleurs avait le droit de recevoir le titre de Hokage. La route serait sans doute semée d'embuche pour ce jeune garçon. Mais avec un nom pareil, rien ne lui était vraiment impossible. Mais si il comptait uniquement sur son nom alors il courrait droit à l'échec. Espérons que ce jeune garçon ne conterait pas sur les sucées de ses aïeuls pour se faire un nom.

Satochi observa alors alternativement le visage du Shodaime et du Godaime. Même si les Rakuzan se retrouvaient à présent au fin fond de la hiérarchie du village. Il avait été un temps où ils avaient combattu avec vaillance au côté des Senju et de Hayashi et souvent le brun avait eu vent lors des récits familiaux de l'excellente maîtrise de ces ninja manipulant le bois. Enfin ... vu son âge et le rythme de changement des Hokage, il avait encore le temps, d'autre le deviendrai bien avant lui. D'ici là, Yamuro n'avait cas s'entraîner et être prêt le jour venu...

Les Hayashi et les Rakuzan avaient autrefois été de grand alliés aux côtés des Senju dans la grande lutte contre les Uchiha, pourtant aussi loin que ses souvenirs le portaient, Sato' n'avait pas souvenir d'avoir déjà rencontré un manipulateur de bois jusqu'à ce jour.
Les histoires racontaient le soir par sa grand-mère avait bercé sa jeunesse et le brun avait mainte et mainte fois entendu les éloges de ces valeureux ninja qu'étaient et que sont toujours les Hayashi, même si avec les années ils ont finit par perdre légèrement de leur influence. Mais cela n'enlevait rien au profond respect que vouaient chaque villageois de Konoha à la branche dérivée des Senju.

Pour l'instant j'apprenais brièvement à la connaître, le gamin appréciait venir ici, et son regard sur le village et le paysage environnent en disait long sur les sensations et les émissions qu'il ressentait en ce lieu magnifique.
Il était vrai qu'au début, cette falaise n'était qu'une falaise au milieu d'une forêt dense qui à finalement laissée place au village que nous connaissons tous.
Suivant le regard de Yamuro, Satochi se remémorait les souvenirs qui furent les siens alors qu'il était encore un jeune garçon de 8 ans lorque le Shodaime Hokage proposa l'idée de bâtir un village en ces lieux. Le Genin avait eu la chance d'assister à toute cette construction, observant curieusement l'agrandissement de leurs foyers.

Les réponses posées au jeune ninja répondirent à mes interrogations, ils étaient bien un descendant de deux des six Hokage qui avait régné sur le village caché des feuilles. Il était voué à accomplir de grandes choses, même si d'après lui le succès n'était pas un trait héréditaire, ce qui en y repensant n'est pas totalement faux, il devait se faire à l'idée que son nom inspirait le respect et qu'il serait toujours caractérisé différamment ... Même si il s'efforçait de prôner haut et fort qu'il était un shinobi normal au milieu de dizaine de milliers d'autres.

Mais Yamuro semblait réellement accroché à ce rêve de devenir Hokage, et dans ses paroles pouvait s'entendre toute la sincérité et la détermination d'y parvenir. Il était vrai que tout shinobis a un rêve... Pourtant lorsque le petit Hayashi demanda quel était le rêve de Sato', ce dernier se perdit dans ses pensées.
C'était-il seulement posé la question depuis qu'il avait reçu son bandeau ? Avait-il déjà eu un rêve autrefois avant qu'il ne sombre dans la dépression ? Il ne parvenait pas à s'en souvenir. Bien qu'il avait la réponse au bout de sa langue désirant sortir, pourtant il avait du mal à laisser aller ses appréhensions sur la question de ses objectifs, lorsque son visage se ferma brutalement avant que ces traits ne se détendent aussitôt laissant afficher une sourire en coin sur ses lèvres.

- Plus jeune, oui j'avais un rêve... Je voulais devenir plus fort que le Shodaime Hokage afin de protéger mon clan et les êtres qui m'étaient cher en préservant la paix... Mais le temps à passer et certains sont mort avant que je ne puisse faire quelques choses. A ce jour je n'ai pas de rêve qui m'appartienne. La seule raison qui me pousse à être un shinobi c'est que je veux protéger ce pour quoi mes ancêtres se sont battus, ce pour quoi ils ont périt... C'est leur rêve que je poursuit.

Mais Yamuro avait raison, un ninja finit toujours pas avoir son propre rêve alors qui sait ? Peut-être que dans quelques temps le manipulateur de la lave voudrait devenir Hokage ? Personne ne pouvait prédire l'avenir mais dans un tel cas la concurrence serait rude entre Yamuro, Matawa et Satochi. Les rivaux finiraient pas s'affronter afin d'obtenir le trône du village de la feuille.

Qu’est ce qu’un rêve ? C’est une image générée par notre subconscient lorsque nous sommes endormit. Un rêve c’est ce qui fait briller les yeux des enfants. Un rêve peu avoir différentes formes, l’envie simple de réussir, celle de s’approcher d’une personne que l’on idolâtre, être reconnu des gens qui nous entoure, le désir de protection, parfois même de vengeance.
Un rêve c’est ce que l’on s’imagine chaque jour devenir lorsque l’on ouvre les yeux, pourtant il est bien rare que nos souhaits se réalisent et ceci même quand on fournit tout les efforts du monde pour y parvenir…

Parfois de sombres évènements venaient entacher toute notre belle motivation et nous plongeaient dans les profondeurs les plus sombres de notre être.
Cela avait été mon cas, pendant trois ans mon envie de devenir shinobi avait disparue, effacée par le désespoir et la tristesse.
Je n’avais rien pu y faire … jusqu’à ce message de “Sa Majesté” le grand malade.
Yamuro ajouta en murmurant que je ne pouvais pas abandonner avant de me fixer droit dans les yeux avec ses yeux d’enfants pleins d'ardeurs. Il poursuivit avec un monologue plein de bon sens et de détermination. Ce gosse était-il en train de vouloir m’apporter son soutien ? Essayait il de faire ressortir mon ancien moi ? Mais c’était une cause perdue.

- Es tu certains de savoir ce que c’est que d’être un shinobi ? As tu déjà connus la mort et le désespoir ? Ces deux sentiments font partie intégrale de notre destin sur cette terre , tu ne peux pas aspirer par parler d’un idéal si tu n’as pas fait l’expérience de ces sentiments. La mort et la désespoir … Deux des quatre fléaux du ninja…

J’étais devenu de plus en plus sérieux durant ma longue tirade, mais la fin j’expirai un profond soupir avant de reprendre à nous.

- Mes ancêtres sont morts en désirant préserver ce que l’on appelle la paix, mon père est mort en affrontant Makka il y a trois ans. Je ne vais pas te mentir après cela j’avais complètement renoncé à l’idée de devenir un ninja. Pourtant je me tiens devant toi aujourd’hui fier de porter ce bandeau dis je en pointant de mon pouce le symbole de Konoha qui ornait la plaquette de métal de mon bandeau. Que te dis que j’ai abandonner ?

De toute évidence l’Hayashi allait comprendre qu’un évènement avait finalement réussi à me faire reprendre le droit chemin et que désormais je n’allais plus m’en écarter.
Ma voix était tracé, et je continuerai à la tracer à ma façon.

- Je n’ai pas de rêve actuellement car, je veux d’abord accomplir les rêves de tout ce qui sont morts pour nous offrir tout ce que nous avons aujourd’hui. Leurs rêves est le mien, lorsque ça sera fait je pourrais me concentrer sur mon rêve à moi et sur le Shodaime.

Je suivais Yamuro dans son regard sur le village, les bras le longs du corps et les poings serrés. Je ne laisserai pas ce tordu réduire à néant ce pour quoi presque toute ma famille a périt, il en était hors de question.
Quant à mon jeune ami, il garderait sa foi afin de devenir Hokage. Tant de volonté me rappelai mon petit cousin de la branche secondaire. Le gamin n’avait que 7 ans mais ne cessait de parler de Hokage par ci et Hokage par là. Avec mes trente centimètres de pus par rapport au jeune Hayashi, je déposais pas grande main sur le dessus de son crâne avant de m’adresser à lui sereinement en souriant

- Tu as intérêt, sinon il se pourrait bien cela soit moi qui devienne Hokage si je surpasse mon but.

Ce gamin inspirait la joie de vivre, c’était un qualité rare et cette dernière pourrait le mener à des sommets. Il était encore très jeune mais il me tardait de le voir grandir et devenir un redoutable shinobi. J’étais persuadé que le temps ferrait de Yamuro un ninja de renommé mondiale. Et puis cette petite pique lancé sur des airs de défis étaient typiquement le genre de réflexion qui motivait les jeunes ninja, je le savais j'en avais un dans la famille.

J'avais bel et bien vu juste, à en juger par l'expression de son visage, le jeune Yamuro n'avait encore jamais eut le goût du désespoir et de la mort en bouche. Il n'avait jamais ressentit les appels incessants de la vengeance, le genre d'appels qui jours après jours tentent de te consumer de l'intérieur en emportant dans le néant jusqu'à la dernière once d'humanité.
Le jeune garçon ne savait donc pas ce que être un ninja voulait dire. Accepter de souffrir pour protéger les autres, accepter de mourir pour eux. Accepter de vouer sa vie à protéger ce pour quoi les anciens avaient tant lutté.

Pour moi c'était ça être un ninja. La voie du Shinobi ne se contenait pas uniquement à l'aboutissement d'un rêve plus ou moins fou à réaliser. Cela aurait été bien trop simple... Mais bon le jeune Hayashi était encore jeune, et il aurait dans un futur certain irrémédiablement affaire avec la Mort. Soit par la perte d'un proche, soit par la perte d'un coéquipier et ami. Les raisons étaient multiple... Ce jour là, il saurait enfin ce que le mot Shinobi veut dire.

Yamuro respectait mes choix, je ne me rappelais pas lui avoir laissé le choix de les mépriser ou pas, mais je comprenais ce qu'il essayait de me dire alors qu'il jurait de m'appuyer dans la quête de mon rêve alors que les deux Konohajins regardaient fièrement leur village.
Mais là encore, le jeune ninja n'avait-il pas comprit ?

- Tu n'as pas besoin de me jurer quoi que ce soit car l'aboutissement de mon rêve sera la chose qui te guidera tout au long de ta vie. Mon rêve n'est pas seulement le mien, c'est celui de tout le village, civils comme ninjas. Notre rêve et notre destin est de protéger ce village quoi qu'il puisse arriver. Car c'est l'héritage que les précédents guerriers et Hokage nous ont laissé. Un pouvoir sans faille ... Toi aussi tu l'as ... La Volonté du Feu.

Au même instant la brise souffla emportant mes cheveux bruns dans son mouvement. Alors que je déposais ma main sur le crâne de ma nouvelle rencontre en le taquinant sur ses objectifs que je pourrais peut-être avoir idée de contrarier un jour si l'envie m'y prenais. Au jour d'aujourd'hui je n'avais aucune envie de devenir le Chef de Konoha mais personne ne savait de quoi serait fait l'avenir. La garçon à la tignasse brune piqué à vif par ma plaisanterie balaya nonchalamment ma main. Il avait du caractère pour son jeune âge. Dans bien d'autre situation je me serais vexé à mon tour et la situation amicale qui circulait entre les deux shinobi aurait volé à éclat. Mais je gardais mon sourire. Afin de répondre à ce que l'Hayashi venait de me dire.

- Ça c'est certain que de nous deux c'est toi qui est le plus proche du sol, mais ne t'imagines pas que tu auras ton titre facilement, si ce n'est pas moi alors beaucoup te considèreront comme rival en tenteront d'accéder au poste de Hokage à ta place.

C'était là, une vérité évidente, rien que moi je connaissais déjà au moins deux personnes prêtes à tout pour accéder au plus haut titre de Konoha et plus le temps avancerait et plus la liste de prétendants deviendrait longue et chacun serait alors tout aussi motivé que ce cher Hayashi Yamuro.

C’était sur des ondes philosophiques que j’avais expliqué la portée de mon rêve à mon jeune camarade. Il me confia qu’il avait maintes et maintes fois eu vent de ce qu’était la volonté du feu de la bouche de son père, mais qu’il n’avait à ce jour jamais correctement saisit la réelle signification de ces mots, ce qui n’était pas surprenant, compte tenu de l’âge juvénile de l’Hayashi. A la demande de Yamuro, je décida de lui expliquer, cherchant les mots et les plus justes et les plus simples afin de faciliter sa compréhension. Après quelques instants pensif, mes premier mots sortirent d’une voix clair alors qu’il pointait le village du bout de son doigts.

- La Volonté du Feu, c’est ce même rêve dont je t’ai parlé, la faculté de considérer chaque habitants comme étant de sa famille et les protéger coûte que coûte, la Volonté du Feu c’est ce désir ardent qui nous habite nous les Konohajins à vouloir protéger cette grande famille afin de pouvoir continuellement léguer aux nouvelles générations ce pouvoir qui nous rend fort. La Volonté du Feu c’est le symbole qui symbolise les rêves des anciens désirant passer le flambeau à la génération suivante.

J’avais vraiment essayé de faire de mon mieux, je ne pouvais connaître le résultat obtenu, mais je devrais ne pas tarder à être fixé. Car je pensais bien qu’en cas d’incompréhension l’Hayashi n’hésiterait pas à demander de nouvelles précisions. La curiosité était bien souvent considéré comme un défaut, mais lorsqu’il s’agit de vouloir connaître ce qui nous caractérise inconsciemment au fond de nous, alors dans ce cas là, il s’agissait d’une grande qualité montrant notre attachement à ce savoir et donc un attachement à l’héritage de nos aïeuls.

En revanche par la suite, je ne parvenais pas à comprendre ce que me disait Yamuro, il me demandait pourquoi j’avais dit qu’il était plus proche que moi de devenir Hokage. Avais-je dit cela ? Moi ? C’était pas dans ma nature de faire ouvertement des compliments de ce genre, alors j’étais sceptique. Toutefois je fis l’effort parcourir ma mémoire pour désceller cette confusion et lorsque je compris enfin, j’éclatai de rire.

- Moi j’ai dit ça ? dis je encore sous l’influence du rire, tu as mal comprit, tu m’as dit que je tombais de haut, alors je t’ai répondu que tu étais certes plus proche du sol que moi. Pas que tu étais plus proche du siège d’Hokage.

En faite, Je n’avais jamais tenu de tel propos, mais Yamuro avait interprétéé ma taquinerie sur sa taille comme une allusion au titre de l’Ombre.

- J’ai effectué ma toute première mission récemment, donc non je n’ai pas forcément plus d’expérience, comme je te l’ai dit, des évènements m’ont bien longtemps tenu éloigné des bandeaux frontaux, mais l’expérience que j’ai et que tu as la chance de ne pas avoir, c’est d’avoir connu la guerre pendant presque la moitié de ta vie.

De ce fait, j’avais vu plus de chose que le jeune Hayashi, mes yeux et mes pensées étaient donc plus claires que celui d’un jeune garçon n’ayant que très peu connu la guerre pour s’en souvenir. Mais avec le temps l’expérience finirait aussi par venir avec la patience, l’écoute et la réflexion. De plus l’apprentissage en équipe était d’autant plus bénéfique, car il nous était donné la possibilité d’observer non seulement nos actions mais aussi celle de nos coéquipiers afin d’en faire un jugement fondé. Et d’après sa dernière question l’Hayashi était à la recherche d’une équipe.

- Non, je suis encore tout seul.

Toutefois je ne doutais pas de la faculté de Yamuro à se trouver une équipe, le pouvoir des Hayashi était grand et convoité, bon nombre de Sensei rêveraient de pouvoir compter une tel membre au sein de leur équipe.

Satochi avait mis un temps avant de se lacer dans son explication de la Volonté du Feu, un terme que l'Hayashi avait l'habitude d'entendre mais un terme qui attisait tant sa curiosité puisqu'il le comprenait sans réellement comprendre les sens profonds de sa signification.
Prêt à jouer le Sensei de l'Académie, le brun se lança dans son explication qui sembla au bout du récit être comprise par le jeune shinobi.

Ce dernier certifia, ressentir ce besoin de protéger le village de la feuille et ses habitants, rien de plus normal pour un membre du clan qui avait joué un rôle majeur dans la création de ce village. Déplaçant sa main en direction du visage du jeune Genin, le geste de Satochi se transforma en signe amical lorsqu'il vint taper de son index la partie métallique du bandeau frontal de Yamuro.

- Rien de plus normal, après tout tu es un shinobi de Konoha.

Les deux konohajins avaient d'ailleurs bien rigolé ensuite lorsque l'incompréhension de Yamuro avait encore frappé, le manipulateur de bois avait mal interprété une petite plaisanterie du Rakuzan et la situation était rapidement devenue hilarante. Sato' se lança alors dans de nouvelles explications qui au final à en juger par les yeux ronds et le signe de tête du manipulateur de bois suffit à faire comprendre à l'ainé que désormais, le jeune garçon avait comprit.

Le Rakuzan trouva étrange la question de Yamuro, mais il constata avec stupeur qu'aune équipe n'avait souhaité la présence du jeune Hayashi, une outrage ! À moins que ce dernier n'est jamais réellement cherché à en intégrer une. Mais sa proposition frappa Sato' en plein cœur.
Créer un duo, un tandem qui se ferait reconnaître du village tout entier, mais également au monde entier.

- Pourquoi pas, répondit Satochi avec joie, nous ferrons quelques missions de temps en temps tout en progressant de notre côté et un jour le monde nous connaîtra termina-t-il en présentant son poing droit devant lui entendant le retour de Yamuro.
Et puis ... Lorsque l'on sera fort, on s'affrontera pour le titre de Hokage conclu-t-il avec un clignement d'œil amical.

Les perspectives de la formation de ce duo étaient bonnes, les deux garçons malgré leur différence d'âge s'entendaient bien, alors le manipulateur de lave ne voyait pas d'objection à faire des missions en compagnie du jeune Hayashi, le Bois et la Lave, en voilà une paire bien spéciale.
Mais malgré cette bonne compagnie, il commençait à se faire un peu tard, le repas serait sans doute bientôt servit dans la maison des Rakuzan et Sato' avait pour habitude de ne jamais, mais alors jamais louper un repas dans la mesure du possible, en plus ce soir là, c'était grillade dans le jardin du clan!

NB: