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 Quand l'ennemi devient ami [Pv : Arashi / Shôraizen]

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Saitô Akane
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Message(#) Sujet: Quand l'ennemi devient ami [Pv : Arashi / Shôraizen] Quand l'ennemi devient ami [Pv : Arashi / Shôraizen] EmptyJeu 23 Oct 2014 - 0:37

Deux jours s'étaient écoulés depuis le combat avec Arashi, débutant l'affrontement par un simple kunaï lancé, le combat était resté serré jusqu'au bout. Celui ci usant d'une technique agissant sur le temps. Un beau geste qui me fit perdre connaissance à la fin du combat. Deux jours plus tard j'étais encore avec lui, et nous ne nous étions toujours pas entre tués. Comme quoi, nous sommes peut être fait pour nous entendre. En deux jours je m'étais totalement remit de mes blessures et c'était une bonne chose. Nous pouvions nous remettre pleinement en route, il m'avait légèrement parlé de la mission que lui avait donné le chef du Shôraizen avant notre rencontre. Rester dans le pays du feu et recruter les éventuels retardataires. Un peu comme moi en fait. Nous avons eu le temps d'évoquer un tas de sujets en deux jours, nos départs respectifs de Konoha et le Shôraizen restaient tout de même les principaux et ceux qui m'intéressaient le plus. J'avais promis de ne pas le devancer, de ne pas le piéger. Et pour l'instant je n'en avais pas eu l'envie. Comme quoi, nous nous sommes trouvés pas mal de points communs après le combat. Mais nous sommes loin de vraiment nous connaître, pour l'instant je me contente de le suivre tout en analysant comment les choses se passent.

La journée était bien plus fraîche qu'il y a deux jours et nous étions actuellement en train de nous diriger vers les cascades de Hi no Kuni. Pour l'instant personne d'autre n'avait pointé le bout de son nez, comme quoi le Shôraizen devait vraiment être quelque chose de secret, si Arashi ne m'en avait pas parlé je n'aurais pas non plus été au courant, et passer à côté d'un tel truc aurait été vraiment dommage. Nous n'étions plus très loin et il devait lui aussi le savoir. J'ai passé pas mal de temps dans ces zones, les alentours du village cachés de la feuille me rappellent énormément de souvenirs à lui comme à moi je pense, mais nous ne pouvons faire autrement pour l'instant. Nous pouvions percevoir le bruit de la cascade de notre position, ce bruit que j'ai tant de fois entendu. Ma capuche me protégeant du froid, j'avais retiré mon masque pour le moment. Si nous croisons des gens ils pourraient se méfier ou prendre peur, alors autant mentir, faire semblant et leurs offrir un beau sourire amical.

« Tiens d'ailleurs je me pose une question. Ce katana est une simple arme ou il représente quelque chose pour toi ? Je devrais peut être m'en dégoter une un jour, ça peut servir. »

Autant faire la discussion pendant les minutes qu'il nous reste, et de mon expérience personnelle j'ai souvent croisé des ninjas qui possédaient leurs propre arme. Bien plus qu'une simple lame, c'est comme s'ils se baladaient et se battaient avec une partie d'eux même. Peut être était-ce le cas pour Arashi ? Moi je n'avais jamais eu besoin de ça, peut être que ça viendra un jour mais il est vrai que je n'ai jamais vraiment prit le temps de me trouver une arme comme un katana par exemple. Généralement les combats avec le Genjutsu se terminent rapidement, je n'ai donc pas besoin de plus qu'un simple kunaï ou de simples shurikens. Parfois je me sentais tellement différent des autres, mais je pense que nous le sommes tous un peu à notre façon. Chaque pas qui nous rapprochait de la cascade semblait amplifier le bruit de celle ci, loin d'être un bruit insupportable il était au contraire plutôt reposant. A l'époque il y avait souvent quelques personnes là bas. Il fallait éviter de parler du Shôraizen dans un endroit comme celui-ci, quelqu'un pourrait nous écouter ou simplement passer et entendre notre conversation ce qui détruirait la couverture. C'est pour ça que j'ai évoqué le katana du colosse, un sujet de conversation des plus banals.

Sortant enfin de la forêt, la cascade s'offrait à nous. Ce bruit que je n'avais pas entendu depuis si longtemps. Bien que je déteste Konoha, j'aimais le paysage autour du village. Il était calme et reposant, et j'ai passé énormément de temps à m'entraîner dans le coin. Deux vieillards s'y trouvaient. Des pécheurs. La vision du bûcheron apparu d'un coup, cette fois-ci il fallait que j'évite de leurs sauter dessus pour les bouffer. J'étais capable de maîtriser ces pulsions. De toute façon les vieil hommes ne me donnent pas vraiment faim. Lançant un rapide regard vers le colosse qui était quand même bien plus grand que moi, je fis quelque pas de plus en avant pour m'approcher des deux camarades en train de pêcher. Il fallait que je prouve également à Arashi que j'étais prêt à tout donner pour rejoindre le Shôraizen, même prêt à me faire passer pour quelqu'un de gentil et normal. Prêt à mentir et à sourire pour la bonne cause. Abaissant ma capuche afin de dévoiler mon visage et mes cheveux, je ne fis même pas attention à mon binôme. J'ignorais s'il m'avait suivi en direction des deux innocents. De toute façon si ce n'est pas le cas il n'est sûrement pas bien loin. M'asseyant au bord de l'eau, la frôlant du bout des doigts. Elle était vraiment froide. Les deux hommes se trouvaient à ma gauche. Ils semblaient heureux, ils ne ressemblaient pas à des ninjas mais ils semblaient apprécier la vie, heureux de pêcher. Heureux de se retrouver pour ce qui est leurs passion commune.

Ils réussirent presque à me faire regretter mon acte sur le bûcheron. Mais tout ceci est fait et je l'assume. Leurs adressant un léger sourire, je n'avais vraiment pas l'habitude de faire ça et je dois dire que c'est assez dérangeant.

« Alors, la pêche se passe bien ? Je dois avouer que c'est un bel endroit pour une telle activité. »

Rejoint par Arashi, je semblais plutôt à l'aise. C'était bizarre de parler comme eux, comme ces stupides gosses de Konoha à sourire pour rien, à connaître le bonheur pour la moindre petite chose futile. Mais autant éviter d'attirer l'attention tant que nous sommes dans ce pays. Tout deux déserteurs de Konoha, je n'ai pas spécialement envie de voir débarquer les ninjas de ce même village. Le corps du bûcheron sera retrouvé. Ils penseront que c'est la faute d'un animal, un loup par exemple. Et puis je n'avais encore aucun lien avec le Shôraizen au moment du meurtre. Enfin bref, c'est seulement un bûcheron. Ils n'y accorderont sûrement pas d'importances, tout comme si c'était le corps d'un Nukenin. Retirant enfin mon doigt de l'eau, ce n'est jamais un élément qui m'a vraiment plu. D'un côté je suis content de ne pas maîtriser le Suiton, l'eau ça mouille, l'eau c'est froid. L'eau c'est pas agréable du tout.

« Pour l'instant tout va bien jeune homme ! C'est une belle journée pour pêcher, un peu fraîche mais c'est tout de même agréable. »

Un sourire de leurs part marqua la fin de la phrase, je me demande si leurs vie à eux est difficile aussi. Si vivre au milieu de toute ces guerres, de tout ce sang est facile. Intérieurement je ne comprends pas comment ils font pour passer des heures sans bouger, des heures à attendre que le poisson morde avec une fraîcheur pareille. C'est surtout extérieurement qu'il fallait faire semblant de comprendre, acquiescer d'un geste de tête accompagné d'un sourire. Regardant Arashi quelques secondes en effaçant le sourire de mon visage, comme pour lui faire comprendre que ça me gonflait d'agir comme un gosse. Néanmoins nous étions obligés de le faire. Et je préférais prendre les devants, autant lui prouver que j'étais vraiment motivé à rejoindre le Shôraizen. Il a passé deux jours à m'en parlé, et plus il m'en parle plus j'ai hâte de rencontrer les autres membres. De discuter de nos vies respectives avant de déserter, même si nous avons tous sûrement plus ou moins vécu la même chose. Regardant le ciel quelques instants, nous avions prit la route assez tôt avec Arashi. Pas le temps de faire la grasse matinée ou de se reposer trop longtemps. Lui faisant signe de s'asseoir à côté de moi, posant mon regard droit devant moi.

Nous devions nous faire bien voir en attendant de recruter d'éventuels déserteurs et tenter de récolter un peu d'argent si possible. J'aimerais vraiment arriver avec quelque chose pour aider et non les mains vides, l'argent est toujours utile. Je n'ai pas pensé à fouiller le corps du bûcheron, mais je pense pas qu'il prenne le risque d'emmener sa bourse en pleine forêt. Les bandits rôdent un peu partout, ils apparaissent au moindre bruit de pièce. Mais s'il était stupide alors j'aurais quand même pu récupérer un petit quelque chose, mais le piller aurait détruit la piste de l'attaque animale. Nous trouverons bien une autre solution. Fermant les yeux quelques instants, l'air à chaque endroit que j'ai visité semblait différente. Et celle-ci me semblait si familière, heureusement que la mission n'est pas d'infiltrer Konoha, j'aurais eu du mal à me contenir de tout détruire. Il faut vraiment que j'apprenne à mettre de l'eau dans mon vin. Regardant Arashi avant de m'adresser à lui, nous risquons de passer un moment ici. Autant discuter pour que le temps passe plus vite.

« Le pays du feu est quand même un beau pays. Dis-moi, tu as déjà pêché toi ? J'ai souvent vu des gens pratiquer cette activité mais je n'ai jamais eu l'occasion d'essayer, je ne suis pas quelqu'un de très patient mais tu dois déjà le savoir. »

Esquissant un léger sourire, je faisais clairement référence à notre combat ou j'avais balancé un kunaï en direction du colosse sans réfléchir. Je n'aime pas attendre, et au fond je n'en ai strictement rien à faire de la pêche. C'est une activité ennuyeuse, qui passerait sa journée à attendre qu'un poisson veuille bien mordre, pour le bouffer le soir et au final faire à nouveau la même chose le lendemain. Passer sa vie à attendre, laisser le temps passer et ne pas en profiter. Pour au final mourir en ayant passé tout son temps à pêcher des poissons... Ce n'est vraiment pas mon truc.
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Dernière édition par Saitô Akane le Jeu 23 Oct 2014 - 4:06, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Quand l'ennemi devient ami [Pv : Arashi / Shôraizen] Quand l'ennemi devient ami [Pv : Arashi / Shôraizen] EmptyJeu 23 Oct 2014 - 2:35

Il y a deux jours, j'avais combattu un ancien Shinobi du village de Konoha, un déserteur tout comme moi. Nous avions trouvé plusieurs points en commun lorsqu'il était sur bord du gouffre entre l'inconscient et notre monde. Juste avant de tomber dans les pommes, il m'avait avoué être un déserteur de Konoha et qu'il partageait les mêmes points de vue que moi auprès des villages et de leurs dirigeants, ainsi que leurs idéaux et principes. La plupart des gens comme moi, sans pitié, auraient tout simplement donné le coup de final et ne plus en parler, mais moi, c'était différent, je sentais que quelque chose en lui de différent et je perçus une étincelle dans ses yeux qui était faite pour le Shôraizen.

Je m'étais levé du feu, là où je l'avais soigné afin qu'il ne s'étouffe pas avec ma limaille de fer, j'étais parti en direction des cascades à quelque kilomètre du village de Konoha, assez loin pour ne pas nous faire repérer, mais assez proche pour avoir contact avec des gens qui étaient encore hésitants à rejoindre le Shôraizen. Je ne savais même pas si Saitô m'avait suivi quand j'avais quitté l'endroit où il se reposait, mais j'avais une mission à accomplir, donné par le Tsugerike lui-même. La mission était simple, mais plutôt lente à compléter, car nous devions parcourir beaucoup de chemin afin d'obtenir du soutien des villages ou familles riches du pays.

Nous avions abordé plus sujet de conversation lors de notre route qui ne dura que deux jours, mais qui paraissait plus longue à cause du mauvais temps, le temps, c'était un peu adouci. La plupart de nos conversations tournaient autour de chose anodine et sans importances, sans vraiment aborder le sujet du Shôraizen, je préférais ne pas trop en parler en territoire ennemi, dans ce monde, il pouvait y avoir des oreilles partout. Je ne m'en attendais pas, mais il me demanda si mon katana voulait dire quelque chose pour moi.

- Ce katana, est celui qui a tué mes parents devant mes yeux, il ne représente plus rien maintenant, ce n'est qu'une bonne lame tranchante.

Je dois me l'avouer, la question m'avait un peu troublé, je n'en parlais pas à toutes les personnes que je rencontrais, je savais bien que ça question n'était que pour crée une conversation entre nous deux, mais je doutais bien qu'au fond de lui, il s'en fichait complètement, depuis un cannibale ressentais des sentiments. Je lui répondis tout simplement par :

- Et toi c'est quand que tu as commencé à manger les gens ? Une pratique assez dégoutante...

Personnellement, le cannibalisme était une activité douteuse et dégoutante pour moi, mais cela ne m'empêchait pas d'être en contact avec les gens qui la pratiquait, il pouvait être sympa tout de même ! Jamais, je n'eus l'a pensé de le pratiquer moi-même je préférais un bon steak ou des ramen, les repas normal quoi. Le bruit de la cascade me retirait de mes pensées et je sus qu'on était proche de notre but. Deux hommes au loin pêchais et discutais de je ne sais quoi, mais ça avait l'air passionnant pour eux. Je vis Saitô qui marchait près de moi depuis le début, s'avancer plus rapidement vers eux et leur demander si la pêche était bonne. Comme si entre nous, nous avions quelque chose à foutre de savoir s'il pêchait de bonnes prises ou pas.

Ceux-ci lui répondirent enchanter par la question que venait de poser mon coéquipier, je savais bien qu'il était temps de faire une pause après ces deux jours sans répit, je m'assis tout près de l'endroit où les pêcheurs étaient positionnés et prenants une bonne bouffée d'air frais. J'étais maintenant relax et prêt à m'endormir quand Saitô me demanda si j'avais déjà fait de la pêche.

- J'ai l'air d'un mec qui va à la pêche sincèrement ? C'est une perte de temps, je préfère m'entrainer et m'améliorer que de perdre du temps à pêcher.

J'ajoutai par la suite :

- Il va falloir nous acquitter de notre tâche, nous devons faire vite malgré le temps que nous avons.


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Message(#) Sujet: Re: Quand l'ennemi devient ami [Pv : Arashi / Shôraizen] Quand l'ennemi devient ami [Pv : Arashi / Shôraizen] EmptyJeu 23 Oct 2014 - 4:05

Je m'attendais à tout concernant le katana, tout sauf ce qu'il venait de dire. Esquissant un grand sourire sadique sous ma capuche, il ne pouvait le voir. Mais j'appréciais sa réponse, lui aussi avait perdu ses parents. Cette lame était l'arme du crime, ou la cause de leurs morts et pourtant il restait calme en évoquant le sujet, comme s'il n'en avait plus rien à faire maintenant. Encore un point commun venait s'ajouter à la liste. J'aurais pu continuer et pénétrer un peu plus dans le sujet en lui demandant s'il était responsable du meurtre de ses parents ou s'il a juste récupéré l'épée, mais je n'ai pas vraiment envie de me le mettre à dos pour le moment, m'ayant épargné une fois il ne le fera peut être pas une deuxième et ce serait tout de même problématique. Même si au fond de moi je suis persuadé qu'il n'est pas tout blanc dans cette histoire quoi que... j'arrivais aussi à évoquer la mort de mes parents sans laisser paraître le moindre sentiment, le moindre regret. Pourtant je ne suis pas responsable de leurs mort, ils étaient faibles. Sinon ils ne seraient pas morts. De toute façon je me fiche bien d'eux, ils ne sont plus là. Je pars du principe que c'est impossible de ressentir le manque de quelque chose que l'on a pas connu. Très jeune lorsqu'ils sont décédés. C'est malheureux à dire mais ils ne me manquent pas.

Effaçant petit à petit mon sourire, je me sentais tout de même honoré qu'il réponde la vérité à ma question. D'autres auraient tenté d'éviter le sujet, et puis vu le temps que nous risquons de passer ensemble autant commencer à nous faire confiance mutuellement tout de suite. Sinon le sang risque de couler une nouvelle fois, et puis le mensonge n'est pas la meilleure des solutions pour des... Camarades ? J'ignore si nous sommes vraiment des camarades à proprement parler, mais si je rejoins le Shôraizen alors nous seront sous la même banderole. Alors autant commencer à améliorer les liens entre nous deux, même si pour l'instant tout se passe plutôt bien. Il reprit finalement la parole pour me poser une question que l'on ne m'avait jamais posé. Esquissant un léger sourire je fut prit d'hésitation pendant quelques secondes, oh et puis zut. Il avait répondu franchement, c'était à moi de le faire maintenant. En espérant qu'il ne me prenne pas plus pour un taré, quoi qu'il m'a prit sur le vif avec le bûcheron. Alors ça va aller.

« Hm... Je n'ai jamais fait ça avant ma désertion, ça a commencé bien après. J'ignore pourquoi mais je trouve ça excitant de bouffer les gens. C'est un peu comme s'ils ne faisaient qu'un avec moi maintenant. Certains pourraient trouver ça dégueulasse, immoral, pourtant j'ai l'impression de m'être habitué à tout ça. Le goût du sang, la texture et le goût de la chair fraîche. Le plus dur est sûrement la première fois, après ça va tout seul. J'ignore si c'est pareil chez tout le monde mais l'effet que ça me provoque est juste génial. Rassure toi, je ne mange pas que des humains. Je mange des repas normaux comme tout le monde, les hommes représentent juste un petit plaisir. Comme un gâteau en quelque sorte. Tu devrais essayer., tu dis que c'est dégouttant pourtant tu n'as même pas haussé un sourcil en me voyant faire.. »

J'espérais avoir été assez clair, il devait sûrement ne pas comprendre cette pratique. Pourtant il n'avait pas haussé un sourcil en me voyant dévorer le cadavre de ma victime, le corps de ce pauvre innocent. Je suis sûr qu'avec un peu de temps je réussirais à lui faire goûter la viande humaine, qui sait. Peut être qu'il y prendra même goût, ce serait amusant. De toute façon l'homme n'est qu'un morceau de viande capable de penser. Il faudrait peut être que j'essaie de faire cuire des morceaux de ma prochaine victime la prochaine fois, histoire de voir la différence avec la viande animale. Même si je pense que ça risque d'être bien moins excitant que de la dévorer crue. J'ignore si un jour je réussirais à m'arrêter, si un jour je redeviendrais normal bien que je ne me considère pas comme quelqu'un d'anormal. Mais pour l'instant c'est un plaisir que je m'offre de temps en temps. Ça aurait pu être pire, j'aurais pu en avoir besoin pour vivre. Mais ce n'est pas le cas donc ça rend la chose un peu plus rare. Pauvre petit Arashi qui trouve la pratique dégoûtante, un jour il tombera lui aussi dedans.

Clôturant le sujet, nous étions arrivé à la cascade de Hi no Kuni. Proche de celle-ci se trouvaient deux vieillards en train de pêcher. Drôle de pratique mais je me devais de jouer mon rôle de jeune homme bien élevé jusqu'au bout, me rapprochant un peu d'eux avant d'engager la conversation tout en jouant avec l'eau à l'aide de mon index, je me fichais de la pêche. C'était sûrement la chose qui m'intéressait le moins au monde, une activité qui plaît seulement aux vieillards. Une activité qui en plus de ça ne permet aucun progrès. C'est stupide, mais je me devais de me mettre dans la peau d'un de ces ninjas stupides. Se comporter comme des déserteurs détruirait notre couverture et nous mettrait tout deux en danger, encore plus si le Shôraizen est évoqué. J'avais prit les devants, c'est quelques secondes plus tard qu'Arashi vint se poser à mes côtés, celui-ci s'allongea comme pour se préparer à dormir juste avant que je ne lui demande s'il avait déjà fait de la pêche.

Riant doucement à sa réponse, il n'était visiblement pas très doué concernant la manipulation et pour changer l'image que les gens ont de soi. C'est en étant proches des gens et en ayant les mêmes centres d'intérêts que nous pouvons parfois leurs soutirer des choses intéressantes. Un bon repas avec un poisson frais par exemple, des mots doux nous concernant si jamais quelqu'un dit du mal de nous, mentir est mal pourtant il faut parfois le faire pour être gagnant. Et je dois avouer que je ne refuserais pas un bon poisson frais grillé au feu ce soir. Mais pour ça il faut me laisser faire et non critiquer la pêche devant les deux bons vieillards. Critiquer la passion de quelqu'un n'est jamais très bon et très vite la personne se mettra en tête que vous n'êtes pas quelqu'un qu'il lui faut ne serait-ce qu'en tant qu'amis ou même connaissance. Enfin bref, je peux comprendre Arashi. La pêche c'est de la merde et ça le resterais jusqu'à ce que cette activité disparaisse. Ou jusqu'à la fin des temps. Prenant à nouveau la parole pour combler le blanc qui vient tout juste de s'installer. Glissant à nouveau mon index dans l'eau tout en l'écoutant parler. Il avait raison mais nous avions le temps, aucune raison de se presser ou de se stresser, ce qu'il faut c'est toujours réfléchir avant d'agir.

« Ne t'inquiète pas, regarde autour de toi le paysage est beau. Pourquoi se presser pour continuer notre route ? Prenons la journée pour faire une pause, réfléchissons avant de reprendre la route, ça ne peut que nous faire du bien et nous permettre de mieux prévoir les jours à venir. »

Posant mon regard sur les deux pêcheurs, ils semblaient tellement heureux de donner un coup de canne pour envoyer le bouchon dans l'eau. S'en était presque mignon, ça me donnerait presque envie de les balancer à l'eau et de les donner eux à bouffer aux poissons. Mais je me dois de rester calme pour le bien de l'opération. J'ai pas vraiment envie de tout faire foiré avant mon intégration officielle au Shôraizen, ce serait dommage de se faire mal voir et de passer pour un incapable dés le début alors que l'idée , l'essence même de ce groupe me correspond parfaitement. Me mordant doucement les lèvres pour calmer mes pulsions, je devais me montrer plus fort que celles-ci. Maîtrisant le Genjutsu et donc possédant une certaine puissance mentale je refuse d'abandonner face à de simples envies, de simples pulsions. Pas maintenant en tout cas. Retirant à nouveau mon doigt de l'eau, une légère brise fraîche vint caresser ma peau et ébouriffer mes cheveux.

« Woooh ! Il est costaud celui-ci ! J'ai gagné le gros lot visiblement ! Encore faut-il que je réussisse à le.. Gn... Sortir de l'eau. »

Hm... Détournant mon regard vers le vieillard qui semblait avoir pas mal de mal à lutter contre la puissance du poisson je me leva doucement tout en me dirigeant vers lui. Intérieurement je rêvais de le pousser d'un violent coup de pied dans le dos tout en le regardant se noyer, mais ça ferait trop de meurtres à la suite. La canne penchait en avant, le poisson donnait corps et âme pour se libérer ou pour casser la ligne. C'est à ce moment que j'interviens, me plaçant derrière le vieil homme tout en posant mes deux mains sur sa canne, forçant un petit peu le poisson ne résista pas bien longtemps, et quelques secondes plus tard le voilà sur la rive. Arashi risquait de se foutre de ma gueule, mais s'ils veulent nous remercier ça ne sera pas grâce à lui en tout cas, il me dit de ne pas perdre de temps pourtant c'est lui qui est allongé en position pour dormir. Offrant un léger sourire au vieil homme qui semblait fier de sa prise, celui-ci me remercia vivement. Tandis que le deuxième m'offrit à son tour un sourire.

Hop des points en plus, c'est tellement facile de jouer le jeu et de mentir, les gens n'y voient que du feu. Si seulement ils savaient que j'ai abattu un homme de sang-froid avant hier avant de le dévorer je suis sûr qu'ils ne me croiraient pas. Tout simplement parce qu'ils ont une autre image de moi, celle du jeune homme souriant toujours prêt à aider. Malheureusement je ne suis pas comme ça tout le temps et avec tout le monde, enfin je ne suis pas comme ça tout court. J'y suis tout simplement obligé actuellement. M'allongeant quelques secondes plus tard aux côtés d'Arashi et fermant doucement les yeux. Respirant de grande bouffées d'air frais tout en réfléchissant. Une voix usée se fit entendre un peu plus loin.

« On va sûrement passer la journée à pêcher, que dites vous de partager avec nous le poisson que nous venons de pêcher ? Ce serait notre façon de vous remercier pour votre aide. On va aller pêcher quelques mètres plus loin ne fuyez pas ! »

Comment refuser une telle proposition, regardant Arashi quelques secondes avant d'accepter. S'il n'étais pas d'accord tant pis pour lui, j'allais me régaler et il aurait la preuve que je ne mange pas que des humains. Mais j'espérais tout de même qu'il allait se joindre au repas, c'est toujours bon d'être récompensé pour quelque chose, même si je joue le jeu depuis tout à l'heure la récompense est belle et bien réelle. Et puis nous avons un repas gratuit ce soir sans avoir à nous fatiguer pour le trouver. Demain nous pourrons reprendre la route le ventre plein et reposés. Nous pouvions maintenant parler un peu plus tranquillement tandis que les deux passionnés de pêche décalèrent leurs matériel un peu plus loin. Plus besoin de jouer le jeu pour l'instant, l'opération était un réel succès. M'asseyant en tailleur toujours face à l'eau et à la droite d'Arashi, je me demande si vraiment d'autres Nukenins souhaitent rejoindre le Shôraizen. Pour l'instant en deux jours de route nous n'avons croisés personne. Peu importe dans tout les cas j'ai vraiment hâte de rencontrer les autres. En espérant que notre rencontre ne se passe pas comme avec Arashi il y a deux jours. Parfois je suis vraiment trop impulsif.

J'ignorais s'il dormait ou s'il se contentait de se reposer, de profiter de l'air frais et du bruit de l'eau. Mais je suis sûr d'avoir encore tout un tas de questions à lui poser, concernant son passé, ses parents et tout un tas d'autres sujets...

« Plus besoin de jouer le jeu ils ne nous entendent plus, j'en avais marre de sourire comme un gosse et de parler de pêche alors que ça ne m'intéresse pas. D'ailleurs tu parlais d'entraînement tout à l'heure. J'ignore ou tu as appris le Jutsu qui m'a fait perdre le combat avant hier. Mais c'est vraiment dingue et malsain. Je dois dire que j'ai été énormément surpris, je n'ai rien vu venir. Encore bravo. »

J'avais été un peu trop confiant. Je n'avais pas vu venir ce Jutsu sorti de nulle part, comme quoi une seule technique a réussit à me faire abandonner. Je détruis mentalement, il détruit physiquement. Au fond nous formons peut être une bonne équipe, j'ai hâte de voir ce que peut donner notre duo en combat... Mais cette fois-ci dans le même camp.
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Message(#) Sujet: Re: Quand l'ennemi devient ami [Pv : Arashi / Shôraizen] Quand l'ennemi devient ami [Pv : Arashi / Shôraizen] EmptyJeu 23 Oct 2014 - 20:36

Je n'arrivais pas à croire qu'il mangeait des humains comme si c'était des viandes animales, je ne pouvais pas croire qu'une personne pouvait manger ceci sans avoir été élevé dans une culture qui pratiquait le cannibalisme. En plus de cette explication qui me laissait perplexe, il me proposa qu'un jour, je tente l'expérience, et relevai que je n'avais même pas tressailli lorsque je l'avais surpris sur le fait !

- Je n'ai pas haussé de sourcil parce que voir des choses affreuses ou remplies de violence ne m'affecte pas, par contre manger de la viande humaine comme tu dis, c'est au-dessus de mes forces.

Je crois, j'étais assez clair sur le fait que jamais je ne goûterais à ce délice, comme il l'appelait. Il fallait bien que je m'adapte à ces défauts comme lui au mien, parce que je commençais à l'apprécier, plus j'y pensais, plus je savais qu'en combat, nous serions efficaces. C'était peut-être le fait d'avoir plusieurs points en commun et d'être tout deux anciens Konohajin et maintenant membre du Shôraizen qui me rapprochait de lui.

L'un des deux pêcheurs semblait en difficulté avec une grosse prise qu'il venait d'attraper avec sa canne à pêche, Saitô se leva et aida le vieil homme avec le poison qui était toujours en train de se débattre, plutôt coriace pour une créature inutile. Je ne savais pas si mon coéquipier aidait ces pauvres vieillards, car il était tout simplement gentil au fond ou qu'il voulait faire bonne impression, je me doutais plus de la deuxième option, mais je ne le connaissais pas assez encore pour savoir sur quel genre de bonhomme je suis tombé.

La journée s'annonçait plutôt longue et ennuyante... Les pêcheurs nous avaient invité à partager la pêche de la journée... Et merde... Je détestais ce foutu poisson qui goutait et sentait beaucoup trop mauvais pour être consommer, peut-être qu'en fait, j'étais seulement difficile avec la nourriture et que c'était pour cela que je jugeais Saitô. Mon nouvel ami accepta la proposition sans me demander mon avis et s'asseyant tout près de moi, il me demanda comment j'avais appris mon jutsu de limaille, qui l'avait vite mis hors-combat.

- Je l'ai inventé moi-même, grâce à ma maitrise du Kinton, je crée de fines particules de limaille et en la respirant, cela endommage tes voies respiratoires, ça met vite fin au combat.

Akane, semblait de plus en plus à l'aise à ce qu'on se retrouve ensemble et je partageais le bien-être que sa présence me procurait, car maintenant, je n'étais plus seul dans la mission qu'on m'avait confiée.

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Message(#) Sujet: Re: Quand l'ennemi devient ami [Pv : Arashi / Shôraizen] Quand l'ennemi devient ami [Pv : Arashi / Shôraizen] EmptyVen 7 Nov 2014 - 18:34

Arashi avait raison sur un point, l'horreur était partout et ce depuis notre naissance. Il ne semblait pas bien plus vieux que moi, lui aussi était donc né pendant la guerre. Du moins je présume, comment pouvions nous être surprit alors que depuis notre plus jeune âge nous sommes face à la réalité. Face aux cadavres, au sang. C'est pour cette raison qu'il n'avait pas réagi en me voyant bouffer le corps sans vie du pauvre bûcheron, et j'aurais sûrement fait la même chose à sa place. Même pas un haussement de sourcil, même pas la moindre hésitation avant d'avancer dans ma direction. Je dois avouer avoir été surprit en le voyant agir de la sorte, c'est rare de tomber sur quelqu'un comme lui. La solitude a souvent été mon amie, et de devoir changer ça du jour au lendemain est bizarre et légèrement difficile, car oui nous sommes maintenant ensemble depuis quelques jours. Sur ce. C'est désagréable d'agir comme quelqu'un de sympathique, de sourire pour une raison stupide et de discuter de pêche mais c'est grâce à ça qu'ils nous ont proposés de manger ensemble un peu plus tard. Les pêcheurs étaient partit un peu plus loin, je suppose que le fait de parler avec Arashi devait effrayer leurs proies. Tant mieux, nous n'avons plus à nous retenir de parler de ce que l'on veut, et je n'ai plus à aider ces vieillards.

Il avait crée lui même sa limaille grâce à sa maîtrise du Kinton. Et je dois dire que c'est une technique plutôt intelligente. Sans ça j'aurais sûrement pu gagner, mais le destin en a décidé autrement. Esquissant un léger sourire en coin quand Arashi m'expliqua le principe de sa technique, j'avais déjà des idées sympa pour l'aider à la balancer. Comme quoi le Genjutsu peut vraiment être quelque chose d'utile. Si seulement je n'avais pas retiré mon masque ça technique aurait sûrement été un échec lamentable, il aurait usé son chakra pour rien et d'une manière stupide. Mais visiblement j'avais pris le rôle de l'être stupide durant ce combat. Dans tout les cas, inutile de parler du passé maintenant, il a choisi de me laisser en vie et nous risquons de passer pas mal de temps ensemble encore, alors autant penser au présent et nous concentrer d'avantage sur la mission qui a été donné à Arashi. Celle de recruter d'éventuels déserteurs afin de les enrôler dans le Shôraizen.

Me laissant tomber en arrière, allongé dans l'herbe, bercé par le bruyant mais pas désagréable bruit de la cascade, mes yeux se fermèrent doucement. Nous nous étions arrêtés pour faire une pause alors autant en profiter pour dormir un petit peu, les pêcheurs nous réveilleront quand le poisson sera prêt. Du moins s'ils veulent toujours le partager avec nous. Respirant une grande bouffée d'air frais et tenu simplement éveillé par ce bruit que je n'avais pas entendu depuis longtemps. Mon oreille ne tardera pas à s'habituer à celui-ci, m'offrant la chance de pénétrer dans le monde des rêves.

« En tout cas c'était bien joué. »

Ce fut mes derniers mots avant de tomber dans l'inconscience, le sommeil, le noir complet. C'est tellement agréable de dormir, de rêver de temps en temps. D'imaginer un monde meilleur, ou de cauchemarder sur les images de guerre qui restent ancrées au fond de nous et qui parfois remontent à la surface. Le cerveau est vraiment un outil admirable, c'est sûrement pour ça que j'aime tant le fait de maîtriser le Genjutsu, l'art de manipuler le cerveau et la perception humaine. C'est vraiment fascinant, comme quoi c'est tellement facile de détruire quelqu'un mentalement, tellement facile de le mettre face à ses plus grande peurs. M'enfin. Nous n'avons pas la notion du temps lorsque nous dormons, et c'est un moment plus tard qu'une main et une voix fatiguée me réveilla. Ouvrant doucement les yeux avant de voir le vieillard penché au dessus de moi. Autant dire que ce n'est pas un super réveil, ouvrir les yeux et voir une tête comme celle-ci. Me redressant doucement en m'étirant, posant mon regard sur Arashi, visiblement lui aussi avait été réveillé par le même homme. Sans dire un mot il nous fit signe de le suivre, celui-ci allant s'asseoir au pied d'un feu de camp.

Le soleil commençait à se coucher et le feu de camp n'étais pas loin, l'odeur du poisson grillé arriva doucement jusqu'à nous, posant mon regard sur Arashi qui ne semblait pas ravi de se lever, de toute façon il vallait mieux éviter de dormir en pleine nuit au sein du pays que nous avons désertés. Ce serait totalement stupide de se faire tuer dans son sommeil. Me levant et marchant jusqu'à atteindre le feu de camp. Le repas semblait succulent, et je dois dire que ça me faisait plaisir de me faire offrir un repas comme celui-ci, même si j'ai un petit peu triché pour l'obtenir.

« Merci pour le repas. »

Arashi vint se joindre à nous, attrapant le bol qui m'était tendu je souffla doucement sur la nourriture chaude avant de la porter à ma bouche. Du bruit se fit légèrement entendre autour de nous, mais rien de plus. Sûrement un animal sauvage qui passe dans les feuillages. Ca me faisait bizarre de me faire offrir un repas, mon bandeau caché dans ma poche, il vaut mieux rester discret pour l'instant, leurs montrer les fera sûrement paniquer. Ils ne tenteront rien de plus car ils n'ont plus la condition physique pour, mais ils pourraient reprendre cette délicieuse nourriture. Pour une fois que je me fais offrir un repas autant en profiter. Par contre s'ils pouvaient arrêter de parler de leurs journée et de leurs poissons ce serait vraiment quelque chose sympathique pour nos oreilles, je suppose qu'Arashi n'en a strictement rien à faire et pour être franc moi aussi. Le bruit se fit un peu plus insistant, terminant à peine mon bol un ninja sauta sur notre gauche suivi par environ six hommes. Putain il fallait tomber sur des bandits en plus de ça.

Prenant la parole de sa voix rauque, comme quoi il est content de tomber sur des gens comme nous, et que l'odeur du poisson l'a attiré jusqu'ici. Mais il ne va pas se contenter du repas déjà entamé par nous quatre. Tsch, avons nous l'air d'être de stupides pêcheurs ? Je prends ça comme une insulte. Les deux vieillards terrorisés se calmèrent en voyant Arashi se lever, et je les comprends car il était vraiment imposant. Esquissant un léger sourire tout en avalant ma dernière bouchée, il me suffit d'un regard vers l'un des ninjas pour le faire tomber à genoux. Le confrontant à sa propre mort, une diversion suffisante pour qu'Arashi lance l'assaut. Le transperçant à l'aide de son fabuleux Kinton. Me relevant en souriant, généralement le Genjutsu faisait souvent peur aux adversaires, c'était trop malsain pour eux, trop monstrueux. Transformant mes kunaï en oiseaux, les trois projectiles se logèrent dans le corps d'un des bandits tandis qu'Arashi s'amusait lui aussi.

Quelques secondes plus tard à peine, ils n'étaient plus que trois. Nous suppliant de les épargner, nous sommes peut être trop gentil... Mais après mure réflexion autant les autoriser à partir... En échange de leurs armes et l'argent qu'ils ont volés, et bien sûr ils acceptèrent. Seul je les aurais traqué, je les aurais détruit, j'aurais bouffé une partie de leurs visage car ces hommes sont stupides. Ils veulent simplement de l'argent et ne pensent pas à s'améliorer, ils attaquent en groupe pour faire peur aux faibles. Moi je les attaque seul. Malheureusement ils sont tombés sur les mauvaises personnes, heureusement qu'ils ont attendu la fin de mon repas pour intervenir. Fouillant les corps sans vie non loin ramassant l'argent et les quelques shurikens disponibles, nous allons bientôt devoir reprendre la route, trainer ici devient trop dangereux. Surtout après ce massacre, bien que Konoha n'accorde pas d'importance aux bandits autant éviter de se faire remarquer.

« Visiblement le devoir nous appelle, nous allons devoir partir. Merci pour le repas, et faites attention à vous, je pense qu'ils ne reviendront pas vous attaquer, ils ont eu assez peur pour le moment. Évitez de parler de nous. »

Esquissant un grand sourire sadique en direction des dieux vieillards comme pour leurs faire comprendre que s'ils grillaient notre couverture ils risquaient la mort. Arashi et moi étions fin prêt pour reprendre la route. Le ventre plein, les pêcheurs s'éloignèrent tout en nous remerciant de leurs avoir sauvés la vie. Parfois j'ai l'impression d'être trop gentil. Donnant un coup de pied dans la tête d'un des bandits au passage, je m'enfonça de nouveau dans la forêt accompagné par le colosse.
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