Parfois, on peut faire des rencontres inattendues | Miyuki |

Tu ne penses pas, tu sors de ton lit en forme et déterminé. Tu souhaites t'entrainer encore et encore pour qu'au prochain tournoi ou sélection, tu fasses partis des nouveaux chûnins de Konoha. Tu veux le mériter bien que à tes yeux, tu n'es pas encore assez fort pour le devenir. Tu te rappelles des techniques que t'a appris la Yamanaka, tu vas t’entraîner dessus, tu ne veux absolument pas perdre ses techniques. Ou toutes les autres que tu as appris et maîtriser. Désormais, tu dois t'approprier ces techniques que tu viens d'apprendre très récemment. Tu prends ton petit déjeuner, tu as besoin de prendre des forces pour ne pas t'écrouler dans la journée. Tu manges assez rapidement afin de ne pas perdre du temps, tu prépares toutes tes affaires, prenant également de quoi manger si tu as faim pendant l'entrainement, ce qui est très fort probable.

Tu te dépêches de sortir du village de Konoha, te rendant à plus d'une demie heure de marche sur un terrain vague parsemé de fleurs blanche et d'herbes. Parfait pour ton entraînement, tu poses donc tes affaires au sol. Il doit être dix heures du matin, tu as le temps de faire un dur entraînement, commençant alors par créer de simple clones. Tu veux créer un enchaînement. L’enchaînement parfait. Avant cela, tu préfères t’entraîner sur ta technique d'Arcanes des Cristaux. Tu sais la faire, mais tu ne la maîtrises pas si bien que ça. Tu répètes sans arrêt les mudras pour parvenir à la technique, tu la crées, tu t'épuises plus vite que tu ne l'as prévu. Les secondes, minutes, et heures passent, le soleil est bien haut déjà, il doit être environ midi et tu as dû enchaîner au moins quine fois la même technique. Tu t'écrases au sol, épuisé par tant de dépenses d'énergies. T'es sur au moins de maîtriser la technique de télé-guidage des aiguilles maintenant, en tout cas. Tu prends de l'eau et un petit sandwich préparé à la va-vite, tu l'engloutis avant de boire un grosse gorgée.

Tes yeux se ferment sous le soleil qui tape assez fort, tu as soudainement besoin de sommeil. Tout tes sens se relâchent, tu ne sens plus rien autour de toi.

Le temps était beau, parfait, même. Miyuki était assise sur un gros rocher, jambes croisées, bras relâchés et yeux fermés. Elle ressentait autour d’elle une paix certaine à travers ces fragrances pures des fleurs blanches qui l’entouraient, à travers également du cri distant des oiseaux qui venaient à passer. La chaleur du soleil était à sa peau aussi agréable que la fraîcheur du vent et ce n’est qu'une fois rendue au plus profond d’elle-même à son calme et à sa concentration la plus sereine qu’elle rouvrit les yeux.

Elle avait bien dû méditer deux heures, aussi était-il temps de bouger. Elle étira chacun des muscles de son corps avant de poursuivre sa route. Elle marchait depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines déjà et elle avait plus ou moins trouvé ce qu’elle voulait faire. Devenir plus forte. Ainsi seulement elle pourrait donner le mieux d’elle-même et venir en aide aux autres. Elle trouva une roche de la taille d’un grand bol, plus ou moins ronde (autant que pouvait l’être une roche) et à mains nues, entreprit de la briser de manière à l’arrondir davantage. Lorsque le résultat fut satisfaisant, elle commença son entraînement préféré : jongler.

Quand elle avait commencé à jongler, ç’avait été plutôt difficile. Ou bien elle se faisait des bleus partout, ou bien elle détruisait carrément la roche. Avec le temps, elle avait appris à bien doser sa puissance de frappe et à s’adapter aux forces internes et de déplacement de l’objet avec lequel elle s'entraînait. C’était un jeu qui requérait non seulement ce type de contrôle, mais qui permettait également de s’endurcir en vue de coups à donner, en plus de développer sa coordination et son agilité. Miyuki avait cependant longtemps hésité à se servir de sa tête, mais après un an de pratique et de multiples ecchymoses au front, elle était finalement parvenue à le faire.

C’est pourquoi tout en marchant, elle donnait un petit coup de pied sur la roche ronde pour la garder sur place, un coup de tibia pour l’envoyer un peu plus loin et la rattraper de justesse avec son autre pied. Un coup de tête, un d’abdo, encore de tibia, du genou, de la cuisse, de la tête de nouveau. La roche ne devait jamais toucher le sol et son record personnel s’élevait à 4782 coups consécutifs. Elle s’était également fixé une nouvelle règle, soit celle où si jamais la roche tombait avant d’avoir au moins atteint son record, elle devait faire un nombre de push-up équivalant à la différence entre son résultat et son record.

Miyuki s’amusait ferme en avançant et avait plus ou moins conscience de ce qui l’entourait. Arrivée au 4780e coup, elle décida de taper vraiment fort pour que la roche puisse aller plus loin et ainsi avoir à sprinter pour la rattraper. Aussi effectivement frappa-t-elle plus fort et commença-t-elle à courir pour s’apercevoir que quelqu’un se trouvait environ là où la roche pouvait potentiellement atterrir. Elle accéléra encore et cria :

- ATTENTION!

Heureusement, même sans que l’étranger ait à l’éviter, la roche s’écrasa à environ 2 mètres et demi de lui, se scindant par le fait même en 5 morceaux distincts et des poussières.

- Je suis sincèrement désolée, ce n’était pas voulu. Je ne vous avais pas vu, pardon!

Elle avait l’air sincèrement contrite. Son teint était rougi à moitié par l’effort physique et à moitié par l’embarras.

- Je … oui… bonjour! Je suis Miyamoto Miyuki.

Tes yeux sont dors et déjà fermés, tu ne fais plus attention à ce qui se passe autour de toi. Tu fais un récapitulatif de ta vie, l'entrainement avec ton paternel, ton arrivée à la construction de Konoha, le piteux logement qu'ils t'ont fourni, l'entrainement pour parvenir à être Genin. Ton ascension n'est pas finie, tu le sais, il te reste énormément de chemins à faire, ceux malgré les événement autour du village. Ces Furyous, ces guerres entre villages, tu ne comprends plus rien, mais tu tentes de faire avec. Si le village de la feuille a besoin de toi, ils peuvent compter sur toi, tu te battrais jusqu'au bout pour eux. Du moins, tu le penses, dans les faits, tu ne sais pas vraiment. Tu n'as jamais été confronté à de tels situations, les seuls fois où tu as combattu, ce fut lors d'entrainement ou du dernier tournoi auquel tu as participé, et tu t'es fait battre à plate coutures. Enfin, depuis, les temps avaient changé pour toi.

Tu es dans tes pensées, jusqu'à ce qu'un cri féminin ne te surprenne. Tu te redresses, ta main posée sur ton kunai au niveau de ta cuisse. Tu regardes, une pierre tombe à deux mètres de toi. Tes yeux se pose sur la voix de la fille, s'excusant. Tu la fixes longuement, brune, fine, tu soupires. Tu n'as pas même la force de t'énerver, pour une fois, tu allais être plutôt calme. Ou plutôt, silencieux comme d'habitude. Tu n'es pas une personne dès plus bavarde, et en ce moment même, tu dois t'éviter de parler et prendre des forces.

« Hum. »

Arrives-tu seulement à dire, ou du moins veux-tu seulement dire. Tu te fiches totalement de ces excuses, la pierre ne t'a pas touché. Cela serait autre chose si elle t'avait touché. Tu l'as vois passé au rouge, elle se présente. Miyamoto Miyuki, tu ne connais pas, tu ne sais pas même d'où elle vient. Konoha ? Tu ne l'as jamais vu, tu es plutôt physionomiste et tu te rappelles bien des prénoms avec ta grosse mémoire. Mais, elle ne te dit rien. Ta main est toujours posée sur ton kunai.

« Shin. »

Tu ne préfères dire que le diminutif de ton prénom, qui signifie la mort. Tu veux pas forcément la faire peur, mais tu économises tes forces. Tu te relèves doucement et avec énormément de mal, bien que tu tentes de le cacher au maximum.

« Konoha ? »

Demandes-tu. Question qui signifie : ami ou ennemi ?

Miyuki songea une seconde que si la roche lui était tombée dessus, elle l’aurait achevé. Elle se demandait sérieusement s’il était sur le point de rendre son dernier souffle, mais sa main posée sur son kunai et son regard alerte tranchaient avec cette idée. À la réflexion, il avait plutôt l’air d’émerger de ses pensées. Cela la rassura un peu, elle ne voulait surtout pas s’attirer des ennuis sitôt arrivée sur les terres du pays de feu.

Hum. Shin. Konoha. Ces trois sons et mots, les seuls à émerger de la bouche du shinobi, la rendirent perplexe un instant, comme l’indiquaient le froncement prononcé de ses sourcils à l’instant. Un langage aussi court, ce manque de sujet, verbe et complément... Parlait-t-il une autre langue? À cette pensée, elle resta plus ou moins sans voix.

- Eh…

Cela poserait peut-être problème pour dialoguer. Encore qu’il avait peut-être compris ce qu’elle avait dit, sans pour autant y porter attention. Il semblait y avoir une sorte de malaise qui commençait à s’installer entre eux.

- Tu as un nom bien menaçant! Commenta-t-elle d’une voix qui sonnait un peu faux, pour changer de sujet.

De sujet? Mais il n'y avait même pas encore réellement de sujet de conversation! Elle ne savait pas trop quoi rajouter, mais elle se souvint qu’il lui avait demandé si elle était de Konoha. Enfin, c’est ce qu’elle en déduisait du tier de ses paroles. Et puis, s’il était lui-même issu du village de la feuille, comme l’indiquait son bandeau, il parlait définitivement son langage. Ça, c’était une bonne nouvelle. Il n’était qu’avare de paroles! Rassérénée, son ton redevint plus jovial et un sourire fendit son visage.

- Non, pas de Konoha. Je suis moine de Maskine, j’ai décidé de voyager pour apprendre. Tu peux prendre ça comme une sorte de pèlerinage vers soi, si tu veux.

Elle s’assit en face de lui.

- J’allais justement manger un peu. Tu veux une boulette de riz? Lui dit-elle en lui en tendant une soigneusement emballée. Qu’est-ce que tu faisais ici tout seul?

Courte phrases, tout de même assez explicite à ton avis. Tu sens tes forces revenir en toi peu à peu, le sandwich que tu as mangé n'était pas suffisant pour te permettre de continuer la journée. Il te fallait autre chose, cependant tu n'as plus rien dans ton sac. Tu ne veux pas rentrer, ta journée d'entrainement serait un échec pour toi dans ce cas là. Pourtant, tu ne peux pas continuer si tu n'as pas vraiment de forces. Tu regardes cette Miyuki, tu t'es présenté par ton diminutif qui signifie la mort. La fille, inconnue toujours, soumet une petite remarque. C'est le but, quelqu'un qui s'appelle Shin, ce n'est pas bien commun. Un prénom qui porte malheur, ce n'est que ton avis. Ce diminutif ne t'a jamais apporté du bien, comme ton prénom en entier. Finalement, pour savoir à qui tu as à faire, tu lui demandes si elle est de Konoha. Tout va se jouer maintenant. Elle te répond par la négative, ta main se resserre sur ton kunai jusqu'à ce qu'elle te dise qu'elle est une moine et qu'elle effectue un pèlerinage.

Tu as déjà entendu parler des Moines de Maskine, mais tu n'en as jamais vu. Tu n'en as pas non plus compris le sens. Qui sont-il vraiment ? Tu ne le sais pas. Des alliés de Konoha ? Tu ne sais pas, mais tu en doutes. Peut-être, sont-ils des neutres ? Tu te poses des questions, et avec le manque d'énergie que tu as, c'est pas bien. Miyuki s'assit face à toi, tu la regardes, elle te propose de manger. La brune te propose une boulette de riz, tu te demandes si elle ne lit pas dans tes pensées. Ou alors, ton expression montre que tu as faim. Tu acceptes, elle te demande ce que tu fais ici. Le bandeau du village de Konoha est mis en évidence autour de ta cuisse, mais difficile de la voir si tu n'est pas debout. Tu manges un peu avant de répondre. Tu arrives à faire des phrases correctes.

« Merci. Je m'entrainais, mais j'y suis allé un peu... fort ce matin. Donc, je me reposais avant que tu n'apparaisses. Toi donc ? Que fais-tu ici ? Les moines ne sont pas du pays du feu, à ce que je sache ? »

Tu n'emploies pas le meilleur ton, mais il y a déjà un effort. Tu tentes d’être sociable et accueillant, mais c'est plutôt difficile pour toi.

- Les moines ne sont effectivement pas du pays du feu. Je suis partie seule pour en apprendre davantage sur le monde, sur la façon dont les gens vivent et fonctionnent ailleurs. J'aiguise mes connaissances de cette manière pour apprendre a mieux gérer des situations critiques. Je veux aussi aller plus loin dans la Voie des arts martiaux et perfectionner mes techniques en en apprenant davantage sur moi-même et en étant confrontée a des styles différents du mien, à des situations qui ne sont pas nécessairement sous contrôle.

C'était, du moins, les résolutions qui s'étaient imposées à elle au cours de ces dernières semaines. Au départ, elle avait quitté les siens sur un coup de tête, furieuse contre son impuissance, contre son incapacité à être réellement utile. Mais après ces heures sereines passées à méditer loin de toute agitation et au coeur de contrées qu'elle découvrait pour la première fois, elle sentait qu'elle était sur la bonne voie, qu'elle avait enfin un but à atteindre.

Une idée lui traversa soudain l'esprit. Un large sourire se dessina sur ses lèvres. Elle le regarda plus intensément que précédemment, une flamme composée de défi et d'enthousiasme illuminant ses yeux noirs.

- Mais dis-moi, est-ce que ton entraînement était terminé? Je veux dire, si tu veux bien, on pourrait s'entraîner ensemble? Bien sûr, on établit des règles. On tâche de ne pas se blesser sérieusement, mais on se donne à fond. ça te dit? Je voulais m'entraîner aussi aujourd'hui, mais c'est à peine si j'ai eu le temps de commencer quand je t'ai rencontré.

Elle attendit sa réponse avec fébrilite. Il y avait déjà un certain temps qu'elle ne s'était mesuré à quelqu'un. Bien qu'elle allait faire tout en son pouvoir pour vraincre, peu lui importait qu'elle gagne ou qu'elle perde. Elle souhaitait simplement apprendre de ce combat.

Tu lui demandes la raison de sa présence dans le pays de feu, les moines ne venant pas de ce pays là. D'ailleurs, tu ne sais pas vraiment ce que font les moines de Maskine. Tu en as déjà entendu parler, mais sans plus. Cela ne t'a jamais réellement intéressé. La fille, Miyuki, t'explique alors qu'elle est à la recherche d'expérience, d'entrainement contre des styles opposés au sien. Les arts martiaux, donc elle ne se base qu'au Taijutsu. C'est ce que tu penses, mais tu peux te tromper. Ce domaine là n'est pas ton point fort, tu préfères la distance. Le Ninjutsu. Tu manges ta boule de riz, l'écoutant parler. Tu hoches la tete lorsqu'elle a fini, tu comprends pourquoi elle est là.

La proposition qu'elle te fait t'intéresse. Un entrainement, cela peut se faire. Tu as repris quelques forces maintenant, tu as réussi à maîtriser la technique que tu as apprise il y a quelques jours. Quoi de mieux désormais qu'un combat pour se perfectionner ? De plus, elle est une adepte du corps à corps, un style différent du tien. Cela ne peut que te rapporter de l'expérience, et ainsi de voir quel est le style le plus fort. Les règles sont basées, pas de blessures sérieuses tout en restant à fond. Tu ne sais pas réellement maîtriser ta force, mais tu vas tenter d’être calme.

« J'accepte. Les règles me vont. Je suis partant pour commencer maintenant, si tu veux. »

Réponds-tu alors que tu te lèves. Tu t'écartes un peu d'elle, te mettant en position de combat. Tu n'as pas de tactique à employer, tu vas aller comme tu le sens. Après tout, il n'y a pas d'enjeu dans ce combat, ce n'est qu'un entrainement. Pour cette fois ci, tu ne veux pas utiliser tes clones. A moins que tu en aies besoin pour plus tard dans le combat, tu as d'autres techniques à essayer. Des techniques tu as inventé toi-même dans le passé et que tu n'as plus eu l'occasion de tenter. Là, c'est le parfait moment.

Dès que Shin prononça son "J'accepte", Miyuki se mit en mode combat. Son esprit devint plus serein, grâce à ce que lui avaient enseigné les moines et rien d'autre ne comptait plus que l'affrontement qui était à venir. Son attitude avait changé. Alors qu'elle était quelques instants plutôt enthousiaste et énergique, elle paraissait à présent très calme. Un léger sourire confiant planait sur ses lèvres alors qu'elle se relevait en même temps que son adversaire.

Elle l'analysa du regard. Debout, il était beaucoup plus grand qu'il ne lui avait paru au départ. Il semblait musclé, mais ça n'avait jamais été quelque chose que Miyuki considérait particulièrement. Elle-même n'avait pas une forte carrure ou des muscles saillants, et cela n'empêchait rien au fait qu'elle possédait une bonne puissance de frappe. La position de combat que Shin avait prise ne semblait pas provenir d'un style de taïjutsu. C'était très possible en fait que ce ne soit pas sa spécialité, aussi se dit-elle qu'elle devait découvrir au plus vite quel genre d'attaque il allait lancer pour ne pas être prise au dépourvu.

Elle s'inclina en face de son adversaire, démontrant qu'elle éprouvait pour lui respect et gratitude envers lui pour le combat qu'ils allaient mener. Puis, elle se mit en position de combat à son tour. Ses poings étaient à la hauteur de ses tempes, semi-ouverts. Son corps était tournée légèrement de côté, de sorte que son côté gauche était plus à l'avant que son côté droit. Ses genoux étaient légèrement fléchis et son corps en entier était prêt à donner et à recevoir des coups.

Toute cette préparation se fit en un clin d'oeil, car c'était devenu une habitude de se positionner de la sorte. Enfin, à l'instant même où tous deux furent prêts, Miyuki prit l'initiative et fonça directement sur son adversaire. Elle souhaitait le forcer à réagir tout de suite sans qu'il puisse nécessairement réfléchir, de sorte qu'il sortirait sans doute instinctivement une attaque correspondant à ses habiletés. Un indice relatif à ses capacités.

Puisqu'ils n'étaient qu'à quelques mètres de distance, elle lança comme premier mouvement un coup de pied latéral, visant le côté gauche de son visage. Elle comptait ensuite déposer le pied qui venait de frapper au sol et, en utilisant la rotation produite par son corps, poursuivre avec un coup de pied plus fort que le premier avec sa seconde jambe, son talon visant le nez de Shin.

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