Cela faisait moins de deux heures que j’avais indiqué à mes élèves de la gente féminine leur ordre de mission et le fait de devoir être présent au sentier, préparé, pour un départ vers un autre pays et pour une mission de rang B, un rang qu’elles n’ont peut-être pas encore eu la possibilité d’atteindre étant toute deux Genin. Cependant, il me fallait au moins ça et j’avais confiance en mes capacités pour pouvoir gérer en cas de pépin. En tant que Seki, cela est facile pour moi de me protéger ou de protéger quelqu’un d’autre, c’est ma devise après tout. Elles ne craignaient donc rien et puis j’avais déjà prévu notre itinéraire.

Je me trouvais donc debout, adossé à de la roche juste à côté des portes d’entrées de Kumo. J’avais bien entendu salué les ninjas que je connaissais, certains que je côtoyais ou que je voyais régulièrement, notamment depuis ma nomination au sein du conseil et en tant que responsable de la défense de Kumo, je me devais de connaitre chaque ninja qui défend Kumo et qui surveille ses alentours sans arrêt. Des formalités, un plaisir également que de me faire connaitre, respecter et écouter par tant de ninjas. J’avais grandement changé depuis mon arrivée à l’académie il y de cela si peut de temps. J’espérais au fond, que cela arrive également à mes élèves. Qui sait, deviendraient-ils peut-être membres prestigieux du Satoru ou bien membre du conseil, qui sait ? Peut-être même Raikage. Cette pensée me faisait sourire, cela serait l’idéal pour moi, de pouvoir contribuer à la montée en puissance, en renommée d’une telle icône.

En tout cas, j’étais arrivé en avance exprès, j’attendais pour voir si elles arriveraient à l’heure ou bien en avance elles aussi. J’étais tout de même anxieux, non pas pour la mission, mais pour elles. Ces jeunes kunoïchis qui s’aventurent dans le monde pour la première fois surement, et surtout, mes premières élèves, ma première mission avec elles. Ce sentiment comme quand je fus mon entrée à l’académie ou bien lorsque je fus nommé Genin et puis tout le reste. Excitation et impatience me voici.