Prépare le renouveau, Ayana [Spécial Suna #1.3]

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Prépare le renouveau

~ Nombre de participants max : 2
~ Participants aléatoires : sans restriction
~ Durée de l'événement : indéterminée

Citation :: Les participants se trouvent, lors de l'action, là où ils souhaitent. Les participants de ce sujet se dirigent vers le quartier Nord Il fait nuit. L'action se déroule dans le présent le plus récent. Vous prendrez en compte l'évènement précédent. Dans le plus grand des secret

Quelques jours après...

"Ketsueki Onika est mort..."
"Je l'ai appris, c'est une grande perte pour le village. Mais il savait à quoi il s'exposait."
"Oui, je sais..."
"Vous l'aimiez ?"
"Et bien... Je... non."
"Vous aviez le droit. Bien, nous passons à la dernière phase dans quelques mois."
"Très bien, mais, Ohatsu n'était pas votre ami ?"
"Si, s'en était un."
"Si vous faites ça à vos amis, que pouvez vous bien faire à vos ennemis.. ?"
"Est ce vraiment important ?"
"Non, non Kazekage-sama."

Quelques mois plus tard...

La soirée était fraiche, pour ne pas dire froide. L'hiver se faisait ressentir, personne ne s'aventurait dans les rues du village, préférant de loin la chaleur du foyer, de la famille. Le plan avait été parfaitement orchestré mis à part un détail; celui du Ketsueki mort en service. Personne n'avait fait le rapprochement entre lui et celui que l'on surnommait maintenant depuis : le Serpent. Ce surnom était surement du à sa faculté à se mouvoir en silence et dans l'ombre. Cet homme n'avait jamais utilisé ses capacités à manipuler le sang, c'était véritablement un serpent.

Le calme régnait sur le village, aucun message d'alerte n'avait été lancé pour avertir d'une quelconque attaque. Suna ne craignait rien venant de l'extérieur. L'heure fatidique approchait, les lumières s'éteignaient les unes après les autres au fur et à mesure que les ménages et autres habitants de Suna plongeaient dans le monde paradoxal du sommeil. La plénitude qui planait cette nuit sur le village du sable fut rompue par un une détonation assourdissante. Les flammes éclairèrent le ciel d'ancre et la fumée se propagea dans les rue du village. On entendit une seconde explosion, puis une troisième.

Les gardes sur les remparts sautèrent de toits en toits, se dirigeant vers les lieux des explosions...

~

Je n'arrive pas à dormir, j'ai beau savoir que la générosité de notre grande Kazekage m'a éviter une vie en prison ou pire à Ergastule, je n'arrive pas à me féliciter d'en avoir réchappé aussi simplement même si ce n'est pas de ma faute, si les trois anciens m'ont gravé ce signe sur mon poignet droit. Yuki est partie et je ne suis pas sûre de la revoir un jour également, j'aurais presque préférée devoir m'enfuir pour la suivre, mais je ne veux pas lui créer de problème cela ne fait que retarder l'inévitable sans doute. Je sais qu'un jour, je pourrai voyager et ce jour, je la retrouverai et en attendant, j'ai demandé à grand frère s'il voulait bien de moi dans son équipe, je saurais à quoi m'en tenir plus tard.

Du coup, je fais la même chose depuis quelque temps, je travaille sans m'arrêter jusqu'à que je tombe littéralement de sommeil et recommence encore et encore. Maintenant que mon Kikai Fujin est fini, j'ai un nouveau projet autrement plus complexe. Un engin permettant de se déplacer par la voie des airs, tout un programme... Je n'y arriverai certainement jamais, mais est-ce que c'est cela qui doit m'arrêter ? Au contraire, plus cela me retiendra et plus je pourrai éviter de penser à ce qui me gêne.

Ce soir encore, je risque de faire une nuit blanche pour mieux m'écrouler de fatigue le lendemain donc, mes parents sont allés se coucher. Ils sont heureux de m'avoir retrouvée, je pense, mais d'autant plus d'avoir vu que j'ai évoluée grâce à grande-sœur. D'ailleurs, je ne serais pas surprise qu'ils aient envoyés un cadeau et une lettre de remerciement chez elle au Shukai. En même temps elle n'a fait "que" me sauver la vie, me ramener à Suna entière et plaider ma cause, je pense pouvoir dire que de mon côté de la famille elle est bien perçue. Dans le clan en général je n'en suis pas aussi sûre.

Seule dans l'atelier, je suis recouverte de diverses substances et ma tenue de travail m'irrite de plus en plus, c'est le temps d'aller me décaper. Bien sûr, j'évite de gaspiller l'eau et c'est pour cela que j'en utilise le moins possible. Enfin maintenant, j'en suis à point où je ne peux pas faire sans me laver. Mais c'était une erreur, car, du coup en arrêtant de travailler je repense à tout le reste et finalement... Décide de faire une balade nocturne.

"Peut-être que le ciel m'inspirera..."

Tiens je parle toute seule ? Peut-être que je commence à ressentir ce que les autres disent être l'isolement ? Je vais donc essayer de trouver en plus d'idée, un point de rendez-vous social pour ne pas devenir plus folle que je ne le suis pour certains. J'observe la ville qui devient de plus en plus silencieuse, se bardant d'un manteau d'obscurité et me demande où se trouvent ceux qui vivent la nuit... En fait je me demande même si je vais pouvoir retrouver mon chemin au milieu de ces ruelles sombre quand finalement une explosion, puis deux autres.

Bien sûr, cela attire tout de suite l'attention au milieu de cette quiétude et je me rappelle alors de cette histoire de ninja qui a tué un garde. Je me précipite dans une tenue civile pour le coup, c'est-à-dire... Un *kimono* offert par mes parents il y a peu de temps. Pourquoi une ombrelle de nuit, je ne sais pas, c'est simplement parce que cela fait partie de la tenue et que personne ne m'a dit de ne pas la porter en période nocturne, d'ailleurs j'aurais dû prendre un manteau, il fait un peu frais quand même... Enfin soit, j'arrive sur place. Une constatation s'impose à mon esprit.

"Il y a eu une explosion... Heureusement que j'ai des vêtements de rechange au cas où en plus de mes créations."

Je ne prends pas le temps de me changer tout de suite, en plus mes parents m'ont sermonnée sur la nudité en public quand je leur ai fait mon rapport de mon escapade commencé par un enlèvement. Surtout il y a au moins un bâtiment qui est effondré sans parler de la panique que cela engendre chez les civils. Enfin bref, je sors un parchemin.

"Kikai Raijin."

C'est alors que mon lourd exosquelette qui crépite d'énergie commence à retirer des décombres pour dégager un bras... Je ne suis pas Ninja médical, mais ça va être long à soigner ça, même si j'espère que nom pour cette personne. En tout cas, j'en profite pour dire de ma voix monocorde et posée habituelle, presque inhumaines certains diront.

"Veuillez rester calme et évacuer, les secours arrivent. Est-ce qu'il y a des personnes piégées par des débris ?"

J'observe alors autour de moi, j'espère que cela se résumera à un accident et quelques blessés... Mais avec trois explosions simultanées, il y a des chances que je doive combattre et qu'il y aura des morts.

Résumé:

Encore une belle soirée, après une dure semaine de labeur, la coutume voulait que l'on se réunisse au bar pour se retourner la tronche, enfin, pour "fêter la fin du travail" ou encore "après l'effort, le réconfort", pour ma part, j'étais juste là pour me mettre une caisse, et pourquoi pas rencontrer une nana que j'allais ramener à la maison...

En plus, je devais fêter ma sortie de prison, j'y avais été expédié pour avoir fait souffrir la petite connasse pourrie gâtée qui me brisait les bonbons, je ne le regrettais pas même si je sais que j'aurai dû réagir autrement, son père était peut-être le chef du clan, mais cela ne lui donnait pas le droit de me faire chier, du moins pas sans risquer quelques soucis.

Après la troisième coupette de saké, je me retournais vers la foule, pour essayer de voir la jolie nana ci-dessus nommé, pas grand chose ce soir... Mais bon, ce n'est pas grave, j'étais avec quelques amis, de l'alcool, alors pourquoi retenir le négatif ? Let's have fun !
La soirée battait son plein, la musique résonnait dans l'établissement quand soudain, j'entendis une explosion, puis une deuxième et une troisième ! Mes camarades n'étaient pas tous des shinobis, donc d'un comme un accord nous nous organisions pour que les ninjas aillent jeter un coup d'œil et que les civils aillent chercher du renfort. Avec autant d'explosions successives, je craignais une attaque...

Une fois sorti du bar, je me dirigeai vers la fumée qui émanait des quartiers résidentiels, évidemment ceux qui attaquaient s'en prenaient au civil, pourquoi faire compliquer quand on peut attaquer ceux qui ne peuvent se défendre... Naturellement, je fis apparaître mon armement, et en sautant de toi en toi, je cherchais l'origine de l'explosion...

Elle avait fait beaucoup de dégâts, des maisons à moitiés détruites, des bâtiments effondrés, les civils étaient en pleine panique, ça couraient dans tous les sens, se rentrant dedans, laissant les blessés à leur propre sort, j'avais deux amis avec moi, je leur indiquai une zone tandis que j'allais rejoindre une jeune fille qui semblait être une saibogu, vu l'équipement qu'elle possédait...

- Salut, je suis Notsuu, tu sais ce qu'il s'est passé ici ?

Disais-je, en l'aidant à soulever les décombres, le nombre de personnes coincé en dessous était inconnu et nous allions prendre des jours à tout dégager, je remontais une manche, laissant apparaître un autre sceau sur mon avant-bras, un mudra, un nuage de fumée blanche et un petit insecte mécanique se mit à fonctionner. J'indiquai le bureau du kazekage à ma petite machine.

- Transmets ces coordonnées au Kazekage et demande de l'aide !

Je me tournais vers la jeune fille habillée d'un kimono et d'une construction assez massive pour lui permettre de soulever les décombres malgré son jeune âge.

- C'est une bonne invention pour une saibogu de ton âge, passons, je pense que tu dois t'en douter mais trois explosions à la suite comme ça, ça pue l'attaque ennemis, j'espère que tu es prête à en découdre si y a besoin de se marrave !

Disais-je en chargeant mes armes avec un sourire en coin...

Spoiler:

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Spoiler:

La fumée que chaque site d'explosion dégageait, obscurcissait le ciel bleu de Suna. Une odeur de brûlé avait envahi les rues, la chaleur que dégageaient les brasiers était insoutenable. Plusieurs groupes de ninja s'étaient rendus sur place, s'occupant déjà des civils victimes de l'infamie.

Les premiers sur les lieux furent des genin. Ils agirent avec discernement et efficacité jusqu'à l'arrivée des renforts. La tension était palpable, des bruits s'élevaient; beaucoup craignaient une attaque surprise mais au final personne ne savait vraiment de quoi il retournait mis à part...

Les premiers gradés étaient arrivés, eux reconnurent immédiatement les lieux sinistrés. L'inquiétude pouvait se lire sur leur visage. Plusieurs messages étaient parvenus jusqu'au palais et aussitôt elle se mit en route pour rejoindre les différents endroits ciblés par les explosions. Les juunin présents firent un court rapport aux clones qui venaient d'arriver.

"Combien de victimes ?"
"Quinze blessés et plusieurs disparus."
"Ce sont les quartiers du conseiller..."
"Justement, nous ne l'avons pas retrouvé."

La femme à la chevelure flamboyante resta silencieuse quelques secondes et reprit la parole.

"Eteignez les incendies, et retrouvez les corps. Ayana est peut être toujours en vie."

Elle joignit les mains, et aspergea les flammes avec l'aide des ninjas présents...

~

"Certainement et oui, je serais opérationnelle en cas de conflit, même si je préférais que les civiles soient évacuées en priorité."

J'ai beau savoir qu'a la vue de mon poignet droit ils me lyncheraient certainement, je suis d'ici, ma famille y vie et je ne veux pas laisser passer ce qui semble être une attaque gratuite. C'est à ce moment-là que les renforts arrivent, ainsi qu'un instant plus tard des clones avec ou sans la Kazekage. Je lance un regard à ce qui semble être un autre membre de mon clan pour voir comment il réagit et je le suis quand il a pris sa décision. Dans tous les cas, on entend ce qu'ils se disent un peu plus loin. Apparemment, c'est le quartier de la conseillère Ayana et elle est toujours portée disparue... Je n'ai pas besoin d'en savoir plus, je me tourne vers mon confrère et lui demande bien que je garde un sourire artificiel et une voix monocordes.

"Je vais voir si elle ou d'autres civiles sont sous les décombres."

Au regard que je lui lance, je sous-entends plus ou moins habilement que je vais le faire, mais que s'il a d'autres indications ou qu'il souhaite donner des directives qui lui semblent plus appropriées je suis ouverte à ses suggestions. Entre Ninja il faut qu'il y ait une hiérarchie et tant que les autres ou les Zanshi ne m'auront pas clairement donnés d'ordre, je suivrais les indications de ce ninja qui est plus âgé que moi et donc à logiquement plus d'expérience. Ainsi en écoutant les civils je continue de retirer les décombres après avoir mis un linge humide sur mon visage et trouve encore une paire de blesser, c'est un peu plus tard qu'un enfant m'indique qu'une dame est prisonière de l'accident plus loin et dort... Il doit vouloir dire dans ses termes qu'elle est inconsciente. J'indique au petit de rejoindre les autres réfugiés et me dirige à l'endroit.

Sur place, je vois effectivement un visage et un bras qui ressort sous ce qui semble être les restes d'un mur, je la dégage et me rends compte qu'une armoire a pris le plus gros du poids. Je ne suis pas médecin et je ne sais pas si elle peut être bougée, mais vu que les restes de l'habitation pourraient s'effondrer à n'importe quel moment, je prends l'initiative de la déplacer. Je ressors donc des décombres avec une personne qui ressemble au moins à la conseillère dans les bras alors que les deux bras de l'exosquelette imitent ce geste et forment devant elle une barrière.

"J'imagine que ce n'est que le début des ennuies."

En tout cas elle respire et ne saigne pas beaucoup, j'ai bon espoir qu'elle ne porte pas de grandes séquelles de ce drame, ce qui n'est pas le cas de tous les civils. Je me dirige donc dans la direction des ninjas et des clones qui continuent d'éteindre les flammes.

Résumé:

Mon insecte revient un peu plus tôt que les renforts qui étaient derrière, apparemment l'alerte avait été rapidement donnée, il y avait même des clones de la Kazekage sur place. Les autres gradés parlaient entre eux d'une certaine Ayana, et que cette personne, n'avait pas été encore retrouvée...

En y réfléchissant, ces explosions étaient chirurgicales, enfin si on peut définir une explosion de la sorte, ce n'était pas un tir à l'aveugle, il cherchait à abattre quelqu'un, ou peut-être le blessé. Mais Ayana, cela me dit quelque chose... Où était-ce, j'avais déjà lu ce nom quelque part... PUTAIN ! Elle faisait partie du conseil de Suna ! Je m'approchai que la jeune Saibogu, posant ma main sur son épaule :

- Fais gaffe, cette Ayana est une des personnes les plus importantes de Suna, cherche là en priorité, je te couvrirai, on ne sait pas si les personnes qui lui en voulaient sont encore là...

Je suivais la jeune fille qui venait d'avoir une indication par un autre enfant, par la suite, j'indiquai, à ce même enfant, d'aller prévenir la jeune femme aux cheveux rouge qui se trouvait non loin. Je n'avais pas de machine, ou d'artillerie assez fine pour aider à dégager les décombres ou éteindre les flammes rapidement, je devais donc remplir le rôle d'intermédiaire et de soutien.

Tandis que j'arrivais sur place, cette jeune fille avait déjà déplacer le corps de la conseillère, plus de peur que de mal vu l'état de la vieille dame. J'appelais les gradés afin qu'ils puissent prendre en charge cette vieille femme, même si elle n'était pas blessée à l'extérieur, à son age, les traumas internes pouvaient être les plus violents et surtout les plus mortels en peu de temps.

J'espérais qu'une unité médicale était sur place, afin de procurer les premiers soins à notre conseillère, pendant ce temps, je scrutais les horizons, je cherchais s'il y avait une quelconque activité autre que la panique chez les civils. Peut-être n'était-ce qu'un simple acte terroriste, et que le coupable en question était resté sur place pour voir les ravages qu'il avait faits, c'était plus rassurant de penser que c'était l'agissement d'un homme isolé plutôt que d'une attaque de grande envergure sur le village.

Mais armes étaient chargés, j'avais mon robot sur la tête, il était programmé pour envoyer un message d'urgence au clone de la kage qui était occupé à éteindre les incendies. Les canons soufflaient de la fumée rougeâtre à cause de l'imprégnation katon de mes munitions, si quelqu'un passait à l'attaque, je me devais de le faire tomber comme on tire un pigeon à la chasse, je semblais être le saibogu tireur, avec ma jeune collègue, mais qui était trop occupé à secourir les blessés pour offrir la moindre résistance. Je finissais par murmurer dans ma barbe, que je n'avais pas...

- Ose te montrer, et tu vas voir ce que tu vas te prendre dans la tronche...

C'était mon tempérament qui reprenait l'ascendant sur la raison, même si je n'étais pas aussi puissant que la kage ou que les quelques gradés présents sur place, je n'allais rien laissé filtré sans me battre...

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Spoiler:

Ils observèrent chacun de leur côté l'évolution de la situation. Tout semblait se dérouler comme prévu jusqu'à ce que chacune des équipes sortent des décombres. Ils observèrent encore, l'air un peu dubitatifs. Les premiers n'avaient donc pas suffit. Ils étaient résistants ces vieux conseillers. Fort heureusement le plan ne se limitait pas qu'à ceux-ci. Alors que deux des trois cibles avaient été sorties des décombres et remises au clones, le troisième quant à lui était toujours à l'intérieur, avec une équipe de shinobi. L’Écarlate resta debout derrière la vitre de son bureau, observant les lueurs flamboyantes des flammes dansant dans l'obscurité. Le choix était difficile, mais nécessaire. La jeune femme à ses côté, l'observatrice, continuait de relayer les informations lorsque la porte du bureau raisonna. Un homme entra...

"Yogan, qu'y a-t-il ?"
"Vous ne savez pas ?"
"Nous sommes attaqués ?"
"Non, je ne détecte aucune présence, Justement.. Vous connaissez mes capacités de senseur. Comment pouviez vous penser que je passera à côté ?"
"Je ne l'ai jamais pensé. Je savais que tu détecterais mon chakra, même s'il est indétectable pour la plupart des ninjas de ce village."
"Comment pouvez faire ça dans ce cas ?§"
"Ah.. La question n'est pas la bonne. Aujourd'hui, Suna est faible, demain elle sera forte. Notre faiblesse se trouve dans certains hommes et parfois il faut savoir retirer ses gants."
"Tu... Tu n'as pas vraiment changé finalement."
"Si, j'ai changé, et je fais ce qu'il faut pour préserver Suna, comme les conseillers me l'ont demandé, tout faire pour Suna."
"Tu délires Zanshi!"
"Oh, non pas vraiment. Je n'ai jamais été plus lucide. Maintenant, je veux savoir une chose, tu es contre ou avec Suna ? Tu sais que tu ne feras pas le poids contre moi. Tu parviendras peut-être à éliminer Inabi et Kajirô avec un peu de chance... Mais avant qu'on ne détruise le palais, réfléchis bien Yogan, je ne veux de mal à personne et surtout pas à ta fille et ta femme. Or, si je te tue..."
"Je... Suis avec vous..."
"Bien, tu me permettras donc ceci."

D'un geste elle apposa un sceau sur l'épaule gauche de l'homme, la marqua brûla un court instant et s'estompa rapidement ne laissant qu'une trace rosé à la surface de sa peau.

"Tu es dans la confidence. Un mot en dehors de ce bureau et tu mourras."

Il resta silencieux.

"Bien, où en sont-ils ?"
"Ils sortent Ohatsu des décombres en ce moment, les deux autres sont aux côtés de vos clones, Kazekage."
"Bien, nous allons donc.."
"Vous ne voulez pas attendre qu'ils soient à l'extérieur ?"
"... Dis moi quand ce sera le cas."

Quelques secondes.

"C'est bon."
"Les prochains sont différents. La déflagration sera plus lente, ils pourront se défendre mais mes clones seront détruis, et leur destruction finira le travail."

Dés qu'Ohatsu fut remit au clone, la diplomate forma quelques signes de sa main droite, et au loin on vit une déflagration plus importante enflammer les zones impactées. L'explosion fut telle que les vitres du palais en tremblèrent.

~

C'est alors arrivé, une explosion, comme un mur circulaire et flamme et de fureur démolissant les bâtiments comme nos tympans. Un instant qui fut à la fois bref et pourtant où j'ai vu ma vie définie devant mes yeux, je n'ai pas eu le temps de réfléchir, il fallait que je fasse quelque chose. Dans une action tenant plus du réflexe pur que de la décision réfléchie, j'ai renvoyé mon exosquelette inutile pour la situation et dans la même poignée de seconde alors que la chaleur et l'air venaient vers moi telle une chevauchée sauvage et meurtrière de démons meurtriers j'ai agi.

J'avais le choix entre sauvegarder ma vie, ou agir en Kunoichi fidèle, le cerveau ou le cœur, la survie ou le devoir. Pour la première fois de ma vie je me suis surprise moi-même, alors que les deux premiers sceaux de barrière rapide furent expulsés de sorte à se déployer devant la conseillère. Le premier lui a évité l'onde de choc, le second la sauvegarder en grande partie de ce feu, de cette chaleur digne d'une fournaise infernale.

De mon côté j'ai eu beaucoup moins de chance... Le troisième sceau a commencé à libérer son chakra défensif, mais pas suffisamment tôt pour m'empêcher d'être projeté contre le mur juste derrière moi et encore moins pour m'empêcher d'être dévorée par les flammes. Je hurle de douleur alors que les flammes léchées ma peau, qu'elle dévorée ma chaire dans un festin des plus cruel et naturel et alors que juste avant l'onde de choc avait eu raison de mon intégrité physique.

La gorge brulante, le souffle coupé, tout me fait mal alors qu'il ne reste sur moi que quelques morceaux de tissu en lambeau, mon kimono ne révèle pourtant rien de plus que de la peau carbonisée et meurtrie, du sang provenant de divers éclats plantés également. En bref, je vais mal, je ne suis pas morte, mais je ne suis pas en bon état loin de là. Si je dois passer dans l'autre monde pourtant je n'aurai aucun regret, ma dernière action ne sera pas celle d'une traîtresse ou d'une égoïste, j'ai aidé à la sauvegarde d'une importante conseillère de Suna, cela n'atténuera pas la peine de mes proches, mais j'imagine que ce sera une maigre consolation.

Je n'entends plus rien si ce n'est un puissant son aigu, l'acouphène, j'imagine, provenant de mes tympans largement agresser par tout cela. Je suis littéralement dos au mur, un pas, deux pas, je m'effondre au sol avant de ramper de mon unique bras valide... Tant qu'il me restera de l'énergie je ferai mon devoir, j'utilise mes maigres forces pour rejoindre Ayana, je le fais pour la couvrir au cas où il y aurait une autre déflagration c'est vraisemblablement tout ce que je pourrais faire dans mon état. Malgré ma voix roque, ma gorge asséchée et alors que j'espère qu'il n'est pas loin, celui que j'avais vu plus tôt.

"Notsuu... Protège... Là..."

HRP:

○ L'état mental : Est totalement désorientée en plus de la douleur.

[/spoiler]

J'étais dos à Suzuka qui ramenait le membre du conseil vers la kage, je cherchais qui pouvait être à l'origine de cette première explosion, mais il n'y avait personne, et aucun ninja sensoriel n'était venu sur place, putain ! C'était quoi ce bordel ?! D'un coup, je sentis une grande pouffé de chaleur, à peine avais-je eu le temps de me retourner que je voyais une énorme vague de flamme s'abattre sur Suzuka et la blessée qu'elle pensait ramener à bon port...

C'était une vision de l'enfer, cette vague allait littéralement cramer suzuka et la conseillère, je pris le contrepied de ma position pour prendre de l'élan et me projeter vers le mur de flamme, je devais être le plus précis possible si je voulais que ma technique fonctionne. Même si j'avais très bien pu partir me cacher derrière un bâtiment pour éviter la déflagration, j'appuyais sur le bouton de mon flingue afin de changer de chargeur et de prendre celui des munitions spéciales qui se trouvait attaché dans ma veste, en quelques *clique* mon arme était prête.

En arrivant devant la conseillère, contrôlant ma chute par une roulade, me retrouvant face au tsunami de flammes, je pointais mon arme devant moi, face aux flammes, tirant une balle marquée d'un sceau, après quelques secondes le petit morceau de métal était quasiment dans les flammes, d'un signe de main, je fis apparaître un barrage de bombe qui explosèrent en même temps créant un puissant souffle, surement assez puissant pour arrêter la flamme ou du moins créer une zone de dépression qui allait les dévier.

Le souffle de l'explosion me projeta en arrière, je croisais mes bras devant mon visage pour éviter de perdre un œil ou autre, j'arrivais sur le dos, frottant le sol à cause de l'onde de choc, j'étais juste au côté de suzuka qui était celle qui avait subi le plus de dégâts.Donc c'était avec le dos en sang et le visage plein de suies, que je me relevais, ma veste à moitié déchirée ou brûlée, je pointais mes armes de chaque côté, en cas de nouvelle attaque, je devrais pouvoir arrêter les explosions, enfin pas pour longtemps mais au moins deux ou trois assauts de cette envergure...

Donc c'était avec le dos en sang et le visage plein de suies, que je me relevais, ma veste à moitié déchirée ou brûlée, je pointais mes armes de chaque côté, en cas de nouvelle attaque, je devrais pouvoir arrêter les explosions, enfin pas pour longtemps mais au moins deux ou trois assauts de cette envergure...

- HEY ! Me faut une équipe médicale VITE !

Spoiler:

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Spoiler:

En même temps...

La femme aux yeux rubis observait par la fenêtre. Deux de ses clones avaient été détruis, le plan prenait une tournure plutôt intéressante. L'Akuzu à ses côtés, devant le Rintô, transmettait son rapport en direct. L'Ecarlate semblait quelque part, malgré l'échec apparent du plan, plutôt satisfaite. Elle se retourna vers le senseur qui avait découvert la manigance et prit la parole sans plus attendre.

"Homme de peu de foi. Vous voyez ce-dont sont capables les Sunajin ? Je suis assez fière d'eux. Je ne sais pas à quoi est dû se relent de ténacité; aux Furyou peut-être ?... L'idée d'une fin imminente ou tout au moins proche ?"
"Je pensais sincèrement que tu avais changé, Zanshi. Que s'est il passé entre ton retour, et aujourd'hui ?"
"Ce serait trop long à expliquer. Anabi, nous passerons directement à l'étape deux du processus. Déploie ton œil sur le site D. Une fois qu'ils auront terminé, nous reprendrons."
"Tu sais ce qui m'a mené à toi ?"
"Non, pas vraiment. Je serai ravie de l'apprendre. Parle donc."
"Au début je n'avais pas remarqué de changement dans ton chakra, tu semblais la même. Mais depuis quelques mois j'ai remarqué qu'il avait fluctué, comme si tu étais subitement devenue plus puissante encore...Comment l'expliques-tu ? "
"Ai-je besoin d'expliquer quoi que ce soit à un homme qui... Hum... Laissez-tomber, Yogan. Allez à l'hôpital et assurez-vous qu'il n'y ait plus personne dans l'aile Ouest, débrouillez vous pour que les médecins n'y soient plus, également."

L'homme pris au piège dans les filet d'une Zanshi de plus en plus mystérieuse quitta la pièce malgré lui. Il avait compris les différents enjeux de la situation : sa sécurité, celle de sa famille. Quelques secondes plus tard, ayant usé d'une technique particulière, il arriva devant l'hôpital. Là, de nombreux civils pour la plupart simplement effrayés s'étaient réunis ici. Il y avait aussi des blessés, mais rien de vraiment grave. Le médecin responsable de l'hôpital vint à sa rencontre, lui demande ce qui se passait. Il ne pouvait répondre la vérité, alors il menti sans chercher une histoire complexe à raconter.

Yogan lui donna des consignes strictes...

"Lorsqu'ils seront là, vous isolerez les conseillers du reste des victimes. Nous voulons pas que plus de personnes soient mises en danger. Une fois que vous les aurez examiné, que leur pronostic vital ne sera plus engagé, vous évacuerez à votre tour. Je resterai avec eux jusqu'à ce qu'un équipe soit mise en place."

L'homme habillé d'une tunique marron acquiesça. Quelques secondes après arrivèrent les trois équipes, accompagnées de leur précieux paquet. Le personnel médical les prit en charge. Yogan posa son regard bienveillant sur les ninjas arrivés, et leur parla en réfléchissant bien aux mots qu'il allait prononcer. Il se savait surveillé...

"Vous avez agit avec discernement, Suna a de l'espoir avec des ninjas comme vous. Bien, formez un périmètre de sécurité autour de l'hôpital. Notez bien la moindre chose vous paraissant suspecte, et alertez immédiatement vos coéquipiers en cas d'intrusion."

La première demi-heure fut silencieuse, en dehors de l'arrivée de la Kazekage sur les lieux et l'apparition d'une de ses invocations, rien ne sorti de l'ordinaire. La Kazekage s'entretien d'ailleurs rapidement avec le grand senseur; rien ne transparaissait de leur discussion. Une heure, puis deux passèrent sans que rien ne se passe. L'équipe médicale qui s'occupait des conseillers fut de retour. Le médecin en chef avait une bonne nouvelle, aucun des trois conseillers n'avaient succombé à ses blessures. Ils mettraient du temps à s'en remettre, mais pour la suite il n'y avait plus à s'en faire.

Ce fut à cet instant précis, alors que Yogan avait pris le chemin de l'aile Ouest, que dans un terrible vrombissement, elle vola en éclat, dégageant une onde de choc suffisante pour briser les carreaux des l'aile Est, et des habitations alentours. Le souffle déséquilibra les ninjas autour du bâtiment. Les hommes et femmes présents à cet instant observaient la scène, impuissants, des flammes s'élevant dans les ténèbres de la nuit...

~

Je n'ai rien pu faire, figurante dans une pièce de théâtre morbide, je n'ai même pas besoin d'aller vérifier l'aile ouest pour être sûre qu'ils sont bel et bien morts. Avec une explosion pareille, de simples humains ne pouvaient pas s'en sortir, surtout si les autres conseillers étaient aussi dans le coma comme celle que nous avons retrouvée. D'un ton neutre, habituel puisque je ne fais pas l'effort de simuler la moindre émotion je rejoins Notsu.

"J'imagine que tu n'as rien vu de plus que moi, c'est-à-dire rien également ?"

Je ne me presse pas pour aller voir, je ne souhaite pas voir le reste des trois corps et encore moins ceux des potentiels ninjas qui veiller sur eux, je n'ai pas envie de sentir encore plus l'odeur de la chair calciner et de voir les débris tombés. La question maintenant n'est plus de savoir qui, mais comment et pourquoi. Évidement, les explosions visaient les conseillés de toute évidence si le but était de faire le plus de morts possible ils y auraient eu plus de dégâts dans le quartier résidentiel. Jusqu'à preuve du contraire, Ayana n'avait pas de garde particulière alors qu'elle est une des conseillères de Suna, enfin était... Peut-être que je suis trop pessimiste. Malgré mes brûlures, je vais peut-être y aller, mais tout d'abord je dois faire une chose.

"Merci de m'avoir protéger Notsu."

J'ai appris à toujours apprécier à sa juste valeur les cadeaux et les aides prodigués par d'autres personnes et je suis parfaitement consciente que sans son intervention je serais soit morte, soit dans un état pitoyable et gravement brûlé. Dans l'immédiat ce que je trouve le plus étrange n'est pas de ne pas avoir vu quoi que ce soit d'étrange après tous nous ne sommes que des genin, mais justement de ne pas avoir vu quelque chose de particulier. Cela fait au bas mot deux heures que les conseillers ont étaient attaqués, ou est le Kakumeigun ? Où sont les renforts ? J'ai beau être une simple genin, je ne pense pas qu'ils aient l'habitude de se cacher surtout pendant un temps de crise...

Je m'approche seule des de l'aile Est ou j’espère pouvoir être utile, peut-être que mon collègue Saibogu me suivra ou non, je ne m'en inquiète pas, j'ai juste cette vilaine impression d'avoir était totalement inutile sans arriver à discernée si c'est par manque de compétence ou s'il y a autre chose. Je dois être trop paranoïaque pour mon propre bien, mais j'ai la triste impression que tous étaient calculés et que nous n'avons étaient que les pièces sur un plateau de Shōgi. Je me vois mal aller voir notre officier supérieur simplement pour lui dire que je n'ai rien vu... Les flammes continuaient à consumer l'aile Ouest et n'étant pas une spécialiste du suiton je ne pouvais rien faire pour empêcher cela de continuer, tout ce que je peux faire c'est aller voir le personnel médical.

"Vous avez besoin d'aide pour déplacer des blessées ou du matériel en attendant que le feu soit maitrisé ?"

Pour le moment, je ne peux rien faire d'autre, mais par la suite je compte bien avoir le fin mot de cette histoire et je ne suis pas sûre que cela va me plaire.

En fin de compte, je n'avais pas pu faire grand chose, si ce n'est évité à la petite de mourir, enfin ça, on ne le sait pas. Peu après avoir réussi à se sortir des flammes, une équipe vint à notre secours, nous aidant à transporter la conseillère jusqu'à l'hôpital, une fois sur place, un homme vêtu d'une tunique marron, dirigeait déjà les opérations, c'était surement celui que la kage avait nommé aux directives.

Pendant quelques secondes, j'avais eu une envie folle de lui mettre une balle dans la tête ! Pourquoi nous avoir laissés dans la merde ?! Même pas une équipe de secours pour nous épauler, c'était une des plus puissantes techniques que j'avais subit au cours de ma courte vie et aucune putain de ninja de classe supérieur en back up ! Il nous sortit le discours de base, vous avez bien agi, blabla, mais ce n'est pas encore fini, blablabla...

Je crachais le sang que j'avais encore dans la bouche et fis ce que je devais faire, parce que maintenant et tout de suite, je ne pouvais pas m'occuper de ce salaud. La première heure fut tranquille, elle me permit de repenser cette attaque, durant la deuxième heure, je me suis rassuré me disant que c'était enfin terminé, mais pour une fois, je compris le proverbe " le calme avant la tempête". Une énorme onde de choc fit sauter toute l'aile ouest du village, le choc était si puissant que je finis littéralement sur le cul !

Un peu après, Suzuka, me rejoignit, faisant part de son observation, c'est pas comme s'il y avait eu quelque chose à voir... Je restais silencieux devant ces propos, le fait est, que l'on a failli mourir pour qu'au final, une aile entière soit rasée pour faire flamber le conseil. Quelque chose ne collait pas, enfin ce n'était pas normal qu'il n'y aie pas eu d'alerte, ni de renfort... Par la suite, elle me remercia de l'avoir sauvé, je fis un geste de la main qui signifiait que ce n'était pas la peine de me remercier, pour autant que je sache, c'était une saibogu, il fallait se serrer les coudes.

J'étais resté silencieux, assis sur les marches de l'hôpital, je savais que maintenant que les conseillers rôtissaient je ne sais où, c'était terminé, alors pourquoi essayer de casser le cul pour aider, les autres avaient l'air de très bien s'en sortir...

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