Chambre 106 ... Le mot résonna dans mes oreilles longuement alors qu'un petit coup d'œil en direction du Sunajin me confirmait que ce chuchotement provenait bien de lui ... Qu'est-ce que cela voulait dire ?
Mon esprit bouillonnait et à peine avais-je regagné la douceur réconfortante de mon lit qu'il me fut impossible de trouver le sommeil.
Il était temps de passer en tenue de nuit et nous avons gagné toutes les deux la salle de bains pour une douche rapide avant d'aller dans nos lits.
Je pris beaucoup de soin à tresser la longue chevelure de la jeune fille avec moi avant de la laisser rejoindre les bras de Morphée pendant que je restais toujours aussi pensive aux paroles du membre du Kakumeigun.

Je me secouais alors vivement la tête avant d'enfiler une tunique de nuit très fine et un sous-vêtement. Les nuits étaient chaudes à Suna ... Si seulement il n'y avait que ça de chaud ...

Mon esprit bouillonnait et à peine avais-je regagné la douceur réconfortante de mon lit qu'il me fut impossible de trouver le sommeil.
Droite, gauche, avec ou sans draps ... Rien à faire. Impossible de dormir, tant bien qu'au bout d'une heure, je finis par me lever et me diriger vers la porte de la chambre pour prendre un peu l'air. Oui, voilà quelque chose qui me fera sans doute du bien.
J'avance lentement au travers des couloirs et je me dirige vers la terrasse ... Pas pour très longtemps malheureusement ... Une tempête de sable faire rage dans la nuit et mon retour dans l'auberge est très rapide, mais difficile. Je dois me plaquer contre la porte de cette dernière pour parvenir à la fermer et une fois fais, je pousse un soupir de soulagement :


"Et bien ... Les tempêtes de Suna n'ont rien à envier à celle de Yu ..."


Je ne parviens pas à finir ma phrase, car devant moi un petit écriteau indique "Chambre 106 a 115 ...". Mon esprit réfléchit encore, mais mes jambes, elles, réagissent d'elle-même se dirigeant vers l'étage inférieur et s'arrêtant devant la porte portant le numéro auquel je pense.
J'hésite alors que ma main se lève sur la poignée ... Que dois-je faire ...
Finalement, je rentre, et je m'approche du lit sans faire de bruit avant de m'asseoir sur ce dernier ... Après un moment d'hésitation, je me glisse dans les draps à côté de Kibo et pose une main sur son torse alors que mon visage va se nicher au creux de son cou ...


"Tu m'as manqué ..."

Je sens sa main remonter le long de mes cuisses, de mes fesses et se poser tendrement sur mon dos avant de contourner mon ventre. Je frémis sous ses douces caresses sans me détacher de son cou. J'avais oublié combien j'aimais l'odeur qu'il avait après la douche. Une fragrance qui me fait tourner la tête alors que je pose tout doucement mes lèvres dans son cou et que la main posée sur son torse se glisse délicatement sous son Yukata, en écartant maladroitement les pans pour aller tâter les muscles de son poitrail.

Un petit gémissement ressemblant presque à une grognement s'échappe de mes lèvres lorsque j'entre en contact avec cette dernière et je lui mordille doucement la peau avant de me retrouver les yeux dans les yeux avec lui. Ses lèvres se posent alors doucement sur les miennes et je l'embrasse presque avec une timidité que je ne me connais pas. Je reste un moment en contact avec ses dernières, humides, gonflé de plaisir et de chaleur alors qu'une larme s'échappe de mes yeux à mesure qu'il me serre dans ses bras et me rapproche de lui.

Je finis par laisser un petit rire m'échapper dans notre embrassade et je m'explique presque aussitôt sans le quitter pour autant des yeux, des lèvres :


"Tu trembles comme une feuille ... Est-ce que je te fais peur Kibo ?"


J'en rigolerais presque, mais j'ai déjà reposé subtilement mes lèvres contre les siennes, lui volant un léger baiser avant de me lover dans ses bras et de poser ma tête sur sa poitrine. J'aime écouter le son de son cœur qui bas, l'excitation monter d'un cran. Le laisserais-je aller au bout au risque de courir à l'incident diplomatique ? Je n'en sais rien, pour l'instant, j'ai juste envie de profiter de l'instant présent, de revivre cette sensation que je croyais avoir oublié en quelques mois. Sa chaleur m'enivre et me rend folle au point que je ne contrôle presque plus mes mouvements et que je me cale contre lui, peut être de façon trop insistante.

Je laissais le temps faire monter la pression et je souriais à chacun de ses baisers comme jamais je ne lui avais souri avant. Autant de sincérité que lors de notre première rencontre à Mizu no Kuni. Beaucoup plus d'amour et de rapprochement que lorsque nous étions à Konoha où il était comme une bouffée d'air pour moi. Non, là, il était les deux et lorsque sa main glissa sur mes fesses pour me débarrasser de ma tunique, je le laissais faire, dans un soupir avant de me rallonger sur le matelas et de l'observer comme-ci de rien n'était.
C'était sans doute la première fois qu'il me voyait aussi dénudée, première fois qu'il était aussi proche de moi. Je n'avais pas peur étrangement et je me sentais juste animée d'une douce excitation.
Son collier se déposa alors entre mes deux seins et cela me fit frémir alors que doucement, je baissais le regard pour l'observer sur ma poitrine. Je saisis le petit médaillon et je l'observe, juste entre nous deux avant de reporter mon regard vers le jeune homme, intriguée, mais aussi déstabilisée par ses paroles :


"Je n'ai peut-être pas envie que cette nuit n'existe pas Kibo ..."


Je lève alors me yeux cristallins vers lui, tout en relâchant le médaillon et en glissant mes bras autour de ses épaules. Mon bassin est à présent collé au siens et je n'ai aucun mal à ressentir son désir ce qui ne fait qu'accroitre d'avantage le mien, mais je laisse mon esprit divaguer tout en lui murmurant :


"J'en ai autant envie que toi ... Mais je n'ai pas envie d'une histoire sans lendemain, tout comme je n'ai pas envie l'on aille trop vite ..."


Pourquoi je l'ai rejoint alors ? C'est la question qu'il peut se poser et je ne me défais pas de ses bras, le serrant toujours plus fort contre moi alors que j'attrape doucement sa main pour la poser, comme il y a un an, sur le sein situé juste au dessus de mon cœur. Je n'ai pas forcément que nous franchissions le cap de l'acte pour ce soir, mais je n'ai pas non plus dit que je n'avais pas envie d'un moment d'intimité avec lui. Mes mains reprennent alors doucement position sur ses hanches pour le câliner langoureusement avant de s'aventurer un peu plus bas sur ses fesses qu'il a nu.

Je me croyais forte et capable de résister à tous les obstacles. Mais cette situation est nouvelle pour moi. Mon esprit me semble faible en comparaison à l'attente de mon corps et petit à petit je sens les dernières barrières physiques qu'il pouvait y avoir entre nous se briser.
Mon corps est collé au sien dans une fusion proche de la perfection. Mes lèvres gonflées d'un plaisir malsain caressent si délicatement les siennes que j'en perdrais presque la tête. Puis il s'éloigne de moi, m'embrasse le cou alors que l'une de ses mains se glisse jusqu'à l'interdit. Je me plaque contre le matelas et je savoure la douce sensation de cette main baladeuse alors que l'une des miennes se pose dans la chevelure du shinobi, le câlinant de façon beaucoup moins sensuelle.

Commence alors ce à quoi on peu s'attendre. Comment vais je résister après. Comment ne pas lui en demander plus alors que la machine est déjà si bien lancé, que je sens que son désir est toujours aussi fort, le vis frôlant ma cuisse à un rythme régulier en même temps qu'il poursuit ses caresses. Le mouvement est déjà imprégnés dans mon esprit. Je le regarde avec désir, j'apprécie, je savoure, je lui fait comprendre que j'aime cela. Petit à petit je commence à être prise des tremblements si caractéristique de ce genre de situation et je tente de refermer les cuisses tant bien que mal à me redressant spontanément pour lui accrocher le visage et l'embrasser plus que de raison. Ma respiration est haletante maintenant c'est clair et je ne tarde pas à le faire remonter à ma hauteur pour me glisser dans ses bras si protecteur.

Les yeux alors emplies de désir, je ne me contrôle plus et je me glisse sur lui, le faisant basculer par une technique au corps à corps sous mes hanches alors que je m'assois posément sur son bas ventre. Ma fleur humide va alors jouer les câlines avec l'interdit. Le pressant dans de doux mouvement équivoques alors que je ne cesse pas pour autant de l'embrasser, je me mors les lèvres en le regardant. Au bas mot, à bas les belles résolutions. Lui si tendue, moi si désireuse de ne faire qu'un avec lui. Je connais bien la chanson désormais, mais ce n'est pas celui avec qui j'ai l'habitude de le faire, c'est nouveau en soit. Différent. Vais-je avoir mal comme la première fois ? Je ne dis rien et me contente d'observer amoureusement Kibo en lui caressant plus tendrement que jamais le visage. Depuis quelques secondes déjà, le mouvement se fait plus prononcé entre nos deux intimités, elles se rencontrent, se touchent, s'apprécient. Je veux qu'elles fusionnent à présent. Je veux être sienne toute entière, si ce n'est pour toujours, au moins pour cette nuit.
Un nouveau soupir s'échappe de mes lèvres alors qu'une nouvelle caresse vient de se produire ...
Si dure, si agréable, si intrigante?

J'observe le jeune homme d'un œil nouveau et je pose doucement ses mains sur mes hanches, lui laissant le choix de guider la cadence de notre fusion, de nos ébats.

Nous n'étions plus que chaleur, soupirs, gémissements, voir même cris de plaisir. Alors que notre fusion était des plus totale, que le rythme allait bon train, je ne pouvais que savourer le moment, l'intimité, la proximité du jeune homme avec moi. Les mains toujours accrochées à ses fesses, je le guidais presque s'en m'en apercevoir pour finalement m'effondrer à mon tour sur le matelas. Désormais, c'était d'un peu de tendresse plus calme dont j'avais besoin et alors que Kibo s'étendait à mes côtés, je me rapprochais de lui tout en serrant les cuisses pour éviter de tâcher tout le matelas. Mes mains glissèrent autour de lui pour l'enlacer tandis qu'après lui avoir accordé un petit baiser, je me nichais au creux de son cou tendrement en murmurant un petit :


"Merci !"


Ce n'était pas une si mauvaise chose en fait d'être ainsi ... Passé à l'acte. Je me sentais pour la première fois depuis un mois lavée de l'affront que m'avait fait Yusuke. J'étais purifiée, propre, on pourrait même dire. Bien sûr, ceci n'était qu'une métaphore, mais la trahison ne souillait plus mes draps et je pouvais prendre un nouveau départ désormais. Avec Kibo ?
Mes doigts s'entrelacèrent dans les siens alors que je continuais à l'observer avec une tendresse inattendue, ne parvenant pas à faire mon regard du sien, n'y cesser mes caresses sur sa poitrine :


"Je crois que partir de Suna va être plus dur que prévus en finalité ..."


Voir désormais mission quasi-impossible, mais je savais que Kibo comprendrait que je n'avais pas le choix et puis ça ne nous empêcherait pas de nous revoir. Suna et le Shukaï n'étaient pas si éloigner que cela en finalité et j'avais encore quelques jours à passer ici avec lui. Je comptais bien en profiter au maximum.
Me décollant doucement, je portais une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes dans un baiser long et sensuel avant de finalement retirer les draps et sortir du lit en tenue d'Eve avant de me diriger, maladroitement vers la salle de bains de la chambre. Il me fallait vraiment une douche si vous voyez ce que je veux dire, cependant, j'aimais pousser le vice à son paroxysme et juste avant de me glisser dans l'embrasure de la porte, je lançais un regard à l'intention du jeune homme. Message caché me voici me voilà, voyons si Kibo était du genre à comprendre ce genre de message caché ?

L'air légèrement pensif, j'entre dans la large cabine de douche et je commence à faire couler l'eau sur moi afin d'enlever toute trace de sueur. Bien sûr, ceci n'était qu'un argument comme un autre pour pousser au vice mon compagnon et lorsque je le sens rentrer dans la cabine, je ne me retourne pas.
Il se presse contre moi et me prend dans ses bras. Je souris tout en entourant son cou de mes bras pour le serrer un peu plus contre moi. La position est loufoque, mais agréable et ma cambrure la rend d'autan plus érotique alors que soudain ... Ce murmure.

Je n'arriverai pas à décrire la sensation que je ressens lorsqu'il me dit ça et il me faut quelques secondes pour réaliser et relâcher mon étreinte avant de me retourner et de me plaquer contre la paroi froide de la douche alors que seul le jet d'eau nous sépare. Je ne dis rien dans un premier temps, je me contente de regarder le sol. Mille et une chose sont contradictoires dans mon esprit, pourtant je sais déjà qu'elle est la réponse que je veux lui donner. Ma jambe droite remonte alors doucement le long de son mollet et d'un geste sûr, je l'attire précipitamment contre moi. Le plaquant contre mon corps alors que nos visages ne sont qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Je lui souris :


"C'est une demande officielle ?"


Je sais qu'il n'a pas dit ça à la légère, mais juste ou cas ou ... Je me rapproche doucement de lui, le pressant encore d'avantage contre moi alors que mes mains se sont possessivement posé sur son fessier.


"Tu sais ce que cela implique de demander une Samui en mariage ? Les présentations, les rencontres officielles, la demande d'accord du clan, les paramètres à fixer ... Il y en a facilement pour deux ans de procédures, si tu plais à mes parents et à mes grands-parents..."


Est-ce que j'essaye de lui faire peur ? C'est peut-être bien le cas, mais je veux être sûre de ce à quoi il s'engage, mes lèvres se rapprochent doucement des siennes et les effleurent tendrement sans pour autant les saisir. J'ai ce regard langoureux et presque amoureux qu'il n'a encore jamais eu l'occasion d'observer. C'est peut-être le moment après une aussi jolie déclaration et je rigole tout contre ses lippes alors que la sensation de chaleur me revient lorsque cette dureté se refait présente au niveau du bas de nos corps. J'ai faim de lui et je l'embrasse fiévreusement tout en murmurant un petit :


"J'accepte ..."

Et de nouveau, nous ne faisions qu'un. Moi, mes jambes solidement entourés autour de sa taille, mon visage contre le sien, ma bouche fusionnée avec la sienne alors que sans me départir de ma tendre, je l'embrassais doucement et avec amour pendant qu'il répondait non sans une certaine vigueur à ma requête.
L'eau chaude n'arrangeait rien à notre état et j'étais fière de ma victoire. S'il ne connaissait pas la sensation physique que procurait un rapprochement aussi intime avant cette nuit, c'était désormais chose faites et plutôt bien, je n'avais pas honte de l'avouer.
Bientôt, je finis par me détendre et sans pour autant m'empêcher de le serrer, je ne tarde pas à presque le griffer tant la sensation de chaleur entre nos deux corps et fortes. Des petits cris caractéristiques de mon plaisir m'échappent et je finis par relâcher mon étreinte autour de sa taille pour me laisser doucement glisser au sol avant de m'appuyer sur la paroi de douche histoire de reprendre mon souffle alors que ma main, elle, se fait baladeuse pour que la chaleur ne redescende pas. Je l'embrasse jusqu'à ne plus avoir assez d'air pour respirer et je laisse ressortir cette pulsion animale que nous avons si peu l'occasion de voir. Je le plaque contre le mur sans ménagement tout en rigolant faiblement une lueur mutine dans l'œil. J'ai envie de m'amuser, j'ai envie de le voir perdre pied dans nos jeux d'amour. Je continue mes douces caresses avec un peu plus d'insistance avant de lui demander :


"Je croyais que nous devions nous laver monsieur Kibo ?"


Futile, moi ? Absolument pas, mais je ne sais pas combien de temps va durer mon petit jeu avant qu'une nouvelle fois, je craque devant la sensation d'avoir encore envie de lui, de cette plénitude, de cette sensation d'appartenir à quelqu'un. Je suis une femme soumise ... Complètement et délibérément soumise à lui. Je dépose un baiser papillon sur ses lèvres et je me réfugie dans ses bras, heureuse de cette proximité alors que je le laisse m'enserrer et doucement se glisser dans mon dos, je me cambre presque sans m'en rendre compte contre lui, heureuse d'avoir une nouvelle fois plus de proximité et plus de liberté dans mes mouvements alors qu'un ronronnement presque sourd s'échappe d'entre mes lèvres.

Bien sûr que j'étais joueuse et à peine avait-il consenti à s'éloigner de moi que je le faisais savoir par un grondement de mécontentement alors que je me raccrochais à lui comme une boue de sauvetage. Enroulant mes bras autour de son bassin et me collant à son dos, je le retenais avec un langoureux soupir :


"Non ... Ne t'en va pas ... "


J'attendais qu'il s'arrête avant de poursuivre d'une voix langoureusement sensuelle :


"Qui donc va me frotter le dos si tu pars ?"


Le tout agrémenté d'un regard des plus tendancieux, j'attendais qu'il fasse quelques choses alors que mes mains, elle, descendait doucement de son bassin pour se diriger vers son bas-ventre. Diantre que j'étais une perverse quand je m'y mettais. La nuit allait décidément être trop courte pour nous deux, mais je ne sentais pas le sommeil me gagner encore. Pas pour l'heure et surtout pas pour maintenant.

L'esprit ailleurs, je déposais un baiser sur son omoplate tout en reculant doucement l'entrainant une nouvelle fois avec moi sous le jet d'eau. J'adorais le sentir aussi ferme entre mes doigts et aussi réceptif à ce que je lui faisais.
Alors que je mordillais désormais un morceau de peau avec tendresse, j'attendais de voir si lui aussi allait prendre les devant, non pas que je ne lui en laissais pas la possibilité, quoi que ... Mais je ne devais pas trop le brusquer s'il était encore novice en la matière. Nous avions encore plein de choses à découvrir et surtout plein de temps pour le faire. Je soupirais un peu contre lui, avant de lâcher son épaule et de relâcher mes mains toujours entourées sur sa virilité, j'allais chercher le savon pour entreprendre de le savonner de façon joyeuse, passant doucement la savonnette sur les muscles du creux de son bassin.

La maladresse n'est pourtant pas un des traits de mon caractère que je mettrais en avant. Mais pour le coup, je suis en train de repenser à le mettre plus en avant, car c'est cette même maladresse qui me fait alors pousser un léger cri de surprise lorsqu'enfin, il réalise mon fantasme. S'immisçant en moi tel une anguille rejoignant sa grotte, je frémis doucement sous l'effet que cela me procure en prenant tout mon temps pour me redresser, ses mains faisant tout le travail pour moi, me maintenant contre son torse alors qu'enfin, je suis droite, je m'appuie contre la paroi de douche. Le droit me fait immédiatement du bien, me rafraichissant alors que Kibo lui semble se découvrir une nouvelle passion acrobatique. Dans son effort, je ne fais rien pour le perturber. Du moins rien qui ne freinerait son travail de haute voltige, si ce n'est l'encourager dans cette voie par des soupirs, des gémissements des phrases prononçaient à la va vite lui en demandant toujours plus.

C'est qu'il faut savoir se montrer exigeant dans ce genre de situation.

Bref, la suite, vous la connaissez tous. Du plaisir, de la sueur, de l'eau et des trucs blancs. Pouf ! Passons
Les tremblements compulsifs qui m'avaient envahi au moment de l'orgasme étaient en train de s'estomper petit à petit et le front toujours contre la paroi de douche, je me permettais enfin de m'éloigner de cette dernière, juste pour me poser un peu plus entre les bras de mon amant. Ce coup-ci, j'étais crevée, vraiment fatiguée et il me fallut un temps assez long pour me retourner et me lover dans ses bras me laissant ainsi aller à de tendres caresses alors que je déclarais finalement :


"On va être crevé demain ..."


Mais c'était pour la bonne cause et nul doute que le sommeil serait plus réparateur encore après l'effort que nous venions de fournir.

Je me glissais alors en dehors de la cabine de douche, m'enroulant dans une épaisse serviette alors que je tendais la deuxième à mon amant en le regardant se sécher avec non sans une certaine mine intéressé :


"Tu es tellement beau ..."

L'air gêné, je le regardais s'éloigner après m'avoir fait un compliment. Il était vraiment des plus mignon quand il se comportait de la sorte et j'appréciais cela plus que je ne voulais le laisser paraître.

Alors qu'il quittait la salle de bains, je restais donc devant le miroir quelques secondes, observant minutieusement mon reflet dans ce dernier en recherche d'une imperfection ou autres, mais je n'avais rien de particulier. Je restais aussi ordinaire que d'habitude. Frémissant sans trop attendre, j'enroulais mes cheveux dans une serviette demain pour les sécher du mieux que je pouvais avant de me débarrasser de ma serviette et de revenir dans la chambre dans le plus simple des apparats en me dandinant. Je m'avançais d'un air possessif vers le lit avant de m'asseoir sur ce dernier et de regarder le jeune homme déjà allongé. Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que finalement, je me penchais pour récupérer ma tunique et que je me redressais pour l'enfiler sans rien d'autre en dessous. Toujours cet élan prononcé, mais imperceptible pour la sensualité, je me rapprochais une nouvelle fois du lit avant de me glisser dans les draps aux côtés du jeune homme, mes bras s'enroulant une nouvelle fois autour de son torse alors que je posais ma tête au creux de son bras.

J'étais bien là comme ça et un léger soupir d'apaisement ne tarda d’ailleurs pas à s'échapper d'entre mes lèvres alors que je fermais les yeux :


"Je t'adore, tu sais ..."


Je me languissais de rester un peu plus avec lui-même si je savais que mon voyage, lui, ne durerait pas éternellement.


"Tu rentres bientôt à la capitale ? Je dois y aller pour discuter avec la Kazekage ..."


Je lui avais déjà dit ça ? Oh et puis on s'en moque après tout, pour l'heure, je n'avais qu'une seule envie, profiter de la tiédeur de ses bras avant de m'endormir. Pourtant ...


"Ça te dérange si je viens passer quelques jours chez toi plutôt que d'aller à l'hôtel ? Je ne sais pas si ta supérieure m'y autorisera, mais j'aimerais profiter de toi encore quelques jours avant de repartir ... "


La demande en mariage était acceptée, mais ce n'était pas pour autant que je n'avais pas des missions à accomplir pour mon propre pays et j'espérais que le jeune homme est l'esprit assez ouvert pour le comprendre.

J'approuvais silencieusement d'un petit hochement de tête chacun des dires du jeune homme jusqu'à ce que viennent les questions. Je rougis devant ces dernières et je m'apprêtais à ouvrir la bouche pour lui répondre quand il se mit soudain à me chatouiller comme un démon.
Les larmes aux yeux, j'essayais de me débattre, de m'éloigner de lui en le suppliant comme jamais d'arrêter, mais rien à faire. C'est qu'il me tenait bien le bougre.
Deux minutes passèrent comme ça et j'avais doucement pris une teinte écrevisses au point que rigoler devenait douloureux. Une dernière fois, je m'écriais :


"Arrête Kibo ! Arrête ! Je me rends !"


Entre deux éclats de rire. J'avais du mal à respirer et lorsqu'enfin, il me relâcha, je pris une profonde respiration pour apaiser mes sens. La bagarre nous avait fait changer de position et une nouvelle fois, je me retrouvais sous lui. Je rougis avant de toucher le bout de son nez d'un air taquin :


"Vilain garçon ! Tu as failli me faire mourir de rire !"


Et c'était peu de le dire. Je l'attirais doucement vers moi pour l'embrasser timidement avant de le forcer à se rallonger sur mon corps tout en gardant cette position. Mes bras autour de son cou, mon front contre le siens, je ne le perdais pas une seule seconde du regard, je m'approchais alors tout doucement de sa bouche, effleurant cette dernière de mes lèvres gonflées par un nouveau désir :


"Je croyais que l'on devait dormir monsieur Kibo ?"


Ma langue vint alors taquiner ses pulpeuses alors que je l'entraînais avec moi dans un nouveau baiser beaucoup plus prononcé et sensuel cette fois. Non, décidément, nous avions bien mal choisi notre jour pour avoir envie de dormir. Pourquoi ne pouvions-nous pas faire la grasse matinée ?

Un petit gémissement de plaisir s'échappe d'entre mes lèvres, immédiatement suivit d'un grognement de mécontentement lorsqu'il s'éloigne à présent un peu trop de moi. Je me rapproche donc immédiatement et je vais me lover dans ses bras tout en écoutant ses paroles. Je sais au fond de moi qu'il a raison, que cela fait longtemps que nous devrions dormir ... Mais je n'avais tant envie que ça, même si visiblement, mon corps si !

Un soupir s'échappa alors d'entre mes lèvres tandis que je me laissais bercer dans ses bras, caressant doucement l'un de ses pectoraux, le regard vagues et moitié endormie.

Je le caresse tendrement et tout doucement laissant courir mes doigts de haut en bas et de bas en haut sans rien dire, et cela, depuis plusieurs minutes.

Finalement, je semble sortir de ma torpeur et dans un petit râle comique, je me redresse un peu pour caresser le visage de mon amant tout en l'embrassant passionnément. Je laisse mes lippes glisser le long de ses joues, de son front, de son nez avant de se plonger contre ses lèvres pulpeuses à souhait. Je ferme les yeux en savourant son odeur et la sensation que cela me procure de mélanger ma salive à la sienne avant de m'éloigner doucement pour pouvoir poser ma tête contre son torse. Je vais reste gentille donc pour le reste de la soirée, et même si ma main continue à parcourir tendrement sa hanche :


"Très bien, je vais rester sage pour cette fin de soirée, mais tu ne t'éloignes pas !" Dis-je timidement sans me séparer de lui.


Je veux rester dans ses bras pour le coup et alors qu'il ne se passe donc plus rien, j'écoute calmement le bruit de sa respiration contre mon corps. Cela me berce et je finis par m'endormir. Heureuse mais repus de ma journée et de nos retrouvailles.

hrp: