Manger les pissenlits par la racine [LIBRE]

Tout cela n'avait rien de prévu. Surtout que cela faisait très, trop peu, que je m'étais séparée du croisé rouge et de sa charmante amie. Mais une savait reconnaître les opportunités s'offrant à elle. Et celle-ci l'était bien trop, de belle, pour passer à coté. La demoiselle aux cheveux albâtre et sa morveuse ... Allaient-elle réussir ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Quelle importance ? Qu'elles échouent ou réussissent n'avaient même plus d'importance. C'était fini, fini maintenant qu'ils étaient là et que nous étions là. Je gloussais, le son retentissait, inquiétant, à travers la pénombre. Derrière moi ? Bien des hommes que l'Immaculée Sauvageonne, un ost décousé, désordonné, aux individus aux personnalités aussi fortes qu'hétéroclites avait réuni. Réuni par une haine farouche de cette Alliance impie, interdite. Hérétique.

C'est ce que je laissais croire. C'est ce qu'ils laissaient croire. On avait de bien meilleures raison que celle-ci, pour souhaiter la chute de cet idyllique rassemblement de nations rogues. Ils étaient condamnés depuis le début, de toutes façons. Le temps qu'une Nation Majeure pose un regard ennuyé sur leur personne, et les écrase d'un revers de la main comme le moustique qu'ils représentent. Au fond, le sort que nous leur réservions était bien plus adapté. Tués par les criminels desquels ils n'étaient pas si lointains, c'était une belle morte. Quoi que non, elle était bien moche. Mais adaptée. Et l'ironie de la chose me faisait sourire. Un sourire plaisant, agréable.

- Espérons qu'il ouvre les portes, notre ami commun.

Nous attendions en dehors de la capitale, le Shozaichi. Il y avait des portes solides, des portes impressionnantes. Mais qui restaient des portes. Et tout le monde sait qu'une porte ouverte vous ait de peu d'utilité. Et même si elles étaient fermées, je n'avais aucun doute sur le fait que nous les démolirions en deux temps trois mouvements. Et ensuite ? La débandade. Il n'y avait pas autant de shinobis qu'on voulait nous le faire croire, là dedans. Il y avait des mendiants et des marchands ne demandant qu'à vivre un peu plus longtemps leur vie misérable. Eh. Avec un peu de chance, ce peuple là se retournera contre leur leader dans l'espoir d'en réchapper ? Je posais un index sur mes lèvres, me plaisant à imaginer la chose. Le visage terrifié du gouverneur, attiré par des bras affamés et des regards fébriles. Éclaté à coup de cailloux si je chuchotais mon bon vouloir.

Exquis. Et encore plus exquis est le son de l'or contre l'or, de tout cet or qui m'attendra lorsque la bonne nouvelle atteindra les oreilles de mes employeurs.

Spoiler:

Elle avait finalement repris contacte… Kaguya Aoji’ – oui je ne savais toujours pas prononcer son vrai prénom- elle m’avait … non … elle nous avait envoyé cette lettre … cette missive … ces demandes … Elle comptait vraiment le faire ? Attaquer tout ceci ? Cette alliance naissante ? Ca reviendrait à les tuer dans l’œuf … et a contre carrer ce que je voulais en faire, mais je lui devais bien ça, c’était la moindre des choses que je pouvais faire pour elle. Elle avait pris des risques. Beaucoup des choses étaient détaillées. Les portes ? Juste ça ? C’est tout ce qu’elle souhaitait de moi … hu ! Et bien dans ce cas ça serait fait, ces portes seraient ouvertes quand elle le voudra… Au moment où TOUS les hauts-gradés se trouveraient avec elle, bloqué là-bas, nous laissant le champ libre …serait-ce la fin du Shukai aujourd’hui ?

L’aube se levait à peine. Il était l’heure. Leur de leur montrer qui ils s’étaient mis à dos. Regardez-les se pavaner, croyant avoir plus souffert que ceux considérés comme « nukenins » ou « errants ». Nous tous, depuis le début ils ne nous avaient considéré que comme des étrangers, uniquement comme des hommes qu’ils auraient jetés dans leurs geôles un jour ou l’autre… Tout cela commençait à prendre forme … les capitaines étaient tous partit a sa rencontre … comment nous pouvions le savoir ? C’est simple, il suffisait de voir tous ces gardes s’agiter dans tous les sens … TOUS les gradés pour une personne ? Au final, ils étaient plus stupides que je ne l’aurais cru …

Un sourire d’ange, c’est ce que tu vends, tu m’avais promis le paradis, mais tu vas nous pousser en enfer… ~ ♫ N’est-ce pas Aoji ? Regarde ceux que tu as réunis, regarde cette marche que tu as provoquée ! Mais pourquoi au final ? Tu ne m’avais rien dis dans ta lettre … Kiribukai. Une brume de vapeur envahi les salles d’ouvertures des portes. Nous avions notre temps. Les gradés étaient à l’autre bout de Shozaichi, et un bon grand nombre de nos troupes s’affolaient dans tous les sens …

Il fallait avouer qu’elle avait mis un sacrée coup dans la fourmilière. Je profitais du flou ambiant pour m’occuper des quelques garde qui étaient la. Bon, disent comme ça, ça paraissait simple, mais non… ils avaient reçu un minimum d’entrainement les primates, mais pas assez. Non…. ils étaient trop conventionnels. Se battant de la même façon que des ballerines … ces prochaines heures allaient être marrantes~ J’actionnai le système qui permit d’ouvrir les portes gargantuesques… l’action était lente, magnifique … Finis. Ils avaient la voie libre. J’aurais dû les rejoindre pour combattre. Mais je devais la voir … comprendre ce qui l’avait fait changer d’avis. Hu… Haut-Trahison, Conspiration, aide à des déserteurs … peu importe l’issue des combats … certains me chercheront surement, pour se venger, pour me tuer …

Portant la petite fille dans mes bras, je serrais cette dernière contre moi en me dirigeant d'un pas rapide vers ma maison. J'étais encore inconsciente de ce qui se passer à l'autre entrée de la cité fortifié, dans l'inconnue vis-à-vis de ce qui se déroulait à la porte que je venais de quitter. Mais cela n'allait forcément pas durer longtemps.
J'ouvrais la porte d'un seul bras, d'un habile mouvement du coude. À quoi bon la fermer à clé de toute façon. Je soutenais toujours la nuque de la petite avant de la porter vers la seconde chambre. La chambre d'ami où je la glissais entre les draps en prenant soin de la recouvrir pour ne pas qu'elle ait froid.
Ce que je lui avais infligé était cruel en un sens. Elle allait me maudire, mais je préférais la savoir en sécurité ici que là ou nous étions quelques instants auparavant. Là ou je devais justement m'en retourner, mais pleine de bonne attention, je tirais les rideaux pour plonger la pièce dans la pénombre et je quittais la maison, prenant cette fois-ci soin de verrouiller la porte pour ne pas que l'on dérange la fillette dans son repos artificiel.
Tour de clé puis je commence à courir dans la direction de la porte, mais s'étais sans compter sur l'apparition d'un shinobi du Jôhô. Il saute devant moi pour stopper ma course et je le toise quelques secondes avant qu'il ne me fasse un bref signe de salut :

"Chef, des intrus à la porte nord ! La porte est ouverte !"

Regard suspicieux alors que je lâche un juron tout en me mordant la lèvre. N'y d'une, n'y de deux, je change de direction. Ma maison est en plein centre, aussi, je suis à équidistance entre les deux portes, je vais mettre autant de temps à rallier l'une qu'à rallier l'autre. Le shinobi me suit et je donne alors rapidement des instructions :

"Fait prévenir les capitaines et envois nos hommes devant la porte nord ! C'est une attaque !"

Je grogne, mais le shinobi approuve et je le vois transmettre ses ordres par une oreillette. Dés qu'il à fini je demande :

"Qui a ouvert la porte ! Je sais qu'elles sont surveillées jour et nuit par notre unité !"

Petit coup d'oreillette, puis un nom :

"Iscariote Xaphan !"

Mon grognement se fait plus prononcer :

"Qu'on le capture ! Je le veux vivant et je me chargerais moi-même de son interrogatoire !"

Je ne suis pas de nature méchante et cruelle habituellement, mais la trahison, j'en ai mon souc ! Provoquer une guerre, des combats, du sang ! Cela mérite la mort pour moi et c'est clairement ce qui attend ce shinobi ! Lui a qui j'ai confié une mission, lui en qui je pensais avoir confiance.
Je continue à courir, mais dans mon esprit, il y a une idée qui germe, une idée dont j'essaye de me détacher bien qu'elle soit présente. Aoji et son intervention remarquée à la porte Sud. Pas de doute possible, je la connais trop bien. Elle est derrière tout ça.
Je suis blessée, vexée, trahie ... Par ma propre sœur, par celle qui a toujours cherché à me protéger et qui semble-t-il veut détruire ma nouvelle maison.
Un seul mot à présent ... La Vengeance. Je ne m'étais pas laissé envahir par cette haine depuis la destruction de Kiri, mais la goutte d'eau vient de faire déborder le vase. J'attends finalement la vaste salle d'où découle la porte Nord dans un dérapage contrôlé et je fais alors face à une armée de macchabée et de deux individus, dont un qui m'est familier :

"C'est donc ainsi que l'on traite ce qui veulent nous porter refuge et secours Xaphan !"

Des mots prononcer fort, pour l'interpeller, pour qu'il soit conscient de ma présence. Pourtant, je finis par hurler :

"TRAITRE !!!"

J'ai fait appel à l'armée pour me venir en aide, mais je suis la première sur les lieux. Mon lieutenant est allé organiser les troupes et la défense avec son homologue du Buki. Cela va donc se dérouler entre eux et moi et mes yeux lancent des éclairs. J'observe alors la femme à l'apparence négligé et la foudrois, elle aussi des yeux. Elle ose bafouer ses terres nouvelles qui m'ont accueilli. Pas de pitié. Je compose deux mudras et pour une fois je vais agir à la façon des guerriers. Je tape d'abord et je réfléchis ensuite. Une entaille dans la chair, mon sang se mélange à mon chakra :

"Invocation !"

Deux pour être exacte. Sunilda et Falco apparaissent alors à mes côtés et mes ordres sont sans appel :

"Ce sont des ennemis ! Ils doivent être éliminés !"

Car visiblement, ils n'ont pas l'intention de rebrousser chemin.

hrp:

* Toc Toc *

Quoi ? Décidément, je ne peux vraiment pas tuer quelqu'un tranquillement. Avant, il y avait un certain respect, mais maintenant, c'est la débandade. Déjà que je ne suis pas d'humeur festive, si en plus, on m'interrompt, ça ne va pas le faire. Vraiment, je pensais que ma victime ne tenterait pas de s'enfuir sur une jambe. Il faut croire que j'avais tort.

Je me tenais, devant mon plan de travail, un couteau dans la main droite et une jambe dans la main gauche. Je regardais l'autre unijambiste en train de ramper sur le sol laissant une grande trace de sang sur mon sol. Dire que je vais devoir nettoyer ... La journée s'annonce tout sauf bien !

Ah oui, je me dois d'aller accueillir mon invité. Par conséquent, je n'avais pas le temps de faire dans la dentelle. D'un mouvement rapide, je sautai par-dessus mon plan de travail et arrivai à la porte de ma salle secrète. Sans attendre, je lançai le couteau que j'avais dans ma main directement dans la cervelle de ce brave gars. Après tout, cette partie de son corps ne m'intéressait pas. Je posai délicatement la jambe de ma proie et fermai à doubles tours la porte. Par chance, j'étais propre et par conséquent, pas besoin de passer par ma chambre. Pas à pas, je m'avançai vers la porte tout en me demandant qui pourrait venir importuner mon diner. Théoriquement, cette personne n'est pas encore née.

D'un geste lent, j'ouvris la porte et vis se dessiner un visage. Ce n'était clairement pas le plus beau que j'avais vu, mais c'est surtout quelqu'un que je ne connais pas. La personne ne se présenta pas. D'ailleurs, elle ne décida de ne pas dire un mot. Elle me donna un papier et partit. J'étais assez surpris d'un comportement pareil, mais bon, tout le monde une partie assez spéciale en lui ... À commencer par moi !

La lettre venait d'une certaine Aoji. Une shinobi de Kiri que j'avais rencontré il y a quelque temps. Elle était fort sympathique et très puissante. Lors d'une de mes missions, je l'avais aidé et elle m'avait aidé en retour. Cependant, vu l'ampleur de son aide, je lui ai dit que si un jour, elle a besoin de moi, pour n'importe quelle tâche, qu'elle me le fasse savoir par le biais de ce message codé. « La fleur en bouquet fane et jamais ne renaît ». C'était, comme vous l'avez compris, ce qui était marqué sur la lettre. J'avais quelques informations comme le lieu et l'heure où je devais être. Je n'avais pas beaucoup de temps pour me préparer, mais cela allait être suffisant. Bon, faut que je nettoie-moi !

La route était plutôt longue entre Kumo et ... C'est vrai, je ne vous ai pas dit où je me rendais. Je me dirige actuellement vers Shukai, la sympathique bourgade qui vient de se construire après la destruction de Kiri. Quoi ? Un sous-Kiri ? Non, je ne dirais pas, enfin, je ne le dirai pas comme ça. Bref, Aoji' voulait mon aide là-bas et c'était, par conséquent, ma destination. J'allais sûrement arriver en retard, car je devais rendre un rapport de mission. J'essayais d'aller le plus vite possible tout en tentant d'économiser mon chakra. La chose n'était pas aisée, mais ce n'était pas insurmontable.

Comme prévu, j'arrivai avec du retard. Le problème était que les choses avaient déjà bien commencé. En effet, les portes ouvertes, il y avait pas mal de gens et je pouvais clairement voir une personne portant le bandeau du Shukai. Bien, je sens que je vais m'amuser. La dite personne invoqua deux ours qui étaient plutôt balèzes. Un sourire ne put s'empêcher de s'afficher sur mon visage. J'avançai doucement vers le futur champ de bataille et prononçai quelques mots, histoire de détendre l'atmosphère.

« Voilà une bien étrange façon d'accueillir des étrangers. Un simple bonjour n'aurait pas été mieux ? Pourquoi sortir les crocs alors que nous sommes seulement venus pour boire votre fabuleux thé. »

Oui du thé. Après tout, je ne serais pas contre un petit thé.

La fièvre du samedis soir. Oui ça doit être ça qui réunit tant de monde face à une organisation dont je suis au courant de son existant il y a à peine quelque jours en sortant de prison. Cette même organisation que l'on m'a dite qu'une jolie petite fête permettant de réveiller mes sens après l'emprisonnement que j'ai eu. Ils voulaient forcer les portes après qu'une autre équipe devant qui fait l'appas. Une très bonne idée. Une blessure sur l'épaule cela ne va guère m'arrêter. Surtout que la cicatrisation qui s'est faite permet, qu'elle ne me gêne pas en combat. Arrivé au lieu prévu, voilà un groupe d'homme et femme dont l'aura semble plutôt malsaine. Je regarde autour de moi et m'impatiente à participer à ce débâcle de sang. La porte s'ouvre et qui je vois face à nous. Une enfant, d'après ses dires et les ordres quelle donne elle a monté en échelon la gamine. Je regarde désemparer de voir un village mettre des responsabilités à une personne aussi jeune. Cela ne me regarde pas, et peut m'importe, je ne suis pas ici pour juger de cela, mais cela montre le manque de personnel qu'avait cette organisation.

Le temps vient et voilà deux ours qu'elle invoque. Pour cela elle n'avait pas vraiment changé, mais là au moins même avec deux ours le nombre reste toujours en sa défaveur surtout que le temps passe et que personne ne semble venir l'aider. Restant dans l'ombre, moi j'attends. J'attends de voir qui va lancer les hostilités en premier et de réagir en fonction de ce qui se passe. Un sourire mesquin, je me mets à dire :

J'ai les poings qui m'irritent. Bon, on avance car il semble que personne d'autre ne va venir nous accueillir. Sauf si cette enfant vous fait peur ?

Je vais bientôt pouvoir voir l'étendue de la force de cette organisation que Katano s'est mise à fréquenter. J'aurais déjà le cœur net et l'idée de ce qu'es cette organisation aux yeux du monde et aussi comment cette attaque va avoir de l'impact sur ce genre d'adversaire. En tout cas cette attaque n'avait que du bénef dans mon idée de Chaos et d'anarchie dans ce monde. Montrer que ce monde est fait pour que la noirceur s'empare de ce monde et face de cette terre un terrain dont la guerre et la seule et unique chose existante.

Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour m'éloigner de Shozaichi, aussi, j'ai préféré m'établir non loin, dans une petite auberge hors des murs. Le soleil est toujours aussi radieux, seulement... Lorsque nous autres moines prions, nous rentrons en contact avec les Dieux, et, parfois, Maskine dialogue. Cette fois-là, les dieux et Maskine ne répondent pas. La sérénité, je ne l'atteints pas. Que se passe-t-il ? Mon départ du Temple aurait-il éloigné les dieux ? Désintéressés de moi ? Ô dieux, je vous implore, puissiez-vous avoir pour moi les faveurs dont vous m'avez fait grâce jusque-là, puissent-elles me guider sur le chemin toujours plus délicat que j'ai choisi de parcourir, loin des miens. Je recommence, puissiez-vous m'être cléments.

Et voilà qu'il entra dans la grotte.

¤¤Maskine, toi qui protège les justes et leur donne la force pour perpétrer ton oeuvre, en ton nom ou non, tu sembles blessé. Tant de remous, la haine de tes enfants crée des larmes, les larmes de l'innocent, cette même larme que tu partages et qui coule sur les idoles que tu nous a offert en nous faisant don du savoir. Toi, Tout-Puissant dont les enfants interprètent les mots, voilà que tu caresses l'esprit de l'élève dont le nom fait honte, et le voilà à présent investi de ton discours, oui, le tien, Dieu parmi les dieux. Le Bien, voilà tout ce que nous cherchons, et c'est de ce Bien dont nous répondons, de tes enseignements. Nous sommes les moines dans la lumière ceux qui protègent et guident.¤¤

Cela ne fait plus aucun doute, il se passe quelque chose dans l’Éther. Tel le philosophe, je me dois à présent de sortir de la caverne, non pas qu'elle soit mensongère, mais Maskine est lumière et le soleil brille à l'Ouest, et je m'y frayerait un chemin. Armé d'un bâton pour appuyer son corps et d'un chapeau pour préserver sa tête, toujours le moine marche, marche et dit. Lorsque le moine investi dit, alors ses paroles deviennent lumière. C'est ce que je crois. Mais une chose est sûre, le souffle de Maskine ayant été dérangé alors qu'il berçait la cité qu'il avait accepté de bénir quelques heures, voire même dizaines de minutes plus tôt, il est de mon devoir de marcher et dire.

La Capitale n'est pas loin de mon auberge, aussi c'est pourquoi j'arrive vite. Une petite erreur d'orientation commise par mon esprit chargé d'une tâche qui lui était jusque là inconnue me mène là où je ne sais regarder. Mais bientôt se dessinent les traits des enfants que Maskine déplore. Maskine a donc envoyé la divinité du hasard pour qu'elle me guide avec jeu. Aussi, je marche, calmement. Et, arrivé, je déclare.

-Puisse Maskine vous prendre en pitié vous qui menacez la bâtisse qui a attiré ses grâces. Amis shinobis, sachez que les dieux ont tissé notre destin, et je vous demande, tel le sage que l'on dit fou, si le votre est de les décevoir. Je m'adresse à ceux que Maskine touchera et éclairera.

Sur ce, je laisse mon chapeau tomber et pose mon bâton. Je replie mes deux manches.

-Je suis le moine dans la lumière, celui qui protège et guide.

Baransu Nora courait à travers le Shozaichi. Le messager du Jôhô, qui l’avait informé sur l’attaque de l’arrière de la cité l’avait naturellement suivi. En temps normal, il aurait été impossible à des étrangers de dépasser l’immense rempart qui protégeait le Siège, mais apparemment on les avait aidé. Iscariote Xaphan, l’un des leurs, l’un des membres du Jôhô. Un traître ? Tout le monde trahit, un jour ou l’autre. La question était de savoir ce que chacun pouvait trahir. Lui avait trahi son nouveau foyer.

Qu’il y ait un traître au sein des trois sections n’était pas une réelle surprise. C’était d’ailleurs un fait qui s’était révélé indiscutable depuis longtemps pour Nora. Comment quelqu’un pourrait croire que cette Alliance, à peine formée et représentant clairement une menace pour toute autre institution shinobi, aurait pu être épargnée des tentatives de trahison et de guerre. Là, il y avait ces deux cas. Et si on avait nommé la Baransu au rôle de Capitaine, c’était pour mettre fin à ça.
« Appelez-le, et dites lui de se rendre là-bas. »
« Vous êtes sûrs ? Ne vaudrait-il pas mieux… »
« Ahahah ! T’es trop drôle, pendant un moment j’ai crû que tu allais contester un de mes ordres. Ils se font si rares, alors profite-en ! »
Le sang du messager se glaça un instant, avant qu’il s’exécute. Il disparut pour accomplir sa tâche. Nora aurait préféré ne pas avoir à l’appeler, mais les temps étaient difficiles aujourd’hui. Deux combats, deux fronts, le tout entouré de querelles étranges. Il fallait analyser tout ça, mais surtout, il fallait combattre. Sinon le Shozaichi pourrait subir des conséquences lourdes.

Il y avait déjà du monde lorsque la Capitaine – moins de dix minutes plus tard - , dont l’uniforme blanc était recouvert d’un léger habit noir démontrant son grade au sein du Shûkai, apparut. Samui Yuki était là, surprenant. Les invocations présentes ne laissaient plus aucun doute sur le combat qui allait se dérouler ici. L’ennemi avait l’avantage du nombre, mais c’est bien entendu sur Xaphan que le regard de la maîtresse du Jôhô s’arrêta.
« Alors Xaphan, tu ne savais pas que la trahison c’est pas bon ? Tu nous mets dans un sacré pétrin là. »
Elle regarda le prétendu Kodoku, qui apparemment avait suivi ses conseils et n'était pas resté bien loin.
« Tiens, c'est une bonne chose que tu sois là ! C'est Maskine qui s'ra content ! »
Sur quoi elle ricana une bonne dizaine de secondes. Mais elle s’arrêta brusquement. Elle avait senti la présence de celui qu’elle avait appelé. Derrière, dans l’ombre d’une ruelle. Nora ne se retourna même pas.
« Tu es plutôt rapide. Désolé de t’avoir fait sortir de mes quartiers, mais tu sais bien que le combat pour moi… ça dégénère souvent trop vite. »
Elle esquissa un sourire, reculant, tandis qu’il avançait.
Spoiler:

Le messager du Jôhô n’était à première vue pas à l’aise à l’idée de réveiller l’inconnu. Après tout, il se doutait bien que si sa Capitaine l’avait aidé et hébergé, ce n’était pas sans raison. Cet homme n’était pas n’importe qui, mais jamais il n’avait pu mettre ne serait-ce qu’un nom sur ce dernier. C’était l’invité de dame Nora, rien de plus, rien de moins. Pour l’instant.

Ukyô n’avait pas le réveil immédiat facile, mais ses nombreuses années auprès des moines de Maskine avaient fait de lui un maître de ses émotions. C’est calme qui se réveilla, et qu’il accepta la demande prononcée par le membre du Jôhô. A l’opposé de l’entrée principale, c’était plus ou moins clair. De toute façon, il suffirait de suivre la signature de chakra de Baransu Nora. Le Yashi se leva, et finit de s’habiller.

Il fit plus ou moins attention aux ruelles qu’il parcourut. Les toits étaient pour lui le meilleur moyen de se faire repérer, de se donner en spectacle et c’était bien entendu tout ce qu’il ne voulait pas. Ce n’était pas pour rien s’il avait demandé à Nora l’asile pendant quelques temps. Les moines s’activaient un peu trop à son sujet, et avait même envoyé des gens comme la kunoïchi « Tomoe ». Des souvenirs ressurgirent.

Et le pire, c’était qu’elle était là, à côté de plusieurs autres personnes. Il n’en connaissait pas l’identité, mais il n’en avait pas besoin pour comprendre que la menace, c’était eux. Il avança dans l’ombre d’une ruelle.
T'inquiètes. Après tout, j’avais un service à te rendre en échange du tien. Nous serons quittes après ça.
Le moine avança, et reconnut l’un de ses anciens camarades, que ce soit à sa manière de se tenir ou de parler. Un moine de Maskine, qu’il n’avait jamais vu aussi loin que ses souvenirs le ramenaient. Il se retourna vers Nora.
C’est lui le moine de Maskine ?
Il esquissa un sourire en même temps que la Capitaine, qu’il lâcha du regard. Tomoe, ou plutôt la kunoïchi aux cheveux verts. Qui aurait pu prévoir qu'ils se retrouveraient dans de telles circonstances ?
Je suis étonné de te voir là. Je suppose que Tomoe n'est pas ton vrai nom ?
Samui Yuki, il l’avait reconnue, c’était elle que la Baransu avait toujours voulu comme suppléante. Deux alliés donc. Leur but était très clair : empêcher que Nora doive intervenir. Et donc battre ces intrus. D’ailleurs, il n’osa pas demander comment ils avaient pu passer outre les remparts. C’était probablement un sujet sensible, et puis il n’était pas là pour ça. Il était là pour toute autre chose.
Spoiler:

Mauvaise, j'observais la scène se déroulant devant moi. Un nouvel acteur venait de faire son entrée en jeu. Un kumojin. Décidément, ces derniers ne nous laisseraient jamais tranquille. Ainsi donc, c'est un trio qui se présentait devant moi. Un trio comptant, un nécromancien. À vue de nez, j'optais pour la femme, c'est celle qui me semblait le plus apte, mais je devais rester sur mes gardes.
À mes cotés, les deux ours grognaient, ce faisant de plus en plus menaçant à mesure que les secondes s'écoulaient. Je devais réfléchir vite et bien. J'avais deux ours, mais j'avais aussi trois adversaires devant moi. Je ne connaissais pas leurs niveaux, pas leurs faiblesses non plus. Je n'aimais pas perdre de temps non plus. Aussi, lorsque l'homme portant le bandeau de Kumo prit la parole, je ne perdais rien de ma concentration, profitant de ces quelques secondes pour appuyer une nouvelle fois mon index sur le sang de l'égratignure que je m'étais faite sur le bras, propageant une nouvelle fois le sceau sur mon corps et faisant apparaitre trois nouveaux nuages de fumée et trois petits oursons. J'étais peu être seule en apparence, mais jamais seule au bout du compte. J'avais des personnes qui veillaient sur moi et visiblement, ma reine venait de s'en faire exclure. Mon regard se faisait plus mauvais que jamais. Qui aurait cru qu'elle m'aurait ainsi trahi, qui aurait cru qu'elle se servit de moi, d'un prétexte pour me revoir pour ainsi plonger une cité dans le chaos. Le siège allait donc débuter et alors qu'on évoquait du Thé, un sourire crispé apparaissait sur mon visage :

"Il est bien avisé de me parler de politesse quand on rentre dans une cité sous les effluves de sang de ses protecteurs !"

Au sol, je regardais la multitude de cadavres de nos guerriers, de nos hommes, qui venaient de rendre l'âme.

"Est-ce vôtre façon d'être poli ?"

Les repousser, là été mon but, je ne pouvais pas permettre qu'il aille plus loin, je ne pouvais pas autoriser qu'il rentre dans la ville, qu'il passe plus encore les remparts protecteurs.
Un homme fait alors son entrée en scène. Un homme que je connais, un homme que je n'ai pas revu depuis maintenant trois ans. Un homme qui a essayé de me tuer lors de mon examen chuunin. Immédiatement, je m'accroupis tel une panthère prête à bondir sur sa proie et je siffle entre mes dents en le reconnaissant ...

"Goren ..."

Toujours aussi moche, stupide et j'en passe des vertes et des pas mûres. Ainsi donc, lui aussi est venus nous attaquer ... Lui aussi est venus tenter de violer notre cité.
Mais là ne s'arrête pas les arriver, à croire qu'il n'y a que ça aujourd'hui ... Pourtant, cette porte n'est que peu passante. Je recule légèrement derrière mes ours alors que j'entends les paroles de l'homme. Paix dit-il ? A-t-il seulement vue la tête des gars que j'ai en face de moi. Il faut que je trouve une solution. Naturellement, mes yeux se portent alors sur la vaste muraille naturelle de roche que la montagne nous offre et qui compose la porte par laquelle il tente de s'introduire ... Puis enfin, sur mes ours ... Ils ont compris où je veux en venir :

"Tenez-vous prêt ..."

À la moindre offensive de leur part, je réagis, mais pour l'instant, je me contente de rester menaçante à leurs égards. C'est à cet instant, que Nora, ma capitaine, décide de faire son entrée en scène avec son humour si particulier. Puis, une aura apparait alors à nos côtés. Puissante a n'en pas douter, mais je la sens de notre côté. Je ne bouge pas. J'attends...

hrp:

La situation devenait cocasse et ça me plaisait. En ce moment, à Kumo, tout est bien calme, trop calme. Par conséquent, cette petite ballade improvisée en dehors de mon territoire était, en somme, toute très attrayante. Je me délecter de la situation et des regards qu'elle apportait. Du calme pour ma part, de l'anxiété pour d'autre, de la haine pour celle qui se dresser devant nous. J'étais bien sûr, restais en retrait par rapport aux autres. Après tout, je venais tous juste d'arriver. La jeune femme avait une réelle envie d'exterminer ou du moins repousser la troupe composée de joyeux larrons. Dans un sens, je peux la comprendre. Il suffisait de regarder par terre pour comprendre que cette arrivée ne ce n'était pas faite en chaussons de danses. Quelques cadavres jonchaient le sol de ce village. Je ne savais pas réellement ce qui c'était passé, car je venais d'arriver. Cependant, je n'étais pas sot. On pouvait clairement comprendre que les cadavres n'étaient pas un nouveau motif de décoration. Personnellement, j'aime bien ce style, mais cela n'engage que moi.

Par conséquent, l'arrivé à cette charmante bourgade avait dû faire du bruit et attirer tous les haineux euh ... shinobi de Shukai. Qui plus est, la jeune demoiselle nous avait faits part de joyeux compagnons. Qui plus est, la jeune demoiselle nous avait faits part de joyeux compagnons. C'était toute la beauté de cette altercation. Le moindre mot de travers et vous allez le regretter.

Enfin, la jeune femme semblait réagir à mes propos. Elle répondit en disant que j'étais mal placé pour parler de politesse, car je suis rentré dans cette bourgade par le biais des meurtres de mes camarades. Elle me demanda, dans la foulée, si c'était ma façon d'être poli. Il faut croire que j'avais moi-même tué toutes ses personnes.

Sans attendre, je lui répondis.

« Oh. M'accusez-vous d'être impoli ? A quel moment ai-je fait preuve d'impolitesse ? Ai-je tué vos compatriotes ? Non. Ai-je forcé la porte ? Non. Je n'ai entrepris aucune action néfaste envers vous ou votre village. D'ailleurs, vous me reprochez d'être entré sous les effluves de sang de mes protecteurs ? Pourriez-vous blâmer une personne entrant dans un endroit où les portes sont grandes ouverte ? Je ne pense pas. Je viens tout juste d'arriver, je ne sais pas réellement ce qui se passe, mais m'accusez de la sorte alors que je n'ai rien fait, je trouve ça très irrespectueux. Je pense que vous êtes, pas conséquent, mal placé pour parler de politesse. »

Je n'ai pas eu le temps de continuer mon discours, car la compagnie créole fit son apparition. En effet, une femme ainsi qu'un homme encapuchonné firent leur apparition. Les deux commencèrent leur petite discussion, mais pour être franc, je ne les écoutais pas. J'étais en train de me demander pourquoi Aoji m'avait convié à cet événement. Après tout, elle n'est même pas encore là. Enfin, je suppose qu'il me fallait prendre mon mal en patience.

La situation venait de monter de quelques crans après l'arriver des deux protagonistes. Ils ne semblaient pas venir pour cueillir des champignons ou beurrer les tartines. Dommage. D'ailleurs, cela me rappelle qu'il me faudrait mon thé.

« Ah ! Enfin, vous êtes là ! Je me demandais quand le personnel de cet établissement allait venir. Néanmoins, je pense que pour attirer plus de clients, il va falloir revoir votre comité d'accueil. Enfin... Bonjours à vous. Je voudrais donc un thé à l'orange avec une pointe de miel. Si vous avez quelque choses à manger, je suis preneur ! »

Oui, je continuai avec mon thé, mais je trouvais la situation tellement tendue, que je n'ai pas pu résister à l'appelle du bris de glaces.

Les portes se sont ouvertes comme prévues, et des cadavres nous ont accueillis. Typique, j'avais envie de dire. Ce qui l'était moins, c'était la cohorte qui avait pris les devants et qui déferlait dans l'enceinte de la ville fortifiée. Quelques minutes, voilà que la première opposition, et une musclée, se révélait. Ils ne semblaient pas particulièrement heureux de nous voir, ce que je ne comprenais pas. Comment ne pouvait-on pas être heureux lorsqu'une fête était tenu à son honneur ? Les gens sont des ingrats, voilà tout. Et cette gamine qui se complaisait dans ses monologues ? La pire d'entre toutes. Heureusement qu'un de mes compagnons, un bonhomme assez chelou, prit la parole. Et réussit à me faire sourire à pleines dents.

- Techniquement, je suis d'accord avec cet étrange individu. Nous sommes rentrés ici comme des invités, nous n'avons causé le moindre mal et n'avons usé d'aucune violence. Vous ne voudriez quand même pas que cela change, n'est-ce pas ?

Je m'étais mise à glousser, cachant mes lèvres de ma main, alors que mon regard palpitait d'une malice malveillante. Mais des raisons de rire, il n'y en avait pas beaucoup. La gamine excitée avait invoqué des oursons, un capitaine s'était rameuté, et deux moines de Maskine avaient décidé de faire un détour dans le coin pour nous dire coucou. Et le pire ? C'est que j'en connais un des deux. Celui qui ne montre jamais son visage, caché sous sa capuche. Le moine prodige. C'était pas prévu, ça. Xaphan avait dit qu'il n'y aurait personne, que ce serait simple comme bonjour ! Saleté de sauvageonne aux cheveux blancs moches ! Incapable de faire correctement son boulot, j'ferai en sorte de la remercier comme il se doit si jamais j'ai un jour la chance de la rencontrer ...

En attendant, il faut gérer la situation. Je me retournais vers Ukyô, et lui adressais un magnifique sourire.

- Tomoe n'est qu'un des nombreux prénoms qui me qualifient, tu peux le garder si il te plait. Je ne t'en voudrais pas si tu choisis un autre nom pour me reconnaître, cela dit. Après tout, un prénom n'est qu'un mot, et le vent emporte les mots, pas vrai ?

Petit gloussement. Et je décidais de me joindre à l'autre individu qui était soit totalement à coté de la plaque, soit avait un humour particulièrement acide.

Dans les deux cas, ça me plaisait.

- Oh, et pour moi, ce sera un thé parfumé à la cerise, avec un nuage de lait. Et je prendrai des gâteaux au riz, parfumés au miel. Sinan, il serait possible que l'on nous installe à une table ? Il est malpoli de faire attendre debout ses clients.

Le tout dit sur un ton sucré, alors que je faisais glisser mes parchemins le long de mes manches ...

Demandez à n’importe qui ce qu’il attend de la vie, la réponse est simple : être heureux. Mais c’est peut être cette attente, la quête même du bonheur, qui nous empêche de le trouver. Peut être que plus on essaye d’atteindre le bonheur, plus on s’embrouille les idées au point de ne même plus se reconnaître. Alors on continue à sourire et on essaye de toutes nos forces d’être les gens heureux que l’on voudrait devenir. Jusqu’à ce que tout à coup, on comprenne que le bonheur est déjà là, pas dans nos rêves et nos espoirs, mais dans ce qu’on à déjà : le confortable, le familier.

D’accord, c’est vrai. Parfois même les meilleurs d’entre nous prennent des décisions irréfléchies. De mauvaises décisions. Des décisions que nous savons déjà que nous allons regretter sur le moment, à la minute, ou plus précisément le matin qui va suivre. Je veux dire peut-être pas regretter, regretter parce qu’au moins on aura été capable de prendre un risque. Mais quand même... quelque chose au fond de nous décide de faire une folie. Une chose dont on sait qu’elle va forcément se retourner contre nous. On le sait, mais on le fait quand même. Ce que je veux dire c’est... on récolte ce qu’on sème. On a ce qu’on mérite. C’est le karma et peu importe comment vous voyez sa, votre karma vous empoisonne.

Et nous ne pouvons pas prétendre que l’on ne nous a jamais dit. Nous avons tous entendu les proverbes, les philosophes, avons entendu nos grands-parents nous avertir du temps gaspillé. Avons entendu les poètes damnés nous répéter de saisir le jour. Cependant, un jour ou l’autre nous devons voir par nous-mêmes...
Nous devons faire nos propres erreurs. Nous devons apprendre nos propres leçons. Nous devons continuer à remettre les choses au lendemain, jusqu’à ce qu’on ne puisse plus le faire. Il vaut mieux savoir que de rester dans le doute. Il vaut mieux être éveillé que de dormir. Et que même le pire fiasco... même la pire erreur, vaut mieux que de ne rien avoir tenté.

Avais-je fait des erreurs ? Étais-je devenu le simple fou de tout cet échiquier ? Bien sûr que non. Je ne mettais jamais trompé. Je suivais ma raison car elle seule me guidait. Ma raison s'était alors jointe à celle de Yusuke, comme si il faisait parti intégrante de mon esprit. À en croire qu'il avait intégré ma vie pour la changer, en mieux. Mais où pouvait-il bien être maintenant ? Peu importe, il fallait que j'occupe mon temps. Ainsi je sortais de ma maison avec la surprise effrayante de voir de nombreux gardes de l'armée se diriger vers l'arrière de l'Alliance. En demandant ce qu'il pouvait bien se passer, on m'expliqua que nous nous faisions attaquer et que parmi nous un traître se disposait à ouvrir les portes.

Une colère noire. Quelque chose d’incompréhensible, une fureur bouillonnante qui résonna le glas de la vengeance et du chaos. Une seule phrase résonnait dans ma simple tête.

« Kiri et ensuite l'Alliance ?! »

Non bien sûr que non. Je n'allais pas laisser faire des intrus, des pourritures gâcher l'utopie dans laquelle je pouvais fonder mon espoir. Détruire en morceau l'équilibre naturel des pays neutres, et pour quelles causes ? Je m'élançais alors vers les portes, un regard froid et tortueux. Les éliminer pour ne plus jamais les revoir. Les détruire et exterminer jusqu'aux derniers. Mais dans tout cela je réussissais pourtant à garder mon calme. Les épreuves que j'avais vécu auparavant me rendaient peut-être plus réaliste de la réalité et que frapper dans la masse n'était peut-être pas la chose la plus intelligente.

Arrivé sur place, une surprise des plus effrayantes que l'on pouvait me faire. Ses yeux, ses cheveux, je les reconnaissais. Cette personne si étrange et attrayante. Oui elle se battait contre moi aujourd'hui. Pourtant, je le savais, elle me l'avait déjà dit qu'après tout, son couteau était sous ma gorge. Le jeu reprenait-il de plus bel ?

« Toi... »

Monza', tu étais alors venue pour détruire mon foyer... ? Peste.

En regardant à ma droite, je m'apercevais alors de la présence d'une femme. Je la reconnaissais simplement car auparavant, à Kiri, elle était si petite. Mais ses yeux n'avaient pas changés et puis... Yusuke m'en avait parlé. Aujourd'hui elle était ma supérieure en tout point. La roue tourne, si puis-je dire.

« Samui Yuki, je suis ici pour vous venir en aide. Je suis Tatsuô. »

Des bêtes étaient présentes tout autour de sa personne. Elle était prête à l'attaque comme je pouvais maintenant l'être moi aussi. Il suffisait d'un seul et unique faux pas.

Ceux qui n'entendent pas la voix de Maskine ont déjà été punis. On m'ignore, sauf peut-être Dame Nora qui me fait grâce d'une petite parole sur le ton de l'humour. Voilà donc que je me retrouve à la traîne, entre l'ouverture et les damnés. D'un point de vue purement stratégique, je suis, finalement, le seul rempart pour couper la fuite des impertinents. Cela ne va pas sans m'effrayer, je dois dire. Qu'importe, Maskine et sa lumière illuminent mes gestes et ceux de mes alliés de fortune. Aussi c'est sans remords que je m'approche un peu, puis un peu plus, jusqu'à arriver au niveau du groupuscule, sans animosité. Si l'on parlait de thé, alors, soit, nous parlerons de thé, mais je doute que se trouvent devant moi de francs amateurs. Le thé est un élément important de la vie du moine car il lie, il rapproche, et, dans certains cas, il cure.

-Vous qui invoquez le thé comme le chasseur veut tromper la bête, entendez mes paroles, et dans la neutralité véritable rangez-vous. Je vous le demande car l'on ne devient damné que sous la décision des dieux. Ces mêmes dieux qui m'ont envoyé ici vous questionnent !

Je fixe à présent l'encapuchonné, et voilà que mon voyage prend une toute autre dimension. Sa présence pèse dans l'étroite ruelle, et, bien qu'elle ne me soit pas familière, son esprit et le mien semblent se connaître. Simple malice de la divinité du même nom, sans doute. Un allié aussi étrange pointé par un dieu ne peut qu'être un bon signe. Aussi, mes jambes se plient, me donnant solide et souple appui. De là, mon bras gauche se tend, les doigts de la main du même bras se plient un tantinet. Mon autre bras est à présent replié. Je suis en position Wing Chun, mais je reste passif, mon but n'étant en rien la violence. Je ne quitte pas l'homme qui attira mon attention et déclare.

-Maskine puisse-tu avoir pitié du mauvais et puisse ta sentence illuminer l'embrigadé, qu'elle se fasse dans la douleur ou en douceur. Sache que nous, moines de ton ordre, nous acceptons le rôle qui est le nôtre, celui de transmettre les volontés qui sont les tiennes.

N'est-ce pas, homme étrange ? Quelque chose me dit que tu sais à l'avance ce que je vais dire. Et quelque chose me dit aussi que le traître a plus à craindre que les impertinents. Maintenant, vous qui êtes à portée de bras, achevez votre destin et endurez la sentence de Maskine.

¤¤Et le Maître observa ses disciples, disposés en cercle autour de lui. Il leur dit:"Fermez les yeux et rouvrez-les." Ceux-là qui obtempérèrent et eurent de nouveau en vue le Maître furent exclus du cercle et demandés d'attendre le prochain enseignement. Ceux qui ouvrirent leur esprit aux dieux eurent la chance, enfin, d'approcher celui qu'ils n'espéraient plus rencontrer. Alors Maskine s'ouvrit à eux, et leur donna la bénédiction. "Le contrôle du corps et de l'esprit est la condition que Maskine exige pour donner ses mots." Déclara le Maître.
Et voilà que celui dont le nom faisait honte reçut la bénédiction de la Suprématie, son corps et son esprit toujours plus concentrés. On vit la lumière toucher l'enveloppe pour qu'elle ne rompe point¤¤

HRP:

« Je préserve ma place au pays des rêves ...»

Elle tomba dans mes bras ...

Ce fut tout un corps qui s'écroulait alors péniblement sur mon épaule. Mes bras s'ouvrèrent instinctivement, c'était ça nos retrouvailles. Le calme après la tempête, car il y a toujours le soleil après la pluie. Mais, cette fois-ci c'était différent, rien ne serait comme avant. Elle était notre ennemi numéro un maintenant et pourtant mon cœur ne cessait de l'aimer. J'aurai adoré que tout cela se passe autrement, mais il faut croire que c'était écrit. Instinctivement je la serre contre moi, je n'y vois aucun réconfort ou plaisir, c'est juste la fin de tout, dans cette simple étreinte. Mes bras se mettent alors en place exerçant leur force pour venir placer son corps sur mon épaule. Mon bras gauche la tenant fortement, bien que ce n'était pas le plus fort, car le bras droit était toujours une arme immense. La queue et la lance étaient elles aussi toujours là, pas besoin de les ranger, pas tout de suite. Tout comme l'activation de mes portes, mais il me fallait faire vite. Je devais rejoindre les portes de l'autre côté en peu de temps, plutôt aisé avec les portes célestes.

Mon pas me fait alors décoller de la zone, plutôt endommagé par cet affrontement, les réparations allaient me coûter cher c'était sur. Je m'y engagerai moi-même pas de soucis, parfois le capitaine doit savoir aider ses soldats, c'est comme ça que l'on dirige le mieux. Mon lion me suivait toujours à la trace, pas question de poser le corps de la Kaguya sur son dos, c'est un privilège qu'elle ne pouvait plus se permettre désormais. Certains habitaient poussaient des cris de toute part, me remémorant alors des scènes épouvantables, celles de la destruction du village caché de la brume. Mon cœur battait à toute vitesse. Pas question de revoir ça une fois de plus, finit les larmes, finit les nouveaux départs. Je ne vous laisserai pas détruire tout ce que j'ai essayé de construire, tout ce que je tente de protéger. Je vais vous détruire, un par un si il le faut, brisez vos crânes, me délectez de la vue de votre sang. Elle l'a réveillé, la bête. Ne me considérez pas comme Capitaine du Buki ou haut gradé. Désormais je ne suis que le chef des guerriers et eux aussi veulent en découdre.
✘ Envoyez-moi Kamejiro au plus vite !!
J'avais besoin de mon bras droit, après tout c'était son rôle dans de tels moments non ? Le message était ainsi destiné aux unités d'élites placés sur les toits, ces derniers me suivaient toujours. Quelques uns disparaissent alors, surement en direction du logis de me second. Quant à moi, il était temps d'accélérer, allez il faut que je donne tout, malgré la douleur, le poids d'Aoji sur mon épaule et toutes ces choses qui me tracassent. Je ne suis plus très loin tandis qu'au loin j'aperçois des ours et des oursons. Ce sont les invocations de Yuki, elle est déjà sur place. J'arrive en retard apparemment, mais celui-ci est justifié. J'ai leur chef sur mes épaules, comment allaient-ils réagir ? J'arrive ainsi sur place, deux groupes distincts se sont formés et se font face. Une inconnue aux cheveux verts, Xaphan, un homme plutôt musclé ou gras peu importe et enfin un plutôt fin qui paraissait plus puissant que les autres. Je me faufile alors entre les rangs de mes alliés, j'avance en me mettant devant eux. Il n'y en à que je ne connais pas, dont un avec une capuche et au chakra énorme. Me positionnant en avant je prend la parole, Aoji' se trouve toujours sur mon épaule, dans les vapes :
✘ Je vous conseille de partir, voyez ce que votre chef a tenté et comment elle a terminé. S'il le faut, nous ferons de même avec vous. C'est une chance qui vous est offerte de fuir, ceci est ma dernière sommation.
Le ton est sérieux, mon torse est couvert de sang, une aura verte m'entoure, mon lion est à mes côtés. De plus ma queue tient ma lance fermement, tandis que mon bras droit est toujours remplacé par un os énorme. Je n'ai rien d'humain et d'amical, d'ailleurs je me surprends moi-même de ne pas avoir foncer dans le tas. Serait-ce la présence de cet homme avec la capuche qui me freine tant, une envie de le voir se battre ? Peu importe, si mes adversaires ne partaient pas ces derniers subiraient le même sort qu'Aoji. Quoi que eux, ne connaitraient surement pas la chance de visiter nos cellules. Du moins avec les colères de mes confrères, je me demandais bien si la cellule serait aussi agréable qu'on ne le pense.

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Petit topo : Je suis en porte x3 du fait de mon précédent rp avec Aoji qui se situe dans la même zone et ce n'est pas si loin d'ici donc je considère cela limite dans le même rp. (MP si ça dérange). Mon os et ma queue sont toujours sortis (tout deux équivalent a du A pour chacun). Mon lion est toujours près de moi. Le corps d'Aoji est sur mon épaule gauche. Je n'attaque pas ce tour-ci et je vous conseille vraiment de pas le faire, on est beaucoup ^^'.

L'homme qui se dirigeait vers les nouvelles sources de chakra n'avait pas beaucoup agi jusqu'à présent. Si le jeune combattant s'était avant tout concentré sur l'objectif principal – atténuer la violence aux Portes du Shozaichi et convaincre Hattan Kentaro de ne pas tirer son katana et de participer au combat – il se doutait qu'il n'y échapperait pas cette fois-ci. Et, bien qu'il eut préféré ne pas en arriver à de telles extrémités dans l'enceinte des lieux, le quinquagénaire savait également qu'il ne pouvait plus souffrir d'une retenue. Son comportement lui serait certainement reproché aujourd'hui ; il en assumerait pleinement les conséquences. Il avait agi avec sa tête, et n'avait pas foncé dans le tas comme son collègue. Collègue avec lequel il espérait bien avoir une conversation des plus utiles et des plus réprimendables. Mais passons, la question n'est pas là pour l'heure.

La situation était loin d'être au calme. Il y avait toujours des détails à régler. En tant que shinobi de longue carrière, Kakeshuou Samui savait pertinemment que l'une des principales missions du Combattant de l'Ombre était de faire le ménage après le carnage. Ici, Aoji' Kaguya était peut-être neutralisée, mais il n'en était rien de son conjoint. Et ne parlons même pas de son marmot ! Qu'allait devenir le curieux duo, qui s'était certainement senti délaissé, rejeté par la Mère-matrelle ? Devant ce schéma des plus particuliers, le Jônin Capitaine de l'Ôda avait choisi une solution bien ambivalente : il devrait agir sur tous les fronts. On ne pouvait laisser un homme comme Hattan Kentarô errer dans les parages, sans avoir une idée de ses intentions et de son avenir. Cet homme n'était pas un simple rebut de notre monde sanguinaire. Il se trouvait il y a peu à la tête de l'un des villages le plus puissants de ce monde ; et si ce même village était aujourd'hui détruit, la puissance de celui qui s'y trouvait au sommet n'avait pas subi la moindre brèche. Seul l'état mental – préservé ! - de l'Epéiste l'avait empêché de se livrer au carnage et à la destruction ultime.

Devant faire preuve de respect comme de prudence, le Dernier des Kirijins s'était empressé de créer un Clone de Glace à son effigie, qu'il enverrait sur le champ de bataille. La bonne tenue voulait qu'il doive s'occuper de cet invité perdu en priorité, alors que les autres forces seraient bien suffisantes pour se charger des autres lieux. En revanche, son Clone serait déjà bien assez efficace pour pouvoir assister ses camarades de combat. Et tandis que l'Original se dirigeait vers les Portes, pour suivre les traces de son ancien supérieur, le clone avait pris la suite du Capitaine du Buki, pour se diriger vers des localités plus incertaines et des adversaires encore moins identifiés.
Même si suivre le personnage, dont les Portes étaient activées, n'était pas facile, suivre la direction prise et ressentir le chakra des compagnons d'armes non loin fut suffisant pour orienter définitivement le clone qui faisait à son tour son entrée dans la place.

Arrivant sur un pas léger, la stature imposante de l'ancien se plaçait à hauteur égale de ses comparses. Le Triumvirat au complet dans ces lieux ! Quelque chose d'inattendu, mais quelque part de tout à fait logique, étant donné la situation complexe dans laquelle se retrouvait l'Alliance des Pays Neutres. S'il fallait bien espérer quelque chose de cet événement, c'est qu'il parviendrait à unifier les troupes et à donner un sens de fraternité au sein du Shukaï, nouveau-né en manque de lait maternel et d'origine stable. Bien que la plupart des combattants dans ces lieux soient d'anciens Kirijins, tous n'avaient pas la même affection pour leur prochain. En revanche, ils avaient tous la détermination de voir cette Alliance prospérer. Et pour cela, de repousser ceux jouant les envahisseurs.

Regard à droite, puis à gauche. Des têtes à la fois connus, … et d'autres non. Du côté des défenseurs, le visage enfantin et sur les nerfs de Yuki Samui ne faisait pas un pli pour l'ancêtre. Celui de ses deux associés à la tête du Shukaï non plus, bien que Nora Basanru restait encore une énigme. En revanche, d'autres combattants conservaient une identité bien obscure à cette occasion. Un encapuchoné, un prêtre et un jeunot. Voilà des forces qu'il ignorait ; et dans ce genre de situation, on ne peut que se méfier. Si tous se disaient alliés, il était clair qu'une discussion plus claire serait nécessaire plus tard au sommet de la pyramide. Pour les ennemis, ils se distinguaient par quatre identités, toutes plus loufoques les unes que les autres. Mais les deux personnalités qui étonnaient le plus le vieux Lion des Neiges – à n'en point douter – était la présence de Goren, et celle d'un … Kumojin !? Les choses devenaient véritablement intéressantes. Ayant déjà lutté au côté du monstrueux Sunajin, Kakeshuou Samui avait une brève idée de quoi l'homme était capable. Le Kumojin, lui, restait inconnu. Mais la question se posait, désormais : fallait-il voir là une déclaration de guerre de la part des différents villages ? Les Grandes Puissances souhaitaient-elles donc intervenir dès à présent pour neutraliser ce qui pourrait être une menace pour eux sur le long terme ? Que de mystères entourent ce combat … .

Devant les déclarations de son Camarade de combat, et le manque de réaction de son partenaire, le dernier membre du Triumvirat restait dubitatif. Les laisser partir, vraiment ? Etait-ce là ce que nous devions faire ? Ne fallait-il pas faire un exemple, et les traquer comme des bêtes, afin d'envoyer un message à nos détracteurs et ennemis de demain ? Si certaines exceptions pouvaient être faites, d'autres ne le pourraient pas. En l'occurrence, les Nuke-Nins pouvaient toujours aller au diable ! Ce n'était pas quelque chose d'inattendu de la part du vieux briscard. Mais le Kumojin, et le membre du Shukaï – Xaphan - … . Vous, ce sera une autre paire de manche !
Même s'il fallait emboîter le pas dans le discours commun, cela ne signifiait pas une reddition des principes afin de protéger une paix déjà menacée de toute évidence. Un petit pas en avant, afin d'aligner les épaules des hauts responsables sur la même hauteur.

~ Il est fort peu probable qu'un combat vous soit profitable. Une offre de repli vous est offerte ; mais l'Ordre restera à l'affût de vos faits et gestes sur l'ensemble du territoire. Notre conseil : déguerpissez, et séparez-vous. Peut-être aurez-vous plus de chances de vous en sortir dans ces conditions. Si mes camarades sont prêts à rester tenus, il est hors de question que l'Ordre tolère de tels agissements … .

Kakeshuou Samui n'irait pas à l'encontre de la décision de ses camarades. Et son intervention n'avait certainement aucune valeur comparé aux autres. Néanmoins, son rôle n'était pas le même que les autres. Si le Capitaine du Buki était avant tout un guerrier, et, celui de Jôhô un enquêteur hors-pair, lui était le Justicier. Le Juge devant régler les comptes et attribuer les peines. Et dans ce sens précis, ce n'était que Justice que de s'assurer que le Shukaï ferait dominer la Loi sur son territoire.

- Moi. Plus toi. Plus lui. Plus elle. Plus tous ceux qui le veulent ?

"Allez, venez, et rentrez dans la danse" chantais-je dans ma tête, un aimable sourire sur les lèvres. Mais voilà que plus et plus de gêneurs s'agglutinaient de la sorte autour de moi. Aux deux moines de Maskine et à la morveuse hystérique s'ajoutaient un incapable Kirijin que j'aurai dû noyer dans la mer, un homme en sang portant une demoiselle qui l'était tout autant (cheveux blancs ? ça devait être Aoji' ça, encore quelque chose qui n'était pas prévu) et un vieillard. Ils se mirent tous à parler, chacun leur tour. Pour débiter plus et plus de conneries. Les ânes adorent s'entendre braire, c'était connu. Mais j'avais eu l'illusion qu'une institution comme le Shûkai en aurait moins qu'une étable. Ce n'était visiblement pas le cas. J'avais croisé mes bras sous ma poitrine, les regardant avec un air blasé.

Spoiler:

Et lorsqu'ils finirent, je me contentais de répliquer, en haussant un sourcil parfaitement droit.

- Votre service clientèle est dé-plo-ra-ble. Je tiens à vous le dire.

Je feignais un soupir, avant de continuer, sur un ton qui se voulait agréable.

- Néanmoins, vous ne savez rien. A tel point que ça en devient ... risible.

Je souriais, de toutes mes dents, mon regard palpitant de malice.

- Votre porte de sortie, je la prends de bon grès, même si je n'en ai jamais eu besoin pour commencer.

Je me détournais de l'assemblée réunie, avant de faire un geste de la main, d'adieu.

- Mais soyez en sûrs. Quand je reviendrai, je ferai en sorte qu'il ne vous reste qu'un goût de cendre dans la bouche. Et je dis ça surtout pour toi, gamine excitée. Je ferai en sorte de te prendre tout ce qui t'est le plus cher, bestioles, jouets, robes, et compagnie.

Je gloussais, particulièrement amusée par ma menace. Pourquoi elle ? Elle était la plus jeune, c'était à elle qu'on pouvait voler le plus de choses. Mon rôle ici s'achevait néanmoins, et c'est sur quelques derniers mots que je finissais, lasse.

- Ce sera pour une autre fois, notre thé, cher compagnon d'une nuit de raid ...

Et je n'étais plus là. Un Shûnpo, incanté pendant mes longs monologues, m'avait fait disparaître sous une nouvelle lune.

Mais avant, j'ai fait en sorte qu'ils aient un petit cadeau de ma part : Un immense serpent blanc et une demoiselle aux oreilles de chat, plus morts que vivants, alliés il y a de cela une éternité, combattant à nouveau côte à côte en une dernière danse.

Spoiler:

« Kamejirô, vous êtes demandé à l’entrée principale. »
« Que se passe t-il ? »
« Du mouvement. C’est le Capitaine qui m’envoie vous chercher. »
« J’arrive de suite. »

Ce fut les seuls mots qui arrivèrent jusqu’à mes oreilles avant que ce ninja d’élite ne laisse qu’un nuage de fumée me laissant claquer la porte avant de me diriger vers ma destination. Vêtu de ma toge blanche à l’effigie du Shûkai, je sautais de droite à gauche, accélérant la cadence jusqu’à arriver où l’on m’avait demandé. Il y avait quelques personnes présentes dont certaines ne faisant pas parti de l’Alliance. Je fronçais les sourcils continuant de guetter de loin. Mes pupilles voyagèrent sur toute la surface jusqu’à voir mon Capitaine. C’était bien la première fois que je le voyais ainsi. Il avait déployé une partie de sa puissance, je sentais déjà son chakra peser sur mes épaules. Un sourire se dessina le long de mes lèvres tandis que je fléchis légèrement avant de me propulser du haut d’une tour et arriver dans un nuage de poussière près de lui. Accroupie, le poing droit à terre, je me redressais avant de me dépoussiéré l’épaule.

« Je vois que l’on s’amuse sans moi. C’est si égoïste mon Capitaine. »

Je regardais les personnes présentes faisant parti du Shûkai. Mais mon regard s’arrêta sur une fillette que je connaissais et contre qui je m’étais déjà mesuré : Samui Yuki. Je serrais les dents de ne pas lui sauter à la gorge : après tout, nous étions à présent du même camp, et je ne pouvais faire ce que je voulais. Je fis mine de rien continuant de resserrer ma mâchoire avant de m’adresser à Kaguya Shio.

« Je réclame tout de même un petit topo de la situation. Que je sache dans quoi je mets les pieds. »

Mon regard observait les alentours avec la plus grande méfiance et la plus grande prudence. Je devais m’assurer qu’aucun des membres de l’Alliance ne se blesse ou n’entame un combat sans le soutien du Buki. Shio m’avait demandé, alors je répondais présent à son appel, comme nous l’avions convenu durant notre entretien. J’étais son ombre. Et tant que je serais son ombre, il ne risquerait rien. Pour être honnête, j’étais déjà froissé de ne pas avoir été prévenu plus tôt… Dégageant un morceau de mon chakra, la poussière présent à terre commença à tourbillonner autour de moi. Mon visage arbora un dessin de violence tandis que j’essayais de contenir la haine qui grimpait en moi…

J’attendais patiemment le briefing rapide du Kaguya, les frissons présents sur tout le corps, excité à l’idée d’un bain de sang…

Spoiler:

Ça a commencé. Je ressens l’excitation des débuts. Cette excitation si particulière que l’on ressent uniquement juste avant un cataclysme. J’ai bien été prévenu, je sais ce qui se profile à l’horizon. Je sais que quelque chose approche. Goren n’a pas été très précis cependant. Il n’a ni précisé l’heure ni fait mention du jour. En fait, je n’ai aucune idée de ce qui se profile mais il est clair que c’est quelque chose qui fera au moins parler le beau monde sinon mon cher ami ne m’en aurait pas fait part. Il n’est pas du genre à pavoiser pour rien et s’il me dit de me tenir prêt c’est qu’il doit forcément y avoir une bonne raison derrière. Je sais qu’il a l’intention de visiter le shukai mais il ne m’a pas dit de quelle manière… En réalité, je suis dans le noir le plus total et je dois bien avouer que cela n’est pas pour me déplaire. Bien au contraire, pour une fois j’apprécie le fait que j’aurais peut-être droit à une petite surprise à domicile. Il faut dire que pour une fois je n’ai pas à me déplacer moi-même. Mais je me demande tout de même comment il a prévu de faire son entrée en scène. Tel que je le connais il s’est trouvé des alliés encore plus fous que lui. Quelque chose me dit que la situation est précaire dans les environs.

Oui j’attendais que quelque chose se produise. C’est la raison pour laquelle je glandais tranquillement au sommet de l’arbre près de ma demeure. Je patientais. J’attendais le déluge, les criquets et les tornades venues du firmament. Pourtant rien de tout cela ne finit par arriver. En plus de cela je n’arrêtais pas de me sentir épié. Surement le Shukai. C’est dingue quand même, je me fais espionné par mon propre pays. Je me sens tellement violé dans mon intimité… Bon pour revenir au sérieux et aux affaires. Je me trouvais donc là, adossé au tronc de l’imposante plante près de chez moi, allongé à demi sur une branche. Je regardais les gens passer en bas. Soudain un bruit me titilla l’oreille. Il était clair qu’une alarme avait été sonnée. Un sourire en coin s’imprima sur mon visage. Je savais que les festivités avaient commencé. Je savais aussi que je devrais me tenir à distance malheureusement. Telle était mon rôle, faire celui qui est incapable de trahir son pays et qui ne doit en rien laisser paraître le fait qu’il tente de faire chier sa nation. Voilà pourquoi je ne bronche pas. Je garde le regard évasif et c’est alors que la présence que je sentais m’épié disparaît. Bien… première partie de mon plan : me débarrasser de mes espions. Sans doute ce dernier s’était-il dit qu’il valait mieux pour lui rejoindre les portes où le plus gros des troupes était en train de s’amasser. Résultat, je suis libre comme l’air.

Très vite je profite de ce nouvel avantage. Pouvoir faire tout ce que l’on veut sans se sentir obligé de camoufler chacune de ses actions, c’est une aubaine. Je me redresse donc sur la branche et j’effectue quelques mudras. Le premier me métamorphose en petit garçon de 5 ans. Un Henge classique dont vous comprendrez l’utilité. Mon second jutsu est un simple clonage. Mon clone a cependant ma véritable apparence. Très vite je vais partir mon clone vers l’une des deux entrées, il est impératif que tout se passe comme prévu. Je sais d’or et déjà que je vais avoir du boulot à faire. Seul problème, je ne sais pas quoi…

Vision du clone : Je me déplace à vive allure. Je n’ai pas vraiment le temps de trainer. Je sais que je dois courir vers les portes. Je sais que c’est là qu’ils sont. Qui sont ils ? Je ne sais pas. Je sais qu’il y a Goren. Mais il est impératif que j’arrive là-bas pour le moment. Je vois déjà les gardes s’activer de partout et la population se ranger un peu plus sur les côtés et dans les logements. Maintenant je le sais, je suis bien trop en retard. J’ai trop attendu. Les combats sont peut-être même finis. Mais le but est d’arrivé à la fin, mais pas trop tard. Avec ce clone je ne peux pas me battre, je peux juste faire acte de présence. Je ne peux que montrer que je suis présent. Un stratagème quelques peu machiavélique si j’ose dire. Soudain je vois Yuki courir quelques rues plus loin. Je ralenti. Elle a l’air pressée. Elle ne m’a pas remarqué. Je pense qu’elle se dirige au même endroit que moi. Je la suis mais je lui laisse une bonne avance. Il vaut mieux qu’elle arrive avant moi. Voilà pourquoi je m’arrête un peu avant de reprendre la route.

Lorsque j’arrive aux portes, je vois bien trop de shinobis. Des shinobis qui ont tous l’air plutôt puissant. Je me rapproche de celle que j’ai vu dans mon rapport comme mon capitaine de section. Je ne dis rien de plus mais reste à ses côtés en faisant un bref : « AU RAPPORT »
Bien pour le moment ça suffit. Il y a trop de monde devant et a mes côtés, ne pas trop attirer l’attention non plus.
« Une explication je vous pris, l’état de la situation »

Véritable Katano : Yuki apparaît soudain. Elle transporte une gamine. Bizarrement, elle pénètre dans la maison. C’est chez moi aussi, j’ai le droit de savoir qui entre. J’attends que Yuki sorte pour entrer à mon tour. Ma petite amie s’enfuie a la hâte et je comprends que j’ai le champ libre. Je pénètre alors dans ma maison et recherche la jeune fille. Je ne mets pas beaucoup de temps à la trouver. Je l’examine, elle est inconsciente. Je reconnais sur sa peau la trace d’une seringue. L’œuvre de ma petite amie à n’en pas douter. Elle faisait donc partie du camp « ennemi ». Goren m’a dit de prendre soin des prisonniers. Je compte bien le faire.

Lorsque j’ai bâti cette maison, ou plutôt lorsque je l’ai aménagée, j’ai pris soin d’y apporter quelques modifications. Voilà comment j’actionne un levier près du lit qui fait qu’une trappe s’ouvre dans le sol et mène aux égouts. J’ai quelques secondes pour m’y engouffrer avant qu’elle ne devienne inaccessible pendant trois heures d’affilée. Je me saisis de la jeune fille avec mon corps de petit garçon et je la jette avec moi dans les égouts. « Sauver les prisonniers » qu’il m’avait dit. Il avait compris qu’il y en aurait. Mais qui est cette fille, je vais bientôt le découvrir !

Très rapidement je m’engouffre dans les sombres tunnels pour me rendre dans une pièce humide qui se verrouille uniquement de l’intérieur. La porte est pratiquement blindée alors je suis plutôt tranquille. Je pose la jeune fille sur le sol et je lui donne quelques claques, va-t-elle se réveillé ?

Bon:

**Xia Chao Seng** Informations **Messages** : 1554

Et tous se battaient à cause/grâce à elle, mais la belle dormait...
Un sourire en coin qui illustrait mal sa position sur l'épaule de son... Quoi d'ailleurs?
Elle rêvait...
>> Team <<

Petit poney, petit poney ♪ ♫ ♪

J'avais fait un rêve ou j'étais dedans va savoir, j'étais au shukai que je venais d'abimer sévèrement, à mon réveil, dans un palais- normal je suis une princesse- et va-t’en savoir pourquoi, ceux pour qui j'étais déesse le soir en m'endormant me traitaient de vermine... Hein quoi ce n’était pas un rêve? ! Zut alors…. Pourquoi j’aimais bien ?

Maso je crois bien ! Pas nouveau !

Et la sentence mes « frères », vous me jetez dans un puits et on m’oubli ? Ah si c’était possible, je ne serais pas encore là, malheureusement, rien n’était simple dans la vie. Puis il fallait regarder le bon côté ! Personne ne pensait jamais à le faire ça ! Je prendrais un bain, pépère, ils auront prévu une bouée et j’espère que l’eau ne sera pas trop chauffée, j’aime bien, presque froid moi…

Mais comme de mes goûts ils n’y connaissaient rien, elle sera chaude bouillante ! Bouillon d’Ao ! Ça sentirait bon ? Comestible ? Alala ! A moins que je sois décrétée poupée de service public, dont j’étais sûre, le capitaine du Buki serait le premier à agiter la queue à l’entente de la sentence… Je le voyais d’ici réclamer l’exclusivité… BAH NON FAUT PARTAGER ! BIM !

Parlant de partage, j’osais espérer que les équipes de torture sauraient se diversifier. Vous imaginez toujours le même clampin venir réclamer un « contact » pour la fouille approfondie ? Et s’il n’était pas doué ?! Où il sera mon plaisir personnel à moi ? Franchement égoïstes !

Check Seizo 1.0 ='D :

De plus… Méfiance, faut dire Kaguya et lapin c’proche comme bestiaux, je pourrais te refaire une colonie de poison hybride dans mon genre en un rien de temps entre leur mur. Vous imaginez ? Déjà que pour une il avait fallu toutes les grosses têtes de Shukai pour en faire quelque chose… N’oubliez pas de kidnapper les enfants ! Oh j’aimais bien, je proposerais l’idée tient.

M’enfin, on pourrait toujours se rabattre sur l’utilisation de jouets et là je me retiendrais de crier avec passion… « OWI FAIS MOI MAL, plus bas ! Plus haut ! Là ! », histoire de guider, fallait dire, à ce niveau, j’étais une sacrée experte et une sacrée tordue aussi... Non je rêvais trop, genre des gus seraient assez doués pour ça… J’allais finir dans un ennui profond à simplement supporter des blablas…

Vie de merde ! Encore qu’avec un peu de chance la clique de vilains pourrait être mes voisins de cellule, imaginez Konjo avec sa grosse épée… Voilà qui me ferait compenser le manque des vibrations de Saïtan… Bon il n’a pas un engin S, mais mieux que rien… Au moins, il ne braillerait pas ! Brave garçon.

Bordel, mon envie de thé… Plus prête de faire assouvir, Xaphan était portier après tout, fallait-il être folle pour imaginer qu’il viendrait ouvrir la mienne censé me retenir tasse fumante en main ? Oh oui ! Mon cher ami était déjà loin pas vrai et il me plantait, comme d’autre d’ailleurs en passant, avec les réprimandes pour seules récompenses… Où alors on viendra me dire : « C’est mal Ao très mal ! Vilaine fille ! »… Oh si vous saviez ~

…

Ah ouais en fait, oui, j’étais dans la merde… Un avenir chiant qui se profilait en fait… Dire que je n’avais pas fini ma collection de Kage et nation se déchirant à ma simple présence, franchement ! La vie était trop injuste… J’en étais où moi déjà ah oui !

Petit poney, petit poney ♪ ♫ ♪

Bordel, d'où je sortais cette chanson de merde qui ne quittait pas ma tête...
Ah oui je sais ! Senseï qui la sifflait sans cesse quand il refusait de m'écouter...

C’était ça qui était fun ~

| Privat Joke Je vous aime <3
Résumé: Bah je dors merde, enfoiré de Shio!...
Je vais pas sortir mon Kin en rêvant si ? ='O
- va tenter le coup juste pour être sûre... ça marche? .-. Comment ça pas fait mon rp pour qu'il soit valide ! *meurt* Shit j'ai effectivement bien décédée x') -
PS/ je ne me suis jamais autant amusé sur SNH xD
Jusqu'à en pleurer de rire! -si si- Merci x')

La porte ouverte et voilà la débandade. À peine nous franchisions, enfin à peine nous pouvions contempler la porte s'ouvrir qu'une femme semble s'ameuter, elle suivit d'autre personne, au vu de ce nombre et de la force qu'ils avaient cela semble plutôt mal jouer en notre faveur s'il y a combat. Enfin, pour le moment ils n'ont pas vraiment grand chose contre nous. Après tout les portes se sont ouvertes devant nous par je ne sais qu'elle miracle, ce n'est pas notre travail de prendre en charge leur main d'œuvre et encore moins de l'arrêter. Enfin maintenant notre chère camarade doit être bien loin. Devant ces portes nous étions droits et fiers, tels des personnes décidées. Oui nous voulions être servie, mes camarades du Thé et moi une bonne part de viande.

Manger les pissenlits par la racine [LIBRE] Nours010

Manger les pissenlits par la racine [LIBRE] Nours010

Pourtant le temps passe, la frivolité et la fougue de la jeunesse se faisant agressant deux ours me ressemblant de manière plutôt louche on pouvait se demander s'ils n'étaient pas de la même famille que moi. Surement un cousin germain ou un truc du genre. Personnellement la parti de bastonnade ne semble pas vraiment de rigueur et pas non plus dans le cœur de mes alliers. Dans un sens s'en est même logique. Vous vous voyez-vous une troupe comme la nôtre face à une organisation déjà plus puissante que nous, mais en plus qui par sécurité de la crainte qu'on leur fait c'est vue ameuter des visages nouveaux. J'en deviens plutôt flatté de tant d'excitation. Si même je n'avais pas un seul grain d'intelligence, je me serais laissé mené à dire de voix forte "Quoi tout ce petit monde pour moi, il ne fallait pas." Mais je vais m'abstenir, après tout qui sais s'ils ne sont pas rancuniers. Le temps passe et plus le monde vient s'approcher des portes, là je pouvais bien voir qu'une grande partit de la sécurité du village s'est posé sur nous. Prenant comme il était convenu un lien télépathique avec Katano je me mets à lui dire:

Tu devrais être bien plus tranquille maintenant niveau sécurité.

Quelque seconde après je pouvais voir Katano. Sachant l'idée dont nous avions parlé il est clair que ce qui est en face de moi est un clone. Des à présent attaquer était plutôt jouer en ma défaveur car cela serait leur donner un prétexte d'user de techniques senseurs de haut niveau ce qui pouvait dévoiler le clone de Katano. Sans action néfaste aucune raison de le faire. Quoi qu'il se passe de toute manière avec ce que nous avions en face, j'aurais était idiot de me lancer à l'assaut. Cependant je peux encore faire autre chose. Là devant moi avec La Kaguya sur les épaules un homme nous somnolant de quitter les lieux et que si nous attaquions ils viendraient nous cueillir pour riposter avec une violence extrême. Devant ses portes, leur réaction me semble logique, nous n'avions pour le moment rien fait mais notre présence n'est clairement pas sans intérêt. Je le regarde le voyant presque à cour de Chakra il en devient évidant qu'il est donc l'interprète des dégâts occasionné sur la Kaguya. Mes plants de secours s'évanouissaient à la vue de cette prise qu'il a faite:

Tu tiens juste sur tes pieds, en plus de cela tu gardes une technique actionnée alors que t'es presque à sec. Peut importe, une chose est claire. Tous les pays neutres ne sont pas d'accord avec votre parti et vous pouvez voir qu'on n'a aucunement envie d'être émie dans vos idéologies. Vous êtes purement et simplement une copie conforme de ce que vous ne voulez pas voire, vous êtes à la même image des autres villages. La preuve en image.

Montrant du doigt la Kaguya.

Si elle est venue à vos portes se n'est surement pas par simple envie de suicide mais surement pour des raisons plus fondé. Se que je vois c'est le résultat. Cela ne me gêne pas du tout ne vous méprenez pas, mais pour une organisation faite pour ne plus subir les joues des attaques s'en est plutôt hilarant. Ce que je vois c'est que malgré les beaux discours vos âmes sont aussi imprégner de haine que n'importe qui. Elle est simplement cachée par les murs qui entourent votre citadelle.

Aucune animosité, aucun signe de présence d'attaque de ma par, rien qui ne puissent demander l'utilisation de technique quelconque pour se défendre contre moi. La seule attaque qui fut envoyé, fut celle qui apparus quand cette délicieuse créature venant de notre côté a disparu laissant derrière elle deux créations et une phrase des plus délicieuse pour mes oreilles. Là, étant aussi la métamorphose de la transformation d'une petite rancœur. Un peu logique avec l'accueil qui se présente, même si cela en est plutôt formellement logique. Du moins, arrêter des Nunkenin dans un village qui normalement devrait les accepter semble plutôt contradictoire, enfin même si dans mon crâne de tordue, je ne nie pas avoir pensé mettre un carnage dans ses lieux en arrivant là:

Au fait, d'ou vous dite qu'elle est notre chef, on est ici de nos grès, Ao nous a réunis, mais on nous a donné aucun ordre pour la suite. Qui sais surement un message à faire passer.

En tout cas, ce n'était pas pour que je me remplisse la pense.

hrp:

Merde, elle ne se réveille pas. Avec le recul je me rends compte que j’ai peut-être fait une connerie en la prenant avec moi. Après tout mes collègues de bureau sont de puissants ninjas. Mais bon, ils sont tous un peu mou du bulbe et surtout, ce n’est pas en me basant sur leur manière de me pister que je vais planifier mes actions. S’il y a bien quelque chose que je ne cesserai jamais de faire, c’est de bouger selon mes désirs. On pourra bien m’enfermer dans une prison de la taille d’une boite en carton, on ne m’immobilisera jamais. Je m’y refuse. Je ne suis pas du genre à accepter n’importe quoi. Mais bon dieu pourquoi cette jeune fille ne se réveille pas. J’ai beau essayé de la gifler, elle ne se décide pas à ouvrir les yeux. J’ai vraiment fait une connerie en la prenant de chez moi, pour le coup je n’ai pas réfléchi. Mais il faut dire qu’avec ce manque d’action en ce moment. Ça me saoulait un peu de ne rien avoir à trancher.

Le temps est à la réflexion. Une analyse complète de la situation d’impose d’elle même. Je me suis donc emparé de –si on peut employer ce terme- la captive de ma petite amie (qui ne le sera sans doute plus très longtemps) pour m’enfuir avec dans les égouts. Je suis ensuite entré dans une salle dans laquelle je nous ai enfermé. Jusque là ça va. Mais maintenant, la fille refuse de se réveiller. Le sédatif qu’a du lui donner Yuki devait être trop puissant. Il lui faudra sans doute encore quelques heures avant d’émerger. En attendant, je ne peux pas rester là. J’ai envoyé un clone près des portes pour analyser la situation mais j’ai le désagréable sentiment que je vais me faire choper quoi qu’il arrive. Peut-être est-ce ma fin. Peut-être était-ce la mon ultime erreur d’avoir cru pouvoir m’échapper de mes responsabilités d’une telle manière. Encore que…

Je ne réfléchis plus trop. Je me saisis de la carcasse endormie de la jeune fille et je fonce vers la porte. J’ouvre celle-ci et me met à courir dans les tunnels des égouts. Inutile de dire que ça ne sent pas la rose dans les couloirs humides. Bien au contraire, ça pue carrément. Je suis donc en train de courir. Cependant je connais ma destination. Je me suis suffisamment baladé dans ces lieux pour les connaître presque sur le bout des doigts. Je sais donc qu’il y a un mur à l’Ouest qui donne en plein sur un petit canal qui lui-même mène au fleuve Yangtze (voir carte). De là je pourrais organiser ma fuite si j’arrive vivant jusqu’au fleuve. Il faudra faire preuve d’ingéniosité mais je ne crois pas que je m’en sortirai vivant pour autant. C’est un pari risqué que je fais, clairement. Je ne suis pas en mesure de me montrer joueur et pourtant c’est bien ce que je fais. Je mise ma vie sur une partie de dés. C’est dommage, j’aurai bien aimé rester au Shukai encore un moment. Je commençai à me faire des amis. Je commençais sérieusement à me plaire au mode de vie. Bon c’est sûr que c’est sans compter les meurtres nocturnes que j’avais planifiés. Heureusement pour moi ceux-ci ne pourront pas être mis sur la liste de mes crimes vu que je ne les ai pas encore commis. Mais c’est réellement dommage.

Je crois que ma première pensée va à Tatsuo. Ce gamin m’est dévoué et je sais que même en dehors du village je peux compter sur lui. Je ne sais pas exactement pourquoi mais je sais que je peux. Il est habile de ses mains et sait se montrer utile en situation difficile. Je sais qu’il fera un grand ninja un jour. J’aimerai vivre assez longtemps pour le voir me tuer… Car c’est bien comme ça que j’ai décidé de finir mes jours. Tué par sa main. C’est la seule raison pour laquelle j’ai accepté de le prendre sous mon aile. Ah si seulement j’avais plus de temps pour le former… Mais la fin du tunnel approche et j’ai toujours cette petite fille dans mes bras. Je la passe dans un seul de mes deux membres et je balance une dizaine de parchemins explosifs sur le mur au fond du couloir.

Peu de chose résiste à une explosion de cette envergure. Un mur en béton n’en fait pas partie. Je saute dans la fumée et remarque avec joie que je traverse l’écran. Je tombe alors dans les airs pour atterrir dans l’eau. Le fameux canal. Le courant m’emmène moi et ma passagère. Je me laisse porter. Nous arrivons bien vite dans ce que l’on peut appeler le courant du fleuve. Là encore le sens du courant m’est favorable mais les vagues sont plus fortes et je dois faire un effort pour nous maintenir à l’air libre. Malheureusement le voyage dans ce courant est long et particulièrement éreintant. Fort heureusement j’avais gardé toutes mes forces depuis le bon matin, me préparant pour l’événement annoncé par mon cher Goren.

Petite ellipse temporelle mes amis. Je précise que nous avons longtemps voyagé avec le courant comme moyen de transport et qu’à plusieurs reprises nous avons faillis nous noyer. Nous sommes finalement arrivés au la Korokoro. Une fois dans les eaux calmes du lac, j’ai regagné la rive avec ma passagère. Nous nous posons alors quelques secondes… voir quelques minutes. Mais le temps presse et mon clone s’est détruit automatiquement lorsque j’ai quitté le périmètre autorisé pour maintenir la technique. J’ai avec regret perdu toute communication avec le shukai et il est certain que je suis peut-être déjà traqué. Je n’ai pas de temps à perdre. J’avale une pilule médicale spéciale pour me redonner des forces et je me relève. Je prend sur mon dos la petite fille et commence ma route vers la forêt nous séparant de la frontière. La route et longue et s’avère périlleuse. Je suis obligé de masquer mon empreinte chakratique à l’aide d’une technique de camouflage pour ne pas trop me faire repérer au cas où l’on me chercherait. Je suis mal mais j’arrive finalement à passer la forêt sans me faire attraper par qui que ce soit. Le voyage fut long, très long. Mais en passant la ligne de la frontière, je comprends que je suis en sécurité… si on veut.

J’ai une petite pensée pour Yuki… Au final je pensais pouvoir m’en servir comme arme. Mais la petite est instable et particulièrement capricieuse. Jouer les enfants de cœur ne fut pas de tout repos et même si mon cœur chavire quand elle est là, mon amour n’est rien comparé à ma haine. Malheureusement, je l’ai vite compris, la jeune fille ne partage pas ce sentiment et j’ai bien peur qu’en la prenant à mes côtés elle se montre plus un fardeau qu’autre chose. Non… sa place n’est plus près de moi. Je pense que le chapitre Yuki est définitivement clos. Il n’y a plus rien a faire de ce côté là. A moins qu’elle ne change sa nature profonde… mais on ne modifie pas cela aussi facilement. Elle me manquera, mais tant pis. La princesse des glaces n’est plus. L’ennemie aux oursons a pris sa place.

Je passe la frontière donc, j’atterri à Taki no Kuni. Le village se trouve toujours sur le territoire du Shukai mais je ne peux pas m’échapper aussi rapidement aussi. Il me faudra bien quelques jours de voyages pour arriver à ma destination finale. D’ici là j’espère bien que ma petite fille va se réveiller. J’ai hâte de savoir pour qui je risque ma vie…

Du côté du clone : Une fois l’infos reçue que mon véritable corps s’apprête à s’enfuir, je commence à me montrer suspicieux avec mon entourage. Je fais quelques pas en arrière et puis jusqu’à me retourner complètement. Je fais dos à mes compagnons. Je leur jette cependant un regard.

« Je croyais qu’on allais se battre or tout ce que je vois ce sont des intrus qui rebroussent chemin. Franchement, cela valait-il toute cette armada aux portes. Des ninjas si puissants. Avez-vous pensez à ce qui se passerait si l’attaque était interne ? Clairement… je ne peux pas le savoir, vous maitrisez tout tellement bien ! Enfin tout ce que je vois c’est qu’un cadavre tient sur l’épaule de l’un de mes compagnons. Je ne suis pas sûr de ce que vous êtes collègues. Au final j’ai peut-être eu tort de m’être associé à vous. Vous respirez la conspiration, la traitrise et l’humanité perfide autant que tous ces chiens des autres villages. Quelque part c’est peut-être parce que vous êtes tous plus ou moins d’anciens ninjas de village justement. Comme quoi il n’y a peut-être que les criminels d’honnête ces temps-ci. Au moins eux se présentent en affichant clairement leurs intentions. Je me retire, vous m’avez retiré l’envie de me battre à vos côtés. Si on recherche le tranchoir fantôme il est au bar. »

Mon clone se retire. Plus de temps ils mettront à se rendre compte que c’est un clone, plus j’aurais de chance d’aller plus loin avec mon véritable corps. Mais le shukai m’a dégoûté sur ce point et au final, je pense bien le rajouter à ma liste de secteurs à purifier. Le justicier devient bourreau et on finit par devenir ce que l’on désirait combattre. Rien n’est plus vrai pour le shukai.

Explication:

« Je préserve ma place au pays des rêves ...»

Respectable sont ceux qui comprennent les erreurs, insolents sont ceux qui pointent celles des autres.

Les portes se désactivèrent d'un seul coup, non pas que j'étais à court de chakra mais, toute menace étaient écartées. Il y avait une tension énorme sur les lieux, chacun des camps souhaitant la mort de l'autre. Et pourtant il y avait comme une frontière. Oui, comme un mur, comme deux mondes se séparant, l'ordre et le crime, la liberté et les chaînes, tout mélange étant interdits. Je n'étais guère joyeux face à un tel spectacle, simplement impuissant, certains auraient pu faire de bon soldats, d'autre de bons adversaires. Malheureusement, nous n'avions pas les mêmes projets, ou plutôt pas les mêmes définitions de la vie. Nos buts étaient divergents et de ce fait chacun de nous se méfiait de l'autre et parfois il vaut mieux avoir toujours un œil attentif. N'oublions jamais que les traîtres de demain sont et resteront toujours les alliés d'hier. Observant la scène j'avais envie de souffler, nous étions tous réunis et je disais bien tous. Une présence se fit sentir, Kaïos ne grogna pas une fois, mais deux fois. Tiens, étrange ...

Mes yeux se concentrèrent ainsi un peu plus. Je vois ... Kaïos grogna en direction d'un individu qui ne tarda pas à dévoiler son identité. Katano Yusuke, un homme avec qui je n'avais eu aucune relation et je n'éprouvais aucun intérêt pour lui. Déserteur de Kiri, retrouvant réconfort dans les bras du Shûkaï ou de Yuki, pour ensuite trahir une fois de plus. Comment appelons nous ça ? Ah oui, un lâche. Un faible, qui d'ailleurs n'avait aucune compétences au combat, oui je ne l'aimais pas. Ou plutôt je n'aimais pas les traîtres et encore moins les ignorants comme lui. Il pouvait fuir, je n'allais pas m'embêter à le retenir et encore moins le traquer. Qui voudrait d'un lâche dans ses gêoles ? Un minimum de tenue s'il vous plaît, seul les vrais guerriers, les vrais soldats se font capturer. Savez-vous pourquoi ? ILS ONT EU LE COURAGE DE SE BATTRE. Venant d'un faible comme lui, ses mots semblent être une comédie à eux seuls. Bon prenons la peine de lui répondre, avant de partir de ce zoo :
✘ Alors comme ça nous respirons la conspiration, la traitrise et l’humanité perfide autant que tous ces chiens des autres villages. HMMMMMM !!! Venant d'un traître de Kiri, d'un déserteur minable et désormais d'un traître du Shûkaï, cela semble être un compliment. Finalement nous ne sommes pas si différents tu ne trouves pas ? Voilà ce qui te manque Yusuke, de la maturité. Tu es un jeune ambitieux qui croit tout savoir, tu agis sans te soucier des conséquences ou bien même sans prendre en compte les évènements. Tu ferais mieux de tourner ta langue mille fois avant de parler, car dans ton discours pitoyable tu t'es décris toi même. Mais va ! Nous ne te retenons pas, je ne veux même pas de toi dans nos cellules. Enfin, n'espère pas devenir un grand shinobi, tu n'en n'as pas l'étoffe, tu es condamné à rester seul, car chaque personne qui te donnera sa confiance sera condamnée à la voir bafouer par la suite. Tu n'es qu'un vulgaire chiffon ... Je ne te traquerai pas, je n'attaquerai pas, fuis, cela est bien mieux.
Mon regard se tourna alors vers Kamejiro, le temps semblait jouer conter moi. Mes jambes me faisaient souffrir, tandis que je prenais tant bien que mal mon souffle. Je me courbais alors un peu, le poids de la femme sur mon dos était de trop. Me dirigeant vers Kakeshou je lui balançais sur son épaule, avant de m'accroupir sur le sol. Je ne pouvais plus assumer un tel fardeau et de toute façon j'allais devoir m'en acquitté, ce n'était plus de mon ressort désormais. A l'ordre de tenir son rôle, j'avais fais le mien. Me battre. Dans le fond, mon rôle n'avait pas changé par rapport à Kiri, j'étais toujours une arme au service d'une nation. Cependant et plutôt étrangement, je me sentais bien, heureux d'avoir accompli mon dû. Je levais alors la tête, mon poing et mon genoux était à terre, je me relevais tant bien que mal, il était difficile pour moi de tenir debout, mon vieil ami maintenant c'est à toi de jouer :
✘ Elle est à toi Kakeshou. Je te laisse le soin de l'enfermer dans une cellule dès plus pittoresque, aucune visite ne peut lui être permise. Cela vaut mieux pour la sécurité de notre capitale, j'espère que tu seras d'accord sur ce point.
Mon regard se tourna alors vers Kamejiro, je ne l'avais pas oublié non loin de là et sa puissance avait prit place sur le terrain, c'était surement pour cela que j'avais désactivé les portes. Du moins en grande partie, il était une sécurité pour moi, je le savais capable de tous les terrasser, je parle bien des adversaires. Bien sûr que j'allais lui expliquer la situation, mais si je l'avais appelé c'était pour quitter les lieux en toute sécurité et qu'il m'aide à me mouvoir. Je n'avais confiance en personne d'autre et c'était bien pour ça qu'il était mon bras droit, un fidèle ami je dirai même. Je pris la parole d'une voix un peu plus amicale cette fois-ci, le chiot avait besoin d'aide de l'un de ses frères, il était temps de déposer les armes et de rentrer, peux-tu me faire cet honneur ?
✘ Peux-tu m'aider à me rendre dans mes quartiers, je n'ai plus rien à faire ici désormais. Je t'expliquerai tout sur la route, excuse moi de ne pas t'avoir appelé plus tôt, je pensais avoir la situation en main ... Néanmoins des imprévus me pousse à rentrer au plus vite ...
Il n'y eut pas un mot de plus. Non je n'allais pas dévoiler mon état de santé, cependant il n'était pas bon. Et il allait me falloir bien plus que du repos, mais personne ne le saurait. C'était un secret que personne ne pouvait savoir, ou peut-être bien une personne. Ou deux. Fallait-il encore que je la retrouve. Je m'approche alors de mon bras droit, cherchant un appui, rentrons !

Tout va trop vite, beaucoup trop vite pour que je ne réalise ce qu'il se passe devant moi. Aveuglé par la haine, je laisse finalement mes épaules se détendre et s'affaisser en même temps que les convives indésirables se retirent de la scène pour laisser place à un silence pesant ... Silence bientôt brisé par la voix de mon amant. Je me tourne vers lui immédiatement, prête à le rejoindre ... Pourtant, mes pas s'arrêtent alors que Falco et Sunilda grognent à l'unisson avec Kaïos.

Je ne comprends pas l'intérêt de cette mise en garde sourde, mais je suis très vite arrêté par les paroles que prononcent le jeune épéiste.

Mon cœur tremble alors de plus belle, je n'ai pas encore eu le temps de faire retomber la pression de toute la mise en scène que nous venons de vivre, je n'ai même pas pu porter un regard sur la dépouille évanouit de ma traitresse de sœur que déjà, je sens comme un nouvel élan de malveillance peser sur la famille que je me suis construite ...
Et puis ... Il s'en va ...

"Non ..."

Murmure du cœur, je n'ai même pas le temps d'entendre les paroles de Shio que je me lance à sa poursuite, espérant l'égaler en vitesse sans vraiment en être certaines, mes invocations me suivent ... Mais trop tard, Yusuke ou plutôt son clone s'est ... Volatilisé ...
Quelques rues à essayer de le retrouver, mais rien, je finis par m'arrêter dans une somptueuse glissade et je me tourne alors vers mes amis :

"Où est-il ?"

Concentration de la part des deux ainés, puis grognement sourd :

"Aucune présence de sa part ... Je repère son odeur récente chez vous, c'est tout ... Mais rien de plus !"

Chez nous. Voilà mon indice et ainsi, je pourrais m'assurer que la fillette est toujours là. Je ne perdais donc pas une seconde et alors que les portes arrières du village devaient sans doute toujours être le sujet d'une attention toute particulière, moi, je quittais donc définitivement les lieux pour rentrer chez moi et constater à mon grand Dam que la fillette avait disparu ... Disparu avec une partie des effets personnels de mon amant ... Ainsi donc, il était définitivement parti.
Je m'asseyais sur le lit encore défait de l'enfant, portant mes mains à mon visage pour essayer de me calmer. Je ne m'aperçut pas de suite, que bien que la famille d'ours soit partie, Sunilda elle était toujours là, dans le jardin. Elle grogna par la fenêtre en m'interpellant pour que je la rejoigne. Elle voulait me réconforter. Deuxième trahison de sa part, la dernière. Je me tournais alors vers l'ours :

"Tu peux le repérer ?"

La traque allait débuter.

La situation devenait pathétique. Je n'avais aucune idée de ce que je faisais là et en plus, j'étais face à de nombreuses personnes qui semblaient, de force, égales, voir supérieure. Par conséquent, ce n'était pas la peine de combattre. D'ailleurs, ce n'était en aucun cas mon intention. Je préférais les mots au poing. Comme j'aime le dire "Bien plus forte que l'épée sera ma plume". De plus, j'étais assez à l'aise avec les mots et le contrôle de mes sentiments. Ce n'était pas le cas de mon adversaire aux oursons en peluche. Elle avait clairement laissé parler son cœur et c'est tout à son honneur. Enfin, après mes quelques propos, j'avais l'impression que la jeune femme ne désirait plus se frotter à mes talents d'orateur. Enfin, que voulez-vous, mon sensei me comparait souvent à Ogma, un dieu qui terrassait ses ennemis par l'éloquence. Je pense que la comparaison est flagrante.

En tout cas, la petite Aoji fit enfin son apparition. Elle n'était pas seule croyais moi. J'avais l'impression de voir tout le village arriver aux portes. C'est bizarre, comment tout le monde peut-être au courant de notre arrivée en si peu de temps ? Ce n'est pas très logique, mais bon, je n'y peux pas grand chose. En tout cas, toute la compagnie créole de Shukai était arrivé avec les tambours et les guitares. Encore une fois, c'était beaucoup de bruit pour rien. Cela me fascinait de voir autant de personne venir, alors qu'au final, notre entrée en force n'était que du vent. Je pense qu'ils vont se trouver bien bête quand ils vont comprendre enfin ... S'ils comprennent un jour bien sûr.

Pour ma part, j'avais honoré ma requête envers Aoji et je ne me sentais en rien concerné avec ce qui se passait. Par conséquent, je fis un simple signe de tête à ma connaissance indiquant qu'il était temps pour moi de rentrer. Je n'avais pas le temps de discuter avec la manipulatrice du calcium, mais je vais sûrement lui envoyer une lettre en rentrant chez moi. D'ailleurs, je vais peut-être essayer de trouver un marchand sur le chemin afin de le tuer et d'en faire un bon repas. Je commençais vraiment à avoir faim ... Bref, je devais partir.

« Merci à tous pour ce divertissement. Il est temps pour moi de tirer ma révérence, mais avant ... Ninpô, la bourrasque de poussières. »

Je levai mon pied afin de faire de la poussière devant moi et je commençai à courir pour rentre chez moi. Une envie de me ridiculiser me prit et je ne pus m'empêcher, de partir du champ de bataille comme un seigneur ... Non, comme un Zoidberg !

« Whoop ! Whoop ! Whoop ! »

Fin du rp pour moi. C'était fun. Désolé du petit post, mais je dois farmer pour acheter ma Spécialité Supérieur. cya.

Les larmes et les tentions sont à leur paroxysme, une chose que j'ai plutôt l'habitude d'apprécier. Pourtant dans ses lieux je sais que nous ne sommes pas en sécurité, après tout nous avons devant nous une puissance qui semble prétendre être aussi forte que les autres villages et cela sans compter qu'ils semble être soutenus par des individus dont j'ignore l'existence. Regardant ce monde, je peux voir que presque la totalité de ce beau monde peut prétendre à une force de frape pouvant faire trembler ce monde et cela même cette gamine, ce qui est surement une des raisons de son évolution dans la société. Quoi qu'il en soit, attaquer serait signer mon arrêt de mort ou au meilleur des cas un nouveau emprisonnement et je compte bien vivre encore quelque temps. La preuve en image de la Kaguya. S'en est navrant surtout avec la liaison que j'ai réussi à entretenir avec elle. Je ne saurais dire à ce moment si elle était morte ou vivante, mais quel qu'il en soit elle semble bien hors combat.

Le temps passe et voilà que maintenant plusieurs d'entre nous est aussi des leurs partent. Les autres restant plutôt discret et dans leur coin. Katano, as-tu eux le tendent de faire se à quoi l'on pensait faire? Je pense que oui, celui si est bien plus que débrouillard et il n'est pas du genre à perdre du temps quand il met ça vie en jeu. Devant moi son clone ayant parlé, j'ai bien compris qu'il avait bien fini son travail et qu'il est surement déjà en train de s'éloigner du village. Je le regarde, puis tourne les sandales avec un sourire, sans un autre mot. S'ils ne souhaitent pas répondre je ne continuerai pas de parler surtout que je n'avais plus à gagner de temps. Après tout trop parler ne ferais que les avantager eux non? Ce qui est sur, c'est que cette action ne fut pas sans bénéfice de ma part et cela pour plusieurs raisons, mais cela vous le verrez bien assez tôt mes amis. M'éloignant de cet éloge j'accélère le pas de plus en plus rapide tout en gardant une attention sur ses personnes au cas ou. Je n'ai pas une confiance aveugle sur leur propos, même si à la vue des personnes qui partent ils semblent bien vouloir tenir leur propos en nous laissant partir sans demander leur due. Maintenant à savoir par ou aller. Pas trop loin non plus mais pas trop prés. Si Katano a libéré des prisonniers il en a surement laissé fuir, ce qui sera pour nous une chance de pouvoir amener dans nos filets des alliés qu'il nous manque grandement. Enfin voilà, le passage Shukai est fini et il aura au moins eux le plaisir d'être distrayant et aussi de m'avancer sur plusieurs points.

hrp:

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