L'Étrangère et l’Adopté |Kawaguchi Tsukiko|

Certaines personnes disent que chacun est maître de son destin, cependant, beaucoup de choses se jouent lors de la naissance et en tant que nouveau-né, on ne peut rien décider, nous sommes à la merci de nos créateurs, si ces derniers sont toujours présents. Dans le cas de Kibō, il fut abandonné dans le Pays du Bois devant une porte quelconque, heureusement pour lui, la chance lui avait en quelques sortes sourit et l'avait confié à un vieux couple de bonnes personnes. Notre jeune héros fut élevé et éduqué correctement, il avait pris le chemin de l'agriculture et il était heureux. Cependant, il n'était pas comme les autres, il était capable de maîtriser son Chakra et il avait un don, celui de contrôler le son. Il était surement le fils d'un couple de ninja ou d'un père, d'une mère shinobi, or, mise à part ça, ses origines restaient un vrai mystère. Sa voie était donc en quelque sorte tracée, il était fait pour être un ninja et il suffisait d'un seul événement pour lui faire prendre cette voie. La destruction de son village à Ki no Kuni, fut l'acte déclencheur, qui le porta à rejoindre le Village caché du Sable dans le Pays du Vent.

Ça faisait désormais cinq ans que le jeune homme aux regards de glace avait rejoint Suna, cinq ans qu'il pratiquait l'art shinobi, cinq ans qu'il n'avait pas revu ses parents adoptifs et il ne comptait pas les revoir d'aussitôt. À la suite de la fameuse attaque sur son village, le rêveur avait juré à son père adoptif, qu'il reviendra, une fois qu'il sera devenu quelqu'un. Le Chûnin était désormais connu dans le village et dans quelques régions de Kaze no Kuni. Au début de son aventures shinobis, alors qu'il n'était qu'un Genin, il était connu, avec Yamada Mikoto, sous le nom des Frères du Sable. Cependant, depuis l'inactivité de son frère d'armes, l'élève de Kioshi resta seul, il s'entraînait et effectuait les missions seuls. Son attitude avait également changé depuis le commencement, plusieurs évènements changèrent le comportement du Sunajin, qui était devenu bien plus froid et sombre, ce qui lui valut le surnom de L'Ombre du Désert.

Le défenseur moral de la paix faisait des rondes dans le village, afin de surveiller ce dernier, il faisait ça lorsqu'il n'avait pas de mission ou d'entraînement, c'était en quelques sortes sont passetemps. Le membre de l'équipe Miira passa devant les quartiers résidentiels, là où vivait la plupart des plus importants clans de ce village, les Yamada, les Akuzu, les Kawaguchi et j'en passe. Il était tard le soir et ce fut justement en passant devant ce fameux quartier, que notre jeune héros remarqua une jeune demoiselle, qui attira son attention pour ses cheveux roses. Cette dernière était dans le quartier, mais on était en train de la chasser ? En effet, deux types levaient la voix sur la jeune fille, en la nommant l'Étrangère et en lui demandant de partir de ces lieux. Kibō assistait à la scène, en étant cachant dans l'ombre, la jeune fille ne donnait pas l'impression de faire des histoires et en effet, elle ne répondait pas aux provocations des deux hommes.

" Oi ! "

Dit-il en sortant de l'ombre et en se dirigeant vers le petit groupe, cependant, un des deux types semblait avoir reconnu Kibō et après avoir chuchoté quelque chose dans l'oreille de son ami, ils partirent laissant la demoiselle seule. L'Ombre du Désert s'en approcha et prit la parole.

" Yosh, mon nom est Kibō... C'était quoi leur problème à ces deux-là ?! "

Dit-il sur un ton neutre, tout dépend de la réponse de la jeune fille aux cheveux rouges, les deux hommes passeront un sale quart d'heure...

« Père est en mission » pensa-t-elle tristement, ses grands yeux bleus plongés dans la contemplation du ciel étoilé et le corps allongé sur le sable fin et chaud. Elle voulait rentrer mais elle n’y avait clairement pas le droit avant qu’il ne fasse très, très tard. Sa belle-mère ne supportait absolument pas sa présence dans la demeure familiale et n’hésitait pas à le montrer clairement lorsque le patriarche était en mission, loin des siens. Elle ne disait pas clairement « tu n’as pas le droit de rentrer » ou « je ne veux pas te voir » mais le montrer au travers de ses actes ou de quelques paroles subtiles. Par exemple, une fois Tsukiko avait tenté de rester une semaine entière avec cette femme et cela lui avait amplement suffit. Elle critiquait sa manière de faire le ménage ouvertement, son style de vie, ses cheveux blonds ou roses, son style vestimentaire en accord ou non … quoiqu’elle fasse, elle restait cette bâtarde. Le pire avait été de subir le reste des membres du clan durant cette semaine essaie. A leurs yeux, elle n’était jamais bien et restait cette « Etrangère ». Cette expérience lui suffit amplement pour savoir que sa belle-mère se portait mieux quand elle ne voyait plus cette enfant indésirable, et qu’elle n’en entendait rien. Ainsi lorsque le père de famille était en mission loin, Tsukiko avait pris l'habitude de quitter la demeure familiale aux aurores et ne rentrer que très tardivement, dormant ainsi que très peu et s’affaiblissant considérablement quand sa journée avait été chargé en mission. En effet, elle pouvait prévoir les journées arides et les soirées glaciales, adapter ses tenues ou encore ses heures d'entraînement mais elle n'avait aucun pouvoir sur ses missions, et aucun droit de dire qu'elle était à la rue de temps à autre. Elle devait se taire, se fatiguer à la tâche et patienter pour rentrer à la maison en tentant vainement d'oublier les températures extrêmes propres à Suna.

« Dommage que le vieux n'a pas eu besoin de moi. J'aurais pu tarder dans son restaurant le temps que cette maudite sorcière dorme » Elle savait très bien qu'elle ne pouvait pas s'imposer au vieux restaurateur et à son personnel, et qu'elle n'était là que pour dépanner de temps à autre. De même, il ne pouvait pas garder son restaurant ouvert uniquement pour elle. Il avait sa propre vie et des personnes qu'il chérissait devait l'attendre quelque part.

Tsukiko se releva et se dirigea tout droit vers le village, et plus particulièrement vers la demeure des Kawaguchi. Ses membres étaient endoloris en raison de son entraînement, ses yeux et ses traits tirés suite à quelques courtes et mauvaises nuits dû au départ du patriarche.

« J’espère que la vieille sorcière dort. Je veux mon lit … Sincèrement, je vais me chercher un logement. D’urgence. C’est invivable ! » S’insurgea-t-elle. Cependant la question du logement était délicate. Sa belle-mère trouvera-t-elle une excuse pour l'accuser de mille maux ? Par exemple, si le patriarche apportait son aide financière, prétendra-t-elle que Tsukiko vidait les coffres familiaux avec sa lubie ? Distillera-t-elle des nouvelles doutes dans l'esprit du patriarche en attribuant des amants imaginaires ou des prises de drogue à Tsukiko ? Ou au contraire, se taira-t-elle ? Enfin, et plus important, serait-elle apte à vivre seule ? N'avait-elle pas parcouru tout ce chemin pour retrouver une famille et ne plus être seule, comme à Konoha ?

Perdue dans ses pensée, elle remarqua à peine les deux hommes approcher. Ils lui bloquèrent le passage et commencèrent un discours assez insultant. Ils n'étaient pas inconnus à Tsukiko, au contraire ! Ces deux membres étaient très proches de sa belle-mère - neveux ou cousins, elle ne savait plus exactement - et prenaient un malin plaisir à la tourmenter.

- Hey l’Etrangère, à peine ton père part que tu fais n’importe quoi. T’as vu l’heure… faut tout t’apprendre ma parole. J’sais pas comment on t’a éduqué dans ton village d’origine mais ici, on a des règles. Tu connais ça ?

« Je suis peut-être une étrangère mais pas une sauvage non plus » aurait-elle voulu répliquer mais se retint, ne se limitant qu’à penser. Ils continuaient leur petit discours, qualifiant encore et toujours Tsukiko d’Etrangère, et lui donnant l’ordre de quitter ces lieux, voire même Suna, et ne plus revenir. Elle aurait voulu les ignorer et continuer son chemin mais elle était acculée.

Elle pourrait les repousser, voire même les mettre à terre avec sa maîtrise du sunaton – bien meilleur que la leur – mais elle se retint. La dernière fois qu’elle s’était attaquée aux membres du clan Kawaguchi, les familles respectives s’étaient insurgées auprès du père de Tsukiko et l’épouse n’avait qu’ajouter de l’huile sur le feu en soutenant ces pauvres « blessés » et mettant en avant « l’indiscipline » de Tsukiko. En dehors de la colère noire et de la grande déception de son père à son égard, elle n’avait rien récolté de bon à se défendre.

[color:39d3=#993366« Ils ont raison aussi … qu’est-ce que je fais ici ? » Cependant, ces pensées lugubres furent dissipées avec l’interruption inattendue d’une troisième personne. Elle immergea de l’ombre et s’approcha du groupe tout en se présentant. Ce prénom semblait suffire pour effrayer les deux membres du clan Kawaguchi peu amicaux à son égard et les obliger à déguerpir à pas tranquille. Malheureusement son répit fut de courte durée.

- Ri … Rien. C’est de ma faute. Je n’aurais pas dû traîner si tardivement dans les rues. Ils me mettaient juste en garde … des dangers possibles.

Le rouge lui était monté aux joues quand Kibo lui avait demandé ce qui se passait. En effet comment expliquer sa situation délicate sans réduire à néant la réputation des Kawaguchi, et indirectement, celle de son père ? Comment oser dire qu’elle n’était qu’une bâtarde, à l’origine de quelques conflits internes familiaux, et garder la tête haute après cela ?

« Mouais … mais l’excuse de la Kunoichi mise en garde contre quelques pauvres voyous des rues est tout aussi pitoyable ». A réfléchir, elle préfère qu’il la prenne pour la pauvre ninja incapable de se défendre que comme une intruse au sein d’un clan. Intruse … elle commençait à se plier à cette idée qu’elle était réellement qu’une Etrangère. Elle aurait pu partir mais pour se rendre où ? Son père était sa seule famille et en dehors de lui, plus personne ne l’attendait nulle part. Ajoutons à cela qu’elle se sentait bien à Suna, entourée de ce merveilleux sable.

- Je m’appelle Tsukiko. J’y pense, Kibo, je suis sûre d’avoir entendu ce nom quelque part, dit-elle tentant à nouveau de détourner l’attention de Kibo.

Notre jeune héros resta aux côtés de la demoiselle, tout en regardant les deux hommes prendre la fuite, si la jeune fille ne se dépêchait pas de lui donner une réponse, ces deux-là se feront la malle et sortirons du champ de vision de Kibō. Cependant, l'inconnue s'exprima en expliquant que tout était de sa faute, ses deux hommes étaient simplement en train de la mettre en garde des possibles dangers, que l'on pouvait encourir à des heures si tardives. La raison que cita la fille aux cheveux roses laissa le Chûnin perplexe, s'ils étaient simplement en train de l'avertir, pourquoi avoir donc levé la voix ? Et puis bon, Suna n'était pas envahi par les criminels, loin de là, il s'agissait d'un village avec un taux de criminalité extrêmement bas, plusieurs ninjas faisaient la ronde la nuit pour justement contrôler qu'aucun débordement n'advienne au sein du village.

Quoi qu'il en soit, les deux individus avaient disparu, il était trop tard pour les poursuivre. Les yeux de l'élève de Kioshi restèrent fixés sur la fuite des deux hommes, alors que la demoiselle prit la parole pour se présenter. Le rêveur se retourna contre elle et plongea ses prunelles d'un bleu ciel éclatant dans le regard de la fille, elle s'appelait Tsukiko, joli prénom. La suite de la phrase surprit notre jeune héros, qui savait s'être fait un nom au village, mais il ne pensait pas que vraiment tout le monde le connaissait. Or, le spécialiste en Fûinjutsu ne savait pas si on le voyait comme une bonne personne ou une mauvaise, il savait qu'un temps, il était vu d'un bon oeil, mais depuis son retour à Suna, il était différent et certaines personnes pensaient qu'il avait pris un mauvais plis.

" Possible, je ne suis qu'un simple ninja de ce village, rien de plus. "

Dit-il, car malgré son changement de comportement, le membre de l'équipe Miira était resté et restera toujours quelqu'un d'humble, jamais il ne tombera dans l'arrogance. Le jeune homme à la chevelure blanche aurait très bien pu dire qu'il était Chûnin, futur membre de l'Unité Spéciale, le Kakumeigun, alors qu'il n'avait à peine 16 ans et qu'il était l'élève personnel de Yamada Kioshi, Chef du Kakumeigun. Cependant, à quoi servait de dire tout ça ? À part créer des préjudices sur sa propre personne, il préférait laisser Tsukiko se faire sa propre idée sur le jeune homme.

" Allez, viens. Je te raccompagne à la maison. "

Dit-il en lui souriant, mais cette invitation montrait clairement qu'il avait compris que les deux hommes de tout à l'heure n'étaient pas là uniquement pour la mettre en garde. L'utilisateur du Onkyôton attendit que sa nouvelle connaissance emboîte le pas pour la suivre et la ramener en toute sécurité jusqu'à sa demeure. Cependant, une interrogation traversa l'esprit de notre jeune héros, que faisait-elle dans ce quartier ? Faisait-elle partie d'un de plus grand clan de Suna ?

" Dis-moi, tu fais quoi dans la vie ? Tu es nouvelle au village ? "

Libre à elle de répondre ce qu'elle souhaitait, mais elle avait la possibilité de se faire un ami, sur qui elle pourra compter, or, elle devait répondre honnêtement si elle comptait revoir Kibō.

- Allez, viens. Je te raccompagne à la maison.
- Non ! Enfin, je veux dire, je ne veux pas déranger.

- Ninja … Genin plus précisément. Je n’ai commencé que récemment mes entraînements et les missions, dit-elle en emboîtant le pas du jeune homme.

L'Étrangère et l’Adopté |Kawaguchi Tsukiko| ONZ5IWj

- Je suis arrivée à Suna il y a quelques temps … Environs trois ans je crois bien.

- Et je ne me suis engagée qu’un an environ. J’avais pris ma décision il y a deux ans mais une année est tout de même passé, le temps que je fasse les premiers pas et que j’ai un niveau suffisant aux yeux de certaines personnes.

- J’attends qu’on me désigne à une équipe maintenant. Et toi, dis moi tu es quel grade maintenant ?

« Mais j’appartiendrai à ce clan un jour. Ils devront m'accepter, d'une manière ou d'une autre. »

La jeune fille répondit en une fraction de seconde à la proposition de notre jeune héros, cependant, elle revint sur sa parole pour lui expliquer qu'elle ne voulait pas le déranger. Son comportement était plus que suspect et son hypothèse prenait de plus en plus son sens : Les deux hommes, de tout à l'heure, lui voulait du mal. Tsukiko expliqua qu'elle était ninja, elle était au plus bas rang de la hiérarchie, c'est-à-dire Genin, mais tout le monde avait passé par là, rien de honteux. Elle avait donc récemment débuté dans la vie active de Shinobi, entraînements, missions, rapports, etc. La nouvelle fit sourire notre jeune héros, qui eut un flashback de cette ancienne époque où il avait lui-même entreprit cette voie.

Ça faisait environ trois ans que la demoiselle aux cheveux rose se trouvait à Suna, mais comment Kibō avait fait pour ne pas l'apercevoir, car pourtant, elle tapait dans l'oeil avec cette teinte, peut-être qu'elle avait changé de couleur récemment ? Qui sait. D'où provenait-elle alors si elle avait rejoint le village il y a trois ans ? Or, il y avait quelque chose de louche, si elle habitait dans ce quartier, c'était qu'elle provenait d'un des clans phare de Suna, cependant, ses paroles semblaient dire qu'elle était née et avait grandi ailleurs. Son passé semblait plutôt compliqué, car le Chûnin et membre du Kakumeigun, n'arrivait pas à créer des hypothèses sur l'histoire de la Kunoichi.

" Mais dis-moi, ma curiosité me pousse à te poser une question. Si tu habites dans ce quartier, c'est que tu dois appartenir à un grand clan de ce village, mais tu dis être arrivé ici, il y a trois ans, comment est-ce possible ? Les Yamada, Akuzu, Saibogu, Kawaguchi, etc. n'ont jamais bougé d'ici... "

Il y avait d'autres questions que le rêveur désirait poser, par exemple, aux yeux de qui fallait-elle qu'elle ait un niveau suffisant ? Mais il laissa tomber, il attendit que la jeune fille réponde déjà à sa première interrogation. Maintenant, qu'il y pensait, elle disait rechercher une équipe, la Team Miira, était incomplète depuis la disparition de Lucy et l'arrêt de Mikoto. Il ne restait plus que Kioshi-Senseï et Kibō, pourquoi pas lui demander d'intégrer l'équipe ? Mais avant cela, il devait répondre à sa question, car elle venait de demander, quel grade avait notre jeune héros.

" Je suis un membre du Kak... Euh... Je suis Chûnin, je voulais dire, je suis un membre de l'équipe Miira et il y a des places disponibles, si cela t'intéresse. "

Dit-il l'air stressé, en aucun cas il devait faire part de son vrai statut, celui de membre de l'Unité Spéciale du village, car il désirait garder une vie normale en dehors de cette activité, qui promettait de la gloire, mais aussi des périodes sombres. D'ailleurs, ce n'était pas pour rien qu'il portait un masque et avait un nom de code. Quoi qu'il en soit, il avait drôlement bien rattrapé son erreur initiale, cependant, concernant l'admission de la rouquine, il fallait l'approbation de Kioshi et il n'était pas en état de le faire, il s'assumait donc toutes les responsabilités.

« Tiens … il y a du monde. Mince »

- Ah … Parlant d’adresse, voilà où j’habite. J’appartiens au clan Kawaguchi. Tiens … asseyons-nous là-bas, il y a quelques bancs. Je veux discuter au sujet de ta proposition. Je ne suis pas pressée de rentrer.

- Mon histoire est un peu compliquée. Je suis née à Konoha, ou plutôt dans ses environs vu que le village n’existait pas à l’époque. Ma seule famille était ma mère, mon grand père et ma grand-mère. Ma mère et mon grand-père sont morts durant un conflit, dans cette guerre précédant la création des villages. Quant à ma grand-mère, elle était vieille et la mort des deux êtres qu’elle aimait l’avait grandement affaibli. Elle est morte à son tour, sans douleur j’espère.

- J’étais seule et je ne savais pas quoi faire exactement … Et puis j’avais la capacité de maîtriser le sable. C’était inné mais personne ne savait que c’était une technique propre à un clan de Suna et encore moins à m’aider à la maîtriser. Lors d’un tournoi, des sunajins étaient de passage et ils m’ont vu en train de m’entrainer et ils m’ont expliqué qu’un clan existait et avait la même maîtrise que moi. Ils m’ont aussi dit que je devais avoir des liens de parentés.

- Je ne pense pas que l’un comme l’autre s’était attendu à avoir un enfant. Ma mère ne m'avait jamais parlé de mon père, sûrement par manque de temps. Les conflits étaient si violents et rudes … Chaque soir, elle rentrait en sang. Soit c’était le sien, soit c’était celui d’un autre. Et Quand on ne combattait pas, on devait se cacher à tout prix ou trouver de la nourriture. Bref …

- J’ai menti tout à l’heure pour les deux gars. Disons que mon père est marié et donc que j’arrive comme ça, quinze ans plus tard, a été un gros choc. Certains ont du mal à m’accepter, prétextant que je serais une espionne pour le compte de Konoha … Je ne me suis jamais engagée jusqu’à maintenant et quand je me battais, c’était pour me défendre avant tout. Ou tout simplement je reste une étrangère pour beaucoup, celle qui n’a pas eu toute la formation digne d’un Kawaguchi...... Avec tout ça, je ne sais pas si tu voudrais encore moi dans l’équipe.

- J’ai trop parler. J’espère que je ne t’ai pas dérangé. Et puis j’ai l’impression d’avoir peint un tableau noir mais je préfère cette vie-là à ma solitude à Konoha. J’aime Suna. Il y a du sable, mon élément, et j’ai de la famille. J'ai une raison de vivre, de me battre ... des gens à protéger et à rendre fière. Je ne doute pas une seule seconde que je serais une Kawaguchi à part entière un jour !

[/list]

Tsukiko s'arrêta vraisemblablement devant sa bâtisse et l'insigne sur celle-ci indiquait qu'elle appartenait au clan Kawaguchi. Cette jeune Kunoichi maîtrisait le sable, elle faisait partie de la famille qui représentait au mieux le village, elle était donc destinée à faire de grandes choses, il n'y avait pas de doute là-dessus. La jeune fille semblait perdue dans ses pensées, qu'y avait-il pour qu'elle soit aussi perturbée ? Soudainement, elle se rappela qu'elle était en présence de notre jeune héros et elle lui adressa la parole en lui indiquant qu'il s'agissait de sa demeure et qu'elle faisait partie des Kawaguchi. Elle proposa par la suite, de s'asseoir sur un banc pas loin d'eux, elle disait ne pas être pressé de rentrer. Kibō accepta la demande et les deux jeunes ninjas se posèrent côte à côte sur le banc, alors, le membre du Kakumeigun plongea son regard dans le ciel étoilé, en attendant que la demoiselle aux cheveux roses prenne la parole.

La Genin disait vouloir discuter de la proposition du rêveur, mais elle débuta son discours en parlant de son passé et là, elle sut directement captiver l'attention de l'élève de Kioshi. La Kawaguchi était née dans les environs de Konoha et elle avait accusé de la perte de ses êtres les plus proches : Sa mère, son grand-père et sa grand-mère. La Kunoichi possédait de tristes souvenirs de son enfance, était-il mieux de ne pas connaître sa famille ou de la connaître et de la perdre ? Vivre dans la solitude ou vivre un instant en ayant des êtres qui vous chérissent et qui vous apportent tout leur amour ? Le spécialiste en Fûinjutsu était en train de comparer son passé à celui de sa nouvelle amie, mais dans tous les cas, il avait été malheureux et peut-être que Tsukiko l'était encore, pour cela il fallait écouter la suite de son histoire.

La Sunajin quitta le Pays du Feu, après avoir rencontré des ninjas de Suna, lui disant qu'elle maîtrisait le même art qu'un clan de ce village, par conséquent, il devait forcément y avoir un lien de parenté. Étant seule, la jeune fille n'hésita pas à venir ici, chose tout à fait normal, cependant, son vrai père n'était pas au courant de son existence. Une aventure amoureuse donna accidentellement naissance à Tsukiko, à présent, elle se retrouvait seule, enfin, elle avait retrouvé son véritable père, mais ce dernier ne l'a connaissait pas et il était marié. La plupart des membres du clan Kawaguchi n'acceptaient pas Tsukiko, car elle n'avait pas reçu la formation adéquate et qu'elle venait de l'extérieur, ils la voyaient comme un corps étranger au sein de leur famille. Quoi de pire que de se faire rejeter par les personnes possédant le même sang que soi ? Rien, il était question de la pire des choses. La demoiselle termina son monologue en disant qu'elle ne savait pas si notre jeune héros allait toujours l'accepter dans son équipe.

" Pourquoi ne devrais-je pas t'accepter ? Tu n'as pas choisi d'être née, seuls les abrutis peuvent te reprocher une telle chose. Dorénavant tu es un membre à part entière de l'équipe Miira, je ferais en sorte que tu deviennes une puissante Kunoichi, car tu as un don énorme, celui de maitriser le sable, tu es celle qui représente au mieux ce village grâce à ce talent. Tu gagneras la confiance de ton clan, j'en suis persuadé, car je vois en toi une grande détermination et cela te portera loin, je t'aiderais à ne pas t'égarer le long du chemin, car c'est la pire de choses qu'il puisse arriver. "

En effet, l'élève de Kioshi disait ça, car il s'était égaré, il avait oublié ce que c'était de rêver, de tout faire pour réaliser ses songes les plus fous, il s'était résigné à suivre les ordres de missions et de les réussir au mieux. Cette fille avait un rêve et notre jeune héros voulait l'aider à le réaliser, la faire réussir, là où lui avait échoué. Cependant, vivre dans un quartier, une maison où l'on est rejeté, ce n'était pas forcément une bonne idée, alors Kibō lui proposa quelque chose.

" J'ai vu ton regard lorsque nous sommes arrivés devant ta maison, tu ne t'y sens pas chez toi, pas vrai ? Si tu le souhaites, tu peux venir habiter chez moi, le temps de gagner la confiance de ton clan, ton histoire, ton passé me donne envie de t'aider. "

Certes le membre du Kakumeigun voulait l'aider, mais il avait peut-être besoin de compagnie, la solitude le faisait sombrer et peut-être que Tsukiko allait lui redonner cette envie, cette détermination d'antan ? Le ton neutre qu'avait adopté le jeune homme aux regards de glace montrait qu'il était sérieux, il n'y avait pas d'arrière pensée comme pouvait s'imaginer la plupart des personnes, il souhaitait simplement aider la jeune fille et s'aider lui-même.

En plus de sa fatigue, Tsukiko était maintenant nerveuse. Est-ce qu’à son tour Kibo allait la considérer comme une étrangère appartenant au pays du feu et non au pays du vent et ainsi être méfiant ? Elle espérait que non car elle souhaitait réellement intégrer une équipe, et pouvoir enfin attaquer des missions dignes de ce nom. Elle n’en pouvait plus de patienter sagement pour se faire un nom auprès des Kawaguchi. De plus, et très important, il semblait fort sympathique ce bout d’homme. Son demi-frère n’avait-il pas dit qu’elle devait se sentir à l’aise dans l’équipe et s’entendre avec les membres ? Elle avait la sensation qu’elle allait s’entendre avec lui.

Finalement Kibo prit la parole. Dans un premier temps, son discours surprit grandement Tsukiko. En effet, ses paroles prouvaient qu’il ne la considérait pas comme une étrangère venant de Konoha mais bien un membre à part entière de Suna. Mieux, il lui promettait ce qu’elle tentait vainement d’atteindre par ses propres moyens, c’est-à-dire devenir une forte kunoichi et gagner le respect des membres de son clan. Il disait exactement ce qu’elle voulait attendre, ce qu’elle espérait et désespérait à entendre depuis son arrivée dans ce village. Certes ce n’était pas un Kawaguchi mais l’effet restait le même.

Ainsi, dans un second temps, une fois la surprise passée, elle le regarda admirative et avec respect. Ses yeux brillaient de mille feux, son cœur battait la chamade et elle avait une furieuse envie de l’enlacer pour le remercier pour ces paroles réconfortantes mais elle se retint, par bienséance. Elle se « contenta » de lui afficher son plus beau sourire puis lui offrir un rire cristallin.

Elle était heureuse : elle avait une équipe et il semblerait qu’elle allait grandement s’entendre avec l’un des membres. Son demi-frère n’avait-il pas dit l’importance de l’entente au sein d’un groupe ? Elle n’en doutait plus du tout et était confiante pour cette future intégration.

Soudain, elle se figea. La proposition suivante de Kibo était très, très surprenante pour Tsukiko. Elle aurait pu penser que c’était un pervers mais en regardant de près, elle vit ce visage sérieux et dépourvu de tout arrière pensé. Elle avait assez voyagé de Konoha à Suna pour découvrir plusieurs espèces d’énergumènes et comprendre à qui faire confiance et envers qui se méfier. Même ceux qui prétendaient la détester dans le clan n’hésitaient pas à lui lancer ces regards dérangeants. Kibo n’en faisait pas partie … du moins il ne semblait pas.

- Je ne savais pas que c’était si visible … Je ne sais pas où me mettre pour être honnête. Je suis venue à Suna pour trouver un parent, et je découvre mon père qui a fait sa vie, sa petite famille, sans connaître mon existence. Mon père fait vraiment de son mieux pour concilier le clan, sa vie de famille et moi-même. Pour ne pas lui compliquer sa tâche, j’évite les conflits avec les membres ou alors je ne m’impose pas dans la demeure. Je suis allée jusqu’à m’engager comme ninja, vu que c’est le seul moyen de gagner le respect, la confiance et la reconnaissance du clan. Autrement, je déteste les conflits … ils m’ont déjà privé de ma mère et mon grand-père, qui m’aimaient. Vraiment. Conclut-elle d’un ton mêlant amertume et tristesse.

Elle garda quelques minutes de silence, ravalant ses larmes difficilement. Même si les années passaient, la douleur de perdre des êtres si chers étaient toujours présente. Dans son cas, elle n’était en rien apaisée et devenait même de plus en plus douloureuse au fil des jours, au fil des rejets.

- La proposition est vraiment tentante mais je ne peux pas accepter. D’une, mon père refuserait. De deux, attend de me connaître réellement. Peut-être seras-tu vite lassé ! Je peux vraiment être très bavarde selon certains, dit-elle, tentant d’alléger l’ambiance lourde qui s’était installée. Elle détestait trop s’attarder sur le passé et broyer du noir. Et puis, tout d’abord, concentrons-nous sur mon intégration dans l’équipe Miira !

« Oubliez le passé et continuez à avancer ! » se répéta-t-elle à chaque fois que la nostalgie la gagnait. Elle ne devait jamais regretter ses actes, même ses erreurs, et assumer chaque conséquence comme une grande. Au final, malgré son père, elle était seule et plus personne ne sera là pour la soutenir. Il fallait qu’elle se prenne donc en main elle-même et ne pas sombrer.

- J’y pense … tu te dis Chunin et tu m’intègres dans l’équipe c’est ça ? Je pensais que seuls les Jonins avaient le droit d’être chef d’équipe et accepter les recrutements et non les élèves ou autres membres.

Elle était certaine d’avoir bien suivi cette leçon-ci et tout cela lui semblait bien plus logique. Peut-être qu’il y a des exceptions …

Tsukiko semblait ravi de faire désormais partie d'une équipe, c'était une chose à laquelle elle tenait énormément, on pouvait clairement le lire sur son visage. Cependant, la deuxième proposition la pétrifia, elle ne s'attendait certainement pas à une telle chose, mais, était-elle figé parce que Kibō avait percé son mystère ou parce qu'elle trouvait cette proposition indécente ? Ses paroles firent comprendre au membre du Kakumeigun qu'elle était choquée que l'élève de Kioshi ait vu qu'elle ne se sentait pas chez elle dans cette maison et de là, s'en suivirent des explications. La Genin faisait de tout pour éviter les conflits, ces derniers avaient ôté la vie de sa mère et de son grand-père, elle n'en voulait pas d'avantages, sur ce point, elle était sur la même longueur d'onde que notre jeune héros.

Cependant, la Kawaguchi refusa la proposition de l'élève de Kioshi, ça la tentait bien, mais son père ne serait pas d'accord et en plus de cela, elle disait qu'il la fallait connaître avant de l'inviter à venir habiter avec, il s'agissait de son choix et le Chûnin le respecta. La jeune fille aux cheveux rose voulait se concentrer sur son intégration dans l'équipe Miira, elle était enthousiaste de pouvoir débuter au sein de ce groupe, cela fit sourire le jeune homme au regard de glace, qui fit un bon dans le passé se rappelant également sa joie lorsqu'il avait été assigné à cette équipe. Les pensées de Kibō furent interrompu par l'interrogation de Tsukiko qui demandait comment se faisait-il qu'un simple Chûnin puisse recruter des membres au sein d'une équipe.

" Tout d'abord, sache que tu peux venir quand tu veux chez moi, je respecte ta décision, mais si tu sens le besoin de t'évader ou de parler, tu peux sans autre venir me voir. "

Sortant son bloc-notes qu'il trimbalait partout depuis que Kioshi était devenu sourd, il écrivit son adresse « Rue du Shodaime Kazekage, N°9 » sur une feuille, la déchira et la tendit à la Kawaguchi.

" Pour ce qui est de ton recrutement, je suis l'élève personnel du Chef de l'équipe Miira, Yamada Kioshi et je suis aussi l'unique membre actif de cette team. Kioshi-Senseï est sourd et amnésique depuis son retour de la guerre, alors en attendant, je suis celui qui prend les décisions, je sais que mon maître est d'accord que j'agisse de la sorte. Fais-moi confiance, tu fais bel et bien partie de l'équipe Miira à présent. "

Kibō aurait pu simplement lui dire qu'il était un membre du Kakumeigun, il était l'un des plus importants ninjas de ce village, mais elle l'apprendra bien assez tôt, il ne voulait pas qu'elle le voit comme un shinobi trop important, il voulait se sentir normal, comme tous les autres.

" Dis-moi, qu'attends-tu du monde Shinobi ? À part gagner la confiance des tiens, tu as d'autres projets ? "

Dit-il l'air interrogatoire, après cela, il pourra complètement cibler la Kawaguchi et faire en sorte de l'aider de la meilleure des façons pour réaliser ses rêves.

- Oh, je vois. La situation doit vraiment être dure pour tout le monde

J’espère qu’il retrouvera vite sa mémoire !

- Ne pas tuer si je le peux

Je veux devenir une experte en sunaton pour gagner le respect de mon clan et pouvoir avoir la possibilité de maîtriser mes ennemis sans les tuer si possible.

- Ca à l’air ridicule je le sais bien mais … je me dis que chacune de ces personnes ont des gens qui les attendent. Et peut-être deviendront-ils nos amis, suite à de futures alliances.

- Peut-être même que si je deviens puissante, j’aurais mon mot à dire et arrêter des guerres stupides ! Je ne dis pas Kazekage mais plutôt le genre d’émissaire tu vois … Je veux être utile et ne pas participer à des guerres sans but, futile. Ou alors réussir à y mettre rapidement un terme.

- Dis moi … Quel est ton nindo à toi ? On ne parle que de moi. Je vais être à court d’histoire

La jeune Kawaguchi était une personne sensible et émotionnelle, elle possédait un visage très expressif, qui montrait clairement son état d'âme à chaque instant. Kibō trouvait ça drôle, il était pareil, mais depuis son retour de la guerre, il était devenu de glace. Était-ce simplement une période ou bien, était-il devenu définitivement ainsi ? Notre jeune héros sourit et remercia Tsukiko qui se préoccupait des conditions de Kioshi, alors qu'elle ne le connaissait même pas. Tien, d'ailleurs, ça faisait longtemps que le Chûnin n'avait pas souri. La Kunoichi était bien la première à lui arracher un sourire depuis son retour, peut-être que sa compagnie allait être bénéfique à Kibō, qui sait.

Les paroles, qui suivirent, furent bouleversantes pour le membre de l'équipe Miira, qui n'avait jamais entendu une personne dire une telle chose, mise à part... Lui... Le regard du jeune homme à la crinière blanche se plongea dans celui de sa nouvelle connaissance, elle possédait les mêmes valeurs que l'élève de Kioshi, même si ce dernier les avait perdus lors de son retour de Konoha. Il avait envie de lui dire que tout ça, n'était que des foutaises, que les ninjas étaient obligés de tuer, mais soudainement il réalisa qu'il était en train de devenir comme tous les autres, sans coeur. Effectivement, au début de son aventure ninja, Kibō n'arrêtait pas de dire qu'il allait répandre la paix sans effusion de sang et tout le monde le critiquait.

Le membre du Kakumeigun était confus, était-il devenu mauvais comme les autres ? Pourquoi avait-il abandonné ses principes, à cause de la guerre ? À cause de sa relation avec Yuki ? Oui, il y avait pas mal de paramètres, qui on fait qu'il était devenu de glace, mais il était hors de question de briser la volonté de la manipulatrice de sable. Elle devait y croire jusqu'au bout, en espérant que rien ne vienne rompre ses rêves et notre jeune héros fera de tout pour qu'elle réussisse, sans échouer comme le spécialiste en Fûinjutsu.

" C'est une voie très honorable, j'espère de tout coeur que tu puisses parvenir à accomplir tes rêves, mais sache que le monde ninja est cruel. Tes paroles paraîtront stupides aux yeux de la plupart des personnes, mais pas pour moi, car tes mots ont été les miens au début de ma carrière... Tu devras être forte pour supporter ce choix, mais je t'aiderais, je vois en toi le jeune rêveur que j'étais... "

Le garçon aux yeux de glace posa son regard dans le ciel noir et étoilé, comme pour trouver des réponses à ses questions, comme s'il allait trouver la voie qu'il avait perdue, mais après un petit instant, il reprit.

" Mon Nindo ? Je vais répandre la paix dans le monde, tout cela, sans faire couler le sang... cependant, je suis encore bien trop faible, la guerre et certains évènements récents m'ont fait prendre conscience de ma faiblesse. Je dois encore progresser et évoluer avant d'accomplir quoi que ce soit... "

Les paroles de notre jeune héros allaient éveiller plusieurs interrogations chez la demoiselle, à moins que celle-ci ne veuille pas trop se mêler des affaires de Kibō, mais quoi qu'il en soit, la présence de Tsukiko aux côtés du Chûnin pouvait être bénéfique pour la suite, peut-être qu'elle aura le pouvoir de lui faire retrouver son chemin d'antan.

- Je sais que ce monde est cruel et que je pourrais mourir d’un jour à l’autre. Mais, et malgré tout ce que je ferais, je garderai cette volonté et dès qu’une occasion se présentera, je la saisirai ! Jusqu’à ce que je trouve cette fameuse voie, je me battrai. Voilà bien ce que ma mère m’a appris : vivre chaque jour comme si c’était le dernier, et se battre pour vivre ces jours-là …

Maman, pourquoi tu te bats ? Pour vivre ma puce.
Maman, pourquoi tu tues ? Pour vivre ma douce.
Maman, pourquoi la vie est si importante ? Parce ce qu’il y a des gens qui m’attendent et que j’aime les retrouver. Si je meurs, ils seront tristes et je ne serais pas là pour les réconforter. Je serais alors aussi triste.

« Ruse que j’ai oublié d’ailleurs avec tous ces entraînements au sunaton … »

- Je suis officiellement membre de l’équipe de Miira apparemment … dorénavant, on progressera ensemble maintenant et qui sait, peut-être trouverons-nous une solution à ce nindo utopique ensemble ?

« Cool ! Elle va bientôt s’endormir ! Elle fait sa douche quotidienne, mettra cinq minutes à s’habiller et après dodo. Pendant ce temps, une domestique se chargera de débarrasser la table ! Plus qu’une petite demi-heure … »

- Je suis bien trop fatiguée. Je dois vraiment dormir,

- Dis moi donc … Où dois-je retrouver l’équipe ? Et quand ?

La jeune Kawaguchi était comme notre jeune héros d'antan, déterminé et prêt à tout pour trouver cette voie. Or, Kibō disait la même chose, que rien n'aller le changer, que jamais il n'abandonnera ce chemin, mais malheureusement, les aléas de la vie lui ont fait passer des moments très durs. Tsukiko, réussira-t-elle à être plus fort que le Chûnin et ne pas se laisser influencer par les divers évènements auxquels elle participera ? C'était la question que se posait le membre du Kakumeigun, mais une chose était sûre, le jeune homme au regard de glace allait tout faire pour que la demoiselle reste sur cette voie, il sera là pour elle lorsqu'elle s'égarera, car lui, il aurait bien voulu que quelqu'un soit là, lors de son retour, mais le destin a voulu qu'il passe cette période seul. Le spécialiste en Fûinjutsu était gentiment en train de sortir la tête de l'eau, il avait pris des choix, mais, est-ce qu'il s'agissait des bons ? Kioshi-Senseï aurait pu mieux le conseiller, mais malheureusement il n'était pas apte à le faire, donc notre jeune héros ne pouvait compter que sur soi-même.

La jeune fille aux cheveux roses avait l'intention de progresser et de trouver une solution à ce rêve utopique avec Kibō. Pourquoi pas, peut-être qu'ils trouveront une réponse à toutes ses guerre et à toute cette haine, mais cela n'allait pas être simple, car plusieurs ninjas avant eux y avaient pensé et ils n'avaient pas trouvé de solution à cette énigme. Alors, pourquoi Tsukiko et Kibō devraient y arriver ? Pourquoi eux ? C'était le genre de question que l'élève de Kioshi se posait, il était en plein doute. L'ancien Kibō aurait simplement répondu, on y arrivera, car j'y crois. Or, ces mots semblaient tellement stupides et enfantins, que notre jeune héros avait cessé de les prononcer. Enfin bref, il allait aider la jeune Kawaguchi et peut-être que ça l'aidera aussi, il allait la faire devenir une redoutable Kunoichi, elle avait tout pour réussir. Le don de maîtriser le sable et surtout l'envie, la détermination de prouver sa vraie valeur, à tout son clan, comme au village entier.

" Bien, dorénavant nous nous entrainerons ensemble et nous serons constamment ensemble pour progresser et réaliser nos rêves. "
Tsukiko semblait fatiguée et elle n'hésita pas à le signaler. Elle se leva pour rentrer chez elle, alors, le jeune homme à la chevelure blanche se leva également pour la raccompagner jusqu'au seuil de la porte d'entrée. Cependant, avant de rentrer, elle demanda où et quand ils se retrouveront, mais il n'y avait pas besoin de donner une heure et une date exact, elle recevra sans doute demain un ordre de mission. L'utilisateur du Onkyôton avait l'intention de partir en mission avec la jeune demoiselle pour voir ce qu'elle valait sur le terrain et de là, il l'entrainera pour palier à ses lacunes.

" Tu sauras où et quand me rejoindre ne t'en fait pas. Sur ce, je te souhaite une agréable nuit, reposes toi bien, tu en auras besoin. "

Sur ces paroles, le membre du Kakumeigun partit en direction de sa demeure. Il avait passé une bonne soirée en excellente compagnie, il était heureux d'avoir connu Tsukiko et de l'avoir intégré à l'équipe. Notre jeune héros espérait juste une chose, que la demoiselle n'abandonne pas, il avait besoin de compagnon fidèle, car pour le moment, seulement, Eichi et Kibō semblait apte à devenir la relève de Suna.

**Contenu sponsorisé** Informations

» Kawaguchi Tsukiko
» L'arnaqueuse [PV - Kawaguchi Tsukiko]
» Changement ⌈Kawaguchi Tsukiko⌋
» Ma compagnie t'a manqué ? |Kawaguchi Tsukiko|
» Testament d'une soeur ! [Pv : Kawaguchi Tsukiko]

L'Étrangère et l’Adopté |Kawaguchi Tsukiko|

L'Étrangère et l’Adopté |Kawaguchi Tsukiko|

Sujets similaires

Sujets similaires