Citation :

Un homme, riche, puissant et politiquement correct est malheureusement aux prises avec des hommes de son village. Sa grande maison possède de grandes grilles qui arrêtent les villageois et leur colère, cependant, ils viennent tous les jours dans l'espoir de lui faire passer un sale quart d'heure. Cet homme ne peux plus sortir de chez lui par peur d'être agressé. Il vous à engagé. A vous de voir si vous voulez régler cette histoire par les mots.. Ou le sang.

Invité mystère, le premier qui répondra fera la mission avec moi =)

Ça y est ! Enfin on me confiait une mission, depuis le temps que j'attendais cet instant ! J'avais besoin de bouger et de me dépenser, et cet ordre de mission, rien qu'à le lire, je savais que j'allais pouvoir passer mes nerfs. J'étais contente. Enfin l'argent qu'on me versait allait avoir un sens, la rétribution de mes services actifs. Cependant autre chose attirait mon œil, une info qui me fit facilement perdre mon sourire. Quelqu'un devait m'accompagner ? Mais pourquoi donc ? Pour surveiller mes actes, pour m'aider ? Mais j'avais pas besoin d'aide et encore moins d'un chaperon. Je chiffonnais le papier en soupirant. Enfin, qu'à cela ne tienne je ferai avec et il n'aurait pas intérêt à me gêner, déjà qu'il faisait chaud et que le sable me grattait partout..

Cependant j'étais assez étonnée de recevoir cet ordre des mains du chuunin que j'avais quelque peu malmené lors de ma dernière visite au bureau du Kazekage, il était même venu jusqu'à l'appartement que j'occupais, quel courage. Il ne me laissa pas le temps de le taquiner un peu, très direct, très rapide, oui vraiment, beaucoup de surprises aujourd'hui, et d'autres à venir pour sûr. Je me mis alors en route très rapidement, rejoignant en peu de temps la voie illusionnée. Je devais me rendre dans un petit village à la frontière du pays, juste derrière lequel se trouvait ma bien cher et bien aimée Ame. Quitter un moment cet endroit, et même ce pays, prendre l'air en gros, me ferait le plus grand bien. Je serai déjà partie, mais je devais cet invité mystère, je m'attendais à tout et n'importe quoi.

Au moins je ne serai pas infecte avec lui, car avant de penser à le malmener je penserai au bon déroulement de la mission, je prenais très au sérieux mon travail, du moment qu'on me paye. Je poireautais donc là dans le sable, juste à l'entrée de la voie illusionnée côté désert, observant au loin, imaginant déjà ce j'allais faire. J'avais déjà imaginé le déroulement des festivités, une patate à droite, un pain à gauche et voilà que tout serait réglé. Des paysans qui se révoltent, ou autrement dit, des larves à écraser ! Ça faisait depuis longtemps que mes points n'avaient pas marqué marqué un visage, l'envie me gagnait peu à peu, une intense démangeaison. Retenir le lion sauvage en cage ne le rend t il pas fou ? À méditer.

J'étais toujours à l'heure moi, bien qu'un peu en avance cette fois ci, l'impatience certainement, mais maintenant, je commençais à trouver le temps long, que pouvait bien faire mon futur ''coéquipier'' ? Je soupirais en scrutant la longue voie, recherchant du regard, désespérément, l'arrivée du ninja prodigue alors qu'une goutte de sueur perlait et coulait lentement de mon front, par le coin de mon arcade et sur ma joue rosée.

Premiere mission de rang B, il etait temps !  

Le Kazekage n’avait pas marre de me donner toujours des veilles missions de rang C et D ? En tout cas, moi j’en avais marre et aujourd’hui, je comptais bien le lui faire savoir. Je ne suis pas devenu ninja pour faire des veilles missions qui demandent beaucoup d’effort et à la fin on gagnait peu d’expérience. Si je devais affronter le danger, autant qu’il serait grand et amusant. Autant mourir en faisant une mission dangereuse que de faire la femme de ménage pour les autres habitants. Comme ma mère me le disait souvent : « autant mourir dans la dignité que de vivre dans la honte » et pour moi, ces missions de rang D et C étaient une honte pour nous les ninjas. Ces genres de missions devraient être réservés pour les habitants en manque d’argent.

Je ne faisais pas de mission pour gagner de l’argent, même si je devais avouer que ça faisait toujours plaisir. La seule chose que je voulais pour le moment, c’est de devenir plus fort et d’être rapidement reconnu par le Kazekage. Donc vous êtes bien d’accord que ces missions pathétiques étaient plus une perte de temps qu’autre chose ? Quoi ? Vous n’êtes pas d’accord avec moi ? Hum de toute façon vous êtes tous pareille dans ce village.  Bref, comme je vous l’ai dit plutôt, j’étais en route pour aller voir le Kazekage et lui faire comprendre que j’en avais marre de ces missions pathétiques. Malheureusement il a fallu qu’un autre ninja m’arrête et me fasse perdre davantage du temps. A ma plus grande surprise, il me faisait savoir que j’étais convoqué pour une mission de rang B et que je devais me dépêché de me rendre aux portes du village.

Sourire aux lèvres, je me précipitais pour rentrer chez-moi. Une fois que j’arrivais dans ma chambre, je préparais mon sac de combat et sans oublier, je buvais une bonne tasse de café. Tout cela en une dizaine de minute. Je quittais donc ma chambre et je me dirigeais vers la voie illusionné. Pendant le trajet, je me demandais avec que j’allais être envoyé en mission : une femme, un homme, un enfant, quelqu’un que je connais, que je ne connais pas ? Quoiqu’il en soit, l’essentiel ce que j’allais faire ma première mission de rang B. J’espérais que je pourrais enfin me servir de toute ma puissance et ainsi savoir en quoi je suis bon et en quoi je suis mauvais.

Donc toujours ayant le sourire aux lèvres, j’arrivais à la voie illusionné et au loin j’apercevais une silhouette féminine qui volait le sourire qui s’était dessiné sur mon visage. Je m’approchais plus près et à ma plus grande surprise, j’apercevais le visage de Sonoshee. Ouais cette femme de la dernière fois ! Il semblerait qu’elle n’était pas trop contente, de me voir ou du fait que j’étais en retard ?  Je respirais un bon coup et je m’approchais d’elle tout en prenant un air normal. Je n’étais pas en colère, elle au moins je la connaissais, même si je n’aimais pas trop son comportement. Qu’importe, allons faire cette fameuse mission dont je ne connaissais même pas l’ordre. Ah, j’oubliais les bonnes manières :

« Bonjour Sonoshee ! » disais-je tout en passant près d’elle, désormais devant elle, j’enchaînais : «  Comment ça va ? Tu es prête pour cette mission ? » Disais-je sourire aux lèvres … J’en profitais pour lui demander l’ordre de mission : «  Quel est l’ordre de la mission, j’étais tellement effrayé d’arriver en retard que j’ai oublié de demander l’ordre. »

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Je le vis arriver, trop lentement à mon goût, mais sûrement ; enfin allions nous pouvoir nous mettre en marche. Sur le coup je ne l'avais pas reconnu, mais quand il parla notre première me revint en tête. Oui, un jeune homme intéressant et au moins aussi étrange, je n'irai pas jusqu'à dire que je l'appréciais mais il ne me dérangeait pas. J'espérais à cet instant qu'il ferait preuve de la même combativité durant cette mission que la dernière envers moi ; bien sûr cela lui demanderait une force toute autre. Je pris une profonde respiration afin de lui répondre, à cette instant je repensais à ma discussion avec le Kazekage, l'histoire de gérer une équipe et tout ; cette mission devait être un effet de ma réponse, bof pas grave, y a pire que se coltiner un genin pour une mission dans la vie.

« Salut euh.. Nagato ? Oué.. Uhm, la mission, ben on va au pays des oiseaux... s'ont du le chercher longtemps ce nom... Bref, y trouver le commanditaire, un homme riche et puissant.. 'tain, c'est super précis enfaîte.. Et, le protéger en somme. »

Cette ordre de mission s’apparentait plus au jeu du qui est-ce qu'à une vraie missive. Enfin, on trouverait d'une façon ou d'une autre où aller précisément, puis une maison avec des grandes grilles... mais sérieusement, genre y qu'une maison avec des grilles dans tout Tori, heureusement, ce pays n'est pas trop grand. Je sors la map et jette un coup d’œil, oué il avait vraiment l'air tout petit vu d'ici. Je relâchais un soupire en me disant qu'on était pas sorti de l'auberge. Je réfléchissais aussi, déjà, à la façon pour trouver cette endroit, et déjà les idées fleurissaient à foison. Je lui tendis le parchemin afin qu'il puisse prendre connaissance de ce qu'on nous demandait plus en détail. Je mis en route avec sur le visage un air satisfait. On fit quelques mètres dans le sable chaud et déjà l'envie de parler me pris.

« T'as des capacités en quelque chose ? Je veux dire, t'es pas trop empoté au combat ? Parce qu'à mon avis on va devoir se mouiller un peu. Enfin, avant faut déjà qu'on traverse ce foutu désert, et qu'on arrive à... Tori. »

J'avais accepté de suivre les Ketsueki, un peu aidée dans ma décision d'ailleurs ; alors maintenant je devais endurer ce climat et cette vie sans trop me plaindre, oui, parce qu'en théorie lorsque quelque chose ne me convient, je le fais rapidement savoir, comme il y a peu avec Rei, mais c'était une autre histoire aussi amusant que celle-ci. Je repris la parole aussitôt sans laisser l'occasion au genin de me répondre, tant pis, il me répondrait d'un bloc, ou pas ; comme il souhaitait après tout.

« T'es déjà allé ailleurs qu'ici, au pays du vent, ou au moins ailleurs qu'à Suna ? Je parle beaucoup hein... mais faut bien occuper le temps, on en a pour une bonne journée de marche... »

Question - reponse : rien de mieux pour tuer le temps !  

D’après Sonoshee, ma partenaire, on devait se rendre au pays des oiseaux, drôle de nom pour un pays. La mission consistait à protéger un riche, elle m’avait fait savoir que cet homme était également puissant. Mais pourquoi avait-il besoin de nous s’il était puissant ? En plus de cela, je détestais les riches, mais bon je n’avais pas vraiment le choix. En tout cas, j’étais plutôt content d’être envoyé avec elle, certes elle était bizarre, mais au fond elle était quand même sympathique. Après il se pourrait que je me trompe, en tout cas je ne l’espère pas. Je sortais ma bouteille, je prenais une petite gorgé et je lui répondais en disant :

« Je vois … Un homme riche et puissant à besoin de nous pour le protéger ! » Puis je murmurais : « Puissant ? C’est ça ! »

Ma partenaire jetait un coup d’œil sur la carte, puis elle me le passait afin que je puisse jeter un coup d’œil à mon tour. Heureusement que je savais lire une carte ! D’après ce que j’ai pu voir, ce pays était vraiment petit, on pourrait même dire que c’est un village. Il se situait au nord de notre pays, pas loin de Ame no Kuni, le pays de Sonoshee si je ne me trompe pas. Quelques minutes plus tard, Sonoshee m’adressait la parole en me demandant si J’avais des capacités en quelque chose. Drôle de question, j’étais ninja donc forcément j’avais des capacités en quelque chose. D’après elle, on allait sûrement se battre et elle espérait que je savais au moins me battre. Sourire aux lèvres comme j’avais l’habitude de le faire, je m’apprêtais à lui répondre qu’elle me devançait en me demandant si j’étais allé autre part que le pays du vent. Toujours sourire aux lèvres, je lui répondais en disant :

« Je suis un genin, donc c’est sûr, je ne suis pas aussi fort que toi ! Mais je suis quand même doué au combat, après tout j’ai un don héréditaire, le Shôton. Je maitrise aussi le Fûton, mais pas aussi bien que le Shôton, malheureusement. Donc ne t’inquiète pas, je ne serais pas un fardeau pour toi, j’espère aussi que tu n’en seras pas un pour moi. » Disais-je ironiquement, je reprenais aussitôt : «  En tout cas, qu’on réussit la mission ou pas, ça m’égale ! Je hais les riches, mais une chose est sûre, je saurais te protéger, au prix de ma vie s’il le faut. »




« Malheureusement non, je ne suis pas allé ailleurs que Suna, enfin depuis que je suis Genin. Sinon je connais bien le pays du feu et également Kawa no Kuni. » Disais-je tout en marquant une petite pause. Bon à mon tour de poser des questions : « Et toi, c’est quoi tes capacités ? Il semblerait que tu es récente à Suna, n’est-ce pas ? Pourquoi tu as choisi Suna et pas un autre village ? »

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La longue qui se profilait, ne le serait que sur le papier. Apparemment il jouait mon jeu. Nous pouvions discuter, bien sûr notre échange restait parfaitement bon enfant, bien oui sinon ce ne serait pas si drôle, bien.. enfin, non, je ne me voyais pas parler d'autre chose avec ce jeune homme, il était l'une des très rares personnes à être totalement hermétique à ''charmes'', tant mieux, il en fallait un peu quand même. Je l'écoutais, ce qu'il disait était assez marrant , enfin en partie, car il restait d'un sérieux impressionnant. Enfaîte dans le fond il était un peu comme moi, je n'aimais pas non plus les riches, bien que je sois très loin d'être dans le besoin, non ce que je n'aimais pas était plutôt les inégalités que créent les plus puissants pour se différencier des plus faibles, mais c'était une toute autre histoire que je n'aimais pas trop raconter et malheureusement cette mission allait me replonger dedans. Je regardai au travers de mes lunettes jaunâtre le soleil haut dans le ciel, et reportai mon attention sur le jeune homme. Ça ne fait longtemps qu'on marchait, y avait pas à dire, le désert c'était vraiment chiant. Enfin, je lui répondis quand même histoire de...

« Je n'aime pas plus que toi les riches comme tu dis. Les inégalités entre les personnes me rendent folle, j'oublie régulierement qu'un grade nous sépare, Genin, Jônin... Kage, pour moi tout ça n'a pas de signification, je ne suis pas vraiment issue de ce monde. » Dis-je avec une certaine platitude.
« Et si je suis à Suna aujourd'hui ce n'est pas vraiment par choix, enfin, on ne m'a forcée à rien hein ! Sûrement pas... Mais j'ai suivi ce toi t’appellerais ''ta famille'', les Ketsueki dans mon cas. » Continuais-je avec un ton sérieux.
« Je n'ai jamais eu besoin qu'on me protège, ça va pas commencer aujourd'hui. Je suis spécialisée dans le taïjutsu et ninjutsu de courte portée. Je maîtrise l'électricité entre autre... et pour le reste, cela ne concerne que moi pour l'instant. Ne va pas croire que je veux garder des choses pour moi, mais certaines sont à savoir et d'autres, non, si t'as une objection, hésite pas ; je suis ouverte. » Ajoutais-je.

Nous continuâmes notre discussion, plus ou moins ponctuée de blanc, de période de silence que je dédiais à l'observation du désertion, soit de pas grand chose. Plusieurs heures de marche nous alourdirent les jambes, j'étais entraînée, endurante, mais je n'aimais décidément pas la chaleur, c'est dans ces moments là qu'avoir un Yamada dans sa poche peut être intéressant, d'ailleurs en parlant d'eux, y en avait qui me manquait, enfin enfin. Le sable à perte de vue et déjà le soleil entamait sa descente. Kawa, où était Kawa ? Combien d'heures ? J'avais du mal à estimer la distance, l'heure précise et encore l'endroit où on était. Nous passâmes plusieurs dunes hautes et longues de plusieurs mètres, et l'une d'entre elles nous dévoila enfin un horizon propice. Effectivement au loin on pouvait voir la verdure reprendre du terrain, nous arrivions finalement à bon port, enfin, pas tout à fait.. Nous n'étions qu'au début de notre ''périple''. Encore au moins une bonne heure de marche, les pieds pleins de sables, et ce dernier donna d'abord à un sol plus sec, de la terre, puis l'herbe. On pouvait sentir la fraîcheur de la fin de journée tomber légèrement sur nos épaules, c'était bon.

« Je ne connais pas ce pays comme ma poche, mais je crois qu'il y a une auberge pas loin. On va s'arrêter là, cette marche m'a éreinté... Alors si on doit se battre, autant que ce soit au meilleur de notre forme, non ? » Dis-je avec professionnalisme en lui pointant une direction et sur la carte et devant nous.

Donc deux étapes dans mon esprit : le repos, et le bottage de cul.

« Quelque chose à proposer ? » Finis-je en lui jetant un regard intéressé.

Enfin hors du desert ! 

Pour la première fois, je n’allais pas traverser le désert en galérant … Oui, parce que Sonoshee était plutôt du genre bavarde, peut-être parce qu’elle ne voulait pas aussi traverser le désert en galérant ? En tout cas, je suis partant pour discuter avec elle tout au long du trajet. C’est vrai que d’habitude, je n’aimais pas les gens qui parlaient beaucoup, mais là, au contraire j’avais besoin de quelqu’un qui parle. Nous avions un point en commun, elle n’aimait pas les riches et c’était pareille pour moi. Sonoshee me faisait savoir que problème n’était pas vraiment les riches, mais plutôt les inégalités entre les personnes,  cela la rendait folle. Tout comme moi, elle pensait que les grades n’avaient pas de significations, elle allait jusqu’à préciser qu’elle n’était pas issue de ce monde. En à peine quelques minutes, j’en apprenais beaucoup sur elle, j’esquissais un léger sourire et j’écoutais à l’écouter tout en prenant plaisir à ces paroles.

Elle me faisait comprendre que si elle était à Suna, c’était parce qu’il y avait en quelque sorte sa famille, les Ketsueki. J’avais entendu parler des membres de ce clan, mais malheureusement je ne connais pas grand-chose sur eux. Elle continuait en e disant qu’elle n’avait jamais eu besoin qu’on la protège et ça n’allait pas commencer aujourd’hui.  Super, je n’aurais surement pas besoin de me salir pour elle alors, j’espère que je serais à la hauteur et qu’elle n’aurait pas besoin de se salir pour moi aussi. Elle était spécialiste en corps à corps et en Ninjutsu, elle maîtrisait le Raïton et pour le reste elle disait que ça ne me regardait pas. Elle me le faisait comprendre gentiment. Je comprenais, toujours sourires aux lèvres, je prenais la parole ... :

«  Non, non t’inquiète, je comprends. » Disais-je d'un air compréhensif

Quelques heures plus tard, je ne sentais plus mes jambes et je pense que c’était pareil pour Sonoshee. J’aurais bien voulu lui proposer de nous arrêter un peu, mais je décidais de me forcer en espérant que c’est elle qui allait s’arrêter en premier. Lisait-elle dans mes pensées ? En tout cas, elle me proposait de nous reposer un peu, d’après elle il y avait une auberge non loin d’ici. Je lui répondais en disant :

« En effet, ça fait trente minutes que je me force, donc je suis partant pour un petit moment de repos. » Disais-je tout en retirant ma veste noire. Je rangeais ceci dans mon sac, puis je reprenais la parole en disant : « Allons-y sans trop tarder ! »

Ça faisait du bien d’être enfin hors du désert et sentir un peu l’odeur de la nature. En tout cas, je commençais à avoir la tête qui tourne, sûrement parce que j’étais en manque de café. Peut-être qu’il en avait ? On verra bien. Je sortais de mon sac, deux bouteilles d’eaux et j’en donnais un à Sonoshee, cela devrait nous aider à tenir jusqu’à l’auberge. Quelques minutes plus tard : nous arrivions devant l’auberge et nous entrions sans trop tarder. Je ne savais pas trop ce que je devais faire, donc je laissais Sonoshee prendra les devant !

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Hors rpg : Si y a un truc qui va pas, mp moi

La soirée fut peu animée et je ne m'en plaignais pas, parfois c'était quand même bien de se reposer un peu. Je n'avais posé de questions ni à l'aubergiste, une charmante jeune femme souriante et aimable ; normal vue le peu de clientèle qu'elle devait avoir. Je souhaitais tôt dans la soirée une bonne nuit à mon coéquipier, nous faisions chambre à part, bien évidemment. Une fois dans ma suite, grand pour désigner une pièce sommairement meublée et décorée d'objets assez rustique, je n'y prêtais de toute façon pas attention ; je sorti une carte du pays et l'observai, nous n'étions plus très loin de notre point de chute, la demeure d'un riche homme d'affaire... Quelques heures tout au plus. Je roulai le morceau de papier et le rangeai dans ma veste. Une nuit on ne peut plus calme dans un bled on ne peut plus mort, quelle affaire.

Le lendemain je fus réveillée, comme à l'accoutumé, dès la première lueur du soleil. Daï mon senseï Ketsueki disait que j'étais une poule, au sens propre du terme ; je me considérais plutôt comme lève tôt, simplement, enfin. Je quittai ma chambre, dis quelques pas et arrivai devant celle du genin. Je frappais trois coups sec. Je restai quelques secondes sans aucune réponse, était-ce trop tôt pour lui ? Peut être, en général les ''enfants'' ont besoin de dormir plus longtemps, ou du moins les adolescents. D'ailleurs je rendais compte que je ne connaissais pas son âge, mais il me paraissait jeune, plus que moi en tout cas. Cela n'avait que peu d'importance. Je frappai une nouvelle fois et ouvris la porte discrètement, l’entrebâillant surtout ; et sans y jeter un coup d’œil, je ne fis que parler. Peut être n'était il plus là, ou alors dormait il si profondément que... Bref.

« Nagato, c'est Sonoshee ; on y va. »

Je fermai la porte bruyamment, je ne risquais pas de réveiller qui que ce soit d'autre, nous n'étions, selon mes observation que trois dans cette auberge ; Nagato, la patronne, et moi. Je descendis les escaliers, et en bas je vis la jeune maîtresse des lieux en train de nettoyer des verres visiblement déjà propres... Elle devait vraiment s'emmerder. Je m'assis au comptoir, sur un tabouret, ou chaise haute, comme on préfère, et lui demandai un thé, et un verre d'eau. Le temps qu'elle prépare tout ça, elle engagea la discussion sur un sujet concordant exactement avec la raison de notre venue, quelle coïncidence.

« Vous êtes des ninjas, ça se voit... »
« Hum ? »
« Oh, je n'ai rien contre vous, vous venez sans doute pour les régler les problèmes de Itami-san. »
« Itami ? »
« Oui, l'homme le plus riche et le plus puissant de la région. Un gars sympa si vous voulez mon avis, mais comme on dit : il faut se méfier de l'eau qui dort. »
« Ah ? Et ? »
« Et bien, je veux dire qu'il paraît bien sous tous les angles, mais qu'il fait des choses pas très nettes... »
« Tu sais, tous les hommes font des choses étranges, et souvent perverses. Cependant nous sommes là pour le protéger de ses agresseurs, c'est lui qui nous commandite, pas des... villageois en colère. Mais si vous pouvez apporter des preuves d'une magouille, quelle qu'elle soit ; transmettez la à Suna. »
« Suna... Je le ferai comptez bien là-dessus. Tenez. » Dit-elle en posant devant moi la tasse fumante et le verre d'eau.

Quelques minutes après arriva Nagato, je ne vis pas d'où. Je lui jetai un coup d’œil.

« Bien dormi ? On part dans quelques minutes, le temps que je finisse ça. »

Moins d'une minute enfaîte. Je posai un billet sur le comptoir. Et quittai l'auberge en direction du village. J'avais bien entendu ce qu'avait dit l'aubergiste au sujet de ''Itami'', des magouilles ? C'était tout à fait possible, les gens puissants, hommes ou femmes ; font toujours un usage peu approprié du pouvoir qui leur ai conféré, il suffit de prendre l'exemple des Kage et des villages. Mais aujourd'hui notre mission était de protéger ce grand homme, méfaits ou pas ; et en cela j'étais intransigeante ; la mission avant les sentiments ; si nous avions des ordres c'était justement pour ne pas avoir à trop nous servir de nos cervelles. On marcha plusieurs heures, trois, ou quatres ; et nous fûmes enfin sur place, à l'entrée d'une bourgade semblant aux premiers abords très agréable ; et je me souvins du proverbe ''il faut se méfier de l'eau qui dort''.

« Soyons prudents. Je doute qu'on soit les bienvenus. »

Defense d'entrer aux ninjas ! 

Repos bien mérité ! Mais malheureusement je n’arrivais pas à dormir, pourtant j’avais tout ce qu’il fallait pour pouvoir bien me reposer. J’espérais que Sonoshee dormait bien, parce que si nous deux n’arrivions pas à dormir, cela causerait peut-être des problèmes à notre mission. Je décidais de sortir dehors et de prendre l’air, ce bâtiment était trop calme, après tout, il n’y avait que Sonoshee, la gardienne et moi. Je quittais ma chambre, il devait être une heure du matin, je passais par l’accueil et j’apercevais la gardienne qui dormait devant son bureau, elle était moitié entrain de baver, elle devait sûrement faire un rêve érotique, enfin qu’importe. Non loin de son bureau, j’apercevais une machine à café, je mettais quelques pièces et en retour, la machine me donnait une tasse de café, bien chaud. Alors que je m’apprêtais à sortir, j’apercevais que la porte était doublement fermé, super ! Demi-tour ! Une fois dans ma chambre, je sortais par la fenêtre et je me posais sur le toit.

Je buvais lentement et tranquillement mon café, puis je décidais de méditer. Les yeux fermés, les jambes croisés, je faisais les signes pour méditer jusqu’au lever du soleil.  Peut-être que je m’étais endormi ne serait-ce que quelques minutes, en tout cas, je n’en avais pas le souvenir. Il était environ six heures du matin, le soleil se levait et me frappait au visage, m’obligeant à ouvrir les yeux et à regagner ma chambre. Sonoshee frappait à la porte et me disait qu’il était temps de partir. Elle était déjà débout ? Avait-elle dormi au moins ? J’ignorais la réponse, mais je le saurais une fois que j’aurais vu sa tête, c’est très facile de savoir si une personne avait dormi ou non. Je lui répondais en disant :

« J’arrive ! »

Je ne savais pas s’il m’avait entendu ou non, mais je me précipitais à la douche. Je n’avais pas dormir donc j’avais les yeux à moitié rouge, à moitié jaune et je ne voulais pas qu’elle me voit dans cette état, il n’y a rien de mieux qu’une douche pour cacher la fatigue.  Peut-être que je le ressentirais au combat ? Mais nous n’en sommes pas à là. Cinq minutes, c’était le temps que j’avais mis pour prendre une douche, suite à cela je quittais la chambre et je rejoignais rapidement Sonoshee. Alors que je descendais les escaliers, j’entendais la gardienne parler de magouille hum … ça ne m’étonnerait pas, les riches ne connaissent que ça de toute façon, mais pour le moment, nous n’avons pas de preuve et puis de toute façon c’est Sonoshee la chef d’équipe, c’est elle qui décide. Bref ! Sonoshee me demandait si j’avais bien dormi, puis elle me demandait d’attendre le temps qu’elle finisse son verre.

« Oui j’ai très bien dormi et il semblerait que toi aussi ! »

Je me servais moi aussi une tasse de café rapidement et on quittait l’auberge, laissant la femme toute seule. La pauvre, elle devait mourir d’ennui, si j’étais elle, je changerais de métier. Enfin qu’importe … Sur le trajet, je décidais de poser une question qui me démangeait à Sonoshee :

« Dit Sonoshee-senseï, comment ça se fait que le Kazekage actuel ne pas aimer de tout le monde ? Et pourquoi, il est nommé Kazekage, alors que d’après ce que j’ai compris, il n’y avait aucun lien avec ce village ? »

Ouais en effet, ces deux questions me tracassais, d’ailleurs pendant ma méditation, je réfléchissais beaucoup à ça et malheureusement, je n’avais pas pu trouver la moindre réponse. Sauf si … Non, je ne pense ! Bref ! Quelques heures plus tard, environ quatre après avoir quitté l’auberge, nous arrivions  devant l’entrée d’une bourgade. Il y avait deux hommes habillé et armée jusqu’aux dents, ils nous arrêtaient et l’un prenait la parole en disant :

« Désolé, mais vous ne pouvez pas passer ! » Puis il regardait mon bandeau frontal … Soupirant un bon coup : « Vous êtes le ninja engagé par le vieux Itami ? On en vous laissera pas passer, si vous savez ce que cet homme faisait, je ne pense pas que vous auriez accepté la mission. »

Je soupirais un bon coup et je regardais Sonoshee, donc serait-ce le premier rempart de la révolution censé arrêter les ninjas entrant dans le village ? Derrière lui de l’autre côté du mur, il semblerait qu’il y avait un peu d’agitation. La maison de Itami se trouvait un peu plus loin, on pouvait le voir d’ici, tellement il était grand. Pour ce rendre là-bas, il nous fallait environ une dizaine de minutes, mais les alentours étaient bourré de gens armées. Que faire ? Passer par la force ou agir en ninja et trouver un moyen de passer sans nous faire voir ?

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Hors rpg : Si y a un truc qui va pas, mp moi

Spoiler:

Direction le manoir ! 

J’aurais pu mieux formuler ma question, demander pourquoi le Kazekage n’est pas aimé de tout le monde, c’était plutôt vague. Ce que je voulais dire, c’était plutôt pourquoi avait-il été nommé Kazekage alors que la majorité des habitants n’ont pas vraiment confiance en lui ? La réponse de Sonoshee n’était pas vraiment celui que j’attendais, mais ça ne faisait rien. Quelque chose attirait quand même mon attention, elle avait parlé de Kakumeigun, je n’avais jamais entendu parler de ça jusqu’à présent. J’aurais bien voulu lui en demander plus, mais cela risquerait de nous déconcentrer, donc pour le moment, je vais m’abstenir. Nous aurions tout le temps de discuter après la mission !

Alors que nous étions arrivés devant l’entrée qui conduisait direct au manoir d’Itami, quelques hommes armés décidaient de nous mettre des bâtons dans les roues. Il y avait deux solutions qui s’offraient à nous, nous retirer et nous créer un chemin sans être vu, ou alors foncer le tas. J’opterais bien pour la première solution, mais malheureusement, cela risquerait de nous faire perdre du temps. Sonoshee ne voulait pas qu’on perde du temps, alors elle mettait rapidement en garde tous ceux qui étaient armées. Mais malheureusement, ils ne faisaient qu’à leurs têtes et refusaient toujours de nous laisser entrer. Je me tournais vers Sonoshee et à ma plus grande surprise, elle disparaissait pour reparaître devant celui qui refusait de nous laisser passer.

« Quelle vitesse ! » Murmurais-je

En effet, elle était très rapide, ce n’était pas pour rien qu’elle était Junin. Elle avait la classe, ce n’était pas pour rien qu’elle était mon senseï. Il était rare de me voir admirer une personne, je secouais ma tête pour reprendre mes esprits.  Que pouvais-je faire ? Rien pour le moment, je me contentais de la suivre tranquillement. Alors qu’on s’apprêtait à rentrer, trois hommes armés décidaient de nous attaquer par derrière. Bien évidemment, c’était peine perdu, mais malheureusement il semblerait qu’ils ne voulaient pas l’admettre. Je fermais les yeux, une fois que le premier était proche de moi, je cristallisais mon poing et je me retournais afin de le frapper au visage. Ce n’était pas un poing ordinaire, il s’envolait et se cognait contre un arbre. Les deux autres semblaient hésité maintenant. Je décidais de prendre la parole :

« Vous êtes impuissant, ce n’est pas avec ces armes que vous allez pouvoir nous arrêté. Je n’ai rien contre et d’ailleurs mon Senseï aussi, on ne vous pas a chercher, alors laissez-nous circuler librement. Si vous ne voulez pas, autant régler les choses maintenant ? »

Les deux ninjas nous regardaient étrangement, ils ne voulaient pas arrêter, mais ils étaient contraints de le faire, sachant que quoi qu’ils fassent, c’était inutile. L’un nous adressait la parole en disant :

« Vous pouvez passer, mais je vous le dis, on n’abandonnera pas ! Le plus grand nombre et les valeureux de nos soldats se trouvent là-bas. Dans deux jours, on va lancer l’offensif ultime et renverser le pouvoir et vous ne pourrez rien y faire. »

D’autres murmuraient …

« Maudit soient les ninjas de Suna … »  

Je soupirais et je me contentais de les ignorer. Avec Sonoshee on entrait enfin par l’entrée et désormais on se dirigeait vers le manoir d'itami. Il se trouvait au nord de la ville, on pouvait déjà le voir d’ici, tellement il était grand. Dans une dizaine de minutes, nous devrions arriver à la destination. Pendant le trajet, je m’adressais à mon Senseï en lui posant une question :

« Dit Sono’Senseï, c’est quoi le Kakumeigun ? Tu vas me trouver un peu bête, mais je ne connais pas grand-chose sur notre village, d’ailleurs je suis devenu ninja, sans vraiment le vouloir donc, tu comprends si je ne connais pas encore tout de notre village. » Disais-je sourire aux lèvres. J’enchaînais : « Ah et, tout à l’heure tu avais dit que le problème des chefs ou plutôt des Kages, ce qu’ils étaient souvent des hommes. Alors, je me demandais si un jour tu comptais changer cela, en devant Kazekage, par-exemple ? » Achevais-je ironiquement

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Hors rpg : Si y a un truc qui va pas, mp moi

Je ne m'occupai de l'homme venant de derrière, je supposais que le genin pouvait s'en charger assez facilement, après tout ; nous n'avions affaire qu'à une bande de paysans en colère et aussi nombreux soient il, jamais ils ne feraient le poids contre la puissance des shinobi. Bien sûr, je ne souhaitais pas les affronter, pas vraiment. Cette histoire racontant qu'Itami avait fait et faisait encore des choses peu louables me trottait dans la tête ; même si nous étions en mission avec un ordre bien précis, nous restions humains. Évidemment je ne changeai pas mes plans pour autant, protéger le dénommé Itami contre ceux qui lui voulaient du mal, cependant je n'émettais aucun doute sur le fait qu'un jour nous reviendrions spécialement pour lui. Enfin.

Nous arrivâmes donc à la fameuse ''maison'', enfaîte un gigantesque manoir, une maison sur plusieurs étages que l'on pouvait facilement comparer avec un palais, sauf que ceux-ci sont fait pour les rois, empereurs... Kage. Nous étions devant les portes en bois fermant l’accès à la cour et la demeure, vraiment impressionnant vu d'ici, mais, était il seul à vivre dans une telle bâtisse ?

J'allais frapper à la porte, que faire d'autre ? Puis Nagato, avant qu'on daigne nous répondre, me posa une question, une série de questions d'ailleurs. Je soupirais, je trouvais cela étonnant qu'un Sunajin ne connaisse pas l'histoire de son village ; que ce soit moi, encore, peut passer étant donné de mes origines, mais lui ? Enfin, j'allais quand même lui répondre, je devais assumer mon rôle de senseï.

« Le Kakumeigun ? C'est une unité spéciale, les services secrets du village en gros. Et devenir Kazekage ? Tu plaisantes j'espère ? Tu me vois à un tel poste ? Moi non, je ne suis pas le genre de personne à qui on peut faire confiance pour supporter des responsabilités comme ça. Déjà que j'étais pas trop chaude pour être ton senseï... D'ailleurs à notre retour de cette mission, je te présenterai un coéquipier. Ceci dit, maintenant que je le suis ; je ne plains pas hein, c'est assez amusant en fin de compte. » Dis-je en souriant, en pensant à la dite personne.

Enfin quelqu'un vint nous à notre rencontre. Une plaque dans le bois de la porte coulissa, et deux yeux se posèrent sur nous. Le regard fut accompagné d'une courte phrase nous demandant ce qu'on voulait, et nous menaçant de représailles si nous ne partions pas. Je ris un instant en l'entendant. Sa voix tremblante indiquait clairement qu'il avait peur. M ais peur de quoi ? Dans le pire des cas nous ne pouvions être que des villageois énervés, rien de plus ; pas de quoi casser trois pattes à un canard comme on dit. Je soupire à nouveau, et réponds à l'homme dont j'ignorais pour l'instant le nom.

« On vient de Suna, pour Itami. »

Un déclic métallique, un grincement et la porte s’entrebâilla lentement. Nous fit alors face un homme chétif au visage fatigué. Itami ?

« Vous êtes ? »
« Le secrétaire de Yuntsi-sama. Je m'appelle Idôchi. Bienvenue dans la résidence. »
« Yuntsi ? »
« Yuntsi Itami oui... Suivez moi. »

Nous le suivîmes sans un mot de plus, pénétrant dans l'immense temple, l'intérieur était richement décoré, magnifique. Quelque part, lorsque je comparais avec le reste du village, j'avais comme des haut le cœur. C'était vraiment n'importe quoi. Le pire dans tout ceci était peut être que personne ne logeait ici. Nous arrivâmes en bas d'un tout aussi monumental escalier et un nouvel homme arriva à notre rencontre, descendant tranquillement, certainement notre commanditaire. Il semblait ne manquer de rien, et vivait probablement dans la plus grande opulence, méprisable au final. À quelques pas de nous, il s'arrêta, un peu en hauteur, il nous montrait qu'il était supérieur, mais en quoi ? Je me le demandais. Et il nous adressa la parole sur un ton hautain.

« Alors c'est vous ? J'avais imaginé que vous fusses plus... imposants.. Peu importe.Vous avez pu certainement rencontrer la populace, de biens primitifs être en notre comparaison, vous ne trouvez pas ? Enfin, ce ne sont pas eux qui me font peur, je pourrais les éliminer assez facilement, mais comment dire ; ce sont mes principales sources de revenu. Non, ceux qui peuvent poser problèmes sont comme vous, des ninjas, des mercenaires payés par des habitants, et je sais de source sûre qu'ils vont tenter de me tuer dans pas longtemps... »
« Je vois, mais vous êtes riches, non ? Vous n'avez pas de gardes ? »
« Non, ils ont tous fuis ! Ces lâches... »
« Vous n'êtes donc plus que deux ? Hum... Peut être que vous méritez tout ça. »
« Je ne mérite rien, je n'ai jamais rien mérité, j'ai toujours tout pris ; la loi du plus fort jeune fille. »

Acheva-t-il en regardant Nagato.

Direction le manoir ! 

Cela faisait qu’un an que je suis devenu ninja et je suis arrivée dans le village de Suna il y a de cela trois ans. Donc je ne connaissais pas encore grand-chose, mais j’en apprenais tous les jours. Dans la vie, pour apprendre il faut être curieux, poser beaucoup de questions, chercher etc … En tout cas c’est ce que j’étais en train de faire avec Sono’Senseï. Le Kakumeigun, je ne savais pas ce que c’était et en attendant que quelqu’un vienne nous ouvrir la porte, j’espère qu’elle pourrait m’en dire un peu plus. Je n’avais pas attendu longtemps pour avoir ma réponse. D’après Sonoshee, le Kakumeigun était une unité spéciale : intéressant ! Elle continuait en me faisant savoir que c’était les services secrets du village. J’étais surpris en entendant cela, mais très content d’un côté. J’avais des rêves, des objectifs et si je voulais les accomplir, je devrais agir dans l’ombre, le Kakumeigun m’offrait cette possibilité. Dorénavant, je travaillerais dur, pour rejoindre un jour, cette unité spéciale.

Bref ! Le sujet Kakumeigun est clos. Elle enchaînait en me disant que le poste de Kazekage n’était pas fait pour elle, ou plutôt qu’elle ne voulait pas en devenir. Cela demandait trop de responsabilité, je peux comprendre qu’elle ne soit pas très intéressée. Mais le poste de Kazekage donnait beaucoup de pouvoir aussi, mais bon … On dirait que ce n’était pas vraiment ce qu’elle voulait !  Elle continuait en me disant qu’à notre retour au village, elle me présenterait un nouveau coéquipier, quelqu’un qui fera partie de notre équipe ? Je ne suis pas contre et puis de toute façon je n’ai pas le choix, j’espérais seulement que cette personne ne nous ralentirait pas, je n’avais pas de temps à perdre, je dois tout faire pour rentrer dans la cours des grands et le plus rapidement possible.

« Pas de problème Sono’Senseï ! J’espère seulement que cette personne ne nous ralentirait pas. » Rappliquais-je sourire aux lèvres.

La porte s’ouvrait ! Ah, enfin ! Cela faisait environ cinq minutes que nous étions en train d’attendre. Nos têtes se tournaient vers la personne qui nous ouvrait la porte. Au lieu de nous accueillir gentiment, il nous lançait un regard menaçant et nous demandait ce que nous voulons. Mon sourire se volatilisait, un air neutre se dessinait sur mon visage et je laissais Sono’Senseï prendre la parole. Cet homme était le secrétaire de Yuntsi, Yuntsi Itami. Il nous demandait de le suivre, ce dont nous avions fait sans perdre du temps. Le bâtiment, ou devrais-je dire le manoir ? Il était magnifique, ces décorations, son architecture … J’étais stupéfait, je ne disais pas un mot et je me contentais de rester derrière Sonoshee et le secrétaire, je lançais des regards de gauche vers la droite et j’admirais les décorations du manoir.

Quelques instants plus tard, un homme venait à notre rencontre, c’était Itami. Il nous adressait la parole … Je n’aimais pas trop sa façon de parler, je l’écoutais sans trop faire attention à ce qu’il disait. Sonoshee lui demandait pourquoi il n’avait pas de garde, il rappliquait en nous faisant savoir qu’ils avaient pris la fuite, comme quoi c’étaient des lâches. Et si ces gardes étaient eux aussi dans cette petite révolution ? Hum … Pendant qu’il parlait avec Sonoshee, je m’approchais un peu plus de la fenêtre et j’observais la ville, la vue était superbe et on pouvait quasiment tout voir. Bref ! Je me tournais vers les autres et mon regard croisait celui de Sono’Senseï … Son regard me disait de prendre la parole :

« Monsieur Yuntsi, pourrais-je savoir la cause de cette révolution ?  Tout à l’heure, j’ai entendu que demain c’était le grand jour, êtes-vous au courant ? Et ce « grand jour » il va se passer quoi au juste ? »

«  Demain nous sommes mercredi, d’après mes informations, ils vont se rassembler en masse devant les grilles en espérant pouvoir passer à travers. Mais c’est là que ça sera à vous d’intervenir, ils seront très nombreux et vous devez tout faire pour les dégager. Je ne veux plus voir ces bandes de crétins autour du manoir. J’espérais que vous serez au moins une dizaine, mais vous êtes que deux, vous n’avez pas le droit à l’erreur. Si vous voulez prendre des forces, mon secrétaire va vous conduire dans la cuisine. Si vous voulez quelque chose d’autre, n’hésitez pas. »

Hum il venait d’esquiver une question, ça ne fait rien … En tout cas, moi je n’avais pas faim et aujourd’hui je ne comptais dormir, donc je pense que je vais aller passer mon temps sur le toit à observer et réfléchir un peu. Demain sera le grand jour, soit on réussit soit on échoue !

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Hors rpg : Je repasserais pour corriger le rp vu que la j'ai pas trop le temps :/ Encore désolé de t'avoir fait attendre, on m'a dit au dernier moment qu'on partait en vacs. Si tu veux que j'édite quelque chose ou que je rajoute, n'hésite pas à me le faire savoir par mp