On fait beaucoup de chose par hasard dans une vie, on ne peut pas tout prévoir à l'avance ; c'est peut être ça l'explication. Je m’intéressais de plus en plus aux habitants de ce village, ils ne représentaient cependant pas grand chose mais ma curiosité faisait que... Enfaîte, je me demandais surtout comment des civils pouvaient habiter ici, avec des militaires, pour ces derniers ils représentaient une charge, un obstacle ; et ces derniers même chargés de leur protection restaient une menace.

Un lieu bien paradoxal à bien y regarder, on y protège des faibles contre des ennemis ne voulant les tuer eux, mais ceux qui les protègent, oué, vraiment étrange comme lieux. Pour moi qui n'avait pas cette mentalité de la protection, de la justice et tout le tralala, ça avait beau être étrange, en fin de compte, je m'en foutais ; ils ne représentaient les uns comme les autres que des dommages collatéraux nécessaires à la victoire, le cas échéant. Tout n'est qu'un histoire d'utilité, les gens inutiles occupent de la place à rien, les civils occupaient de la place... Enfin.

Je ne pouvais rester en place, alors je me baladais dans le village. Je n'avais décidément rien à faire, ici il n'y avait aucun employeur, personne ayant besoin qu'on fasse le sale boulot à sa place et personne ne méritant vraiment que je lui aplatisse le nez. Je devais m'y résoudre, à vivre tranquillement, le seul problème qui se posait à moi était la durée, oui combien de temps resterais en place sage comme une image ?? Une bonne question, même lorsque j'étais avec les ketsueki je pouvais me défouler tous les jours, dépenser mon trop plein d'énergie.

Enfin, qu'à cela ne tienne. Je marchais, donc à mon grand regret, paisiblement dans la rue principale de Suna, longeant les magasins, les étales, m'arrêtant et observant de temps en temps les produits. Beaucoup de civils, beaucoup de gens inutiles, enfin ils étaient là maintenant fallait faire avec. Je ne prêtais pas attention à ces parasites et pourtant je me mêlais à leur masse avec une telle aisance.. En même temps, j'oubliais un peu trop d'où je venais, j'avais été leur semblable à une époque, et aujourd'hui certainement ne valais pas mieux qu'eux.

Bon définitivement rien de bien à faire par ici, je jetai quand même rapidement un coup d’œil aux dernières échoppes, et enfin quelque chose attira mon œil, une pierre brillante un bijoux un peu semblable à celui que je portais autour du coup, ce collier était certainement la seule chose de valeur que je possédais, et quelle valeur ? Il me venait d'un parent lointain, qui l'avait donné à mort, et qui elle même me l'eut donné avant de mourir, on l'appelait de l'Azurite, on en trouvait pas partout.

Et avant que je puisse mettre la main dessus, une autre vint la recouvrir, je relevai la tête afin de voir celui ou celle qui avait osé faire ça. Son regard se posa sur un visage assez pâle, des yeux jaunâtres et une chevelure... Un des spécimens de ce village, ainsi les nommais je. Je n'étais pas timide, très loin de là, ça surprenait souvent. Alors, je posais ma main sur la sienne et jouais de mes charmes.

« De l'Azurite, c'est rare et précieux... Et cette couleur, ne t'ira pas, alors qu'à moi... » Lui dis-je sympathiquement.

La sympathie de ma part était une chose aussi rare que cette pierre précieuse dans un tel endroit. Et pour le moment peu de personne avait fait l'expérience de ma sulfureuse personnalité. Allait il céder aussi simplement, je n'en savais rien; c'était plutôt dans son intérêt on va dire. Je souriais même, pour beaucoup c'était un signe amical mais pour moi, c'était plus un moyen de dissuasion, ou plutôt de persuasion.

Les femmes .... hum !  

La journée s’annonçait longue et surtout ennuyant une nouvelle fois. Je me demandais si tous les villages étaient aussi ennuyants que Suna ? Mise à part l’ennuie, nous devions faire face au soleil brûlant et la chaleur insupportable que règne dans le pays du vent.  Heureusement aujourd’hui il y avait un peu de vent, donc un peu de fraîcheur, ça fait vraiment du bien et j’en profitais pour ouvrir grandement ma fenêtre ainsi laissé le vent pénétrer dans ma chambre. Je profitais de ce moment d’ennuie pour méditer un peu. Je m’asseyais sur mon lit, croisant mes jambes et je me concentrais afin de m’imaginer dans un lieu paisible où se trouveraient des montagnes, des chutes d’eaux, des arbres, de l’ombre etc…

Malheureusement ma concentration avait été interrompue et ce n’était pas la première fois. Je regardais par la fenêtre et j’apercevais des travaux qui avaient lieux près de ma chambre, créant ainsi des bruits insupportable ! Que faire ? Je soupirais un bon coup, puis je décidais de me faire une bonne tasse de café avant de préparer mon sac. Une fois le café terminé, mon sac autour de moi, je quittais ma chambre et je me dirigeais vers le centre-ville. Je vais donc faire quelques courses pour tuer le temps et une fois que le soleil se couchera, j’irais m’entraîner au terrain d’entraînement du village. Donc arrivant au centre-ville, je marchais doucement et j’observais les marchandises afin de voir s’il y avait quelque chose qui m’intéresserait. Pour le moment pas grand-chose, donc marchant après marchant, je continuais ma marche tout en regardant les marchandises.

Soudain quelque chose attirait mon attention : un collier, il était vraiment magnifique. Il se trouvait à environ 300 mètre de moi, mais tellement il brillait et reflétait au rayon du soleil qu’il parvenait à attirer toute mon attention. Je me dirigeais donc vers le marchant qui l’a détenait et j’essayais de négocier avec lui. Même si j’ai dû vider toutes mes poches, je parvenais à l’acheté. Je le mettais autour de mon cou et je m’apprêtais à partir que quelque chose m’arrêtait en bloquant ma main. Cette sensation ? Oui, c’était bel et bien une main, comme celle de ma mère, elle était douce et … Ayumi ? Non ! Je levais ma tête et j’apercevais que cette main était celle d’une mystérieuse inconnue. A quoi elle jouait exactement ? Si c’était une façon de me draguer, c’était raté ! Elle m’adressait donc la parole en disant que l’azurite était rare et précieux. Au début je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire, mais soudain j’ai su qu’elle parlait de mon collier. Elle finissait sa phrase en disant que cette couleur ne m’allait pas et alors qu’à elle … Je devinais ce qu’elle essayait de me dire : elle était intéressée par mon collier. Je prenais doucement sa main et je le dégageais du mien, puis je lui adressais la parole :

« Ne t’avise plus jamais de me toucher ! » Lui disais-je sur ton fort. Après lui avoir montré un visage désagréable, je prenais un air neutre et j’enchaînais : «  Cette couleur ne me va pas, je te le confirme, mais elle ira très bien à ma tante. » Disais-je tout en mettant mon sac au tour de moi, tenant dans ma main un livre sur les ninjas. Je terminais en disant : «  La moindre des choses quand on s’adresse à quelqu’un que l’on ne connait pas c’est de se présenter sans entrer en contact physique avec lui. »

Je n’aimais vraiment pas ces genres de femmes, elles sont belles et elles se croient tout permis. Malgré ma colère, je continuais de la regarder et plus je la regardais, plus j’étais attiré par sa beauté. Elle ressemblait exactement à ma mère, mise à part les yeux. Je baissais rapidement mon regard pour ne pas … Hum ! Je décidais de partir sans attendre sa réponse ! Qu’allait-elle faire ? Me suivre ? M’arrêter ? Comment allait-elle réagir face à mes propos ! Connaissant les femmes, y a de quoi avoir peur !

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A quoi elle joue ?  

Non mais c’est qui cette femme, enfin cette fille, ou plutôt jeune femme, enfin bref ! Y a un instant elle essayait de me draguer si je puisse dire et maintenant elle me présente des excuses. A quoi elle essayait de jouer exactement ? Je m’arrêtais donc dans mon élan et je me tournais dans sa direction avec un visage pas très agréable … Je décidais avant d’accepter ses excuses de la dévisager, puis je la regardais de haut en bas tout en me fronçant les sourcils. Je m’approchais près d’elle, tout en laissant quand même quelques mètres nous séparer, je prenais ainsi un air neutre et je décidais d’essayer de comprendre à quel genre de jeu, elle voulait qu’on joue. Elle enchaînait de nouveau en se présentant : Nagori Sonoshee était son nom et prénom. Bon  je vais faire un effort, elle s’était présenter, c’était le moins que je puisse faire.

Elle disait qu’elle était originaire du village d’Ame : je ne connaissais pas grand-chose sur ce village et ma curiosité m’obligeait à être à mon tour, un peu plus sympathique avec elle. Elle finissait en me demandant mon nom ! Bon entrons dans son jeu, tout en essayant d’avoir une longueur d’avance sur elle. Un air un peu plus sympathique, un léger sourire aux lèvres, la main dans la poche, je rappliquais :

« C’est beaucoup mieux ! Je ne me nomme Nagato, Yu’wazaki Nagato. Je suis originaire de Yuki et du pays du feu. Pas de question à propos de mes origines, s'il te plaît. » Disais-je gentiment

Je savais qu’elle allait vouloir me poser des questions sur le fait que comment je pouvais être originaire à la fois de Yuki et du pays du feu. Autant l’arrêter tout de suite, car même moi je n’avais pas encore ces réponses. J’enchaînais en lui disant :

« Ame no Kuni ? Le village de la pluie, ou un truc dans le genre, non ? Tu es donc une ninja ? »

Elle devait sans doute être un ninja, mais on ne sait jamais, donc lui poser la question devrait apporter plus de certitude à mes doutes. En tout cas, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas changé d’humeur aussi rapidement. Même si j’avais l’impression que cette conversation était plus un jeu qu’une conversation, j’espère qu’on pourrait s’entendre sans que l’un essaye de manipuler l’autre. Pour le moment, je vais jouer ma carte défensive et ainsi laisser ma carte offensive pour la fin.

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Le village de la pluie... Je n'y avais jamais mis les pieds de toute ma vie, la capitale du pays. Hum, voilà à quoi on pense lorsqu'on parle d'Ame, oui, ça pouvait se tenir, il pleuvait tout le temps là bas, enfin souvent. J'aimais ce pays, mais je haïssais la vie que j'y avais mené, même si aujourd'hui je l'acceptais totalement. À cet instant je l'observais, et souris en l'écoutant. Bon finalement j'allais peut être parler un peu plus, même si à la base je n'avais pas comme objectif de me créer un réseau relationnel. Je jetai un coup d’œil au ciel, il était toujours aussi bleu, ici, c'était l'extrême opposé de là où je venais, et j'avais du mal à me faire à cette chaleur...

« Je viens du pays de la pluie, pas du village, enfin, de la ville.. de la capitale même. Non, je suis originaire d'une ville plus modeste, et... enfin. Et toi, tu es d'ici ? De ce pays ? »

Sans le vouloir j'avais enfreint sa règle, ne pas lui poser de question sur sa vie, ses origines. Mais je n'étais habituée à tenir ma langue et faire attention à ce genre de demandes. Lorsqu'on me posait des questions je n'avais aucunes difficultés à répondre, même si c'était personnel. Bien sûr, souvent, je mentais ; je ne dévoilais pas tout, je ne voulais pas faire pitié, je ne voulais que l'on me considère comme une personne faible. Daï me le disait assez souvent ''ouvre toi aux autres'', ''fais connaissance''. Il y a quelques mois je m'en fichais pas mal, mais plus je passais du temps dans ce village, plus j'avais envie de connaître mon entourage. J'étais l'incarnation du vice, tant négativement que positivement.

Enfin, je reportai mon attention sur le bijoux que le jeune homme s'était procuré avant que je mette la main dessus. Je soupirai, et songeais à me résigner. Rares étaient les situation où je préférais battre en retraite. Cependant, jamais je ne renonçais si facilement, et à cet instant je pensais que j'avais certainement plus à gagner à lui laisser cette pierre qu'à la lui prendre. Cela faisait depuis longtemps que je n'avais pas discuté avec quelqu'un avec autant de sympathie, peut être mon bon fond resurgissait à la surface. Je me surprenais moi même, et ne comprenais pas pourquoi je changeais de comportement, je savais pourtant que tisser des liens finirait par me jouer des tours. Oui tisser des liens c'est comme tresser la corde qui va nous pendre. S'attacher aux gens finis forcément par faire mal.  

« Ce bijoux devrait aller à ta tante alors.. J'en ai une, d'azurite. » Lui dis-je en montrant mon médaillon bleuâtre.
« C'est juste que.. ça me rappelle mes parents, ma famille.. Enfin. Ce n'est pas bien grave. » Ajoutais en soupirant.
« On peut se mettre à l'ombre ? Je cuis là... à moins que tu ais autre chose à faire, comme rendre visite à ta tante. Auquel cas je comprendrai. »

Oué, j'étais vraiment bizarre, mais vraiment, et je m'en rendais compte, c'était flippant ; comment font les gens pour être tout le comme ça...

Tu m'as convaincu !  

Elle n’avait pas répondu à ma question et il semblerait que c’était volontaire de sa part ! Malheureusement pour elle, en ignorant cette question, elle m’avait enfaîte donné la réponse. Bah ouais ! Les gens qui ignorent certaines questions, sans le vouloir ils donnent les réponses. Donc j’en concluais qu’elle était un ninja. J’ignorais son grade et ses capacités, enfaîte, je m’en foutais un peu. Elle me faisait savoir, qu’elle ne venait pas du village de la pluie, mais de la ville, plus précisément la capitale.  C’est quoi la différence, village, ville, pays, capitale, on s’en fout, l’essentiel c’est qu’il s’agissait de la « pluie ». Les gens aimaient compliquer les choses, mais je préfère les simplifié.  Elle rappliquait en me demandant si j’étais d’ici. Soit elle était sourde, soit elle faisait exprès pour enfreindre ma règle, celui de ne pas me poser des questions sur mes origines. Enfin bref, je vais être sympa vu qu’elle l’a été avec moi jusqu’à présent :

« Non je ne suis pas de Suna, je suis originaire du pays du feu. Après la mort de ma mère, mon clan fut anéanti par mon oncle qui jusqu’à présent me fait croire que c’était l’œuvre de Uchiwa. M’en fin bref ! »

C’était mieux pour moi de m’arrêter à la, je ne pouvais pas en dire plus. Je préfère garder un côté mystérieux et je ne voulais surtout pas tout révéler sur mon clan et notre passé. Elle en savait déjà beaucoup, donc à présent je ne lui répondrais plus, si elle venait à me poser des questions sur mon passé et ou mon clan. Il semblerait qu’elle était toujours attirée par mon collier, d’ailleurs je l’enlevais rapidement et je le fermais dans ma main. Aussitôt elle me faisait savoir qu’elle en avait un elle aussi et que donc celui que j’avais devrait aller à Ayumi. Elle continuait en disant que le mien lui faisait rappeler sa famille ! Elle terminait en me demandant si nous pourrions nous mettre dans l’ombre. Je regardais l’heure et malheureusement, il était temps pour moi de partir, je lui faisais donc savoir :

«  Je suis désolé, mais il est temps pour moi de partir. C’était agréable de parler avec toi, malgré ce que tu as fait tout à l’heure. Je te pardonne ! J’espère qu’on se croisera un jour et peut-être pourquoi pas devenir des amis ? Jahahaha !! » Je me tournais et je marchais environ 5 pas, puis je m’arrêtais et je me retrouvais sourire aux lèvres, je lui jetais le collier en disant : « Prend-le, il t’ira bien mieux que ma tante, je pense ! »

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Hors rpg : J'ai trop de rp ouvert, donc je clos celui-là ^^

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