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 Le secret de ton pouvoir [ps2.1]

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Ayatseru
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Message(#) Sujet: Le secret de ton pouvoir [ps2.1] Le secret de ton pouvoir [ps2.1] EmptyVen 22 Nov 2013 - 8:06

L'avantage de Suna, c'est qu'on a pas vraiment besoin de décrire son climat, ni sa météo, ce sont toujours les mêmes. Il fait chaud, il fait beau; et quand il pleut... ben, non, il ne pleut pas, ça ce saurait. Donc, aujourd'hui comme tous les autres jours, Sonoshee se cachait de cette chaleur accablante en rendant visite à son maître, Ketsueki Daï. Pas le plus fort de tous, pas le plus intelligent, pas non plus toujours le plus sympa; mais le seul à avoir cru, un instant où tout le monde tournait le dos à la jeune fille et où elle s'en contentait sans se plaindre, en son potentiel, le seul qui "détecta" sa volonté de vie; en dehors d'un autre personnage tout aussi charismatique, bien sûr, mais bien moins commode celui-là. Bref. Elle était chez son mentor. Un homme d'une cinquantaine d'années, aux cheveux noirs, yeux écarlates, peau ridée et sèche; un être d'une relative bienveillance dans son ensemble. Elle aimait lui rendre visite, et surtout par ces journées torrides, nulles pensées obscènes, les deux entretenaient une simple relation d'élève à professeur, et certainement aussi d'amitié. Chez lui, il faisait frais, toujours; même la nuit lorsqu'au dehors il fait vraiment froid, lui, appréciait.. à n'y rien comprendre, et pourtant il n'avait pas, ou tout au moins, plus de femme. Le Ketsueki savait très bien que sa jeune disciple, un peu turbulente, dépourvue d'éducation; ne venait que pour trois choses : la fraîcheur, le thé et autre chose qu'il ne parvenait pas toujours à saisir. Oui, car il se demandait ce qu'une jeune femme comme elle pouvait bien avoir à faire d'un vieux comme lui, maître ou pas, ami ou pas; elle devait avoir bien d'autres choses à faire ? L'Eternelle question, mais il ne la posait jamais, car il aimait sa présence, elle brisait sa solitude et parfois son ennui. En effet, il ne s'ennuyait jamais avec elle et à vrai dire, il la considérait même peut-être un peu comme sa fille, mais c'est une autre histoire. Elle est assise là, en face de lui, elle parle comme toujours, elle parle, parle... beaucoup.

    "Hey! Moins vite Sonoshee, articules quand tu parles; les mots les uns après les autres, dans l'ordre."


Elle plaqua ses mains sur la table en fixant Daï avec un regard interrogateur, presque inquiet. Cet homme était le seul à pouvoir voir ses yeux autrement qu'au travers ses lunettes jaunâtres, à chaque fois qu'elle venait le voir, elle les retirait, les déposant sur un guéridon à l'entrée, un signe pas vraiment évident à interpréter pour quiconque ne la connaît pas un tant soit peu. Puis, elle se pencha légèrement en arrière avant de lui répondre.

    "Hum... C'est la première fois que tu me le dis. Je crois que.. ce n'est pas moi qui parle trop vite, mais toi qui devient vieux. Dit elle en plissant les yeux.
    Ça là, ce n'est pas un cheveux blanc ?
    Un cheveux blanc.. Je t'en mettrai moi des cheveux blancs!
    Hahaha... ria-t-elle. Susceptible ?"


Il appelait cela : "le jeu du chat et de la souris", et bien souvent, l'adolescente gagnait à ce jeu. Ce jeu consistait à chercher la petite bête chez l'autre, jusqu'à ce que l'un des deux rende les armes, s'avoue vaincu. Daï avait moins de répartie qu'elle, mais surtout ne voulait pas se montrer méchant, ou la blesser avec une phrase malheureuse. Susceptible.. Il ne l'était pas vraiment, mais elle par contre, très. Elle avait réponse à tout, n'aimait pas perdre, voulait avoir toujours, ou presque, raison sur tous les sujets possibles et imaginables, bon... Souvent, elle avait raison, mais parfois elle avait tort et ne voulait pas admettre sa faute. Le Ketsueki s'en moquait, il connaissait la fille à peu prés aussi bien que... ses propres enfants.

    "Saleté, tu n'es pas vivable Sonoshee.
    Mais, c'est toi qui a dit que je parlais mal.
    Non, c'est toi qui le dit ça. Moi je t'ai simplement demandé de parler plus lentement. Et c'est moi qui suis susceptible ? ha. Non, non, ais un peu pitié du vieil homme que je suis; et parle un peu moins vite.
    Un soupire... Ok. Mais c'est bien parce que c'est toi! fit elle avec un sourire naturel. (pour une fois)"


Elle reprit une tasse de thé, et en servit une autre à son senseï qui la gratifia à son tour d'un sourire, il porta le liquide à ses lèvres un peu gercées, en avala un gorgée, et reprit la parole.

    "Vas-y, reprend ton histoire Sonoshee.
    Ha... Trop aimable. ajouta-t-elle en buvant elle aussi son thé.
    Alors, je te disais; j'-a-i u-n-e é-l-è-v-e, c'est assez lent pour toi, je peux encore p--l--u--s l--e--n--t.
    Sonoshee...soupira-t-il."


Ce n'était qu'à ces uniques instants qu'on pouvait percevoir l'âme d'enfant de la jeune femme, une enfance qu'elle n'avait jamais eu et qu'elle retrouvait un peu à chaque fois qu'elle venait ici, c'étaitpeut-être la fameuse troisième raison, une raison qu'elle ignorait elle même. Daï aimait la voir comme ça, taquine, souriante, parlant de sa vie d'à côté; même s'il était au courant d'une grosse partie de ses affaires, de sa nomination au Taïsen, à ses différentes missions à l'intérêt qu'elle portait à une petite chuunin originaire du désert, dont le père était un puissant ninja de l'Est réfugié à Suna pour avoir la paix et pouvoir se consacrer à sa nouvelle vie... Bref, il était au courant de tout, il gardait un œil sur celle qu'il avait qualifié auprès du chef des Ketsueki, de Diamant Brut. Oui, cette jeune demoiselle l'emplissait de bonheur, mais ça il se gardait bien de lui dire, il ne voudrait avoir à affronter une quelconque réaction, ni même à ce que soit mal interprété son sentiment, elle était comme sa fille.

    "Tu as donc une élève, intéressant.
    Oui, oui! Très intéressante même, elle est un peu come moi, en moins...
    Sauvage ?
    ...Sauvage, oué. Elle est plus délicate que moi.
    Je n'en doute pas, mais je disais sauvage plus dans le sens, approchable, tu vois; tu es plus comme... une bête sauvage. Ajouta-il en souriant, limite en rigolant."


Sonoshee ne releva pas la remarque, elle savait que c'était vrai, peu de personnes la connaissaient, peu de personnes pouvaient l'approcher sans subir son système d'auto défense, système qui se résumait en un franc parler, une satyre incroyable et un regard acide. Daï avait subit toutes ces phases, et parfois pire, des insultes, des phrases assassines, mais il lui avait tout pardonné, et maintenant elle le respectait et, semblait il, l'aimait "bien". D'autres Ketsueki lui avaient reproché la turbulence e sa jeune protégée, lui faisaient remarquer son manque de sociabilité, et certains plus méfiants, ou malveillants que d'autres reprochaient simplement qu'elle n'était pas une Ketsueki. Pour eux comment un Ketsueki, en plus aussi influent que lui pouvait traiter un étranger comme son égal, comme un des leurs ? La réponse était aussi simple; ce que cette fillette a vécu est à peu de chose prés l'équivalent que ce qu'a traversé le clan... une longue histoire pavée de douleur et de déshonneur, encore.

    "Je l'aime.. bien. souffla-t-elle.
    Ooh, je vois! C'est... étonnant, j'aimerais beaucoup savoir pourquoi elle et pas un autre ?
    Ha, je peux pas expliquer, je suppose que c'est comme ça.. hum, je suppose que j'aurais pus être comme elle.
    J'en doute, personne n'est comme personne, mais je comprends ce que tu veux dire, tu sais, tu n'as pas tant que ça à lui envier... Dit-il d'une voix confiante."


La jeune femme regardait le fond de sa tasse, ou la surface du liquide la remplissant peut-être, aucune idée, en tout elle semblait penser à quelques choses, elle semblait perdue dans ses songes. Pour l'en extirper, car il savait que la gamberge n'était une pas chose pour sa fille adoptive, il lui resservit une tasse, elle fixa le filet d'eau s'écoulant dans un son harmonieux. Il reposa la tellière finement décorée, attrapa un sucre et le lâcha. La Jônin distingua le son de sa pénétration dans le thé, et son impact dans le fond, contre la faïence, elle observait, fixait sans pouvoir s'en empêcher, distinguait chacun des sons avec plus netteté à chaque fois. Il porta la cuillère argentée sur laquelle étaient gravées des motifs floraux, il la longea dans la tasse, chaque entrechoquement se faisaient de plus en plus assommant, puis Daï s'arrêta, lâcha la cuillère en fixant étrangement la tasse, puis Sonoshee.

    "Sonoshee, que se passe-t-il ?
    Hum ? De quoi ?
    Tu n'entends pas comme...
    Des sons ? Oui, oui... dit-elle d'une voix étonnement faible."


Le senseï prit un crayon à portée de main et dessina à la hâte un cercle sur la nappe, et fit un mouvement de doigt. Sonoshee releva subitement la tête, comme revenant à elle après un cauchemar. Daï l'observa quelques secondes, s'assurant de l'état de sa pupille.

    "J'oublie par moment que tu n'as reçu aucune base théorique, et que... Tu "n'aimes pas le chakra"...
    Pourquoi parle-t-on de ça, là ?
    Tu ne t'es pas rendu compte de ce qui se passait ? Hum..
    Euh non, pas spécialement, j'ai loupé un truc ?
    Haha.. euh en quelques sortes."


Comment pouvait-elle ne pas avoir vu, et encore moins entendu ce qui venait de se passer ? La raison semblait étrange, mais en fin de compte, pas tant que ça.

    "Le son, tu n'as pas entendu ?
    Oh si, des sons j'en entends tout le temps... hum... Toi aussi t'en as entendu ? ca me rassure de ne pas être la seule alors. Dit elle en reprenant une gorgée de ce thé qu'elle aimait tellement.
    Je ne suis pas sûr de te suivre, tu entends des sons ? Et, ça ne te paraît pas étrange ?
    Oh, si on s'amusait à compter tous les trucs chelou de ce monde... On aurait pas fini, j'entends des voix aussi, si tu veux savoir; et je fais des cauchemars toutes les nuits sans exception.
    Soupir. Ouais. Mais enfin... J'ai une question à te poser, sur tes parents; j'ai toujours évité ce sujet pour ne pas te blesser, mais cela fait assez longtemps maintenant. en attrapant les petite cuillère finement ouvragée.
    Une question sur mes parents ? Soupir. Vas-y ...
    Te souviens-tu de ce qu'ils faisaient, leur métier, leur activité; et y avait il des objets particuliers chez toi ??"


Parler de ses origines n'était pas tabou, seulement, évoquer des souvenirs d'un passé et d'une vie semblant n'avoir jamais existé lui faisait ressentir des émotions qu'elle ne supportait pas, à savoir la tristesse et l'amertume. Comme tout le monde, elle n'aimait pas pleurer, elle n'aimait pas se sentir "mal", jusqu'ici sa vie, ou sa nouvelle vie n'avait pas été rose mais jamais elle ne s'était sentie vraiment triste, malheureuse; Sonoshee faisait partie de ces gens qui acceptent une situation et parviennent à la surmonter, ou finissent par succomber. La jeune femme prit le temps de se remémorer les quelques bribes de son passé, de son enfance; lorsque "tout" allait bien. Les premières images qui remontaient à la surface étaient les mêmes que celles qui hantaient chacune de ses nuits depuis presque dix-huit ans. La vision de ceux qui devaient être ses parents battus à mort sous ses yeux, alors qu'elle même été dissimulée sous une table, entre des chaises, elle revoyait le sang couler sur le sol, elle entendait les pas raisonnant dans toute leur petite maison, fouillant les chambres une après l'autre inexorablement jusqu'à celle de son petit frère; et plus rien, le silence, puis une explosion, des flammes envahissant le petit salon, dévorant les corps meurtris abandonnés au sol.

Elle plaqua ses mains sur ses oreilles, comme pour ne plus entendre les cris du petit garçon subissant la morsure du feu. Daï tendit la main vers la jeune femme, une main réconfortante; mais ô combien inutile. Rarement il l'avait vu dans cet état, il distingua une larme couler sur les joues pâles de son élève. La chef du Taïsen rouvrit les yeux, qu'elle frotta d'un revers de main; sa respiration tremblotait, puis sans regarder son maître, elle prit une nouvelle gorgée, la main toute aussi tremblante. Le Ketsueki avait s'était trompé, cela ne faisait pas assez longtemps. Quand elle eut reposé sa tasse, il lui en resservit une nouvelle.

    "Je te demande pardon Sonoshee, je n'aurais peut-être pas dû. Dit-il en posant sa main pardessus la sienne.
    La jeune femme la serra. Oh... ce n'est rien... t'inquiète, c'est passager.. Que dirait on si la chef du Taïsen pleurait... hein ? Dit elle en esquissant un faux sourire.
    Je ne sais pas, Sonoshee, que tu es humaine ? Si tu ne veux pas qu'on parle de ton passé, dis le moi; je ne te poserai plus de questions.
    D'accord, pour le moment... évitons ce sujet, s'il te plaît. Dit-elle en essuyant à nouveau ses yeux. Je dois y aller, on m'attend, au palais du Kazekage.
    Oh, je vois. Oui."


Elle se leva, se dirigea vers l'entrée, replaça ses lunettes devant ses yeux, lesquelles masquaient parfaitement leur rougissement. Elle empoigna la porte, et avant qu'elle ne la franchisse, le Senseï attrapa sa main.

    "Ce dont on parlait, les sons. Il s'agit très certainement de l'Onkyoton, l'art de manipuler les sons; comme tu n'essayes pas de maîtriser cet élément, j'en ai déduis que cela te venait de... tes parents...
    Onkyoton ?
    Les voix que entends, les sons aussi; ce n'est pas dans ta tête; c'est autour de toi, simplement.
    Je vois, j'm'en débarrasse comment ?
    ah.. Non, on ne s'en débarrasse pas, on apprend à le maîtriser.
    Je... ok.. Je verrai ça plus tard.
    Le plus tôt sera le mieux Sonoshee. Tien, contacte cette personne; je pense qu'il pourrait t'aider, peut-être... Lui tendant un papier.
    Je l'ai écris, pour que tu ne fasses pas de faute...
    Ça va.. dit elle en lisant le contenu. Myakudou Onpu ? Ce n'est pas le Kage de Konoha ?
    Si, il l'est devenu récemment; et j'ai entendu dire qu'il employait les sons pour se battre... peut-être que.. Enfin, à toi de voir.
    Je vais voir, je t'ai dit. Maintenant, je dois y aller; je vais être en retard. Elle s'avança vers lui, et lui fit un bisou sur la joue, comme une fille à son père."


Elle quitta le petit appartement, pour rejoindre le palais où le Kazekage devait lui parler d'une affaire assez importante; elle ne se souvenait plus vraiment, en fait, si elle y allait par obligation ou de son propre chef... Cela lui reviendrait sur le chemin, car pour le moment ce qui l'intéressait, c'était ce petit bout de papier.

"Myakudou Onpu... Etrange comme nom..."

Suite de ce rp d'introduction
Echange, chakra, fuinjutsu et onkyoton ps2.2
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