[Mission Rang B] Sauvegarde et Annihilation [Goren Vs Oterashi Yanosa]

Spoiler:

Dire que le jeune jashiniste était épuisé était un doux euphémisme. Yanosa venait en effet de rentrer du pays de Yu, où il avait une fois de plus eu fort à faire et n'avait eu que très peu de répit. Cette partie centrale et côtière du monde ninja recelait en effet bien des occasions de se distinguer, autant pour les hommes lambda que pour le Nukenin assujetti aux volontés de son Dieu, et ce dernier n'avait pas manqué de faire savoir à son plus fidèle serviteur terrestre l'intérêt qu'il portait à certains sujet que Yanosa, lui, aurait totalement délaissé s'il ne s'était fié qu'à lui même. Mais à chaque fois, au fil des quêtes prophétiques que lui soumettait son maître, le guerrier rouge retirait malgré tout quelque chose... Une part de savoir, un matériau d'une rareté extrême, une meilleur appréhension du monde qui était le sien,... Rien n'était vain, lorsque le seigneur le demandait, et chaque acte du jashiniste prenait donc du sens en toutes circonstances. Mais alors qu'il espérait secrètement pouvoir se concentrer à nouveau sur des problématiques bien terrestres les jours suivants, comme l'acheminement des marchandises qu'il était en train d'accumuler sur Nami, son repaire secondaire ou tout du moins provisoire, une nouvelle série de visions étrange le frappa, alors qu'il entrait juste dans une phase de méditation qui allait l'aider à recouvrer des forces.

Les images qui lui parvinrent eurent au moins le bon ton de rompre avec ce qui avait semblé devenir une tradition et tranchaient nettement avec les paysages souterrains et remplis de magma qui avaient précédé. Cette fois-ci, un torrent d'eau de mer lui apparut, une vaste étendue aquatique balayée par les tempêtes dans laquelle tournoyaient comme dans un maelström des dizaines de petites créatures bleuâtres, perdues et incapables de se défaire de leur tourment. Quelques flashs sanguinolents agrémentèrent la vision, des hommes coupant et mâchant les petits reptiles les uns après les autres et leur nombre diminuant drastiquement, inexorablement, emmenant leur espèce vers une annihilation pur et simple. Le rêve éveillé du Nukenin cessa alors soudainement, le ramenant à la réalité de son usine poussiéreuse pour l'instant dépeuplée de tout ouvrier. Bon gré mal gré, il allait donc lui falloir repartir... L'océan. Il n'y avait que ça tout autours de lui. Yanosa savait que d'une façon ou d'une autre, il devait mettre la main sur au moins une de ces créatures bleues, d'apparence inoffensive, mais comment savoir où chercher un reptile aquatique dans une étendue océanique telle que celle qui entourait Nami ?

C'est alors qu'une bribe de sa vision lui revint... En arrière plan, devant les épais nuages noires qui charriait d'intenses éclairs, une grande étendue de terre en relief qui occupait tout l'horizon. Une côte, une île peut-être, entourée d'îlots plus petits, tous balayés par les vents et les pluies incessants. L'archipel de la Brume... Seul ce lieu, dont il avait jusque là évité de se rapprocher après l'altercation dont il s'était sorti là-bas, correspondait à ce profil. La piste était vague, et il allait devoir prendre des risques pour enquêter et trouver ces créatures, mais il savait au moins quel cap prendre une fois dans son embarcation à moteur. Le pas mou mais décidé, Yanosa fit donc à nouveau route vers la côte de Nami pour mettre les voiles...

mission:

hrp:

Homme de Suna étant dans les alentours de Kumo et qui part faire une mission pour Kiri. Je ne sais pas ce qu'on les dirigeant, mais s'ils aiment me payer des longs trajets, que cela leur tienne. Il ne manque plus que l'on parle me demander de cueillir des fleurs pour faire du miel à Konoha. Enfin, j'aurais très bien pu la refuser et rester dans mon coin en ignorant le travail, puis entre nous. Ça n'aurait pas été la première fois. Mais bon, la tune et l'envie de voir ce paysage ravagé par les flots m'a conquis. Seul un petit hic dans ce plan. Le bateau. Je vais devoir être enfermé pas loin d'une demie journée dans un rafiot avec à peine deux cent mètres carré d'espace. Le trajet jusqu'à l'embarquement ne fut pas difficile, j'ai même je ne sais pas par quel miracle croisé deux ou trois têtes brulés voulant me faire les poches. Oui à moi un mec qui fait dans les deux mètres cinquante. Je ne sais pas ils auraient pu essayer avec une mamie ou un enfant, mais non, ils m'ont vu, se sont dit dans la tête. Tien pourquoi ne pas braquer du gros et quand il parle de gros il ne parle pas du gros dans le sens on va se faire plein d'oseille, mais du gros dans les sens un mec bien musclé. Oui c'est vraiment con et quand je leur ai demandé pourquoi ben ils ont répondu. « Ben avec votre carrure, on s'est dit que vous ne devriez pas avoir l'habitude de vous faire dépouiller » Pendant quelques secondes, je me suis dit. Pas con le gamin, oui, mais non-même sans avoir l'habitude un mec musclé est un mec musclé.

J'arrive donc devant mon moyen de locomotion. Un bateau tout ce qui a de banale. Le seul problème c'est que les marins pensent sincèrement que j'allais les aider et en voyant le bonhomme arriver pas mal de mec derrière lui on l'aire de penser que le trajet aller être pépère. Le premier mec qui me croise dans le bateau commence à me souhaiter la bienvenue au style bonne franquette, un truc du genre :

Hé salut mon gars, purée t'est balaise. Il ne doit pas avoir grand monde pour t'emmerder. Dis-moi j'ai deux marins qui ont quelques soucis. Ca te gênerait de nous aider nous ferons une remise sur le trajet.

Allez crever, je vais me reposer.

Oui s'est crue, mais dans un sens je suis con ok, mais je sais quand même que le transport est payer par le client dont je n'ai aucune raison d'aider qui que ce soit. Si vous aviez vu la tête du mec quand je lui ai répondu vous en auriez ri j'en suis certain. Par contre lui et les autres marins il ne l'on pas prit comme ça. Ils se sont même amusés à tenter deux ou trois conneries pour m'emmerder dans mon voyage. Après une menacer bien prononcé de détruire leur bateau à la fin du voyage s'ils continuaient, je fus bien plus tranquille. Arrivé au port je vois mon client avec une pancarte avec mon nom dessus. Ayant déjà vu mon nom écrit, je n'ai pas vraiment eux de mal à piger le délire. Je le regarde, puis une blague a deux francs se mets à entrer dans ma tête. Je regarde partout et fais style de le voir qu'après quelques minutes. Après celle en le regarde je me mets à sourire et à crier :

PAPA

Courant à toute vitesse faisant du bruit à chaque pas que je fais, je peux dire que quand j'ai fait le bon comme pour faire un câlin, l'homme en a pris peur de la chute que je ferais sur lui. Bien entendus je me réceptionne sans lui faire de mal. Non pas que j'en aurais eu envie, mais le mieux avec les clients c'est de leur faire mal après qu'ils nous aient donné les tunes et que l'on ait fait les rapports. Nous marchions prêts du port pendant plusieurs minutes, le temps que ce type me disent qu'il est arrivé hier et qu'il attendra ici avec des caisses en métal pour transporter les animaux. Pour ma part je n'en ai rien à cirer. En gros ma mission c'est de lui amener ici vingt bestioles bleutées et il me file mon blé. Après avoir eu ce renseignement et le lieu précis d'où je dois prendre les bestioles. Cela fait, je pars dans la direction indiquée de leur territoire.

La mer, la mer... Cet océan à la fois vide et recelant de nombreuses formes de vie, Yanosa ne le voyait que trop souvent ces derniers temps. La faute à l'implantation de son usine, au cœur d'une île mal famée, qui le contraignait à emprunter les routes aquatiques pour aller où que ce soit. Lui, dont le chakra était un brasier sans fin apte à faire fondre les glaciers du nord, était obligé de voguer sur l'élément qui avait, symboliquement parlant, le plus d'emprise sur lui. Une bien triste nécessité qui allait en adéquation avec la vie mouvementée du Nukenin, toujours en proie aux risques les plus improbables et aux péripéties les plus inattendues. La tâche qui lui incombait cette fois n'avait toutefois rien de bien reluisante, tant dans les apparences que dans les faits. Jeter ce qui restait d'une espèce reptilienne en voie de disparition en pâture à Jashin pour qu'il puisse sauvegarder cette espèce au firmament avant qu'il ne soit trop tard revêtait en effet bien peu d'intérêts terrestres pour le guerrier rouge, qui ne voyait toujours pas ce qu'une telle besogne allait bien pouvoir lui rapporter. Non pas que sa contribution à l’œuvre divine soit sujette à compensation -cela ne l'avait jamais été- mais Yanosa avait toujours soif de compréhension.

Voguant donc droit vers l'archipel de Mizu no Kuni, le jeune jashiniste commença par se demander comment il allait localiser les créatures bleues de ses visions. Il n'en restait qu'un nombre très restreint, ce à cause de leur chair très tendre qui faisait vraisemblablement fureur auprès des autochtones. Il pouvait donc être tout aussi bien très simple ou très compliqué de dénicher ces ultimes bestioles. Mais puisqu'il fallait bien entamer ses investigations quelque part, Yanosa décida de faire halte sur le premier petit port qu'il trouva, sur une île modeste au large de Kiri et qui dépendait ouvertement du gouvernorat du Pays de l'Eau. L'accueil qu'il y reçut fut tout sauf amical, des regards en coin et des messes basses se propageant rapidement comme une traînée de poudre alors qu'il mettait pied à terre en sortant de son petit bateau à moteur. Le Nukenin, bien sûr, se fichait éperdument de la réaction des locaux en le voyant. Qu'ils parlent, et il s'en irait aussitôt. Pour cette fois-ci, du moins... Mais pour l'heure, étant donné son léger passif avec les autorités de Kiri, autant faire profil bas aussi longtemps que possible. Sans autre forme de procès, le jashiniste prit le premier villageois qui croisa directement sa route à parti, plaçant fermement la main gauche sur son épaule.

« Toi. J'ai entendu parler d'une viande... Une viande tendre, qui serait aussi goûteuse et délicieuse que les meilleurs gibiers du continent. Tu sais quelque chose là dessus ?

- Je, euu.. Oui. Enfin je veux dire, tout le monde ici connaît le Loss Bleu, pourquoi, vous n'y avez jamais goûté ?...

- Jamais, non. Où puis-je en trouver ?

- Vous êtes pas d'ici vous hein ?... répondit l'individu, à la fois gêné et appelant silencieusement ses concitoyens à l'aide du regard, de peur de finir en chair à pâtée. Il n'y a qu'un restaurant qui sert du Loss Bleu, et il est sur la côte ouest du Pays de l'Eau. L'île principale, voyez.

- Un seul restaurant, hein... lâcha le Nukenin en se détournant de sa « victime ». Dis-moi comment s'appelle ce fameux restaurant et je pars comme je suis venu.

- Le Loss Bleu.

- Es-tu attardé ? Je t'ai demandé le nom du restaurant !

- Le Loss Bleu ! C'est aussi le nom du restaurant ! C'est leur grande spécialité ce plat, ils sont connus dans tout le pays pour ça, vous êtes vraiment pas au cour- »

Rencardé et agacé, Yanosa coupa court à l'échange en tapant sèchement le cou du malheureux avec le tranchant de sa main, mettant le pauvre homme KO sur le coup. Alors qu'il s'éloignait, les villageois indignés se hâtèrent d'aller vérifier l'état de leur concitoyen, jetant de plus belle des regards pleins de rancœur au jashiniste, qui avait déjà un pied sur son bateau. Yanosa mit alors le cap vers l'île principale du pays, ce qu'il aurait préféré éviter, mais il n'avait pas vraiment le choix. La bonne nouvelle, c'était qu'il n'aurait pas à crapahuter dans les forêts humides de l'archipel pour trouver ces « Loss Bleus »... Si un seul restaurant réputé avait en effet le monopole de leur chair, alors c'était ce restaurant qui avait également sous sa coupe les derniers représentants de l'espèce... Un trésor qui, sans nul doute, était bien défendu par les tenanciers. Une partie de chasse qui commençait donc à s'annoncer plus palpitante que prévue.

Go voyons voir à quoi ressemblent vraiment ses sales lézards bleus. Un lieu pas loin de l'archipel d'après les dires et si je pige bien il n'en reste vraiment plus beaucoup. Qui sais je suis peux être même tombé sur une espèce en voie de disparition ? La route fut un peu longue, surtout avec ces chemins qui sont à moitié boueuse. La zone hostile ne semble pas vraiment être accommodante pour les nouveaux venus. Pourtant, par chance je ne tombe pas sur des espèces menaçantes. Arrivé dans les lieux par mon plus grand étonnement, je ne trouve pas cinquante bestioles, mais que trois petits. Trois ? Ca va suffire ? Je ne sais pas, mais s'il ne reste que ça il va bien devoir s'en démerder avec. Attachant avec une corde les trois bestioles. Je me préparais donc à les rameners, quand d'un coup, le bruit d'une sorte de véhicule se fait entendre. Je m'éloigne avec les bêtes, puis regarde cacher plus loin. Une sorte d'embarcation à roulette se servant de l'eau de l'environnement pour chauffer et créer de l'énergie pour faire avancer l'engin. Ils étaient trois en comptent le conducteur. Les deux qui ne conduisent pas se mettent à descendre du véhicule et demandant ou les trois derniers spécimens furent posés ? L'un ralenti sur l'autre j'en déduis que c'est eux qui ont les autres bestioles. C'est donc en restant caché dans les buissons que je fais le tour pour avoir un bon angle et tuer le conducteur d'un Senbon dans la gorge. Touchant un canal sanguin, le sang dans le cerveau ne le quitte plus et sans un bruit l'homme se met à mort à cause du surplus de sang qui stagne dans son cerveau. Cela de fait, je m'approche en reprenant la corde qui tient les trois spécimens. Les hommes me regardent, puis se mettent à gueuler :

Hé mais tes malades mecs, tu penses t'en tirer vivant en montrant que tu piques notre gagne-pain ?

Hein, mais tu ne sembles pas piger la situation mec. Si tu ne veux pas finir comme ton pote devant son volant, tu as intérêt à faire ce que je dis ? Sachez que je n'ai besoin que d'un d'entre vous.

Les deux mecs regardent leur véhicule et en même temps le dernier partenaire qui est mort sur la place du conducteur. Moi, profitant de ce moment d'inattention. Je me mets à courir pour prendre un mec par la gorge :

J'ai asses de force pour le tuer d'une seul prêtions de main. Maintenant vous deux, vous allez m'écouter et qui sais, je changerais peux être d'avis sur le sort que je vous réserve. Où sont les autres et il y en a combien. De vivant je parle.

Qua.. Quarante sont enfermés dans une grande cage. Ils sont dans une arrière sale du restaurant nommé le Loss bleu

Ok vous allez m'y amener ?

Jamais.

Je posais deux sceaux sur le type que je tiens et dis :

Voilà un sceau et fait pour tuer un mec devant toi si je l'active, l'autre est pour celui sur qui il est posé et je ne pense pas que tu veuilles savoir ce qu'il peut faire. C'est simple vous ne coopérez pas j'active les sceaux, sache que toi le digne héritier de mes deux sceaux tu vas passer derrière le conducteur qui sera ton pote. En gros un mouvement et ses deux sceaux feront de magnifiques trous sur vous. Je n'ai besoin que d'un d'entre vous, vous voulez que je fasse un test ?

C'est des mensonges.

La phrase en trop je posais l'homme devant l'autre activant le sceau celui si fis apparaître une quantité de Senbon qui transperce le corps de son pote. Le dernier vivant se met à crier. Moi souriant, je le trouve pitoyable. Le faisan avancer devant moi, arrivé au véhicule, je me mets à jeter le cadavre qui est à la place du conducteur, posant un sceau sur la banquette je le colle dessus puis fais le tour pour me placer à côté de lui avec les Loss bleu dans une cage à l'arrière. La route jusqu'au restaurant fut sans accroc et cela même avec le relais et le transport en bateau nous menant dans l’île ou est situer le restaurant. Pourtant, j'arrête le véhicule juste avant pour me faire une idée de sur quoi je vais bien pouvoir me frotter.

Après quelques heures de navigation, Yanosa put à nouveau contempler de ses yeux l'étendue de terre qui constituait l'île principale du Pays de l'Eau. Entouré de brume, comme à son habitude, ce territoire inhospitalier était vraisemblablement le théâtre d'une extinction programmée d'une race reptilienne appelée le Loss Bleu. Que les tenanciers du restaurant éponyme se soucient de la pérennité de l'espèce ou non, qu'ils s'arrangent pour conserver une population minimale ou pas, l'objectif du Nukenin restait inchangé : prendre possession de ce qui restait de cette race asservie et réduit à l'état de steak ambulant et la renvoyer à Jashin, au large, dans un maelström que ce dernier ne manquerait pas de faire apparaître au moment opportun. Résigné mais prudent, le guerrier rouge mit pied à terre en accostant à l'un des nombreux pontons publics qui servaient aussi bien aux touristes qu'aux autochtones. La zone était en effet cloisonnée à partir de l'intérieur des terres et une certaine marge de manœuvre était accordée aux trafiquants de tout poil qui croisaient en ces lieux, une zone de non-droit qui rappelait dans une certaine mesure à Yanosa l'état de dépravation générale dans lequel se trouvait le Pays des Vagues.

Le Nukenin savait où aller, ne lui restait plus qu'à trouver son chemin : se faisant tout petit pour l'occasion, recherché qu'il devait être, il demanda « gentiment » à quelques passants de lui indiquer la direction du restaurant le Loss Bleu, une demande tout à fait à propos puisque, la soirée approchant, se payer une bonne tranche de ce fameux reptile relevait de la pure logique. L'établissement se trouvait non loin du part proprement dit, un peu au nord, et était visible de loin avec son imposante et luxueuse terrasse qui surplombait en partie la mer et ses remous, calmes pour l'occasion. Yanosa s'approchant du restaurant, il se dit qu'il avait tout aussi vite fait d'aller directement « demander » au gérant de lui communiquer l'emplacement des Loss Bleus dans les plus brefs délais. Menacer l'intégrité physique de quelqu'un ou celle d'un proche était en effet toujours un moyen efficace d'obtenir ce que vous vouliez. Mais, si comme Yanosa le suspectait, les tenanciers étaient attachés plus que de raison à leur bétail en voie d'extinction, alors le tour de force ne serait peut-être pas aussi aisé.

Le Nukenin commença donc, pour ainsi dire, « en douceur », et s'adressa en ces termes au portier, qui ressemblait bien plus à un gorille de la mafia plutôt qu'à un modeste sommelier.

« Bonsoir... Je voudrais... solliciter.... une entrevue avec votre patron.

- Dommage.

- Pardon ?

- J'ai dit : dommage. Ils reçoivent personne. Donc si t'as pas réservé tu dégages, ou je t'y force. »

Une lueur rougeâtre jaillit alors des yeux de Yanosa et son regard alla se figer dans celui du portier bien bâti et en costume de soirée. Des ondes malsaines atteignirent alors le cortex du malheureux, le glaçant d'effroi et lui faisant écarquiller les yeux comme devant son pire cauchemar.

« Je.. ! Je.. Ils sont... Là-bas, au fond ! Le bar ! »

Ainsi furent les derniers mots du portier de service qui, prit d'une panique qui n'étiat qu'à moitié illusoire, détala à tout jambe, laissant les clients de la terrasse un peu perplexe sur le moment. D'un haussement d'épaule innocent, Yanosa détourna l'attention de lui et entra. Au fond, comme on venait de lui dire, les gérants s'occupaient du bar, bien au chaud : un homme, vieux mais bien conservé, ainsi qu'une femme, entre deux âges, un peu plus jeune mais qui avait en commun avec son associé une mine renfermée, froide et calculatrice.

« Bonsoir. Je viens pour les Loss Bleus.

- Euu. Bien bien ! lui répondit l'homme. Asseyez-vous, on va vous servir... Salle ou terrasse ?

- Vous m'avez mal compris. Vous allez me donner tous vos Loss Bleus, immédiatement. Un maigre prix à payer pour vos vies, si vous voulez mon avis. A moins que... »

Comme il l'avait deviné, cette petite entreprise était bien loin de votre commerce de proximité moyen, et il avait suffit d'un seul petit geste de la main de la patronne pour que, de l'arrière salle, déboulent deux gaillards encore mieux bâtis que le portier, tout deux la main sur le fourreau du katana qu'ils portaient à la ceinture.

« Là, on va s'amuser... »

Spoiler:

J'attends donc pendant un certain temps en regardant le restaurant. Le véhicule étant resté dans la machine infernale dans un coin caché du plus grand monde, j'y ai laissé les trois bestioles. Je secoue un peu l'homme retissent à me donner des informations :

Bon tu vas me dire ou es les autres bestioles bleues.

Tu veux dire ailleurs que dans les assiettes des clients ?

T'es un comique toi ? Répond de suite où je ferais sans tes services.

Bon, bon Ok derrière il y a une porte, elle mène directement à la cage où nous les avons enfermés.

Les quarante ?

Oui, oui, du moins surement trente-neuf vues que nous les cuisinons.

Quand je me prépare à me mettre à faire le tour. Je vois un homme entrer non pas de force, mais de manière bien suspecte. En effet il a une aura qui passait dans la même teinte que la mienne. Cette aura maléfique dont des gens adeptes au Chaos peuvent montrer de cette manière. Cette aura j'avais une vague impression de la connaitre. Bon après tout je m'en contre fou de ce mec. Au contraire, voyant comment l'autre costaud est apeuré, il risque d'avoir du grabuge devant et donc réduire la sécurité derrière. L'info prise en compte, j'assomme le type et le laisse dans un coin caché. Faisant le tour, je prends la porte indiquée et vois un balourd en train de nourrir les animaux. L'homme entendant la porte s'ouvrir. Il me regarde. Me gardant les yeux virés sur moi il prend un harpon posé dans un coin. À son allure et ça gestuel, il ne semble pas être là pour la sécurité, mais plus comme larbin où je ne sais quoi. Rien que de le voir à moitié en train de trembler, ce type me fait pitié pour lui. Sortant une épée d'un sceau je me mets à le pointer en sa direction. Un sabre d'une taille faramineuse avec plus de motifs qui ressemblent à des sceaux apposés dessus, d'une voie neutre je me mets à dire :

Kiri sais que les Loss bleus et une espèce en voie de disparition ? Quoi qu'il en soit ça fait ou fera de toi et tes potes des délinquants, Kiri et plutôt svelte pour ce qui peut arriver au voyou. C'est parfait tu vas pouvoir suivre la grande liste des types que je vais pouvoir saigner.

Le mec apeurer se met à courir en direction de la porte. Lançant mon arme un projectile lambda, le type l'esquive miraculeusement, comment ? Je ne sais pas, surement la chance. Par la suite je lance mon épée. Il eux juste le temps de tourner la poignée que la lame se met à transpercer son torse. Encore vivant avec surement un poumon coupé en deux, il ne lui reste que quelque secondes à vivre. Des secondes qu'il passe juste derrière le comptoir ou semble-t-il, il y à eux juste avant de la casse :

Merde, plant numéros deux.

Phénix : T'as un plan numéro deux ? Tu avais déjà un plant numéro un ?

Ferme-là gamine, le second plant est simple..... Fais l'appât.

Quoi ?

À peine cela de dis que je la lance en direction de la porte un vol qu'elle fit sous un grand cri de peur de la chute. Moi je fais quoi pendant ce temps-là ? Ben, je me grouille de sceller ses bestioles dans mon un sceau fait spécialement pour ce genre de problème. Bon en théorie, je l'utilise pour des objets inanimés, mais là par chance çà passe sans problème. Qui sais, surement par ce que ce n'est que de simples bestioles.

hrp:

Il s'en était douté à partir du moment où il avait appris le monopole du restaurant sur la petite créature appelée Loss Bleu : ce petit animal à la chair très goûteuse suscitait beaucoup de convoitises et ceux qui en détenaient la propriété exclusive n'allait pas se laisser faire par de vulgaires bandits de grand chemin venus leur subtiliser leur gagne-pain sous leur nez. A leur grand damne, ils allaient le constater très vite, c'était tout sauf un bandit de bas étage qui venait de frapper à leur porte. Yanosa recula d'un pas du bar contre lequel il s'était appuyé, jaugeant du regard les deux abrutis en kimono qui dégainèrent promptement leur sabre en en pointant la pointe vers le Nukenin, un air suffisant et satisfait sur leur visage. Derrière le bar, les deux patrons avaient arrêté d'essuyer leurs verres et se tenaient prêts, les yeux fixés sur celui qui avait pour ambition de les détrousser.

Tout alla ensuite à une vitesse ahurissante. Un premier serviteur armé du Loss Bleu s'avança brusquement en tentant de couper Yanosa en deux à l'aide d'un coup vertical qui aurait couvert de honte le plus jeune et le plus inexpérimenté des samouraïs. Heureusement pour ces derniers, ce fut la dernière offense qu'il put faire à leur style de combat ancestral : le guerrier rouge esquiva d'un pas en arrière, laissant le coup emporter son porteur vers l'avant, puis attrapa simultanément les deux poignets du malheureux avec l'une de ses grandes mains musculeuses. Le tenant ainsi fermement, Yanosa fit un demi tour et envoya son pied se ficher violemment dans les côtes de l'imbécile qui avait cru faire le poids, le projetant vers le bar avec une force inouïe et détruisant ce dernier dans la foulée, mettant au moins momentanément les deux gérants hors jeu. Emporté par le flux d'adrénaline qui prenait peu à peu la place de toute forme de logique dans son cervelet de moineau, le deuxième larron se jeta sur Yanosa en hurlant et en essayant d'étriper le jashiniste à l'aide de coups horizontaux tous aussi inutiles les uns que les autres. Le Nukenin n'avait pas le temps pour ces bêtises et décida d'en finir vite : activant le sceau permanent dans sa paume, il arrêta nette la lame du sabre en l'empoignant avec seulement deux doigts, tira l'arme et son porteur à lui et enfonça son poing gauche dans l'abdomen du malheureux, le perforant presque et le laissant retomber au sol, à l'agonie.

Yanosa entra alors en trombe dans l'arrière salle et commença à fouiner. Juste derrière le bar, il n'y avait que les cuisines, mais aucune trace des Loss Bleus, qui devaient être gardés plus loin dans le bâtiment. C'est alors qu'une porte au fond des cuisine s'ouvrit soudainement, un homme paniqué en sortant ensanglanté et surtout... une épée uniquement faites de métal platée dans le dos. Qu'est-ce qui pouvait bien se tramer derrière... Un gang rival à ce tas de mafieux du dimanche avait décidé d'intervenir, précisément le jour où Yanosa passait à l'action ? Avec Jashin, rien n'était jamais dû à des coïncidences et le sort des Loss Bleus était certainement en jeu. Yanosa pressa donc le pas, commençant à faire déferler une partie de son pouvoir dans ses veines pour ne pas être pris au dépourvu et ne pas se faire rafler son objectif. Un phénomène qu'il jugea des plus étranges mais auquel il ne porta pas grande attention intervint alors, une petite fillette aux yeux complètement fermés volant par cette même porte que l'employé transpercé venait de passer en s'écroulant. Décidé à savoir ce qui se tramait là derrière, Yanosa fit une irruption fracassante qui ne pouvait laisser place à aucun doute sur ses intentions.

Virevoltant à travers la porte entrebâillée, le Nukenin sauta et exécuta un puissant coup de pied rotatif dans les airs, élargissant largement l'ouverture et projetant des débris vers l'intérieur. Avant même de retomber au sol en position de combat, le guerrier rouge avait identifié les différentes composantes du problème : un jeune homme aux cheveux gris sans doute renversé par la surprise de son entrée, plus grand et au moins aussi musclé que lui, était posté près de la cage qui selon toute vraisemblance, abritait pas moins d'une quarantaine de Loss Bleus dont la complainte s'élevait dans la pièce -un débarras plein de foutoirs que l'intervention de Yanosa n'avait pas arrangé-.

« Ces « Loss Bleus »... On dirait qu'ils attirent bien des convoitises... Écarte-toi et tu t'en tireras avec la vie sauve. Ou bien tu peux essayer de me divertir, ce qui me ferait bien plaisir... Mais, toi comme moi avons besoin de ces créatures, et il serait dommage qu'elles pâtissent de notre différent qui, je le sens... est inévitable ! Allons donc sur le toit, si tu veux bien. »

La proposition était sincère et Yanosa doutait que l'individu face à lui choisisse de se défiler tranquillement. Le jashiniste jeta donc un œil vers le haut, où quelques couches d'isolation les séparaient du toit, une surface plane encore intacte qui serait parfaite pour livrer un combat d'intérêts. Ce que Yanosa ignorait, c'était que, à l'extérieur, les relations entretenues entre les gérants du restaurant et les autorités locales corrompues avaient fait leur œuvre : tout autour du Loss Bleu, une petite armée de mafieux s'était en effet agglutinée et n'attendait que l'ordre des tenanciers véreux pour charger à l'intérieur sur tous les intrus présents. La fête ne faisait que commencer apparemment...

Spoiler:

Les bêtes sont là, mais qu'importe ses monstres, plus que cette troupe d'animaux, mon intérêt est venu sur cet homme. Son aura machiavélique utilisée sur le garde devant la porte a attiré mon attention. Pour cela, mon attaque fut posée au moment où il ouvre la porte faisant un leurre pour faire en sorte que l'homme se presse à trouver la direction de la porte. La suite vous la connaissez. Cela fut amené prendre prudence à l'individu. L'homme faisant une entrés des plus fracassantes afin de surprendre l'adversaire pour éviter une attaque quand il entré dans la pièce. Son gabarit montre qu'il est plutôt fort. Même si j'ai une corpulence plus imposante, la sienne est loin d'être ridicule. Il faut plutôt même dire que c'est la mienne qui est bien trop imposante. L'homme me regarde sans la moindre once de crainte, sans peur de la mort. J'aime, je se regarde et mon regard montre clairement mes intentions de meurtre. Ses loss bleu doivent bien entendus rester vivant pour ma mission. Du moins au moins vingt, mais avant cette mission c'est mon propre plaisir que je cherche et ça n'importe quelle mission ne passe qu'après. Le village même doit commencer à s'en douter et dans un sens c'est surement la raison du fait que je garde se grade me donnant que des missions ridicules. Pendant que se rouquin se met à me proposer de monter sur le toit pour continuer le combat je vérifiais par le regard si le plafond est assez solide. Ce n'est pas tout, mais combien de fois j'ai transpercé un toit, car il ne fut pas assez solide. Le toit semble pouvoir tenir mon poids. Je le regarde puis souffle :

Ok.

Le toit ? Goren tu ne vas pas de nouveau traverser le plafond hein ?

Ho ferme la toi sinon je te décapite. RRoo

Je m'approche de phénix, puis l'attrape d'une main, la soulevant en l'air, je me mets à dire :

Va-y crache du feu.

Pointant son visage en direction du haut la gamine fit des signes incantatoires et fit montrer d'un boule de feux qui après avoir flambé pendant un petit temps, le toit se met à faire apparaitre un trou asses grand pour pouvoir y passer. Je pose la gamine et saute sur une grille qui commence à se tordre sous mon poids. Je refis un saut qui me permet de me tenir aux rebours du trou que Phénix a fait. Grimpant, je me trouvais maintenant sur le toit. Tapant d'un coup de pied sur le sol, je vérifie si c'est assez stable. Ça va. Le plafond tien, mais cela va grandement me gêner pour combattre. Je ne pourrais pas jouer sur ma puissance et donc, je vais devoir faire ce que je n'apprécie guère. Utiliser un poil mes neurones. La plupart des gens pensent que je suis con. C'est vrai, la plupart du temps c'est le cas, mais cela est simplement par ce que je n'aime pas utiliser mes neurones dans la vie quotidienne tout simplement. Quand L'autre combattant arrive, il se met à une certaine distance de moi. Le terrain est simple sans obstacle sauf une bouche qui fumait de la vapeur :

Ha, ha j'ai hâte de commencer que tu me remontrer cette aura maléfique que tu as montrée quand t'es rentré dans le restaurant. Allez, approche et montre-moi de quoi t'es capable.

hrp:

L'homme se relevant de toute sa hauteur, Yanosa put constater que la stature qu'il avait cru deviner un peu plus tôt chez l'individu était tout sauf une mésestimation : grand et visiblement fort, celui qui s'appelait Goren mais dont le nom ne pouvait pas revenir au Nukenin, à cause de ce sceau qu'il portait et ne pouvait détruire, allait représenter un met de choix en tant qu'adversaire au corps-à-corps, c'était une certitude. La question qui restait en suspend était cependant la suivante... Allait-il se plier à la démarche du jashiniste, qui devait pourtant in fine se débarrasser des Loss Bleus ? Ou bien allait-il devoir jouer des coudes en tentant de préserver les précieuses créatures ? La réponse vint promptement et sans équivoque, un simple « Ok » sortant de la bouche du sunajin pour approuver le compromis du Nukenin. C'est alors que la petite fillette qu'il avait « croisé » revint dans la pièce et alla se positionner sur l'épaule de l'individu aux cheveux blancs, tel un familier pour le moins singulier. Cette enfant avait-elle conscience de ce qu'elle faisait, à cet âge ? Yanosa s'en fichait éperdument et se contenta d'observer la jeune fille cracher un jet de flammes assez réussi au plafond, créant peu à peu une brèche qui allait permettre aux deux combattants de se livrer à ce qui était sans doute leur art premier sans interférences.

Goren sauta donc dans l'ouverture, laissant un peu de place à l'arrivée pour que Yanosa lui emboîte le pas, et se fendit d'une petite explication sur ses motivations. Ainsi, il l'avait observé lorsqu'il était entré dans le restaurant ? Ce fourbe faisait donc aussi marcher ses méninges et avait choisi l'option la plus courte en pénétrant dans les lieux par l'arrière, comptant certainement sur la diversion que le Nukenin n'avait pas manqué de provoquer. Malin... Mais c'était sans compter que la diversion en question ne durerait qu'une poignée de secondes, le temps pour Yanosa de faire place nette. Mais alors que ce dernier se mettait en posture de combat, son regard fut happé par les environs immédiats du restaurant, d'innombrables abrutis habillés de façon très disparate et tous armés d'une façon ou d'une autre -poings américains, battes, planches à clous...- s'étaient rassemblés, très certainement sur la demande des patrons dont le petit commerce était menacé. Ayant remarqué cette réunion de mafieux, qui avait quelque chose de comique, Yanosa supposa que son adversaire en avait fait de même.

« Et bien... Apparemment quelqu'un est prêt à payer très cher pour garder ces Loss Bleus, quitte à devoir corrompre la moitié du port. »

Sur ces mots, les patrons que désignait Yanosa sans les nommer sortirent de l'établissement, couverts de poussière, pointant leur doigt accusateur vers le sunajin et le Nukenin postés sur le toit. Ces derniers n'eurent même pas le temps d'entamer leur joute que la petite armée rassemblée en contrebas se lança à l'assaut du bâtiment, lançant des échelles contre le toit ainsi que des grappins plus rudimentaires.

« … Et même quitte à démolir leur propre restaurant... Haha... !... Allez, réglons ça vite.»

Sans autre forme de procès, Yanosa libéra alors encore un peu plus ses énergies corporelles, balayant momentanément la surface du toit d'une légère onde de chakra. L'heure du grand spectacle avait en effet sonné une bonne fois pour toute, et quels qu’ai été les spectateurs, il fallait leur en donner pour leur argent. Le Nukenin chargea alors à pleine vitesse l'individu tout en muscles face à lui, enchaînant une série de mouvements devenus quasiment imperceptibles pour un œil non averti afin de tromper et de jauger la réaction de son adversaire, puis envoya sa jambe tournoyer dans les airs comme il l'avait fait un peu plus tôt en visant les côtes du sunajin, qui pourrait alors constater l'étendue de son erreur en ne s'étant pas écarté du chemin du jashiniste. Tout autours de ce pugilat, les hommes de mains des gérants commençaient à pointer le bout de leur nez, se hissant tant bien que mal sur le toit et se préparant à attaquer indistinctement les deux intrus.

Spoiler:

Voilà du monde. En plus d'avoir un combat des plus alléchants. J'ai en plus un attroupement de force de l'ordre surement grassement payé pour se taire et faire la sécurité de se bien qui semble tant convoité. Enfin, ce n'est pas comme si cet pauvre petit gène va m'empêcher de m'amuser avec ce type. Je ne le connais pas, mais ce qui est sûr c'est qu'il est fort. Aussi fort que moi ou du moins il s'approche de ma force. Qui sait, il est peut-être plus puissant. Je ne saurais le dire ce qui est sûr, c'est que l'on ne va pas s'ennuyer, que ce soit lui ou moi. Pour le moment, je ne saurais le dire, mais il va être un jouet des plus palpitants. Certaines de mes attaques ne peuvent être utilisées et d'autre ne servant pas vraiment à grand-chose dans ce genre de lieux, mais je n'en suis pas démunie pourtant de toutes ripostes ou autre détaille. Nous sommes posés comme les combats en arène avec cette distance qui n'avantage pas les longues distances, mais pas non plus les attaques de corps à corps. Je le regarde et à la vue de ses fourmis qui semble grouiller en notre direction. Partit tranquillement avec les loss bleu que ce soit lui ou moi n'est plus vraiment possible maintenant. Je le regarde, ne voulant en aucun cas rater un tel combat. L'homme se mit à avoir une courte concentration une onde de choc balaya la zone de combat. Ensuite le Nunkenin se met à foncer sur moi avec une gestuelle des plus perturbants. Ça vitesse qui semble doubler m'empêche toute esquive ou apparition d'arme ou même d'exécution de technique avec muda. Je tente de regarder ses gestuelles quand d'un coup le voilà juste devant moi en train de refaire cette fameuse technique. Je regarde mon adversaire qui tournoyait de nouveau sur lui-même. Voyant son pied viser mes côtes du côté droit je mis une plaque sur ce côté si du corps. Un léger sourire qui s'effaça quand je sentis que la transformation de ma peau en métal n'a pas suffi.

J'ai mal jaugé ça force ? Je pensais pourtant avoir bien analysé la situation ? Il semble que non, je le regarde, puis commence à bloquer la jambe du Ninja. Faisant cette action j'active le sceau poser sur mon avant-bras côté intérieur. Le sceau. Cela de fait je me remis à sourire ce sceau-là il va le sentir passer, un sceau fait pour déstabiliser, un sceau qui perturbera son chakra. Cela de fait je sentais un de mes sceaux déjà posé sur lui. Non pas de vue comme si mon chakra y est déjà imposé. Je regarde l'homme et ne me dis rien. Pourtant pendant mes périples je n'ai pas souvent eux des évènements me faisant poser ce sceau et encore moins pour que l'on m'oublie entièrement. Voyant qui il est cela m'étonne beaucoup que je lui aie fait perdre la totalité des souvenirs qu'il a de moi. Mes côtes ont pris un coup. J'avais réduit la force d'impact, mais j'avais tout de mêmes surement deux ou trois cotes foulées. Qui sais, peut être une côte cassée. En tout cas la douleur ne va pas m'arrêter. Voulant reprendre le combat, je vois derrière moi deux échelles avec des hommes qui semblent vouloir monter. Je lâche le bras en faisant en sorte qu'une petite distance nous sépare. De mon côté trois hommes a réussi à monter et j'en vois d'autre arriver juste derrière Yanosa arriver par le trou au sol juste derrière lui :

Derrière toi.

Je me mis de mon côté à fracasser le crâne d'un de ses pseudos homme de loi. Le faisan voler sur les deux autres qui le suivaient, ses trois-là ont rapidement rejoint leurs amis au sol. Chutant de cette hauteur, ils ne vont pas nous faire chier pendant un petit temps. Je fis tomber une des deux échelles, mais le temps de le faire, deux autres munis de sabre se mettent à m'attaquer. L'un me donnant un coup de sabre j'empoigne la lame de ma grande main donne un coup de pied dans le torse de mon adversaire. Ma main saigne, mais rien de grave. Ce n'est pas ce genre d'arme qui va me faire vraiment mal. Je prends la poignée de la lame et après deux ou trois esquives de mon dû dernier ahuri je lui plante l'arme en plein cœur. Prenant son sabre je regarde de nouveau mon adversaire. Il semble lui aussi avoir fini avec ses assaillants :

Le destin a donc voulu que l'on se voie deux fois l'inconnue. Revenons là où nous en étions.

Il ne devait pas avoir encore de souvenir de moi. Après moi me rappeler d'un homme en particulier n'est que peu possible.

hrp:

Pris de court par la vitesse de son assaillant, le dénommé Goren n'eut pas le temps de se dégager de l'assaut en règle que portait sur lui le Nukenin écarlate. Toutefois, à l'impact, le guerrier rouge sentit une résistance inhabituelle s'opposer à son coup de pied... Une plaque de fer, luisant d'un éclat semblable à celui de l'épée qu'il avait pu voir tout à l'heure dans les cuisines. Serait-ce... C'est alors qu'une connexion synaptique incomplète se fit dans l'esprit de Yanosa, qui lia il ne savait trop pourquoi ce matériaux avec un nom et un visage. Ce visage, celui de l'homme qu'il tentait à présent d'oblitérer. Goren, c'était comme cela qu'il s'appelait... Mais où l'avait-il rencontré auparavant ? Comment pouvait-on se souvenir de quelqu'un sans avoir une foutue idée du contexte de la première rencontre avec cette personne ou le moindre souvenir la concernant ? A la réflexion, c'était peut-être dû à ce sceau, qu'il avait pu identifier par le passé mais dont il n'avait jamais pu se défaire, faute de connaissances techniques... Lui aurait-on effacé une partie de sa mémoire ? Cet homme, cette brute aux cheveux blancs ? Pour le Nukenin, impossible d'avoir la moindre certitude, mais la « contre-attaque » de son adversaire sunajin ne tarda pas et confirma ses soupçons : avant qu'il ne puisse retirer sa jambe et continuer son combo, le jashiniste put voir Goren apposer un sceau sur sa jambe, profitant de sa « promiscuité » avec ses côtes.

En plein combat, difficile de dire à quoi allait pouvoir lui servir ce sceau, l'identification et l'analyse des encryptions demandant un minimum de temps et surtout, du calme, ce dont le Nukenin ne disposait vraiment pas. Car sitôt ce mystérieux sceau apposé, le sunajin se dégagea pour s'occuper d'une ribambelle de crétins venus tenter leur chance, visiblement peu avertis du danger qui les guettait à venir ainsi défier deux as du corps-à-corps. Derrière lui, Yanosa sentit approcher deux individus, qui grimpaient tant bien que mal par le trou pratiqué par la petite fille, restée jusque là sur l'épaule de Goren aussi sagement qu'un chien de faïence. Voyant son adversaire se pencher sur le cas d'autres assaillants venant de son côté, le Nukenin n'hésita donc pas à en faire de même, attrapant le premier arrivant par le col pour le soulever au dessus du niveau du sol avant de l'expédier d'un coup de pied à quelques dizaines de mètres du restaurant. Perplexe devant tant de faiblesse, le guerrier rouge se contenta d'un coup de pied sec et ferme sur la trombine du deuxième larron, qui avait peine à monter par l'ouverture. Pendant ce temps, trois autres sbires rejoignaient le toit à l'aide de grappins fichés dans les rebords de ce dernier : se tournant vers eux pour signifier que leur tour était venu, Yanosa esquiva un coup latéral de sabre en tourbillonnant à l'horizontale, envoya ses deux jambes frapper les abdomens des deux hurluberlus qui pensaient pouvoir l'approcher impunément, puis se rétablit au sol avant de faucher l'homme qui avait attaqué et de lui enfoncer la tête dans le toit d'un nouveau coup de pied assassin.

Jetant à nouveau son regard vers Goren, qui en avait fini lui aussi, Yanosa constata non sans agacement que ses coups... lui avaient coûté plus de chakra que la normale. En fait, ils avaient conservé la même puissance, mais semblaient pomper plus d'énergie corporelle au Nukenin. Une observation qui ne pouvait mener qu'à une conclusion, à savoir que le sceau que Goren avait placé sur sa jambe chamboulait, d’une façon ou d'une autre, la gestion de ses énergies.

« Malin, mais inutile, Goren. Tu ferais mieux de t'y mettre sérieusement autrement, qui que tu sois... Tu vas y rester. »

D'un geste aussi rapide que l'éclair, tous ses muscles survitaminés et prêt à faire déferler une montagne de coups sur son adversaire, Yanosa envoya un parchemin explosif droit vers l'épaule gauche de Goren et utilisa sa pleine vitesse, en anticipant la parade ou l'esquive du sunajin, pour se placer sur son flanc droit et exécuter un balayage avec sa jambe gauche, qui ferait certainement trébucher l’acariâtre aux cheveux blancs. N'attendant pas que sa victime touche le sol, Yanosa utilisa la dynamique de son mouvement pour asséner un puissant coup de poing dans le thorax de Goren, une attaque qui, si elle portait, plaquerait le colosse au sol et lui couperait momentanément le souffle. Mais à peine avait-il terminé son enchaînement qu'une chose qu'il pensait impossible arriva. L'armée de combattants corrompus en contrebas n'avait en effet pas dit son dernier mot, et les sbires continuaient à affluer sur le toit, toujours cinq par cinq de chaque côté du restaurant. Deux d'entre eux, portés par l'opportunisme et la quête de richesse, s'étaient dirigés vers Goren, vers son flanc droit, pour être tout à fait précis... Et alors que les deux hommes pensaient porter leur coup sur le géant bardé de muscles, c'est sur Yanosa que s'abattirent à la fois un coup de sabre qui lui entailla superficiellement le dos et un coup de pied qui le renvoya bouler à quelques mètres, le Nukenin se réceptionnant tant bien que mal en braquant son regard sur les larves qui avaient osé interrompre le duel. Pour la première fois, sa vitesse lui avait joué un tour, son corps ayant pris la place de celui de Goren trop rapidement pour que les deux énergumènes se rendent compte de ce qu'ils faisaient.

Une frasque du destin qui n'était peut-être pas intervenue par hasard...

« Chiens... Je vais vous apprendre à interférer avec le combat des puissants... ! Venez à la rencontre de votre mort bandes d'incapables ! »

Sur ces mots, le jashiniste se jeta donc à corps perdu sur les sbires des gérants mafieux du Loss Bleus, décidé à faire place nette avant de pouvoir conclure son affaire avec Goren...

Spoiler:

M'y mettre sérieusement, il dit ça le beau parleur. Alors que je suis sûr qu'il ne m'a pas tout montré de sa force. Je le regarde puis dis :

Ha, ha, ha le combat vient juste de commencer, je ne vais pas casser mon jouet dès les premiers coups non ? Puis mourir est loin d'être ce qui me fait peur.

À peine dis, que voilà qu'il se remet à attaquer. Je le regarde et voix de suite qu'il se remet rapidement à faire un assaut. Une combinaison d'attaque. Un lancer de Kunai avec un parchemin explosif, faisant dévier l'attaque avec le sabre, je voir l'homme se lancer de nouveau sur moi lançant une attaque avec une attaque qui semble ressembler à la même que celle du dernier affrontement. Il pense m'avoir avec une attaque qui ressemble comme deux gouttes d'eau à la précédente, mais en moins puissant et rapide? Bon je ne compte pas bien sûr que les deux attaques furent posées de manière différente avec une combinaison toute aussi différente qui rend l'attaque plus difficile à cerner, puis dans un sens je n'ai toujours pas montré mes capacités concernant le Taijutsu. J'avais un plant qui pourrait passer très bien. Je rigole intérieurement. Le voyant faire, je me mets à deviner la suite et difficile de ne rien faire sans profiter de cet avantage. Utilisant mon chakra Kinton j'augmente la force de mes muscles pour améliorer ma force et en levant ma jambe, je me mets à lever le pied pour parer avec la paume du pied le babillage qu'il a tenté de m'assener. Profitant du contact pour tenter d'écraser son pied au sol. Une force servant défense et en même temps d'attaque n'est-il pas merveilleux ? Ça risque sans nul doute de casser par la pression une petite partit du sol, mais que faire ce n'est guère un dégât vraiment gênant. Profitant de cette attaque pour tenter de transpercer ça cuisse avec l'une des deux épées. Enfin si sa marche, car à peine je commence à mettre une pression sur ça jambe que d'un coup d'autres hommes se mettent à remonter.

Voilà que maintenant des types montent avec des grappins. Ses hommes m'entourant, j'utilise les épées pour éviter de me recevoir des coups d'arme de deux hommes munie d'armes contendantes. Tentant une réplique moins poussée de l'attaque de se Nunkenin qui semble furax que l'on nous dérange dans notre combat. Je trouve moi que ça pimente encore plus se combat qui semble déjà vraiment excitant. Trois de ses types tombèrent et je l'ai fini en leur jettent des Kunai transperçant leurs visages. Il ne m'en reste que deux. J'en fais voler un en direction de mon véritable adversaire. Encore vivant. Puis je me mets à donner un coup-de-poing tellement fort que je réussis à transpercer le corps de l'assaillant profitant de la direction de mon bras pour lancer une attaque surprise sur mon adversaire qui ne s'attendra surement pas à voir apparaitre une trentaine de Senbon en sa direction. L'attaque vient d'être posée et pourtant j'ai en réserve une autre surprise qui se prépare dans l'ombre. Après l'attaque, je sors mon bras du corps qui vient de voir son cœur partir avec les Senbons que j'ai lancé.

hrp:

Le coup d'esbroufe qu'il avait lancé avait pris... Repoussé à quelques mètres de Goren par l'attaque inopinée de deux opportunistes tout près du trou par lequel ils étaient arrivés, son balayage contré par son adversaire lui laissant une marque douloureuse sur le tibia, Yanosa n'en restait pas moins à la fois confiant et satisfait. Après tout, il fallait être bête ou obnubilé au delà du raisonnable par le combat pour n'y voir qu'une finalité absolue, car derrière tout affrontement, derrière chaque guerre ou conflit quelconque, il y avait un but, poursuivi par au moins l'une des parties, et qui devait rester le centre d'attention quoi qui puisse arriver. Et malgré sa passion pour le combat, à plus forte raison lorsqu'il rencontrait -à nouveau semblait-il- un adversaire de valeur, Yanosa se devait de ne pas perdre le cap. Cet effet de manche destiné à faire croire à Goren qu'il était désormais focalisé sur les sbires du Loss Bleu avait vraisemblablement fonctionné, le sunajin se donnant apparemment à cœur joie de mettre en pièces les pauvres bougres décérébrés qui venaient à lui comme des moutons à l’abattoir. Mais déjà, l'attention du Nukenin n'était plus sur le guerrier aux cheveux blancs et se détachait du pugilat général : le guerrier rouge, jouant de sa vitesse hors du commun, plongea d'une traite dans le trou pratiqué par la fillette un peu plus tôt alors que Goren transperçait et tuait à tour de bras, droit vers la réserve... Et les Loss Bleus.

D'abord, une petite précaution. Parce qu'il ne fallait jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir dépecé, Yanosa jugea bon de sécuriser son futur chargement, passant la main entre les barreaux et trifouillant avec l'arrière de la serrure qui retenait la quarantaine de Loss prisonniers. Bientôt, pensa-t-il... Bientôt, ils seraient libres comme l'air, au royaume de Jashin, sauvegardés de toute oppression humaine. Jaugeant rapidement l'ampleur de la cage, le Nukenin jugea alors qu'un peu plus de force encore que celle qu'il possédait déjà serait la bienvenue, s'il voulait à la fois traîner la cage d'un bras et se frayer un chemin de façon très brutale vers la sortie et la côte de l'autre. Ne traînant pas, il fit alors sauter les gonds d'une nouvelle Porte Céleste, celle-ci lui garantissant quelques nuits de douleurs musculaires bien méritées, et fonça droit vers l'ouverture qu'il avait pratiqué plus tôt dans l'embrasure de la porte lorsqu'il avait surpris Goren. La cage pleine à craquer pesait son pesant de chair reptilienne, mais ses muscles sous l'emprise d'un flux de chakra monstrueux, Yanosa semblait malgré tout voleter avec l'élégance du héron, se frayant un chemin avec sang et fracas à travers la salle de réception en envoyant un coup de pied sauté droit dans la poitrine d'un garde resté là en faction, l'envoyant ainsi volé à travers la baie vitrée qui donnait sur la terrasse et l'océan. Continuant sur sa lancée, le guerrier rouge qui ne pouvait dès lors plus passer inaperçu avec sa cage remplie de bestioles s'élança vers le sud, suivant la côte vers son embarcation et distribuant gnon après gnon aux imbéciles pantois qui se contentaient presque de l'observer, abasourdi par le spectacle ubuesque qui se déroulait sous leurs yeux.

Mais le passage le plus difficile à négocier arrivait alors pour le Nukenin qui, non content de devoir passer à travers un véritable rideau de sbires incompétents mais nombreux, devrait surtout semer le sunajin tout en muscle et sûrement très agacé d'avoir été berné de la sorte. Que ce dernier l'ait suivi par le trou ou qu'il le prenne en chasse depuis le toit, il ne pourrait pas rattraper son retard, mais le poids de la charge que devait tracter Yanosa l'empêcherait également de prendre plus d'avance qu'il n'en avait déjà. Un problème qui révélerait toute son importance s'il parvenait à son bateau et devait charger la cage à bord...

Spoiler:

Mhh le temps que je tue mes cinq adversaires beaucoup de choses se sont passés. La première chose, ce fut l'activation de mon piège. Enfin un piège qui pour le moment je ne le sais pas, mais il n'aura pas lieu. Les hommes à terre sauf un qui fut transpercé par ma main quand je fus prêt à viser et à faire feu, je vois que seulement cinq hommes est à la place de l'autre rouquin aux cheveux long. Il m'a berné et pris les devants ? Jamais je n'aurais osé faire un tel affront. Pourtant en faisant ça. Il a réussi à me faire foirer mon piège. Sans le voir je ne peux faire l'idée que j'avais depuis le début du combat et donc j'attends simplement la bonne occasion pour la poser. Dommage, mais le combat est loin d'être fini j'ai beau avoir mal à mes côtes ce qui risque de me ralentir un tantiné, mais lui c'est avec une jambe abimé qu'il va devoir prendre la fuite. Je ne me sens que trop mal de passer par le trou qui peut très bien être piégé par l'autre au cheveux long. Puis avec ce qu'il vient de faire je me fous complètement de ce qui peut arriver au loss bleu. Après tout j'ai plus d'une astuce dans ma manche. Prenant un grand appui sur mes jambes avant que les cinq gardiens de la paix viennent me faire la peau. Je fais un grand saut, profitant de ma corpulence pour traverser le mur sans une once d'utilisation de chakra. C'est aussi l'avantage de peser dans les deux cents kilos de muscle ferme et luisant. Tombant du toit, je vois donc mon adversaire tenter de prendre la voie de la fuite. Mhh se genre de chose n'est vraiment pas dans mon style. Même si en regardant autour de moi, l'idée qu'il prend est la meilleure. Je rage de l'intérieur de devoir changer de lieux. Pourtant, je n'en perdrais pas cette adversaire. Je le regarde et pris le chemin qu'il a crée. Prenant l'épée que j'ai laissée au ré de chausser. Ma course est derrière lui se poussant sur ses adversaires le bloque que fait la cage. Ses animaux risquent de subir de lourd dégât par le trajet, mais qu'importe. Comme je l'ai dit, j'ai un intérêt moindre pour ses bêtes. Tournant avec mon épée qui coupe comme du beurre les hommes qui viennent à moi. Après un petit temps les courageux abandonnent l'idée de se faire découper. La course ne finissait pas pour autant et voyant le trajet qu'il prend. Je devine clairement son attention. Il doit donc amener ses bêtes dans un autre lieu pour une raison que j'ignore encore. A la vue du soin qu'il prend pour ses animaux. Leur état n'a que peu d'importance.

J'avais envie de combattre, mais disons que vue qu'il avance la cage vers le lieu du rendez-vous, autant que je profite de son initiative pour le laisser présumer de ses forces. Ça vitesse fus vraiment surprenante. Il avait des dégâts sur la jambe surement moindre, mais il arrivait à garder le devant sur moi et cela avec près de quatre cents kilos à pousser (je compte bête et cage avec moins de dix kilos par bestiole, détail insignifiant, mais bon XD) avant d'arriver à un lieu civilisé afin d'éviter d'être de nouveau gêné par un nombre de gardes ou de ses alliés dans le port. Je concentre mon chakra dans mes muscles, puis faisant un bon pour ne pas perdre de vitesse pendant mon action, je me mets à lancer mon épée en direction de mon adversaire pour l'obliger à s'arrêter, l'épée pris une vitesse folle avec la force que j'ai mis dans la projection de l'arme. Plusieurs sceaux furent posés sur l'arme. Le lieu de notre combat est maintenant assez loin et après avoir lancé l'arme, je me mets à crier :

Pour un adepte du Jashin fuir un combat n'est que peux orthodoxe.

Pourquoi j'ai dit cela je ne le sais guère. C'est comme si mes souvenirs le concernant arrivent en moi. Comme si j'ai fait le lien entre lui et un homme que j'ai rencontré avant. Je souris, content de voir que ma mémoire m'a aidé pour une fois. Arrêté, je me mets à dire :

Il semble que tu as utilisé beaucoup d'énergie. Je suis encore à bloc, comme quoi mon sceau n'est pas si nul que ça. Enfin, j'accepte de te l'enlever sans aucun échange(le sceau pour le chakra je parle). À la seule condition que tu m'écoutes, j'ai une proposition à te faire.

hrp:

Yanosa courait à toute allure, prenant le moins d'appuis possible au sol pour presque voler au dessus de la surface boisée du port. Derrière lui, la pression exercée par les dizaines de gardes et de sbires corrompus s'atténuait peu à peu, et il comprit rapidement pourquoi. Comme il pouvait s'y attendre, Goren ne l'avait pas gentiment laissé filer et le pourchassait en découpant en rondelle les quelques malheureux sous-payés qui tentaient de le ralentir. Yanosa afficha un rictus, à la fois satisfait de voir que son adversaire n'abandonnait pas facilement mais agacé de ne pouvoir en finir plus vite. Le grand sacrifice des Loss Bleus devaient en effet avoir lieux coûte que coûte, mais le Nukenin allait peut-être manquer de répondant si la poursuite s'éternisait et que le sunajin venait énergiquement réclamer les petites créatures azurées. Pour l'heure, toutefois, le guerrier à la toison blanche rendait plutôt service au guerrier rouge en déblayant ce qui restait d'infortunés mafieux assez bêtes pour continuer à servir leurs patrons dépossédés de leur plus grande richesse. La quête de reconnaissance pouvait parfois pousser des hommes à abandonner toute espèce de dignité ou de logique, une constatation qui se faisait encore aujourd'hui...

Malgré sa charge, en utilisant sa vitesse de pointe débridée par l'ouverture du quatrième verrou psychique, Yanosa parvint à maintenir la distance qui le séparait de Goren le barbare. La douleur qu'il lui aviat infligé à la jambe était toujours là, mais noyée par le flux de chakra exacerbé qui coulait à travers tout son corps et bientôt, ce seraient les douleurs entraînées par cet excès de stimulation qui viendraient recouvrir la blessure presque bénigne infligée par le Sunajin. Que dire de ce coup de sabre totalement hasardeux, qui lui avait lacéré superficiellement le dos mais qui laissait à présent s'échapper un mince filet de sang séché... A côté de la force que pouvait déployer ce Goren, cette piètre blessure n'était rien, et le Nukenin avait bien cela en tête : une fois arrivé à son embarcation, qui était déjà en vue à une petite centaine de mètres, il aurait en effet peu de choix à sa disposition. Yanosa transpirait en effet déjà à grosses gouttes, même si il lui resterait assez de forces pour riposter et placer quelques coups meurtriers en temps voulu, mais cela serait-il suffisant pour mettre le colosse blanc KO ? Car à donner des coups, on en oubliait que celui qui les recevait pouvait également faire preuve d'endurance, et que sa propre endurance diminuait à mesure que l'on frappait... Une problématique à laquelle le guerrier rouge fut confrontée sitôt arrivée aux abords de son bateau.

Mais alors qu'il s'apprêtait à s'arrêter net en faisant un demi-tour très serré, un sifflement caractéristique lui parvint aux oreilles. Un léger scintillement, pareil à celui d'une étoile filante, traçait une trajectoire droit vers lui. Dans un ultime réflexe que lui permit la sur-activation de ses muscles, le Nukenin brandit la paume de sa main libre entre lui et l'objet pointu qui filait vers lui pour le transpercer, arrêtant net la course de ce qui se révéla être une épée d'acier à l'aide du sceau qu'il possédait à cet endroit. La mince couche d'énergie joua son rôle, laissant l'épée tomber à terre avec fracas. L'heure était venue de jouer l'épilogue de la chasse, semblait-il... Goren était là, quelques mètres devant lui, apparemment décidé à s'emparer de ce que lui aussi avait convoité. Les Loss Bleus, tassés dans leur cage, semblaient apeurés et excités comme des puces : compréhensible, étant donnée la virée mémorable que venait de leur offrir le jashiniste. Ce dernier laissa la cage tomber près de lui, écoutant le sunajin parler... Parler. Quelque chose que cet énergumène très singulier ne faisait pas beaucoup, cela même Yanosa s'en était aperçu.

« Il n'existe de fuite que chez ceux qui renoncent à ce qu'ils veulent, Goren. Je veux ces Loss Bleus, Jashin exige leur sacrifice. Ce n'est qu'ainsi que cette espèce trouvera sa place. Une espèce entière réduite à du bétail n'est plus une espèce. »

Le Nukenin marqua une petite pause, profitant de cet accalmie relative pour reprendre son souffle et préparer son corps à toute éventualité.

« Ha... J'ai utilisé plus d'énergie que toi, c'est évident. T'es un rude gaillard, ce ne sont pas les quelques coups que je t'ai donné qui vont te mettre à plat, mais j'ai encore de la réserve, figure-toi... Ce qui n'empêche pas... Que je suis curieux d'entendre ce que tu as à proposer. Sache seulement que je suis à même d'enlever par mes propres moyens le sceau que tu a posé sur moi... Pas l'autre, évidemment, celui-là... Il semble que tu l'ais bien protégé...n'est-ce pas... »

Yanosa s'accroupit alors un instant, posant sa main au sol pour reprendre un peu de force et pour placer discrètement un autre sceau, sur les planches de bois qui menaient au ponton auquel était amarré son bateau.

« Une dernière chose, autant que tu le saches avant de me proposer quoi que ce soit... Je suis moi aussi un adepte du Fûin... Et cette cage, vois-tu, porte déjà ma marque. Je te laisses en tirer les conclusions qui s'imposent... »

Spoiler:

Dernière édition par Goren le Jeu 21 Nov 2013 - 13:52, édité 1 fois

Voilà maintenant que le combat semble tourner à mon avantage que celui si m'est un poil moins intéressant. Non que je ne pense que mon adversaire est totalement démunie de force en ce moment même, bien au contraire-là est aussi une des raisons qui me pousse à avoir lancé le dialogue. Il a cherché une faille et à tenter de prendre la fuite en gardant quand même assez de chakra pour préserver ça vie et son bien. Après avoir commencé le dialogue, l'homme semble se mettre à souffler. Je le regarde et souffle en touchant le sol. Puis se redresse tout en gardant un rythme de souffle pour passer discrètement cette action. Je le regarde, l'entends, bizarrement il n'a pas l'aire d'avoir autant de mal à reprendre son souffle, puis se positionne d'une telle sorte devant un homme qui aurait pu l'attaquer est vraiment étrange. Enfin cela n'est gère un souci. Je commence à cerner le mec. Je sens qu'il est du même bord que moi, prêt à tout pour avoir ce que l'on souhaite et sens lâcher le morceau. Je le regarde et mon jeu fut plus sur un combat, mais sur la réussite de ma mission et d'autre détail que je réglerais en même temps. Sans tous ses facteurs il est certain que je reprendrais l'assaut et ça quoi qu'il advienne. J'ai en face de moi un surhomme, mais je me considère comme unique et dans ce cas-là, je n'aurais pas peur de lui.

Il se met donc maintenant à parler, donnant son propre objectif et ses raisons de le réussir. Il donne des informations que je souhaitais avoir, mais pour cela il ne faut pas être un savant pour le deviner, il, ne nie pas non plus son état. Il se dit capable de l'enlever. Je n'en doute pas, mais pour cela il semble avoir besoin de temps et ce temps-là dans l'absolu il ne l'a pas. Ensuite il me parle des deux autres sceaux, je souris à ses dires puis ça phrase fini je réponds du tac au tac :

Je crois en tes capacités pour briser le Fuin mec. Mais pour ça il te faut du temps, mais comme convenus je te l'enlève pour la discussion et la preuve est que tu ne devrais plus en sentir d'effet et cela à l'instant que tu ne t'es plus agrippé à cette cage. Pour le second je crois même que je n'ai plus à te dire ses effets je me trompe ? Enfin, voilà ce que je te propose.

Juste après mes dires avant même que je n'ai eu le temps de finir ma phrase que le Nunkenin se met à me prévenir d'un sceau posé sur la cage. Je le regarde puis d'un coup Phénix prend paroles avant que je ne le fasse :

Phénix : Puis-je me permettre de m'immiscer dans votre discussion ? Donc, voilà Monsieur heuu (réponse d'un nom de ta part normalement XD) Monsieur xxxx, comme vous l'avez soulignez à l'instant. Pour vous, il n'existe de fuite que chez ceux qui renoncent à ce qu'ils veulent. Je ne sais guère ce que vous voulez faire avec ce sceau, mais comme vous l'avez vu Goren est aussi un adepte du Fuin et arrivera avec un certain temps de trouver la combinaison adéquate et moi surement avec moins de temps. Enfin tout ça pour dire qu'il s'agit surement d'un explosif ou d'un mécanisme portant surement atteint à la vie d'un nombre voir de tous les loss bleux de cette cage ce qui signifierais que vous renonciez à votre objectif. En terme vous avez en tête de renoncer à la victoire et tenter une dernière tentative. En tout cas c'est ce que je pense. Néanmoins, Même si vous en faites ainsi nous avons déjà réussi notre objectif.

Je souris en sachant ça. C'est vrai qu'avant qu'il n'ait pris parole, nous ne le savons pas non plus, mais s'il souhaite réellement tuer ses loss bleu la seule chose qui l'empêche c'est qu'il doit le faire dans un lieu précis.

Hé oui mon gaillard. Mon objectif est d'amener à un mec quelque part pour des raisons qui ne concernent que lui et une vingtaine de ses bestioles, cependant, j'ai laissé trois de ses spécimens. Cachés bien au chaud, que tu élimines les animaux dans cette cage maintenant ou plus tard si j'annonce que se sont les trois derniers spécimens vivants, cela ne ferait qu'augmenter leur quottes et je pourrais en demander encore plus d'argent. Donc entre te laisser partir ou tout faire péter je gagne plus à que tu exploses ses petites merdes. Cependant, avec ce que tu viens de me dire j'ai une proposition que tu ne peux qu'apprécier. Après à toi de voir si le lieu ou ses loss bleu seront quand ils sauront qu'un homme comme toi en veux pour leur tête sera à ta portée.

Voilà maintenant ou je veux en venir. Voilà le moment tant attendu. J'en frémis d'avance de savoir ce qu'il va décider. Quoi qu'il en soit je suis gagnant. Soit d'un combat soit d'un accord. Il connait une parti de ma mission et sait que ce que je dis est vrai, mais le fait que je dans le lot s'il ne veut pas m'en laisser c'est qu'il veut en éliminer le plus possible et en gros. J'ai les cartes en main quoi qu'il advienne. Ses choix sont simples. Me combattre au risque de sa vie (et de la mienne) pour avoir les bestioles bleues qu'il a en ça possession. Utiliser son sceau qui pour le moment m'est inconnue. Il peut aussi tenter de trouver la planque avant que les animaux ne meurent de faim. Dans ce cas la plus rentable est de combattre, car sur ses hypothèses c'est la seule qui lui donne l'accès à pouvoir faire ses sacrifices. Néanmoins ce que je lui propose va lui donner une opportunité :

Je te propose de me filer vingt loss bleu, mon employé m'en demande que vingt. En avoir plus ne me servirais à quedal ce genre de pecno ne donne pas de rabe pour si peu. Sauf si je lui donne les derniers spécimens. Ce qui ne semble pas poser problème pour les restants. Voilà le premier échange. Plutôt acceptable. Ca te fait un peu moins de vingt sacrifices, c'est mieux que rien non ? Si tu acceptes ce marcher, j'ai un second qui risque de te mettre de joie, mais avant je veux un oui clair est net avec action à la clef et sans entourloupe. Je ne mens presque jamais et je déteste les menteurs. Le dernier à m'avoir mentit je l'ai gardés comme jouer pendant trois semaines.

J'attends ça réponse. Ma proposition est plus qu'alléchante. S'il ne veut pas renoncer à son bien et donc réussir à en amener le plus possible dans son antre à sacrifice où je ne sais quoi. L'accord passé et ce qu'il peut se faire de mieux.

Je te propose un nom. Celui de mon employeur, en gros après à toi de voir si tu souhaites lui faire une petite visite après mes affaires. Quand ma mission sera finie en gros quand tu auras fait le premier sacrifice et que j'aurais donné les vingt loss bleu. Je ne suis pas con hein on amènera avec nous que le nombre que tu devras sacrifier. Les autres resteront dans une de mes planques. Une différence des trois en ma possession. Maintenant voilà ce que je te propose. Tu me devras un service, t'inquiètes se ne sera pas de te déguiser en ballerine ou de compter des bananes. Ce sera tout à faire raccord avec ce que ton pseudo-dieu te demande de dessiner. Ha aussi. Une dernière chose, je veux connaitre cette technique qui t'a fait annuler la force de mon attaque cette dernière technique, je suis même généreux je veux bien t'apprendre une de mes techniques.

hrp:

Yanosa plongea son regard dans celui de Goren, attendant sa réaction et se préparant à toute éventualité. Le bonhomme avait en effet, tout comme le Nukenin, un certain goût pour la tripaille et le combat, mais ce dernier n'était pas encore sûr du degrés de priorité que le sunajin donnait à son appétit pour l'affrontement et la confrontation. Aussi, lorsque Yanosa se redressa après avoir placé un ultime sceau qui faisait office de garde-fou, c'était avec l'idée bien en tête que son adversaire pouvait choisir, sans un mot, de se jeter sur lui sans prévenir pour reprendre les hostilités. Une possibilité qui ne mettait en l'occurrence pas spécialement en joie le guerrier rouge, mais qui restait après tout un moyen d'expression privilégié pour l'art qu'il pratiquait depuis tout petit, à savoir la castagne. Mais ce fut avec une certaine stupéfaction que le jashiniste constata que Goren ne bluffait pas lorsqu'il avait mentionné une proposition. Loin d'être un adepte de la ruse et du mensonge, le sunajin était en effet un guerrier brute de pomme, un être dont la droiture n'avait en fait d'égale que sa soif de sang. Deux concepts opposés qui se mariaient avec délice dans ce personnage, que Yanosa commençait aussi doucement que sûrement à apprécier.

Goren et la fillette qui demeurait toujours sur son épaule avaient en effet vu clair dans la manœuvre du Nukenin. Même s'ils ignoraient tout deux la nature exact du sceau que Yanosa avait mentionné à demi-mot, ils se doutaient bien qu'il mettait en péril la vie des Loss Bleus contenus dans la cage. Le guerrier rouge, lui, avait également vu juste lorsqu'il en avait déduit que Goren cherchait à récupérer les créatures en vie, mais contrairement à Yanosa, le sunajin ne semblait pas attaché plus que cela à son employeur.

« Vous pouvez m'appeler Seth... » répondit-il à la fillette avant qu'elle ne reprenne son explication.

Ce fut ensuite à Goren de prendre naturellement la parole, étayant les dires de sa jeune alliée poids plume. Mais le sunajin n'eut même pas besoin de terminer son monologue pour que l'idée qu'il avait fait germer arrive directement à l'esprit du Nukenin. Les informations qu'il donnait étaient en effet sans équivoque et ne laissaient place à aucun doute sur la suite de sa démarche. Lui concéder la moitié des Loss Bleus aurait été inconcevable pour Yanosa, donc l'objectif restait et resterait inchangé jusqu'à ce qu'il touche au but, mais le jashiniste perçut la finalité de la seconde proposition qu'allait lui faire Goren, c'est pourquoi il répondit en ces termes.

« Je vois où tu veux en venir, Goren, et tu sais quoi.... ça me plaît ! »

Yanosa, un mince sourire au coin des lèvres, laissa alors le sunajin finir d'expliciter sa proposition, confirmant ses soupçons sur ses intentions et sur son caractère malicieux. La magouille était bien ficelée et, il fallait l'avouer, ne présentait pas de défaut particulier quand on considérait que les arnaqueurs de l'histoire étaient tout deux adeptes du brisé de crâne et du découpage de tête. Yanosa, toujours sur ses gardes mais alléché par la proposition de Goren, voulait malgré tout s'assurer de ne pas se faire doubler. A aucun moment il ne tolérerait de perdre le contrôle, et ce à n'importe quel prix, même si cela voulait dire reprendre les hostilités avec son adversaire.

« Comme je le pensais... Je te donne donc de quoi remplir ta mission, et tu me donnes les moyens de conclure mes affaires... J'accepte les termes de ton marché, Goren, mais à deux conditions. La première : lorsque tu livreras les Loss Bleus, je veux assister à l'entrevue avec ton patron... Que ce soit dans l'ombre ou à découvert. A aucun moment je ne dois perdre les créatures de vue. Je t'accompagnerai donc jusqu'à la fin de ta mission et sacrifierai ces créatures en une seule fois... Comme le veut Jashin.

Deuxième condition... Tu devras me remettre en main propre les trois derniers Loss Bleus. Aucun ne doit subsister, et je ne peux pas me permettre de te laisser m'indiquer leur cachette sans m'assurer qu'ils existent bel et bien. »

D'un vif coup de poignet, Yanosa dégaina alors un kunai et le lança juste au dessus de l'oreille gauche de Goren. Le projectile alla se ficher dans la carotide d'un sbire un peu trop entreprenant qui les avait rejoint aussi vite qu'il avait pu, provoquant d'intenses saignements et sa mort quasi instantanée, une vingtaine de mètres derrière le sunajin.

« Enfin, dernière chose... En ce qui me concerne, une fois ce marché conclu et effectué, je ne te devrai rien... Ce qui ne m'empêchera pas de te prêter main forte si, à notre prochaine rencontre, tes ennemis sont les miens. »

Spoiler:

Ma proposition est claire, je n'ai guère envie d'avoir moins. C'est même dans un sens un minimum que je veux. Je lui sers les bestioles sur un plateau d'argent et en échange je souhaite simplement finir la mission que j'aurais réussi, qui même sans cet accord aurais était fait. Dans l'idée voilà ce qu'il accepte dans mon marché. Autant dire je ne gagne rien. Et lui passe d'une possibilité de ne rien avoir et tousses les avoir. Je suis beau, musclé, mais moi et la charité ça fait deux. Les négociations ne sont pas souvent réglées dès le premier coup et j'en suis conscient. Je le regarde, tout en pensant une chose. Déjà s'il m'a proposé de ne pas avoir de dette c'est qu'il a une sorte de sens de l'honneur. Une chose pouvant donc me mettre plus à laisse à l'avenir. D'un coup, Phénix se met à dire :

Comme l'on vient de le dire, nous avons déjà atteint l'objectif, donc nous n'avons que peux à gagner dans la transaction que tu nous proposes. Sauf gagne un gain à peine plus grand et une bonne note sur un papier qui je pense tu peux nous croire on n'a pas vraiment grand-chose à faire. De plus, quand l'on saura que notre employeur est mort après la transaction avec le caractère de Goren, nous risquons d'amener les regards vers nous.

Ouai en gros si j'accepte, je me fais un peu prendre pour un gros con. Je demande donc quand même cette dette, mais je ne suis pas si chiant que ça, sache que mes propositions te seront proposées et si cela te fait trop chier pour des raisons d'ennui ce qui m'étonnerait ou que ça vient à l'encontre de tes prétextes ou même que je m'en prenne à des potentiels alliés tu pourras refuser tant que tu as une bonne raison de le faire. On aura qu'à reporter cette dette. Je ne suis pas chiant, sache que je fais un pas en te proposant ça. Enfin c'est à prendre ou à laisser et sache que je peux très bien mettre fin à la vie de ses bêtes ici même, mais pour la possibilité d'un affrontement maintenant, cela ne serait pas vraiment avantageux donc je préfère te laisser leur donne la mort toi-même en cas de refus, mais sache que quoi qu'il en soit ses bêtes ne partirons pas sans la totalité de l'accord de notre contrat ou de leurs morts ici même.

Sinon pour les autres conditions nous pourrons nous arranger pour que cela se fasse dans les conditions que vous proposez. Je peux même mettre garant ma vie, même si cela n'a pas vraiment d'importance pour vous comme pour Goren. Sachez que Goren ne reculera pas dans ses idées. Vous ne pouvez pas penser que cela est peux être ce que souhaite votre dieu. Que cela est peut-être la raison qu'il a de vous avoir demandé de faire ça ? Enfin si Jashin est un Dieux, enfin c'est ce que j'ai compris. Je vous promets que la prochaine fois j'en connaitrais plus sur le sujet.

C'est là dernier proposition avant la fin des négociations.

Après cette ultime phrase Goren pris une position de combat fixant droit Seth. Son choix va sceller sur les derniers mots que va prononcer se dénommer Seth. Je ne sais vraiment pas ce qu'il va accepter, mais les deux conditions que je lui propose ne sont pas du bluff. Suna n'est pour moi qu'une occupation, je suis même des fois à me dire que partir serais une des meilleures choses à faire. Donc avoir une bonne note sur un papier ne m'intéresse pas plus que ça. C'est surtout pour la forme et aussi une sorte de jeu. Cela m'amuse et je sais très bien que cela peut-être bizarre pour beaucoup, mais même cette négociation fut lancée pour me divertir. Si lui son dieu c'est Jashin, moi aussi j'ai quelque chose qui ressemble à cela. Son dieu c'est Jashin, moi mon dieu c'est moi-même et quand je veux quelque chose rien ni personne ne peux me faire changer d'idée.

hrp:

A cela il fallait l'avouer, Yanosa ne s'y était pas attendu. Goren, qui avait en effet fait preuve d'un entêtement presque maladif à vouloir sans cesse parler vrai, se terrait à présent dans une fixation extrême sur le fait que le Nukenin accepte ou non ses conditions. Ne savait-il donc pas lire entre les lignes ? Son cerveau, qui pourtant avait bien l'air de fonctionner, était-il atrophié au point de ne pas voir que le marché était plié et accepté ? Yanosa, bien loin de vouloir mettre en péril une si belle façon de parvenir à ses fins, n'avaient fait preuve que d'un peu d'orgueil, ne concédant qu'à demi-mot le fait que, de son plein gré, et en toute connaissance de cause, il aiderait volontiers le sunajin dans le futur si il en avait l'occasion. Après tout, les deux hommes partageaient certains points de caractères et si le guerrier aux cheveux blancs semblait de nature bien plus nihiliste que le Nukenin qui lui faisait face, il n'en restait pas moins aussi friand de combats, de sang, et surtout de chaos. En cela même, il revêtait une importance cruciale pour les plans à long terme de Yanosa, lui qui avait juré la perte des grands systèmes shinobis. Un homme tel que Goren, aussi peu intéressé par la reconnaissance et l'avancement politique, représentait en effet pour lui une composante essentielle, un grain de sable qui ressemblait plutôt à un caillou et qui, en temps voulu, viendrait gripper la machine gouvernementale.

Interloqué par les propos du sunajin, le guerrier rouge lui répondit alors en faisant nonchalamment pivoter sa tête de gauche à droite.

« Haaa, Goren... Tu es vraisemblablement un homme fort et tu sais penser par toi même, alors... N'es-tu pas capable de saisir ce que je te dis ? Tu appelles ça une dette, j'appelle ça un coup de main, quelle différence... Mais si ton jargon ne tolère que ces mots, alors je vais te les dire. Il serait trop bête qu'on se chamaille alors qu'à nous deux, nous aurions déjà pu raser ce port et la ville qui va avec.

Parce que tu as accepté mes conditions à moi et que tu m'as simplifié la tâche en me proposant même un sympathique bain de sang, j'ai une dette envers toi. Cela te convient-il ? Bien, on va pouvoir avancer. »

Méfiant à cause de la posture de combat qu'avait repris le sunajin tout en muscles, Yanosa s'accroupit donc près de la cage qu'il avait laissé sur le côté, désactivant le sceau qu'il avait placé sur la serrure mais ne touchant pas à l'autre, déposé au sol devant lui, juste pour le cas où.

« Tiens, sers-toi. Vingt Loss Bleus, pas un de plus. Voire même dix-sept, si tu peux récupérer les trois derniers sur la route menant à ton employeur. J'emmènerai la cage et les créatures restantes avec moi et nous déciderons d'une marche à suivre une fois arrivé près de ton point de rendez-vous. »

Le Nukenin laissa donc Goren se servir, comptant et observant attentivement ses faits et gestes. Il en profita néanmoins pour entamer une phase de conversation plus calme en apparence, essayant de glaner quelques informations qui pourraient lui être utiles dans l'avenir flou et incertain du monde shinobi.

« Dis-moi, Goren... Tu travailles pour un village caché, et pourtant tu as tout sauf le profil d'un shinobi sage et obéissant. Après tout, tu es sur le point de sacrifier l'employeur qui est entré en contact avec ton gouvernement... Tu n'as jamais pensé à te mettre à ton compte ? On peut faire de grandes choses quand on n'est plus lié par les chaînes d'un village... »

Une proposition à peine voilée ou une simple prise de contact, Goren y verrait ce qui lui plairait. Yanosa, lui, aurait en tout cas bien aimé en savoir plus sur les motivations de fond du sunajin. Avoir une quelconque certitude avec cet homme semblait difficile, mais connaître sa ligne de conduite et ce qu'il lui fallait pour la franchir... était tout aussi intéressant.

Dernière édition par Goren le Jeu 21 Nov 2013 - 14:07, édité 1 fois

Voilà qui me convient bien mieux. La réponse donnée, je me mets à me repositionner correctement. Ma position d'attaque se déformant pour me repositionner correctement. La petite posée au sol, je la reprends pour la poser sur mon épaule. La tentions et les auras libérer de manière à montrer notre aura meurtrière à l'un l'autre s'apaise. Je le regarde commencer à ouvrir ça cage, me précisant les derniers détailles. Je fis apparaitre une cage d'un sceau tout en disant :

Affaire conclue, je n'ai qu'une parole et avec cela je saurais faire tenir la tienne le moment venu. Vingt, j'aurais même pris un ou deux de plus pour simplement éviter tout soupçon. Pour les trois autres. Nous aurons mieux fait de donner les Loss bleu avant de chercher les trois autres. Puis vu que tu me suis cela ne changera rien. Le principal étant que l'on reste grouper, puis c'est aussi une sécurité pour mon Jobs.

Phénix a dis que toutes ses conditions peuvent être mises en place. Je me demande comment, en sachant que je ne mentirais jamais à cet homme en disant que c'est les derniers de leurs races. Pourtant, je connais la gamine et elle aussi sait comment je suis quand je n'obtiens pas ce que je souhaite. Je sais donc que je peux lui faire confiance. J'étais en pleine réflexion. Je ne suis pas du genre à beaucoup réfléchir, mais sachant que nous avons tous les deux un but différent avec un objet commun cette proposition même en devient un affrontement et je ne souhaite pas perdre et cela quoi que soit le mode de combat. Pris dans mes idées, j'entends la voix de l'homme, se Seth. Il me demande ce que je fais sagement dans un village. Prenant toujours ses bestioles je réponds :

Je pense que je ne dois pas te faire de topo. On n'a jamais eux de conversation nous deux, pas de proposition et tu ne me connais pas aux yeux des autres personnes que nous trois et cela avec quiconque et même un de tes alliés. Maintenant, je vais être franc. Nous sommes du même bord, avide de sang et adepte du Chaos. Nous domptons cette noirceur pour en querir une puissance. Je n'ai pas poussé ces ténèbres dans son paroxysme. Je sais que j'ai encore une part humaine en moi. Comme une sale maladie putride qui s'attache à mon âme. Je n'ai que foutre de cela, je ne sais que depuis peu que j'ai encore cette humanité. Plus vite je m'en débarrasserais, plus vite ma force se verra exploser. Je sais que tu comprends ce que je veux dire. Tu parles de ton dieu pour parfaire tes actes. Il doit te parler te dicter ta voix. J'ai aussi une chose qui peut ressembler à ton dieu. Je suis mon propre dieu. Je suis mes propres voix et suis la voie de mes désirs.

Je souris dans ma cage est pose les Loss Bleu que j'ai pour le contrat, je regarde aux alentours et mon sang déjà chaud et l'envie de meurtre chauffe en moi. Tout ce qui est autour de moi n'est qu'hostilité à ce moment-là J'augmente ma rage et l'aura que je dégage pendant ce moment ne fait que lien avec la mort et à l'extermination de toute chose. Autour de moi ce chakra qui m'entoure devient pesant et commence à faire voler quelques pierres qui commencent à flotter autour de moi. Je regarde de nouveaux Seth et recommence mon dialogue :

Les chaines représentent bien le lien que j'entreprends avec le village. Mais si je suis attaché par une chaine. Heu aussi le sont de l'autre côté et comme n'importe quelle bête sauvage, si ma puissance leur devient trop difficile à condenser ce n'est plus la bête qui est tenue, mais ses hommes qui tentent de le bloquer qui se verront s'engouffrer dans mes crocs. Tu as les réponses que tu attends ? Que vas-tu faire de cette réponse ? Je commence à te connaitre et si tu entreprends ce genre d'initiative, ce n'est loin sans que t'ai une idée derrière la tête, mais sache une chose. J'ai aussi un plant pour l'avenir et qui sais. Tu y joueras surement ton rôle.

Tout homme à ses plans d'avenir, moi exactement j'en ai deux totalement différent. Un venant tout naturellement dans mon esprit comme une certitude, mais l'autre plus petite qui semblent quand même s'attacher. Puis d'un coup, relâchant la pression. Je regarde autour de moi. Je sens le vent arriver sur moi. Je sens l'air frais et sens la pourriture des cadavres. Une infime odeur à peine possible à ressentir. Vue la distance des corps. Si je les sens c'est qu'ils furent bougés. Mon instinct m'alertant, je me mets à dire :

On a perdu assez de temps, il faut bouger, cette fois nous n'aurons pas de la besace aux trousses sinon. Si tu veux que je te fasse plus confiance, tu devras toi aussi te dévoiler.

Sur ses mots, nous allons continuer notre route pour faire comme prévue. Direction, mon commanditaire. Seth dans l'ombre, pour éviter toute possibilité de nous donner un lien commun. Pourtant, il fut assez prêt pour entendre et vérifier tous mes faits et gestes. La discussion commence et l'homme semble de joie et d'un coup au moment du détail crucial pour faire augmenter la prime. Phénix se met à prendre la parole comme une fleur en disant :

Sinon mon ami oublie de vous dire un détail. Ce sont les derniers spécimens vivants. Vous n'en trouveriez plus nul pars à part ses derniers. Pour cela les prix ont changé, car cela fait d'eux des gains bien plus précieux qui raviraient d'autre client de Suna. Vous savez notre village nous en voudraient si nous ne rapportons pas la réelle somme que valent ses pépites.

Monsieur Goren vous pouvez certifier ?

Ha sa fois de Goren vous n'en trouveriez pas d'autre c'est clair

Soit ça semble donc convenable.

Voilà donc ma mission remplie. Il ne manque plus qu'à remplir ma part du contrat. Enfin après avoir attendus quelques minutes le temps de ne pas automatiser la mort du client avec mon arrivé et le temps que le nunkenin se débarrasse de l'homme ou en tout cas récupérer le bien convenus. Après cela je lui explique l'histoire des trois bestioles restantes et mets un point d'honneur à l'amener. Les soldats grouillent, mais les autorités qu'ils semblent attendre ont l'air déjà partit voir s'ils nous trouvent. Caché par des Hengens tout en faisant le tour pour éviter tous soucis je l'amène à la planque qui n'est pas si difficile à cacher. Les animaux un poil déshydraté, ils sont toujours là avec l'homme assommé à côté. Disant que je vais le suivre jusqu'à son hôtel pour qu'il m'en dise plus sur lui. La route sera bientôt terminée, et nous partirons tous deux de notre côté.

technique utilisé:

Tandis qu'il observait Goren prendre un à un les Loss Bleus en les enfournant dans sa propre cage qu'il venait de matérialiser, Yanosa accorda un peu plus d'attention encore aux réponses que le sunajin formulait pour lui. Et encore une fois, il y avait de quoi être surpris par ce qu'il entendit. Lui, Goren, retenu par un reliquat d'humanité ?... C'était dur à croire, mais soit. Le colosse aux cheveux blancs n'avait jusque là pas pris l'habitude de mentir ou de tenter quelque manipulation que ce soit, et Yanosa doutait qu'il se mette maintenant à ne pas lui dire la vérité. Si Goren n'avait pas voulu lui répondre, après tout, il aurait encore été libre de le dire simplement et sans détours, ce qui aurait d'autant plus collé au personnage. Yanosa appris également autre chose de la bouche du sunajin, un fait qui ne le surpris cette fois pas outre mesure et qui le contentait au plus haut point. Goren, sûr de sa force et déterminé à tracer sa voie par ses propres moyens, s’estimait être son propre dieu, plaçant ainsi son autorité à lui au dessus de toutes les autres lorsqu'il s'agissait de son libre arbitre. Une conviction qui pouvait tout aussi bien n'être qu'une illusion, car après tout le Nukenin ne savait encore pas grand chose de la vie que menait et qu'avait mené son collaborateur improvisé.

Ce dernier possédait en tous les cas une aura singulière, un pouvoir de destruction certain, et était plus qu'enclin, Yanosa le percevait distinctement, à jouer un rôle dans l'annihilation future des fondements du monde tel qu'il était aujourd'hui. Et il en voulait pas en savoir plus. Ces informations lui suffisaient en effet amplement pour être certain que laisser Goren vaquer à ses occupations était la meilleure des solutions et que, in fine, cette fine couche d'empathie humaine qui lui restait finirait inévitablement par s'envoler étant donné le chemin qu'il empruntait.

L'affaire conclue, le sunajin se tourna rapidement vers le sillon de destruction que lui et Yanosa avaient tracé sur le port, percevant des effluves que le Nukenin pouvait également sentir au loin alors que les forces corrompues du restaurant Loss Bleu se rassemblaient sans doute pour tenter une contre-attaque. Une entreprise bien inutile.

« Tes réponses sont les tiennes, qu'elles me conviennent ou pas Goren. Je n'ai pas la prétention de vouloir te manipuler, mais... Je peux te conseiller. Annihiler ce qu'il reste de cette humanité doit rester ton objectif premier. Ce n'est qu'une fois cette partie de toi envolée que tu réaliseras ce que tu veux vraiment, ce qui importe réellement... Mais trêve de parlote nous devons y aller : il ne s'agirait pas de se faire piquer avec ces créatures, n'est-ce pas ? Ça nous obligerait à devenir vraiment méchant... Haha ! »

Terminant sur cette note d'humour, Yanosa emboîta le pas à Goren qui se dirigea naturellement vers l'embarcation du Nukenin et ils empruntèrent tout deux ce moyen de locomotion pour naviguer à travers l'archipel, direction l'employeur du sunajin. Ce dernier habitait pour ainsi dire seul sur son île, où il avait fait bâtir une immense villa à la hauteur de sa décadence démesurée. Les deux cages de Loss Bleus chargées à l'arrière du bateau, l'une bien cachée pour ne pas éveiller de soupçons et l'autre bien en évidence, le bateau à moteur se dirigeait droit vers l'embarcadère privé de ce riche investisseur.

« A tout à l'heure, Goren. »

Sur ces mots, Yanosa plongea à l'eau à une centaine de mètres du ponton, dans la nuit noire, et nagea discrètement jusqu'à un recoin isolé de l'île aux abords de la résidence. Faisant taire son chakra pour pouvoir passer inaperçu malgré son envie croissante de démolir ce monument de vice, il épia alors les faits et gestes de son collaborateur du moment, identifiant son employeur et notant la position de ses gardes personnels, de pauvres crétins en costume sans doute pas plus doué en arts martiaux que l'idiot du village. Profitant de la hauteur qu'il avait pris sur le toit de la résidence, Yanosa observa son bateau s'éloigner, juste assez loin pour ne pas éveiller de soupçons. Il y avait du bon dans le fait que Goren soit un shinobi mandaté par son village, après tout... Sans cela, son employeur se serait certainement montré plus méfiant. Sitôt le sunajin à bonne distance, le Nukenin passa à l'action, surgissant des toits et assassinant l'un après l'autre, avec une étonnante discrétion, les gardes qui patrouillaient la fleur au fusil le long des balcons en leur brisant la nuque. Yanosa ne tarda ensuite pas à retrouver le maître des lieux, allongé dans un luxueux canapé et contemplant la cage contenant ce qu'il croyait être les vingt derniers Loss Bleus vivants.

« Vous en avez déjà bien assez profité, je crois.

- Que,.. ! Qui êtes v- »

Nul besoin de le laisser s'exprimer plus longtemps : d'un vif crochet du droit, Yanosa le fit taire momentanément puis de ses deux mains, tordit le cou dans un craquement sinistre pour lui clouer le bec définitivement. Voilà une affaire de réglée. Le Nukenin s'empressa ensuite de rejoindre l'autre versant de l'île-résidence avec la cage de Loss Bleus où l'attendait Goren comme convenu, non sans prendre le soin de jalonner son parcours d'un mince filet de carburant trouvé dans la réserve.

« On peut y aller, juste après ça... »

D'un doigt au bout duquel trônait une petite flammèche créée par ses soins, Yanosa mit alors feu à la piste de combustible avant d'embarquer et de suivre le sunajin vers les trois ultimes bestioles. Arrivé à quelques centaines de mètres de l'île, une explosion tonitruante retentit derrière le duo, le feu ravageant et réduisant en cendre ce qui représentait pour Yanosa l'une des plus grande abomination créée par la main de l'homme. Goren navigua alors vers l'îlot où il avait pu remonter la piste des Loss Bleus, intimant au Nukenin de passer un visage incognito pour ne pas être dérangé par les forces de l'ordre, qui investiguaient apparemment des troubles dans le coin.

« Haha, tout ceci porte ta marque, Goren... »

Les deux hommes arrivèrent comme convenu par le sunajin à la planque où résidaient les trois dernières bestioles, que Yanosa s'empressa de collecter dans un bête sac de jute. De retour sur le bateau, le guerrier rouge de nouveaux au commandes, l'embarcation filait droit vers le large, là où, Yanosa le sentait, les forces mystiques déployées par Jashin entraient en œuvre pour pouvoir assimiler les Loss Bleus, tous rassemblés sur le bateau.

« Bien, je n'ai plus qu'à achever ma besogne... Veux-tu assister au spectacle, Goren ? Ou bien préfères-tu que je te dépose d'abord sur la terre ferme ? Je ne sais pas toi mais... J'ai encore beaucoup de travail après ça... »

Voguant droit vers le maelström encore hors de vue que le jashiniste sentait dans sa chair, Yanosa attendit la réponse du sunajin avant de pousser les gaz à fond. Non, il n'avait vraiment pas que ça à faire...

Spoiler:

Les derniers loss bleu sont donc toujours au même endroit. Comme convenus je lui laisse. Regardant le Chaos qu'a mené notre dispute. Fut, plaisant, mais aussi très instructifs. Seth se mettant à bien me dire que ce carnage porte ma marque. Je regarde et observe tranquillement la scène. Le sang est à profusion, pourtant cette scène ne me satisfait pas. La réponse à ça fut donnée :

Oui en effet, mais mon père aurait bâclé se travaille en bien moins de temps et n'aurais laissé aucun homme, leurs corps n'aurait même pas pu être reconnue.

Regardant encore quelques secondes. Je continue ensuite le chemin avec l'homme de la même trempe que moi. Le reste de la route ne fus pas vraiment intéressant, un silence pesant sans véritable action, seul la bonne humeur de l'enfant casse cette stoppeur, s'extasiant sur un papillon ou sur d'autres petites choses sans vraiment d'intérêt. Nous sommes maintenant en mer. Me posant dans un coin du bateau, assis je regarde le Nunkenin s'approcher de moi. J'ai la gamine à côté de moi, dormant sur le sol collé sur mes côtés enroulés d'un tissu déchiré. Moi penser ouai, je me concentre sur des idées en vrac. Des idées concernant une chose dont l'idée me traverse l'esprit depuis un moment. Je ne sais comment procéder pour l'avoir, mais je sais que je réussirais. J'en faisant la principale chose à obtenir. Sans ça, mes idées de puissance ne peuvent être réalisées. Poursuivre ma suite de Chaos serait même vain. Avec cela les paroles du Nunkanin me trottent aussi dans l'esprit. Me débarrasser de cette petite once d'humanité. Plusieurs fois cette tache blanche dans mon âme fut presque éteinte, mais à chaque fois une chose la retient. Cette voix, la voie de cette personne, je ne sais qui c'est, mais si je ne la tue pas cette tache ne s'enlèvera pas. Non elle n'est pas prioritaire puis je n'ai pas vraiment envie de savoir qui c'est. Pas pour le moment. Qui sais ce qu'il peut advenir de cette tache si je découvre trop tôt qui c'est. Qui peut dire que si cette tâche ne peut pas s'agrandir avec ça présence. Je ne peux pas permettre cela. Jamais je ne changerais de rôle. Goren restera Goren, sinon je promets de mettre un thermes moi-même à ma vie. D'un coup sortant de ma stoppeur :

« Bien, je n'ai plus qu'à achever ma besogne... Veux-tu assister au spectacle, Goren ? Ou bien préfères-tu que je te dépose d'abord sur la terre ferme ? Je ne sais pas toi mais... J'ai encore beaucoup de travail après ça... »

Déployant ma main par la surprise, un sceau se montre. Quand je comprends, je me remets à fermer ma main, puis à répondre :

Ouai je veux piger quel lien tu entretiens exactement avec ton dieu. Tu m'éclaircirais en même temps ne se serais pas de refus.

Le trajet nous menant au vortex par la suite s'accompagne d'une petite discussion rapide de tout et de rien. Deux tueurs parlent et savoir de quoi ils parlent n'est pas vraiment difficile à deviner. Voilà le vortex s'approchant d'un immense siphon. Je me lève regardant le spectacle des plus impressionnants. Je regarde d'un sourire et dis :

À ton tour de finir la mission alors.

Sans un mot, une fois que Goren eut pris sa décision, Yanosa retourna à la barre de son petit navire de fortune, un peu satisfait sans vouloir l'admettre que le sunajin porte le plus petit intérêt à le rituel qui allait suivre. Tenant fermement son cap, le Nukenin put assez rapidement sentir les embruns chargés d'iode et la brumes épaisse soulevée par le phénomène naturel que Jashin avait mis en branle. Plus la frêle embarcation s'approchait des vents et des remous, plus ces derniers se faisaient violent et intenses, le petit moteur du bateau ayant même du mal à maintenir la direction globale du navire.

« Bien, on approche... »

Devant eux, sous leurs yeux de mortels, s'étendait la manifestation du pouvoir d'un Dieu, un être supérieur à tout ce qui pouvait naître et évoluer sur cette terre: un maelström d'une centaine de mètres de diamètre, profond d'au moins une cinquantaine de mètres, qui commençait déjà à emporter le frêle esquif dans son tourbillon inexorable et implacable. A l'arrière du bateau, un phénomène tout aussi étrange se produisait dans le même temps: les Loss Bleus, qui s'étaient jusqu'ici affolés à la moindre secousse, semblaient étonnamment calmes et reposés tout en restant conscient, observant avec fascination le ciel torturé par les éclairs et les nuages qui cachaient toutes les étoiles et jusqu'à la lune.

« Nous y sommes !, cria Yanosa pour faire passer sa voix au dessus des bourrasques. Il n'y aura rien de bien enrichissant pour toi, à part peut-être... Profiter du paysage ! Hahaha !

Il faut attendre d'arriver au plus près de l'oeil du cyclone avant que je puisse lancer les Loss Bleus... Un peu de patience et surtout, ne pisse pas dans ton froc ! »

Tout autours d'eux, l'horizon brumeux des océans disparut lorsqu'ils entrèrent dans le siphon proprement dit... A ce moment précis, Yanosa et Goren étaient tels deux insectes pris dans le flot d'une chasse d'eau, incapable d'influer sur quoi que ce soit et voué à terminer dans le centre tourmenté du maelström... Le guerrier rouge attendit, attendit encore... Jusqu'à ce que, lorsque la structure du bateau commença à grincer, Yanosa décida qu'il était temps. Levant les deux bras paumes ouvertes vers le ciel, il consacra les deux cages de Loss Bleus, ces derniers toujours aussi calmes et sereins, comme s'ils étaient conscient que ce qui allait leur arriver était décidé pour le bien et la pérennité de leur espèce... Dans un autre monde que celui-là. Yanosa ouvrit les cages devant le néant de l'océan, laissant les créatures décider elles-même de leur destinée, ce qu'elle firent sans hésiter, plongeant une à une dans le siphon géant qui menaçait à présent d'engloutir le navire.

De grands éclairs déchirèrent le ciel chaque fois qu'un groupe de Loss Bleus partaient rejoindre l'abîme, fendant le ciel et frappant au centre du maelström. Une petite minute suffit pour que, sans émettre un bruit, la race entière des petits reptiles bleus disparaisse à jamais. Aussitôt, la météo changea alors, les eaux égalisant leur niveau et replaçant le frêle esquif à une hauteur normale. Les nuages s'écartèrent, la pluie cessa, les remous se calmèrent et sans un mot, Yanosa remit le cap sur l'archipel de Mizu pour reconduire Goren et son étrange fillette aveugle. Au premier port venu, il fit une halte et se retourna vers le sunajin tout en muscles.

« Te revoilà à terre, Goren. J'espère que ça t'aura plu... Et que j'aurais l'occasion de te combattre à nouveau pour une cause plus grande encore, voire... me battre contre tes ennemis, que je soupçonne nombreux. A la revoyure, camarade, ne change rien... Hahaha.. ! »

Spoiler:

Le vent la mer, tout se déchaine. Je regarde souriant au spectacle. Phénix se tenant tant bien que mal à mes vêtements pour ne pas être attiré par le vent dans la mer montrant sa rage. Je ne sais guère si c'est son dieu ou simplement une coïncidence, mais quelle que soit la chose. Je fus content de voir ce spectacle et ne regrette pas le détour. Seth se mettant à me demander d'éviter de faire la nana, je le regarde puis dis :

La vie n'est qu'une passade comme une autre. De quoi j'aurais donc peur.

Les déferlantes se faisant de plus en plus fort le bateau de fortune commence à avoir du mal à tenir. C'est à ce moment-là que comme le bon percepteur de la foi, l'homme se met à offrir son sacrifice à son dieu et cela par le biais de ce trou. Ces animaux n'ont pas peur et sautent d'eu même vers leur destin inéluctable. Je regarde le spectacle, contemplant donc l'œuvre qui se peut être réalisé par un dieu valant le coup. Ce fut la seule fois où je peux me dire qu'un dieu plaide une cause valant d'y croire. Je souris, puis lâche une vague de mon aura. Une vague de démence à l'encontre de cet élément, puis d'un coup, je me mets à crier :

HHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA. HE TOI TU M'ENTENDS ? UN JOURS JE TE SURPASSERAIS TOI AUSSI. JE FERAIS SE MONDE A MON IMAGE.

Le sourire aux lèvres, nous quittons les lieux laissant le typhon où il est avec l'offrande offerte. Je ne quitte les yeux de ce lieu. Le bateau rejoignant la terre ferme. Je ne me fais pas prier pour quitter les lieux pour revenir sur ma terre natale. Ce lieu dont l'hostilité ne manque pas. Cette terre m'a manquée. Non pour les personnes vivant là-bas, mais pour ce lieu qui tue les plus faibles sans même avoir à montrer une once de personne l'entourant. Combien de fois j'ai réussi à sauver ma vie in extrémiste? Seth nous lance une dernière phrase avant qu'il ne trace lui aussi son chemin. Je fis pour simple réponse un salut de la main tout en partant dans le vaste terrain qui s'ouvre devant moi. Je me dois de retourner voir la civilisation pour retourner annoncer que ma mission est une réussite. Je ne sais toujours pas si la nouvelle s'est rependue que mon chien est mort. Ce qui est certain c'est que la façon ne correspondra surement pas à ma façon de faire et cela me discriminera du crime. Sans ça je suis sûr que l'on m'aurait accusé. Moi-même j'aurais fait ça a leur place. Par chance, ce n'est pas moi. Dans mon rapport le seul lien que je laisserais sur ce Seth, c'est celle d'un homme que j'ai laissé à moitié morte après un combat.

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