Yuki no Kuni. Contrée enneigée, où le temps semble ne jamais s’écouler. Les terres sont constamment recouvertes d’un manteau blanc, froid et aveuglant. Il s’agit d’un port banal.
Vous avez été envoyés ici, après avoir reçu cet ordre de mission si particulier. Conviés pour enquêter, à la recherche d’un groupe de tueurs sans scrupules.

Vous arrivez tous en même temps, par le même bateau.
À vous de décrire ce qui s’est passé pendant le voyage, ce que vous voyez en arrivant.

Ordre de Post :
→ Samui Kyôji.
→ Kaguya Tenzö.
→ Samui Yuki.
→ Kaguya Aojikawamanashi.
→ Samui Rei.
→ Chroniqueur.

L’ordre de post est cependant susceptible de changer ! Surveillez bien. :3

Un bateau, encore et toujours un foutu putain de bateau… Et une nouvelle mission dans laquelle cette fois je m’étais fait embarqué sans avoir réclamé quoi que ce soit. Parait-il au bureau qu’il fallait un ninja de type sensoriel et que c’était tombé sur moi… Comme de par hasard j’ai envie de vous dire. Toujours les même hein. Surtout que selon le feuillet de mission qui était pour le coup ultra détaillé (d’habitude nous avons quatre lignes et on doit se démerder avec), il s’agissait d’une mission réclamant toute la discrétion possible. Interdiction formel de se faire repérer ! Voilà qui promettait… A Yuki no Kuni quoi. Fallait préparer la tenue camouflage blanche ou bien ? Bref, ne faisons pas tant d’humour. Si la mission était aussi détaillé et surtout si il y’avait autant de monde juste pour elle (nous étions tout de-même cinq pour le coup c’était pas mal) c’est qu’elle devait être aussi importante que mener sérieusement. D’ailleurs, qui avions-nous pour cette mission ? Je ne connaissais pas tout  le monde. A commencez par mon capitaine. Un Samui ! Un Kaguya sous les ordres d’un Samui ! Ils avaient fumés au bureau j’ai l’impression. D’ailleurs, deux Kaguyas !  Oui, car Aoji la furie que vous devez très bien connaître si vous suivez mes aventures était de la partie. Je n’allais offrir qu’un « salut » en la découvrant car comme vous le savez c’est temps-ci ce n’est pas la grande joie avec elle. Samui Yuki ! Une vraie petite sœur et probablement la seule Samui que j’étais en mesure de piffrer réellement et enfin un autre Samui (ça fait vraiment trop de Samui…) que je ne connaissais cette fois pas le moins du monde.

Notre capitaine semblait avoir étudié nos différents dossiers étant donné sa façon de nous jauger. Quant à son discours des plus banals il ne me fit ni chaud ni froid. Personnellement j’étais accoudé au bastingage les yeux dans le vague en baillant joyeusement. Il aurait pu croire que j’avais rien écouté de ce qu’il bavait mais non, c’était juste que je n’en avais rien à branler… Ma foi, on voyait qu’il tentait bien de faire bonne figure malgré son jeune âge. Je n’allais pas le juger sur trois phrases lancées assez nerveusement. C’était lui le patron et il n’y avait pas à discuter ça c’est tout. Je fronçais seulement les sourcils quand il parla d’alliance de nos clans. Dafuck quoi, il croyait qu’il allait effacer des décennies de haine sur une mission ? Personnellement je me curais le nez avec le petit doigt en signe de réponse, ce qui devait résumer assez bien ce que je pouvais penser de cette remarque tout à fait ridicule. On collabore pour le village ok, mais on s’allie pas non faut pas déconner. Tout le monde avait l’air de se regarder et j’en profitais alors pour faire un clin d’œil à Yuki que je n’avais pas encore salué. Clin d’œil stipulant comme j’étais ravi de l’avoir avec nous. Du reste rien à cirer. Je ne les connaissais pas alors je n’allais pas partir dans les délires de suppositions habituels.  Cependant le capitaine il était bien mignon mais hormis une harangue inutile il n’allait pas nous donner nos ordres plus en détails ? Nos rôles dans l’équipe ? Ce qu’on allait faire une fois débarqué ? Fin vous voyez quoi les trucs habituels quoi…

-Ouais… Et sinon boss tu sais comment ça va se goupiller sur place ou bien on se la fait fun genre instinct là ? Parce que pour le reste t’inquiète on devrait gérer personne à envie de crever ici. C'est plus le détail qui pêche là et comme c'est toi le patron bah c'est toi qui dicte et nous qui râlons peut-être après ou bien disons amen selon l'humeur.

HRP:

C’était un bien long ordre de mission que je relisais une dernière fois avant de partir devant ma tasse de thé fumante, j’étais même surprise d’avoir atterri dans ce lot pour cette expédition vers Yuki no kuni, cependant cette dernière était minime face à la liste de mes coéquipiers, je les connaissais tous sauf un : le bigboss. Un Samui… Cette pensée me laissait un sourire en coin, ce n’était pas la première fois que les enfants de la glace serait aux commandes d’une de mes missions et puis la hiérarchie, c’est la hiérarchie, aussi en retrouvant Yuki c’était assez sereine que nous pouvions prendre la route vers le bateau pour rejoindre notre équipe de choc, attention c’était la méga team Kaguya/Samui. Que nous ne soyons que deux dans mon clan c’était normal, c’était bien connu, un Kaguya, ça vaut bien deux ninjas… Blague à part, le trajet se faisait vite et j’apprenais que ma petite Yuki avait le mal de mer et que pour pâlir à ce problème il fallait manger. Non je n’étais pas malade en bateau en revanche passé la traverser à m’empiffrer, j’étais largement partante ! Aussi j’acquiesçais sans mal sa proposition d’escale vers les cuisines une fois le débriefing fait.

À bord maintenant -ou presque- je pouvais mettre un visage sur le seul nom ne me disant rien, Kyoji, le détaillant de haut en bas, le Samui ne m’avait pas l’air bien méchant et après un simple signe de la main pour le saluer je l’écoutais d’une oreille attentive ce jeunot surement au grand max à peine plus âgé que moi. Première impression il semblait gêner de jouer au chef, chose que je pouvais aisément comprendre après avoir lu l’ordre de mission, à la moindre bourde il allait prendre misère c’était sûr… Pour couronner le tout, impossible de savoir s’il connaissait ou non ses coéquipiers, en tout cas moi non, c’était certain. Écoutant les uns et les autres dire bonjour, je gratifiais tour à tour chacun d’entre eux soit d’un sourire enjoué pour Rei, un espiègle pour Tenzo faisant toujours la tronche, un doux pour Yuki et enfin une tape amicale à l’épaule pour le petit nouveau, le dernier de mes coéquipiers.

=|-Moi c’est Ao’, Aoji’, Ai’ au choix, pour le débriefing on a le temps hein ! N’allons pas se mettre la pression trop vite pour rien.

Surtout que j’avais faim, mais je n’allais pas lui dire ça tel quel surtout que Yuki me trainait déjà vers les cuisines, à peine le temps de jeter mon sac sur le pont et faire un signe de la main aux autres s’ils voulaient nous suivre, j’étais déjà aux cuisines. Et face à ma petite compère en train de grignoter je n’avais qu’un haussement d’épaules pour lui répondre ma bouche étant pleine. Amusée, je me rendais compte qu'elle ne leur avais pas laissé le temps d'en placer une...

=| -Ouep, dommage je ne pense pas que nous aurons le temps de faire du tourisme, sinon bah Tenzö qui ne fait pas la tronche, ce n’est pas Tenzö et oui je connais bien Rei, je crois même que c’est ma plus vieille connaissance à Kiri, il est cool quand il ne me materne pas. En revanche, depuis sa promo monsieur se fait désirer je le vois plus trop, enfin il n’y a pas que lui dans ce cas je te dirais, c’est vraiment la plaie d’être gradé ma petite Yuki la preuve, avec un grade nous ne serions pas là à nous en mettre plein la panse pendant que ses messieurs vont débattre stratégie !

Un petit rire m’échappait même, oui genin ça allait de pair  avec pas de prise de têtes, si bien que je n’avais pas remarqué l’assemblée, heureusement que je n’avais pas dit de conneries et enlacée par Yuki qui faisait la pose pour notre « boss »… J’affichais le même « v » de victory avec un sourire malgré tout un peu tiré par quatre épingles. Ma petite Yuki s’avançait vite en besogne quand même, mais un peu d’optimisme ne faisait pas de mal, quant à la composition, je m’en foutais un peu, c’était pour moi une évidence celle que j’occupais en général. Quant à l’alliance de nos clans, il était à la bourre notre cher Samui, moi aussi puisque je réalisais dix ans plus tard sa remarque... on avait su la prouver plusieurs fois tant avec  Yuki que Rei, tant moi que Tenzö… Hum quoi que pour ce dernier j’avais un doute vu son attitude, c’est vrai que Yuki, c’était Yuki avant d’être une Samui. Un bon coup de pied dans le tibia pour sa pomme d’ailleurs lui avait été assigné avant de suivre Yuki parce qu’il se curait le nez tout à l’heure et pour être franche je l’avais flairé de loin son ressentiment quand il avait vu un Samui aux commandes. Allez, c’est bon on était lancé dès ce moment-là ! Bon maintenant, nous n’allions pas échapper au débriefing il fallait croire, enfin au moins après ça  on pourrait discuter tranquille en patientant jusqu’à Yuki, ce qui me faisait penser…

=|-Yuki, on se prend la même cabine, pour papoter hein ?!

Bien sûr je lui avais murmuré pour éviter d’être hors sujet alors que ça parlait tactique… Si je n’en avais rien à cirer ? Pas vraiment ça, juste que je préférais suivre mon instinct que les directives, mais n’allez pas croire que je n’en suivais pas les grandes lignes, juste que nous n'y étions pas encore, chaque chose en son temps.

Longtemps, très longtemps. Rei avait arrêté de compter les mois depuis sa dernière mission ou même depuis toute autre sortie de la demeure familiale. Cloîtré, enfermé chez lui, il s'était peu à peu isolé de tous après les événements marquants de la conquête de Taki no Kuni. Lui qui avait l'habitude de promenade dans la nature avec même renoncer à son plaisir, se refusant inconsciemment toute joie telle une punition qu'il s'infligeait à lui-même pour sa faiblesse. Se retrouver seul, refuser tout contact, se désociabiliser, tout un processus se mettant lentement mais surement en place dans lequel Rei s'était retrouvé spectateur, spectateur de son propre sort. Malgré tout, il avait repris goût à la vie depuis les dernières semaines. S'étonnant lui-même à se proposer pour une mission. L'espoir, un sentiment dans lequel il avait décidé de croire de même qu'il avait entreprit de travailler afin de parvenir à ses objectifs ambitieux. Certes le jeune homme ne savait pas s'il y parviendrait un jour, mais il était certain que ce ne serait possible que dans le cas où il y mettrait de toute sa personne. Relever la tête, positiver, regarder les choses sous un autre angle. Prendre des décisions, se forcer, parler, sourire, tant de choses qu'il n'avait pas réalisé depuis un temps non négligeable.

Lorsqu'il reçut de la part du bureau central son assignation, il eut un sentiment partagé de peur et de soulagement. Depuis au moins six mois il n'avait pratiqué aucun art ninja, que se soit ses affinités ou même son iroujutsu, même s'il n'avait jamais abandonné son apprentissage théorique. Rei savait qu'il pouvait remercier sa mémoire aiguisé de se souvenir de tout malgré son inactivité flagrante, signe d'un long entrainement mêlant études, talent et volonté. L'ordre de mission contrairement à ceux habituels était fourni en détails et conseils. L'équipe se composerait de cinq kirijins et aurait pour objectif d'arrêter un groupe de criminels sévissant à Yuki no Kuni. Ceux-ci étant déjà présent depuis un certain moment dans le pays de Mizu no Kuni, ils durent fuir après l'avènement de Yoru au poste de Mizukage, choisissant la récente province du pays de l'eau. C'est après le kidnapping de 19 femmes que les autorités furent alertés et décidèrent en réaction d'envoyer une escouade conséquente afin de régler le problème. Le crime ne faisant pas bon ménage à Kiri, le sort des tueurs capturés ne faisait pas de doutes, mais Rei n'avait aucune considération pour eux. Eux ne serait d'aucune pitié envers le jeune homme, faisant de même à leur égards.

Après s'être préparé durant la matinée du jour du départ, Rei se dirigea vers le port afin d'embarquer dans le bateau où il retrouverait ses partenaires de missions. La température estivale s'additionnant avec l'humidité ambiante rendait l'atmosphère pesante et fatiguante. Malgré que le Samui supporte bien la chaleur, il détestait l'humidité et tentait de bouger le moins possible afin de transpirer le minimum possible. Quand il sortit de chez lui, après avoir emporté tout le nécessaire, Rei pressa le pas afin de rapidement s'installer sur une bonne place sur le pont du navire. Quand il y parvint, il ne reconnut qu'aoji parmi les quatre shinobis présents dans celui-ci. Deux Samuis et deux Kaguyas, peut-être était-ce là l'intention de renouer les relations entre ces éternels rivaux. La seule chose étant certaine était que la mission ne se déroulerait surement pas sans une ou deux querelles parmi les ninjas. Lorsqu'ils se regroupèrent sur le bateau, le chef d'équipe se présenta, argumentant son discours d'encouragement et demandes banales. Il semblait assez jeune et devait avoir le même âge que Ao', si ce n'est moins. Sa voix et son ton ne retranscrivait pas une confiance en soi telle que devrait avoir chef expérimenté, probablement dû à l'importance de cette mission dans la carrière du jeune Samui. Rei ne savait que trop bien le sort réservé à ceux déshonorant le clan. Quand il eut fini, le kaguya lâcha une remarque sur ce que venait de dire Kyoji. Tenzo semblait assez spontané et naturel, peut-être impatient et impulsif, ce que découvrirait bien assez vite Rei qui était l'opposé même du jeune homme.

« Quant à moi c'est Rei. Je suis un Eisenin donc si jamais vous avez un problème d'ordre médical, n'hésitez pas à venir me voir. »

Alors que les deux jeunes filles commencèrent à se diriger vers la cabine du navire afin de se remplir la pense de mets en tout, Rei s'approcha de son chef afin d'entamer la discussion avec lui.

« Avant toute chose j'ai remarqué que la plus jeune d'entre nous, Samui Yuki semblait avoir quelques problèmes avec son bras. Il faudrait que je l'osculte, cela ne vous dérange pas ? »

On est médecin ou on ne l'est pas. Car quand on fait des études d'Eisenin, le moindre défaut de marche, de position, d'anatomie, ou bien d'autres sujets encore nous saute aux yeux tel une épine piquant notre curiosité.

Après un long voyage en bateau, durant lequel une troupe de femelles affamées ont vidé les cales, et ont fait sauter toutes les ressources, vous arrivez à bon port. — Haha, ce jeu de mots.
Cependant, lorsque le bateau accoste, vous remarquez quelque chose de très, très étrange. Cet endroit n’est pas un port comme les autres. Pour vous rassurer, le capitaine vient jusqu’à vous, et vous explique quelques points importants, que vous devrez retenir tout au long de la mission.

« — Toutes les villes portuaires de Yuki no Kuni, à l’exception d’une, sont réduites à cet état. Désertes, elles ne sont plus habitées par qui que ce soit. Certains parlent de fantômes, d’autres de tueurs enragés. Bref, je ne peux vous en dire plus, moi, j’suis juste un bon vieux marin. J’fais mon travail entre deux pays, et voilà. Sur ce, j’vous lâche ! Tchoss’ les mioches ! »

Et il vous pousse hors de son bateau, vous faisant un grand signe de la main pour vous dire au revoir. Ni une, ni deux, il repart, à folle vitesse. Bein ouais, vous avez buté ses réserves !

***
Le vent fouette vos joues. Il fait très froid, plus froid que naturellement.
Ici, on pourrait entendre une mouche péter, tellement il ne se passe rien. Pas une porte qui s’ouvre, pas un homme qui rit, rien. C’est parfaitement désert.

Seulement, au bout d’un instant, un gros BAM retentit, et vous voyez une femme s’échouer au centre même du village. Elle a l’air bien amochée. Rien ne vous montre ce qui a pu lui arriver. À part elle, personne.

Que faîtes-vous?

L’ORDRE DE POST CHANGE ! ♪
→ Kyoji.
→ Yuki.
→ CHRONIQUEUR
→ Aojikawamanashi.
→ Tenzö.
→ Rei.
→ CHRONIQUEUR

Bon courage. ~

HRP:

Le vent souffle, chasse les nuages. Une brise fraîche vient vous fouetter la peau, tandis que l’atmosphère s’alourdit. Pesante, étouffante, elle vous écrase presque les épaules.
Lorsque vous vous approchez de la jeune femme, un tremblement la secoue. Une gerbe de sang s’extirpe d’entre ses lèvres. Elle tente désespérément d’esquisser un mouvement, pour vous faire face. Ses prunelles vous détaillent, parcourant plusieurs fois le chemin de votre silhouette. Fébrile, sa main se tend, comme pour réclamer votre aide. Une quinte de toux vient la déranger à nouveau, puis elle daigne vous répondre.

« — Tasogare. »

Ses lèvres s’arquent pour prononcer un nouveau mot, mais aucun son ne sort. Il s’agit de bouger les lèvres, encore et encore. Pourtant, au bout d’un instant, ces dernières se tordent en un rictus de douleur. Son visage se fige, ses yeux semblent gonfler. Elle tombe dans la neige, raide comme une brindille. De petits spasmes la traversent.

« — Des Enfers. »

Ses membres se rigidifient, et semblent devenir de véritables pierres. Lourds, durs. Son souffle caresse le manteau blanc, puis elle le souille à nouveau de son sang. Une large flaque se crée autour d’elle. Ses yeux se ferment, puis c’est le noir complet. Le rideau tombe.

♦♦♦♦

Un craquement, un autre craquement. Des petits bruits s’approchent, puis une flèche se plante non-loin de Kyôji. Un kunai glisse contre le toit, dans un bruit désagréable. Retentissent alors des rires, beaucoup de rires. Une seule voix se fait entendre, mais elle se dédouble autour de vous.

Nouveau bruit, puis la devanture sur laquelle se trouve Yuki lâche. À la suite, l’échoppe s’effondre entièrement et une grande quantité de rats se précipitent sur vous.

______________________________

Kyôji : Ta petite protégée est morte. Autour de toi se trouvent un kunai et une flèche. Dans sa position, elle ne montre aucune blessure. Pas d’ecchymoses, rien. Cependant, c’est ce que vous voyez en la regardant sous cet angle. Et si vous la souleviez ? [Ton perso ne perçoit absolument rien grâce à sa technique de sensorialité. Mais ça, seul toi le sait.]

Yuki : Un gros vacarme. C’est ce que tu as pu entendre. Il s’approche de très près et te laisse littéralement tomber, faisant tout exploser autour de toi. Il n’y a plus que des lambeaux. Les rats passent entre tes jambes.

Regardez bien les rats, regardez bien le cadavre. N’y a-t-il pas quelque chose qui cloche ? Qui aura le courage de plonger les deux pieds dans le long bassin qui mène aux Enfers ?

Arrivée mouvementée, à peine posait un pied dans ce pays de malheur que déjà notre transporteur voulait nous mettre dans le thème, personnellement je n’en avais pas grand-chose à cirer tandis que je refermais mon manteau. Tant qu’il avait de la bagarre, le décor, je m’en fichais totalement, non ce qui m’embêtait rester plus de laisser Yuki sans protection, je me promettais de ne pas la quitter, pourtant le destin avait rapidement décidé de contrarier mes plans.  Pour accueil nous avions alors une scène assez glauque, joué par une actrice limite morbide, mon premier réflexe fut de sortir un os de ma paume prête à l’assaut, car le fait que dans ce lieu désertique elle soit un appât me parut évident.

C’était un piège pour moi et face aux directives de notre chef, j’affichais un air contrarié, pourquoi l’approcher et perdre du temps ? Notre mission n’était pas là et à première vue, elle était finie de toute façon. Néanmoins aucune protestation pour ma part, j’obéissais en entamant l’inspection des horizons et si je ne comptais pas m’éloigner de Tenzö qui était senseur, je constatais que Yuki ne l’entendait pas de cette oreille en partant à l’aventure vers les hauteurs. Soit, elle partait à gauche, je prenais la droite, Tenzö se chargerait d’en face donc ?

Enfin cette idée de dispersion était loin de m’enchanter, séparer nous étions des proies faciles, mais là encore, aucun débat après tout ce n’était qu’une simple reconnaissance que je confiais à un clone pour s’aventurer dans les zones que je jugeais périlleuses faute d’une bonne visibilité, tandis que je suivais ma double de loin prête à bondir.  Mais elle trouvait rien, pour cause, avant même qu’elle en ait l’occasion la scène changeait encore, la femme tombait dans une apparence de raide morte tandis qu’un fracas attirait toute mon attention sur Yuki. Pas le temps d’arriver vers elle, car dans un réflexe je me précipitais, un rire fou se faisait en fond sonore comme si ce n’était que le vent glacial de ce pays qui se jouait de nous. Puis soudain encore des seconds rôles, mais par milliers, des rats s’invitaient au sol où nous devions marcher, réalité ? Ma nukenin préférée dans les parages ? Pas vraiment vu la tronche des rats, les siens étaient plus mignons, quoi qu’il en soit, ils allaient retourner d’où ils venaient une simple rafale de vent devant moi les balayer tandis que je rejoignais Yuki en faisant le ménage sur mon passage.  Une main tendue vers elle, je lui faisais signe de me rejoindre pour que l’on puisse se rassembler, mais fallait-il qu’elle soit en état.

=|-Yuki ?!! Tu vas bien ?!

Tu parles d’une arrivée en douce, un pied ici et nous voilà repérer, un comble. Le bon côté, peut-être pourrions-nous avoir un peu d’action,  bon pour le moment ce n’était pas quelque petits rongeurs et la mise en scène qui me mettait en haleine. On perdait du temps-là, j’avais horreur du jeu du chat et de la souris…

La traversée ? Chiante… Notre équipe ? Chiante… Genre le chef d’équipe qui a l’air de me tenir en grief. Vous savez quel effet cela me faisait ? Après réflexion… Aucun ! Personnellement j’avais passé toute la traversé sur le pont à regarder l’eau… C’est dire si ma vie est naze quand même ! Du reste, débarquant dans le village, que trouvions-nous ? Un village vide, fantôme, il faisait froid (ouais pays des neiges normal on va me dire), bref, un village chiant ! Moi je ne pouvais pas m’habiller en mettant quatre couches de fringue sur le dos, dès que je sortais un os j’arrachais tout… Donc le bon vieux kimono mes couilles en guise de protection pour le froid. Pas vraiment le choix. Bon alors j’avoue que l’ambiance ce n’était pas ultra fun. Notre chef d’équipe sentant l’embrouille décida de nous séparer… Tant mieux ! Je n’aurais pas à me coltiner l’un de ces pignoufs. Sauf que comme de par hasard, qui on envoie en reconnaissance ? Le trio gagnant ! Moi, Aoji et Yuki… Pas vraiment le choix donc ! Pendant que notre chef d’équipe reste en arrière avec l’unique médecin de la team (bah voyons !), nous nous enfonçons dans le village de médeux sans vraiment savoir ce qui nous y attends… Pour ma part je prenais la gauche. Honnêtement, j’avançais tranquillement à travers le froid et la neige. Zieutant de ci de là comme un gorille qui entre dans une forêt. Une fois assez enfoncé dans le village et ne trouvant pas âme qui vive. Je me décidais à m’immobiliser pour effectuer un premier repérage de chakra. Et devinez quoi ? Nous n’étions effectivement pas seuls ! Il y’avait quelqu’un. Où se trouvait-il ? Cela j’en savais rien fallait pas me demander !

Bref, je soupirais en me grattant le dos comme un chimpanzé, perte de temps, le chef d’équipe m’aurait demandé directement de faire ce repérage je n’aurais pas eu à me taper tout le chemin retour pour le prévenir ! M’enfin, pour le moment je n’en avais repéré qu’un seul. Ce qui voulait dire qu’on n’était pas vraiment dans la merde. C’est mathématique quoi ! Du reste, me dirigeant tout aussi lentement pépère vers le port pour y retrouver notre cher chef d’équipe, j’entendis un effondrement. Venant de l’est du village. C’est-à-dire là où se trouvait Yuki… Là, ce n’était pas bon ! J’y courrais alors, oui parce que l’idée que Yuki puisse avoir des problèmes, cela me motivait clairement à me bouger le train. Malheureusement quand j’arrivais, Aoji qui était plus proche avait déjà agi. Balayant avec une technique futon tout ce qui semblait être des rats. DES RATS ! Dégoutant quoi… J’imaginais déjà la tronche de Yuki. La pauvre elle devait en être toute retournée ! C’est enfin que je m’annonçais derrière elles. Le ton nonchalant et gens-foutiste habituel.

-On avait dit furtif… Ralala… Vous cassez déjà tout…

Je m’avançais enfin vers le tat de rat que Aoji avait balayé de sa technique. J’avais bien vue qu’aucun des deux n’avait été blessée (et heureusement mais cela je le leur cachais, enfin vous voyez ce que je veux dire). Bon, m’asseyant sur les talons en me grattant l’épaule comme un singe je contemplais l’œuvre. Y’avait un truc qui clochait… Je n’aurais pas su comment vous dire… Je tentais sans me relever de saisir par la queue l’une de ses bestioles de merde. Et… Et rien… Ma main l’a traversé… Je râlais déjà d’avance…

-Genjutsu… Vraiment un truc de fourbasse de merde ça…

Oui Aoji en était une utilisatrice. Mais si vous vous souvenez, elle m’avait blessé en entrainement avec l’une de ses techniques Genjutsu. Je pouvais donc me permettre un petit pic tout de même non ? Par contre le Genjutsu était balèze. Parce que le tas de rat avait suivi la force du coup de vent en voltigeant de toute part… Nous avions donc à faire à quelqu’un qui savait ce qu’il faisait… Sauf que cette tapette se planquait… Un lâche quoi… Comme c’est commode… Je me redressais enfin en grelotant. Cette fois je fis une œillade plus ferme et sérieuse en m’adressant à mes coéquipières.

-J’ai sentis la présence de quelqu’un qui n’est pas de notre groupe. S’il utilise des genjutsu plutôt que de l’attaque il ne doit pas être bien costaux niveau offensif. Le coup des rats par contre… Genjutsu ou pas. Ça sent le nécromancien. Y’a que ce genre de taré pour kiffer sur ces bestioles… Enfin c’est mon avis je peux me tromper… On devrait retourner voire bidule, j’ai déjà oublié son nom… Notre chef quoi. Pour lui faire un rapport. C’est à lui de voir de toute façon…

Un Genjutsu. Une simple illusion, quelque chose projeté dans votre esprit. Une illusion de masse, surpuissante, qui vous mène sur une réalité différente. Votre partenaire a vu juste, mais il n’a pas cherché à comprendre. Le monde qui vous entoure disparaît d’un seul coup. Plus de cadavre de rat, plus de femme amochée dans tous les sens, plus rien. Tout ceci n’était qu’un rêve. Un rêve, vraiment ? Réfléchissez, réfléchissez … ~

Une ville portuaire modeste mais chaleureuse apparaît alors à vos yeux égarés. Brebis perdues, vous voici à Kitai, qui tient son nom d’une bien triste histoire. Les habitants vous regardent comme des extraterrestres. Mais vous remarquez quelque chose de louche : Aucune femme ne se trouve parmi ces gens. Aucune. Seulement des hommes et des enfants. L’un d’eux vient tirer sur le manteau de Kyôji, l’air ébahi.

« — Han, il est humain !! »

Qui est le plus étrange, le môme ou vous ? Ça, nul ne le sait, et nul ne veut le savoir. Il prend votre chef par la main et l’emmène dans une bien étrange bicoque.

« — Alors vous aussi, vous chassez les méchants ?! »

Une lueur fait briller ses prunelles incarnates. Sa crinière opaline lui tombe juste au-dessus des yeux, et remue à chaque mouvement de tête. Il vous regarde tous, un par un, complètement choqué de vous voir ici. Il vous détaille, semble mémoriser chacun de vos visages.

« — J’m’appelle Kirito ! Et j’vis à Kitai depuis que j’suis bébé ! C’tait pas comme ça avant ! Ils ont tout rasé, ils ont même emmené nos mamans en disant que c’était pour leur bien ! Elles sont jamais revenues … »

Le petit se met alors à pleurer, terriblement attristé par ce qu’il raconte. Il se serre contre Yuki, qui est la plus féminine de toutes – sans rancune ! –, avant de se relever.

« — Vous venez nous sauver, hein ? »

Mais qui est ce garçon ? ♪

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• Ordre de post modifié !
→ Samui Kyôji
→ Samui Yuki
→ CHRONIQUEUR
→ Kaguya Tenzö
→ Kaguya Aojikawamanashi
→ CHRONIQUEUR

• Suite à la demande de Rei, il est exclus de la MS, vous êtes donc quatre pour la suite ! Bonne chance. ♥

Le petit hoche doucement la tête. Il frissonne, ne parvient à souffler aucun mot. Il a peur. Peur de qui, peur de quoi, bonne question.
Soudain, un énorme hurlement retentit, et un craquement, suivi du bruit d'un feu qui se déclare au loin, changent l'atmosphère. Tout semble plus immonde maintenant.

- Ah ! Ils sont là ! Ce sont eux ! Les membres de la brigade du crépuscule !, hurle-t-il avant de se réfugier dans un placard.

À l'extérieur, deux hommes sortent de l'ombre, armés jusqu'aux dents. L'un d'eux use de ce qui ressemble à un os, tandis que l'autre fait tourner une chaîne dans les airs, un sourire carnassier sur les lèvres.

- Eh gros, tu crois qu'on doit raser la ville?, siffle le premier.
- Nah, apparemment faut les convertir, mais pas les tuer.

De quoi parlent-ils? Mystère. Qu'allez-vous faire? Ces hommes peuvent vous dire bien des choses, non ... ?

Vous voyez ! Pourquoi le Genjutsu c’est une vraie merde ! Un moment, on se trouve au milieu de rat mort dans un village fantôme perdu et abandonné. L’instant d’après, on se retrouve dans le même village. Tous au quai comme des cons. Sauf l’autre Samui qui avait disparu. Mais en même temps un samui de moins que je vais pleurer excusez-moi… Pour le soin des plaies de toute j’ai Aoji qui adooooooreeeee me cramer la peau avec son Katon. Bref ! C’était un gros bordel cette histoire. Le village était maintenant habité. Bon pas une femme à l’horizon… Sachant que les enlèvements ne concernaient que les femmes c’est un peu logique… Mais ils l’avaient vraiment vidé quoi pour le coup. Quand je dis « ils » c’est l’ennemi invisible… Mais du coup, bah pas moyen de matter. Ça tombait bien, avec Aoji dans les parages mes yeux n’avaient franchement intérêt à trainer n’importe où…

Du reste… Un môme entrainait notre chef d’équipe d’une bâtisse et nous voilà obligé de suivre le tout parce que monsieur le patron Samui en avait décidé ainsi. Nous bêtement, nous l’avons donc suivit… La seule chose dont je me rappelle c’est que c’est Yuki qui avait encore la quote avec le gosse… Entre nous, c’était toujours comme ça. Elle les attirait… Clairement je pensais déjà à l’embaucher comme nounou moi… Oui je m’y prends tot je sais, mais pour négocier les tarraux c’est mieux vous ne croyez pas ? Moi pour ma part, j’ai absolument rien écouté des questions, de qui quoi que qu’est ce machin truc bidule. J’étais caler contre le mur les bras croisés, avachis serait plus juste en fait. Et je dormais… La petite bulle qui sortait du nez et tout… Je crois même avoir eu un début de ronflement. Puis un truc me réveilla. Quoi je ne savais pas mais paye ton sursaut quoi.

-Hein quoi ? Je SUIS PRÊT !

Cependant gros bide… Se passait toujours rien, notre discutait juste avec je ne sais pas qui et moi pour éviter de me rendormir je matais les seins inexistant d’Aoji… Haaa si seulement… J’avais dis une fois à shu concernant les nichons que… Ouais non je m’égare là. Je fus de toute façon sortit de ma connerie par une arrivée aussi troublante qu’impromptue. On entendit des cris et des bruits de feu. Tout le monde paniquait là-dedans. La brigade du crépuscule ? Faut être gay pour choisir un nom pareil sans déconner non ? Bref, nous sommes donc sortit logiquement pour voir ce qui se passe et c’est bien ce que j’avais dit… Des gros gay… Sauf que si l’un manipulait une chaine l’autre, il avait carrément sortit un os !!! Elle était bonne celle-là. Kaguya gay ? Non pas moyen que je laisse passer ou s’ébruiter un truc pareil. Je m’asseyais sur les talons du coup et je fus le premier à prendre le parole. Pour m’adresser à mes compagnons je précise…

-Les seuls moyens de lancer un genjutsu à distance c’est les sons et la vue. Donc celui qui emploie son gen était forcément dans le village et savait forcément qu’on arrivait pour nous avoir chopés au quai… Pour ceux-là devant… Je vous annonce. Moi je veux le Kaguya !!

Devinant Aoji se pointant en râlant comme si cela pouvait me surprendre je lui rétorquais directement à elle.

-Toi tu me laisses faire… Pas moyen que les Kaguya passent pour des noobs devant tout un village. Bon Sensei sinon. Vivant je suppose ? Ça fera toujours une ou deux infos… Si on pouvait m’occuper l’autre gay ce serait cool en passant…

Puis sans l’annoncer je bondissais sur celui qui semblait utiliser un os. Sans grande violence. Je courais simplement vers lui et pour me permettre de l’atteindre au corps à corps je lui projetais mes dix phalanges d’os dans la face. Pourquoi ne pas prévenir ? Parce que Aoji m’aurait sans doute fait un croche-pied. Du coup je l’aurais tapé. Et du coup on se serait fait engueuler. Et encore je dis ça… Elle serait capable de me prendre dans le dos pendant que je me bas la salope. Bref… Vous le verrez par vous-même hein ! Et puis je préférais qu'elle se batte avec moi plutôt qu'avec eux. Pourquoi ? Ça vous regarde pas ! Pour l’instant ! Baston !

Attention, avant de faire des promesses mieux valait être sûr de pouvoir les tenir et face à l'affirmation de notre chef quant à ce pseudo sauvetage je restais perplexe, mais toujours silencieuse en écoutant tout ce joli petit monde. Un genjutsu alors ? Mais alors de quel puissance, mes connaissances en la matière se limitaient encore à ce que Yoru m'avait appris et jusque là je ne pensais pas que cet art pouvait s'appliquer à un groupe ou une masse de personne, trop compliquer à moins qu'utiliser une méthode communicative pour porter ce dernier en « masse ». Bref j'étais perdu et contrariée, plus par le fait de m'être faite bernée qu'autre chose. Pire encore il manquait Rei à l'appel et personne ne semblait s'en soucier...

=|- Où est Rei ?

Totalement ignorer, ça me gonflait, qu'importe, j'allais le chercher moi-même tandis que le môme s'expliquait comme il pouvait et attirant par là même occasion le pourquoi toutes les femmes semblaient absentes, bon on soit à part un nom ridicule, nous n'apprenions rien alors que les hostilités s'approchaient sûrement. Mon chef étant occupé je guettais Yuki qui m'avait semblé étrangement distante avec le gamin, elle même me semblait troubler déjà ce qui ne m'annonçait rien de bon pour la suite de plus vu que toutes les femmes disparaissaient, instinctivement je la gardais à l'oeil de peur qu'on me la …vole ?  Si j'étais inquiète pour elle, certainement, elle était la première cible à mon goût, quant à moi, fallait s'accrocher pour voir que j'étais une fille donc bon... Jetant un regard au dernier protagoniste restant je le découvrais le museau pointait sur ma poitrine inexistante... Mais ce qu'il pouvait être con ! Et la suite n'allait pas être mieux quand enfin l'action revenait...

Dépitée, je regardais Tenzö se jetait sur ce pseudo Kaguya, en temps normal, je me serais battue pour le faire avant lui, mais là, mon intérêt pour eux était réduit à néant, je cherchais le membre manquant, mon ami qui plus est et un des plus proches que j'avais. Zappant complètement cette histoire de combat je scrutais l'horizon, avant de subitement reportait  mon attention sur la baston finalement, une déjà bien entamé par mon confrère concernant le Kaguya. La même que je venais alléger certes un peu en retard en attrapant un maillon de la chaîne de l'autre zigoto en vol, l'air de dire par ici toi mon chou...

Ouais non je n'étais pas d'humeur et comme un crétin bien sûr il se servait de cette ouverture pour me rabattre vers lui avec son instrument de guerre, sauf que donnait de l'élan à un Kaguya ce n'était pas très malin ! Et avant même que je n'arrive à sa portée, quatre larges pics osseux sortaient vivement de sous ses pieds pour l'encercler, alors que mes pieds en avant venaient percuter ces derniers pour stopper mon vol. Toujours sa chaîne me retenant, je profitais de l'effet de surprise pour faire le tour de ma cage, non pas sans avoir avant fait un tour de sa chaîne autour de mon os avant qu'il n'est fini de monter trop haut. Comme quoi ça sert d'être agile quand on est une crevette ! Maintenant avec cet effet de levier sur son arme, je le tenais doublement tandis que mes lances le pressaient comme un citron en s'appliquant à le rabattre au sol non pas sans mal. Franchement, il y avait anguille sous roche, c'était vraiment du menu fretin celui là, encore une façon de nous faire du temps ou bien ?

=|-Bon, tu as trois minutes pour me dire des choses inintéressantes, après quoi bah ton corps broyé va s'ajouter à la liste glauque des choses se passant ici. Il me manque un coéquipier, où est-il ?

Ah, j'avais limite précisé l'effet à long terme de mon jutsu pour le coup, car si j'avais bien suivi le topo on devait les capturer pas de bain sang ect... Bah envoyer deux Kaguya et espérer aucune casse c'était osé... Puis concernant mes priorités, on ne se refait pas...

Satisfaction.
Les deux rebelles viennent de trouver leur bonheur. Ils sont partis sur les routes, en chemin ils ont croisé un lapin, et d’autres animaux bien drôles. Là, ils se trouvent face à des Kirijins, manifestement. L’un d’eux est moche, l’autre a l’air con et les deux d’moiselles … Hum, il se ferait bien celle aux cheveux blancs, là. Kira a toujours été le mec un peu balourd et con de la bande, qui tape partout et défonce tout le monde. Il a-dore les femmes. Son amour pour elles est inconditionnel. Il les préfère plates et rebelles, ça l’excite.
Son pote, Hone, a toujours été un peu plus net, plus calme, dirons-nous. Mais ils ont les mêmes idéaux, au final. Et pour l’instant … Leur idéal est de faire sauter toutes ces têtes.

- Eh, toi !, gueule Kira à l’intention de Tenzö. Tu m’la donnes ta gonzesse ? Promis j’te laisse vivre après !

Hone pousse un long soupir, et agrippe fièrement le colosse qui lui fonce dessus. Il a arrêté les phalange en renforçant l’os de sa main, histoire de les intercepter avec beaucoup de maestria. Il sourit à sa victime, qu’il empoigne brutalement avant de faire sortir l’os de son poignet, dur comme un roc, pour lui filer un upercut.

- Te bats pas contre plus fort que toi, petit …

Il soupire, puis le relâche comme un simple cafard. L’autre, quant à lui, s’amuse avec ses chaînes. Il fait tournoyer vivement son arme pour amener Aoji’ contre lui. C’qu’il avait pas prévu, c’est la férocité de la bête. Le coup qu’elle lui envoie le fait tituber, et il relâche la poigne qu’il exerçait jusqu’à lors sur la chaîne. Son corps semble plus lourd, mais il tient toujours. Hone recule et se met en position de combat, plus sérieux.

- Vous voulez quoi, bande de glands ?

La haine se lit sur son visage. Il effectue un bond magistral pour se retrouver derrière Yuki, qu’il attrape et serre contre lui, une main sur la bouche.

- Parlez, ou je la descends. Dîtes-nous qui vous êtes. Et c’que vous foutez ici, cafards. Après tout, Kiri en a rien à foutre de Yuki, non ? Alors pourquoi vous êtes là ?

Méprisant. Méchant ? Oh, peut-être. Alors, qui a raison ?
Le colosse se relève et se met en route vers Aoji, prêt à en découdre avec elle.

- Viens là ma belle, j’ai des choses à te dire. ~

Ordre de post :
→ Yuki
→ Tenzö
→ Aojikawamanashi
→ Kyôji
→ Chroniqueur

+ → Hone est donc un Kaguya, comme vous avez pu le constater. Quant à Kira, sa chaîne est similaire à celle des Sabreurs puisqu'elle a un pouvoir - j'en dis pas plus. ~ Vous avez l'autorisation de les tuer, mais ne faîtes pas trop de bruit ! ♪
Quant à toi, Yuki, tu peux te défendre, évidemment. Ne te casse pas la tête à rester immobile ! Et n'hésitez pas à me questionner !!
Bon courage. ♥

PS : Le délai est désormais actif ! Vous avez 48h pour poster entre chaque post ! J'vous fais confiance ! :3

La question que nous devons nous poser à cet instant. Elle était extrêmement simple. COMMENT PEUT-IL SAVOIR QUE AOJI EST MA NANA ?!!! Nous sommes célèbres au point que notre couple dépasse les frontières ? Je veux dire. C’est quand même un exploit là non ? De même que. Parer mes phalanges avec ses mains. Non mais bordel de dieu. Après Aoji, celui-là. Ils ont quoi les Kaguya à parer les coups avec les paumes ? C’est une mode ? Commence à me faire chier. Du coup, sous la surprise. Je me suis laissé surprendre et j’ai mangé une baffe au menton.  Sonné je tombe sur les genoux (le résultat quand on prend un coup au menton). Le temps de me remettre, il part s’en prendre à Yuki. Et l’autre se dirige vers Aoji en se permettant limite de lui faire du gringue ! J’avais perdu l’usage temporairement de mes jambes. Mais ce laps de temps ne servait bien qu’à une chose. Laisser le temps à ma hargne de monter en pression.

Ça n’allait pas durer longtemps cette affaire. Vraiment pas longtemps. Toucher à Yuki. C’était le pompon. Lui il ne savait pas ce qu’il faisait. D’autant qu’il était un peu con. Y’avait notre chef d’équipe juste à côté quoi… Du coup, me restait deux solutions. Bondir sur le gars qui s’en prenait à Aoji ou bien celui qui s’en prenait à Yuki. Choix bien difficile. Donc. Si je comprenais bien. Cela devenait une affaire bien étrange et sérieuse. Les deux Samui d’un côté et les Kaguya de l’autre. Soit ! Me redressant je me craquais la nuque une seconde pour bondir sur le mec à la chaine. Comment ? Raïton parcourant mon corps pour augmenter significativement la puissance de mes coups. Lui occupé sur Aoji ne m’avait pas vu arriver. Je lui avais littéralement transpercé le bide avec la main à ce con. Ce fut rapide. Propre. Net. Ey j’y trouvai un malin plaisir. Le temps qu’il se vide petit à petit de son sang dans d’atroces souffrances. Je vins lui murmurer à l’oreille.

-Tu n’aurais jamais fait le poids contre elle de toute façon…

Pas de panique. Souffrant. Mourant même. Mais vivant ! Je le laissais glisser de ma main jusqu’au sol pour retourner un regard haineux sur le Kaguya. Celui-là, je l’avais mauvaise. Ce gros lâche qui prenait notre coéquipière en otage. Il allait avoir des problèmes c’était certain ! Sachant que les autres n’allaient surement pas tarder à lui sauter dessus je lui fis une mise en garde. Le ton, comme le regard, prouvait largement que ce n’était pas des mots à prendre à la légère. De plus. Si je parvenais à attirer son attention. Aoji et Kyoji auraient sans le temps de le calmer rapidement.

-Sans déconner lâche là. Sinon tu vas finir encore pire que le machin qui te servait de compagnon.

Spoiler:

Rapide, trop même, tout était trop vif dans cet endroit, difficile à suivre, à comprendre, un vrai bordel qui n'en finissait pas tandis que les nouvelles pièces du puzzle braillaient des âneries, que pour être franche je n'écoutais pas. Aucune des syllabes qui sortaient ne me donner une information utile, plus les secondes s'écoulaient et plus tout empirer, nous avions perdu Rei et c'était maintenant Yuki qu'on menaçait. Le comble restait que deux fois de suite j'étais si proche et pourtant si loin de mes êtres aimés, au point de ne pas avoir su les protéger. Quel sentiment alors autre que la colère pouvait m'animer ? La déception et une cruelle impuissance sûrement, la suite, bonne question, j'avais lâché le fil de mon combat pour cause un coin de mon œil avait vu approché le second Kaguya de mon camp s'en occupait pour moi et là mon attention était toute acquise à mon frère ennemi, mais de même sang. Il la tuerait, quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, moi je le ferais à peine l'occasion d'une ouverture me serait-elle donnée, mais alors Yuki était-elle perdue ?

Mon regard ne fixait qu'elle, à présent je me fichais de tout le reste et immobile, j'observais durant quelques secondes qui aurait pu me paraître des heures, je lisais la peur dans son visage, je la voyais se tétaniser, attendre, mais quoi ? Une aide, un appel, un ordre ? Mais à agir ainsi le seul appel qu'elle lançait était celui de sa mort. Un sourire en coin soudainement naissait sur mon visage face à la faiblesse d'une panique que j'avais cru comprendre de mon homologue Kaguya ennemi. Un instant je tournais la tête vers mon adverse aux chaînes et d'un sourire en guise de première réponse face à ses dires précédents, je sortais les griffes maintenant que la main de Tenzö avait transpercé son ventre. Ma tête tournée vers lui, j'exprimais alors ma pensée avec arrogance, ignorant la pathétique menace que représentait la mort de ma coéquipière. Un Kaguya, un vrai n'use pas plus de pareille menace qu'il n'y cède.

=|-Tu disais avoir plein de choses à me dire, je t'écoute, où sont passées toutes les femmes de ce village... ? Hum ? Et qu'est-ce qui vous a amené là les gars ? Pour finir, où tu as trouvé une pareille larve Kaguya en coéquipier, même pas foutu de connaître les règles de son propre clan. Le temps c'est de l'argent, pressons.

Et bien sûr, pour la discussion prenne tout son sens, entre chaque mot, mes longues griffes avaient rejoint sa chair pour progressivement se plaire à descendre, fallait-il que la réponse soit rapide, car tant que ses mots ne me contentaient pas, ma main descendait inévitable pour ouvrir en deux son torse. Voilà comment se menait une prise d'info chez nous, nous étions shinobis et en tant que tel, nous étions chacun responsable de notre sécurité certes, mais de la réussite de notre entreprise avant tout. J'avais confiance en tous, finalement aussi dur cela soit, Yuki devait apprendre à se débrouiller, elle en avait les capacités, ne l'avais-je pas vu tué avec un certain sadisme les hommes ayant tué la famille de Kyo, le jeune gamin récupéré en mission. Le constat dès lors ? Un Kaguya tenant en otage notre coéquipière face à deux Kaguya ouvrant de toutes parts son coéquipier, qui céderait en premier ? Certainement pas moi et s'il était un peu malin, quoi qu'il arrive il lui en resterait trois sur le dos, sa seule option la fuite, là encore, pour qu'elle puisse se faire, mieux valait ne pas blesser la petite. C'était probablement Yuki qui était maître de sa destinée, cette fois, affaire en Samui et Kaguya aimait d'un contraste étrange je devais avouer, un qui me plaisait assez...

Agonie. Son corps faible remue doucement. Il a mal, terriblement mal. Son plus grand espoir est que tout s’arrête, que le temps se fige pour lui et que son cœur s’arrête de battre. Il aimerait mourir, mais lorsque sa main s’approche de la dernière étoile, une nouvelle force vient le plaquer face contre terre. Il ouvre les yeux, crache une gerbe de sang. Ses prunelles toisent la demoiselle avec une haine profonde, loin d’être dissimulée. Il aimerait qu’elle le lâche, qu’elle cesse ce calvaire. Mais il sait. Il sait qu’en devenant un renégat, un rebelle, il avait encouru les risques de se faire attraper. Il sait que cette aventure est trop folle pour un homme trop faible. Pourtant, il ne se laisse pas démonter. Un rire faiblard s’échappe de sa gorge.

- Ah, ma douce, et tu crois vraiment que je vais parler ? Plutôt crever !

Il tousse au visage de la jolie jeune femme et étend les bras, comme un crucifié. Qu’elle le tue, elle abrègera simplement ses souffrances. Ils ne lui laisseront pas la vie sauve quoi qu’il arrive. Bien qu’il soit jeune et incompétent, il a conscience du comportement des ninjas. Il sait que dans ce genre de situations, les adversaires ne restent jamais en vie au final. Et tant mieux, si ça lui permet d’obtenir une quelconque rédemption. Il ferme les yeux, soupire, et laisse tout de même une seule information lui échapper. Un espoir, peut-être. Ou de la connerie. Et s’il souhaitait que tout s’arrête, au final ?

- Rébellion.

Et puis c’est tout. Les griffes de la Kaguya atteignent son bas-ventre, son torse est désormais scindé en deux. Le tic-tac incessant de l’horloge prend fin. Il agonise, encore et toujours, tandis que ses viscères prennent l’air. Son corps se meurt, et il en sera bientôt fini de lui.

***

Hone connaît la vie, il connaît la mort. Il s’en fout de tout, et les menaces de l’autre glandu ne l’atteignent même pas. Il s’en touche le troufignon, c’est dire. Finir comme son partenaire ? Oh, bof, hein. Comme s’il ne s’y attendait pas. C’est écrit, tout ça. La vie, la mort, les actions entre temps. Tout est écrit. Rien n’est dû au hasard ou à la poisse. Là, par exemple, il va sortir une griffe de …

Et boum.
Il atterrit le cul par terre, avant d’y être plaqué. Il ne comprend pas, et ouvre des yeux aussi ronds que des billes. Il contemple son agresseur avec une soudaine fascination. Un destructeur du destin. Un homme contre la monotonie des choses, qui se bat contre la vie prédéfinie ! Ce type, c’est son héros. Il ne le connaît ni d’Adam, ni d’Eve, mais sait qu’il l’adore du plus profond de ses entrailles. Il se débat légèrement, puis comprend qu’il n’y pourra rien. Alors il se laisse faire.

- Bah, garde-la ta gamine, elle a rien dans le ventre. Qu’est-ce que vous pouvez avoir des effectifs à la con à Kiri … Regarde vot’ Kage. C’un aliéné, le type ! Et tu crois qu’on va rester ? On s’est tous barrés parce qu’on veut pas de lui. Et là, en volant les femmes bein … On a moyen d’faire pression !

Ses prunelles font le tour de leurs orbites. Il a tout dit. Il a craché. Comme un gros con. Un couteau se plante entre ses deux yeux, il meurt sur le coup. Au-dessus de lui se trouve un nouveau shinobi. Il atterrit gracieusement sur ses deux pieds, et ôte son masque. Une femme. Une femme que vous avez certainement déjà croisée dans les rues de Kiri. Une ancienne kunoichi du village qui a disparu du jour au lendemain, et qui pourtant travaillait plutôt bien avant. Ce n’est pas une prestigieuse ninjette dont on se souvient toute sa vie, non, mais vous l’avez sûrement croisée quelque part à un moment donné. Disons qu’elle était là, quoi.

Un grand sourire se dessine sur ses lèvres rosées.

- Ils ont envoyé la cavalerie ? Bienvenue à Yuki no Kuni, repaire de Tasogare, la Brigade du Crépuscule. Dîtes-moi ce que vous voulez, les ploucs. J’suis toute ouïe.

Une nouvelle ombre, nouvelle aventure ? Pourtant, elle a l’air prête à parler. Quelque chose se tramerait-il à côté ?
Elle pousse Aoji, récupère le cadavre de son compagnon et le scelle, le faisant disparaître dans un endroit inconnu. Il en va de même pour l’autre.

- Allez-y, dîtes-moi tout.

Alors, alors : Résumé : Vous savez donc qu'il s'agit d'une tentative de rébellion, donc je vous laisse imaginer ce qui compose les rangs de ces personnes. Vous savez aussi qu'ils se sont rebellés parce qu'ils trouvent Yoru con - autant le dire ainsi.
Pour le reste : Kyôji, ta sensorialité étant active, tu peux voir que la demoiselle apparue dispose d'une très grande quantité de chakra. Peut-être égale à la somme des réserves de Yuki, Ao et Tenzö.
Ao, quand elle te pousse, elle laisse tomber une petite clé et un bout de papier sur lequel est notée une adresse. À toi de voir ce que tu en fais. ^^

Ordre de Post :
▬ Ao'.
▬ Tenzö.
▬ Chroniqueur.
▬ Kyôji.
▬ Yuki.

Ça parlait, ça parlait, mais au final, il avait fait le contraire, une rébellion ? Et à quoi lui servait-il de cracher le morceau maintenant aux portes de la mort. Un chien, un traître, sans conviction, qui avait failli au dernier moment de sa vie déjà à mes yeux bien pathétique et non content de s'arrêter là, voilà l'autre qui si mettait, il jugeait, son village,  le notre, le mien, son kage, mon mentor. A quel raison ? C'était sa langue que j'allais lui arracher à lui pour ensuite l'étouffer avec, agacer, mais ce n'était qu'un sentiment personnel, un qui ne devrait pas avoir place ici, pourtant il avait beau cracher son venin, où pouvait-on blâmer notre groupe n'ayant rien dans le ventre, quand Yoru ne tenait-il pas son rôle, fou ou non. Curieusement rien que d'y penser, un sourire naissait sur mon visage et spontanément ma voix laissait glisser des mots, justement, ma voix serait la dernière qu'il entendrait pile poil avant qu'une faucheuse s'invitant ne viennent le frapper...

=|-Un fou gouvernant les fous, quoi de plus logique non ?

Parlant de ça, en voilà une par excellence qui approchait confiante, une enfant de ma belle lune étrangement, une ne m'étant pas inconnue, loin de là, la consœur qu'elle était avait su il n'y avait pas si longtemps encore m'offrir sa compagnie étrange sur le terrain d’entraînement. C'était donc avec une certaine surprise me laissant perplexe que je la regardais m'approcher encore toutes griffes dehors. J'avais le souvenir de deux trois petits enseignements ce soir-là, elle le savait, son niveau me dépassait de loin, m'avait-elle reconnue aussi ? Très vite j'en avais l'étrange impression quand une sorte de don semblait s'échapper de sa main gauche furtivement, celle la plus proche de moi, plus haute aussi et tandis que le tissus de son manteau couvrait légèrement la vue sur son action déjà difficile à voir vu l'angle, je me saisissais en furtif de la chose. Étrange réflexe attisé par je ne sais quel sens, comme si ne c'était passé, ça disparaissait dans ma manche tandis qu'elle me poussait avec une presque insolente douceur. Puis elle parlait à nouveau, mais je n'en avais que faire, seul son acte me restait, trop bien fait pour être accidentelle, mais que signifiait-il alors... ?

Ma main se rendrait sous ma manche en disparaissant rangeant les griffes par la même occasion et là je sentais ce qui me semblait une clef et accroché à elle un papier, nulle doute provocation ou pure folie, je me taisais attentive à souhait et me perdais dans les prunelles de la femme en quête d'une réponse autre que celle des mots sortant de sa voix. C'était justement comme ce fou de mentor, mon cher Yoru me l'avait appris, qu'après un long scrutage des portes de son âme, je m'immisciais dans son esprit pour une conversation la plus privée qu'il soit, celle communément appelée télépathie.

¤ - C'est quoi le jeu cette fois ?

Jeu ? Étrange terme n'est-ce pas ? Non pas tant que ça, car notre dernière rencontre n'avait jamais rimée qu'à ça, une valse étrange où elle était taquine, dévoilant la fourberie de l'art de l'esquive sans fin jusqu'à me rendre folle. Dangereuse ? Sans aucun doute, mais aussi étrange que fascinante, curieusement posée et sûre d'elle, étrangement parfois elle me rappelait ma Yuka en plus froide et atroce, plus dark que la fée de mon cœur si douce avec moi. Et là, gros blanc, mon cerveau se déconnectait totalement perdu dans l'azur de l'océan de ses yeux, envoûtée ? Pas vraiment, juste en pleine réflexion pour la suite, à quoi tout cela rimait, ils parlaient d'une rébellion, il fallait la tasser la détruire ou la comprendre et l'apaiser. C'était là ce qui aurait dû être mon problème principal, pourtant non, il n'en fut rien, car encore une autre demoiselle perturbait ma quiétude par sa simple présence.

Pas prête décidément, non pas définitivement, moi à douze où étais-je ? Chez moi avec le jeu en préoccupation. Pas en mission c'est certain. J'avais fixée l'intrus de notre groupe, l'arrière fond me présentait malgré moi l'image de Yuki, la même se remettant de ses émotions, la même qui aurait pu mourir. Peut-être en attendions nous trop pour une enfant, mais là encore, je savais que si ce n'avait pas été elle, douze ans ou soixante, je l'aurais tuée moi même pour son incompétence à réagir face au danger. Un poids à mes pieds, c'était certes ce qu'était un coéquipier en général, mais un avec qui qui plus est j'avais des affinités était bien pire. Je venais de perdre Rei pour le moment et personne ne semblait plus que cela s'en préoccuper, j'avais manquée de perdre Yuki  et je savais que l'impulsif  à ma gauche saurait faire mille folies. L'impasse face à l'affection et faute de savoir casser le mur, mieux valait savoir le sauter avec art et là l’issu me semblait être que le Samui le seul avec qui les affinités ne venaient pas jouer..

Calme plat j'écoutais un instant, entre temps mes pas m'avaient fait adopter un étrange circuit sur ce terrain où je semblais scruter la zone avant de me faire oublier et presque la quitter, une  poutre soutenant un avant toit et rapidement le papier sorti me dévoiler une adresse disparaissant aussi vite dans ma manche. Qu'est ce que c'était ? Aucune idée, mais je le saurais bientôt, la question étant seule ou accompagnée et la réponse était toute trouvée aussitôt leur attention sur ma personne perdue, moi aussi j'allais m'évaporer... Je comptais sur les belles courbes et paroles de la donzelle pour occuper ce petit monde. Est-ce que Rei avait disparu lui aussi pour ça ? Est-ce que c'était bien prudent ? Ou encore est-ce que je passais outre les règles ? Ah ça très certainement, encore que, je ne me souvenais pas d'un ordre m'interdisant de partir sous le joug de ma volonté... Enfin, disparaître avec deux senseurs dans la team, serait compliqué, il allait falloir faire subtile face à un pari plus que risqué... Puis ce n'était pas nouveau, plus c'était fou et dangereux, plus irrémédiablement ça m'attirait diffusant dans mon corps une douce chaleur accompagnée d'une irrésistible impulsion non réfléchie... Comme je disais souvent, on ne se refait pas...