N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Monjara Otenba
Monjara Otenba
Informations
Messages : 34
Rang : S

Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Empty
Message(#) Sujet: Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] EmptyMer 2 Oct 2013 - 22:12

Ses doigts longs et fins parcourent les lignes des documents, laissant ses ongles peints de rouge s'arrêter et traverser la page par endroits. Ses bras, à moitié recouverts par un coûteux habit blanc bordé de noir. Puis, vint le moment où les dossiers, signés et paraphés furent rangés. Ses yeux se levant au ciel, la délicieuse femme devint la femme la plus importante du pays. Désormais, elle s’inscrirait dans le Panthéon de Kumo, tutoyant des hommes comme Kadoria Uriô sans complexe. Mais cet achèvement ne méritait pas que l'on se repose sur ses lauriers, et c'est dans un élan bien déterminé qu'Otenba pris la coiffe du Raïkage et sortit sur le balcon destiné aux apparitions officielles.

Au dehors, le bruit de la foule retentit, une foule emplie de rage et plongée dans un conflit qui n'a que trop empoisonné le pays. La Monjara est une femme d'action, son agenda de Régente était déjà plein, il faut dire qu'elle avait de la suite dans les idées, et, le rite de passage officiel n'étant qu'une formalité, il ne méritait pas d'être un obstacle à la planification du futur. Elle resta quelques instants à regarder la foule en colère d'un regard sévère. Kumojins, votre nouvelle autorité ne serait pas tendre ni absente, mais ne comptez pas sur elle pour exercer une quelconque sorte d'oppression, non, vous avez là un guide, sans doute le plus sage de tous.

La Régente ne défronça pas les sourcils, posa la coiffe sur le rebord du balcon, et leva la main, signe qu'elle demandait le silence. Bien-sûr, les rumeurs de son avènement au pouvoir l'avaient précédé, et personne n'était encore assez fou pour briser le respect que l'on avait à Kumo envers le pouvoir en osant s'opposer directement à lui. L'ombre de Kadoria Uriô planait encore, et personne ne pouvait contester cet homme.

    -Kumojins !! On ne devient adulte que le jour où l'on prend conscience de la Mort que lorsqu'elle se présente à nous, qu'on la ressent, qu'elle nous frôle !! Avez-vous senti le frisson parcourir votre échine récemment ? Ou plutôt devrais-je dire... avez-vous conscience que c'est votre main qui est en ce moment même sur le point d'assassiner votre patrie ?


Monjara Otenba était connue pour ses paroles peu communes, son discours original et ses propos donnant matière a réflexion.

    -Peut-être serait-il temps de grandir, amis de la Foudre ? Ses deux yeux, grand ouverts, indiquant une interrogation. Quoi qu'il en soit, c'est ce que les derniers réels protecteurs ont décidé ! Et c'est moi désormais qui jouerait le rôle de la vie dans votre parcours initiatique. Mais n'oubliez pas que mon but n'est pas de remplir un fauteuil, ni de rentrer dans l'Histoire, mais bien d'éduquer les enfants capricieux que vous êtes, faire de vous des adultes !


Elle marqua un temps.

    -Il y a un Raïkage en chacun de vous. Kadoria Uriô n'était pas meilleur que vous, il avait simplement pris conscience d'une chose qui vous est obscure. Et aussi longtemps que vous ne ferez pas la lumière dans vos esprits, que vous ne vous ne grandirez qu'à moitié, alors cette coiffe restera seule, et le village durera un temps, puis s'en ira, balayé.


Voilà qui était bien parlé, osé, et réaliste.

    -Maintenant, que l'on s'exprime !


Puis ses deux yeux retrouvèrent leur expression grave et autoritaire, balayant la foule et cherchant quiconque aurait à s'exprimer. Le travail commençait maintenant. Qu'est-ce que ces gens avait dans la tête ?

A tous mes enfants:




Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Wazao no Tetsuya
Wazao no Tetsuya
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1806
Rang : S

Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Empty
Message(#) Sujet: Re: Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] EmptyJeu 3 Oct 2013 - 15:59

Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Images?q=tbn:ANd9GcRXi0qS5bF_Zr2A2KlHjp3gKYM4dJ1--JNnYiOuFG4Jk6GbPi1b

Monjara… Otenba… nouvelle régente de Kumo. Le regard plongé vers le sol, le Seki était plongé dans ses pensées. L’expression de son visage était neutre, indescriptible, on ne pouvait y déceler que les nombreuses interrogations et équations auxquelles le chuunin tentait d’apporter réponse convenable. Les yeux grands ouverts la bouche en forme de « o », comme happé par la surprise de cette nomination, l’homme immobile autour des siens réfléchissait. La place où il se tenait était bourrée de shinobis pleine à craquer. C’était la grande place devant le palais du Raikage. Il n’y avait que pour de rares occasions qu’elle était aussi occupée et invariablement, c’était une affaire d’État qui poussait les précédentes Ombres du village à réunir leurs troupes. Le Seki se souvint… La dernière fois qu’il avait vu tant de monde c’était pour l’intronisation du Sandaime Raikage aujourd’hui disparu. Bon sang, quelle damnation avait frappé Kumo pour que ses dirigeants soient si éphémères. Ce manque de stabilité était préjudiciable au village ninja et il l’affaiblissait encore plus que les disparitions et pertes à rythme réguliers des troupes d’élite du village. Aujourd’hui après le très court règne du Troisième qui n’avait tenu qu’un an (deux hivers inrp), le village se retrouvait à nouveau sans leader. Le Sandaime, Bakusho Soroshiya avait disparu, tout comme Ishidate Masamune le Nidaime et le Shodaime Kadoria Uriô avant eux deux. Le poing du Seki se referma encore plus sur lui-même. En cet instant précis, il avait le moral dans les chaussettes comme on dit, lui qui avait vu se succéder en très peu d’années deux Kage à la tête de son village. À présent il y avait cette femme qu’on annonçait comme la régente. Elle n’aurait pas l’honneur de porter dans l’immédiat le titre de Raikage, mais elle en avait les prérogatives. Qui était-elle ? ça, le Seki n’en savait pas grand-chose. Il avait juste eu échos de sa puissance et de son charisme. Il se disait dans les rangs des shinobis qu’elle avait été l’une des rares à ne pas avoir subit de blessures graves lorsque le Sandaime était aller porter main forte aux Monjara pour les intégrer à Kumo. En repensant à ce petit épisode, à l’accueil des membres de ce clan à Kumo, à la nomination de cette femme, son poing se resserra encore plus.

Monjara Otenba s’était dévoilée pendant ce temps. À son apparition, la foule avait grondé avant que progressivement les uns et les autres ne se calment. Lentement le Seki leva des yeux sans aucune expression vers ce nouveau chef et ses sourcils se froncèrent lui imprimant un air des plus graves. Concentré, le Chuunin ne perdit pas une miette des propos de la Régente. Pour son premier discours, elle n’avait pas intérêt à mal parler. Ses mots devaient être justes. Zennosuke observa la jeune femme. Elle était belle, imposante, avec une aura qui dégageait calme et puissance non dévoilée. Pour ce qui était de son maintien, de sa posture et de son charisme, il n’y avait rien à dire. Elle serait apte à diriger plus d’un. Lorsque Otenba leva la main en signe de silence plus un son ne fut émis si ce n’est celui de sa propre voix qui dominait l’assemblée. Ses premiers propos eurent l’effet de coups de poings pour le Seki. Quoique un tantinet provocateurs, ils donnaient à réflechir tellement ils étaient justes. Le Seki ne put que constater la froide vérité qui sortait de la bouche de la Régente. Elle aborda sans le dire réellement, les tiraillements fratricides qui avaient secoué Kumo lorsqu’un Jonin membre du clan Kadoria s’était dressé contre le Sandaime entrainant dans leur sillage les membres de leurs clans respectifs. Bien des batailles avaient eu lieu pour la suprématie d’un clan sur l’autre, mais le Sandaime avait tenu bon. Ce n’était pas cet évènement qui avait eu raison de lui. Par chance, aucun clan majeur de Kumo n’avait quitté le village, pas même les Kadoria qui commençaient à être regardés d’une manière peu recommandable par certains kumojins. Par chance ou par sagesse, le clan Seki n’avait pas participé à la déstabilisation de Kumo. Enfin, la plupart de ses membres étaient restés fidèles au pouvoir légitime incarné par Soroshiya. Fort heureusement ces soubresauts n’avaient pas duré très longtemps. Une chance pour le village qui sut garder un soupçon de stabilité à la fin des combats. Oui, sur ce point, bien que ses propos avaient l’effet de coups de poings, la Régente avait raison. Par contre lorsque Otenba voulu se la jouer façon dictateur, le sang du Kumojin ne fit qu’un tour. Comment une Monjara pouvait se permettre de se présenter en éducatrice devant un peuple qu'elle ne côtoyait que depuis un an ? Depuis quand était-elle kumojin pour pouvoir se permettre de juger de leurs actions, de leur passé ? Si ce n’avait été le Sandaime, les Monjara auraient probablement été exterminés à l’heure qu’il est. Qui ici ne se souvient pas de l’accueil qui leur avait été réservé il y a peu. Qui ici ne se souvient pas de leur piteuse arrivée rehaussée uniquement par le respect et la confiance qu’avaient les kumojins envers Bakusho Soroshiya ? Qui ici ne se souvient pas des blessés Monjara, du sang, des haillons de ces derniers lors de leur arrivée ? Et Otenba, aujourd’hui osait adopter cette posture d'éducatrice ? Les dents du Seki se serrèrent. C'était l’hôpital qui se fout de la charité, le nouveau riche qui crache sur la banque !

Avait-on besoin de telles attaques contre un peuple qui avait subit de nombreux événements malheureux et qui pourtant restait debout ? Elle ne savait pas que malgré ses faibles capacités militaires, malgré la défaite face aux troupes de Kiri venues l'envahir, Kumo avait participé vaillement à la bataille de Hai no Kuni aux côtés des autres villages ninjas, elle ne savait pas que Kumo avait fait face à des catastrophes ayant mis le village en état d’alerte maximale plus d’une fois : la fantastique évasion des plus dangereux prisonniers du pays, les agissements de la mystérieuse organisation (Genei Ryodan) qui menaçait jusqu’à l’existence même du village, la disparition du Nidaime peut après Hai no Kuni et maintenant celle du Sandaime. Ne savait-elle pas qu’il y avait de grandes tensions avec Suna et que le risque de guerre avec le village du sable était chaque jour plus grand ? Ne savait-elle pas que Kumo avait réussi pourtant, malgré ces malheurs à s’allier à Tetsu no Kuni et pouvait compter sur les samouraïs en cas d’attaque ? Ne voyait-elle pas tous les efforts déployés par les valeureux shinobis de Kumo malgré les sous effectifs, les désertions, les morts au combat ? Pourquoi donc se permettait-elle de juger ? De rabaisser ceux qui se donnaient sans compter ? De s'estimer meilleure au point de vouloir redresser ? Opter pour cette voie ne ferait que lui causer du tort. Il aurait mieux valu pour elle, faire table rase du passé récent et appeler à l'union des cœurs autour de l'essentiel.

Pendant que toutes ces interrogations s’enchainaient à vitesse folle dans l’esprit du Seki, la Monjara laissa entrevoir qu’elle allait se cantonner uniquement dans son rôle de régente et qu’elle n’aspirait vraisemblablement pas à être Kage. Elle espérait que de cette assemblée sortirait le prochain Raikage, mais le choix ne serait fait que lorsque, pour reprendre ses propres mots, ce dernier aurait « fait la lumière dans son esprit ». À ce moment précis, le Chuunin hocha de la tête. De quoi, diable, parlait-elle ? C’est sur ces propos ambigus que la Régente invita l’assistance à s’exprimer et c’est là que, après un long silence, des murmures se firent entendre. L'atmosphère était lourde de tension. Visiblement le peuple de Kumo n'appréciait pas de se faire rabrouer.

Se redressant, relevant la tête, le Seki sans crier gare se lâcha. Une pression de plus en plus importante prenait tout son être et il avait besoin de l'expulser, de l'extérioriser. Zennosuke avait horreur que l’on critique Kumo. Il avait horreur que l’on mette à mal l’honneur des kumojins, Kumo était TOUT pour lui. Quand bien même les propos d'Otenba étaient véridiques, il n'acceptait pas cette posture de dictateur qu'elle semblait être sur le point d'adopter. Elle n'en avait pas la légitimité. A peine nommée par on ne sait quel subterfuge, la voilà qui menaçait. Frustré il perdit son sang-froid :

« Le Conseil des anciens a peut être jugé qu’une Monjara était la plus apte à prendre cet… intérim, mais je trouve regrettable que vous adoptiez cette posture de donneuse de leçons pour votre premier discours. Vous en avez du culot ! Vous n'avez assisté qu'à cette petite tentative de déstabilisation orchestrée par les Kadoria et voilà que vous mettez tout le peuple de Kumo dans le même sac... Comment osez-vous prétendre que nous sommes des enfants capricieux et que vous allez nous éduquer, VOUS QUI N’ÊTES KUMOJIN QUE DEPUIS HIER ? Que savez vous de Kumo ? Très peu semble t-il si ce n'est ce regrettable incident par lequel nous sommes passés. Comment pensez-vous que nous devrions apprécier vos déclarations MONJARA OTENBA? Sachez apprécier la valeur de ceux qui sont sous vos ordres avant de juger bon de les descendre comme vous venez de le faire ! »

Le ton et la puissance de la voix du Seki étaient passés du simple murmure au hurlement. La rage commençait à s’emparer de sa personne. C’était là le fruit de l’incompréhension. Incompréhension du choix du Conseil des anciens sur membre d’un clan ayant intégré les rangs de Kumo depuis peu pour porter la régence. Incompréhension totale sur les propos alambiqués de la nouvelle femme forte du village. Incompréhension sur les accusations qu’elle portait envers ceux qui à ses yeux n’étaient rien d’autre que de braves soldats. Pourquoi mélanger les torchons avec les serviettes que représentaient les frondeurs de Kadoria ? Cependant au delà des ces incompréhensions, il y avait aussi de la jalousie. Zennosuke ne s’en rendait pas compte mais le fait qu’une Monjara soit nommée régente à la place d’une membre des clans ancestraux tels que les Seki, les Hakushi, les Dentô le mettait mal à l'aise… Les anciens ne savaient-ils pas que la politique était tout un art ? Diriger un village, qui plus est militaire nécessitait du tact. Nommer régente un membre d’un clan récent était quasiment une insulte aux yeux des autres composantes du tout que formait Kumo. D’autres plus rebelles que Zennosuke ne manqueraient certainement pas de riposter. En somme c’était humain et prévisible. La nouvelle régente aurait fort à faire dès le début de son mandat car probablement beaucoup ne comprendrait par quelle magie elle avait pu en l’espace d’un an briller au point qu’on lui confie les rennes de Kumo à la barbe et au nez de membres de clans plus anciens tout aussi, sinon bien plus méritants.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Informations

Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Empty
Message(#) Sujet: Re: Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] EmptyVen 4 Oct 2013 - 21:13

La disparition du Sandaime Raikage qui au départ n'était qu'une simple rumeur se confirma quelques temps après, en effet cela faisait maintenant un nouveau dirigeant qui disparaissait du jour au lendemain sans laisser aucune trace. Si bien qu'à l'exception de Ishidate Masamune et encore puisque lui aussi ne donne plus aucunes nouvelles, d'ailleurs en parlant de ça quel Kage irait vagabonder sur les routes alors que son village subit de plein fouet l'une des plus grandes crises de son histoire. Etait-il possible que le Conseil se soit trompé à ce point en nommant à ce poste quelqu'un qui en fin de compte n'en avait pas grand chose à faire, en tout cas les faits tendent à le prouver; sa seule excuse étant qu'il soit mort. Plus Hiruzen y pensait et plus il voyait les failles du système actuel, combiné aux tensions intestines entre le clan Kadoria et Bakusho, on peut aisément voir que le problème reste un pouvoir trop concentré sur une personne, donnant par la même occasion un village dépendant et vulnérable lors de tels événements. En effet la désorganisation de l'armée était telle ces derniers temps que Kiri aurait pu facilement mettre à genou une bonne fois pour tente l'entité toute fragmentée qu'était Kumo.

Seulement voilà, il paraîtrait qu'un nouveau dirigeant ait accédé à cette fonction si vitale. Et en temps que kumojin intègre, il était tout à fait impensable pour Hiruzen de manquer le discours d'intronisation de cette personne, rien que pour savoir si elle tenait la route et observer la réaction de la plèbe face à cette intronisation éclaire. Maintenant il restait à savoir si les Kadoria était finalement arrivé à leur fin en mettant un maximum de pression sur le Conseil, ou bien si les Bakusho avait réussi à tirer leur épingle du jeu. Dans les deux cas ça serait très mal joué, une telle décision conduisant inévitablement à un clash entre ces deux factions majeurs qui aurait embrasé le village par la me^me occasion. C'était donc une situation très peu enviable, et le jeune chûnin pensait surtout qu'il faudrait miser sur un autre clan moins colérique. Après tout ils avaient déjà eu leur chance, et on a vu à quoi cela avait mené, non il était temps de passer à une nouvelle ère où l'on serait enfin débarrassé des hégémonies successives de ces deux clans. Et à voir la foule qui exprimait son mécontentement devant le Palais du Raikage, cela ne serait pas une mince affaire.

Malgré tout même toute cette populace en colère resta bouche bée en voyant apparaître au balcon sa dirigeante officielle, Hiruzen compris. Ainsi en plus d'être la première femme au pouvoir de l’histoire du village, elle était ni plus ni moins une Monjara à la langue bien pendue en plus. Il fallait dire que c'était assez ironique de voir la majeure partie de l'armée se faire sermonner comme un gamin qui a fait une bêtise par une kunoichi sortie de nul part, même si du coup elle allait se mettre à dos un paquet de monde sans même avoir encore prise de décision. C'est ainsi qu'il entendit sans grand étonnement Zennosuke passer ses nerfs sur elle en premier, la martelant avec des paroles à la fois dures mais malgré tout dans le vrai dans un certains sens. Qui était-elle pour mettre tous le monde dans le même paquet ? Le seul ennui étant qu'il avait clairement mis de l'huile sur le feu en pointant du doigts de la sorte les Kadoria. Il était sûr que ces derniers ne manquerait pas de réagir, et rien que pour cette raison le Seki prit bien garde à ce que son coéquipier ne soit pas pris à parti par ces derniers. Après tout c'était bien le genre de la maison, la finesse étant loin d'être une qualité très répandue au sein de leurs rangs. Et en ce qui concerne les protestations, on pouvait clairement voir que les clameurs qui s'étaient estompées reprenaient de plus bel un peu partout.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Yukimura Keiji
Yukimura Keiji
Informations
Grade : Nukenin de rang A - Musha-daishô
Messages : 802
Rang : A

Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Empty
Message(#) Sujet: Re: Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] EmptySam 5 Oct 2013 - 23:24

Comme tout Shinobi digne de ce nom, Natsumi Mairu s’était rendue devant le palais du Raïkage pour entendre le discours de celui qui allait remplacer l’ancien dirigeant du village caché, disparu pour une raison bien obscure. Habillée comme à la coutume, chemise blanche à manches courtes rentrée dans une jupe plissée couleur noire, elle était restée à l’écart, derrière la cohue qui s’était amassée sur la place. Un sac en papier rempli de pommes de toutes les couleurs qui existaient au monde serré contre elle dans son bras gauche et une pomme rouge entamée dans la main droite, elle examinait avec une certaine attention tous les personnages présents devant elle. Elle essayait d’identifier certains alors qu’elle ne faisait que balayer du regard d’autres. Quelques-uns, elle les connaissait de vue et elle avait même abordé certains mais elle ne connaissait pas la plupart. Cela faisait presque un an et demi qu’elle avait foulé ce village de ses pieds pour ensuite y construire une nouvelle vie par nécessité. Oui, elle ne s’était pas installée par désir mais par obligation dans ce patelin où elle avait un objectif bien précis à atteindre et dont personne ne connaissait, pas même l’ancien Raïkage qui lui avait pourtant posé maintes questions mais pas la bonne. Elle eut un moment de pensée envers cet homme qui l’avait tant impressionné et se demanda où il pouvait bien être en ce moment mais elle ne se posa pas plus de question. Elle n’avait aucun point de vue sur Bakushô Soroshiya que ce soit en bien ou en mal. Il l’avait recueillie et elle lui en était reconnaissante pour son acte bienveillant envers elle que beaucoup auraient préféré voir pourrir dans la prison de ce village ou même condamner à mort bien qu’elle n’avait commis aucun acte méritant cette sentence. Elle vivait dans l’ombre de son défunt grand frère et où qu’elle aille, sa sombre histoire la précéderait. Ils voyaient lui avant de voir elle et parfois la condamnait avant même de la connaître réellement. Mais le Sandaime Raïkage avait su outrepasser ce préjugé qu'on avait sur la sœur de celui que beaucoup avaient haï.

La Natsumi était sur le point de croquer une nouvelle fois dans sa pomme mais son geste fut suspendu alors qu’une femme faisait son apparition sur le balcon du palais. Le brouhaha de la foule monta en volume. Elle n’appréciait surement pas la réalité dont elle venait de faire face. Tout en examinant celle qui allait prendre la tête de ce village qui était le sien, jusqu’au retournement de la situation, elle croqua enfin dans son fruit bien juteux. Une femme au pouvoir, voilà qui se révélait fort intéressant. Elle aimait bien cette idée bien qu’elle n’avait rien à cirer du pouvoir et de ceux qui le menaient. Elle avait connu le règne de la défunte Gogyou Makka dont elle avait même été une partisane, elle était donc bien placée pour savoir qu’une femme pouvait se montrer bien plus cruelle qu’un homme qui était pourtant supposé être le sexe fort. Un léger sourire arborant une petite note malsaine s’était dessiné sur les lèvres de la jeune Natsumi en entendant les dires de la régente qui avaient engendré une certaine tension chez l'assemblée. Elle ne souhaitait point un éclaboussement de sang, loin de là, mais un peu d’animation faisait toujours du bien même si cela se résumait à des simples échanges oraux virulents.

La régente invita la foule à s’exprimer, privilège que Makka n’aurait accordé à quiconque mais ici on n’était pas sous une dictature mais dans un système politique où celui qui était à la tête du pouvoir devrait tout faire pour se faire apprécier par ceux qui composaient le peuple de son territoire. Une voix s’éleva pour exprimer les pensées de son maître et même si elle ne voyait pas la personne qui avait pris la parole, elle sut qui il était ayant reconnue sa voix. Elle trouvait justes les paroles de celui qui s’était exprimé mais sa phonation dénotait de la colère et là n’était point un point fort pour lui. Finissant tranquillement sa pomme, elle aurait bien voulu jeter le reste sur la tête de Seki Zennosuke, non pas pour lui signifier de se taire car elle était un être qui respectait la liberté d’expression de chacun mais juste pour l’emmerder comme elle aimait si bien le faire ...

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Hiryuu
Hiryuu
Informations
Grade : Civil
Messages : 106
Rang : C

Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Empty
Message(#) Sujet: Re: Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] EmptyDim 6 Oct 2013 - 2:00

Il s'en était passées des choses depuis quelques temps. À vrai dire je ne suivais plus vraiment la vie de mon village, je savais juste le gros de l'histoire : disparition du kage et problèmes internes. On pouvait me critiquer sur ce point maintenant, ne plus avoir l'âme du kumojin, ne plus avoir cette envie de protéger Kaminari à mon arrivée dans ce beau village qui m'animait chaque jour, je n'étais qu'une genin et pourtant déjà je m'essoufflais à poursuivre cette vie. Enfin de compte, maintenant que j'y pensais; il n'y avait plus qu'une seule chose qui me retenait ici, ou du moins une personne.

Je m'étais mêlée à la foule devant le grand palais des Raïkage, j'avais suivi le murmure dans les rues, comme une vague déferlant sur le village et m'ayant porté là, las; pour dire. Je compris les raisons de l'attroupement sans avoir trop à chercher, en général quand la populace, ninja et civile, s'y réunissait; c'était pour écouter une allocution, et comme le dernier dirigeant n'était plus, et bien, supposais je encore une fois; ce serait son remplaçant qui parlerait. Aucun étonnement dans min raisonnement. Et quand apparut au balcon un nouveau visage, du moins pour moi, ce fut encore plus clair.

Cependant, je fus bien loin de m'attendre à tel discours. Les mots que cette personne prononçait me paraissait... infâme et indigne. J'étais encore jeune, certes mature; et comme bon nombre de mes compatriotes je me demandais pourquoi, quel but ? Réveiller, choquer, insulter, indigner ? Aucune idée de la stratégie communicante que cette femme aux allures posées voulait mettre en place, mais en tout cas, je n'adhérais absolument pas. Je ne me considérais pas comme une enfant capricieuse, loin de là. J'avais quitté ma famille et mes terres pour me consacrer à une vie plus... rigoureuse; afin de protéger mes proches; jusqu'au péril de ma vie. D'ailleurs, dans cette optique je perdis bon nombre de coéquipier, et aussi, d'amis. Ses mots me blessèrent vraiment.

Mon esprit se ferma à ses propos, je croisai les bras et ne fis plus que l'entendre dans un lointain fond sonore, une distraction auditive. Puis une autre voix s'éleva, elle m'était familière et me réconfortait; lui je l'écoutais sans rien dire, sans rien penser de plus; il était à peu de chose prés mon opposé, il osait parler franchement, directement; il était expressif; et en cela je le reconnaissais, et pour cela je l'aimais. Il avait raison sur toute la ligne, et maintenant je n'attendais plus que la réponse de la Monjara. Enfin, même si je n'étais pas en parfait accord avec cette dernière, je ne pouvais me permettre de lui répondre, j'avais trop de respect pour les figures d'autorité; comme mon père, ou l'ancien kage.

'fin bref. Je restais à ma place aussi bien dans la foule, que de par mon rang.

Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Akimichi Chikin
Akimichi Chikin
Informations
Grade : Membre de l'ANBU et Chef Akimichi
Messages : 556
Rang : A+

Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Empty
Message(#) Sujet: Re: Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] EmptyDim 6 Oct 2013 - 20:00

Akeno avait appris la récente disparition du dernier Raikage en date Bakusho Soroshiya, que lui était il arrivé ? Le Dentô avait ses idées bien a lui sur la question mais toujours est il que cela n'était guère la première fois qu'une telle chose arrivait, le shodaime et le Nidaime avait également disparu de façon soudaine et abrupte. Il espérait que cela n'était pas l’œuvre du Gedai Ryodan, sinon se serait sans doute bientôt la merde, avec une telle organisation interne qui menaçait le village. Il avait entendu dire qu'un nouveau dirigeant serait nommé provisoirement, ça promettait d'être assez drôle car le le conseil avait toujours eu le chic pour dénicher des Kage faisant polémique. Le blondinet ne s'était pas vraiment pas soucier de qui allait bien pouvoir diriger le village, il avait été promu jonin et connaissait son rôle, il ferait grandir le village de Kumo et apportait sa fougue, ses connaissances et son expérience pour trouver les issus qui seraient les plus favorables a village de la Foudre. Ne pas se mêler de qui serait le nouveau dirigeant était un choix de sa part, il ne voulait absolument pas entré dans un plan de polémique lié à la politique du village.

Quand il fût convoqué avec l'ensemble de la populace pour l'intronisation du nouveau dirigeant, il était particulièrement excité à l'idée de découvrir ce commandant en chef, la place était déjà bondé mais son rang de Jonin et ses nombreuses relations lui facilitèrent son avancé pour se rapprocher au plus près de ce qui était l'estrade sur laquelle devait se tenir le nouveau chef du village. Le Dentô fut assez surpris de voir arrivé une inconnue, une blondasse qu'il trouvait plutôt jolie. Le détenteur de l'Hikarion ne savait absolument pas qui était cette fille en réalité mais bon, cela n'était pas la première fois que cela arrivait Ishidate Masamune avait également été un inconnu arrivé au poste de Raikage. Son règne n'avait pas été vraiment mauvais, cela avait été plutôt bon mais jamais Akeno n'avait put lui accorder une totale confiance, tout comme il ne l'accorderait sans doute pas à cette femme. Son discours était réellement bourré de connerie, elle se présentait comme la sauveuse de Kumo, quelle hilarité le Dentô ressentait à ce moment là.

On avait l'impression devoir une maîtresse d'école grondé ses élèves, c'était véritablement débile, un discours incohérent sans queue ni tête, franchement cette fille était passé sous le bureau pour arriver là où elle en était, il y avait des chances que se soit dans le cas. Il avait envie de se barrer pour ne pas accorder plus d'importance à cette femme qui ne méritait vraiment pas que l'on s'adresse à elle. C'était sans doute ce qu'il aurait fait si une voix ne s'était pas élever au sein de ce tumulte, celle d'un homme que le Dentô connaissait bien Zennosuke Seki. Cela n'avait rien d'étonnant, le jeune homme aux cheveux noirs avait toujours été prompt à s'emporter mais souvent pour de bonnes raisons. Cela était autant une qualité qu'un défaut, car selon la situation cela pouvait envenimer la situation ou bien la débloquer. En tout les cas, Akeno put ainsi connaître le nom de cette femme qui semblait être une Monjara, incroyable a quel point ses vieillards pouvaient être débiles. Là plupart des shinobis, c'était méfié du second Raikage car c'était un étranger. Le clan Kadoria avait peu apprécier l'accession au pouvoir d'un Bakusho, cela avait également déclenché des tensions. Aujourd'hui on nous mettait à la tête du village une gonzesse qui cumulait les points faibles des deux précédents kages. Non seulement elle était fraîchement arrivé mais en plus les Monjaras étaient peu appréciés des Dentô.

Zennosuke était plutôt dans le vrai lorsqu'il s'exprima même si sa manière de faire était toujours aussi spéciale, la colère semblait le dominé et donner peu de crédibilité à ses propos, c'est en tout cas ce que craignait le jonin. Aussi ce dernier décida t il d'aider son camarde dans sa cause qui lui paraissait noble et juste. Akeno affichait un sourire resplendissant allant à l'opposé de la réaction du Seki. Le blondinet attendit simplement et doucement que le hurlement de rage prenne fin, un silence dura quelques secondes, Akeno souriait et avait les yeux grand ouverts sur sa proie qui était celle qui se prétendait être leur chef.

Généralissime.

Le ton était donné, il s'exprimait à cette femme dont les paroles l'avaient touchés mais sans doute dans le mauvais sens du terme, cela dit c'était peut être le but, peut être qu'elle cherchait à unir l'ensemble du village contre elle plutôt qu'auprès d'elle, si c'était le cas, elle était plutôt intelligente. En tout les cas, le nom que donnait Akeno à leur nouvelle chef exprimait ce a quoi elle semblait se tourner, un forme de dictature où nous serions des petits toutous obéissants.

Zennosuke à peu être une manière agressive de s'exprimer mais je ne peux lui donner tort. Vous n'êtes qu'une inconnue pour nous. Vous prétendez que les vrais vrais protecteurs, vous ont désignés. Je dois avouer que je trouve cela plutôt risible, les hommes qui vous ont donné votre pouvoir, se sont les mêmes que ceux qui ont nommé Ishidate Masamaune comme Niadaime Raikage, celui-ci était un parfait inconnu et à éveiller la méfiance des Kumojins. Bakusho Soroshiya à été nommé Raikage et quand cela avait été fait, chacun savait que cela attiserait les tensions du clan Kadoria. Vos vrais protecteurs de Kumo et vous même, est ce que l'on vous a vu lors du combat contre Makka ? Je ne crois pas. D'ailleurs vous réclamez notre respect ou notre obéissance je sais pas vraiment mais je ne vous connais même pas, moi, qui suis shinobi depuis la création du village de Kumo.

Le jeune homme continuait à sourire tout en regardant son interlocutrice, cette femme qui n'avait même pas pris la peine de se présenter devant eux, une pauvre andouille inexpérimenté, tout juste heureuse d'avoir un peu de pouvoir entre ses mains.

Avant de vouloir nous éduquer, nous, les shinobis de Kumo, qui nous nous sommes relevés après la défaite, nous qui sommes partis négocier des accordes avec les samouraïs de Ta No Kuni, commencer donc par respecter les hommes qui sont sous vos ordres, après tout se serait dommage que vous disparaissiez aussi soudainement que vos prédécesseurs. On a bien vu par le passé que se ne sont pas les vrais protecteurs de Kumo qui protègent de ses mystérieuses disparitions. Et après celle -ci le village a toujours finit par se relever, car nous sommes à nous tous une force commune capable de chose que vous ne soupçonneriez même pas.

Non, il ne menaçait pas la Monjara mais il ne faisait que rappeler des faits déjà avérés.

Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Monjara Otenba
Monjara Otenba
Informations
Messages : 34
Rang : S

Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Empty
Message(#) Sujet: Re: Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] EmptyDim 6 Oct 2013 - 20:59

Les révoltes intérieures commençaient déjà. Bien, au moins, la Régente était sûre qu'elle venait de toucher le bon point. Finalement, elle n'avait pas tort. La foule contestait, visiblement, la foule ne voulait pas de cette lucidité qu'on lui offrait. Qu'il était plaisant de se prostrer et de nourrir son avenir de rêves, de bâtir son futur sur des suppositions, c'était tellement adolescent, c'était tellement Kumo. Depuis la disparition de Kadoria Uriô ce village n'avait jamais vraiment connu l'ouverture d'esprit, apparemment. Il suffisait d'en juger par son comportement. Des langues jouant sur les noms et les faits martiaux que le philosophe ne saurait prendre en compte dans sa personne.

Décidément, elle qui savait que son arrivée serait périlleuse, elle était loin d'imaginer qu'elle allait se heurter à un mur de psychorigidité et de mauvaise foi. Pourtant toujours aussi grâcieuse face à la médisance, elle attendit les contestations d'une foule qui prouvait à chaque instant que ses mots étaient avérés. L'intervention du second, à la limite du supportable lui fit hausser les sourcils. Il était temps.

    -Il me semble, Chûnin Seki Zennosuke, que le père de Kumo, celui dont nous autres intellectuels de Kaminari nous efforçons de tirer des enseignements n'était pas Kumojin à la naissance. Pourtant dès les premiers jours il a su faire de Kumo une puissance majeure. Je crois même qu'il faisait parti de ce clan que vous semblez tant haïr, les Kadoria. J'ajouterai que vos réactions toutes les deux aussi agressives, comme quoi, très peu de choses séparent le Jônin du Chûnin, ne sont autres que les preuves que ce que j'avance, puise ses racines dans la vérité.


Un premier point, une réponse concise et déclarée sur un ton léger. Le Seki n'était pas un mauvais bougre, apparemment, mais le Dentô, fort du passif de son clan, semblait avoir le droit de faire naître vérité là où bêtise et méchanceté se mêlaient. En bref, ses propos aspiraient à être vrais. Heureusement que l'espoir fait vivre.

    -Capricieux oui, car alors que votre village était plongé dans la souffrance, vous avez préféré vous liguer les uns contre les autres, répétant le sombre passé, plutôt que d'aller vers l'avenir. Vous semblez attacher beaucoup d'importance à l'Histoire, Dentô Akeno, mais, me semble-t-il, votre jugement et votre approche n'avaient pas pris en compte cet aspect, j'en déduis donc que votre boutade était irréfléchie, et se dirigeait directement contre une autorité que vous n'admettez pas dans le seul but de protester pour protester, ce qui est, soyons d'accord, le propre de l'adolescent.


Ces deux-là avaient prouvé par A plus B la véracité de ses propos, et en ça, elle les remerciait.

    -Sachez à présent que malgré mon appartenance au clan Monjara et ma récente venue dans l'enceinte du village, j'ai été éduquée. Il semblerait d'ailleurs que l'éducation fasse les meilleurs dirigeants, je vous renvoie à la personne de Kadoria Uriô qui n'avait, à la création de Kumo, affronté ni Dieu ni autre démon. Vous pensez qu'un chef de village se doit d'être respecté de par ses prouesses martiales... Quel autre chef vous a-t-il ouvert les yeux de cette façon ? Je crois que nous avons tous des arguments pour aspirer à quelque chose de grand, certains plus que d'autres, certes, mais cela n'empêche. C'est justement pourquoi je me présente ici devant vous, consciente que mes propos auront du mal à passer au début. J'en veux pour preuve la patience que j'ai face aux menaces de mort qui viennent de m'être proférées.


Mais là n'était pas la question.

    -Si je vous laissais le choix aujourd'hui vous fermeriez yeux et oreilles et resteriez face à votre situation sans guide, sans repère. Aussi c'est pourquoi je me dois de continuer mon oeuvre. Les plus "âgés" ont sans doute déjà compris.

Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Wazao no Tetsuya
Wazao no Tetsuya
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1806
Rang : S

Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Empty
Message(#) Sujet: Re: Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] EmptyLun 7 Oct 2013 - 1:24

Le Seki ressenti les murmures augmenter au fil du temps. Le discours d’Otenba était mal passé. Le peuple de kumo n’appréciait pas. Un mauvais départ pour un dirigeant fragilisé par son clan d’origine. Une Monjara, un membre de ce clan qui était présent à Kumo depuis un an tout au plus, venait d’être propulsée à la Régence du village ninja. Sérieusement, quoi qu’on dise, la jeune femme devait avoir quelques liens avec des membres du Conseil haut placés. Une telle fleur ! C’était impensable, inconcevable, surtout après les récents évènements par lesquels étaient passés le village. Oui, Zennosuke évoquait bel et bien les tiraillements entre Kadoria et Bakushô. En se rendant compte qu’il y avait de l’animosité entre ces deux clans ancestraux de Kumo, le Conseil aurait pu éviter de nommer une quasi étrangère à la tête du village. C’était ainsi que Zennosuke concevait les choses. Et à priori il n’était pas le seul. Dans la foule, là bas, il entendit une voix s’élever. Un ton ironique qu’il assimila à celui de Dentô Akeno. Ce dernier avait pour aptitude de toujours garder son calme et même dans cette situation qui vraisemblablement l’exaspérait, il savait rester un minimum zen. Par contre, malgré le ton qu’il utilisait, le Dentô alla plus loin dans ses propos que Zennosuke. Il partit jusqu’à menacer à mots voilés la Monjara. C’était osé. Zennosuke malgré sa fureur ne serait jamais passé directement à ce stade. Après, selon les réactions de la Monjara, rien n’était exclu.

Et les réponses en question ne mirent pas longtemps à venir. Telles des flèches, elles visaient les principales personnes qui s’étaient dressées, verbalement, directement contre elle. Les premiers mots furent pour Zennosuke. Otenba fit l’amalgame entre Kadoria Uriô et elle-même en expliquant qu’il n’était pas Kumojin de naissance. Oui, on est tous d’accord, mais l’assimilation au fondateur du village était bien trop tiré par les cheveux. Les contextes étaient différents, de même que les rôles. Uriô était celui qui avait réuni les clans de Kaminari no Kuni pour fonder ce village. C’était tout à fait différent d’un membre d’un clan fraichement arrivé et aussitôt propulsé au pouvoir. Elle poussa l’amalgame plus loin en laissant entendre à l’adresse du Seki, que les Kadoria étaient haïs à Kumo, sinon par les Seki…

Zennosuke voulu répondre immédiatement, mais il se ravisa, gardant pour lui les réponses qui lui venaient en tête. Pour cause, Otenba n’avait pas terminé de livrer ses « vérités ». Elle contre-attaqua verbalement en ciblant Akeno tout en tentant de le ridiculiser en le faisant passer pour un adolescent. Elle avait fait pareil avec le Seki une minute plus tôt en se faisant passer pour une intellectuelle et lui, pour un parfait ignare. Tsss, indigne d’un dirigeant ! Mais ce n’était pas tout, Otenba continuer de répondre. Elle laissa entendre que son point fort était qu’elle avait été éduquée, tout le contraire vraisemblablement des kumojins. Et comme pour s’adouber elle-même elle tenta à nouveau le parallèle avec Kadoria Uriô. Les derniers propos qu’elle formula étaient des plus minables. Otenba ne s’en rendait pas compte, mais elle semblait vraiment prendre les kumojins pour de petits tarés incapables de s’organiser correctement. Risible ! Lorsque la Régente eut terminé le Seki, prit la parole. A voir comment Otenba rejetait les vérités qu'on lui mettait sous le nez, celles qui n’étaient pas les siennes, il y avait fort à parier que lui répondre allait mener à un dialogue de sourds. Pourtant Zennosuke allait parler, une dernière fois. Par chance, l’énervement qui avait eu raison de lui s’était un peu calmé. C'est donc avec un ton plus apaisé qu'il fut le premier à réagir. Sourcils froncés, voix forte Zenno allait s'enflammer à nouveau, juste un peu :

« Quand je disais que votre connaissance de Kumo est faible… D’une, peu de Kumojins haïssent les Kadoria comme vous l’avait laissé entendre. Un Kadoria a tenté de déstabiliser l’autorité de Bakushô Soroshiya, le Troisième, une bonne partie des autres Kadoria ont suivi ce Jonin dans son égoïsme. Tous ceux qui se sont dressés contre les Kadoria l’ont d’abord fait pour Kumo ! Il ne s’agissait pas de faire un choix entre Kadoria et Bakushô, mais entre des rebelles et l’autorité légitime. En tant que soldats, qu’auriez vous souhaité que nous fassions ? Qu’on laisse le Jônin prendre le pouvoir au Troisième ? Au nom de quoi ? Du Shodaime ? Du fait que les Kadoria descendent d’Uriô ? Réfléchissez bien à ce que je viens de dire. »

Zennosuke prit son souffle et enchaina sans laisser quiconque lui couper la parole. Le majeur se leva à côté de l’index de sa main droite qu’il levait bien en vue, de manière a marquer des doigts le signe deux.

« De deux vous semblez faire un dangereux amalgame entre le Shodaime et vous-même ? Est-ce une manière pour vous de légitimer votre pouvoir ? Un petit rappel l’intellectuelle : le Shodaime était le fondateur de ce village où à l’origine tout le monde était, bien entendu, étranger. A ce propos, beaucoup de Kumojins à l’heure actuelle ne sont pas originaires d’ici, moi y compris, seulement là n’est pas le vrai problème. Le vrai problème est qu’aucun de ces kumojins, d’où qu’il vienne, n’a bénéficié d’un traitement de faveur de la part du Conseil pour arriver à la plus haute stature militaire de Kumo en un an. »

La main levée du Seki redescendit. Son propos était en passe d’être conclu.

« Je ne parlerai pas du peu de respect dont vous faîtes montre à notre égard. Pas plus du fait que vous tentiez désespérément de comparer votre personne à celle du Shodaime. Je n’évoquerai pas non plus le peu de respect que vous montrez à l’égard du Nidaime et du Sandaime car il ne se reflètent pas dans votre propos. N’ont-ils aucun mérite selon vous ? Pour l’heure, je me contenterai de vous suivre, par respect pour Kumo. Si vous n’avez rien d’autre à nous dire que vos propos déplacés et sans fondement, je vous prierais de m’excuser Otenba Sama. »

Le Seki ponctuait ses mots en s’adressant pour la première fois avec déférence à la Régente. Elle pensait que les Kumojins allaient se liguer contre elle ? Non, en tous cas pas maintenant. Les Kumojins étaient prêts à accueillir n’importe qui que le Conseil aurait nommé comme leader, fusse-t-il Monjara, quoique les choses auraient été plus compliquées à ce niveau. Seul le discours d’Otenba lui valait toutes ces réactions épidermiques. Par quel manque de lucidité n’arrivait-elle pas à tenir compte de la délicate situation dans laquelle elle était ? Sérieusement, une Monjara à la tête de Kumo en si peu de temps… En plus une femme imbue d’elle-même et méprisante ! C’était tout de même fou ! Que voulait-elle ? Que les kumojins baissent la tête pour qu'elle puisse à souhait les ridiculiser ? Ou souhaitait-elle qu’ils l’acclament tandis qu’elles les insultait ? Très peu pour Zennosuke. Si les prochains propos d’Otenba allaient dans le même sens, il lui tournerait le dos et s’en irait vaquer à ses occupations.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Seki Hasaki
Seki Hasaki
Informations
Grade : Général du Satoru
Messages : 760
Rang : A+

Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Empty
Message(#) Sujet: Re: Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] EmptyMar 8 Oct 2013 - 1:46

Fatigue, incompréhension, déception, questionnement. Un mix de tout ça réunit en un seul être, un seul corps, un seul esprit. L’examen chuunin enfin finit, de retour dans son bon vieux village, retrouvant ainsi toute ses habitudes et le saké de Kumo qui lui manquait tant. Ne parlons pas d’alcoolisme, mais plutôt comme un petit plaisir que le jeune ninja se permet de temps en temps, le soir, avant de rentrer chez lui, après une journée bien chargée. Que dire, si ce n’est toute la frustration que ressent le jeune homme aux cheveux bleus. Pour quelle raison ? Son titre de Genin restant tel quel après tout les efforts qu’il c’était donné lors de son combat pour le titre de Chuunin. Le fait qu’il n’avait pas obtenu le titre tant convoité désigné qu’une seule chose, qu’il n’avait pas encore assez fait parler de ses actes. D’un autre côté, cela ne faisait pas tant de temps que ça qu’il était à Kumo, c’était donc compréhensible d’un certain point de vue. Etait-ce une manière plutôt indirecte pour les autorités de Kumo de signaler à Hasaki qu’on n’avait pas vu de réelles actions de sa part. C’est tout du moins comme cela qu’il prit la chose et à peine revenue à Kumo qu’il c’était relancé dans son entrainement quotidien, ne méritant aucune pause selon lui.

Bref, revenons plutôt au présent et ce qui intéresse aujourd’hui le futur symbole de Kumo. C’était ainsi, le village avait déjà trouvé un remplacement à Bakusho Soroshiya, le Raikage en titre lorsque Hasaki est arrivé à Kumo, ce fut du rapide. Chose qui aurait surement du prendre plusieurs mois selon lui. Ce n’est pas plus mal, tant que cette nouvelle régente puisse améliorer les relations au sein même du village dû aux tensions résultants de ces derniers mois entre le clan Kadoria et Bakusho. Quelle ineptie que cette querelle de voisinage. Tout ça, surement à cause d’un évènement aussi vieux que Rikudou dont les membres de chaque clan ne doit surement même pas se souvenir. Sinon mise à part tout ça, le ninja se trouvait actuellement en face d’un balcon destiné à l’apparition publique du dirigeant de Kumo, le Raikage, sauf que contre toute attente, la femme qui se présenta n’avait point la coiffe sur sa tête mais plutôt dans ses mains. Elle prit par la suite la parole, Hasaki l’écouta attentivement prononcer son discours, moins long que prévu.

Un discours des plus énigmatiques dans le sens où elle parlait apparemment aux personnes directement liés au conflit liant les Kadoria et les Bakusho. Ce qui était sur, c’est que si affrontement il y avait eu entre ces deux camps, d’un part, Hasaki aurait rejoint celui du village, donc des Bakusho, d’autre part, cela aurait que pur carnage, entre compagnons d’armes et cela n’était pas acceptable. Un village se devait de rester uni et soudé pour combattre toute les menaces que le monde offrirait, comme par exemple les Bijuu, Makka ou l’attaque d’ennemis inconnus. Cette personne, nouvelle tête dirigeante et pensante de Kumo parlait de choses comme l’éducation, être adulte ou encore le fait qu’en chacun de nous réside un potentiel Raikage. De bien belles paroles pour une bien belle femme. Les arguments fusèrent de la part du public présent, notamment, il reconnu une personne qui avait croisé sa route, Dento Akeno, un Jonin actuellement. Un homme qu’il ne connaissait point avait longuement rétorqué les paroles de la femme régente et prononcé des paroles, au départ agressive, légitime vu les remarques de la femme qui se disait être une guide. Les paroles de chacun faisaient réfléchir d’une certaine façon le jeune homme aux cheveux bleus. Chacun évoqués des paroles et des arguments aussi défendables les uns comme les autres.

C’était tout bonnement simple dans l’histoire de se positionner. Le jeune ninja, était un homme provenant de l’extérieur du village, n’ayant pas connu sa création, n’ayant pas connu également les évènements qui ont tant perturbés et fait trembler le village. Que ce soit la disparition de leurs Kage à plusieurs reprises ou bien les différentes attaques et défaites essuyés. C’est là qu’Akeno avait surement le plus raison, lorsqu’il dit que les ninjas de Kumo malgré les défaites essuyés au fil du temps depuis la création du village, c’étaient toujours relevés même si le contexte n’était pas vraiment là, car peut importe ce que cette femme disait, accusé, critiqué, elle restait la nouvelle dirigeante du village et celle qui nous guiderait, on l’espère, à l’ascension de Kumo et à l’entrée de l’histoire de ce village et de ses ninjas. C’est pour cette dernière raison, en priorité, que le jeune Hasaki se mettra à l’avenir dans le camp de cette femme qui au premier abord n’annonçait rien de grandiose pour le village, mais c’était un pari qu’il voulait prendre. C’est sur cette dernière pensée, qu’il prit la parole en direction de la régente, pour être entendu par la foule.



« Mes salutations, régente Otenba-sama ! Je suis Hasaki, je suis Genin et j’appartiens au clan Seki. Vous parlez d’éducation, c’est une chose forte intéressante que vous dites, mais qu’entendez-vous par là ? Quelle est votre définition de l’éducation ? Malgré tout ce que l’on peut en dire, vous êtes actuellement la régente de Kumo et en tant que récent ninja de Kumo, j’ai une grande curiosité sur les évènements à venir et ce que nous réservera le futur avec vous à la tête du village. Tant que vous agissez par des actes, c’est ce qui compte. »


Une fois son discours finit, il pouvait dors et déjà continuer à percevoir les réactions de la foule. Cela semblait légèrement étrange qu’un ninja de Kumo se mette du côté d’un dirigeant nouvellement nommé sans que nous sachions quoi que ce soit de cette personne. Sauf que ce qu’elle disait sur ce qu’elle avait vécu avant d’arriver à ce post, certes très brièvement mais assez pour attirer la curiosité du shinobi qui se tenait toujours dans la foule, regardant fixement la dirigeante, avec un air neutre, dans l’attente d’une quelconque réponse, d’un acte de sa part. Un profond intérêt était né, cette personne saurait-elle le faire avancer, encore mieux, pourrait-elle, aurait-elle les épaules pour faire avancer le village entier ? Arrivera-t-elle a faire taire, tout du moins, à faire diminuer les différents conflits qui sont actuellement au sein même de Kumo. C’était la réelle interrogation que le jeune ninja se posait, gagnerait-il son pari qu’il c’était lancé ? Comme il venait de le dire, seul l’avenir pourra lui apporter une réponse, jusque là, il allait s’amuser du tournant que prenait le village.


Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Hiryuu
Hiryuu
Informations
Grade : Civil
Messages : 106
Rang : C

Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Empty
Message(#) Sujet: Re: Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] EmptyMar 8 Oct 2013 - 15:36


Participer à la vie de Kumo, c'était donc ça ? Ce fut la première fois que j'assistais à une allocution, d'ordinaire ou d'habitude j'étais toujours en déplacement, pour des missions, pour rendre visite à ma famille. Les mots qui avaient été prononcés, le discours que chacun tenait, je comprenais l'enjeu de cette réunion. Être ici plutôt qu'en mission me permit d'entre les visages cachés du village des nuages, notamment celui de Monsieur Seki. J'étais assez impressionnée par tout ceci, et moi qui voulais ajouter mon impression à tout ça; finalement, je préférais me taire, pour éviter de passer pour une idiote ou un truc dans ce genre, bien que.. Je me souvenais des mots de mon premier senseï qui nous fit remarquer, à moi et à ses autres élèves que le plus grand malheur de la jeunesse était sa peur du regard de ses paires. C'est vrai qu'il était ridicule, dans le fond, de craindre les moqueries.. du moins je l'espérais. J'observais les autres autour de moi, et enfin trouvai le courage d'exprimer ma pensée, en fait je n'allais certainement que paraphraser ceux s'étant exprimés jusque là.

    Otenba-sama, je me permets de vous répondre. Mais... il n'y a pas que des Kadoria, des Bakushô, ou... des Seki dans ce village. Il y a cependant, certainement; des personnes moins matures que d'autres.. mais c'est assez normale, non ? C'est sûr que ce qui s'est passé dernièrement l'est un peu moins mais.. Vous savez, il y a aussi des personnes qui sont ici pour leur pays, et pour le village; alors quand vous dites que nous sommes des enfants capricieux manquant d'éducation et sous entendu de rigueur... Et ben, cela nous... cela m'atteint! Achevais-je d'une voix forte mais calme.


Je n'étais pas sûre d'être bien claire dans mes propos, je n'avais absolument pas, comme dit précédemment, l'habitude de participer à ce genre d'événement et aussi, m'exprimer, exprimer ce que je pouvais penser et surtout ressentir m'était un exercice assez difficile, timide de nature. Cependant une fois que j'étais lancée.. Une personne ici pouvait en attester. Enfin, maintenant que j'avais parlé, je me fis toute petite, comme on dit. On ne me connaissait pas vraiment dans le village, et plus on maintient le suspens, le mystère, meilleur ce serait, l'expérience parlait pour moi. Maintenant, lorsqu'on parle, la moindre des choses est d'attendre une réponse, ce que je ferai; peut e être la nouvelle, dans l'intelligence qu'elle semblait vouloir partager avec nous, reformulerait quelques une des ses phrases de façon à ce que nous puissions saisir toute la subtilité de ses propos et peut être ne pas nous offusquer. Enfin, je doutais qu'elle en ait quelque chose à faire, le propre d'un régent, ou d'un kage d'ailleurs, n'est pas d'être gentil ou d'avoir du tacte... Enfin, nous avions certainement tous notre vision de la chose.

Je regardais toujours autour, et tentai de voir où pouvait bien se trouver Zennosuke, mais ce fut assez compliqué, pour ne pas dire impossible. En effet, ma taille ne permettait pas une vue d'ensemble, loin de là; et, nous étions si nombreux...

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Empty
Message(#) Sujet: Re: Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Parce que l'avenir n'appartient qu'à nous. [Ouvert à Kumo]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Parce que nous sommes avant tout des shinobis (Kumo)
» Parce que nous aussi on sait faire la fête [Pv All]
» Lorsque le vent nous porte. [OUVERT]
» Le banquet. (Ouvert à tout membres du village de Kumo)
» Retour à Kumo [PV Kadoria Koüga + qui veut se joindre à nous]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays de la Foudre :: Kumogakure no Satô :: Palais du Raïkage-