Je marchais et continuais sans cesse afin d'arriver dans le lieu tant recherché.

L'envie irrépressible de tuer, de se venger, mais à la fois si heureux d'être enfin libre. Tant d'émotions contradictoires chamboulaient mon esprit alors qu'ils ont été crée par le même fait. Comment tout ceci pouvait être arrivé en si peu de temps ? Pourquoi chercher à comprendre des choses que l'on ne peut comprendre. Je continuais à marcher avec toujours le même but. Je cherchais mais je ne trouvais pas ce que je voulais. Mais j'étais obstiné, je devais partager les faits produits il y a de cela deux jours à la personne qui devait le savoir. Une goutte de sueur coulait sur sur ma tempe, allant tout droit sur ma joue avant de s'écraser au sol telle une fine pluie. J'étais perdu dans mes pensées, et forte heureusement, je ne sentais pas la faim, la soif ou le sommeil de ces deux derniers jours de recherches. Je ne sentais pas non plus les ampoules qui accompagnaient le mouvement de mes pieds à force de marcher sans arrêt. Il me fallait continuer, il me fallait trouver le lieu, il me fallait la trouver.


Nous étions en été. Il faisait chaud sur une bonne partie du pays des nuages. Seul au sommet des montagnes courait un vent frais. Chaque personne trempait leur vêtement de sueur. Le soleil, il ne fallait pas rester sous ce cagnard bien longtemps si l'on ne désirait pas brûler sur place. Mais j'étais dans mon petit chez moi, avec mes parents. Ma vie de jeune Genin était bien rempli. Je me trouvais la plus part du temps dans un foyer pour jeune du village caché de la foudre pour être prêt à toute éventualité lorsque j'étais d'astreinte ou en mission. Sinon, le reste de mon temps, je faisais soit vivre ma famille avec mes petites combines bien connues, soit je rentrais chez moi. Je n'étais pas très proche de mes parents, ils s'occupaient de moi comme ils le pouvaient. Je me demandais même s'ils ne m'aiment pas par intérêt, juste parce que je leur ramenais de l'argent. Je n'en savais strictement rien, mais même si j'étais dépourvu d'émotions à leur égard, ils restaient quand même mes parents. Je me contentais simplement de simuler des sentiments pour essayer de paraître pour un jeune garçon de onze ans tout à fait normal. Oui, j'avais bien conscience de ne pas être comme les autres, mais au fond, qu'est-ce qu'être normal ? Aimer tout le monde ? Vouloir la paix et non la guerre ? Jouer, s'amuser alors que le monde va mal ? Au fond, ce ne sont que de fausses illusions que les gens donnent aux autres personnes pour sembler être normal alors qu'au fond, chaque membres de ce monde ne souhaite qu'une chose : servir ses propres intérêts. Quel piètre monde..

J'étais donc chez moi avec mes parents. Je faisais semblant de m'amuser en jouant avec un bilboquet, comme le ferait un enfant lambda. Je jouais mais je ne faisais pas vraiment attention à ce que je faisais. J'étais perdu dans mes pensées à chercher un nouveau stratagème pour continuer mes mille et une péripéties et vols de façon à être plus efficace. Le vol était chez moi une maladie. J'étais un cleptomane très peu connu pour ne pas dire pas connu. Je ne m'étais j'avais fait avoir jusqu'à aujourd'hui. Il fallait dire que mes pouvoirs de Kadoria étaient bien utile pour rester dans la discrétion la plus totale. Tout d'un coup, mon esprit fut coupé net lorsque je crus entendre quelqu'un frapper à la porte de notre demeure. Marchant tranquillement pour aller droit en direction de la porte d'entré, j’entendis des cris d'effroi, de terreur, de souffrance. D'un coup, je me précipita dans le salon. Et ce que je vis, jamais je ne pourrais le décrire..


Je continuais de marcher sans arrêts. Je cherchais un endroit bien spécifique, mais dans notre pays, des endroits comme celui-ci, il y en avait à chaque coin. J'avais fait un peu prêt chaque lieu malfamé du pays, il ne m'en restait que peu à faire. Il était précisément seize heure zéro deux et mes jambes commençaient peu à peu à me lâcher lorsque j'entra dans un bordel. Tous me regardèrent d'un air étrange lorsque je franchis le pas de la porte d'entré. Quoi de plus normal d'un côté, car voir un enfant rentrer dans un bordel et voir des prostituées un peu partout sur les genoux de ses messieurs avec une bosse plus ou moins importante dans leur pantalon, cela ne faisait pas vraiment bonne mesure. Mais je n'allais pas m'arrêter là plus longtemps. Je marchais jusqu'au comptoir du bar et y vit un homme habillé en costard. Il avait la classe, il fallait bien l'avouer, mais pas de quoi fouetter un chat lorsqu'on faisait plus attention, en voyant qu'il avait de l'herpes sur les lèvres. Pas très glamour. Sautant pour m'asseoir sur un haut tabouret et qu'il puisse me voir, ne dépassant pas le comptoir qui était trop loin pour moi, je le regardais droit dans les yeux avant de prendre la parole.

- Je cherche Taeyong, elle est là ?

Taeyong, ma cher soeur pour qui j'avais déjà tué. Son ancien petit copain, un junkie à l'état pur l'avait fait souffrir mais elle ne voulait pas pour autant le quitter. J'avais dû faire ce qu'il fallait pour son bien. Je ne l'avais pas tué brutalement comme n'importe quel shinobi l'aurait fait. Non, il me fallait être plus subptil que cela pour faire comprendre à ma soeur qu'il fallait arrêter ses bêtises. J'avais simplement fait en sorte que son ex meurt d'une overdose. Oui, ce gars là se droguait et avait entraîné ma soeur dans son monde. Si elle voyait ce que cela procurait, peut-être arrêterait-elle. Enfin, c'est ce que je m'étais dit, mais elle était rester dépendante à la drogue quand même.

Me rappelant ces souvenirs, je me rappelais la raison de ma venu en ces lieux lorsque le barman me fit signe de la tête. Il me montrait une porte se trouvant sur sa droite. Ni une ni deux, je sautais pour descendre de mon tabouret et me dirigea droit vers cette dite porte. Était-elle là ? Sûrement, je l'avais enfin trouvé.

Ouvrant la porte, je vis ma soeur dans un état pitoyable. Un homme était allongé contre un mur. Il n'avait pas l'air d'aller très bien non plus. Mais je me fichais complètement de lui, c'était ma soeur qui m'importais. Accourant vers elle lorsque je vis qu'elle tombait au sol, je la réceptionna tant bien que mal pour éviter qu'elle ne s’assomme. La prenant dans mes bras, je me contenta de lui dire :

- Maman et papa ont été tués..