À la recherche d'un livre - Mission de rang C

Kabayachi s'était levé tôt ce matin. Pour cause, il avait une nouvelle mission à accomplir avec sa complice Akisa. Il lui avait donné rendez-vous au centre-ville devant le magasin d'équipement ou il avait fait leur première rencontre. Avant de s’y rendre, tous deux devaient aller chercher leur ordre de mission au palais du Raikage. Donc, Iro se doucha pour être bien réveillé et il s'habilla. Par la suite, il prit un petit déjeuner, car à sa dernière mission, il n'avait pas pu dîner alors aujourd'hui il ne prendrait aucune chance. Après avoir terminé son repas, il attacha son insigne de ninja à sa taille, il attacha sa sacoche de ninja à sa jambe droite et il quitta son appartement pour se diriger vers le palais du Raikage. Arrivé sur place, il reçut son ordre de mission qui consistait tout simplement à retrouver un vieil homme pour lui remettre la broche en argent qu'il avait donné en échange d'un livre que la femme voulait finalement garder.

*Rien de plus simple.*

Iro trouvait que cette mission était la plus facile qu'il a eue depuis sa promotion au rang de Genin. Pendant qu'il prit la direction de son point de rendez-vous, il se repassa en tête son ordre de mission et il se rendit compte qu'il n'avait aucune description du vieil homme qu'il devait retrouver. Le visage d'Iro s'étira tout d'un coup et un signe de découragement apparut sur son visage.

*Comment retrouver quelqu'un si l'on ne sait pas à quoi il ressemble?*

Il sortit le bout de papier qu'il avait rangé dans sa sacoche pour le relire. Il avait le nom de la femme qui avait demandé cette mission et l'endroit où elle vivait. Une lueur d'espoir réapparut dans les yeux de Kabayachi.

*Nous avons seulement à aller rencontrer cette Iria pour lui demander de nous donner une description de l'homme et par la suite nous allons juste à aller voir à la porte du village si les gardes n'avaient pas vu passer cet homme.*

Kabayachi était revenu souriant et heureux. Il avait la solution au problème, il n'avait plus qu'à l'exécuter. Il était rendu devant le magasin et il vit Akisa assis à manger ses bonbons et jouer avec un minet. Kabayachi sourit à la vue de sa jeune amie.

*Que je m'ennuie de cet âge où cela est juste normal et que notre innocence est acceptable.*

Il était maintenant arrivé au côté de son ami et il la salua. Elle en fit de même et lui donna sa caresse de bienvenue. C'était rendu leur petit rituel quand il se voyait pour la première fois de la journée.

- Comment vas-tu aujourd'hui?

Après avoir eu sa réponse, il enchaîna immédiatement sur la mission.

Nous n'avons pas de temps à perdre. Nous devons aller rencontrer la dame Iria pour qu'elle nous donne la description de l'homme que nous recherchons. Par la suite, nous avons juste à aller voir les gardes à la porte pour voir s’ils ont vu passer. Qu’en dis-tu?

Après avoir eu l'approbation d'Akisa, ils partirent en direction de la résidence d'Iria. Il était devant le seuil de la porte de celle-ci.

- Akisa, je te laisse lui poser les questions.

Il lui sourit en lui disant ceci.

À la recherche d'un livre - Mission de rang C

On avait la sensation d’assister à une vieille dispute d’héritage. Voilà la façon dont Akisa voyait les choses entre Iria et le vieux monsieur. Ce genre de mission n’était pas ses préférés, car le combat était en partie mis à l’écart. De plus, la jeune Genin ne comprenait pas Iria, c'est-à-dire ce besoin de récupérer son livre : « Donner c’est donner, reprendre c’est voler » et ça équivaux pour les échanges, non ? Et si le livre avait été un gâteau au chocolat échangé contre une sucette à la fraise… comment allait-elle faire si le propriétaire avait savouré le gâteau ??

La petite fille traina des pieds, les bras croisé à l’allure renfrognée. Elle allait bien entendu retrouver ce vieux papy, Même si elle trouvait absurde cette mission. D’un coup sec, comme pour évacuer son stress, elle shoota sur un caillou qui alla brutalement cogner la tête d’un passant. Surprise, Akisa se précipita derrière un chariot de pastèque pour se cacher. Elle était énervé, car la fameuse Iria, ou Aria, ou lopa peu importe, n’a pas pris la peine de leur décrire le vieillard !

« Elle a fait un échange les yeux bandé ou quoi ??? !! »

Avait-elle crié intérieurement. En balançant un autre caillou atterrissant sauvagement sur la tête d’un passager. Un hoquet de terreur la traversa quand ce dernier l’avait fusillé du regard.

Après 10min de course poursuite, Akisa réussis enfin à semer son agresseur. Elle s’accroupie de fatigue et sortie un petit sac de bonbon de sa sacoche. Au coin de la rue un chat s’était approché par curiosité. La petite fille retrouva le sourire et essaya tant bien que mal à l’amadouer pour le caresser. Elle était assise à attendre Iro, devant le magasin d’arme. Celui de leur première rencontre. Le chat se sauva à la présence d’une démarche bruyante. Akisa leva son regard et découvrit son ami qui le salua. Elle se releva et sauta dans ses bras, semblable à un salut entre frère et sœur.

« Kabaaaaa !!! »

Ce dernier espérait avoir des nouvelles de son amie, mais avait-il réellement besoin de savoir ? Ça ne se voyait-il pas qu’elle allait merveilleusement bien ? Elle décida d’y répondre tout de même :

« Depuis que tu es là beaucoup mieux ! »

Avait-elle répondu en affichant une rangé de dent blanche.
Iro qui était très sérieux dans son travail décida de passer directement à la mission en lui faisant part de son idée. Akisa approuva de la tête et tous deux prirent le chemin jusqu’à la jeune femme. C’était intelligent de sa part… même Akisa n’y avait pas pensé, elle était bien trop préoccuper à vouloir éviter cette dame, qu’elle en avait oublié la possibilité qu’elle pouvait en effet lui rendre visite.

« Hein quoi ?? C’est moi qui pose les questions ?? »

Avait-elle dit en rougissant. Akisa se sentait extrêmement gênée d’avoir ce droit… n’est-ce pas le devoir des plus grand ? Ils frappèrent à la porte et une jeune femme vint ouvrir. Akisa regarda son jeune ami et l’implora d’un regard de ne pas la laisser tomber et de ne pas hésiter à intervenir si il a lui aussi des questions.

« Oui ? Puis-je vous aider jeune gens ? »

Elle ressemblait à ses dames bourgeoises habillées d’une longue robe blanche perlé de bijoux et ornée de bracelet et colliers. Bégayant, Akisa tenta tant bien que mal de se montrer polie :

« Bonjour, nous somme des Genins… il….il…. nous a été demandés de nous occuper de votre demande. Voici Iro Kabayachi mon partenaire. Et moi je m’appelle Bakushô Akisa. Vous êtes madame Iria ? »

La jeune femme semblait étudier bizarrement ses deux jeune gens. Après un moment de silence, Elle sourit puis les invita à entrer humblement.

« Excusez mon impolitesse, je ne suis pas habituer à recevoir des gens chez moi, venez-vous asseoir, vous prenez du thé jeune homme ? Et vous jeune fille, vous voulez un jus de fruit ? Peut-être préféré vous le thé. »

Akisa se bagarrait avec son soi intérieur pour refuser ce jus. Elle ne voulait pas non plus perdre de temps à rester coincer à siroté convenablement, pendant qu’un vieillard s’enfuyait avec son livre. Elle refusa pour elle et son ami.

« Non merci ! À vrai dire, nous somme venu pour vous poser des questions sur l’homme avec qui vous avez échangé votre livre. Nous n’avons pas reçus de description physique et souhaitons savoir comment est-ce qu’il est physiquement »

La dame avait versé sur 2 petites tasses de l’eau chaude sur lequel se trempait un sachet de thé. Visiblement elle ne faisait pas réellement attention à la remarque d’Akisa. Iria eu un hoquet de surprise quand la jeune fille avait demandé une description de l’homme. Elle se retourna l’air hébété.

« Comment ça ? On ne vous a pas donné de description ? Pourtant je suis presque certaine de l’avoir convenablement décris. Asseyez-vous je vous prie ».

Elle présenta deux chaises bien confortable du salon et leurs donna leurs thés. Akisa n’avait pas trop le choix. Elle avait l’impression que même si elle ne le prenait pas, Iria allait le faire tomber par terre. Suivant l’ordre de la dame, la jeune Genin s’assit sur le canapé, ne touchant presque pas les pieds à terre. Elle avait pris soin de déposer d’abord le thé sur une des tables basses.

« A vrai dire le vieille homme s’appelle Enra. Je ne le connais pas assez bien pour vous confirmer son nom, mais c’est un collectionneur et un voyageur. C’est un ami à mon père de longue date, et il vient souvent à Kumo pour faire des échanges, surtout avec ma famille. Cela fait bien longtemps qu’il convoite le livre familiale. Mais …. Je me suis laissé convaincre bêtement par cet homme de confiance… »

*ouai mais on s’en fou, on veut savoir à quoi il ressemble*

C’était ce que la jeune fille souhaitait répondre… mais elle dû se retenir pour rester poli. A vrai dire, ils n’avaient pas non plus le temps pour écouter une histoire de famille et c’était bien ce qu’Akisa redoutait le plus. Se montrant impoli, elle décida de lui couper la parole en s’excusant. Et elle eut bien raison, car la femme semblait ressentir une nausée de stupéfaction vis-à-vis de cette grossièreté. Encore un peu, et Akisa lui aurait sauté à la gorge…

« Hem… je m’excuse de vous interrompre…. Mais le vielle…..Monsieur Enra comme vous le dite, est sur le point de quitter le village. S’il réussis, vous risquerez de perdre votre bouquin »

Iria eu un hoquet d’effroi ! Apparemment, Akisa c’était montrer impoli en désignant le livre par « bouquin ». Peu importe… elle continua

« … Ce que je veux vous dire, c’est que nous avons besoin d’une description phisique, pas d’une histoire pour faire avancer notre mission »

Comment une petite fille pouvait-elle lui parler de la sorte ? C’était du moins ce que pensais Iria. Et à la façon dont elle regardait son camarade, il était évident, qu’elle allait s’en plaindre. La jeune femme déglutina puise se leva pour se poser devant une fenêtre qui donnait la vue sur le centre-ville du quartier :

« Je ne sais pas à quoi il ressemble. Enra à très bien pu se changer après l’échange pour éviter que je ne le retrouve. A vrai dire il a un visage très pale, le dos rond et courber. Ses sourcils sont très longs et ils dépassent de son visage…. Pas de barbe, ni de moustache et souvent accompagné de sa canne. C’est un vieil homme empoté et rusé. Je ne pense pas que vous puissiez le retrouver très facilement »

Bah tiens ! Ça ne semblait pas surprendre Akisa. Et se releva attendant les ordres de son ami. Avait-il des questions ? Ses informations était-il suffisant ? Ah non… elle avait bien oublié quelque chose… à quoi ressemblait se livre :

« Une dernière chose madame iria »

La dame se tourna vers Akisa

« A quoi ressemble le livre ? »

« C’est un vieux grimoire usée aussi grand qu’un avant-bras. Il est marron et sur la couverture l’emblème de notre famille y es représenter. »

Pas besoin de dire à quoi ressemblait cet emblème… il était présent dans toute la maison et sa présence en était presque étouffante. C’était le portrait d’une jeune femme couronné d’une fleur bizarre qu’on appelait « l’oiseau du Paradis ». Heureusement qu’Akisa lisait des livres… elle avait reconnu cette plante. Une de ses préférés qui ne pousse que dans le sud.