Pas de croissant, pas de passant [SUITE & PV]

❖ CHAPITRE 6 - Pas de croissant, pas de passant ❖

Akisa fut surprise de savoir qu’il était Genin de Kumo. Eh bien finalement elle en connaissait des Genin. Son sourire n’avait pas disparu. Akisa regarda Saito de façon à l’étudier… elle voulait en connaître un peu plus sur lui, sa façon de combattre, ses record, ses technique préféré, ce qu’il aime...
Quand la petite fille se releva le croissant dans sa main, le regard du garçon se perdait dans le vide … elle était intégré et l’écoutait sans rien dire. Mais après l’avoir complimenter sur ses cheveux, son sourire était revenu. Mais il ne ressemblait pas aux autres, il était bien plus chaleureux.

C’est malin, maintenant Akisa se sentait mal à l’aise vis-à-vis de lui. Comment pouvait-elle être aussi horrible et lui faire acheter un autre croissant ? Elle s’approcha un peu plus de lui et lui tendit sa petite main.

« Viens, il ne faut pas que tu te perdes, et comme je suis gentille, je veux bien te tenir la main »

Elle savait comment se faire rembourser de son erreur. Elle lui offrira une glace à la fraise, sa préférée puis elle partagera avec lui quelque bonbon de caramel qui colle aux dents. Puis peut-être que Saito aimera aller donner à manger aux oiseaux du parc. Elle ira acheter du pain et l’emmènera dans un lieu désert où les bruits des arbres et du fleuve dominent le plus. Là-bas les oiseaux peuvent se voir par vingtaine. Akisa aimait en attirer quelqu’un sur elle. Avec un peu de chance, les petits oiseaux se déposeront sur la main de son accompagnateur.

Ensemble ils descendirent le quartier résidentiel pour rejoindre le centre-ville. Joyeuse et Satisfaite de son plan, elle avança en balançant les bras bien haut, sans lâcher celle de son ami… enfin s’ils l’étaient … Bien sûr qu’ils l’étaient ! Akisa connaissait son prénom et son nom et elle savait même où il habitait. Donc ce n’était plus un inconnu. Tout le long du chemin, la jeune fille commença son incessant bavardage… pauvre Saito.

« Tu as un très beau prénom tu sais ? En tant que Genin, on pourra faire des missions ensemble si tu veux ! T’inquiète pas, je suis très forte !! Je suis spécialisé dans le Taijutsu à main nu ! »

Avait-elle dis en mimant la position d’un boxeur comme à son habitude. Puis redonna aussitôt la main à son voisin

« Et je sais invoqués le Raiton et le Shoton ! Enfin… pour le Shoton j’ai un peu de mal, mais avec beaucoup d’effort je peux créer des figurines de soldat. Si tu viens à la maison, je peux même te les montrer !! J’ai toute une panoplie de petit dragon, de ninjas légendaires, de la fée de Kumo et de plein d’autre personnage qu’on peut retrouver dans les livres. »

Et blablabla… Elle lui raconta ainsi ses passages préféré des comptes de fée et les légendent présent dans ses livres. Elle lui parla aussi de sa sœur Nami et de son père. Elle le représentait comme une personne stricte, mais très chaleureuse. Ils finirent enfin par arriver. Quoi déjà ? Akisa n’avait même pas eu le temps de lui parler de ses jeux préférés et de ses folles aventures qu’elle avait vécu avec son ami. Elle relâcha la main de son ami et montra de son index le magasin en face d’eux.

« C’est ici ! Viens »

Akisa l’attira à l’intérieur et lui montra les friandises qui ornaient la vitrine. Elle en bavait et déglutina de plaisir. Elle lui montra le croissant et la jeune fille profita à son tour d’acheter un peu de pain qu’elle tenait dans un sac.

« Il y a un endroit que j’aimerais te montrer si tu veux bien »

Avait-elle conclu en lui montrant le sac dont elle portait.

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Même si de tels mot associés à des rires sont souvent apparentés à de la moquerie, pour moi il n'en ait rien, car pour une personne humble la moquerie n'existe pas. Elle n'est que le fait de mettre en avant des signes distinctifs propre à une personne et qui peut paraître anormal ou bizarre pour une personne vu de l'extérieur. Et finalement, cela n'est rien d'autre que le fait de reconnaître la singularité d'une personne.

Après cette mince et bref expression sur mon visage, il redevint à la normal avec, toujours ce léger sourire que formait mes lèvres au coin de ma bouche. C'était involontaire mais, presque comme si inconsciemment la joie émanant de cette petite fille se répercutait sur moi, et tel écho se propageait en mon fort intérieur. Et alors qu'elle me tendit sa main, et qu'ensuite je la pris délicatement dans la mienne, cette sensation se fit plus vif, comme si ce contact direct décuplait la propagation de ce sentiment de joie en moi.

Merci

Un sourire encore plus sincère et plus franc se dessinait alors sur mon visage.

On y va ?

Ni une ni deux je commençais à avancer, enfin, à la suivre plus exactement. Puis, après avoir quitter les quartiers résidentiels et s'être retrouvé au centre-ville, elle commença à balancé ces bras de bas en haut, elle n'avait pas peur d'agir parfois un peu dans la démesure, mais il faut croire qu'elle comme ça. Elle se remit ensuite à papoter, des sons qui autrefois ne m'ont semblé qu'être des sons stridents visant à percer mes tympans, mais là il n'en était rien, chaque mot sortant de sa bouche n'était que là pour prouver qu'elle était une jeune fille remuante, remplit d'une joie inépuisable. Et après qu'elle reconnu l'élégance de mon prénom je lui répondis allègrement.

Merci c'est gentil.

Oui pourquoi pas, une petite mission sa fait jamais de mal, puis comme ça sa me permettra d'avoir les moyens de t'offrir d'autre croissant à l'avenir

Lui dis-je tout en faisant rayonnait un sourire des plus profonds sur mon visage.

Toi ? très forte

Dis-je tout en laissant éclore un léger rire, qui n'étais là rien que pour taquiner la fillette.

Du Taijutsu à main nue ? Wow ...
Avec de si petites mains ça doit être efficace

Répétais-je tout en lâchant succinctement un autre petite rire taquineur. Puis, après avoir finit de blagué et de titillé Akisa, je l'écoutais parlé harmonieusement de ces figurines, tout en regardant la féerie se dégageais de ces yeux.

La prochaine fois alors, je viendrais voir sa.

Ensuite, elle se mit à parler de sa famille, je l'écoutais attentivement mais sans trop osé entrer dans le vif du sujet, ne souhaitant pas parler de la mienne, pas aujourd'hui en tout cas, et encore moins à ce moment précis. Et alors qu'elle me lâcha la main, elle montra du doigt un magasin, je l'y suivis, et tout en me montrant des friandises qui avaient l'air toutes plus délicieuses les une que les autres, elle se mit à en bavait, ce qui me fit drôlement rire. Puis, elle me montra le croissant, je lui achetais donc pour remplacer celui qui de par ma faute allait servir à nourrir des oiseaux plutôt qu'une petite fille en pleine croissance. Après avoir pris un de pain, elle mis part de sa volonté de me montrer un endroit en particulier.

Ok, avec plaisir.

On y va ?

❖ CHAPITRE 6 - Pas de croissant, pas de passant ❖

La main de Saito était immense en comparaison à celle d’Akisa. Ce dernier ne tarda pas à la remercier et à accepter sa proposition de travailler ensemble pour une mission. Pouvait-on définir une émotion qui allait au-delà de la joie ? Akisa regarda son nouvel ami en affichant ses petites rangées de dents blanches :

« De m’offrir un cadeau ?? À moi ?? =D »

Puis vint le moment d’être taquiner. Apparemment le jeune Saito avait bien du mal à croire à la force d’Akisa. Il la jugea d’un sourire suivit d’un rire. La petite fille arqua d’un sourcil ? Essayait-il de se moquer d’elle ? Elle comptait bien lui prouver sa force ! Mais elle se ravisa, quand il lui complimenta. Elle serra sa main un peu plus forte et lui dit joyeusement :

« Oui, et puis même que grâce à mes petites mains, je peux attraper les fourmis dans les petits trous »

… Vraisemblablement ça avait l’air d’être un grand exploit. Mais par égard pour Saito, elle aurait dû s’abstenir. Mais encore une fois, Akisa était bien jeune pour se rend compte de ses dires. D’ailleurs elle aurait voulu confirmer quelque chose. Mais elle se retenu.
Kagawa Saito n’était pas comme les autres qui se moquaient de ses belles figurines. Peut-être devrait-elle lui en offrir une. Mais lequel ? Elle lui répondit par un sourire :

« La prochaine fois alors ! »

Ce mot sonnait aux oreilles d’Akisa « au lendemain ». Elle n’aurait jamais le courage d’attendre quelques jours pour lui présenter sa collection. D’ailleurs ? Lui avait-elle parlé de ses livres ? Elle prit une inspiration, mais s’arrêta. Elle lui avait déjà parlé de ses livres, il faut suivre un peu !
Après avoir acheté le pain, instinctivement, la jeune fille lui redonna sa main l’entrainant dans un endroit magique. Enfin… à ses yeux. C’était un parc orné d’arbres et de fleurs. Les montagnes, recouvraient le paysage et le fleuve qui traversait Kumo s’écoulait le long de la place. Akisa regarda son ami et lui dit :

« Viens »

Elle l’entraina un peu plus loin afin de faire dissiper tous ces bruits de civilisation, ne laissant la place qu’à la nature. On pouvait entendre les oiseaux se chamailler pour on ne sait quel raison. L’écoulement du fleuve et sentir l’odeur des arbres et de l’herbe arrosé. Akisa déposa le pain et relâcha la main du garçon. Elle coupa en deux le croissant et en donna la moitié à son ami en lui mettant dans sa main.

« Tiens, les oiseaux aiment vraiment ça ! »

Son sourire s’illumina et sa rangée de dent s’agrandissait, quand les premières envolent se firent entendre au loin. Akisa coupa de petits morceaux de son croissant et les plaça sur sa main droite qu’elle éloigna au maximum de son corps. Des oiseaux ressemblant à des canaris firent leurs apparition et s’étaient placer sur sa mais pour picorer avec méfiance les morceaux de croissants.

Akisa avait retenu sa respiration de peur de les faire fuir. Mais elle lâcha une respiration et les volatiles s’envolèrent à nouveau. Elle bouda, mais retrouva le sourire lorsqu’elle réussit à en attraper un. Elle se tourna vers Saito.

« Tu as vu Saito ? Il te ressemble ! »

En effet, ses oiseaux avaient leurs plumages dorés et la lumière du soleil les rendaient encore plus brillants. Akisa soupira de peur de dire une bêtise mais ce lança dans sa question qui lui tourmentait déjà un moment :

« Saito, tu m’as fait un cadeau, et je t’en fais un… ça fait de nous des amis, hein ? »

Avait-elle dit en lui offrant l’oiseau qu’elle tenait prisonnier dans sa petite main sans pour autant l’étouffer. Saito pouvait en faire ce qu’il voulait. Akisa voulait juste lui montrer de plus prêt à qu’elle point leur plumage était magnifique. Et puis cette petite fille aimait beaucoup les animaux. Surtout les oiseaux… car ils avaient cette liberté de volé.

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Après quelques instants, Akisa reprit ma main pour m'attirer dans ce lieu dont elle m'avait parlé peu avant. Et après un certains nombres de pas, nous arrivions dans un parc, où la végétation régnait en seul maître et dominait l'endroit, si ce n'est pour laisser s'écoulait en paix le fleuve traversant Kumo. En fond, on pouvait voir les montagnes de kaminari montées jusqu'au cieux.

Puis, tout en me regardant, elle me dit de la suivre, ce que je fis immédiatement, puisqu'en même temps, elle me tenait la main. Et après m'avoir amenée un peu plus loin, dans un endroit à l'écart de la civilisation, un endroit où l'homme n'a pas encore posé sa patte et où la nature est souveraine. Un lieu où les seuls bruits environnants sont soit ceux des oiseaux ou ceux du vent sur les feuilles. Ici s'écoulait le même cours d'eau que précédemment, un fleuve imposant un son des plus paisible, celui de l'eau qui s'écoule tranquillement.

Dans le même instant, elle posa son pain et relâcha ma main pour ensuite pouvoir couper le croissant accidenté, de par ma faute ne l'oublions pas. Elle m'en donna la moitié en la déposant délicatement au creux de ma main. Puis, après m'avoir fait part du goût prononcé des oiseaux pour ce met associé au petit-déjeuner, son visage rayonnait grâcé à un sourire des plus ravissant. Elle sépara soigneusement sa moitié de croissant en petits morceaux, je fis alors de même, me disant que c'était une vrai technique d'expert. Ensuite, un oiseau des plus caractéristique fit son apparition, il portait un manteau dont la pigmentation est très particulière. L'ensemble des plumes donnaient l'impression qu'il brillait lorsque le soleil se reflétait dessus, d'où en émanait une magnificence peu commune, lui donnant l'air d'être un oiseau divin, qui volait grâce à un battement d'ailes des plus majestueux. Quand Akisa réussit à attiré un de ces magnifique oiseaux, je fus plus qu'étonné, mais celui-ci ne resta pas longtemps et s'enfuit après une simple respiration un peu trop prononcé. Et ma surprise fut encore plus grande quand un autre oiseau vint se poser à nouveau, sur sa main, et cette fois, elle réussit à l'attrapé entre ces petits
doigts. Mon étonnement fut alors sans fin, j'étais abasourdi, elle avait réussi à en capturer un. Elle se tourna ensuite vers moi et me lâcha quelques mots, et quand elle me compara à lui, mes yeux s'écarquilla de surprise. Avais-je réellement ne serait-ce qu'un point commun avec cet oiseau qui volait tel une divinité. Mais en tout cas, avec ces yeux elle voyait en moi quelque chose de similaire à l'éclat émis par cette petite créature. Et cela me toucha, comme rarement il fut le cas, et alors qu'un sourire des plus béat se dessina sur mon visage, une sensation vif se fit sentir en moi, une gratitude infini envers celle qui me voyait ainsi, et qui me faisait me sentir bien moins sombre que je ne le pensais, me donnant un éclat que je n'aurais jamais pensé être en moi.

Merci ...

En même temps que ce simple mot, je lâcha un léger rire des plus subtil, puis la regarda pendant qu'un sourire de plénitude s'inscrit sur mon visage.

Bien sûr qu'on est amis

J'attrapais alors l'oiseau qu'elle me tendit, l'attrapant le plus délicatement possible, le tenant juste dans ma gauche. Je pus admiré ce spécimen des plus rare de très près, avec ce pelage doux et soyeux. Il est, l'une des choses que la nature a conçu avec un doigté des plus remarquables, il est, ce qui nous fait encore croire, que la perfection existe.

Puis, après lui avoir tendu mon autre main sous le bec, celle dans lequel était alors les petits morceaux de croissant. Il en picora quelques uns, et sans plus attendre, je le relâcha, le laissant s'envoler dans toute sa grâce, le voyant alors volé vers le soleil, comme si il rentrait dans sa divine maison, que sont les cieux. Puis je me retourna vers Akisa, et lui dit :

Une telle créature ...
ne peut vivre que libre !

❖ CHAPITRE 6 - Pas de croissant, pas de passant ❖

Peu importe qui soit-il, un Homme lorsqu’il sourit est beau. Et cette phrase s’appliquait bien entendu à Kagawa Saito qui avait l’air de meilleure mine depuis que la petite fille l’avait rencontré devant son appartement. Le canari s’envola une fois son petit estomac bien rempli. Akisa se tourna vers son ami puis lui répondit :

« Bah tout le monde dois vivre libre hihihi »

Avait-elle conclu en rejoignant Saito.

« Dis-moi Saito, tu es quel genre de personne ? Plutôt Solitaire ou Amical ? En plus je trouve que tu as un très beau sourire ahahaha, tu dois faire craquer les filles, nan ? Moi quand je serais plus grande je veux pouvoir devenir une kinoichi et respectez. Comme ça les villageois m’offrirons plein de bonbons »

Akisa avait ramassé le sac de pain et continua à marcher sur le chemin du retour. Il était tant de rentrer et insista son nouvel ami à le suivre. Sur la route, son bavardage n’avait pas l’air de perdre de l’influence. Pauvre Saito, ce soir il s’endormira en ayant l’impression d’entendre un bourdemant d’abeille dans ses oreilles. La petite fille continua ses bavardage, jusqu’au centre-ville :

« Et puis y a plein de beau animaux dans le coin. J’aimerais savoir à quoi ressemblent les oiseaux du nord ! C’est pour ça que j’ai hâte de devenir Chûnin et avoir la chance d’aller dans le nord là où il y a des montagnes enneigées. On appelle ça de la neige immortel ! Tu crois que là-bas les humains naissent avec de la fourrure pour se protéger du froid ?? »

Et comme elle était si bien partie elle continua en lui racontant comment c’était passé ses deux dernières missions. Celle où des centaines de chats avaient envahis les rues et celle où des ouvriers et des marchands était coincé dans un tunnel à cause d’une avalanche. Et bien entendu elle en exagérait certaines actions. Mais elle était joyeuse de pouvoir discuter librement. Sur le chemin elle forma un petit cristal d’oiseau tout gris. C’était celui du canari. La petite figurine ne dépassait pas les cinq centimètre. Mais c’était assez éprouvant pour la petite fille.

« Tiens, en souvenir de notre rencontre. »

Elle lui dona le petit oisillon alors qu’ils étaient arrivés devant la rues qui menait aux résidences.

« Il est bientôt l’heure de rentrer pour moi. J’espère qu’on se verra très vite Saito ! »

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Après avoir pu admirer ce magnifique oiseau quelques instants de plus, jusqu'à ce qu'il s'éloigne si loin que je ne le vis plus. Akisa me répondit et juste après avoir fait de même.

Oui ... Evidemment, tout le monde doit pouvoir vivre ainsi ...

Et alors que mon regard fixait l'horizon, là où j'avais pu apercevoir pour la dernière fois le fameux canaris. Elle rétorqua, mais elle enchaînait tellement ces mots dans ces phrases que je ne pus qu'attendre par politesse qu'elle finit. Le regard fixait sur le sol je lui dis amèrement.

Je ne sais pas trop...

J'ai été l'un avant d'être l'autre et maintenant, je ne sais plus trop.

Puis, je levais la tête, la regardant droit dans les yeux, tout en esquissant un mince sourire, ensuite un léger rire presque muet s'échappa.

Merci

Ben jusqu'à présent, je ne m'en étais pas rendu compte, mais maintenant que tu le dis.

Lui dis-je en levant légèrement le regard d'un air songeur, avec ce petit rire en coin qui me décridibilisait un peu. Puis je dirigeais mon regard vers elle, pour lui parler à nouveau.

Je suis persuadé que tu y arriveras et que t'aura tous les bonbons que tu veux.

Rétorquais-je tout en esquissant un autre sourire. Ensuite nous sommes parties pour rentrer, le soleil commençant à se coucher, il était venu le moment pour la jeune fille de faire de même. Sur le chemin, elle ne tarda pas à se remettre à bavarder, d'une façon très particulière, presque comme si, il s'agissait d'un mouvement perpétuel, qui recommence encore et encore, sans jamais s'arrêter, sans jamais se lasser. Jusqu'à ce qu'une énorme bêtise sorte de sa bouche et vint me surprendre.

Bien sûr que non il ne naisse pas avec de la fourrure.

Il naisse comme toi et moi, c'est juste qu'après y sont obligés de se protéger des températures si faibles.

Après ces quelques mots, je la regardais tout en souriant et même en lâchant un rire des plus cocasses. Me rendant alors vraiment compte de toute l'ignorance qui accompagne les enfants, à qui il faut tout apprendre sur le monde. Même si parfois, c'est eux, qui nous donne des leçons de vie.

Puis peu après elle se remit à papoté, parlant de ces deux dernières aventures qu'elle avait vécues et bien sûr, il s'agissait là du récit d'une enfant, l'exagération n'en étant que plus flagrant. Quelques instants après alors que nous étions arrivés près des résidences, elle me tendit une petite figurine de cristal qui ressemblait trait pour trait au canaris, mais en version réduite, celle-ci ne faisait qu'à peine cinq centimètres de haut. Je la pris délicatement, puis tout en affichant un fier sourire je lui dis.

Merci, je vais le conserver très précautionneusement.

Sur ce, bonne nuit jeune demoiselle.

Et sur ces quelques mots, je pris la direction de mes appartements, laissant Akisa rentrer tranquillement chez elle.

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» En Passant [ft. Natsume Homura]
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