La jeune femme était plutôt intrigante. Elle était toujours froide après l’approche d’Itami. Même si l’approche était désespéré elle en était une quand même. Il se demandait quand même s’il ne devait prendre ses distances parce qu’elle était assez effrayante. Mais Itami était toujours intrigué par elle. Ses yeux rouges sangs qui l’avaient glacés au départ ne lui faisait plus du tout peur. On aurait dit qu’il était pétrifié mais pétrifié de bonheur.

Elle avait une certaine hantise envers la fleur car malgré tout elle la regardait sans faire attention à son entourage. Puis soudain, elle s’éloigna de la vitrine puis se dirigea vers un banc où elle s’assit. Il se demanda pourquoi elle faisait cela ? Elle lui posa une question à propos des fleurs. Mais qu’est-ce-qu’elle raconte cette meuf ? Itami n’y connaissais pas grand-chose aux fleurs. Mais le regard insistant et déjà victorieux de son interlocutrice lui donnait envie de lui clouer le bec. Il était venu pour la draguer au départ, puis après l’avoir approché il était pris d’un peu de pitié mais de sympathie. Et maintenant, il avait envie de vaincre cet adversaire. KI ne savait vraiment pas s’y prendre en société, vraiment pas.

Il ne répondit pas tout de suite. Il entra dans le magasin de fleurs. Il y avait des fleurs dans des pots de tous les côtés. En face de lui, il y avait un comptoir sur lequel était posée une caisse, une sonnette, un bloc-notes lié à un stylo et une pancarte sur laquelle étaient mis les différents tarifs. Il s’approcha du  comptoir. Il n’y avait personne mais il y avait la sonnette. Il sonna donc. Une fois… Deux fois… Trois fois… Personne ne vint… Il regarda le prix des fleurs sur la pancarte qu’il y avait devant lui et lu : La rose blanche était à 150 ryôs. C’était quand même cher. Mais pour le petit richard ce n’était rien. Il sortit son portefeuille et déposa les sous sur le comptoir. Il prit le stylo et écrit sur le bloc-notes : Je vous ai pris une rose blanche pour une jolie dame, voici les sous. Signé Kizuato Itami, Genin de Kumo. Puis il ressortit du magasin.
La jeune femme avait l’air de l’avoir observé pendant qu’il était dans le magasin de fleurs. Il s’approcha d’elle, s’assit sur le banc, lui posa la rose sur le banc il lui dit :

« Tenez ! C’est pour vous ! »

Il se releva ensuite, regarda dans le ciel et se retourna vers elle en disant :

« Les fleurs c’est comme les étoiles dans le ciel. Elles sont nombreuses et parsèment la terre… Elles fascinent par leurs formes et les couleurs. Elles sont toutes belles même si cela est relatif. La beauté d’une fleur ne se retrouve pas dans son aspect extérieur mais dans le sentiment qu’elle projette… C’est peut-être mal dit mais chaque fleur est à l’image d’une femme… »

Sur ces mots, il se tut. Il ne se retourna pas non plus. Il avait été inspiré par il ne sait quoi… Ce n’était peut-être pas ce qu’elle attendait comme réponse mais, il pensait bien que ce qu’il avait dit avait du sens.

C’était d’une absurdité incroyable. La femme devant lui était vraiment lugubre. Elle n’avait vraiment pas l’air d’avoir envie de parler à qui que ce soit. Itami devait vraiment surement la dérangé. Son approche pour se rapprocher d’elle venait de se solder par une réponse un peu sec mais qui montrait très bien dans quelle optique cette femme était. En effet, elle lui donna des significations de roses selon sa vision des choses. Elle lui avait parlé de fleurs, mais elle ne parlait que de rose. Il n’y avait vraiment rien de vraiment objectif dans ce quel disait que du subjectif.

Itami ne connaissait même pas son nom. KI avait l’impression d’appartenir au décor. Il se sentit mal et gêné. Il voulut s’éloigner tout de suite d’elle mais, il fut un peu retenu. En effet, la jeune fille qui était assis sur le banc fit apparaître du papier surgit au creux de mes mains et en fit de minuscules oiseaux ? Ensuite, elle fit en sorte que ces minuscules oiseaux qu’elle venait de créer se déchaînent sur la boutique où Itami venait de prendre la rose blanche. Tout parti en fumée.

Kizuato Itami devint angoissé. Cette femme venait de détruire le magasin dans lequel il était allé lui chercher des fleurs… Est-ce-que le gérant ou la gérante était à l’intérieur c’était difficile à dire. Kizuato se sentait peiné d’avoir impliqué sans le vouloir la boutique d’un simple civil dans une discussion qui avait un objectif amical mais qui n’en avait pas l’air du tout. La femme n’avait pas du tout l’air méchant mais elle était plutôt pathétique. On aurait dit un de ces personnages qui haïssait le monde juste à cause de fait vécu. C’était vraiment de l’enfantillage de détruire cette boutique. On aurait dit une femme capricieuse.

Itami voulut lui demander ce pourquoi elle avait fait cela mais à peine avait-elle détruit la boutique qu’elle c’était enfuit dans une direction dont Itami ne connaissait pas l’arrivée. Il venait de perdre la seule distraction de la journée. Il n’avait vraiment pas envie de revoir cette femme. Il ne voulait pas la juger mais elle était plutôt insociable. Ou peut-être que son mec l’avait trompé… Il ne pouvait pas savoir. Mais ce dont il était sûr c’est qu’il pouvait la retrouver. En effet, elle avait utilisé du papier pour détruire la boutique. Cela voulait dire automatiquement qu’elle était du clan Hakushi. Ensuite, vu la facilité avec laquelle elle avait détruit la boutique elle devait être au moins Chuunin.

Au premier abord, il voulait la dragué, ensuite il voulait fuir, puis devenir son ami et enfin, il n’avait qu’une envie aller prendre une glace. Cela le calmait très vite parce qu’il se sentait déboussolé. Mais à cette heure de la nuit c’était surement impossible d’en trouver une. Il décida donc de rentrer chez lui et de prendre une bonne douche, puis de s’allonger. Cette première semaine à Kumo se terminait plutôt très mal pour lui.

Une rencontre avec une fille qui lui restera inconnu. C’était bien dommage.