Qu’Est-ce que je foutais dans ce pays… Le pays de l’herbe… Déambulant dans les prairies en courant à l’instar d’une série ultra connu dont je terrerais l’odieux titre (je vous rassure j‘avais pas de robe où de conneries du genre). Ha oui ça y est ! Une mission absolument bidon consistant à pister des traces étrange sur la route qu’aurait suivis un académicien déserteur (oui vous avez bien lu, un académicien). J’en avais tellement rien à battre que je l’avais oublié la mission. On m’avait sans doute donné ça pour que je me casse de Kiri quelques jours avant d’éclater quelqu’un de nouveau dans la rue… Quand je me fais chier je complote et je fais des bêtises c’est plus fort que moi, faut pas m’en vouloir ! Bref, mission pourrit pour m’éloigner des problèmes. Je cherchais donc un académicien. Kiri tenait énormément à ce jeune garçon. Accrochez-vous bien ! Il utilisait une capacité étrange à base de recette de cuisine ! Il s’était donc mis en tête de trouver le plus grand cuisinier du monde ! (c’est vrai que la bouffe est quand-même franchement dégueulasse à Kiri).  M’enfin, il fallait le retrouver. J’allais m’y atteler tel le bon et loyal shinobi que j’étais !

Mon vagabondage (appelons cela comme ça car j’avançais totalement à l’aveugle), je me trouvais au bout d’un moment dans une foret sinueuse et des plus danse. Mes yeux scrutaient littéralement le sol avec l’espoir de trouver quelque chose. Vous savez, le nord et le sud, selon la façon dont on se tourne ça change tout ! Bref, n’argumentons pas ce sujet au combat difficile d’appréciation. C’est enfin après une longue marche dans cette forêt merdique que je découvrais un chemin. Qu’Est-ce qu’on s’en fou dans un chemin me direz-vous ? Il avait des traces ! N’ayant pas du tout remarqué le shinobi au dessus de ma tête je m’asseyais sur les talons pour… Je vous le donne en mille ! ANALYSER LA TRACE ! Ouais c’est trop classe comme expression hein ? Bref… Je me massais le menton en l’observant avec la suprême intelligence dont je disposais. Élaborant toutes les théories les plus redoutable. J’avouais cependant un qu’un petit coup de main ne serait pas du luxe pour le coup…

Car je me sentais un peu seul dans ce débat éternel. Il y’avait une trace de pied plus grosse. Plus enfoncé. Et une petite. Moins grosse. Moins enfoncé… Je ne cherchais qu’un seul gosse… Deux traces c’était pas bon du tout… Maintenant il fallait réfléchir. Vers où ces traces se dirigeaient-elles. D’où venait-elle ? Autant de question si importante pour le résultat de ma mission…

Un nouvel arrivé vint en accompagnant de ma si profonde réflexion. Vous aurez peut-être du mal à me croire, mais je vous assure qu’il était tombé du ciel ! Pourtant il ne m’effrayait pas. Il s’installait à côté de moi l’air de rien et observait les traces. Je le regardais un moment et imita son air en fixant toujours ces même traces (ca fait beaucoup de fois traces ouais je sais). Puis il me fit pas de ses déductions. Deux à trois jours. Mmmmh. J’y connaissais pas grand-chose en trace. Alors je tentais d’analyser plus en profondeur. Pas facile de se rappeler des cours à la con sur ce domaine. C’est dans ces moments que l’on regrette d’avoir été flemmard dans sa jeunesse…  Mais pas de soucis, je m’employais au maximum à trouver quoi faire. Alors selon mes souvenirs. Plus les contours son net. Plus c’est récent. Moins ils le sont moins c’est récent. Prenant avec ceci en compte la météo des plus clémente. L’un était sans doute un adulte relativement lourd, il faisait un bon 45, il devait donc mesurer dans 1 m 80 à 85. L’autre était plus petit et plus frêle. Un 35 à peine. Il ne devait pas mesurer plus d’1 m 65. Je connais très peu d’homme de cette taille. Cela devait donc être un enfant. Je tournais mon regard perçant sur le nouveau venu. Pas moyen de lui demander pour le moment qui il était ou ce qu’il pouvait bien foutre là.

-Mmmm Moi j’aurais dis quatre ou cinq plutôt tu vois. Un adulte un gosse. Mes cours de pistage remonte à un bail mais je pense pas me tromper… Là ils se dirige vers la sortie de la forêt… Donc si ils ne font que de marcher, en deux ou trois jours je pourrais les rattraper.

Puis éclair de lumière. Eclair de génie même peut-être. Fallait peut-être se présenter non ? Parce que le mec il me tombe du ciel comme ça, et on se retrouve à analyser des traces ensemble, genre on est pote depuis l’enfance vous voyez.  Du coup je me redressais l’air de rien et lui tendait aimablement la main en signe de salut.

-Kaguya Tenzö de Kiri… Heuuu, je sais pas d’où tu viens mais tu as l’air plus calé que moi en pistage… On m’a assigné une mission complètement pérrave qui consiste à ramener un déserteur qui manipule un pouvoir étrange basé sur la cuisine… Ouais je sais c’est super con comme truc mais bon… On choisit pas toujours ses missions hein et toi tu es là pourquoi ?

Ouais parce que j’allais pas tout lui déballer comme ça sans en apprendre aussi un minimum sur lui quoi. Non mais. Il avait pas l’air mauvais au premier abord. Mais je n’avais fais attention aucun détail me permettant de le situer. Il était pas de Kiri ça c’était sûr. Shinobi ? Oui c’était possible. Mais pas nécessairement. Les chasseurs aussi savent pister les traces. S’il était shinobi d’un autre village, alors c’était qu’il était lui aussi en mission pou être aussi loin de chez lui. Et donc qu’il y avait peut-être moyen qu’on s’entende. En tout bien tout honneur bien sûr !

Elle était bonne celle-là. Un Kumojin qui recherchait un cuistaux… Mais d’ailleurs, après réflexion… Il cherchait un cuisinier, et moi un gosse qui avait un pouvoir basé sur la cuisine. Donc ! C’était évident ! Ce petit con avait choisis d’accompagner ce cuisinier pour je ne sais quelle raison rocambolesque… Du coup je n’avais pas vraiment le choix. Je devais faire équipe avec ce shinobi. Il avait l’air ma foi bien sympathique à n’en pas douter. Le pauvre quoi. Je crois que sa mission était encore plus naze que la mienne. Obligez d’arrêter un cuisinier pour que des mecs stop une grève… Nous à Kiri si les ouvriers font grève on pend un ou deux à un arbre et basta. Croyez moi, ça remotive vite fait bien fais les troupes… M’enfin, Kiri est pas forcément le meilleur exemple du monde en matière de gestion de conflit. Donc je vais pas critiquer.

Heureusement je n’ai pas eu besoin de me triturer la caboche pour trouver comment le convaincre de m’accompagner dans la mission puisqu’il le proposait de lui-même. Voilà qui n ’était pas pour me déplaire et qui me fit sourire largement. Non mais carrément quoi. Toi tu bosses et moi je regarde… Heuuu non calmons-nous. Quelle réputation je donnerais à Kiri si j’agissais comme ça franchement ! Je me grattais la tête en cherchant quoi répondre. Ca coulait de sens je pense que j’allais accepter sa proposition. Alors plutôt que de tourner autour du pot je me laissais simplement aller.

-Bah tu sais quoi. Honnêtement je crois pas vraiment avoir le choix. Nos deux clients sont ensemble. Chassons les ensemble… Je t’explique pas la fessée que je vais lui mettre au gosse sans déconner…

Bon bah du coup y’avait pas trente-dix solution. Fallait qu’on se mette en route et c’est tout… Mon compagnon du moment. J’allais surement pas raconter ça à Kiri. A coup sûr je prendrais une grosse baffe pour me rappeler qu’on ne peut pas s’allie à l’ennemi ! C’était comme ça à Kiri. Pas de demi-mesure. On punissait sévère ou l’on laissait faire. Vous voyez le genre. Il parait qu’à l’époque, un konohajin à été envoyé chez nous pour être punis et donc éviter une guerre. Au Misuto il lui ont carrément fais bouffé ses tripes au pauvre type. Et après sans le soigner il l’ont envoyé chez lui alors qu’il était mourant. Enfin,… On va pas épiloguer là-dessus pendant dix piges…

Je lui indiquais alors le chemin qu’avait suivit nos cibles respective du bout du doigt…

-Bon bah hein, je crois qu’on peut y aller…

Nous allions partir. Nous partions même. Et de quoi il allait me parler ? D’Aoji !!! J’entendais son nom partout. Même à Kumo elle était connu quoi. Si ce n’était pas abusé ça ! Mon faciès ne se noircit pas. Trahissant peut-être même quelques joies difficilement dissimulés. Si je la connaissais ? Il devait difficilement imaginer à quel point. C’est tandis que nous marchions que je lui répondis du ton le plus naturel du monde.

-Aoji la furie ? Aoji la furieuse. La relou. Bref, une Kaguya type ? Je la connais pas mal ouais. Vu que c’est ma fiancée… Enfin,… Ce n’est pas encore tout à fait officiel, nos familles ont décrétés ça sans nous demander notre avis. Du coup maintenant elle veut me buter tu vois… Bienvenue au pays des Kaguya… Mais ce qui m’étonne, c’est que toi tu la connaisses en tant que Kumojin. Je sais bien que c’est typiquement le genre de gonzesse qui marque la mémoire mais quand-même. J’ai de quoi être étonné. J’espère qu’elle n’a pas fait trop de grabuge. Je passe mon temps à rattraper ses conneries sans jamais recevoir un merci évidement sinon ce serait trop facile tu de doute…

Ouais je pense que je commençais à trop en dire là. Je risquais ma peau. Il suffisait qu’il répète tout ça à Aoji pour que je chope de nouveaux ennuis. Ce qui vous pouvez me croire. Ne m’emballait pas franchement. D’ailleurs je doutais qu’il connaisse Aoji comme je la connaissais. Moi j’étais sa victime pour rappelle. Et plus je me rebellais plus elle en rajoutait. Ce qui avait les dons de me rendre fou. Mais bref… Mais d’ailleurs, je me rappelais. Je connais aussi une Kumojin tiens. C’est vrai qu’il y avait bien longtemps que je ne l’avais pas vu. Mais je pense bien m’en rappeler… Ha ouiiii c’est bon ça me revient !

-Et toi tu ne connaitrais pas une Yuna par hasard ? Ça doit bien faire deux ans que je ne l’ai pas vu mais bon. Je sais qu’elle est de chez vous. Mais elle m’a jamais écrit ou rien donc bon. Je me rappelle qu’elle était rousse avec des gros seins. L’inverse d’Aoji quoi…

Putain Tenzö mais ta gueule. Mais ta gueule ! Tu vas prendre trop chère à trop l’ouvrir. Fallait vite changer de sujet. Bah ça par contre ce n’était pas bien compliqué. La mission. Ouais la mission tiens. Parce qu’on pourchasse deux glandus, mais aucun de nous n’a prévu comment nous allions nous y prendre. En effet, je ne connaissais rien de ses capacités. Moi étant Kaguya le nom suffit j’ai envie de dire. Mais surtout nous n’avions pas le moindre plan ! Honteux !!

-Mais sinon, on s’y prend comment quand on les trouve ? Parce que si on arrive et que genre on se pointe comme des fleurs, je sens que ça va pas du tout le faire. J’ai déjà pas la réputation d’un mec très fin dans mon village mais alors là,…

Shinji parlait. Il parlait oui. Et un moment, alors que je baillais. Ce qu’il s’est passé c’est que je me suis assis sur les talons et endormis… Le laissant partir devant. Le bulle dans le nez qui gonfle et tout. Pourquoi ? Le sujet d’Aoji ? Ouais surement… Et puis j’avais du sommeil à rattraper… En rouvrant les yeux, je m’aperçus qu’il était déjà à quelques mètres en avant… J’écarquillais les yeux surpris de moi-même en me dépêchant de le rattraper l’air de rien. C’est ainsi que je parvins à entendre au moins la moitié de sa proposition. Je toussais pour faire genre « ouais ouais j’ai entendu », et c’est en baillant que je répondis tel un prince (ou pas).

-Hein heuuuuu… Tu sais moi le côté discrétion tout ça… En général j’arrive, je cogne et je me casse. C’est plus simple et plus propre… A la limite. Mais dans la grande limite hein. Toi tu les approches genre gentil tout ça. Moi qui suis planqué, je leur tombe dessus et je m’efforce de pas les butter… Parce que sans déconner je ne veux pas te faire peur. Mais y’a pas plus bourrin que moi…

Il allait apprendre à me connaître en somme. Pas moyen que je continue à faire des pirouette en me faisant passer pour je ne sais quel civil de merde. A chaque fois je devais maquiller mes deux points Kaguya sur le front, ce qui faisait mal à ma virilité, mettre des fringues bidon dans lesquelles je ne me sens pas à l’aise. Et parler comme une vierge paysanne qui ne supporte plus d’être vierge justement ! Ralala, la vie de shinobi, c’est vraiment pas une sinécure (ouais c’est pas faux)…. Du coup, maintenant qu’il était au parfum sur le loustique qu’il allait devoir se taper comme coéquipier.

-Toute façon. Ça c’est la faute des livres. Moi j’adore lire, bah voilà le résultat. Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans... Et maintenant je dois cavaler après dans une forêt. Si on rouvrait les bordels y’aurait moins de misère dans le monde…

Je partais peut-être un peu loin me disais-je en me grattant les cheveux. Je n’osais même pas regarder sa tête… Pour quoi je faisais passer Kiri là ? Non non pas moyen je devais rattraper le coup ! Plaçant le poing devant pour m’éclaircir la gorge avec classe avant de reprendre d’une voix plus ferme et plus assurée.

-Donc, toi tu les approche genre civil. Et moi je reste dans les arbres pépères. Quand le moment je leur bondis dessus et la fête commence. Ça roule ?

Hooo. Il avait en finir vite ? Ça tombait assez bien. Pour le coup il était ce qu’on pouvait appeler comme syncro avec moi. En effet, je ne vais pas vous le cacher et je crois que je radote même, mais pouvoir rapidement rentrer chez moi, c’était disons la priorité. Il était d’accord avec le plan initial… C’était parfait. Je le laisserais donc avancé à pieds tandis que je le suivrais de mes arbres tranquillement. A l’ombre des feuillages si j’ose dire. Ainsi, je lui fis un rapide sourire et un clin d’œil amusé avant de grimper.

-Si tu veux je transmettais un message de ta part à la furie à mon retour !

La furie étant simplement Aoji vous vous en doutez bien. Sur ce, je bondissais dans un arbre et le bougre n’allait plus me voir jusqu’à ce que nous atteignons nos cibles respective. Ce n’est pas un passage des plus intéressants. Je vais donc tacher de l’expliquer de la manière la plus concise possible. Lui marchait en bas, moi en haut, de temps à autres je lui jetais un fruit que je pouvais choper au passage. Je crois que je lui en ai mis un ou deux dans la tronche par inadvertance mais bon tant que ce n’est pas intentionnel il n y ‘a pas de quoi relever le truc je pense. La durée du trajet… Je ne saurais pas très bien vous dire… Long… Très long. Super long. Super chiant en fait… Je me rappelle que pour passer le temps je m’amusais de temps à autre à lancer des shaken sur des cibles au hasard… C’est dire si c’était lourd… D’autant qu’un trouble majeur entravant mon avancée. Un mal que dont vous ne pouvez imaginer la teneur. Quelque chose d’insoutenable pour un homme comme moi… Car en effet, j’avais une putain de dalle ! Mon ventre gargouillait si fort que je suis certain que les arbres en tremblaient ! Enfin j’exagère peut-être un peu, mais je sentais vraiment mon estomac au bord de la famine ! C’est enfin que l’odeur de la bouffe, une putain de bonne odeur entre nous se fit sentir ! Bien en dehors de la forêt ! J’avais donc quitté mes arbres vous vous doutez bien et sortant hors de ceux-ci j’hurlais à mon coéquipier du moment sans me soucier de sa réponse tout en pointant du doigt la direction d’où venait l’odeur tel un vainqueur…

-A LA BOUFFE !!!!

Vous devez savoir qu’il existe trois choses primordiales dans ma vie. La première et la plus importante c’est la baston ! Plus un mec est fort plus j’ai envie de me le faire. En second vient les nichons ! Plus ils sont beau plus… Bref… Et enfin la bouffe !!!! Mangez, croyez-moi ! Y’a que ça de vrai ! Bref ! Je cavalais maintenant sur un chemin de terre tout tracé et tout propre comme un dératé jusqu’à cette odeur. Celle-ci, à force de courir, pointa son nez visuellement si j’ose dire ! Il y’avait en effet une baraque à bouffe plus loin. Le genre de stand itinérant vous voyez. Je ne vous raconte pas le dérapage que j’ai fait en me stoppant net devant le fourbi et sans me soucier vraiment des cuisiniers. C’est la bave aux lèvres, l’œil brillant et l’intonation avide que je me présentais.

-JE VEUX LE MENU ENTIER !!!

C’est ainsi qu’un jeune garçon à la voix frêle me répondit tout étonné et même gêné. Mon symbole Kaguya sur le front plus celui de Kiri sur le bandeau ne l’avait pas trompé. Le pauvre fut aussi stupéfait que moi que je lui tombe de la sorte dessus… Donc, le résultat, c’est que j’avais fait complètement foiré l’approche furtive de nos gugusses. Chacun de nous se pointait du doigt avec un splendide NANIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!! Cependant je calmais le jeu direct. Il y’avait quelque chose de plus urgent que la mission !

-RIEN A FOUTRE J’AI LA DALLE !!!
-Heuuuu...

Vous savez, pour mon coéquipier je me demandais bien ce qui pouvait être le pire. Le fait que j’en avais plus rien à branler de la mission tellement j’étais occupé à bouffer coup sur coup les bols qu’ils me filaient (que j’allais pouvoir manger à l’œil pour le coup), où que je sois tellement absorbé par la bouffe que je l’avais même oublié lui aussi. Genre, je m’en fou de ta vie, là je mange une chose à la fois… Enfin vous voyez quoi… Le mec qui rattrape le coup en utilisant mes fiançailles comme prétexte ! Je passerais le mot concernant la beauté de ma fiancée aussi n’est-ce pas. En tout cas, cela je l’avais retenu ! Clairement ! Du coup j’enchainais ahurissante les plats, à tel point que les cuisiniers peinaient à suivre. Et ce, avec un certain manque de… Comment dire… De tenue… M’enfin, je ne vais pas me refaire sous prétexte que je suis avec un Kumojin ! Tandis que les bols s’empilaient, je le laissais parler de l’emplacement du restau. Chose dont je me foutais pas mal et dont je suis qu’il se foutait tout autant. Quand j’eu enfin le ventre assez rond pour le voir sortir de mon short, je considérais que j’étais remplit. Je tapais sur mon ventre bien dodu tel un enfant joyeux en riant !

-En tout cas votre bouffe elle est bonne !
-Merci beaucoup monsieur ! Tout notre plaisir est dans celui des clients !
-Ouais ouais je me doute… M’enfin dommage…
-Que voulez-vous dire ?

Je fis un large sourire au petit bambin. Genre le sourire narquois qui disait d’avance « je vais te la mettre ». Saisissant au passage l’occasion de me la péter un peu avec quelques phrases de méchant bien tournées. Ouais c’est naze de faire ça sur un mot je sais mais bon… Une fois de temps ça ne fait pas de mal non !! D’ailleurs, avant même de finit ma phrase un os jaillissait de ma paume jusqu’à sa gorge. N’ayez crainte, je ne le blessais pas. Mais un seul mouvement et il y passait. C’était bien beau d’avoir des pouvoirs de cuisiniers mes fesses, mais le reste, le combat en autre, Bah face à un Kaguya il ne faisait pas long feu normal…

-Ce que je veux dire c’est que…
Voilà ce que je veux dire. Maintenant tu vas être bien gentil et nous faciliter la vie. Enfin surtout la mienne et me suivre bien sagement. Crois-moi, je n’attends que ça de te botter le cul. Alors ne fait pas l’idiot au point de me donner l’occasion de le faire.

Le vieux s’en mêla alors. Plein de hargne. Gros tas. J’avais l’impression d’avoir volé la gamelle d’un chien alors que je n’étais même pas encore passer par-dessus le bar pour choper le marmot. Je le fixais alors l’air provocateur et pas du tout angoissé par ses cris et ses menaces.

-Dégage gros lard je dois faire mon boulot.