Une équipe ? Comme le truc des mousquetaires ? Un pour tous et tous pour moi ? En tout cas, il semblerait que ce genre de chose facilite l’évolution et l’efficacité du village. L’apprentissage des élèves, la coordination entre ninja, … Si c’est si bien, pourquoi je n’en ai pas eu moi ? A peine promu qu’on profite de l’occasion pour refourguer le travail aux nouveaux ? A moins que ce ne soit pour savoir comment l’on gère ce genre de responsabilité ? Peut-être que les autres récents Chunins ont également eu ce genre de propositions ? Ou avons-nous des visages qui font trop peur aux candidats potentiels ? Le mien pas, à l’évidence. Deux garçons semblaient vouloir tenter leur chance sous mon aile. D’ailleurs, j’obtins deux fiches. Et c’était plutôt le visage de l’un d’eux qui n’inspire pas confiance. Mais je ne regardais pas plus de ces feuilles, mis à part à quoi ils ressemblaient. Leurs notes, leurs facultés, je voulais les apprendre par moi-même, de leur bouche ou leurs actions. Je ne dis pas qu’on ne peut faire confiance à ce qu’il y a écrit, mais il s’agissait de l’avis d’autrui, des règles d’écriture d’un tiers. Une opinion doit se faire par soi-même. Ne dit-on pas qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ? Bon, cette expression dépend tout de même de la situation. Lorsqu’il s’agit de sortir les poubelles, je veux bien léguer cette tâche à d’autre…
Par conséquent, je leur avais donné rendez-vous, à ces jeunes pousses, afin de pouvoir les jauger… Non mais regardez comment je parle. A peine promu que je prends la grande tête. Pourtant, il y a peu, j’étais encore un Genin. D’ailleurs, en s’y mettant tout les deux, il est probable que je ne pourrais rien faire contre eux. Peut-être vaut-il mieux que j’évite de faire le personnage hautain. Mais on a jamais eu de cours, ou de formation pour nous apprendre comment agir. Faut-il jouer le professeur sévère et strict, ou le supérieur amical et gentil ? Le premier choix a le mérite de définir les frontières dès le début, qu’en cas de pépin, ils savent qu’ils doivent écouter. Le deuxième choix permet davantage de liens, et donc plus de possibilités. Il n’existe pas un rôle meilleur que l’autre, chaque côté possède ses avantages et ses inconvénients.
Mais pourquoi ces réflexions emplissent ma boîte crânienne ? Qui a parlé d’une équipe pour le moment ? D’abord, il s’agit là d’un rendez-vous. Je sais très bien ce que c’est d’être Genin, je connais les élèves qui dorment en cours, j’en faisais parti pour certaines matières. Donc, avant de bien vouloir les accueillir, il me fallait savoir de quel bois ils sont faits. Pour commencer, le premier point qu’ils peuvent avoir, c’est être à l’heure. Attention à celui qui viendra en retard, surtout pour la première rencontre. Ne dit-on pas que la première impression est toujours la bonne ? C’était à l’un des nombreux terrains d’entraînement que nous devions nous voir. Et voilà que j’arrivais sur les lieux. Et eux ?
Ils étaient déjà là. Bon, au moins nous sommes tous les trois ponctuels. Je marche vers eux en levant le regard vers la pendule d’un bâtiment adjacent, me demandant s’ils attendaient depuis longtemps. Parce que bon, c’est pas bon de venir trop tôt non plus. Tiens, l’heure de la pendule n’est pas la même que la montre chez moi. Il y a même une heure d’écart entre les deux… Attends… Me dit pas que j’ai oublié de bouger les aiguilles ce week-end ? Ils sont là depuis combien de temps eux ? Erf, et moi qui voulais faire mon discours sur la ponctualité… Que faire, que faire…
Je ne saurais dire si c’était véritablement mes neurones, ou si un être totalement idiot m’avait soufflé cette idée, mais je fis subitement un pas en arrière et m’arrêtai. Comme si les deux autres devaient venir ici.
" C’est bien d’être à l’heure, mais ça ne sert à rien si ce n’est pas au bon endroit. Pourtant, c’est ici, précisément, qu’il fallait être, et non là-bas… "
Quelque chose me dit qu’il aurait peut-être été préférable de ne rien dire. Mais, c’est trop tard… Bon, il serait peut-être préférable de passer rapidement à la suite, en espérant que cela efface ce petit détail.
" Je suis Yamada Kioshi, Chunin. A ce qui paraît vous cherchez une équipe dans laquelle vous pourrez vous épanouir ? Mais avant de partir en mission, et même avant de prendre ma décision, je souhaiterai vous évaluer. Présentez-vous, et définissez votre point fort, votre spécialité. "
Combat rapproché, à distance. Infiltration, espionnage, kidnapping. Tout et n’importe quoi, mais je voulais connaître ce qu’ils qualifiaient comme étant l’activité dans laquelle ils excellent. C’était sur ce sujet que je les testerais.
Les choses s’étaient particulièrement bousculés ces derniers temps. Les missions successives dont j’avais du m’acquitter, la connaissance de Calveen et de Dante avec qui j’avais étrangement sympathisé. Malgré moi, je commençais à jouir d’un pseudo notoriété dans le village du sable…enfin la notoriété auquel un genin pourrait prétendre, cela va de soi. Je n’étais plus guère un quidam dont on ne connaissait guère le nom, un shinobi au rabais à qui l’on refourguait la sale besogne et les tâches ingrates. J’avais déjà assez donné de ma personne pour ces conneries désuets, je méritais mieux que ca ou du moins je prétendais à autre chose. Balancé brut de fonderie de cette manière, ca fait très égocentrique et arrogant au possible, je vous le concède mais je n’étais désormais plus ce néophyte incompétent dont on ne sait que faire parce qu’il est toujours logé dans les pattes des gradés du village. Sauver les clébards sur les falaises, retrouver les joyaux de Mme Irma ou encore se taper des travaux d’intérêt général parce qu’on est sous effectif de personnel, tout cela était bel et bien révolu. C’est du moins ce que je me plaisais à penser lorsque j’ai reçu cette missive. Un rendez-vous avec un certain Yamada Kioshi aux terrains d’entrainement, je ne connaissais le gus ni d’eve ni d’adam et ne savait en rien ce qu’il convoitait. Il voulait sans doute se friter avec moi, histoire de me faire goûter ses phalanges et de savoir si elles étaient à mon goût. Une sorte de duel d’égo où on saurait au dénouement de cet affrontement, qui serait le plus apte à poser ses bijoux de famille sur le coin de la table. Ouais admettons, c’était pas le premier petit revanchard qui voulait se faire une place au soleil et que je devais remettre à sa place crument…et ce ne serait sans doute pas le dernier non plus. Le sourire aux commissures des lèvres, j’étais enchanté de pouvoir me mesurer à cette adversaire ambitieux. Un Yamada, en plus de ca, l’un des clans les plus réputés de notre belle contrée, ca promettait d’envoyer du pâté. Avec un peu de chance, j’aurais pt’et à devenir sérieux pour une fois m’enfin j’en doute foncièrement. Si je deviens assez éminent pour que des Yamadas veulent en découdre, c’est que je suis sur la pente ascendante. Quitte à me prendre une volée, autant que ce soit par un type côté plutôt que par un inconnu de passage, question de crédibilité.
Le point de rendez vous était fixé aux terrains d’entrainements de l’académie. Rien de bien exotique pour une aire de combat surtout que jamais personne y fout les pieds sur ces terrains ci. A croire qu’il sait d’avance qu’il risque de se prendre une trempe et qu’il veut éviter les témoins ennuyeux qui pourraient avoir la langue bien pendue. Je dois au moins lui reconnaître une certaine anticipation et un raisonnement perspicace. Si j’avais eut à choisir le lieu, j’aurais opté pour le centre ville, histoire que ma victoire présumé soit retentissante et que je me fasse acclamer par le bon peuple. Les minutes s’écoulent, inexorables tel les particules sablonneuses dans le sablier du temps, je suis d’humeur patiente et compatissante, il a dû faire dans son ben à la dernière minute et a dû repartir d’urgence changer de fringues à moins qu’il soit un pleutre qui n’honore pas sa parole. Ma patience s’estompe peu à peu mais je conserve des nerfs d’acier et un sang froid imperturbable. Il y a fort à parier qu’il doit être là à quelque part, bien à l’abri, en train de zieuter la scène et d’attendre le moment propice pour attaquer. Fait notable à cette époque de l’année, l’astre solaire s’est gorgé d’une lumière rougeoyante dont les rayons gracieux irradient le village de leur éclats flamboyants. Cette enflure me les brise, je décide finalement de rebrousser le chemin et entrevoit un visage dans l’énorme boule de feu, un visage qui m’est bien familier :
« Dante ?! Qu’est ce que tu fous là ?! C’est étrange, j’avais rendez vous avec un certain Yamada Kioshi. Tu te donnes des pseudonymes maintenant ? «
Au moment où j’allais poursuivre mon discours, mon œil rencontra celui d’un troisième larron qui me ressemblait étrangement. Encore un dégénéré qu’a besoin de s’identifier à ces adversaires en leur ressemblant, suffisait pas de me défier en duel, fallait en plus qu’il me ressemble à s’y méprendre? Foutu fanatique.
" C’est bien d’être à l’heure, mais ça ne sert à rien si ce n’est pas au bon endroit. Pourtant, c’est ici, précisément, qu’il fallait être, et non là-bas… "
Et en plus de ca, il a de l’humour le bougre. Il me fout une trentaine de minutes dans la vue et vl’a qu’il me sort tout son tintouin sur la précision du lieu de rendez-vous. Ca aura au moins le mérite d’être rapide, je compte régler ca rapidement. Brusquement, le présumé Yamada poursuivit son speech initialement débuté.
" Je suis Yamada Kioshi, Chunin. A ce qui paraît vous cherchez une équipe dans laquelle vous pourrez vous épanouir ? Mais avant de partir en mission, et même avant de prendre ma décision, je souhaiterai vous évaluer. Présentez-vous, et définissez votre point fort, votre spécialité."
Fallait le dire tout de suite, garcon ! Encore un peu et je t’abimais ta belle tronche d’apollon. Ainsi donc, l’objet de cette rencontre était la potentielle formation que l’on pourrait former. Vrai qu’un Akuzu, un Yamada et un Kawaguchi, ca aurait de la gueule et de la polyvalence dans le genre. On a fini par obtenir gain de cause avec Dante et enfin se faire entendre par les instances hiérarchiques du village. Ils devaient avoir des plans plein la tête et il y avait fort à parier que ce Kioshi ici présent, avait du être sérieusement briefé à notre sujet…ou pas. Quoiqu’il en soit, c’était le moment où il fallait faire bonne figure, histoire de pas trop irriter le Yamada. Il avait déjà pris les devants en placant une petite distance hiérarchique entre sa tronche savante et nous autres, les énergumènes. M’enfin, il avait mis les formes et c’était le principal même si ce genre d’autorité construite ne fonctionnera sans doute pas d’un pouce avec Dante. Une bourrasque de vent, empli de sable traversa bientôt le terrain où nous nous situions comme si le dieu du sable lui-même portait une oreille attentive à mes paroles :
« Kaigon du clan Kawaguchi comme vous avez pu vous en d’ores et déjà vous en doutez au regard de ce que je porte le long de mon dos. J’envisage de devenir un élément de renom pour le village. Idéaliste et perfectionniste, je ne suis guère un adepte de la langue de bois. Détenteur du précieux sable divin, je combats principalement à mi distance ou longue distance. Mon meilleur point fort est mon sang froid à toute épreuve. »
C’était un discours assez solennel qui n’avait pas pour habitude de me ressembler mais je ne connaissais guère les mœurs de mon interlocuteur. Je lui en aurais bien tapé 2 mais m’était d’avis que le gus aimait les choses claires et précises. Je décidais de finir sur une note plus cavalière pour jauger le bonhomme :
« Sinon, je vois que vous avez adopté ma coupe et mon style, ca vous rend assez hommage, je dois dire. Vous devez vouloir un autographe, je suppose ?! »
Un tuteur, un mentor, voilà ce dont j'ai besoin pour progresser plus rapidement. Il est temps que je devienne plus fort, que je sente que les choses bougent. J'ai cette impression de stagner absolument immonde qui ne cesse de croître, et je me décide donc à me mettre à la recherche d'un mec assez fou pour me prendre sous son aile. Je suis du genre à remettre tout en cause, même l'autorité ; alors même que je suis celui qui quémande l'aide. Yamada Kioshi. Je vais t'en donner des sueurs froides, mon pote. Parce que y'a que lui qui a répondu à ma missive. Déjà, les autres vont prendre cher. Tôt ou tard. J'nourris le seum envers eux.
Le mec me laisse donc des coordonnés et une heure précise. J'aime l'absentéisme, c'est comme le sexe. Et le retard, ce serait la masturbation. Mais faut bien commencer alors on va arriver à l'heure. Partir sur des bonnes bases hein ? Je me demande si il a déjà des élèves. Je suis pas du genre à voler avec les pigeons, ils ont intérêt de valoir le détour. Et puis qui est ce mec au final ? Qu'on me donne pas un mec tout juste promu qui va jouer les sergents, pète pas plus haut que ton cul mec. Non j'y pense trop. C'est une nouvelle aventure qui commence. Des missions réellement intéressantes, du combat, du sang, la gloire, les femmes. L'argent je m'en fous de toutes les manières j'suis argent comptant.
Me voilà bientôt sur les terrains d'entraînement, à l'exact endroit où le lieu du rendez-vous a été définit. Notez bien ça, c'est important.
Et quelle surprise ! Qui suis-je ? Torpillé lors d'une mission de rang C par un dénommé Calveen, j'ai volé si longtemps qu'on m'a appelé le Phénix de Suna, j'ai réussis à m'en sortir sans trop perdre la face, mon clan est renommé dans Suna toute entier et je connais Dante, je suis je suis ? JULIEN LE PER... KAIGON !
Lui aussi a rendez-vous avec le Yamada. Entendez que les grands esprits se rencontrent, le mec ne sait pas qu'il a choisit les deux genins les plus prometteurs. Les deux génies, les deux mecs qui décideront de l'avenir de la Terre. Attention, c'est pas n'importe qui, ce duo a déjà vécu l'une des expériences les plus traumatisantes et en est sortis indemne ! Alors c'est pas toi, pauvre lecteur de basse constitution qui va pouvoir dire que c'est pas les deux plus grands shinobis en devenir. T'as déjà essayé d'rentrer dans un canon qui a buté plein d'cobaye avant toi ? Non. Parce que sinon t'es mort. Petit Big Up à tous mes lecteurs depuis l'au-delà, on vous oublie pas.
Enfin bref, nous voilà donc face à face. Et pas de Kioshi en vue, on est en avance mon pote. On blague pas, on est déterminé. Kioshi, tu dois assurer pour avoir notre respect, prouve nous que t'es un cygne pas une oie.
Et tu vois pas que le mec vient nous voir style, ouais on est à l'heure mais pas au bon endroit ? Je le toise du regard, scarface. Tu te fous de ma gueule ? Non non tu commences déjà à chercher les emmerdes. Il arrive avec une heure de retard. Je ressors de 14 victoires d'affilées au scrabble contre l'ami kaigon qui a lui gagné les très stressant "pierre-feuille-ciseau". On allait régler ça au fameux je te tiens tu me tiens par la barbichette... et le mec se ramène style il était là à l'heure ? Oeil pour Oeil, dent pour dent.
" Dante, représente secteur Ouest, sisi. Moi j'ai pas d'but, j'en cherche un justement. Mon point fort ? Excellent danseur, ce qui fait de moi un espion exceptionnel. J'aime aussi utiliser le fuinjutsu. Mais je pense que je peux résumer tout ça avec quelqu'un qui parle mieux que moi. "
Hauts-Parleurs. Sisi-la-famille. Et là je montre à quel point je suis un danseur de fou. Prends moi pour un con et je te montrerai que je suis le champion des enculés.
Oh, deux énergumènes intéressants. Un sosie et un masqué. Ils n’avaient pas leur langue dans la poche. Remarque, ma ponctualité n’aidait pas. Néanmoins, était-ce du courage ou de l’inconscience ? Dans mes souvenirs, je n’osais pas m’exprimer ainsi face à plus gradé lorsque j’étais Genin. D’autant plus qu’ils avaient affaire à un membre de l’unité spécial. Vu la façon dont ils s’adressaient à moi, c’était la preuve que j’avais encore beaucoup de chemin à faire avant d’obtenir une vraie notoriété dans le village. Le masqué n’avait pas de but, remarque, le foot n’était pas le sport national à Suna. Peut-être qu’il gagnerait à chercher un panier plutôt ? L’autre, l’ensablé, préféra me narguer sur notre ressemblance. Je leurs souris, imaginant la suite dans ma tête.
" Je pensais plutôt à vous encadrer, cela m’économisera le coût d’un miroir, non ? "
Pic pour pic, s’il aimait jouer, il allait être servi. Mais je ne devais pas perdre la finalité de cette rencontre des yeux. L’un manie le sable, l’autre les sceaux. Une diversité qui me plaisait. Quoique, du sable, il y en a suffisamment ici. Mais bon, nous devions passer au test, non ?
" Bon, il ne me reste plus qu’à brûler vos jambes et voir vos réactions pour prendre ma décision… Ah non, ça c’est si vous voulez faire parti du Kakumeigun… "
Faisais-je référence à Zanshi et à sa façon de faire ? Il est probable que je ne lui ai pas encore pardonné ce qu’elle a fait subir à mes jambes. M’enfin, je ne pouvais rien y changer. Alors, les épreuves qu’ils devront passer… J’espère que je ne les ai pas fait peur au moins ? De toute façon, j’étais contre les procédés de l’écarlate. A priori, je n’allais pas les blesser. S’il y a un contrecoup, ce sera uniquement la cause de leurs propres actions. Ils m’ont donné leurs points forts, on verra bien jusqu’à quel point ils sont doués dans leur domaine.
" Le combat à distance et l’espionnage hein ? Je ne vais évidemment pas vous demander de faire un pas de dance, car cela n’a aucun intérêt, pour le moment. "
Mon regard se porta tout autour de nous. J’avais choisi le terrain qui laissait place au plus grand choix de lieux différents tout autour. Un restaurant bien connu non loin, et dans l’une des rues adjacentes, trois femmes portant sur leur tête un vase contenant l’eau qu’elles étaient allé chercher. Pourquoi me direz-vous ? Si Suna ne possède pas ses propres apports d’eau ? Mais le fait est que le liquide provenant à même des sources, des oasis est bien meilleur. Oui, ces femmes revenaient d’une longue marche, sans nul doute que la perte de leur butin les énerverait…
" Tour à tour, vous détruirez les vases que portent ces dames. Attention, j’ai bien dit tour à tour, et non pas les trois en même temps. Le but du combat à distance étant d’empêcher l’adversaire de se rapprocher, l’une des méthodes est de ne pas se faire remarquer. A vous d’attaquer et de disparaître aussitôt, pour repartir à l’assaut depuis un angle différent. Ensuite viendra le tour de l’espionnage. Vous voyez le restaurant là-bas ? A vous d’y aller, et de revenir avec l’information suivante : de quelle couleur sont les sous-vêtements de la serveuse, preuve à l’appuie. "
Ils ne le savaient peut-être pas, mais c’était cette dernière tâche la plus dangereuse de toute. Evidemment, ils devaient le faire sous la discrétion de la définition du mot espionnage, et non y aller comme des barbares. En tout cas, ils feraient mieux de ne pas se faire remarquer, car le cuisinier, qui est aussi le patron, est le père de la serveuse. Et disons qu’il l’a toujours à l’œil, et que le dernier à avoir essayé de la draguer s’est retrouvé avec un couteau de cuistot planté dans le bras. Pour ce qui est de la culotte, comme nous étions dans un climat aride, cela ne devrait pas être bien difficile si elle porte une jupe. Mais au sujet du sous-vêtement, bonne chance. D’autant plus que j’ai demandé une preuve. En effet, ils pouvaient très bien revenir et me balancer une couleur au hasard. A eux de voir la forme qu’elle devait prendre, il fallait juste que je n’ai rien à redire à leur réponse.
Moi, mon rôle était le plus simple et le moins dangereux, évidemment. Les regarder faire et évaluer leurs performances. Et s’ils sont vraiment doués, je serais peut-être obligé de leur mettre des bâtons dans les roues ? En tout cas, je réservais une ultime épreuve pour la fin, dans le cas où ils passent avec succès les deux premières.
Bah oui, j'aurai du m'en douter que c'était un casse-co-ouille. La serveuse, c'est son ex, et je me souviens de nos péripéties d'un soir où Papa Poule a décidé de nous pondre un Oeuf de merde sur la tête. Et Kaigon, en grand âme, il a foncé vers la serveuse, d'ailleurs j'la trouve dégueulasse, et il s'est fait viré à coup de pied dans le cul par le Papa. Comptez deux secondes et Kaigon a disparu de mon champ de vision.
C'est mignon tout plein, mais je me retrouve seul moi, j'ai 3 vases à péter, une serveuse à époustoufler et un Papa à gérer ! La situation est critique, mais je suis le meilleur, la perfection incarnée et je compte bien faire payer à Kioshi ses idées saugrenues - mot compte triple.
Je lui envoie un regard digne des plus grandes confrontations de l'histoire : Sacha et Régis, Brandon et son Petit Pénis, Brenda et sa Coiffeuse. C'est pas cette première difficulté qui m'arrêtera, après tout il y a 3 vases et de base nous n'étions que deux, il aurait donc fallut une aide extérieure pour le troisième, ou une pirouette. Si j'avais deux gars qui pourraient m'aider... Genre les deux là-bas...
- On s'arrête vous là ! Ordre de Yamada Kioshi, vous êtes l'objet d'une convocation après avoir remplie certaines obligations qui sont les suivantes : à mes côtés, vous devrez détruire 3 vases que les mémères transportent à distance sans être repéré, puis on devra aller dans le bar là-bas et donner la couleur des sous-vêtements à Kioshi. Dante, Major de sa Promotion, à votre service!
Les deux gars en question sont comme moi, genins. Comment je le sais ? J'en sais rien mais ma missive inventée semble avoir grâce à leurs yeux, et j'en conclus qu'ils cherchent certainement un salo-sensei. Parfait. En premier lieu, et alors même que je leur ai dis le contraire il y a un instant, nous allons nous occuper du plus dur, et ça va nous mettre dur, la serveuse. Parce que j'ai déjà ma petite idée sur la question, et mes deux nouveaux comparses n'étant pas au courant de tous les paramètres, ça devrait aller comme sur des roulettes!
Je les somme donc d'aller au bar. La serveuse, putain Kaigon t'es sortit avec ça ?, vient donc prendre notre commande. Je la regarde d'un air grave, très grave. Trop grave. C'est grave ce que je vais lui demander.
- Mademoiselle, je vais vous demander de nous suivre. Police de Suna, aux ordres du nouveau Kazekage.
Où est le mandat ? C'est quoi un mandat ?
- Monsieur, excusez-moi de vous déranger mais le jeune homme là-bas ne cesse de regarder votre serveuse et semble s'en délecter. Pour des raisons de sécurité, je vous rappelle qu'un criminel récidiviste condamné pour atteinte à la pudeur s'est évadé, je dois ramener votre fille avec moi.
Kioshi, j'espère que t'apprécieras la fleur... maintenant comment trouver la couleur des sous-vêtements ? On ne peut pas la fouiller, on est des mecs...
Bien que la journée fut difficile à débuter après un réveil en trombe. Je me réveillais à l'aube et m'habillais correctement. Les anciens du clan m'assignèrent rapidement à une nouvelle tâche. Je devais prier le Dieu du vent car en ce jour j'aurais certainement besoin de lui. Enfin c'est ce qu'ils pensaient après avoir lu la lettre que j'avais reçu un peu plus tôt dans la mâtiné. La réalité fut tout autre, après avoir prié les Dieux en lesquels nous croyons, je sorti en courant de ma chambre depuis ma fenêtre. Malgré mon accession au poste de ninja de Suna, j'étais encore un enfant pour mes parents et les anciens du clan. Pour ces personnes j'étais le quatrième fils du vent. Il ne fallait pas prendre le moindre risque.
Ces remarques avaient tendance à énerver. Cela m'énervais. Il fallait s'enfuir de ce monde, de cet environnement oppressant. Je pris la lettre avec moi sans l'avoir lu à cet instant. J'esquissais un sourire en marchant tranquillement dans les rues de notre si belle cité. Mes cheveux, d'habitude si bien coiffés, se retrouvaient emporté dans ce vent intense. Ce n'étais qu'un détail, j'avais oublier de mettre une tenue plus adéquate pour sortir qu'un simple pantalon et un T-shirt. Mes pieds nus traînaient dans le sable. La chaleur déposé, par cet astre si noble, sur mon être avait don de me réchauffer. Une sensation de douceur vint envahir ma nuque et se glissa jusque dans le bas du dos. Je tournais le dos au soleil en tournant dans une rue.
Il y avait un bar non loin de là où j'avais rencontré un certain Yamada Mikoto quelque temps auparavant. La marche fut rapide et j'y entrais. Je ne pus m'empêcher alors de sourire, oui à cet endroit il y avait cet homme aux cheveux rouge-feu et aux yeux marron surélevé d'une dorure qui lui donnait un éclat époustouflant. Cet homme bien plus imposant que moi même était là, assis derrière une table. J'allai le rejoindre, il semblait heureux. Je me retournais alors dans un petit mouvement circulaire et m'adressai au barman depuis la table :
" Un twist, s'il te plait ! "
Aujourd'hui était un jour presque neuf, oui il étais temps que je me réveille. Je en savais pas vraiment pourquoi, mais je devais devenir plus sûr de moi et assurer. Ce fut lorsque je me retournai que je me décida de saluer mon ami. Bien entendu ce fut la cérémonie habituelle : "ça va ?" "oui et toi ?" etc... Le plus important fut ce qui se passais après cela. Lorsque ce très cher Mikoto me fit remarquer qu'on avait pas le temps. Je lui demandai alors tout bêtement la raison, il me répondis avec un très large sourire que nous devrions trouver une mission afin de l'appliquer ensemble.
Après un dixième de seconde de réflexion j'acceptai le marché et annulai ma commande auprès du barman en m'excusant. Je voulais garder le bon filing avec cet homme. Je suivis donc Yamada Mikoto de près jusqu'à ce que nous rencontrions un homme masqué. Le genre de personne a qui je ne confierais même pas mon poisson rouge. Une personne qui donnais le nom d'une personne importante que Mikoto semblait connaître. Après tout cela était normal, ils étaient du même clan.
Il nous donnait l'ordre de détruire trois vases que des femmes venaient de remplir d'une oasis sans être repérer et ensuite d'aller dans un bar afin de donner la couleur des sous vêtements de la jeune femme. Ouais... Un sale pervers ce Kioshi... Ou bien était-ce cet énergumène sorti de nul part ? De toutes les manières qui soient, il nous fit faire l'inverse. Déjà une contradiction !
Je ne voulais pas obéir à celui-ci, il ne me paraissait guère être une personne de confiance. Ce n'était pas sa façon de parler qui me dérangeait... Oh non... Son attitude désagréable. Bon, il était tout de même amusant de le voir se déplacer.
Afin d'en savoir plus sur cet homme et sur sa réelle mission dans tout cela, je décidai d'aller dans ce bar et de me diriger vers une table. Il devait s'agir d'une mission d'infiltration et d'espionnage à la fois.
* QUUUEEWWAAA ?! *
Depuis ma table je pus entendre ce que disais ce ninja, Dante. Il me désignait comme étant un possible criminel récidiviste condamné pour atteinte à la pudeur. De plus je devais être évadé. Je ne savais pas de quoi étais capable cet homme massivement reconnaissable, mais apparemment ma mission était de l'occuper pendant que Dante et Mikoto se charge de la jeune femme et ses sous vêtements.
Il s'agissait d'un cuisinier, il fallait y aller doucement. Je me levai et allai en direction des toilettes pour homme. Le cuisinier me suivit et m’interpella violemment lorsque nous fumes écarté de la clientèle et de sa fille. Il me grognait que je n'étais qu'une ordure, qu'un homme avec un visage si peu abîmé devait souffrir bien plus que cela. Je lui conseillai de se calmer :
" Bonjour à vous aussi mon très cher monsieur. Je suis désolé d'abîmer votre si bel établissement avec les déjections que je peux rejeter. Il est vrai qu'une ordure telle que moi n'a rien à faire en ce lieu. Je vous prie de calmer vos ardeurs, cet homme que vous avez laissé avec votre charmante jeune fille n'est pas vraiment l'homme que vous croyez. Et figurez vous qu'il y a des risque qu'il s'en prenne à votre fille afin de lui soutirer ses sous-vêtement. "
Après ces brèves paroles, il prit un air surpris. Il n'était pas bête et me demanda alors comment je savais tout cela. Je lui expliquai alors que j'étais dans le coup et que je gagnais du temps afin que mes deux compères s'en aille discrètement avec la jeune femme.
Je savais mon ami plu à l'aise avec les femmes et ce fut une chance que Dante me désignais en tant que criminel. Ainsi je pensais que mon ami serait plus crédible en tant que policier que cet homme masqué. Et surtout que son nom imposait un certain respect.
Le cuisinier tenta alors de planter un couteau dans mon bras. Il devait s'agir d'un mouvement de détresse car il était bien rapide, mais j'esquivai en me glissant derrière lui et en pointant un kunai dans son dos. Il fallait rester discret. Il ne fallait pas que cet homme ne se souvienne de nous. Je ne connaissais pas encore le genjutsu. J'usa alors de mon intelligence afin de me sortir de la situation. Il fallait un plan de secours. Je le montai petit à petit :
" Bon je l'avoue... "
J'éclata de rire en rangeant mon kunai.
" Tout ceci n'est qu'une blague. L'homme que vous avez vu n'est en fait qu'un enfant qui joue au policier. J'étais là pour le surveiller. Je dis enfant car il se trouve que c'est un enfant avec quelques difficultés mentales... Soyez sans crainte ! Je suis un très grand blagueur et un ninja plutôt amusant, vous savez qu'il s'agissait ici de ma quarantième mission ? "
Le message était passé, le cuisinier ne savait plus vraiment quoi penser... J'espérais juste avoir gagné assez de temps...
Une journée comme toutes les autres d'apparence, mais d'apparence uniquement, le ciel était bleu, comme tous les jours, le soleil tapait sur Suna, comme tous les jours, le vent emportait les grains de sable, comme tous les jours, cependant contrairement aux autres jours cette journée me réservait bien des surprises, des plus absurdes aux plus hilarantes. Je me préparais, soigneusement comme tous les autres jours, me coiffait correctement, prenait soin de ma tenue vestimentaire, fit quelques tractions à l'aide de la barre que j'avais installé à l'entrée de ma salle de bain. Puis une fois que j'avais les muscles bien chauffé je décidais d'aller boire un coup au bar dans lequel j'avais fais la connaissance d'un autre Genin du village, un garçon fort sympathique au physique maigre mais à la force d'homme avec un caractère bien à lui. Il n'était pas aussi musclé que moi mais j'avais pu lire dans ses yeux que malgré le fait qu'il soit sec il était loin d'être un faiblard et qu'il était au contraire un leader. Bref c'était le genre d'homme avec qui j'avais tendance à parfaitement m'entendre. Je trouvais ça bizarre de me dire que la majorité de mes connaissances Shinobis je les avais faites dans un bar, enfin bon.. J'allais me faire une réputation de pochtron moi qui ne bois pas énormément mais qui sait apprécié les bonnes choses de la vie. De plus un bar est le lieu rêvé des séducteurs car certaines serveuses peut timide travaillent dans les bars des coins. Chose qui était loin de m'avoir échappé au contraire, c'était une information que j'avais plutôt bien attrapé.. enfin assimilé restons poli.
Je me rendais donc à ce bar marchant dans le sable chaud qui ornait les dalles du village caché du pays du vent. Quelques grains de sables venaient s'entre choquer avec mon corps et ma chevelure parfaite et flamboyante. Parfaitement flamboyante d'ailleurs. Une fois arrivé dans le bar, je demandais un verre de Whisky, je pris la même place que moi et mon désormais ami avions prit la dernière fois. Je sirotais mon verre de Whisky sans diluant tranquillement. Je prenais la dernière gorgée puis j'allais me mettre en route pour prendre une mission quand justement, Kyuuken arrivait enfin. Oui je lui avais donné rendez-vous il y avait à peut prêt une heure, j'avais pour habitude de toujours être à l'heure ou bien en avance quoi qu'il arrive, mais il semblait qu'il en était autrement pour mon compagnon. Bien sur je prenais cela à la blague et n'allais pas me fâcher pour des choses aussi puérils. Je lui fis tous de même remarqué son retard quelque peut abusif. Ce dernier s'excusait puis commandait un verre, je l'interrompais après sa commande. Je lui faisais remarqué que nous devions aller chercher une mission en équipe auprès du Kazekage sur la champ car nous ne devions pas perdre la main. Et si nous voulions gravir les échelons les missions étaient le meilleur moyen de nous propulser en haut de la chaine alimentaire du monde Shinobi.
Pendant que nous avancions, une personne intrigante croisait notre chemin, je précise une personne car je ne savais pas si il s'agissait ni d'un homme, ni même d'une femme. Un étrange personnage masqué. Je n'allais pas juger cette personne sur son désir de cacher son apparence qui était surement étrange, ou bien des plus laide. Enfin la raison du pourquoi ne m'intéressait pas. La seule chose à laquelle je prêtais importance fut ce qu'elle nous annonçait. Elle semblait avoir deviné que nous étions Shinobi, sans doute à cause de notre équipement, nos pochettes à Kunai Shuriken, cable etc.. Par exemple. Je fus tous simplement intéressé par les paroles de cet inconnu tous simplement car il semblait que ce très Kioshi ce cachait derrière cet ordre de mission des plus absurde. Chose qui ne m'étonnait qu'à moitié de mon cousin. Lui et moi avions des intérêts communs dont je ne pouvais parler. Ce fut pourquoi j'acceptais d'aider l'individu masqué. Mais afin de nous assurer sur les attentions de cette personne nous prirent place dans le bar avec mon compère. Lui serveuse.. Moi qui comptait la charmer, elle était hideuse.. Oh non.. Kyuuken le fera à ma place.. Et merde.. L'individu masqué le fait passer pour un psychopathe pervers, il ne tient qu'à moi d'y arriver.. Je soupirais, tapait l'épaule du descendant du clan Yajuun et lui souhaitais bonne chance.
Je commandais un verre au comptoir, par chance, les vêtements des serveuses étaient blanc, le blanc mouillé devient transparent. Je fis donc mine de renverser mon verre en le rapportant à ma table, accidentellement sur son T-shirt. Le soutient-gorge était.. Mais elle n'avait pas de soutient gorge ?! La claque que je me pris à la suite de ce geste fut donc mérité. Elle avait désormais les seins visible de tous. Elle pétait un câble, m'insultait. Je faisais mine de ne pas l'entendre et sortais du bar. Je passais à côté de Kyuuken, mit un coup dans la nuque du cuisinier qui semblait s'emporter. Celui-ci tombait donc K.O. Après quoi j'allais rapporté l'information à l'énergumène qui faisait partit de ma famille, la couleur du soutient gorge hein.. Si seulement elle en avait porté un ça aurait été plus simple. Je pouvais me délecter du scandale qui faisait rage dans le bar. A oui non.. Avant de rapporté l'information au pervers. Il me restait quelque chose à accomplir. Aussi je matérialisais un clone de moi qui restait le long d'un mur, dans l'incapacité de bouger. Je me métamorphosais ensuite, de façon à être sur que personne ne sache qu'il s'agisse de moins, mon clone servait à faire en sorte que des témoins disent que ça ne pouvait pas être moi. Simple mesure de précaution. Je ramassais un caillou de façon à ne pas avoir un projectile trop voyant. Puis une fois placé en haut d'un toi, détruisait un des vases à l'aide de celui-ci. Je me baissais rapidement de façon à ne pas être vue. De toute façon il ne s'agissait pas de ma réelle apparence. Après cet exercice des plus futile je me mit en marche pour rejoindre Kioshi que j’apercevais au loin.
Hola, avais-je visé trop haut avec mes épreuves ? Kaigon avait dû les sous-estimer, et le voilà hors jeu. Héhé, à vouloir voler en haut trop vite, on finit par se brûler les ailes. Il faut du temps pour que le plumage prenne la couleur de celui des aigles, afin de voler en leur compagnie. Kaigon semblait l'avoir appris à ses dépens. Dante, par contre, était déjà plus réfléchi, décidant de chercher du renfort. Parmi ces derniers, je reconnus Yamada Mikoto. Cependant, je n'avais encore jamais l'autre. Ils suivirent le masqué jusqu'au bar… Alors vous acceptez le défi ? Très bien, plus on est de fou, plus on rit. De toute façon, je n'avais pas donné de contrainte sur les moyens pour parvenir à ses fins.
Non, je n'en avais pas donné, mais je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il désigne un camarade comme cible. Héhé, un vrai petit fourbe ce Dante, bien qu'il ait une meilleure tête pour jouer le rôle d'un criminel. Kaigon a foncé tête baissé, Dante utilise la première technique de base lorsqu'on fait appel à la ruse : créer une diversion. En l'occurrence, ce fut au jeune homme dont j'ignorais l'existence de jouer cette carte. Et le Yamada finit le travail à l'aide d'un simple verre… Je n'aimais pas vraiment cette méthode, car il gâchait de l'alcool… Il a de la chance qu'on ne boit pas la même chose, si ça avait été du rhum… Mais j'avais là un trio des plus intéressants : une tête, un comédien, et un fonceur. De bons ingrédients qui devraient donner lieu à un résultat haut en couleur.
Alors, vous avez remarqué le petit piège ? En cas d'échec, et de tentative en me donnant une couleur au hasard, jamais vous n'auriez pu réussir. Devinez pourquoi, malgré le caractère du cuistot, cet endroit possède toujours une clientèle fidèle ? Simplement à cause de la tenue vestimentaire de la serveuse. Aujourd'hui, je vous ai appris une chose sur Suna. Mais il restait encore les vases à détruire, et je vous conseille de le faire avant que le cuisinier ne reprenne connaissance. Niveau discrétion, ils n'avaient pas la meilleure note, mais je ne pouvais nier qu'ils s'en étaient bien sortis.
Hep hep, où tu vas Mikoto ? Je vois qu'il est pressé d'en finir… Mais il allait vite apprendre que l'empressement n'est pas toujours la meilleure des choses. En effet, il avait réussi à détruire l'un des vases, mais la victime cherchait le coupable tout autour. Cependant, ce dernier marchait tranquillement dans ma direction. Quand je disais d'être discret, de les détruire sans se faire remarquer, que n'as-tu pas compris ? La quitter des yeux sitôt le travail fait n'était pas la bonne solution. En effet, un clone de moi apparu aux côtés de ces femmes.
" Faites attention, il y a un petit groupe de jeune homme qui s'amusent à faire tomber l'eau que les habitants vont chercher à l'oasis. Deux d'entre eux se trouvent encore dans le bâtiment là-bas, mais celui qui a déjà agi est entrain de marcher, là, celui qui vous tourne le dos ! Soyez prudentes, c'est un conseil… "
Evidemment, il indiqua Mikoto du doigt. Connaissez-vous la colère d'une femme qui se rend à l'oasis chercher de l'eau et à qui on brise le récipient lorsqu'elle était presque rentrée ? Moi oui. J'ai déjà testé une fois, mais pas deux. Et vous allez très vite comprendre pourquoi… J'espère que vous avez écrit votre testament, ou bien que vous savez courir vite. D'ailleurs, n'oubliez pas qu'il reste encore deux vases, et qu'elles sont sur leur garde à présent. Un simple caillou lancé d'un toit risque de ne pas suffire cette fois.
Pas de soutif... je répète... pas de soutif... Quelle raclure de Kioshi... il avait bien prévu son coup. En effet, il était au courant de l'intérêt de cette femme pour... 'fin j'sais pas comment dire, disons juste qu'être nue sous les vêtements qu'elle porte, ça ne la dérange pas. Le fourbe, heureusement que... l'autre mec bizarre là, on l'appellera l'emo, ou le Justin, accepte le rôle du pervers dérangé, et que le Sans-Âme connaît les propriétés transparente du blanc dès lors qu'on verse un liquide dessus. Bien joué, la première - et plus grosse - partie de la mission était réalisée, maintenant, c'était détente, l'instant rigolo.
Si le premier vase tombait assez facilement, pas le temps d'enchainer car déjà Kioshi prévenait ces dames que des petits vauriens s'amusaient à détruire les vases remplies d'eau. En y repensant, ce mec n'avait pas la carrure d'un vrai chef. Nous envoyer détruire des vases que des mères s'étaient échiner à aller puiser dans des oasis alentour, c'était lâche ! Et si il restait deux vases à détruire, je me refusais de participer à cette mascarade. J'ai toujours eu l'esprit révolutionnaire, j'aime contre-dire, aller au contact, remettre en cause. Et là, je pense que le bienfondé de cette action n'existe pas. J'aimerai pas qu'on fasse ça à ma mère. Alors je le fais pas à celle des autres. C'est pas une philosophie, ça ne s'applique pas à tout.
Cependant, quitter ce spot ne serait pas chose facile. Nous sommes désormais repéré et le moindre mouvement de travers causerait notre perte. Toute proportion gardée. Comment m'en aller d'ici sans avoir à avouer que je fais partie du groupe qui s'amuse à détruire des vases rempli d'eau ? Dans ma vie, je n'ai jamais été riche, je n'ai pas une famille marchande moi. L'eau, je sais ce que ça vaut. Alors quel déshonneur de me faire voir par ces femmes ! Les Yamada n'ont-ils aucuns scrupules? Apparemment, non. Je ne suis pas de ceux-là.
Je reste tapis dans l'ombre. Je sens les regards braqués sur le muret, juste au dessus de ma tête. Péniblement, je rampe jusqu'à une corniche opposée à la rue où le premier vase a été détruit. Je m'y accroche avec les mains, avant de me laisser tomber plus bas. Enfin, hé, me laisser tomber : je suis un Akuzu, dans les faits, ce sont mes bras qui s'étendent jusqu'à ce que mon pied trouve terre ferme. Chacun se démerde avec ce qu'il a, au final !
Je marche donc, mine de rien. Après tout, c'est le mec là, le Roux-Sans-Âme qui a détruit le vase, pas moi. J'ai rien à me reprocher et je peux donc m'en aller vers Kioshi tranquillement. Cet enfoiré qui contrôle la chaleur va me le payer ! Déjà, la serveuse avec le père à moitié fou qui est désormais sonné, et maintenant, ça. Sur le coup, j'étais ok parce que j'y avais pas plus réfléchis que ça, mais maintenant, c'était impensable ! Je ne peux pas faire mes preuves en nuisant au village. Après tout, c'est à celui-ci que je prête allégeance, à personne d'autre, si l'histoire de la serveuse ne pose aucun problème, faire chier des gens qui ont rien demandé, si.
Si j'avais pu, je l'aurai attrapé par le col, mais j'évite ça. Parce qu'il est quand même Chunin et que si ça se trouve, il peut faire très mal. J'ai pas envie d'avoir à me fritter avec mon supérieur et d'avoir à répondre de mes actes avant d'inexorablement finir à l'Ergastule. Là-bas, on dit qu'on entend les détenus crier tels des bêtes toutes les nuits, et que les nouveaux sont mélangés aux anciens. J'suis bien en liberté moi, je veux bien faire la guerre et la révolution, mais que si j'gagne et que j'risque pas d'finir en taule.
- Je le ferai pas. Ces dames se tuent à aller chercher de l'eau, et nous, notre mission pour faire nos preuves, c'est de casser cet effort, ce travail ? Si les deux autres sont ok, moi j'ai connu trop de galère pour accepter.
Après avoir assommé le père de la jeune serveuse, je pris la fuite et me cachais discrètement en attendant la suite des choses. Il allait se réveiller un jour, il n'oublierais jamais mon visage, c'est certain. Il fallait trouver quelque chose... Vite ! Je me sentait prisonnier de ma propre connerie, bon je l'avoue ce fut simple de trouver la solution. Je m'enfui tout simplement en me déplaçant aussi vite que le vent. Il m'accompagnait à chaque pas. Je me positionnai rapidement dans un arbre aux alentours. De cette position, je vis Mikoto détruire l'un des vases. La jeune femme qui avait été chercher l'eau à une oasis si loin du village était perturbé. Cela ne me fendis pas le cœur, mais j'étais écœuré pour elle. Avoir tant marché pour que son bien finisse ainsi. Non, même si l'ordre venait du Kazekage, je ne le respecterais pas. Il s'agit ici de bon sens et de savoir-vivre. Même si Mikoto était un ami pour moi, sur ce coup je ne pouvais pardonner un tel manque de jugeote.
Ceci dit, on l'aura vite oublier autour d'un verre.
Après avoir quelques peu réfléchit sur la situation, un homme aux cheveux jaune s'approchai de la jeune femme. Je me cachai encore mieux. Je devais rester sur mes gardes. Il indiquait alors du doigt Mikoto. Je compris alors qu'il s'agissait de l'instructeur qui tentait de mettre un bâton dans les roues. Il ne savais pas qu'à cet instant le char était à l'arrêt et que notre combativité était retombé à zéro. Mon allié masqué, bien que peu de respect sortait de sa bouche, une certaine détermination était encré en lui. J'aimais cela. J'aimais le fait de faire équipe avec de tels ninjas.
* Je pense qu'il va être temps pour les cendres d'entré en jeu. *
Dante pris la parole et s'exclamait qu'il n'obéirait pas à cet ordre. Personnellement j'étais déjà parti lorsque tout cela se passait. J'étais sorti du village sans que personne ne s'en rende compte. Bien sûr j'avais pris une jarre accroché dans mon dos. La distance était de dix kilomètres et j'avais cinq minutes avant que quelqu'un ne se rende compte de ma disparition. Je courut alors aussi vite que je le put. Là je peux dire que mes techniques en ninjutsu et taijutsu furent très utiles afin d'accélérer ma vitesse.
Malheureusement l'allé me pris cinq minutes et le retour de même...
Je ne saurais quoi sire à l'instructeur. Je savais juste que j'avais accomplis mon rôle en tant que ninja et protecteur du village. J'avais effacé la dette d'un ami en suppliant la jeune femme de ne pas prendre en compte l'incident. Bien entendu elle fut surprise par la détermination que je dégageais. Suite à cet incident, je rejoignit le ninja masqué, celui aux cheveux rouges et l'autre avec les cheveux jaunes et aussi nigo qu'il était grand. Mikoto venait tout juste de finir de parler. Avec un gros essoufflement, je donnai mon avis sur la situation.
" Je pense... Que ces femmes... n'ont rien fait... Je pense... que... Yamada Kioshi est un gros nigo de service pour donner ce genre d'ordre... "
Sacré Kioshi, un pervers doublé d'un professionnel. Son exercice n'avait rien de débile celons moi, bien qu'il n'était pas respectueux envers les personnes qui subissaient nos agissements, il fallait savoir qu'il y avait à chacun son métier, certains étaient Shinobis, et d'autres villageois, personne n'est au dessus de personne, mais les Shinobis meurent pour que les villageois vivent, c'est une réalité. Alors si les villageois peuvent participer à l'entrainement de temps en temps il n'y a rien de dramatique à ce qu'ils en fassent les frais et ce même si ça leur coûte du temps. Car les travaux des villageois ont beau être éreintant, ils sont presque sur de mourir d'une mort naturelle, nous, les chances sont en dessous de trente pour cent, et les soixante-dix autres pour cents signifient le taux de mort en mission en combat etc.. Bien sur nous ne devions pas détruire ce pourquoi vivent les villageois, nous nous complétons et c'est ainsi que Suna peut perdurer. Il faut savoir que détruire un petit peut d'eau n'est pas la mort. Certes cela représente du travaille pour les villageois, mais nous il s'agit d'une mission et d'un entrainement. Si il le faut j'irais rechercher l'eau pour les demoiselles. Mais pour le moment je me consacrais pleinement à ma tache de Shinobis et j'effectuais ma mission. Certes certains allaient dire que je suis une ordure, d'autres diront que j'ai correctement réussi ma mission, mais les ont dis ne m'intéressent pas, au contraire, ils me rendent plus fort et me permettent de connaitre la vrai nature des gens. Je me disais bien que tout cela était trop facile voir même du niveau d'un enfant de trois ans, pour une mission. Enfin une mission, je n'y croyais tellement pas, ce que je savais c'était que tous cela était trop facile peut importe si il s'agissait d'un entrainement ou autre. Il semblerait que la plus futile des ruses suffisaient afin de mettre des bâtons dans les roues d'un Genin. J'allais le remarquer à mes dépends. Mon cousin, Kioshi semblait avoir compris la supercherie et ce faisant passer pour le grand gentleman de ces dames décida de les avertir de mon intervention. Je voyais le regard des femmes qui avançaient vers moi, puis le sourire de Kioshi au loin. Un clone, le talent n'est donc pas chose rare dans mon clan. A vrai dire de la part de cet homme je n'en attendais pas vraiment moins. Tous dans la finesse. Heureusement j'avais pris la précaution d'utiliser un clone moi aussi, et ensuite de me métamorphoser. Ainsi j'avais un alibi. Même si cet alibi était sur un trottoir et ne bougeait pas plus qu'un cadavre. Je n'avais qu'à semer les femmes qui me coursaient puis à reprendre mon apparence initiale. Je courrais donc dans les rues étroites courant sur les murs des bâtiments et me propulsant à l'aide des fils de linge qui étaient étendus. Une fois que les femmes étaient bien en dessous de moi je faisais une pirouette en arrière puis courrait dans la ruelle la plus proche avant de monter en haut d'un bâtiment et de reprendre la place de mon clone en annulant mes deux ninjutsus. Les femmes étaient semés et ne pourraient me reconnaitre, le tour était joué.
Je retournais vers Kioshi, j'entendais mes deux confrères ce plaindre à lui et refuser d'effectuer la mission. Certes leurs arguments étaient valables. Peut-être venaient-ils de réussir la mission contrairement à moi en tenant tête à leur supérieur. Mais moi je n'avais pas jugé la chose de la sorte. C'était avec énervement que j'écoutais les paroles de mon ami Yajuun qui critiquait mon idiot de cousin. Certes la mission était déplacée. Mais il fallait voir plus loin que ça. Je m'avançais donc pour les rejoindre autour de Kioshi.
"Yajuun, c'est toi le nigot.." Lui dis-je d'une voie désespéré en me tenant la tête avant de me redresser et de les regarder de mes yeux qui flamboyaient d'énervement. "Nous sommes Shinobis, nous vivons pour les villageois si nous voulions volontairement leur porter préjudice nous ne nous serions pas engagé. Cette mission devait combiner la ruse et la finesse. Et certes elle était débile. Mais en mission il faudra ce préparer à ce genre de sacrifices. Ce ne sont que des sacrifices matériels. Certes cela porte préjudice aux habitants, et si cela pose un problème j'irais moi même chercher l'eau pour réparer mon erreur. Mais sachez que si vous vous arrêtez à ça, vous ne serez jamais en état d'effectuer des missions d'importance"
C'était ainsi que je voyais les choses, peut-être venais-je de me mettre à dos les trois shinobis qui m'accompagnent. Mais c'est en défendant ses principes que l'on avance.
Tiens, voilà enfin le moment où ils se mettent à utiliser leur esprit plutôt qu'à suivre aveuglément les ordres ? Je commençais à me demander s'ils n'étaient que des sbires qui suivent l'autorité au doigt et à l'œil. Attention, ce n'était pas la réponse finale qui était la plus intéressante. Tout ce que je voulais, c'était voir s'ils se questionneraient sur les ordres ou non. Juste ça, un travail de réflexion sur leurs actions et la raison de tout ça. Oui, nous sommes censés être des armes au service de Suna. Cependant, l'autorité s'est bien trop souvent jouée de nous. Remarque, si la maxime à suivre est d'être un pion sans état d'âme, cela paraît logique que l'on puisse déboucher sur de telles dérives.
Bientôt, j'organiserais une structure qui gardera les hautes sphères à l'œil. Nous ne les influencerons pas, tout comme nous resterons impassible face à leurs actions. Notre seul maître : les intérêts de Suna. Nous ne répondrons qu'à Suna, à ses habitants, et non à son représentant. Si l'on ne respecte pas les droits fondamentaux de l'homme, le peuple se doit de se soulever. Mais comment le faire si nous sommes manipulés, un pion sur un plateau, un enfant à qui l'on chante une berceuse. Nous serons ceux qui se lèvent contre l'autorité ! Le but n'est pas de prendre le pouvoir, mais de veiller à ce que ce pouvoir soit respecté et utilisé à bon escient. Et ainsi, petit à petit, l'idée de la troupe de l'ombre que je souhaitais créer prenait forme. Lorsque j'aurais trouvé suffisamment d'esprits partageant mon avis, je les rassemblerais lors d'une réunion afin que l'on puisse parler de tout ça.
Bon, voyons voir à présent les réactions de ces jeunes gens. Le premier, Dante, refusa de continuer la mission que je lui avais confiée. Mais au moins, il argumentait son refus, contrairement à l'inconnu qui se contenta de me traiter de manière péjorative. Toi, tu viens de perdre un point. Mikoto finit de s'échapper avant de venir. Le seul à avoir accompli ce que j'avais demandé. Qui a juste ? Qui a faux ? Au fond, personne. Chaque point de vu se défend, chacun a raison quelque part.
" Je ne tiendrais pas rigueur à Dante pour son refus. Cependant, en cas de désobéissance, tâchez de garder un minimum de respect. Argumentez votre choix sans pour ôtant vous en prendre à l'autre verbalement. Après, ce n'est qu'un conseil, à vous de voir si vous voulez finir à l'Ergastule un jour ou non. "
Non, ce n'était pas une menace, car ce n'était pas mon intention de les y envoyer. Mais quelqu'un d'autre aurait peut-être pu le faire. Dans mon cas, c'était ce moment, ce partage qui m'intéressait depuis le début. J'avais fait exprès de donner de tels ordres afin d'étudier leur limite.
" Contrairement aux mœurs, il est bon de réfléchir avant d'agir, car chaque action entraîne une conséquence directe. Alors qu'une réflexion ne fait de mal à personne. Je voulais voir cette étape : le questionnement. Cependant, sur le terrain, veillez à tout de même suivre les directives, sans quoi vous risquerez d'y passer. Ici, les murs du village vous protègent. Dehors, c'est loin d'être le cas. "
En effet, là je cherchais spécifiquement cette réaction. Lors d'une véritable mission, il serait préférable que ce ne soit pas le cas. Après, cela dépend de la situation, comme toujours. Venons-en à la critique à proprement parlée. Car au-delà de l'aspect ruse et finesse, il y avait quelque chose d'autre que je voulais voir : la capacité à s'en prendre à ses camarades.
" Mikoto, il faut toujours réfléchir, et encore plus lorsqu'il s'agit d'une action à l'encontre des habitants de ton village. Cependant, Dante et Yajuun, si vous n'êtes pas capables de détruire le vase d'un Sunajin, que ferez-vous lorsque vous devrez porter atteinte à la personne même ? Je vous conseille de méditer là-dessus, pour que vous soyez prêt le jour venu. Moi, je n'ai pas pu… "
Machinalement, ma main se posa sur mon flan droit, lieu où Zanshi m'avait transpercé de sa lame avant de quitter le village. Je n'avais rien pu faire, je n'osais l'attaquer, j'avais peur de blesser une connaissance, une amie… Et quelle en est la conclusion ? Je m'étais retrouvé face contre terre, gisant dans mon sang tandis qu'elle partait au loin. J'espère qu'ils ne seront jamais dans cette situation, mais ne sait-on jamais. Oh, et dernier point :
" A propos, il y a un vase rempli d'eau qui attend tranquillement chez chacune de ces femmes, posé là par le nigo de service… Bien qu'elles ne le sachent pas, histoire que vous ayez affaire à une véritable réaction… Mais restons-en là. Il ne vous manque plus qu'une chose à faire avant que l'on ne forme une équipe… M'inviter au restaurant ! "
Comment ça, l'insulte m'était restée en travers de la gorge ? Si peu, si peu… Puis, même si je n'avais pas déposé de vases, la marche est bonne pour la santé, alors il n'y avait pas de quoi en faire un plat. A la base, Yajuun et Mikoto n'étaient pas prévus au programme, mais comme ils ont passé les épreuves, je n'avais rien à redire…
