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 Chroniques d'un bagarreur solitaire

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Ketsueki Takahiro
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Message(#) Sujet: Chroniques d'un bagarreur solitaire Chroniques d'un bagarreur solitaire EmptyMer 5 Juin 2013 - 18:21

Chapitre I : Tori no kuni, le pays des pigeons
[An -3 — Hiver]
J'étais enfin parti de mon bled paumé. Y avait pas à dire, voir du pays me fera pas de mal. Durant une semaine environ, j'avais gambadé dans le grand et chiant désert de Kaze no kuni. Là-bas, j'avais fait de belles rencontres : du sable, des cailloux, deux trois chameaux et des nomades. Autant dire que j'étais bien content de quitter ce pays de merde ! Je m'étais même demandé quelle idée de maso avait traversée l'esprit de mon premier ancêtre, en désirant poser ses bagages dans ce four géant ? Il a de la chance l'ancêtre d'être aujourd'hui mort, et que je le connaisse pas, sinon je serai venu lui remercier son choix des plus idiots. Sans déconner, faut vraiment être atteint pour vouloir vivre dans un désert ! Certes, c'est la merde partout sur le globe, mais c'est pas une raison suffisante pour décider de venir crever à petit feu au milieu des grains de sable. Il doit bien exister quelque part dans ce foutu monde un coin tranquille, autre que Kaze no kuni. Enfin bon, dorénavant, j'aurai plus à connaître les journées super chaudes, et les nuits où on se caille les miches. À moi la liberté !

Après avoir traversé une vaste étendue de cailloux, puis un peu de verdure, j'étais finalement arrivé aux frontières entre le Pays du Vent, et celui des Oiseaux. À l'époque, les frontières étaient pas trop surveillées : chacun préférait se retrancher dans sa cave, où sortir dehors zigouiller le voisin. Super l'ambiance ! En gros, y avait d'un côté les taupes, de l'autre les chiens, qui tantôt s'aboyaient dessus, tantôt se mordaient dessus. De mon côté, j'étais devenu un loup solitaire, sorti de la taupinière. Et pour fêter ça, rien de tel qu'une bonne chasse aux piafs à Tori no kuni ! C'était ma première destination, et pour être franc, j'y connaissais trois fois rien à ce pays. Pendant toute mon enfance, j'avais été éduqué à taper sur des idiots dans un désert. On m'avait jamais sorti de ma caverne.

Bref, j'avais passé la frontière sans problèmes. Pas de gardes pour casser les couilles, demander du sortir du véhicule, et de montrer papiers d'identité et carte grise. Par contre, je ressentais bien la différence de température entre deux pays. Alors qu'à Kaze no kuni je suais comme un porc sous la canicule désertique, ici, il faisait plutôt bon. J'abandonnai du coup ma toge rouge qui m'isolait des tempêtes de sable et de la chaleur. Maintenant je ressemblais enfin à quelque chose d'humain. Et comme j'avais soif à présent, je décidai de mettre le cap vers le premier village sur lequel je tomberai. Je traversais ainsi une petite prairie, avant d'arriver devant un hameau situé dans une vallée, au bout d'une vingtaine de minutes de marche. Y avait autour de ce village pas mal d'oiseaux, ce qui me faisait penser que les inventeurs de Tori no kuni s'étaient pas trop cassé le cul pour trouver un nom à leur pays. Une fois dans le bled de campagne, je me dirigeais vers la place forte de l'endroit, le cœur social de la campagne, le centre névralgique de l'économie locale, j'ai nommé : la taverne !

Je pris alors place sur le comptoir, demandais une bonne bière, et attendis ma boisson. Y avait pas grand monde ici. En même temps, on était dans une taverne de campagne, fallait pas s'attendre à voir la file d'attente jusqu'à l'entrée du village. Au même moment, y avait un groupe de poivrots qui racontait des conneries, juste à côté de moi. N'ayant pas grand chose à faire en attendant de m'éclaircir la gorge par la boisson des dieux, je tendis l'oreille. C'est toujours intéressant d'écouter ce qu'ont à raconter les paysans du coin, afin d'annoncer la couleur sur place. Malheureusement, ce ne fut que trop tard que je regrettai mon geste.

C'est l'histoire d'un Akimichi qui rentre dans un bar, vous savez ce qu'il prend ? De la place ! Bwahahahaha !
C'est pas permis sans déconner de rentrer dans le premier bar du pays, et de tomber sur un boulet. Il me tardait dorénavant plus qu'une chose : finir d'un trait ma bière, et me tirer d'ici pour reprendre ma route. Mais avant ça, j'tenais à rendre la monnaie de sa pièce à l'humoriste des comptoirs pour lui montrer que son humour était à vomir des neurones.
C'est l'histoire d'un boulet, qui raconte de la merde dans un bar, vous savez ce qu'il prend ? Il me prend la tête !
Ni une ni deux, l'humoriste du dimanche se tourna vers moi, et avec lui ses deux acolytes. D'un coup ils devinrent moins commodes, genre molosse pas content. Mon castagnomètre m'indiqua alors que j'avais de très fortes chances de me frotter contre eux. Sadiquement, je leur souris, comme pour chauffer davantage l'ambiance. Ce soir, au menu : des marrons et des patates ! L'humoriste, qui semblait avoir des talents improvisés de chef de l'association des trois poivrots du coin, se leva, et me toisa avec un air féroce. Il croyait quoi lui, que j'allais baisser les yeux ? Je lui rigolai alors sous le nez, ce qui ne lui plut pas trop des masses. Sous la pression de ses collègues - parce qu'après tout il fallait bien qu'il porte ses couilles pour montrer qu'il était le boss - il vint me saisir par le col, et me menacer, tant du regard que de sa bouche. Et putain, qu'est-ce qu'il puait de la gueule, le con ! Du coup, histoire que je dégueule pas sur lui, je vins lui foutre un coup de tatane dans les roustons, ce qui eut pour effet de le plier en deux. Je me levais suite à ça, et contemplant l'équerre humaine, je le frappai violemment, explosant en miette son dos d'un coup de coude. Suite à ça, j'écrasais sa sale tronche de merde avec la semelle de mes sandales. Une chance qu'il soit chevelu le con, il se rendait utile en servant de carpette à mes godasses encore pleines de sable ! Quant aux deux autres, un seul « Bouh » les réveillèrent.

Dommage pour eux, j'étais pas un tendre.

Ping et Pong chargèrent alors à leur tour, et je leur arrachais plusieurs dents d'un direct, ainsi que d'un crochet du droit. Au bout de quelques coups bien placés sur le visage et le ventre, ils tombèrent à genou, avant de se relever, ramassant leur chef. La baston ne faisait que commencer, du moins pour eux. Pour moi, elle était déjà finie ! J'engloutis alors ma bière d'une traite, comme annoncé, avant de sonner la bande à Momo en deux trois coups. Quant au chef … il eut droit à la spécialité de la maison. C'était ainsi que je quittais la taverne, rassasié, sous les cris consternés de la foule, observant la tête de l'idiot du village plantée dans le mur de la taverne. Perso, j'trouvai que l'autruche lui allait mieux que le rôle de comique. Sur cette petite bataillounette de rien du tout, je fis cap vers le nord-est, à la recherche d'une ville plus potable que ce ramassis de déchets des tavernes.
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