Le bal de la colombe... Je crois que c'est l'évènement que j'attends le plus chaque année. Moi qui suis pourtant adepte des bals et autres gala de par mon appartenance à la famille noble des Kadoria, celui-ci reste mon préféré. Bien sûr il y a une raison à ce là. Les choses qui me font beaucoup apprécier ce bal sont simplement le fait qu'il rassemble les personnes de n'importe quel pays ou affiliation. Comment est-ce possible? Et bien c'est très simple, mais vraiment très simple. Étant un bal costumé, il n'y a aucun moyen de savoir qui appartient à quel village et même si par exemple un konohajin reconnaît un déserteur et bien il ne pourra simplement rien puisqu'une barrière empêchant l'utilisation du chakra est mis en place dans un rayon de 1 kilomètre autour du bâtiment. On peut donc y croiser n'importe qui sans avoir peur de se faire attaquer, même si des fois quelques verres vols par-ci par-là et que certains se batte a mains nues comme des bêtes.

Le Bal avait déjà bien commencé, l'alcool coulait à flots et l'ambiance était plus que bonne. En bon observateur que je suis, je me suis placé sur un petit balcon et admire la scène déguisée en un chevalier servant. Je n'aime pas me mélanger à la foule et puis au moins si une bagarre éclate je pourrais avoir une belle vue depuis mon balcon, rien de mieux en soi. Je dois avouer que certains on fait fort niveau costume cette année. Entre le mec qui est déguisé en Kitase Shinichi ou encore une jeune demoiselle qui s'est déguisée en Iwasaki Nami, on comprends vite que les déguisements de Kage sont a la mode cette année.

Après quelques minutes d'observation intensive, j'ai pu distinguer certaines personnes bien connu. Mais alors que je m'attardais à descendre de mon balcon reprendre un verre de ce merveilleux nectare, la porte s'ouvrit d'un seul coup faisant rentrer une vague de froid dans toute la salle. Un des employés des organisateurs se hâte pour la refermer mais se prend un coup de pied monumental dans la face avant de finir écrasé contre le mur au fond de la salle. La personne a l'origine de ce magnifique high kick rentre en gueulant. C'est un homme assez imposant portant de nombreuses cicatrices. Mais une chose me perturbe. Comment l'employer a-t-il pu voler aussi loin avec un simple coup de pied? C'est vrai, on ne peut pas utiliser du chakra ici alors à moins que ce mec ait une force surnaturelle de base je vois pas trop... Je reporte mon attention vers le type qui est maintenant accompagné par cinq autres hommes.

- Yoooo les tapettes ~ Ceci est une prise d'otages alors on pose gentiment ces fesses par terre et on lâche les bijoux et l'argent c'est clair?

Tout le monde explose de rire moi y comprit. Nan mais sérieux quoi... Le mec pense nous menacer avec quoi? Une fourchette? Personne ne peut utiliser de chakra ici alors bon ce n'est pas comme si l'un était plus dangereux que l'autre. Tous les convives reprirent leurs conversations sans porter plus d'attention aux intrus. Il y a même une vieille dame qui leur dit de vite rentré et de fermer la porte derrière eux, car ça fait apparemment courant d'aire. Très rapidement un des intrus se met à cracher une énorme boule de feu au-dessus des convives. Tous se tue et se mirent à les fixer, éberluer.

- Vous voyez ça? C'est du ninjutsu. Et ouais, on peut utiliser notre chakra nous alors vous ferez mieux de reporter votre attention sur nous et arrêtez de nous prendre pour des cons. Quant à toi la grand-mère, si tu veux que la porte soit fermée tu n'as cas bouger ton fessier flasque et la fermer toute seul clair? Donc je répète, ON RABOULE L'ARGENT ET LES BIJOUX.

À ce moment, seuls ces mots-là me viennent à l'esprit : What the Phoque?

- Mais… Marche droit ! Et tiens moi bien tu vas me faire tomber… !

~ ~ ~

Mais commençons par le commencement. Cela s’est passé il y a quelques temps maintenant. J’étais tranquillement à Suna, lorsque j’entendis des gens parler d’une colombe et de costume. Je me rapprochais. Ce n’est pas tous les jours que deux personnes parlent d’un sujet aussi débile. Les mecs voulaient se déguiser en colombe quoi. Ah non, mal compris. Apparemment, il y aurait un bal costumé appelé le « Bal de la Colombe ». Drôle de nom, mais c’était terriblement intéressant. J’voulais trop y aller. Je me précipitais alors chez un gentil monsieur qui vendait des costumes, pour lui en acheter un. Mais y en a plein qui me plaisait, alors j’en ai pris cinq. Oui, je me suis fait des sous un peu, je suis riche maintenant. En fait c’est surtout qu’on ne trouve pas beaucoup de glaces ici, il fait tellement chaud qu’elles fondent trop vite. Du coup, ça fait des économies. Après avoir acheté mes costumes, y en avait même un qui était trop grand pour moi. J’suis franchement pas concentré par moment. Je les stockai dans des parchemins.

Après quelques minutes de recherche, j’avais retrouvé les deux bonhommes. Discrètement, je les suivais pour arriver jusqu’à ce bal. En chemin, pour ne pas m’ennuyer, j’avais invoqué Obake, ma petite araignée qui se cachait habituellement dans mes cheveux. En chemin, on parlait de tout et de rien. Et c’est après de longues heures de marche, que je le vis. J’y étais. Enfin. Vite fait bien fait, je sortis un costume de mes parchemins. Totalement au hasard, comme je n’arrivais pas à me décider. C’était le costume de Stitch ! Il était trop beau ! Je l’enfilai alors, et me dirigeait fièrement vers l’entrée. Mais un gros monsieur me bloquait l’accès.

- Dégage minus, c’est pas pour les bébés ici.

Levant la tête, je le regardai dans les yeux.

- J’suis pas un bébé spèce de gr… HEEE LÂCHE MOI !

La baleine m’avait attrapé la tête d’une poignée de main, et se marrait. Me balançant en avant, j’agrippai mes jambes et mes bras au sien, puis je le mordais. Il gueula et me jeta par terre, plus loin. Aoutch… Même pas mal en fait ! Je me relevai, vraiment énervé. C’était comme une épreuve, j’devais le tuer pour pouvoir rentrer dans le stade. Je fis un mudra, le regard empli de rage, et une voix retentit dans mon costume de Stitch.

- Aku non ! Repli stratégique.

Il faut toujours écouter les plus petits que soi. C’est un truc comme ça. Bref, en tirant la langue au vilain, je m’éloignais. Il fallait trouver une astuce pour rentrer maintenant. Et là, je la vis. Nai. Akimichi Nai. Ma sauveuse ! Dès que je la vis, un plan s’est construit instantanément dans ma tête. Une petite bêtise allait me sauver. Je ne savais pas ce qu’elle faisait là, mais elle a failli me manger un jour. Alors bon, elle pouvait bien me rendre un service pour se racheter. Je pris l’un de mes parchemins, celui qui contenait le costume trop grand. C’était un costume d’artichaut, je trouvais ça original. J’ai tenté de la convaincre qu’on enfile ce costume à deux. Elle qui marchait, et moi debout sur ses épaules. À nous deux, on était assez grand. Voila comment on en était arrivé là.

~ ~ ~

On avait pu rentrer dans le bar. Il y avait plein de costumes en tout genre, mais personne n’égalait le notre. Non vraiment personne. Même si on ne marchait pas droit. J’suis pas lourd pourtant. On aurait inversé les places ok, mais là non. Et puis, un groupe de méchants pas beau arrivèrent. Je n’écoutais qu’à moitié ce qu’ils disaient. Honnêtement ça ne m’intéressait pas. Je mangeais. Et je faisais passer de la nourriture à Nai qui était dessous. Jusqu’au moment où la salle se réchauffa. Une boule de feu était au dessus du peuple. Mouais, peut mieux faire. Moi aussi je sais le faire ça. Peuh. Je retournais donc à m’occuper de nos provisions.

- Ehh l’artichaut, on te dérange pas trop peut-être ?

- Bah *cronch* non pourquoi ?

L’homme s’énerva tout de suite, et balança une sorte de lame de vent sur nous. L'est chaud lui, mais qu’est-ce que j’ai dit ? C’est qui ces mecs au fait ? Moi j’voulais être gentil et tout et… Bref. Je devais riposter avec du feu. J’essayais, mais impossible de concentrer son chakra. Merde c’est vrai, personne ne peut utiliser son chakra ici. Et pourquoi eux ils… J’y réfléchirais plus tard. Pour l’instant il fallait se sortir de cette galère… NAI AU SECOURS RÉAGIS !!

Qu’est ce qui avait bien pû l’amener ici, déjà ? La pseudo joie d’une ivre d’emprisonnement, la désinvolte irrévérence retrouvée, après un long périple d’errante mono positionnelle dans la cage de ténèbres ambulants. Ces mêmes ténèbres qui s’élargissaient sur son cœur, qui consumaient son âme, peu à peu. Volute de son innocence, mais aussi pour oublier l’obscurantisme de la geôle, encore plus Shiro qu’elle avait dû laisser là-bas, elle s’était traînée jusqu’à ce « Bal de la Colombe », nonobstant. Le plus excentrique, anecdotique, dans tout, c’est que la proéminente jeune fille n’avait revêtu aucun costume. Après tout, elle était à son être une cavalcade, carnaval de momerie mais aussi de sérieux, le tout fardé d’un ton épais de vulgarité et de couches graisseuses superposées. C’était ça Nai, un cirque ambulant, condensé en sa seule personne. Un carême-prenant à l’improviste, qui tournait vingt quatre heures sur vingt quatre et ne laissait pas indifférent. Alors, à quoi beau se déguiser ?

Elle s’était donc traînée jusqu’à ce malheureux bal, un peu malgré elle. La partie qui regrettait Shiro lui ordonnait de se morfondre. La partie qui obéissait aux dires de Shiro lui ordonnait de folâtrer. En effet, le premier du nouveau paternel de la future donzelle avait été de s’amuser pleinement, et de ne pas s’inquêter pour lui. Chose qu’elle respectait à moitié. Elle ressentit la privation de chakra, lorsque elle pénétrait dans l’intemporel dôme, invisible. Mais alors qu’elle se dirigeait vers l’entrée du havre, elle fût interpellée par un fils d’Adam qu’elle connaissait maintenant assez bien. Un garçon du nom Aku, précisement le garçon qu’elle avait agressée, celui qui l’avait indirectement conduit au pénitencier. Mais amitié naissante oblige, Nai avait due se plier au jeu de l’opalin. L’éborgne convict en effet la grosse bouse verte de konoha de l’accompagner sous un costume d’artichaut au pseudo bal, car ils n’avaient pas acceptés à cause de son age relativement jeune. C’est ainsi que la zigue c’était retrouvée dans cette posture, marchant à tâtons, se dirigeant un peu comme elle le faisait dans la prison. A l’instinct, tel un fauve. Aku lui, faisait parvenir à la garçonne des mets par ci et par là, mets dont la kunoichi en question n’hésita pas à engloutir afin de faire taire une faim naissante, retrouvant ainsi les joies oubliées du savourement au niveau des papilles gustatives.

Mais alors que Nai entamait son troisième gâteau, un corpulent gaillard fît irruption dans la salle. Convulsé de nombreuses marques faciales et autres lésions, il envoya un serveur valser sur le bitume damé, d’une décoche qui ressemblait fortement à la signature fétiche de l’opulente protagoniste. Prenant ceci à la léger, les convives d’une soirée voguaient de nouveau à leurs occupations, sauf Nai. Elle savait que tout ceci n’était pas à prendre à la légère. Ne jamais prendre un shinobi énervé à la légère. Un ninja ne doit pas montrer ses émotions, mais quand ces dernières s’emparent de lui, elles le renforcent pour une durée limitée, avant que les prémices de l’obscurantisme des vulnérables ne prenne à nouveau ses droits sur cet être.

Aussi, elle ne fît pas comme Aku. Elle se tenait déjà préparée. Elle ne savait pas ce qu’ils avaient préparés, mais elle se montrait sur le qui vive. Aussi, lorsque une lame de vent fendit l’espace en sa direction, elle esquiva d’un bond véloce vers la gauche, abasourdie. La privation n’était pas de mise pour ce groupuscule, mais pourquoi ?

HRP : Apparence de Inori pendant le RP :

Spoiler:



Vous vous souvenez de votre enfance à l’époque ou vous croyiez aux contes de fée ? Vous faisiez des rêves sur ce que serait votre vie : la robe blanche, le prince charmant qui vous emporte jusqu’à son château sur la colline. Vous vous allongiez le soir dans votre lit, vous fermiez les yeux et vous y croyiez dur comme fer. Le père noël, la petite souris, le prince charmant, ils étaient si proches que vous auriez pu les toucher. Mais finalement vous grandissez, un jour vous ouvrez les yeux et le conte de fée disparaît. La plupart des gens se dirigent vers des choses et des gens en qui ils ont confiance. Mais le fait est que c’est difficile d’oublier complètement les contes de fée, parce que chacun de nous garde toujours une minuscule part d’espoir, de foi, et se dit qu’un jour il ouvrira les yeux et que ses rêves deviendront réalité.

En fin de compte, la foi est une chose très particulière, elle se révèle quand on ne s’y attend pas. C’est comme le jours où l’on réalise que les contes de fée peuvent être légèrement différents de ce qu’ils étaient dans nos rêves. Le château peut ne pas être un château. Et ce n’est pas aussi important qu’on vive heureux pour toujours, ce qui compte c’est être heureux maintenant. De temps en temps, même si c’est rare, les gens vous surprennent. Et une fois de temps en temps, certaines personnes peuvent vous couper le souffle.

Il était dés lors vrai que j'étais assez perdue, à peine deux jours venaient de passer après que Yuka m'ait ouvert les yeux et le cœur. J'étais alors devenue une personne bien plus puissante, plus grande et plus forte. Je venais aussi d''être promut pour devenir maintenant une Chûnin de la Brume Sanglante. Ma fierté était bien plus grande qu'avant et je croyais enfin en mes capacités. Après tout je suis une Jisetsu, je représente la noblesse de Kiri et sa puissance. Ma maîtrise de mon Kinnegan étant passé au stade 2 je contrôle désormais légèrement l'espace, et j'en suis heureuse car mes compétences en deviennent bien plus puissante.

Aujourd'hui était néanmoins un jour plutôt important. En effet, avait lieu le Bal de la Colombe connue pour ses magnifiques prestations, ses déguisements uniques et sa barrière de chakra. En effet le bal était défendu par une sorte de dôme spatiale empêchant tout chakra d'être utilisé. J'avais choisis de me déguiser normalement, une belle robe noir et un masque faisant partit des objets légendaires de la Famille Jisetsu. Appelé « Le masque de Chronos » il avait été porté par la première femme Jisetsu né au monde. Avec l'aide de quelques jutsus ils réussirent à la réparer et a été léguer à une branche des Jisetsu, les attaquants et j'en faisais parti. Les scientifiques s'en fichaient littéralement d'un vulgaire masque, pourtant sa valeur était inestimable.

Devant l'entrée du bal, des lumières de partout sa laissaient voir, illuminant même le ciel. La barrière elle était blanchâtre et presque transparente. Je tendis mon billet, avec une classe naturelle le garde m'accueillit avec un large sourire, peut-être se souvenait-il de moi l'année dernière. Bien sûr je n'étais pas stupide, j'avais pris avec moi ma rapière d'un noir effrayant, elle allait de ce fait très bien avec ma robe. Une fois à l'intérieur, un nombre de personnes assez important étaient présents. Il fallait dire que ce bal était important pour beaucoup de personnes, surtout la noblesse en général. Même si j'apercevais certaines personnes avec des déguisements plus que ridicule.

Alors que je buvais tranquillement une boisson légèrement sucré, une bruit fort, celui de la porte, se fit entendre au loin. Des bandits pour nous piller. Ils attaquèrent des personnes au déguisement ridicule, un artichaut. Je trouvais cela déconcertant, ils étaient capables d'utiliser leurs Chakra et nous non.. Magie de réécriture ? Il faudrait alors un excellent niveau pour avoir réécrit le dôme de sorte que seul eux aient leur chakra.. Mais toutes éventualités et possibles alors bon, il fallait surtout que je reste sur mes gardes. La plus part des invités se tapirent par terre avec énormément de cries. Je me cacha directement à l'étage car la salle de réception avait en effet un escalier menant à un étage, cet étage possède en fait un balcon sur la salle de réception donc en gros c'était plus une mosaïque. J'étais derrière un mur et j'écoutais ce qu'il pouvait dire, chaque mots étaient importants.

Nan mais c'est quoi ce déguisement...? Un artichaut géant limite plus grand que moi ignorait totalement les bandits. Nan mais qui a bien pu avoir la brillante idée de se déguiser en artichaut quoi... Je ne sais pas s'il a oublié qu'on ne peut pas utiliser le chakra ici ou juste qu'il est suicidaire mais en tout cas, il avait mis les bandits en colère. Toujours perché à mon balcon, j'observe la scène se dérouler sous mes yeux. Le légume géant ignorant totalement nos invitées surprises se fait interpeller par ces derniers. Répondant avec une certaine désinvolture, un des vieux crasseux du dimanche envoie une grosse lame de vent vers l'artichaut. Bah bien, mauquait plus qu'ils se mettent à balancer des jutsu a tout vas! On va finir avec des dizaines de morts si on continue comme ça.

Avec une finesse est une grâce légendaire, le légume esquive l'attaque d'un grand bond sur le côté. Mais alors que j'observais toujours la scène d'un oeil inquisiteur, des bruits de pas se font attendre dans l'escalier. Qui ça peut bien être? Aucune des bandits n'a disparu... C'est dans ces moments-là que je regrette de ne pas pouvoir utiliser de jutsu. Ma sensorialité m'aurait plus que bien servi dans ce cas-là. Ne sachant pas vraiment qui c'est, je pars me cacher rapidement dans un coin sombre. Avec un peu de chance il ne me verra pas. Suspence ~

Contre toute attente, c'est une magnifique demoiselle aux cheveux roses, portant une sublime robe noire, qui vient me tenir compagnie. De la même façon que moi tout à l'heure, elle s'installe de façon à regarder, discrètement la scène qui se déroule plus bas. Me relevant doucement, je chuchote pour attirer son attention.

- Hé! Toi là-bas.

Je m'approche rapidement d'elle a pas de Loup. Mais alors que je m'apprêtais à me présenter, j'entends un des bandits dire d'une voix rauque :

- Je vais voir s'il y en a en haut, je reviens vite.

Non non. Ce n'est pas bon du tout ça. Moi qui voulais rester caché encore un petit moment, on dirait que c'est raté. À moins que... D'un regard convaincu, j'attrape les épaules de la jeune fille et lui dit d'un ton très sérieux.

- Il faut qu'on fasse en sorte qu'il ne nous trouve pas, quel que soit le moyen !

On aurait comme solution d'assommer par surpris notre invité mais c'est assez risqué et il faut que la demoiselle me suive sur ce coup. Et puis... ce n'est pas avec mon épée de chevalier à trois francs que je vais assommer quelqu'un....

La lame de vent nous fonçait droit dessus. Avec un peu de chance, elle allait nous trancher en deux, passant entre mes pieds et la tête de Nai. Ca serait trop stylé, genre le gars croit que l’on s’est fait coupé en deux, alors qu’en fait il découvre que nous étions deux à l’intérieur. Mais le style… Nai, elle ne connait pas ça. Non Nai pensait à sa survie. Nai pensait à notre survie. Et surtout à la sienne... Elle fit un bond vers la gauche, histoire de nous sortir de ce pétrin. Sauf qu’elle n’avait pas pensé à tout, ou elle l’a fait exprès, comme pour se venger de l’avoir déguisée en artichaut. Moi je le trouvais très bien ce costume, je ne comprenais pas tout ses regards interrogateurs, voire moqueurs qui s’étaient redirigés vers nous. Ce ne doit être que de la jalousie, c’est tout. Je ne vois pas d’autres explications possibles. Bref.

Comme je disais, elle avait oublié un détail. J’étais un peu en équilibre sur elle. Alors les bonds comme ça c’était plutôt à éviter… Une fois au sol, j’étais totalement déséquilibré, et j’étais tombé en avant, m’assommant sur le parquet dur de la salle du bal. Vu de l’extérieur, cela doit donner l’image d’un artichaut contorsionniste. Dommage que je ne puisse pas voir ce chef-d’œuvre made in Akuland. Le premier qui sort un appareil photo, je vais l’attaquer à coup de copyright, il va comprendre sa douleur. MOUHAHA. Bref, en attendant, ma tête avait violemment heurté le sol, et ce n’était pas sans-douleur.

- Aieuh… Nai, on se sort de là ! Avec ce costume, on ne pourra jamais donner une bonne leçon à ces vilains méchants pas beaux !

Si je compte me battre ? Bien entendu. Y a que des peureux dans cette salle, et personne, mis à part une vieille, n’a tenté quoique ce soit contre eux. Ca va, ce n’est pas des dieux non plus, ils sont humains tout comme nous. Me défaisant de ce costume magnifique, je secouai la tête. Le choc a été dur. Mais revenons-en à nos moutons. S’ils peuvent utiliser leur chakra, alors on devait sans doute pouvoir le faire également. J’en étais persuadé, on était tous en mesure de le faire, le tout était de trouver comment. En plus de ça, je n’étais pas n’importe qui, je suis Aku quoi. Que dis-je… Je suis…

- SUPER-AKU À L’ATTAQUE !!!

À mort les méchants ! Je chargeais droit sur leur groupe, tout en faisant des signes. Puis je tentai de cracher une grande vague de feu ! Mais rien. Quoi… ? Bon tant pis. C’est déçu que je repris ma course. Si je ne pouvais pas les avoir avec mes flammes, j’allais leur donner une bonne leçon avec des kunais simplement. Un dans chaque main, je fonçais droit sur eux, prêt à les dépecer vifs avec mes deux armes. Si on ne pouvait pas utiliser notre chakra, nous vaincrons pas nos propres moyens.

Motivé, je chargeai. Seulement, ma course fut interrompue par un des bandits, qui plaqua violement sa main sur mon visage. Resserrant son emprise autour de mon crâne, il me souleva ensuite comme une vulgaire chose.

- Mghmg… hmgmh…

La paume de sa main était en plein sur ma bouche, et je ne pouvais plus parler. En plus sa main puait, il n’a pas du se nettoyer les mains après avoir fait caca. Super… Je me débattais comme je le pouvais. Rien. Il ne me restait plus qu’à le griffer. Mais alors que mes mains s’approchaient de son bras, le méchant monsieur utilisa son autre main de libre pour me frapper, d’un violent coup de poing dans le ventre. La souffrance était horrible, et je n’arrivais même pas à crier, pour me donner ce sentiment d’évacuer la douleur. Rien à y faire, mes bras allèrent automatiquement sur mon ventre, pour me protéger et tenter de calmer la douleur. À croire qu’il m’avait cassé quelque chose… L’homme prit ensuite un couteau, qu’il passa sous mon cou. Il y fit une légère entaille, mais qui faisait quand même très mal…

- C’est fini la rigolade maintenant !! Au premier faux pas de votre part, je lui tranche la gorge, ou je lui éclate la tête. Au choix. Vous avez compris maintenant ? Vous allez gentiment vider vos poches, si vous ne tenez pas à avoir une première vie sur la conscience ! Il est si jeune et si mignon, vous ne prendrez quand même pas le risque de mettre un terme à sa vie, si bêtement, non ?

Putain mais videz vos poches quoi ! Ruinez-vous, mais sauvez-moi… !

Bon, que pouvait il bien se passer, dans ce foutu bal. Et puis, déjà, qu’est ce qu’il l’avait ammenée ici. Putain, cette perte de temps... Nai soupira tandis que son épaule frolait le carelage froid qui servait de sol pour les doux pédicules de ces mondains qui s’étaient tous mobilisés à ce bal. M’enfin, Nai et Aku n’étaient pas de ces gens là, loin de là. En ce qui concerne le jeune nécromant’, on ne savait pas ce qui l’animait, mais pour Nai, c’était juste pour tuer le temps, et il semblerait qu’elle eusse trouvé en ce bal un bon moyen de divertissement. Ouais, ça lui permettra de passer ses nerfs, et de se détendre avec ceux qui avaient l’air d’être de bons gaulois, ceux friands de belles bastons. Après, leurs actions n’étaient pas fonciérement à but de divertissement, mais plutôt à but lucratif. Une sorte d’exaction au scénario lambda ; Une bande de mauvais joujous se pointaient dans un gala pour riches et leur réclamaient leurs breloques. Un amas d’ornements qui leur assurerait une retraite dorée ; Quoi de mieux ?

La jeune pansue entendit la voix du petit amateur-de-cadavres retentir dans le costume le costume d’Artichaut qu’ils avaient élus accoutrement d’altération. Ce dernier demanda à la bedonnante genin de sortir du déguisement afin d’aller leur botter le cul .

• L’idée me plait. Go on !

La corpulente brute donna un coup de pied sur le costume, le fendant littéralement en deux. Bon, Aku n’allait pas être content, ça c’est sûr, mais ce n’est pas le plus important. Ou alors si ? Oh merde, elle était trop excité pour réfléchir. Elle entendit Aku brandir un cri de guerre, et elle ne put s’empêcher d’en faire de même

• GROSSE BOUSE VERTE DE KONOHA POUR VOUS FESSER L’ANUS BANDE DE SAGOUINS !

Ouais, le discours n’était pas sensiblement le même entre la genin et le susnommé chunin, mais tous deux avaient le même désir d’en découdre. Le nécromant’ essaya de malaxer son chakra en une nouvelle offensive spirituelle, mais en vain. Se munissant alors de deux solen’s japonais –façon plus classe de dire Kunaï ‘^’- Le borgne essaya d’atteindre un des nombreux protagonistes. Ne lui prêtant plus attention, Nai se focalisa sur sa prestation.

Sa façon de combattre était bien plus primitive. Même si son taïjutsu était une arme non négligeable, elle avait de quoi faire sans son chakra. Aussi, sans aucun artifice ni kunaï, elle chargea un alguazil, qui répliqua en lançant 5 véhémentes boules de feu qui trouérent Nai. Le mettant à terre d’un violent coup de poing, elle sentit la douleur s'emparer d'elle, mais ne céda point. La corpulente Kunoïchi, tenant son prisonnier par le cou, se retourna afin de voir où en était son ami Aku. Elle le vit lui aussi captif de la main d’un de ces salauds. Ce même gars sortit un scramasaxe, et, le lui foutant sous le cou, il proféra ses menaces... il leur demanda de mettre tout ce qu’ils avaient sur table, sous peine de priver Aku de son existence. Merde, il fallait jouer fin.

Elle regarda tous ces nobles, dégoûtée de leurs manies aristocratiques. Putain... Elle se tourna vers l’ôtagier, et serrant l’étau sur le coup de son propre captif, elle dit :

• Et si y’a des gars qu’on des slips plaqués Or, n’hésitez pas ! –éclatit d’un rire strident avant de poursuivre- Tu n’est pas le seul à avoir des otages, niquedouille. Une simple impulsion sur son cou, et... Tu connais la suite. Mais nous n’avons pas à en arriver là, n’est ce pas ? Après tout, on a un point commun. Nous exécrons tous les deux ces noblaillons dont la biroute n’est guère plus grande que leur intelligence. Oui, vous... –dit elle en les fixant- Charognes de pseudo nobles, capitalistes de mes deux. Vous organisez un thé-dansant aux allures de gynécée alors que dehors, ces paysans meurent de faim ? Mais passons, je n’ai que perdre de temps avec une poignée de jocrisses dans vot’ genre.

Elle se tourna vers le kidnappeur, interloquant :

• Vous n’avez pas connu votre mère n’est ce pas ?

• Ta gueule salope !

• C’est bien ce que je pensais. J’espère qu’elle pense à vous là-haut. Accident de route ?

• Tais toi j’ai dit !

• Croyez vous que votre mère serait contente de vous voir agir de la sorte ? Rappelez vous, si vous étiez cet enfant sous le quel on pointe un couteau, qu’aurait faite votre mère. Elle aurait sautée à votre rescousse. Et si elle n’avait pas pû vous sauver d’Azraël, elle se s’rait j’tée d’un pont.. Vous voulez vous tuer, vous et votre mère ?

Les larmes montaient aux yeux de l’affreux Jojo. Il s’écoula, tandis qu’il relachait l’emprise sur Aku en criant :

• MOMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN ! BOUHOUHOUHOUUU !

Nai se précipita vers Aku, le prenant par la main, avant d’exécuter une maladroite révérence aux aristos qui étaient restés bouche bée, ou bien tombés dans l’inconscience.

• On s’casse, on va chercher d’où le dôme pompe son chakra. C’est sûrement du fuînjutsu à la base, tu pourra le réécrire. Dans le cas échéant, on s’démerdera.

Courant à toute vitesse tandis que les braqueurs présents dans la salle se mettaient à leur chasse, Nai choppa quelques fruits sur la table, fouillant dans la doublure de sa salopette, afin de sortir quelques parchemins explosifs. Elle en colla deux sur une pomme, les lança sur les protagonistes. Elle en jeta 3 –de fruits- à Aku pour qu’il en fasse de même. Les deux enfants passèrent devant deux garçons. Vu que les munitions commençaient à s’éteindre, la corpulente jeune fille prit le soin de « voler » A un des deux jouvenceaux une épée. C’était du toc, mais ça pouvait faire un projectile de fortune... Enfin, elle l’espérait :

• T’inquête l’assexué, j’te le rendrais. Mais sûrement en morceaux ! MOUAHAHAHA

La soirée commençait vraiment à lui plaire, oh oui.

Quelle décadence ce bal. Je pensais juste venir pour observer la haute bourgeoisie et parler à des personnes de mon rang. Surtout qu'ils devaient avoir certaines informations sur Makka et les personnes de la secte que je recherche. Malheureusement je ne pensais pas en être à ce point-ci, en sachant que je ne peux utiliser mon chakra il va falloir que je compte essentiellement sur ma rapière et mes compétences en Taïjutsu, moi qui venait de maîtriser le Châtiment des Dieux.. Il faudrait bien un jour que je retrouve mes persécuteurs et que j'utilise cette technique crée spécialement pour eux.

En attendant nous sommes pris au piège dans la grande salle de réception, que dois-je faire pour m'en sortir vivant ? En regardant dans la salle principale du haut de l'étage je pouvais observer deux petits enfants entrain de se battre. ? Un petit garçon, fonçant un peu partout, surtout qu'il se fait aussitôt attraper par un bandit. J'avais ma main sur ma rapière au cas où quelque chose pouvait se dérouler, prêts à donner des coups d'épée. L'autre enfant, une espace de mini-grosse vache criant un peu partout avec des discours digne des plus vulgaires personnages de nos mondes. Je n'en reviens pas, avait-elle été élevée autrefois ?

Pendant ce temps-là, un autre voleur commençait à montrer les marches se dirigeant vers ma personne. Un autre homme vint me rejoindre en m'effrayant presque, j'étais le dos tourné et soudainement j'entends une voix derrière moi, comprenez-moi. Enfin bon, un garçon beau déguisé en Chevalier, épée comprise. Il me dit par la suite qu'il ne faut pas qu'il nous trouve, je ne suis pas stupide non-plus, il est clair qu'il ne faut pas qu'il nous trouve, je vais devoir sortir le grand jeu, quand il le faut, il le faut ! Sortant ma rapière je me prépare à la venue de notre protagoniste. Une fois face à moi, surpris il commence à faire une mudras, pointant ma rapière devant lui je commence mon théâtre.

« Je te déconseille de bouger, parler, tourner. Le moindre geste te coûtera la vie. Je t'autorise à me parler et répondre à mes phrases. »

« T'as cru toi la gosse là ? Tu peux pas utiliser ton chakra ! »

« En es-tu réellement sûr ? -je ferme les yeux et les rouvre pour activer min Kinnegan, vu que cela nécessite pas de chakra je peux le faire- Que disais-tu déjà ? Je maîtrise le temps et l'espace, je choisis quand je veux et où je veux pour sortir hors du flux temporel, tu ne devrais pas jouer avec moi »

« AU SECO.. »

Dés que j'ouïs ses premiers morts, ma rapière partit d'elle même pour aller se planter directement dans le ventre du protagoniste. Il ne fallait pas faire ça avec moi, un serment était un serment et il devait rester ainsi. Si quelqu'un enfreignait la règle il devait en subir le châtiment de Kuronosu, maîtresse du temps et de l'espace entier. Me tournant maintenant vers le garçon de tout à l'heure tout en retirant mon épée du bandit qui par la suite tomba par terre, laissant une marque de sang. Mon épée faisant partit du clan Jisetsu, elle était en quelque sorte enchantée et ne se salissait pas du sang. Je m'adressais enfin à l'autre homme :

« Je me prénomme Kuronosu, enchantée. Essayons de trouver un moyen d'arrêter ces stupides hommes. »

Il était stupide que je donne mon nom à tout-va. Il fallait que je me fasse connaître de tous comme Kuronosu, démone temporelle.

La tension est à son comble. Toujours caché en haut au côté de la jeune femme aux cheveux roses, un bandit monte les escaliers. Non sincèrement, je ne vois pas ce qu'on peut faire sur ce coup... sans chakra, je suis assez inutile. Espérons qu'il nous descende juste avec les autres, mourir ici ne serait pas très digne d'un Kadoria. Du moins c'est ce que je pensais avant que la demoiselle ne se lève d'un bond, sort une fine épée gravée et la pointe sur le bandit. Mais elle est folle celle-là ou quoi? Elle n'a pas compris qu'on ne peut pas utiliser le chakra dans ce dôme? Le vieille affreux, surpris par la jeune fille exécute une mudra à toute vitesse, mais c'est sans compter sur la jeune fille qui commence à parler avec une arrogance certaine.

On voit bien que c'est une noble. Cette façon dominatrice de parler à des moins riches que soit, la base de la bourgeoisie. En attendant, je ne comprends toujours pas son cinéma et on dirait que le bandit aussi puisqu'il ne tarde pas à lui rappeler l'incapacité que nous avons à utiliser notre chakra ici même. Je ne peux que croire en cette demoiselle, à vrai dire, c'est la seule option qui me reste. Je vais donc me contenter d'observer la suite, esseyant de comprendre les agissement de la jeune fille aux cheveux rose.

De dos, je n'ai pas vraiment pu voir ce qu'elle faisait, mais ça phrase me permet quand même de deviner. L'espace-temps dit elle? Je vois... C'est bien le kinnegan qu'elle a dû activer à cet instant. Je ne pensais pas me retrouver côte à côte avec mes pires ennemis. Déjà que c'est une kirijin mais en plus c'est une jisetsu, le clan noble de Kiri, l'équivalent des kadoria au village de la brume en gros. Cela me conforte donc dans l'idée de ne pas lui révéler mon identité, je n'ai pas envie de me mettre à dos la seule allié que j'ai à l'heure actuelle.

Je ne peux que comprendre ce que ressent le bandit quand il se mit à appeler à l'aide, mais la jeune fille ne comptait pas lui en laisser le temps. Aussi rapide qu'un éclair, la Jisetsu transperce l'homme sans afficher une once d'hésitation sur son visage. Que voulez-vous, on dirait bien que la cruauté des Kirijin n'est pas qu'une rumeur. J'en ai moi-même fait les frais pendant la guerre soit dit en passant. C'est vraiment affreux qu'une si belle jeune fille puisse avoir un coeur aussi noir, ça me désole. Sans remords, elle se retourne vers moi et se présente sous le nom de Kuronosu.

- Shuji pour ma part, ravie de faire ta connaissance.

M'arrêtant quelques secondes, je mettais mon cerveau en mode réflexion pour trouver une stratégie. Quand je le veux, je peux trouver de bonne idée. EUREKA.

- J'ai un plan, écoute. Je vais prendre la bougie et y accrocher un bout de plastique près de la flamme, dès lors une épaisse fumée noire se créera. Je vais jeter cette bougie en bas pour faire une sorte d'écran de fumée si tu vois ce que je veux dire. Ensuite on descendra caché par la fumée. Toi tu resteras là-bas et tu veilleras à ce que personne ne soit blessé, pendant ce temps-là moi j'embarquerais un des organisateurs. Je viens ici chaque année alors je sais maintenant reconnaître les trois organisateurs du bal, l'un d'eux sera capable d'annuler le dôme.

Je m'arrête quelques secondes pour laisser du suspense avant de faire un grand sourire carnassier.

- Une fois qu'il sera annulé je t'avertirais pas télépathie et tu pourras relancer la fête à coup de jutsu ~ Une fois que tu les auras enfermé ou ligoté, oui évite de les tuer quand même, nous réactiverons le sceau et le bal reprendra de plus belle.

Mon plan était parfait, il n'avait aucune faille et je n'ai pas besoin d'attendre la réponse de la jeune fille avant de me lever et d'attraper la bougie. J'arrache comme un barbare un bout de plastique de mon costume sans faire gaffe à la Jisetsu et m'applique à l'accrocher sur la bougie. Immédiatement, de la fumée noire s'évacue me faisant tousser comme si j'allais en mourire. Je lance un regard complice à la jisetsu avant de commencer le décompte.

- 3, 2, 1 ~ C'est partie.

De toutes mes forces, je lance la bougie qui vient tomber en bas dans la surprise générale. La fumée se répandant assez rapidement, je ne tarde pas à sauter dans le tas en ayant bien sur, visualiser ma cible auparavant. La fête allait enfin pouvoir commencer.

Ma vie ne tenait plus qu’à un fil. Si quelqu’un faisait un faux pas, c’en était fini de moi. Mourir là, comme ça… Je m’attendais à plus glorieux comme fin. Genre mourir après avoir sauvé le monde entier d’un monstre hyper méga puissant. Là ça aurait la classe. Là, non. Vraiment pas. C’est quoi le rôle pourri que je joue là ? Je suis un otage, pour que des vieux vident leurs poches. Super la situation ! Je ne pouvais pas espérer mieux, vraiment pas. La douleur était toujours là. Mon crâne souffrait, de par l’emprise de cette main sur mon visage. Mon cou également, suite à cette légère entaille provoquée par le canif’. Mais le pire, c’était mon ventre, où je m’étais pris un violent coup de poing. Qu’est-ce que ça faisait mal, j’étais vraiment dans un état lamentable… Ces nobles avaient intérêts à céder à leurs caprices, je ne veux pas souffrir davantage. Puis il faut être un monstre pour faire ça à un enfant aussi pur et innocent que moi… Je leur en voulais, vraiment. Et puis, qu’est-ce qu’elle foutait Nai ? On ne peut vraiment pas compter sur elle, je la vois bien s’empiffrer pendant que je risque de mourir. Ouais, c’est tout à fait son genre.

Et puis, je l’entendis parler. Oui, c’était bien sa voix. Elle était venue me sauver. Je le savais que je pouvais compter sur elle, je n’en ai jamais douté ! Quoi ? Comment ça je ne suis pas crédible ? Arrêtez, vous me faites de la peine là… Bref. Sauvons-moi. Apparemment, elle avait réussi à avoir un otage parmi tout ce monde. Bien joué ! La situation allait pouvoir être renversée. Bon par contre, je n’écoutais pas trop tout ce qu’elle disait. Je l’aimais bien, mais j’avais tendance à me perdre lorsqu’elle rentrait dans des monologues interminables. Et puis, je ne comprenais pas tous les mots qu’elle disait. Je ne suis qu’un pauvre petit Genin des rues moi, tu vois le genre ? Puis elle parla de la maman du vilain monsieur. Apparemment, il l’avait perdu. Quoi ? Lui aussi ? En fait, on était plein de points communs. Je sais qu’on peut très bien s’entendre. Il se mit rapidement à pleurer, me relâchant donc. Le voyant en larmes, pour une raison qui me touchait particulièrement, je me mis à pleurer aussi. Eh oui, je suis très sensible.

Quelqu’un m’attrapa la main, pour m’emmener je ne sais où. Avec ce rideau de larmes devant les yeux, je ne voyais pas qui c’était. Un gentil, ou un méchant… ? Avec ma main droite, je m’essuyai les larmes, pour voir un monstre absolument hideux. Ah non, ce n’était que Nai, désolé je t’ai confondue. Elle me parla de je ne sais quoi. D’un dôme, et de Fuinjutsu. Puis de réécriture. Analyse en cours, les neurones se remettent en place.

- Ahhhhhhhhhhhhhhhh ! Ok !

J’ai compris là. Il voulait que j’annule le dôme, qui est à base de Fuinjutsu. Hmm… Ce n’est pas impossible. Je peux le faire, il le faut. Les poches des vieux sont entre mes mains… C’est pas du tout classe. À l’arrière, il y avait de l’animation. De la fumée envahit la salle entière. Qu’est-ce qu’ils ont fait encore ? Aucune idée. En tout cas, nous n’étions pas dans la zone de cet écran de fumée. Tant mieux pour nous, on allait pouvoir avancer. Même si mon torse me faisait mal, je m’efforçais d’avancer. Je ne voulais pas être un boulet que Nai allait traîner. Bien que… C’était le cas. Oui, limite c’était ça.

L’Akimichi emprunta en chemin une épée, bien que fausse. Qu’est-ce qu’elle comptait faire avec ça ? Vu comme ça, ça ne pourrait même pas couper du beurre. Ce n’est pas ça qui allait nous aider, non vraiment pas… Enfin bon, si ça lui faisait plaisir. On allait juste avoir peut-être un asexué, si gentiment renommé à nos trousses. C’est tout, rien de grave. Bon par contre, comment on allait savoir où se trouvait la base de ce dôme. Je ne suis pas devin non plus… On va tous mourir, on n’allait pas trouver cet endroit. Au secours, j’ai pas d’idée ! Je levais la tête vers le toit, comme pour que le ciel me vienne en aide. Puis une boule de feu sortit de nulle part, explosant sur le mur. Une sorte de panneau tomba au sol, dans un vacarme sourd. Encore un peu, et on finissait aplati dessous. Dessus, il y avait une flèche, avec indiqué « Salle technique ». Hmm… Merci Dieu. Ce coup-ci, c’est moi qui prit la main de Nai pour avancer… Mauvaise idée, elle était lourde. Très lourde. J’avais beau forcer, mais rien n’y faisait. Raaah, mais qu’est-ce qu’elle m’énerve elle !

- Allez viens !

Je me précipitai vers l’endroit qu’indiquait le panneau avant de s’écraser. Effectivement, il y avait une porte en fer, une grande porte en fer. Je fonçais droit dessus pour la défoncer, comme dans les films. Sauf que dans la réalité, rien ne se passe pareil. La porte s’ouvrit avec toute simplicité, et je m’écrasai sur le sol métallique de la salle de derrière. Super, elle était déjà ouverte. On a rien vu. Décidément, ce n’était pas ma journée. Et effectivement là, il y avait plusieurs sceaux, réunis. Du chakra semblait s’en dégager, on pouvait le percevoir sur certains des murs. Ces flux partaient vers le haut, sûrement pour ériger le dôme. Ca n’explique toujours pas comment ces gus font pour utiliser leur chakra. Je regardai les sceaux, avant de m’agenouiller devant pour tenter quelque chose. Hmm… C’était… Un sceau de haut niveau. Vraiment. Le pauvre petit Genin que j’étais n’était pas vraiment en mesure de faire quelque chose là… Surtout sans chakra à vrai dire. J’avais espoir qu’être près de ce flux me permettent de l’utiliser, mais non.

Dépité, je me retournais vers la fille que je nommais auparavant « la boulette ».

- C’est pas de mon niveau ça…

Finissant ma phrase, un homme s’approcha. C’était qui lui ? Il avait l’air louche. Il était déguisé comme tous ces bourgeois là qui sont venu pour ce bal. En gros, il faisait parti de ceux qui n’avaient rien fait pour me sauver. Ah le radin. Arrachant des mais l’épée de Nai, je la pointai vers lui.

- Qu’est-ce que vous êtes venus faire ici ?

En ce lieu, la confiance ne pouvait plus régner. Je me méfiai de tout le monde, sauf de l’Akimichi, bien entendu.

La jeune genin tâcha de faire face à la douleur physique qui s’emparait d’elle, comme une corruption mental affecterai un fou. Le fou était déjà immunisé contre les tumeurs mentales, il pouvait produire une sorte d’anti-corps psychique, qui contrait, voir sublimait ce mal intérieur, pour en faire une force intérieure. Nai, en ce moment de sa vie, essayait, en compagnie du Dr Yokuro, de sublimer ce dit mal. Une étape d’apprentissage difficile. Afin d’arriver à un résultat convenable, la pandélurgique kunoïchi de la feuille allait devoir puiser au plus profond de son être, là où même son mire ne pouvait aller chercher. Trouver le relais qui transformait cette scarification de l’être en force incommensurable, voilà ce qu’elle devait faire.

Ici, il n’était plus question pour Nai de faire barrière physique. Elle avait déjà prise les 5 boules de plein fouet. Elle avait sentie la véhémence ardente des minis brasiers percuter sa peau distillée, et la cramer. Dorénavant, l’adolescente allait devoir ériger une barrière psycho-physique qui l’immuniserait de cette douleur naissante. Une sorte de voix, de conviction, qui lui disait d’aller de l’avant. En copulant sa résistance naturelle aux chocs et sa détermination, la fillette à la bedaine surdéveloppée, la reître du Konohagakure ait parvenue à traiter avec les gus, et même à sauver Aku. Supportant encore les scarifications apparentes, elle se contenta de guider le jeune nécromancien au milieu des venelles de marbre imposant qui constituaient ce havre du raffinement.

Ce dernier venait d’ailleurs de comprendre ce qu’elle venait de lui assigner comme tâche, et s’était contentait d’acquiescer d’un « ok » . Ce n’était pas sur que le genin allait pouvoir réécrire le sceau, mais si le système était à la base une coordination de plusieurs petits sceaux, qui agissaient comme des rouages conducteurs de chakra, il pourrait en « endommager » quelques uns, ce qui déréglerait le dysfonctionnement du tout. Et puis, si pour contenir le chakra nécessaire aux chimères d’encre spirituel, l’activation du dôme devait passer par une quelconque machine, Nai pourrait se charger de la détruire. Après tout, la force brute, c’était un peu son domaine de prédilection.

Maintenant bombardés de flammes de chakra, le duo des jeunes pousses de Konoha, conduit maintenant par le mini-cyclope, c’était engouffré vers une salle dite « technique ». La salle qui était un peu à l’origine de tout. Ereintée à cause des dégâts du précédent jutsu qu’on lui avait infligé, Nai laissa le jeune orphelin percuter la porte de fer forgé, avant de s’écraser sur la terre, tel une petite bouse. Le propylée étant d’ores et déjà ouvert. Bizarre, concéda la genin, mais elle ne chercha pas plus d’explanations, se content d’admirer le mécanisme ingénieux qui interdisait aux Shinobis d’user leur dextérité spirituelle.

Aku, ayant déjà jeté un coup d’œil à l’effigie, affirma que le niveau d’écriture était bel et bien élevé, et qu’à ce stade, il ne pouvait rien faire. C’est alors, que sortant d’un recoin nébuleux de l’antichambre un parfait nobliau. Un de ces mecs qui avait assisté au bal déguisé. Pseudo nobles de mes couilles, concéda elle. Il ne devait même pas savoir se servir d’une fourchette convenablement. Ils se disent nobles, mais ils ne cultivent pas l’aristocratie. Ils croient que leurs origines sociales leur permettent d’accéder au titre de sire, mais la vérité est toute autre. Ils ne valent guère qu’un quidam sortant de la populo. Elle regarda Aku pointer l’andouille du sabre qu’elle venait de piquer, silencieuse.

Cela est assez embêtant que tout cela tourne à la mayonnaise. Chaque année, le bal fut toujours exceptionnel et remplie de belles choses. D’habitude à la fin du bal on célèbre tout cela avec un feu d’artifice organisé et fit par les personnes pouvant utiliser le Ninjutsu. J’en fais aussi partis, avec ma maîtrise du Katon d’habitude je faisais de beaux feux d’artifices remplie de toutes les couleurs possible, cela donnait une sorte de magie et me rendais plutôt heureuse de pouvoir aider la plupart des gens. Des enfants sont aussi présents cette année, comme les autres d’ailleurs et je ne laisserai pas ces moins que rien toucher un seul cheveu d’eux. Sur mon honneur et mon allégeance suprême envers Kiri, je serai le pourfendeur de ces mécréants.

Ceci étant dit la personne à mes côtés, se prénommant donc Shuji commença à parler d’un plan qui me semblait plutôt cohérent. Je devais juste rester et protéger tout le monde, la fumée me donnerait donc une couverture plus qu’utile vu que je suis spécialisé dans les attaques rapides et puissantes. Même si je ne peux pas utiliser mon chakra, ma maîtrise de ma rapière s’arrête là où celles des Sabreurs et Samouraïs commencent. J’aurais tant voulu posséder un sabre à pouvoir, le Kenjutsu me semble tellement important quand on a pas du tout de chakra.. Enfin bref, le plan allait débuter et d’un hochement de tête je dis que j’étais prête à Shuji, il faisait le décompte.. Plus que 3 secondes, 2, 1…

Juste avant qu’il ne dise go et qu’il lance la bougie je sauta de moi-même, toutes les personnes me regardaient et sortant ma rapière toujours en l’air, je préparai mon propre plan qui allait se combiner à celui de Shuji..

« Donne-moi la force, ô épée des milles âges. »

Je me retournais toujours pendant mon saut, et découpa la bougie, ce qui eut pour effet de propulser directement la fumée au sol et d’enflammer ma rapière. J’atterris donc à terre avec une épée remplie de flammes. Tout venait de débuter, pouf je courrais tranchant les bandits un à un dans le noir de la fumée. Malheureusement un arriva, et me donna un gros coup dans le ventre, une bonne massue et enchaîné par un jutsu que je me pris de pleine face. Malheureusement je ne peux rien faire contre des personnes pouvant utiliser le chakra.. Je me releva lentement, je ne le voyais plus mais lui savait où j’étais vu qu’il avait lancé un jutsu. Utilisait-il la sensorialité ? Je me le demande bien… Mon épée brulant toujours je la lança en l’air et courant devant moi, je retrouva mon assaillant. Par réflexe je me baissa par terre en glissant contre le sol, et j’eus raison vu qu’il lança un coup de massue juste au dessus de ma tête.

Mon épée retomba et, tout en glissant je passa entre les jambes du bandit, me relevant je pu attraper mon épée juste avant qu’elle ne touche le sol, et un coup d’épée suffit à enflammer le voleur.

Le plan est lancé. Je vois la jeune Kuronosu sauté avant même que n'est pas fini mon décompte. Pas grave, j'ai ma partie du plan à réaliser et jamais je n'y arriverais si je me concentre sur ce que fait la fille aux cheveux roses. C'est donc d'un bond énergique que je saute à mon tour du balcon alors que la fumée se propage à grande vitesse. C'est maintenant ou jamais qu'il faut que j'agisse. Je fonce à toute allure sur ma cible et lui agrippe fermement le poignet alors que la voix de la jeune fille me parvient aux oreilles. Pas le temps d'écouter ce qu'elle raconte la Jisetsu. Je me dirige vers la fenêtre en me couvrant la bouche pour éviter de respirer cette fumée assez toxique. J'espère ne pas avoir mis un trop gros bout de plastique sinon la fumée va rester encore longtemps...

Malgré les gémissements de ma victime qui doit bien se demander qui je suis, je le fais passer de force avant de rependre ma course. Si je me souviens bien il y a une sorte de bâtisse où se trouvent tous les sceaux, c'est donc là-bas qu'je doit me rendre si je veux annuler le dôme. Espérons que les bandits n'ont pas placer un garde à l'entrée de la bâtisse sinon son risque d'être assez dur. Mais alors que je continue à courir, m'essoufflant de plus en plus, l'organisateur que j'ai kidnappé reconnaît enfin, et s'arrête brusquement.

- Shuji? Pourquoi m'a tu fait sortir? Nous devons aider les autres bons sangs!

- Justement. Je sais que vous pouvez annuler le sceau et c'est pour cela que je vous ai faits sortir. S'il vous plaît, je n'ai pas le temps de vous expliquer le plan en détail alors vous devez me faire confiance !

Il hésite. Ça se voit clairement sur son visage. On a beau ses connaître depuis des années il se méfie de moi, de ce qu'il pourrait se passer si jamais le sceau est annulé, mais je sais très bien qu'au fond il fera le bon choix. Le choix de sauver un maximum de gens et leurs biens.

- ...Qu'attendons-nous pour partir alors?

Repartit dans notre course effréné, nous arrivons rapidement devant la porte de fer qui permet d'accéder au sceau. Seulement, la porte est ouverte et je suis sûr et certain qu'elle est habituellement fermée pour éviter que des spécialistes du fuinjutsu ne le désactive. Il y a donc deux possibilités, soit quelqu'un est dedans, soit les bandits sont passé par ici et ont oublié de fermer derrière eux. Dans ce genre de situation il ne me reste plus qu'à utiliser ma sensorialité bien sûre. Ah mais oui mais non. J'avais oublié qu'on ne peut plus utiliser notre chakra... Reste plus qu'à jeter une coup d’œil à l'intérieur.

Bien évidemment comme je suis un connard de première, je laisse l'organisateur rentrer en premier, mais il s'immobilise direct. Quoi? Il y a un fantôme ou quoi? Je jette un regard par-dessus son épaule et aperçois deux gamins, les deux qui se sont battu tout à l'heure. Ils avaient donc la même idée que moi... Intéressant, mais nous n'avons pas de temps à perdre. Je passe donc devant mon collègue avant d'attraper l'épée que le gamin pointait. C'est du plastique, ça se voit, même si je dois avouer qu'elle est bien faite.

- Écoute gamin, on a d'autres chat à fouetter alors laisse faire les grands.

Il faut être ferme avec les enfants, c'est ce qu'on m'a toujours dit. Mais je ne prends même pas le temps de voir sa réaction que je m'approche du sceau accompagné de l'organisateur. Seul lui et ses collègues savent comment le briser d'un simple touché.

- À toi de jouer.

Il s'exécute. Posant sa main sur le sceau et fermant les yeux, il brise le sceau. Il est maintenant temps de prévenir la Jisetsu, il est temps qu'elle fasse son show. D'une mudra, je me connecte avec elle et lui parle directement dans sa tête.

* - C'est bon. Je te laisse faire joujou mais fais gaffe aux autres invités quand même et préviens moi quand tu as fini. *

Puis je me tourne vers les gamins et leurs parle à voix haute.

- Si vous voulez assister au spectacle, dépêchez vous de retourner là-bas.

L’épée pointée envers ce monsieur, je m’imaginais déjà en train de le réduire en pièces. Je les déteste. Je les déteste tous ! Seule Nai était gentille avec moi, c’est la seule qui a risquée sa vie pour moi, pour me sauver. Je les déteste plus que tout même. J’en oubliais même que mon arme était… En plastique. Ah ouais c’est vrai. Je le compris vite quand il attrapa mon épée. Mon unique œil vailde s’enflamma alors, pendant qu’un autre monsieur s’approcha du sceau. Secouant mon poignet avec fureur pour qu’il lâche mon arme, j’étais prêt à me retourner pour attaquer l’autre monsieur. Ils vont tout gâcher, je sais que je peux le faire ! Ils vont me voler la vedette ! Raah ! Il l’a levé, le sceau disparu. Récupérant mon épée, je ne souhaitais plus qu’une chose : les tuer. Seulement, le monsieur en jaune nous dit de se rendre rapidement dans la salle principale, pour ne pas rater le spectacle. Un spectacle ? Quel spectacle ? Ah mais… Pas de sceau, ça veut dire chakra… Chakra ça veut dire… Taper !!!

- On va tout casser !!

Apposant une main au sol, j’invoquai Chôko, ma fidèle araignée. Montant sur son dos, on se dépêcha de rejoindre la salle principale. Une fois à l’intérieur, l’araignée repéra quelques bandits, qu’elle attaqua immédiatement avec une foulée de boules enflammées. Descendant, il y avait une femme aux cheveux roses qui se battait déjà. Déjà qu’on me vole la vedette pour le sceau… Je vais pas me laisser faire ici ! Vengeance ! Créant mon fouet, je profitai de la zizanie présente dans cette salle pour m’approcher facilement de nos ennemis, pour les fouetter. Dans la tête, sur les bras… Sur les fesses… Breeeef. D’ailleurs, le bandit de tout à l’heure pleurait toujours. Un sourire diabolique se forma sur mon visage. Il m’avait fait souffrir celui-là. Vengeance ! Une fois derrière lui, je lui donnai un puissant coup de fouet dans la tête, avant de l’étrangler avec. Souffre. Souffre. Soooooooooooouffre.

- Crie, hurle, pleure, supplie-moi ! Et crève, crève, crève !

Il finit par perdre connaissance. Déjà… ? Et mon petit jeu ? Un couteau était sur le sol. Son couteau. Le prenant, je lui plantai dans la main. Il se réveilla aussitôt, sous la douleur. Hurlant ainsi toute sa souffrance. C’est bien, j’aime mieux ça. Mouhaha !

J’en ai fini avec lui, on va le laisser dans sa souffrance. De mon côté, je continuais la bagarre. This is waaaaaaaaaaar. ♫

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