Perdue, une nouvelle fois la Kudo s'était perdue dans ces pays qui n'appartiennent pas aux grands villages. Aujourd'hui Kusa, un jolie pays peuplé de brigands, malfrats et aux personnes non recommandable. Quoi qu'il en était la Nukenin errait donc de nouveau dans ce pays. Misérable était le décors et les gens étaient pathétiques, elle voulait quitter ces lieux qu'elle détestait mais elle se refusait, pourquoi? Aucune raison disons simplement que comme à chaque fois elle cherchait une personne. Une personne qu'elle ne connaissait pas encore mais que bientôt, elle n'en doutait pas, elle rencontrerait la bonne personne. En attendant la Kunoichi attéri par le plus grand des hasards dans un village si miteux qu'en faire une description avancé ne ferait que perdre du temps aux lecteurs. Akuruz ne s'arrêta pas devant les habitants du patelin mais remarqua bien vite que des dealers étaient adossés au mur à sa droite. Ledit mur soutenait, visiblement, une maison close. La jeune femme ne connaissait que trop bien ces établissements durant son errance de pays en pays elle en avait vue des dizaines, certains plus propres que d'autres mais qui au final puait le même vice, le vice sexuel qu'ont les hommes. D'ailleurs elle en repéra un, ce dernier était visiblement saoul. La jeune femme souffla devant un tel spectacle et lorsqu'elle voulu faire demi-tour elle remarqua que les dealers avaient disparus, gardant son sang froid elle se retourna et tomba nez à nez avec eux. Prévisible, les gens de ce pays n'aimaient pas les étrangers et encore moins d'après ce qu'elle voyait les étrangères. Elle tenta de reculer mais son coude heurta le ventre d'un autre homme. Très bien la nuit commençait bien, deux dealers l'avaient coincée en plein milieu de l'allée centrale du village et personne ne réagissait. Parfois elle regrettait l'absence d'ordres et de règles et pourtant elle ne voulait pas pour autant que des villages s'installent ici et ne dicte leurs conduite à ces pauvres gens. Elle reglerait ses problèmes comme une grande elle avait l'habitude. Elle souffla et ignora les remarques de l'autre imbécile, celui ci voulait son argent? Il avait être clown avant de devenir dealer. La Kunoichi lui ria au nez et puis rapidement voyant que son opposant, lui, ne riait pas changea de ton et ne détourna pas son regard de l'abrutis. Ca allait encore mal finir cette histoire! Pourquoi pour une fois on lui foutait pas la paix? La paix d'ailleurs n'existait pas mais enfin.

-Bon tu veux pas me foutre la paix? Très toi et ton pote vous avez trois secondes, je suis crevée fatiguée et j'ai soif.

Et elle entama dans sa tête le décompte, au bout du temps impartit les deux n'ayant pas bougé elle souffla une nouvelle fois et s'allumant une clope elle remarqua que d'autres badauds se groupaient autour d'elle. Mais c'pas vrai que des commères ici pensa la jeune femme. Voyant que le dealer de derrière sortait quelque chose de sa poche et observant du coin de l'oeil que son compère se mettait en garde, elle dégaina son arme et machinalement elle attaqua la première. Elle n'avait pas envie de perdre du temps. Elle donna un coup d'estoc avec sa lame sur le premier dealer ce dernier recula, néanmoins son ami se jeta sur la jeune et n'oublions pas belle jeune femme. Il avait une espèce de dague, comptait il vraiment menacer quelqu'un avec çà? Visiblement oui, qu'importe il prendrait aussi cher que son comparse. D'un coup simple de sa lame elle envoya voltiger l'arme de son adversaire et en regardant en arrière et voyant l'autre revenir à la charge elle pressa legèrement son chakra et du raiton dans son poing. Frappant le premier dans le ventre et observant la douleur de ce dernier elle se retourna pret à faire la même chose avec l'autre mais il avait disparus. Peureux en plus, tous les mêmes ces dealers, dès qu'ils perdent l'avantage ils s'enfuient. La foule se dispersait et enfin Akuruz pu se diriger vers le premier bar qu'elle voyait, rentrant et posant son épée à coté d'elle pret du comptoir elle commanda à boire. Deux bouteilles, elle doutait qu'elle rencontrerait la bonne personne en cette soirée mais après tout elle n'était jamais sur de rien alors. A côté d'elle une jeune femme visiblement perdue dans ses pensées, elle ne ressemblait pas une civil mais la Kudo n'osait entamer la discussion aussi se contenta d'elle d'entamer la première bouteille, de la finir et de commencer l'autre. L'alcool commencait à faire effet et la langue de la Kunoichi se délia rapidement.

-Dit moi, honnetement tu vas pas me faire croire que t'es comme les pequenots d'ici? Tu es peut être native d'ici mais franchement vu ton look je parierais la bouteille que tu n'es pas une civil je me trompe? Kudo Akuruz enchanté mademoiselle je fais semblant d'être ce que je ne suis pas.

Et oui Akuruz était comme çà une fois qu'elle était bien elle parlait volontiers pour rien dire ou simplement ou pour briser la solitude dont elle souffrait en ce moment, le pseudo combat précédemment l'avait légèrement gonflée et elle espérait bien que la jeune femme l'aiderait à vite oublier cet incident!

La réponse fut froide, et sec mais Akuruz s'en doutait après tout finalement tout compte fait cette femme n'était peut être pas celle que Akuruz cherchait mais après tout une chaise tendue par la jeune femme prouvait néanmoins que l'autre n'était pas totalement insensible au début de conversation qui débutait malgré la réponse négative de l'autre. Akuruz se laissa tomber sur la chaise et prit la troisième bouteille qu'elle avait commandée à une main, l'autre était occupée avec une clope. Les deux jeunes femmes avaient déjà un point communs, elles fumaient. Mais faire tout à partir de tabac? Trop compliquée même pour Akuruz, d'ailleurs la jeune femme nota que contrairement à elle l'autre n'avait pas daignée se présenter, ce non refus de présentation confirmait l'idée qu'avait la Kunoichi à l'idée de sa nouvelle "amie". Néanmoins elle ne fit tout d'abord pas de remarques, attendant que l'autre fumeuse ait également finit de parler. Ensuite elle marqua un silence, inspirant de grosse bouffée sur sa cigarette elle écrasa le mégot et relachant alors la fumée elle prit la parole.

-Je ne suis pas d'ici non, ça se vois tant que çà? Je ne suis de nul part, j'ai grandis là ou je pouvais, tu sais la solitude et tout. Enfin aujourd'hui j'ai atterit ici par hasard et je me rend compte que je n'aurais pas du. Je n'ai jamais pour le moment rencontré de semblables, enfin de semblables je m'explique. Si tu appartiens à un village laisse moi finir avant de me sauter dessus. Je ne suis rien, je ne suis pas affiliée à un village pour autant je n'ai pas désertée. Je n'ai jamais mis les pieds dans un village et cela ne me manque pas bien au contraire je m'en porte mieux. La hiérarchie c'est pas pour moi, honnêtement l'idée même d'obéir à un quelqu'un qui est autant fait de chair et d'os que moi me donne envie de vomir. Je suis donc une Nukenin solitaire et j'erre de pays en pays afin de rencontrer des gens un minimum intéressants, je me posais la question à propos de ton cas et pour le moment je dirais que oui. Tu dis ne pas être civil et pourtant tu leurs ressembles pas, suis ma logique j'ai vu des civils les gens dehors en sont, ils ont tenter de m'arrêter et pour quel résultat? Je suis intacte et eux ils ont pris une raclée de la part d'une étrangère. Tu ne leurs ressembles en aucun points, tu sembles plus fortes et plus téméraire que eux. Je suis surement folle mais si j'ai raison alors aucune raison de cacher que tu es une shinobi je n'ai jamais tuée des gens sous pretextes qu'ils n'étaient pas comme moi.

Elle marqua une pause, l'alcool et la clope l'aidait à continuer dans son délire, elle était sure de sa logique et espérait une dernière fois ne pas se tromper. Dehors elle entendait des bruits, des paroles et des bruits de pas. Les hommes à qui elle avait mis une raclée revenaient et d'après les bruits ils étaient plus nombreux, elle n'était pas en état là et celà la genait. Perdre contre des paysans? Jamais. Elle ne se leva pas pour autant, elle s'alluma une autre cigarette et reprit la parole.

-Au fait un minimum de politesse ça entraine que quand je me présente tu te présentes aussi enfin tu fais comme tu veux après je dis ça je dis...

La porte du bar éclata et six hommes entrèrent, elle reconnu un des deux dealers, ils étaient mieux armés que la dernière fois mais cela restait des civils ils ne savaient pas contenir leurs haines et la violence qui les animaient. Akuruz éclata de rire et se leva, en titubant et colla sa face contre sa précédente victime. Elle s'adressa à l'autre femme.

- Tu vois ça c'est des civils, ils reviennent encore et toujours ils ne savent pas apprendre d'une défaite hein mon gros?

La tension était palpable et cela devenait enfin amusant, une bagarre dans un bar tellement typique que c'était presque risible!

-J'irais ou je veux, et ne commence pas sur ce sujet! J'en ai absolument rien à faire de tes mises en garde!

Oui c'était vrai les paroles de la Kusajin sonnaient faux aux oreilles de la Kunoichi. Les donneurs de leçons elle détestait, qu'on la trouve conne, folle et tout le reste l'importait peux mais de là à donner des leçons? Quel bonne blague, sa compère n'était pas irreprochable. Le nom prononcé par l'homme indiquait clairement qu'elle n'était pas une simple femme. Tohatsu, Akuruz avait légèrement entendu parlée du clan, les cheveux étaient leurs spécialisté à ce qu'il paraissait. Dans ce cas que la Kusajin ne vienne pas la faire chier, elle même était une Shinobi et dans ce cas pourquoi le cacher? Aucune idée et honnêtement à ce stade la Kunoichi n'en n'avait rien à faire. Akuruz n'aimait pas l'idée se faire réprimander dans un lieu public encore moins par une fille qui ne daigne pas dire son nom. Quel manque de politesse! Et après ça elle parlait de la vie? Mais elle le faisait exprès ou la connerie était naturel ici? La mort l'attendait, non sans déconner tu m'apprends un truc songea Akuruz en soufflant. Elle se leva, s'alluma une cigarette et régla l'addition en reprennant deux bouteilles. L'alcool était rapidement descendue et désormais avec ton froid et plus distant qu'avant la Kudo prenait la parole.

-Ecoute moi bien, ne parle pas de violence et de chemin. Je vais ou je veux et je fais ce que je veux! Joue pas l'altruiste alors que tu daignes pas dire ton nom. Puis faire genre je suis pas shinobi alors que c'est faux soit, mais à la longue c'est chiant. Pourquoi l'homme aurait il peur de toi dans ce cas? Enfin bref moi ça me gonfle les gens comme ça. Aiguilles toi d'abord et ensuite viens donner des leçons. J'ai beau être jeune et visiblement pour toi naive je ne suis pas conne. Je cherche la violence et la mort et je la trouverais, maintenant je verrais bien quand j'y serais confrontée. Maintenant tu m'excuseras j'aime pas laisser les gens sans avoir réglée mes différents avec eux. A la revoyure!J'ai rien contre tu dois être surement une gentille personne mais ca je ne peux pas l'entendre désolé!

Et elle sortit, lorsqu'elle ouvrit la porte un projectile brisa la première bouteille qu'elle commencait à boire. Putain pas l'alcool! Elle observa les alentours mais un autre projectile lui effleura le bras. Une légère douleur se fit sentir, ils étaient partis cherchés des shinobis. Des vrais! Et elle était saoul 'tain pesta Akuruz en jetant la bouteille devant elle. Elle dégaina son arme et même si le monde tournait elle cherchait en vain ses adversaires. Soudain à sa droite un coup la fit voler contre la porte du bar, un craquement se fit entendre de l'intérieur. Alors la Kunoichi hurla pour la Kusajin

-Finalement t'avais pas tord, tant pis à une autre fois!

Et elle se leva et tenta de blesser son adversaire mais l'alcool la rendait faible et vulnérable et son adversaire était surement un faible mais il savait aisément se défendre contre une bourrée. Il lui enfonca son poing dans le ventre et Akuruz hurla de douleur. Alors le dealer émergea de la nuit, il faisait le fière et Akuruz regrettait d'avoir bus. Néanmoins elle trouva la force d'ouvrir la porte du bar, quel spectacle pitoyable. L'autre aurait surement raison de la laisser crevée ici néanmoins elle regrettait de lui avoir parler comme çà. L'homme pris alors la parole.


-Rien à foutre de l'autre conne et sa soit disant protection, juste à attendre que tu sortes et voila! Sale catin étrangère on vient pas molester Sjui Le grand dans son territoire!

Akuruz trouva juste la force de lui cracher à la face avant de se recevoir un dernier coup qui la mis dans les vapes. Désormais sa seul et unique chance existait dans celui de la Kusajin et elle en doutait beaucoup, alors c'est la fin? Une sensation de bonheur? Quel connerie finalement la vie!

Bon certes elle l'avait cherchée mais la douleur qu'elle ressentait désormais la ramenait à la réalité, dur réalité tu es si cruel parfois! La première réaction de la Kunoichi fut de vomir simplement et purement. L'alcool l'avait fait redescendre sur terre et la descente n'était pas sans conséquences. Néanmoins malgré l'effet geule de bois, Akuruz observa le monde qui l'entourait. Noir était le ciel, ainsi elle n'avait "dormis" que quelques heures. Autre problèmes à l'horizon, elle n'était pas morte donc on l'avait sauvée et elle avait une petite idée de l’identité de son sauveur. Elle se leva et après quelques mouvements légèrement vaseux, elle se détendit et tenta d'oublier la douleur à l'estomac qui se cramponnait comme une angine à son malade. Se retournant vers la Kusajin elle se sentit soudainement honteuse, sentiment qu'elle n'avait jamais connue auparavant, ce sentiment de dette envers quelqu'un lui était inconnue et aujourd'hui elle devait sa vie à une inconnue. La vie est étrange et finalement le destin n'est qu'un jeu. Désormais convaincue d'avoir trouvée la personne qu'elle cherchait elle, elle changea de ton, un ton aimable et complaisant, un ton d'enfant qui aurait commis une bétise et qui en était parfaitement consciente. Elle sautilla et ramassant son épée qui trainait quelques mètres plus loin elle revint finalement vers la Kusajin. Finalement elle frappa de rage le mur de la maison la plus proche d'elle, elle avait mal mais son poing était entouré de raiton pour réduire les dégats. Finalement elle s'alluma une cigarette et prit la parole.

-Je tient tout d'abord à m'excuser, de tout, du foutage de gueule dans le bar, à mon impulsion en passant par le combat. J'avais faux sur toute la ligne et j'ai été bien conne, je crois que je le regrette...C'est étrange mais je me sens redevable envers toi. Tu as sauvée ma vie et malgré mes airs de bimbèche je te tient à te faire savoir que j'ai une dette envers toi à toi de voir comment la régler mais sache que je n'oublierais pas de sitôt ce que tu as fait. La suite du programme je la vois comme çà, je suppose que tu n'aimes pas voir ton si beau pays remplis de brigands et de dealers. Je te propose pour m'excuser du désordre que j'ai pus occasionner d'en finir avec ceux qui trainent ici. Je vais te montrer que malgré cet incident je sais aussi me servir de la force, par ailleurs je suis désormais tout ouie à tes explications et ta façons de voir le monde des Nukenins.

Et alors qu'elle jetait son mégot elle s'avançait vers la maison close, nul doute que le reste des brigands y était et elle savait désormais que avec de la chance la Kusajin la suivrait. Quoi qu'il en était elle rentra dans le bar à catins et s'allumant une clope observa la population qui y vivait. Des filles de joies aux jolies formes au vieux pervers, tout y était même les gens peux recommandables. Elle esquissa un sourire et prenant la parole prépara des mundras.

-Messieurs, dames on vous annonce que le bar à putes ferme ce soir! Vous irez embêtez un autre bled, ce soir on dégage!

Et l'établissement tout entier se fendit de sa gueule ce dont elle n'aimait pas, fonçant sur la première pute elle lui enfonça son poing dans l'estomac et voyant sa première victime s'effondrer au sol elle regarda le reste des occupants du bar. La haine était à peine dissimulez dans leurs regards.

-Katon la boule de feu!

Et le feu consuma l'établissement, un des crétins de pseudo shinobis avait visiblement pas réfléchit à ses actes. Néanmoins tandis que le feu se propageait et que les filles de joies hurlaient comme des truies la Kunoichi remarqua une chose, les hommes avaient disparus. Se frayant un chemin en dehors du feu, la fumée l'étouffait et si elle ne sortait pas rapidement elle serait afixiée et cette fois personne ne l'aiderait. Utilisant la foudre pour accelerez sa vitesse elle fonca droit dans le mur qu'elle rencontra en premier. Celui ci s'effondra et Akuruz se retrouva de l'autre côté du village. Dans les champs et entourée des hommes qu'elle cherchait.

-Super! Bon vous faites chiez!

Et ce faisant dit elle invoqua trois loups de foudres, et alors qu'elle entamait son chakra, elle réfléchit soudainement du pourquoi elle était Nukenin. Elle était libre et agissait en avance des villages Shinobis, aucun Shinobi appartenant à un village irait ici dans ce trou du monde pour enlever la vermine. Elle si elle le faisait et bonne humeur en plus!

Le premier adversaire fut mit à terre par les loups et rapidement les derniers s'enfuirent, elle en coinca un contre un arbre et lui transperca le ventre avec son épée. Elle le laissa agoniser là sur cet arbre, il finirait sa misérable vie ici! Une fois le dernier adversaire qu'elle avait rencontrée éliminé elle se dirigea vers le village. Elle avait dérivée de son objectif de base mais au fond? On s'en fout!

Black out, je me souviens de rien, si des cris et du sang qui gicle. J'ai fait une nouvelle crise mais cette fois je n'ai pas eu besoin d'aide. Je me réveille la tête qui bourdonne, mes oreilles sifflent. Mes vetements sont en lambeaux et lorsque j'ouvre les yeux la première chose que je vois est un arbre qui brule, une corde et un cadavre au bout. Je reconnais là un villageois. Je me releve avec peine, j'ai mal à deux trois endroits mais rien de précis et d'insurmontables. Je regarde aux alentours, au loin le village est calme. Et le feu a cessé, je cherche une clope et alors que j'en trouve une j'observe que par terre deux hommes sans vies sont étalés. Morts, sur le coup visiblement. Je commence alors a me demander si j'ai fait un massacre. Puis alors que je sort du bois, je regarde les arbres et la végétation. Hormis l'arbre en feu rien d'anormal. Juste un autre corps dans le champs mais je me souviens lui avoir fait la peau. Je me souviens avoir fait des meurtres, je me souviens de l'autre femme. Je me souviens de ces lessons, je me souviens de son aide. Je me souviens de tout ou presque. Parce que lorsque j'entre dans le village il est désert. Pas une âme qui vive. J'analyse rapidement que ce n'est pas moi qui ai causé ces dégats. Je n'y suis pour rien à part la maison close. Je marche dans la rue, ma clope dans la bouche. J'observe un endroit ou une ombre bouge, une ruelle si on peut çà ainsi. Je m'y aventure, mon épée dans ma main droite tandis que la gauche tient ma clope.

Un enfant, un garçon qui tremble. Lorsqu'il m'aperçois il tente de fuir en pleurant. Je pose mon arme et jette mon mégot, je m'avance doucement vers lui et lui sèche ses larmes. Après quelques instants il se détend et commence à parler. Il ne veut pas aborder ce qui s'est passé entre hier soir et aujourd'hui. Semblerait que j'ai dormis longtemps, un jour visiblement. Cela ne m'étonne pas, il me demande avec la voix qui tremble si je connais une Akuruz, je répond que c'est moi et il me tend une lettre.

"-Akuruz, je vois bien que tu n'es pas comme les autres et que ton tempérament n'aide pas. Aussi, je t'adresse une dernière faveur avant de t’exécuter. J'ai dans l'esprit de nombreux projets, bien-sûr, tu n'y seras sans doute pas impliquée directement, mais il y a des choses qui devront être faites, et pour ce faire, j'ai besoin de shinobis compétents. Je ne décèle en toi aucune maîtrise, et, pour le moment, aucun moyen d'aspirer à être shinobi. Je ne veux pas te faire la leçon, mais sache que dans ce monde, l'intelligence et la finesse priment sur la force. Aussi je te laisse une chance de progresser rapidement. Je vais t'adresser un petit challenge. Si tu arrives à me retrouver un jour avec un état d'esprit changé, je veux bien te promettre de te prendre sous ma coupe et t'aider à te forger. La route est longue, Akuruz, tu dois le savoir tout autant que je le sais, et il serait peut-être temps de commencer à t'axer sur une voie d'évolution rapide. Voilà, je pense avoir fait le maximum, bonne chance.

PS: Les maisons closes sont bonnes pour l'économie, ici. "

Je reconnais là le style de la femme d'hier. Je le lit pas jusqu'au bout la lettre et la jette au loin. Si ce gosse était un homme je le tuerais, au lieu de cela je l'aide à se relever et lui indique le village le plus proche que je connaisse. Je demande juste une chose lorsqu'il part ou est partit la Kusajin? Il ne sait pas. Merde! Elle se fout de moi et elle le payera un jour au l'autre si elle ne meurt pas avant. En attendant je traverse le village mort et part, le vent souffle et masque mes paroles.

Au prochain village j'apprend qu'une troupe de brigands a massacré un bled paumé. Le bled ou la maison close est en feu. Je les tuerais si je savais ou ils étaient, j'effacerais cette erreur de mon passé. Ces conneries n'existeront plus quand ils mourront les témoins sont tous morts sauf eux, le gosse et l'autre. Le gosse n'est pas un problème juste les brigands et la femme qui pose problème. Même si elle est plus forte que moi elle payera. Je demande humblement ou sont partis les bandits. D'après les témoignages que je recois ils sont à une dizaine de minute d'ici dans une grotte. Je prend la direction de leurs repère, une clope dans la bouche et la rage au coeur. Je défoulerais ma douleur et ma haine sur eux. Rien à foutre de ses commentaires je lui prouverais qu'elle changera rapidement d'avis!