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 [Ouvert] Cabinet de Yokuro

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Yamanaka Yokuro
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Message(#) Sujet: [Ouvert] Cabinet de Yokuro [Ouvert] Cabinet de Yokuro EmptyJeu 28 Fév 2013 - 19:58

Situé entre les quartiers commerçants et les quartiers ouvriers de Konoha, le cabinet du Yamanaka se situe au troisième étage d'un immeuble d'architecture locale. L'immeuble en question possède la chance de laisser à ses occupants une vue imprenable sur la Montagne des Hokages, édifice emblématique du village caché de la Feuille, mais aussi en contrebas d'un parc aux aspects de sylve miniature, dont la flore est typique du Pays du Feu. D'espace convenable pour un shinobi au revenu modeste, la propriété du jeune homme est repartie en trois pièces. A droite de l'entrée se trouve les sanitaires. Le tout est neuf, et rénové depuis peu par les anciens propriétaires du lieu. On y trouve un lavabo d'un blanc immaculé. En face de l'entrée se trouve une cabine de toilette: la porte est vert mousse, en adéquation avec le carrelage bleu-vert qui encadre la pièce. Une pièce banale, peu utile à la profession du Yamanaka, mais plutôt aux besoins physiologiques de tous.

Dans un deuxième temps il y a la pièce principale. Faite en lattes de parquet brunes foncées, elle constitue le lieu de travail de base du psychologue. On y retrouve un bureau, avec une lampe à huile, parfois quelques bouquins dispersés avec quelques documents. Le bureau, avec ses plusieurs tiroirs permet au psychologue d'accueillir en toute simplicité le patient. Derrière ce même bureau se trouve une grande bibliothèque, qui n'a aucun réel intérêt en soi. Elle rassemble de nombreux ouvrages, relatant de philosophie, psychologie, pédiatrie, médecine, psychanalyse… etc. Chaque livre possède son histoire, et malgré le rôle médiocre de ces derniers, ils sont un fragment de la vie de Yokuro. Offerts par la famille, patients, proches pour des services rendus, un comportement particulier, des fêtes spécifiques ou bien achetés, grâce aux missions, au salaire ou simplement au compte du Konohajin.

On notera également qu'un des pans de la pièce est composé d'une vaste baie vitrée, filtré par des stores, ce qui permet d'atténuer l'intensité parfois aveuglante du rayonnement extérieur. Bien entendu, ces stores permettent également de moduler l'atmosphère désirée par le psychagogue. Accessoire indispensable du Yamanaka: la chaise et le divan, où s'installe le malade pour commencer la séance. D'autres babioles comblent les vides, offrent des fonctions basiques. Vient enfin la dernière pièce de cet appartement: la réserve. Il s'agit d'un cagibi, dont l'entrée se situe dans l'angle gauche supérieur de la pièce principale, à droite de la bibliothèque. Cette salle sombre est un dépôt d'archives. Yokuro y entrepose divers parchemins, comportant rapports de ses séances, dossiers médicaux, psychologiques voire psychiatriques de ses patients. Mieux encore, par le biais d'un Fuinjutsu spécial, le Yamanaka a scellé des souvenirs — connaissances, extraits de pathologies de patients, exemples de sentiments perçus par empathie, pensées de patients traitées par psychanalyse. Un codex assez particulier, qui fait toute la mysticité de cette dernière pièce.

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Message(#) Sujet: Re: [Ouvert] Cabinet de Yokuro [Ouvert] Cabinet de Yokuro EmptyLun 11 Mar 2013 - 21:33

« Fallait t’faire suivre » qu’on lui avait dit. Non, elle n’avait pas besoin d’un analyste, selon elle. Mais il n’y avait rien à faire, vraiment. La jeune pansue, venant juste d’écouler une quasi année de pénitence était, selon les hautes instances, en phase d’instabilité due à sa remise en liberté. Oh, en même temps, on ne pouvait guère nier que Nai avait changée. En prison, elle avait apprise beaucoup de « choses ». On lui avait appris la vie. On lui avait appris les règles mondaines, et au contraire, l’indécence. Oui, l’indécence et la grossièreté, voilà ce qui l’avait le plus marqué, et c’était sûrement ce qu’avait décidé le toubib qui était venu la voir avant de la relâcher à lui recommander d’aller voir ce qu’on appellait communément, un « psy ».

Pour Nai, le rôle d’un psychothérapeute était bien défini : Installer le patient sur un froid strapontin, le regarder face dans les yeux, faire semblant de s’immiscer dans ses pensées en l’interloquant, avant de lui demander de payer le prix fort pour un simple « Vous n’avez pas connu vot’ mère non ? » Salauds de profiteurs, pensa elle. Encore heureux que les « soins » étaient rémunérés par le Konohagakure, sinon elle aurait fait un scandale digne de ce nom. Elle se décrispa cependant légèrement en voyant la carte du praticien. Un Yamanaka. Au vu des capacités psychiques héréditaires du dénommé Yokuro, la rencontre avait l’air d’être un ton plus intéressant qu’une rencontre avec un psychanalyste lambda. Et puis, concrétement, Nai n’avait rien à faire de sa journée, alors qu’avait elle à perdre ? Elle allait se pointer au cabinet d’un imminent toubib, se foutre de sa gueule, et se faire rémunérer par Konoha. Que d’mander de mieux ? Un paquet de chips ? Il attendra jusqu’à la fin de la séance.

Lorsque Nai passa par les quartiers résidentiels en direction dudit Cabinet, elle avait déjà quelques idées pour malmener ce « psy » et faire en sorte que cette consultation soit la dernière. Mais elle allait faire cela finement, détrompez vous. Pour une fois, elle n’allait pas user de l’accoutumé et sordide dialecte qui faisait sa personnalité, du moins, pas au tout début. Tout dépendra de quel genre d’homme se trouve être le Yokuro.

Elle pénétra dans l’immeuble, toqua à la porte trois fois. On lui ouvrit, elle attendit un peu dans la salle, inspectant les lieux. Un adepte de la propreté, apparament. Et puis, ce fût son tour. Dés qu’elle entra, elle se mît à tourner tout autour de la pièce. Et le doc devait savoir pourquoi :

  • Bonjour, Dr Yokuro. Vous vous êtes déjà demandé ce que ça serait d’être de l’autre côté du siège ? Qu’un toubib vous fixe avec ses yeux porcins, en vous demandant « Z’avez d’la famille » ? Et que cette simple phrase vous coûte 50 ryos ? Ou bien êtes vous de ces psychanalystes qui jouent l’interlocuteur et celui qui réponds ? Que signifie la vie, Mr Yokuro ? Et qu’est ce que vous diriez de vous asseoir vous même sur ce siège, rien que pour voir la sensation que ça fait ? Ou bien seriez vous de ces timorés qui craignent tout et n’importe quoi ? Qui vous dit que tout ce que vous vivez maintenant n’est qu’une stupide illusion lancée par un Uchiwa venu s’emparer de Konoha ? Que je sois moi même, et ce bureau, une illusion ? Vous même devez connaître, en tant que Yamanaka, à quel point on peut pousser les illusions dans la retranscription du réel...


Sans s’arrêter de bouger, elle passa ses yeux sur quelques livres, parlant sans prêter attention :

  • Oh, votre macabre illusion ne s’est pas présentée. Akimichi Nai, fervente amateur de chips et ancienne captive de Konoha pour tentative d’agression envers un autre Ninja. Je l’avais pris pour un poulet à l’époque, et pas dans le sens de policier.


Et puis elle détourna son œillade des étagères , fixant le psychologue :

  • Ca fait quoi d’exercer son métier sans artifices ? Essayez de lire à travers moi sans votre don clanique. Essayez pour voir, ou périssez sous le genjutsu des Uchiwas.


Folle, comme à son habitude. Elle allait le démonter, ce médecin de pacotille.
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Message(#) Sujet: Re: [Ouvert] Cabinet de Yokuro [Ouvert] Cabinet de Yokuro EmptyMar 12 Mar 2013 - 21:47

Perdu dans ses notes, Yokuro était assis dans le bureau de son cabinet. Il finissait de rédiger quelques rapports, qu'il s'apprêtait à ranger soigneusement dans ses archives. Le psychosomaticien n'avait guère une journée très chargée aujourd'hui : malgré les troubles causés par Makka, les civils restaient paisibles. Il fallait avouer en outre que le Yamanaka n'avait pas tant de renommée à Konoha. Il était peu connu des citoyens. Il devait encore se faire un nom. Pour ça, il pouvait profiter de son double-métier. Si la plèbe avait du mal à fréquenter le Cabinet du Docteur Yamanaka, alors ils auraient davantage de facilité à consulter les conseils avisés du ninja Yokuro.

Puis soudain, on toqua à la porte. Trois fois, précisément. Un nouveau patient ? Sans plus tarder, le mire alla ouvrir à l'anonyme. Ni une ni deux, la silhouette qui attendait devant le cabinet du psychanalyste rentra, et éructa son oeillade à travers la salle. Bientôt la pantagruélique déblatéra un long discours polémique, visant à blesser moralement son hôte. Elle considéra le médecin comme un médicastre, un démagogue dont les paroles semant des happelourdes curatives étaient lucratives. Un morticole, un pharmacopole de l'esprit incapable lui-même de percevoir la réalité, incapable de se mettre à la place de ses sources de revenu. Ce ne fut que bien plus tard, dans son laïus visant à faire la satire de la profession du Yamanaka, que la gargantuesque se présenta : Akimichi Nai. Son identité rappelait quelque chose au psychothérapeute. Il se souvint alors vaguement de son dossier, qu'un représentant du gouvernement de Konoha lui avait apporté il y avait peu. Nai était une ancienne détenue de la bastille de la Feuille. Elle avait été internée pour un comportement proche du delirium tremens, ou du péché de gourmandise pour les plus dévots. Yokuro avait été appelé pour faire le suivi psychologique de cette épicurienne un peu zélée suite à sa libération. Mais au vu des propos de l'ex-détenue en question, il paraissait primordial d'en venir à établir au prime abord la fameuse relation de confiance entre soignant et soigné. Il fallait alors se frotter à diverses notions psychanalytiques : le transfert, la névrose, et plus particulièrement l'hystérie. Il fallait répondre aux attentes de l'Akimichi. Il fallait que Yamanaka montre qu'il avait des couilles.

— Qu'est-ce qui nous dit que tout ceci n'est qu'une illusion, vous me demandez ? La réponse, vous l'avez tout simplement donnée. Si comme l'avez dit, les Uchiha avaient pris le contrôle de Konoha par le biais de leur redoutable Genjutsu, qu'auraient-ils fait ? Tout simplement altérer nos perceptions sensorielles, nos sensations. Et en aucun cas nos pensées. Je n'ai jamais eu vent d'une technique d'Illusion qui empêche la cible de penser. Et c'est là le secret de notre réalité : même si nous vivons dans une illusion, même si nous sommes dans le rêve de quelqu'un, nous sommes réels grâce à notre force de pensée. Je pense, donc je suis. Et par ce biais, tout le monde est capable de percer à jour le réel de l'imaginaire. Et puis… en ce qui concerne la rupture d'illusions, mes compétences héréditaires m'ont permis de concevoir personnellement quelques théories de jutsus pour briser n'importe quelle happelourde.
Et afin d'apporter une note de fraîcheur dans la conversation, il lâcha un sourire. Il tenta de dissimuler l'aspect stérile et froid de ce ris, pour le rendre convainquant, valable, chaleureux. Après quoi, il poursuivit, abordant un point plus sensible.
— Et puisque vous désirez tant en savoir plus sur moi que sur vous-même, alors je vais faire le plaisir de répondre à vos interrogations. Si cela peut vous permettre de croire en mes capacités. Vous vouliez savoir ce que cela ferait si jamais j'inversais les rôles, et que je devenais patient en face d'un psychologue lambda ? La réponse est simple : rien. Ou plus exactement, plus rien. Je n'ai plus rien à cacher, plus rien qui ne me fasse souffrir. J'ai dissipé il y a longtemps mes démons intérieurs. Et pour cause, il fut un temps où j'ai été patient. Sais-tu ce que cela fait quand on a violé sa sœur, sous la contrainte ? Sais-tu ce que l'on ressent lorsque la perte de son œil est minime face au mal que l'on estime avoir causé à sa famille, et plus particulièrement à la prunelle de ses yeux ? Connais-tu la psychose, la folie, les hallucinations qui gangrènent ton esprit ? La solitude assassine, qui brise tout espoir. La folie, qui fait de toi un monstre, un étranger à toi-même. Toi qui veut mettre à l'épreuve mes talents professionnels, et bien voilà ce que je peux te dire : les traits de ton visage trahissent la surprise de ton esprit. Tu as connu semble-t-il des moments douloureux dans ta jeunesse, car tu exprimes du mépris, de la colère à l'évocation de ces moments en question, toutefois, il apparait que tu as eu la chance de ne pas connaître la perte de la virginité incestueuse dans sa forme la plus sauvage.
A aucun moment Yokuro n'avait haussé le ton. Il ne s'était pas fait impulsif, ni insultant : il parlait comme précédemment, avec un calme presque déconcertant. Son visage restait placide, comme cette fois avec le luthier. L'évocation de son passé, pourtant sombre, ne lui causait plus de mal; comme il l'avait dit, il connaissait désormais la Liberté de l'Esprit.
— Alors, ayant été un patient de choix, je suis bien placé pour comprendre la souffrance de ceux que je tente de soigner. Et aujourd'hui, je tente de diffuser cette libération, telle que je l'ai connue. Ne te méprends-pas, Nai-san : je ne suis pas de ces morticoles qui dupent leurs patients. Au contraire, je veux apporter un vent de nouveauté dans la cure mentale. Étant à la fois psychologue et shinobi, j'aspire à mêler arts ninjas et connaissances sur l'Homme pour parvenir à ce but. Maintenant, libre à toi de décider ce que tu veux faire : partir, ou rester dans cette pièce, éventuellement sur une chaise, en face de moi, dans un cadre plus détendu. De toute manière, j'ai pour principe de faire gratuite la première consultation, pour laisser décider le patient sur la suite des événements. Et puis, sans vouloir influencer ton opinion, j'ai pour l'heure actuelle très peu de personnes qui sont parties dès la première visite. Encore moins en cours de traitement.
Les mains dans le dos, il laissa alors Nai décider. Son sourire restait indélébile, et sa fraîcheur d'esprit toujours aussi rassurante. Aucun doute, cette Akimichi était une personne fascinante, qui méritait qu'on attire l'attention sur sa personne complexe et originale.

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Message(#) Sujet: Re: [Ouvert] Cabinet de Yokuro [Ouvert] Cabinet de Yokuro EmptyJeu 14 Mar 2013 - 22:00

Et elle marcha encore dans la petite pièce blanche, elle marchait lentement, mais sans s’arrêter. Ces psychothérapeutes étaient réputés pour leur fourberie, alors si jamais elle stagnait, il n’hésiterait pas à s’immiscer dans son esprit. Elle contourna le large bureau où trônait le jeune médecin à la crinière alpestre, jusqu’à retourner à la porte, son point de départ. Une bonne impression de départ, voilà ce qu’elle avait tâchée de retranscrire. Paraître le plus sordide possible. Pandémoniaquement sordide. Et elle pensait que jusque là, elle avait parfaitement accomplie son rôle. Mieux vaut se montrer tendre avant de sauter sur la proie. L’analyste la regarda, avant de donner sa réponse en ce qui concernait ledit genjutsu. C’était
la partie la plus piètre de sa boutade, en effet, maintenant qu’elle y pensait, elle avait foirée beaucoup de points qui ont nuit à la crédibilité du conte. En ayant mieux joué le coup, elle aurait carrément pu le déstabiliser, mais le psychanalyste n’avait pas retenu de souligner les incohérences dans les paroles de la jeune Akimichi. Soit, il n’était pas tard pour rattrapper le coup, après tout. Mais laissons tout d’abord le dit Yokuro terminer son petit speech.

Un petit sourire pour essayer de détendre l’atmosphère, le médicastre répondit aux interlocutions de la jeune Akimichi, un par un. Il était malin, tout comme les autres thérapeutes dans son genre. En plus il se vendait pas mal. Mais Nai prévoyait tout ça, et prévoyait aussi comment déstabiliser l’apprenti praticien, en espérant qu’il n’ait pas les nerfs fragiles, sinon il aura vraiment besoin d’un doc, et je crains que la thérapie ne s’en limite pas à une seule.

Apparemment, l’opalin était de ceux qui avaient su faire de leur avilissants antécédents une source de force, tout comme la jeune pansue qui trimbalait son corps grassouillet dans la salle. Oh, il savait comment parler, le gars. Il devait avoir poussé ses études bien haut dans le domaine. Mais Nai n’avait pas besoin d’étudier, les conneries comme ça, elle y allait au talent, et ça payait la plupart du temps. Aussi, le psychologue tint à évoquer qu’il fut un temps où la perte de son globe oculaire ne fut en rien comparable à la disgrâce qu’il a causé à sa lignée. Un drame incestueux envers sa propre sœur, un acte d’une violente sauvagerie. Un acte qui lui aurait fait connaître la démence et l’aliénation de l’esprit. Pour le reste, c’était du freestyle de psy’, des trucs qu’on apprends de plumes bien connues entre un cours ici et là. Du moins c’est ce qu’en pensait Nai. Elle qui reprit depuis le début,priant pour que le Yamanaka ait des nerfs solides :

  • Les sens sont reliés à la pensée. La pensée est une série de réactions qui s’enchevêtrent dans notre cortex, et qui part, à la base, d’une analyse –fausse ou correcte -d’un sens sur un sujet quelconque, vivant ou non. Si vous n’aviez pas d’œil, vous ne pourriez pas remarquer que je suis grosse, si vous ne pouviez pas m’entendre, vous ne pourriez pas savoir que je suis folle. Or, si en réalité, je me trouve être une belle blonde en parfait état psychique, vous ne le sauriez pas. Et votre analyse prendrait en compte le paramètre de la grosseur des nichons et du gars dans mon cul. Si on parvient à altérer suffisamment de sens en même temps, on peut altérer votre pensée. C’est ça, l’étendue de la puissance des Uchiwas. Et votre piètre don Yamanaka, et vos anti-genjutsus ne vous permettront pas de vous en défaire.


Elle se tut un peu, gardant le meilleur pour la fin. Si avec ça il ne sortait pas de ses gonds...

  • Oh, c’était bien ce moment je suppose. Je veux dire, avec votre sœur. Je vous comprends m’sieur, vous aimeriez tant refaire ça. Allez, repensez y, ce beau moment ou vous métiez votre main sur son corps de déesse, et où elle crie désespérément en vous demandant de la lâcher. Allez, je vois déjà votre organe génital enfler, comme-ci vous cherchiez à lui infliger ça une deuxième fois. Ou bien serais-ce une dague qui veuille se loger dans mon cœur. Montrez moi votre froideur d’esprit Yokuro, on verra pour les biftons.


Elle avait déjà inversé les rôles, mine de rien.
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Message(#) Sujet: Re: [Ouvert] Cabinet de Yokuro [Ouvert] Cabinet de Yokuro EmptySam 16 Mar 2013 - 14:23

Ça y est. Yokuro se souvenait du dossier de son interlocutrice surprise. Il pouvait féliciter sa mémoire photographique. Akimichi Nai, quinze ans. Une kunoïchi au grand potentiel martial, mais aussi au grand potentiel polémique. Preuve à l'appui avec cette incarcération, dont Yokuro devait amortir la sortie. Étrangement, cette Nai n'était pas l'hyperphage dérangée à laquelle les gens fuyaient. Aux côtés du psychagogue, elle n'adoptait pas ce culte fanatique pour la nourriture, cette verve populaire et insultante. Désormais, en répondant aux propos de son thérapeute, elle exprimait une autre facette de sa personnalité. Une facette méconnue, qui cherchait de façon élaborée, voire alambiquée, à polémiquer, à agacer le mire. Mais pour faire, elle se heurtait à un mur, une barrière, voire même une muraille entière, entourant le point sensible que visaient les flèches d'agressivité de l'Akimichi. Yokuro était quasi-insensible à toutes ces tentatives, toutes ces médiations malsaines. Son moral d'acier le rendait placide, voire apathique : il restait naturel, et faisait comme si de rien n'était. Une qualité essentielle au final pour tout bon thérapeute qui se doit, et doit lutter contre le transfert.

Mieux encore, Nai se faisait piéger. Elle donnait l'illusion de dominer la conversation. Elle apparaissait comme écrasant son interlocuteur, prenant l'avantage, allant même jusqu'à inverser les rôles. Elle avait évoqué avec véhémence le viol, se moquant ouvertement du Yamanaka. Pour un personnage lambda, cet affront aurait été impardonnable, et la réaction directe. Une vengeance verbale, pourquoi pas physique. Mais Yokuro n'était pas de ces irréfléchis qui désiraient se faire justice soi-même : en tant qu'érudit, il avait pour habitude de faire usage de ses myocytes en dernier recours. Il préférait plutôt utiliser sa tête, pour écarter le conflit. Et presque spontanément, le psychanalyste tâcha de se heurter oralement aux propos de l'Akimichi, concernant la pensée. En bon penseur, l'éborgné savait pertinemment quoi répondre devant de tels arguments.

— Donc selon toi, la pensée est liée aux sensations extérieures ? En somme, si l'on prolonge ton jugement, la pensée est une création du corps, et non pas de l'esprit ? Au contraire, la pensée est bien une création de l'esprit. Et j'irais même plus loin, en affirmant que la pensée, la conscience sont des créations artificielles de l'Homme. Il n'y a qu'à nous comparer aux animaux. Un loup pourra tout comme nous voir ta fameuse blonde au galbe charmeur, entendre sa voix, sentir son odeur, etc. Toutefois, l'interprétation mentale qu'il aura de cette personne ne sera en aucun cas la même que la nôtre. Mieux encore, l'animal n'a pas besoin de penser contrairement à nous pour survivre. Quand il voit la femme, c'est son instinct qui régit ses réactions, et assure sa survie. Dans notre cas, l'apparition de la pensée est due à notre faiblesse initiale. Seuls, nous sommes trop faibles pour survivre dans la nature. Nous avons besoin de nous regrouper dans une communauté, une société, pour unir nos capacités afin de survivre. La conscience, et donc la pensée, apparaissent uniquement à partir de ce moment-là. Elle est créée pour permettre aux individus d'une société de communiquer, de partager des ordres, des directives. Elle permet à une pensée personnelle de devenir commune au groupe. En bref, la pensée est un instrument de communication, un intermède entre l'esprit et la société pour assurer notre survie.
Il marqua une courte pause. Il paraissait nécessaire de s'arrêter dans son raisonnement, tant pour lui que pour Nai. Lui avait besoin de reprendre un peu son souffle, après avoir parlé longuement en continu, et ayant articulé sans hésitations. En revanche, l'Akimichi avait besoin d'assimiler un instant les propos de son thérapeute. Le sujet n'était pas anodin, et il fallait un minimum de réflexion pour saisir la portée des paroles de Yokuro.
— Par ailleurs, tu ne m'as pas l'air très convainque par rapport à mes compétences en matière de rupture d'illusions. Ma réponse est toute simple : prenons une illusion lambda. Son objectif est de modifier les perceptions sensorielles d'une cible, pour créer un effet voulu. Maintenant que je t'ai démontré que la pensée n'est pas en réalité une création du corps, on peut donc admettre que le Genjutsu, dans le fond, ne peut réellement affecter notre conscience. Nous sommes donc, à un moment ou un autre, en mesure d'être capable de faire preuve de raison dans l'Illusion. Nous pouvons dès lors essayer de percer les défauts de l'illusion. Tu en conviendras que même la puissante des illusions comporte son lot d'erreurs, aussi infimes, imperceptibles et futiles soient-elles. De ce fait, je peux alors appliquer mon anti-Genjutsu, comme tu le dis si bien. Bien entendu, une réserve de chakra conséquente, mais ce n'est qu'un paramètre secondaire au final, puisqu'avec un peu d'entrainement et de discipline, on peut améliorer sa quantité de chakra personnel. Le principe sur lequel je m'appuie pour rompre une illusion, c'est celui des lois psychiques. Un Illusionniste applique les règles régies par notre conscience, afin d'utiliser son Illusion. Ma théorie consisterait à transposer cette illusion dans l'Inconscient, via mon Contrôle héréditaire de l'Esprit. L’Illusionniste serait alors confronté à une série de lois inédites qui détruiraient son Genjutsu. En somme, je jette dans un gouffre l'happelourde qui m'est lancée.
Ce qu'il fallait démontrer. Dans le détail, cette technique n'était pas encore très au point, toutefois on pouvait apprécier la ruse du principe. Yokuro espérait que son petit exercice de pensée avait convaincu Nai, et dans le cas contraire, qu'elle avait exprimé son transfert dans sa globalité. Il pourrait dès lors procéder à une talking cure plus profonde. Car au final, dès lors que la pantagruélique gazière avait fulminé son laïus polémique, elle était entrée dans le jeu de la thérapie. Elle, qui en évoquant en dernier lieu l'appréciation du viol, semblait dominer la situation, était en réalité dans l'erreur. Le psychagogue profitait en effet de la moindre action, orale ou physique, de la demoiselle gargantuesque, pour faire son travail. Il décryptait chaque arrière-pensée, chaque sous-entendu. Il lisait dorénavant la moindre micro-expression qui lui était permis d'interpréter. Même la voix de l'Akimichi était passée au peigne fin. Et afin d'être franc, le Borgne ne manqua pas de faire comprendre que la tentative ab irato et désespérée de Nai alimentait son prochain rapport sur elle.
— Tu peux continuer de parler, tu sais. Parle sans retenue, ça ne m'affecte pas. Des gens comme toi, j'en ai connu, aussi bien en tant que soigné que soignant, et j'en ai même connu des pires. Si tes paroles peuvent blesser comme des couteaux, j'ai eu droit à pire. Nombreuses sont les fois où pendant ma formation, on m'a insulté, et même frappé. Alors, tu auras beau espérer blesser mon point sensible, ça ne marchera pas. D'autres plus violents encore ont tenté leur chance, en vain. Vois-tu, je suis Libre : mes pensées, celles des autres, elles ne m'affectent pas. Je ne tire que l'aspect positif des choses. L'esprit mauvais de l'Homme ne me blesse plus, car je tente de le soigner, l'ayant connu. Alors… pour t'aider, parle, car je suis libre, contrairement à toi, et j'aspire à t'aider à te sentir véritablement mieux, au lieu de t'apaiser illusoirement en critiquant une branche méprisée du corps médical. Parle, insulte-moi si tu le désires, que je sache comment t'aider.
Effectivement, Yokuro avait connu pire. Il se souvenait notamment de cette fois où son sensei lui enseignait quelques notions d'hypnose. Au cours d'un essai du Yamanaka, un patient en plein état hypnoïde s'en prit à lui, manquant de se servir du coupe-lettre du psychologue pour étriper l'Opalin. Par chance, l'apprenti-thérapeute fut épargné d'un tel triste sort : il s'en tira avec quelques coupures, et des contusions dues à une violente projection en arrière.
— Ah oui, la première consultation est gratuite, ne t'en fais pas !
Et il laissa Akimichi avec elle-même, dans le mutisme le plus complet. Pas même la danse aérienne des feuilles agitées par le zéphyr ne pouvait percer ce silence stérile, générée par l'absence de la voix du Yamanaka. Cette même voix qui depuis un certain temps dominait la pièce…

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Message(#) Sujet: Re: [Ouvert] Cabinet de Yokuro [Ouvert] Cabinet de Yokuro EmptyMar 19 Mar 2013 - 13:09

Il semblerait que cette fois, la genin se soit heurtée à plus fort que soit. M’enfin, ça elle l’appréhendait depuis le début. Ce thérapeute a bien dû suivre un enseignement particulier, qui fait qu’il peut si facilement aliéner la pensée d’autrui, comme il essayait de faire pour Nai. Et elle était bien forcée d’avouer qu’il avait réussi, en partie. Depuis que l’on avait libéré de sa captivité, la jeune pansue n’avait jamais vu quelqu’un lui faire face avec autant de froideur. Cette salle était en quelque sorte la cours des grands des nerfs, et bien qu’elle ne soit pas du genre à montrer ses sentiments, ni ses intentions, et qu’elle essayait au contraire de toujours dérouter son interlocuteur, l’éborgné avait sû jouer des pensées de la jeune donzelle pour qu’elle le suive dans son raisonnement.

En ce qui concerne le genjutsu, l’adolescente était persuadée que sa version était bien la plausible, elle qui commençait à s’intéresser au genjutsu en tant qu’art Shinobi. Mais elle ne voulait pas continuer dans un palabre long et ennuyant avec le psychothérapeute, palabre qu’il gagnerait de toute façon, car contrairement à elle, son argumentation était bien plus logique. Chétive de son récent savoir, l’ex-détenue n’était qu’une novice en ce qui concernait l’argumentation, elle qui avait toujours parlée avec ses poings. C’est pourquoi elle s’était contentée de laisser le cyclope adulte grand vainqueur. Quant à son idée d’anti-genjutsu, l’idée est intéressante, mais la jeune bouse verte de Konoha estimait qu’il parlait trop pour si peu. « En somme » comme il l’avait dit, ce n’était qu’un vulgaire Kaï automatique, pas de quoi faire un séminaire pour expliquer le dysfonctionnement célulo-psychique des habitants nordiques du Malawi en millieu Brézilien. Surtout qu’à cette période de l’année, y’a l’carnaval de Rio de Janeiro. –Vous remarquerez au passage qu’il n’y a ni brézil ni Malawi sur SnH, j’vous fait perdre vot’ temps là ._. –

Cependant, La partie où la cerbère admirait le Yamanaka à la crinière alpestre se trouvait être celle où il lui répondait concernant son affront familial. Il faut dire que la jeune pansue s’était attendue à ce que l’ancien psychopathe se rue sur elle avec des pulsions meurtrières, mais le résultat fut tout autre. En effet, on pouvait dire que cet homme était un vrai mur sentimental. Mais là où Nai arrêtait ce mur au ton de sa voie qui était neutre, son air désintéressé et son faciès qui changeait rarement, Yokuro allait plus loin. Son stoïcisme se voyait même dans ses propos, ils n’étaient jamais rudes ou méchants, contrairement à l’Akimichi qui ne se retient jamais de « troller » les autres.

Aussi, Nai était maintenant convaincue que ce psy’ était le plus seyant pour la « soigner » même si elle se considérait comme saine d’esprit. Juste un peu différente quoi. La petite-dodue s’arrêta de tourner, et présenta ses congratulations à l’opalin en ce qui semblait être un teste, qu’il avait vaillamment réussi :


  • Vous êtes digne de vous immiscer dans mon esprit. Et pour les f’rais, ça change rien, c’est Kanaha qui m’envoie, c’eux qui payent. Enfin, j’suppose, sinon je vais refaire la gueule au Yondaime. Ah wait, ce serait une faveur que je lui f’rais, vu sa tête de cul.


Oui, elle n’avait as peur de dire ça. Elle n’avait peur de rien.

  • J’suppose que j’dois m’asseoir là.


Dit elle en prenant place sur le siége.
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Message(#) Sujet: Re: [Ouvert] Cabinet de Yokuro [Ouvert] Cabinet de Yokuro EmptyVen 22 Mar 2013 - 22:00

Dorénavant la kunoichi riche en lipides avait changé de comportement. Yokuro ne pouvait pas parler de victoire : il était trop préoccupé dans son analyse discrète de son interlocutrice. Toutefois, on pouvait voir la réussite de ce test hasardeux et improvisé comme une victoire pour le Yamanaka. Nombreux auraient été les prétendus psychosomaticiens à laisser tomber e cours de route. Nombreux auraient été les gens à céder à leurs émotions, au lieu d'écouter leur conscience, la raison sous la forme la plus pure. La colère était l'une des émotions les plus difficiles à réprimer : elle incitait à la violence, physique comme orale. Le monde était parcouru de ninjas ne sachant pas soumettre leur rage à leur volonté : ainsi allaient ceux que l'on désignait comme des barbares, voire des berserkers. La plupart des Kirijins avait cette fâcheuse renommée de fous furieux, incapables de faire preuve de lucidité. Un stéréotype récurent, auquel Yokuro ne prêtait pas le moindre intérêt. Chaque personne est unique, et son caractère ne peut s'appuyer simplement sur une rumeur populaire qui peint la caricature d'une nation.

Contrairement à cette masse amorphe, le Yamanaka devait donc traiter Nai. En réalité, la séance avait commencé bien plus tôt que ce que pouvait imaginer la pugiliste du clan Akimichi, mais Yokuro tâcha d'en donner l'impression. La séance prendrait des aspects d'interrogatoire, ou plutôt de conversation alimentée par des questions. Il était plus approprié d'employer le terme de conversation, plutôt que celui d'interrogatoire. Le second faisait tâche, il donnait l'impression d'un protocole carcéral, destiné à faire avouer un quelconque prisonnier dangereux. En aucun cas Nai n'était ce genre d'individus : elle ressortait certes de prison, mais au vu de son comportement, et surtout de son changement d'attitude vis à vis du Yamanaka, elle valait bien plus qu'un criminel. Alors qu'avec une conversation, Yokuro pouvait calmer le jeu, et entrer dans le monde spirituel de la Genin. Mieux encore, il pouvait gagner davantage la confiance de la personne, tout en touchant à son assise narcissique. Mais avant d'en venir à cette fameuse discussion, il fallait encore prendre ses aises. Nai avait ainsi choisi de prendre place sur le fameux divan du psy. De son côté, Yokuro prit place sur sa chaise, le fessier sur l'avant du dossier, les bras en biais sur ses genoux. Il laissa un sourire sur son visage virginal, avant de reprendre la parole.

— Habituellement, je recommande effectivement à mes patients de s'installer ici. Mais ce n'est qu'une invitation, je laisse le choix à mes patients de prendre leurs aises où bon leur semble dans cette pièce. Après tout, j'ai bien eu droit à des personnes qui préféraient exprimer leur pathologie debout, où dans des positions plus … étranges.
Il manqua de rire, repensant aux souvenirs. C'était vrai que certains cas avaient le don de faire dans le spectaculaire. Des toqués, des claustrophobes, des hallucinés, des névrosés… au final, le cabinet du Yamanaka était un véritable cirque local.
— Bien, on peut donc commencer. J'ai cru comprendre que tu ressortais de prison… qu'est-ce que ton incarcération a représenté pour toi, en terme de moral ?
Bien qu'en apparence cette méthode semblait assez peu professionnelle, et tendait vers la curiosité mal placée, Yokuro se fiait en réalité à l'Akimichi. Elle lui avait donné sa confiance, et au vu du personnage, le psychanalyste savait qu'elle coopérerait sans grand mal, sans souffrir en parlant. Pour l'heure, il cherchait juste des pistes, car il avait une idée en tête, et voulait désormais connaître le fil conducteur de sa prochaine thérapie.

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Message(#) Sujet: Re: [Ouvert] Cabinet de Yokuro [Ouvert] Cabinet de Yokuro EmptyLun 25 Mar 2013 - 19:40

Ouais, il était pas si mauvais ce psy, finalement. Les préjugés de la pansue s’étaient apparemment avérés erronés, du moins en ce qui concernait ce thérapeute là. Dans les autres, il y’avait surement le lot de connards qui faisaient payer leur séance pour un rien, mais la genin avait vraisemblablement un praticien honorable. En plus les frais de la consultation n’étaient pas astronomiques, et la première consultation se faisait offrir par le Yamanaka. Un petit coup marketing qui toucha tout de même l’esprit de Nai, et qui l’avait finalement décidée à prendre place sur le strapontin du petit cabinet.

Posant son fessier grassouillet sur le siège, l’adipeuse jouvencelle tenta de faire le vide dans son esprit pour profiter au mieux de la consultation. Le mire devait se demander quel bien étrange personnage devait se trouver devant lui, un personnge qui venait de lui reprocher cet inceste violent qu’il avait commis, lui rappelant cet horrible moment qu’il devait pleurer dans son lit, chaque nuit qu’il contemplait l’astre sélénite empli d’une nostalgie destructrice.

Mais il semblait que cette fois-ci, la bouse verte de Konoha se soit heurtée à un mur indestructible. C’est vrai qu’elle n’avait pas employé ses mots d’une grande brutalité, mais elle ne s’était pas retenue tout de même. Néanmoins, ledit Yokuro restait stoïque face à ces insultes, et Nai préféra se taire, jugeant ce test réussi avec brio. Car à quoi bon se faire traiter par un gus qui n’avait même pas ses nerfs en acier à elle ?

Le psychologue prit place sur une chaise à son tour, adoptant une posture qui devait lui convenir, avant d’adopter son sourire habituel pour prendre la parole, suggérant à Nai le fait qu’elle pourrait place où cela lui convenait, même si le poliorcétique sur lequel l’Akimichi avait le fondement posé était le plus convenable. Cette dernière se contenta d’acquiser en hochant de la tête, tout en disant :

  • Non, ça me va parfaitement, merci.


Total changement au niveau comportemental, voilà ce qui devait frapper le jeune psy’. Si Nai se montrait excessive dans sa violente, elle pouvait tout autant se montrer poile et courtoise lorsqu’elle commençait à faire la connaissance de la personne et qu’elle se montrait plus ou moins plaisante avec elle malgré son comportement agressif. Elle balada son regard dans les recoins de la salle tandis que le thérapeute prenait de nouveau la parole. L’écoutant plus ou moins attentivement, l’Akimichi répondit du tac au tac, une réponse spontanée qu’elle n’eut même pas le temps ni l’envie de réviser. Après tout, la psychologie n’était elle pas censée traiter la pensée à l’état brut, sans aucune magie ni artifice ?

  • Un grand changement au niveau psychique. J’ai vraiment changé. J’vais pas reprendre le stéréotype « à la prison on voit de tout c’est tellement sombre toussa », mais disons que ça m’a totalement métamorphosé. Avant, j’étais une vrai conne. On va dire que mon Q.I pouvait facilement se montrer un chiffre négatif, ah ah. Heureusement j’ai passé cette année de détention avec une ancienne lumière corrompue par la démence, Shiro. Mis dans la même cellule, il m’a rapidement appris tout ce qu’il savait, ou du moins une grande partie, même les insultes. Vu mon ancien niveau, ça a pas dû être facile, mais vu qu’il avait rien à foutre... Bref, cet homme m’a vraiment influencé. Même sa folie s’est immiscée en moi. Folie qui a commencée à s’empirer au fil du temps... Il est devenu totalement barjo sur ses derniers jours. Mais bon.

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Message(#) Sujet: Re: [Ouvert] Cabinet de Yokuro [Ouvert] Cabinet de Yokuro EmptyJeu 28 Mar 2013 - 21:21

Étrangement, Yokuro appréciait cette séance. Techniquement, et habituellement, le mire n'émettait aucun réel jugement sur les entretiens avec ces patients. Il était indéniable que certaines rencontres étaient peu agréables. Les fous, les dépressifs, s'en donnaient à cœur joie pour tenter de déstabiliser leur hôte, leur thérapeute. Certains usaient involontairement de leur affect, pour effectuer le transfert. Il était souvent difficile de résister face à cette menace psychologique, aux traits caustiques du Genjutsu. La seule différence avec l'art illusoire ninja, c'était que le transfert était bien réel, et que la volonté seule était nécessaire. Mais grâce à sa formation, et à son expérience particulière, presque singulière, le jeune homme avait appris à contrer l'affect. Tout comme les insultes proférées par la pantagruélique, Yokuro résistait systématiquement. C'était un bastion psychique, que les menaces extérieures ne parvenaient pas à franchir. Ce même castel impénétrable s'était forgé dans la pensée, sur les terres du Surmoi, et du Ça. Pas même le plus habile des sagittaires paraphréniques ne parviendrait à décocher un de ses carreaux sur le Yamanaka sans que ce donjon spirituel ne neutralise le projectile. Obus, shrapnell, chevrotine, qu'importe le calibre, qu'importe le projectile, l'Opalin a appris à être résistant.

Et là, outre cette mise en bouche de l'Akimichi, l'adonis platiné était à son aise. S'il n'officiait pas dans son cabinet, on aurait pu croire à une simple discussion. Contrairement à d'habitude, il n'a guère trop besoin de se pencher sur le cas du patient. Au final, l'assembleur de nuées avait déjà une vague idée de la manière de procéder pour résoudre cette équation mentale. La première chose dont il était sûr, c'était que Nai était sur la bonne voie de la guérison. D'état pathologique en état normal, Yokuro avait l'intime conviction que la talking cure lui permettrait de déceler le rouage manquant pour libérer la pugiliste. La rikishi devait sublimer son mal. Pour l'heure, elle semblait extérioriser sa névrose par son comportement. Les insultes, la haine envers le corps psycho-médical… tout semblaient converger vers un besoin de cracher son venin, non pas pour empoisonner à son tour ses proies, mais bien pour évacuer la toxine de son esprit.

Et ainsi, tel un chercheur, un géologue, Yokuro avait fouillé, via ses connaissances. A la manière d'un scientifique étudiant le sol et son histoire, l'albescent avait sondé le passé de sa patiente. Il devait ainsi déterrer quelques sédiments mnésiques, et les interpréter, les faire parler sous la lumière de la psychanalyse, pour en déduire la pièce manquante à son puzzle énigmatique. De fait, pour démarrer le forage psychologique, il avait commencé par ce qu'il avait sous la main, à savoir : son incarcération. Mais après une intense étude des conséquences de cet enfermement en prison, Yokuro n'avait guère trouvé ce qu'il désirait réellement. Il était certes sur la bonne voie, mais n'était pas allé chercher assez profondément.
Il fallait creuser, encore et encore, dans cette mine mentale qu'était les souvenirs.

— Tu sais, tu n'as pas besoin d'être dure avec toi. La prison, il est indéniable qu'elle change un homme ou une femme. Il faut avouer cependant que cette expérience est relative à chaque individu, mais au final, elle laisse toujours des marques sur ceux qui en ressortent. Je pense qu'il en est de même pour ceux qui, comme moi, ont du passer par l'asile, pour stopper leurs névroses.
Suite à ce parallélisme assez délicat, le minier psychanalyste leva sa pioche fictive, et donna un coup dans la roche psychique. Sans espérer y trouver de l'or, il attendait au moins trouver de quoi satisfaire sa percée.
— Autrement, j'aimerais savoir encore autre chose. Pour toi, qu'est-ce que représente ton métier de kunoichi ? Qu'est-ce qu'il te permet, qu'est-ce qu'il t'a offert ?
Il fallait sublimer ce mal de l'esprit, c'était certain. Et Yokuro s'apprêtait à trouver une manière plutôt originale pour que Nai se guérisse d'elle-même, en convertissant d'une façon plus ou moins saine cette toxine spirituelle qui corrompait sa conscience…

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Message(#) Sujet: Re: [Ouvert] Cabinet de Yokuro [Ouvert] Cabinet de Yokuro EmptyVen 29 Mar 2013 - 21:41

L’Akimichi avait parlée sans aucune restriction dans ses propos. Cette barrière qu’elle avait érigée à coup d’insulte et d’avanies se dégradait en résistance à mesure que la consultation avançait. Tel une âme sœur, un confident, le psychanalyste avait su apaiser Nai et ses mœurs naissant pour qu’elle puisse enfin se déclarer à lui, ce qu’elle avait parfaitement faite. D’une façon simple, comme-ci elle parlait à un miroir, ou un ami, la pantagruélique reître de la feuille avait ainsi confiée au mire toutes les clées d’une potentielle réussite envers un pseudo rétablissement.

Une voie qui lui permettra peut être de canaliser ces mauvaises ondes qu’elle dégageait en une force inébranlable, mais mieux utilisée. Car la bouse verte de Konoha avait en sa possession une dague dont la lame s’avérait tranchante, mais encore fallait elle qu’elle sache l’utiliser. Ne pas sortir ses piques à tout bout de champ, même si ils représentent un ornement non négligeable. Voilà le but certain du psychologue.

Lorsque la jeune adolescente avait évoquée Shiro, elle s’était forcée de dissimuler une légère peine. Elle aurait bien aimée qu’elle soit dehors, avec elle, mais le destin et la loi en voulait autrement. Elle était condamnée à le voir en tant que geôlière, tandis que lui faisait office de captif. Elle voyait son état psychique se dégrader de jour en jour, ses muscles s’amaigrir, pour ainsi devenir quasi-innexistants, mais elle ne pouvait pas en faire trop, et devait se limiter à son rôle de cerbère. Mais c’était mieux que rien, à ses yeux. Au moins, elle pouvait échanger un discret sourire avec lui chaque jour. Une joie qu’elle pouvait lire sur ses lippes et qui lui allégeait un petit peu le cœur, chaque jour.

Certainement après avoir émis une petite thése concernant l’affectation qu’avait eu la prison sur le mental de la kunoïchi à la bedaine surdéveloppée, le mire formula sa phrase, essaya d’apaiser Nai. Selon Yokuro, il est indéniable que la « taule » change un homme. Elle laissera toujours des empreintes, comme des tatouages qui ne disparaissent pas. Une chimère destinée à s’immiscer dans notre esprit. Mais encore selon le Yamanaka, cette psychose, retranscrite des fois par la peur, le meurtre, la démence en général, pouvait nous affecter d’une façon qui pouvait se montrer parfois... Bénéfique. Dans le cas de Nai, le bénéfice était le fait qu’elle avait grandement gagnée en assurance et en savoir. Le malus, lui... Résidait dans le fait que cette folie naissante avait corrompue la « sainteté » de son âme en quelque sorte, faisant d’elle une femme qui n’hésitait pas à user de mots percutants tant par leur franchise que par leur vulgarité.

Nai se contenta de hocher la tête en réponse au premier commentaire tandis que le jeune médecin à la crinière opaline enchaînait une seconde question. Cette fois-ci, l’adonis au monoglobe souligna l’implication militaire de Nai. Ce que representait son statut de kunoïchi au service du Konohagakure pour elle. Et à cette question, la réponse était claire, prédéfinie, à portée de main. Absolument Tout.


  • Konoha doit être rebâti. Comme le disent les anciens du conseil, Konoha s’est faite à la sueur des differents clans. Yamanaka’s, Nara’s, Hyûga’s, Akimichi, nous avons tous œuvré pour le village, pour qu’il voie le jour. Alors, je pense que je continuerai à bâtir ce qui a été bâti. Parce que les clans doivent prouver qu’ils sont là, plus que jamais. Konoha, tout comme mon rôle de kunoïchi, représente tout pour moi .


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Message(#) Sujet: Re: [Ouvert] Cabinet de Yokuro [Ouvert] Cabinet de Yokuro EmptyDim 31 Mar 2013 - 22:56

Minant de plus en plus profondément dans les méandres minérales de l'Akimichi, Yokuro était finalement parvenu à une piste tangible. Plutôt que de s'en tenir à des faits personnels, il pouvait essayer de se fier à des généralités. Le jeu en valait la chandelle, quoiqu'un peu risqué. Spontanément, on avait tendance à piocher les souvenirs privés, ceux que l'on veut préserver des autres. Des souvenirs parfois douloureux, des explosifs mnésiques qui fulminent lorsqu'on ouvre des tiroirs dans la mémoire. Et des fois, ces mêmes souvenirs sont refoulés, enfouis au plus profond de la conscience. On les hait, on ne peut les supporter. Et parfois, la douleur est tellement grande que la conscience fait un ultime, et mauvais effort. Celui d'oublier le moment vécu. Mais l'empirisme ne s'envole jamais. Si dans le monde réel, on parvient à revenir à la surface, le monde psychique est tout autre. Quand on touche le fond de la conscience, au lieu de s'envoler dans l'instinct pur de la vie, l'homme atteint une toute autre topique, comme une autre dimension, une pièce à part de l'esprit. L'Inconscient. Un monde absent à l'extérieur, imperceptible durant des décennies, mais pourtant toujours présent dans l'âme. Un monde à part, ayant ses propres lois, comme un univers à part entière. Ceux qui avaient le malheur d'en faire un réservoir à pensées douloureuses subissaient ses mêmes lois. Le châtiment de la réminiscence. Une sorte de retour de bâton, dont le boomerang se manifeste sur l'enveloppe somatique, par l'intermédiaire de la conscience. L'individu ne parvient pas à analyser le revers de la médaille.

Mais aujourd'hui, Yokuro avait de la chance. La fortune lui souriait. Il avait réussi à mettre le doigt sur quelque chose d'intéressant. A défaut d'avoir de la matière à exploiter dans l'emprisonnement de l'adipeuse, il tenta de percer les ambitions de la demoiselle grassouillette. Il fallait malgré tout avouer que le psychagogue lisait une forme dissimulée de chagrin. Ce Shiro, son acolyte de cellule, avait une certaine valeur affective à ses yeux gonflés par l'avidité nutritive. Les propos qu'elle avait évoqué donnait raison à ce schéma affectif. Le transfert démentiel qui devait s'en suivre n'était par conséquent que plus violent. Mais ce Shiro, et ce séjour en geôle n'était pas la cause du mal primitif de Nai. Ce n'était qu'un catalyseur, un passage qui n'avait cessé de faire croître avec plus de démesure la souffrance déjà présente chez la kunoichi. Ainsi, évoquant sa profession de kunoichi, il tenta de voir la personnalité de l'Akimichi, pour trouver la clé de son énigme.

Et la réponse, elle sortit de la bouche dodue de l'ancienne détenue carcérale. Elle exprima, avec un soupçon de patriotisme, son ambition principale. Glorifier, élever dans les plus augustes cieux son village, Konoha. Elle désirait que l'Arbre cesse sa puberté dans l'ombre, et grandisse, pour devenir un Arbre, un vrai. Cette même entité sylvestre, bien que fictive, semblait avoir été un refuge pour la kunoichi. Un repère, plus précisément, et même un repaire tout court. Il y avait malgré tout comme un vent de propagande, à la gloire de l'hégémonie du village caché de la Feuille. Le Conseil clanique avait tenté comme chaque autre puissance de rallier la jeunesse à sa cause. Mais malgré cet enrôlement manipulatoire, Nai semblait également être consciente de cette tentative d'hypnose consciente. Il fallait peser le pour et le contre, et l'Akimichi paraissait vouloir prendre le bon dans cet engagement, pour se réfugier dans la légion. Le combat, la participation, les efforts… tout cela fondait le quotidien de la pansue, et celui lui plaisait.

Le combat, vous avez dit ? Voilà un mot qui n'échappa pas aux pensées neutres du Yamanaka. Il creusa immédiatement vers cette piste, comme un chemin inexploré jusqu'à présent. Lui qui cherchait une piste pour sublimer le mal de l'Akimichi, voilà que cette dernière lui offrait justement une réponse à son puzzle. La pièce manquante se nommait ainsi : affrontement. A l'évocation de sa théorie, il frissonna intérieurement. Le pari était osé, mais il était original et intéressant. Les enjeux qu'il pouvait représenter étaient divers et variés, et pouvait facilement entrer dans les priorités de l'Akimichi. Elle se soignait, et œuvrait en même temps pour son village, en affutant ses compétences. Histoire de ne pas garder cette idée plus que farfelue en tête, il la balança, après avoir bien entendu réagi aux propos de l'adipeuse.

— De toi à moi, je trouve ton ambition assez intéressante. Tu as tout comme moi cette volonté d'aider un groupe, plutôt que de contribuer à ta propre personne. J'admire cette volonté, quoiqu'un peu, pour être franc, nationaliste. Mais bon, au vu de tes aspirations, je ne te vois pas aller dans les extrêmes.
Il laissa par la suite un vague moment de silence, avant de se lever, et d'observer Konoha depuis sa baie vitrée. Le moment d'aboutir à la fin de la séance approchait, et allait prendre la forme d'un ultime discours.
— Pour en revenir à notre entretien, Nai… je pense avoir une idée pour t'aider. Je pense que cela devrait te plaire. À mon humble avis, je crois que le meilleur moyen pour toi extérioriser ton mal, et par conséquent de le vaincre, serait de te battre. Un affrontement simple, dans les règles de l'art. Et histoire de vérifier ma théorie, étant depuis peu Genin de Konoha, que dirais-tu de combattre face à moi ? Au final, tu n'as rien à y perdre, sauf peut-être le combat, haha. Mais bon, en tant que patiente, je pense que cet exercice te permettra d'évacuer ton mal, et tant que Konohanin, ce combat sera un bon entrainement aussi bien pour toi que pour moi. Si tu acceptes, je te laisse convenir d'une date, et du lieu. Je m'occuperai d'être à l'heure pour le duel.
Après quoi il se dirigea vers son bureau pour venir chercher un post-it isabelle, ainsi qu'un crayon, avant de le tendre sans trop forcer à la pansue. En tant que ninja de Konoha, Yokuro était à son tour intéressé par la proposition. Les Akimichi avaient la réputation de posséder le Taijutsu le plus dévastateur et puissant du village. Là où les Hyûga couplaient efficacité et précision via le Poing Souple, et les Inuzuka aspiraient à la vitesse avec leurs attaques sauvages, les Akimichi eux étaient de massifs bourrins, où chaque coup pouvait modifier totalement la topographie des lieux. Pour le chétif Yamanaka qu'il était, ce serait une épreuve que de voir l'étendue de ses capacités face à un concentré de force pure.

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