Déjeuner et entraînement. [Inori]

C'est officiel, je vais partir. J'ai déposé ma lettre au palais, Yoru l'a lu et n'a pas bronché, du coup me voilà libre de quitter le village. Elle n'est pas belle la vie ? Il m'a suffit de demander au grand chef, qui est accessoirement mon ami, de me donner une autorisation et hop ; J'ai le droit de sortir d'un village caché sans être considéré comme un déserteur. Le mieux, c'est que je ne lui ait donné aucune garantie. Le borgne me fait entièrement confiance. Je peux revenir dans une semaine comme dans un mois, cela ne le dérange pas, youhou ! Bon, par contre, qu'on ne se méprenne pas sur mes intentions. Je ne compte pas trahir mon village, je reviendrai bien dans un futur proche et jamais je ne lâcherai le petit sceau que m'a offert le Shinda. Grâce à lui, je pourrais revenir en un instant en cas de danger. Bref, trêve de rêveries, revenons-en aux faits. Mon second prépare actuellement mes affaires. De son côté, le Gekei doit certainement faire de même. Après tout, je l'ai prévenu : Dans trois jours, nous nous tirons d'ici. En attendant que tout soit au point, je décide de faire un tour au centre-ville. Pour cause, il me reste deux ou trois tickets restaurants dans la poche. Sachant qu'ils expirent sous peu et qu'ils ne sont valable qu'au village de la brume, autant en profiter. Oui, je sais ce que vous vous dites là : « Quel crevard ce Shinichi » et vous avez bien raison. Ces tickets peuvent me faire économiser jusqu'à une bonne centaine de ryos et il est hors de question que je jette mon argent par les fenêtres. En effet, je ne le répète jamais : L'argent c'est important.

C'est sur les coups de midi que je pose mon saint popotin et que je me prépare à commander. Je me trouve actuellement dans une sorte de petit bar-restaurant sympathique. Nous sommes à des années lumière de l'établissement de luxe toutefois n'exagérons rien, ce n'est pas une vulgaire brasserie miteuse comme on en trouve dans les vieilles villes décrépis de ce bas monde. Enfin, peu importe. Ce qui compte, c'est que mon bon marche ici. Mon entrée ayant activée une sonnette, je vois le gérant arriver. Il sourit et me demande ce que je vais prendre. N'étant pas de nature gourmande, je décide de prendre quelques brochettes de poisson, rien de plus. En guise de paiement je tends le fameux ticket au restaurateur mais là, c'est le drame. Son regard se durcit et je me dis que ça sent le roussi

« Vous êtes seul n'est-ce pas ?

▬ Oui et ? … »

Je sens qu'il y a une embrouille là. Finalement, l'homme m'explique que mon ticket ne marche pas. Soit disant que ce genre de bon ne fonctionne que si vous êtes à deux et du sexe opposé... J'ai légèrement l'impression de m'être fait avoir. Je me disais bien que ces tickets servaient à rien. À moins que … Oh, tient j'ai une idée. Posant le bon sur le comptoirs, je demande à l'homme de m'attendre cinq secondes. Sans perdre un instant, je sors et regarde autour de moi. Voilà. J'ai trouvé. Elle fera l'affaire, elle. Comme un vieux pervers, je m'avance vers une jeune femme à la chevelure rose bonbon, je lui prends le bras et la traîne vers le restaurant tout en lui disant « Viens ici, j'ai besoin de toi ». Des gens me regardent faire et sont abasourdis mais ne disent rien. C'est vrai quoi, je suis quand même une personnalité du pays, ils ne vont donc pas me sauter dessus. Ayant traîné la jeunette sur cinq mètres, je m'arrête une fois le restaurant atteint et entre.

« C'est bon, on est deux maintenant. Et c'est bien une fille... Enfin, je crois. Le bon fonctionne désormais, n'est-ce pas ? »

Le restaurateur me fixe bizarrement, l'air de dire « Vous vous payez ma tête ? » Pour ma part, je lui souris bêtement, une manière pour moi de lui répondre « Tout à fait ».

Les oiseaux dés le lever du soleil se mettent à chanter, la chaleur s'installe tranquillement mais sûrement. Une belle journée d'été s'annonçait sur notre sympathique petit village. Personnellement j'étais déjà dehors, une petite sortie matinale pour bien me réveiller. Le parc de Kiri est plus que plaisant, beaucoup de bancs pour pouvoir s'asseoir ou se reposer, une belle voir magnifique fontaine centrale avec des oiseaux venant boire l'eau fraîche du matin. Il y a beaucoup de vieilles personnes dans ce parc, elles sont toutes sur un banc, se tenant la main, se murmurant des choses dans les oreilles et rigolant. Je hais les gens heureux et surtout l'amour, ce sentiment juste perturbant qui t'empêche de réfléchir normalement.. Mais c'est tellement beau aussi de le vivre... Avec un petit ami et tout.. Enfin non, personne ne t'aime Inori, rappelle-t-en à l'avenir.. Bon, ça m'énerve un peu de rester seule comme une cruche sur un banc à regarder des amoureux passer. Je me lève et part en direction de la sortie du parc, des enfants m'abordent en me demandant de jouer avec eux, qu'ils sont mignons tout pleins..

« J'ai autre chose à faire, manger ! Désolée ! »

Je pars du parc et arrive dans les rues qui sont complètement bombées de gens.. On ne s'y retrouve plus, trop de population, ils vont faire quoi ? Les magasins ? Manger ? Ou aller se baigner ? Moi personnellement je vais aller manger car je meurs de faim et que mon ventre ne cesse de faire « Graouh » ou un truc du genre. Je m'arrête un petit moment dans une agence de renseignements pour demander où puis-je trouver un bon restaurant qui fait la meilleure nourriture, je m'en fiche littéralement du prix tout ce qui m'importe c'est de manger quelque chose, et le plus vite possible.. Ils m'informent qu'ils n'ont rien de tel et s'excuse.. Je suis déçue, très déçue..

Me voilà, comme je ne sais trop quel insecte à marcher sans but dans les rues de Kiri, je ne sais même plus où je suis, mais je m'en fiche, je vais mourir avant de pouvoir dire « ouf j'ai mangé du saumon ».. Tout en marchant j'entends un bruit fort de porte qui s'ouvre, à peine ai-je le temps de tourner ma tête qu'un jeune garçon m'attrape le bras et me dit qu'il a besoin de moi, mon Dieu je vais me faire violer, en plus je me fais limite traîner par lui.. Je vais faire quoi ? Je suis si jeune.. non.. Il m'a fait entrer dans le bâtiment d'où il sortait en s'exclamant que j'étais une fille et si le « bon » marchait.. Je ne comprends rien du tout mais, vu l'odeur du bâtiment nous sommes dans un restaurant..

Je le regarde plus attentivement, mon Dieu, c'est le Mizukage.

Bon. C'est officiel, j'ai arnaqué le gérant de la brasserie. Je sais que c’est mal mais pourtant je ne peux m’empêcher de jubiler. Je suis fier de mon coup. Je sens le doux parfum de l’amertume et cela me fait sourire. De son côté, la gamine aux cheveux rosés ne parle pas. Elle est sûrement intimidée. Quoi qu'il en soit, je prends mes aises ; Pour cause, je pose mes fesses sur un siège et continu de sourire allègrement, chose qui semble profondément déplaire à notre ami restaurateur. Ce dernier s'en va en bronchant préparer mes brochettes. Oui, vous ne rêvez pas, il n'a pas fait d'histoire malgré ma manœuvre malhonnête. Nous pouvons mettre ça sur le dos de plusieurs facteurs. Parmi eux, il y a sans doute le fait que je sois un haut gradé et que j’ai avec moi une jeune fille intègre. En tout cas cela ne l’empêche pas de nous observer d’un œil inquisiteur. En effet, en cuisine, le chef nous fixe comme un gardien de prison surveillant des taulards. Ah ah. Ce pauvre entrepreneur est au moins aussi aigri qu'un vieux fromage, m'enfin ! Étant accompagné d'une jeune demoiselle et afin d'être courtois – ce que je n'ai jusqu'à présent pas été vu comment je l'ai traîné jusque ici –, je lui tire une chaise et lui fais signe de s’asseoir. Dans la foulée, je pointe la carte du doigt et prononce quelques mots.

« Tu peux prendre ce que tu veux. C’est la maison qui offre à partir du moment où nous sommes deux. C’est pour ça que je t’ai fait venir ici, j’avais besoin de quelqu’un pour ne pas raquer. Au passage, je me présente, Shinichi, Kitase Shinichi. Tu es ? »

Je laisse un temps de réponse à la kunoichi relativement court. Quelques instants plus tard, le restaurateur à presque fini sa besogne, cela se voit. Avec nonchalance, il assaisonne les brochettes. J’en salive. Que dis-je, j’en bave ! Elles arriveront bientôt dans mes assiettes celles-là ! En attendant, il continue de nous regarder avec insistance mais ça, peu importe. Laissons le rager dans son coin. Enfin, laissons le rager mais faisons en sorte de ne pas nous faire virer tout de même. Effectivement, je le vois bien trouver un prétexte pour nous faire sortir de son établissement. Ainsi, je préfère prévenir l’adolescente. Je veux mon plat alors elle a intérêt à bien jouer la comédie ou à ne pas me lâcher !

« Bon, décide toi vite, tu veux manger quoi ? Et un conseil, quand il viendra, fait comme si tu me connaissais, comme si j’étais ton prof par exemple. Tu vois le genre ? Parce que bon ; S’il apprend que je t’ai fait sortir d’on ne sait où, il risque de mal le prendre et voudra probablement nous faire sortir. Okay ? »

Je prends mes grands airs, j’essaie d’être persuasif. Après tout, je dois montrer le bienfondé de ma théorie à cette enfant. D’ailleurs, pour la motiver autant faire comme on fait avec les mômes. En somme, autant lui promettre une contrepartie, ça poussera la Kunoichi à aller dans mon sens et à agir comme je le souhaite. Manipulateur, moi ? Non pas du tout. Je suis juste prévenant. En outre, je veux que tout soit carré, tout soit conforme à mes pensées.

« Si t’es gentille et si tu joues le jeu, je te donnerai ce que tu veux… Enfin, tant que ce n’est pas de l’argent, tant que ça ne me compromet pas et tant que ça n’a aucune valeur pécuniaire. »

Car oui, comme vous le savez déjà, je suis aussi avare que la fourmi de la célèbre fable. Pour moi, il est hors de question de lui donner de l’argent ou quoi que ce soit qui ait une quelconque valeur. Pareillement, je ne lui donnerai rien qui puisse attenter à ma noblesse. En bref, je ne volerai rien pour cette enfant et je ne lui donnerai pas non plus de promotion canapé. Par contre, si elle veut que je lui apprenne un jutsu de haut rang …

Ce fait agresser par un inconnu en pleine rue un jour de plein soleil alors que je n'avais rien fait et que j'avais faim, très faim ? Fait ! Non mais je veux dire d'accord, c'est le Mizukage ou je ne sais trop quel grade surélevé et important mais bon, agresser quelqu'un comme cela tout juste pour.. Manger ? Je n'ai rien dit en fait, un repas gratuit je ne dis pas non, mais bon je ne pensais pas que notre Mizukage était aussi étrange.. Enfin il est près de ses sous si puis-je dire.

« Hum c'est très fin comme technique pour pouvoir manger gratuitement, tu m'aurais fait mal tu ne revoyais plus le jour haut gradé ou non. Pour ma part je m'appelle Jisetsu Inori. »

Il tire ma chaise pour que je puisse m'asseoir. Je rêve mais.. Vient-il de me pointer du doigt pour que je m'assois ? Je pensais qu'une personne aussi importante que lui était un peu plus classe et... Gentil ? Non quand bien même il y a un repas gratuit à la clé je garde ce moment en note. Je m'assois et regarde la carte, à peine ai-je le temps de regarder UN seul nom de plat que l'autre malade m'agresse encore une fois me demandant si je mettais décidé.. Va-t-il me laisser le temps de faire une seule action dans ma vie ? Il est fortement chiant ce Mizukage.. Je lui balance un regard noir en guise de « Ferme là ».. J'ai besoin de temps pour pouvoir choisir un plat, prendre en compte les calories, la finesse de ce que je vais manger. Je ne veux pas devenir grosse, une bonne santé contribue à une vie équilibrée remplie de bonheur du moins, c'est ce qu'on raconte..

Il enchaîne avec un « Si tu es gentille » mon Dieu.. Non ça va trop loin là.. Qu'est-ce que j'ai fait pour tomber sur un dictateur comme ça, par un pur hasard ça tombe sur moi, par le fruit du hasard c'est une des personnes que j'admirais le plus, oui que j'admirais car maintenant ce n'est plus le cas, je croyais qu'il était... Généreux et gentil ? Oui bah remballe tes idées Ino', il est fortement étrange et ne pense qu'à bouffer..

« Tu vas te détendre premièrement. Je fais encore ce que je veux donc à moi de voir si oui ou non je serai actrice ou non, en attendent ce que je veux c'est devenir plus forte, point final. »

Le cuisinier arrive avec de gros yeux, il ne nous a pas entendu mais vient juste passer notre commande, immédiatement je choisis ma Salade Marine. Je suis quand même encore étonnée, moi qui pensais passer une journée tranquille et banale je me retrouves en compagnie d'un détraqué mental qui veut manger, manger et.. Manger ? Je verrais bien ce que je vais devenir à la fin de cette journée qui s'annonce assez spéciale.

L’enfant se présente tout en faisant la dure. Ouh attention là bambina ! Je me fais menacer par une gamine. Par une gamine bas gradée qui plus est. Comme quoi, les gens n’ont plus froids aux yeux de nos jours. De mon temps on avait encore le souci des grades, des convenances. Vraisemblablement les jeunes ont perdu ça. Non mais je vous jure ; on ne respecte plus rien de nos jours. Et dire que je pourrais si facilement lui rabattre son caquet à celle-là si j’en avais envie. M’enfin. Règle numéro un du gentleman : on ne tape pas les femmes. Surtout si ces dernières n’ont pas atteint l’âge de raison. Bien que je sois agacé par ses propos un tantinet provocateur, je ne laisse rien transparaître et conclu simplement en grinçant des dents :

« … Soit. »

Dieu merci grâce à cette peste, je peux manger gratos. Parce que franchement, si je devais supporter pareille garce sans rétribution, je le prendrais mal vous voyez. Non pas qu’Inori spécialement méchante – je ne la connais pas suffisamment pour juger de cela – disons juste qu’elle est … Chiante. Oui, c’est là le mot juste. Mais attendez car le pire est à venir. La voilà de nouveau qui me parle sur un ton exécrable... Heureusement pour elle qu’elle est une représentante du sexe faible. Car si cela n’avait pas été le cas, croyez-moi elle aurait compris de quoi il en retourne de se payer ma tête. Non parce que qu’on se le dise s’il y’a une chose en ce bas monde que j’exècre c’est ça : qu’on se foute de ma gueule. Le sourire crispé, les mains tendues, je réplique de nouveau :

« … Soit. »

Histoire de me calmer un peu, je me repète dans ma tête les mots suivants : « Pense à ton titre de noblesse Shinichi, tu es noble Shinichi et c’est une enfant ! Tu ne dois pas lui faire de mal. Tu es noble. NOBLE. NOBLE. NOBLE. NOBLE » et ainsi de suite. Bizarrement, cela réussis à me détendre et à me faire reprendre mes esprits. Ayant récupéré un tant soit peu ma lucidité, je me remémore les dires de la Jisetsu. Elle veut devenir plus forte hein ? … En songeant à cela un sourire carnassier se dessine sur mon visage. J’ai une idée. Non que dis-je, j’ai the idée.

« Si tu veux devenir plus forte, je peux t’aider. Je peux dire sans me vanter que je ne suis pas trop mauvais en ce qui concerne les arts shinobis. Ce sera de plus un juste retour des choses. »

Tout travail mérite salaire comme on dit chez moi. De plus, un entraînement est un excellent moyen de frapper quelqu’un sans que cela ne soit vu comme étant immoral par la société. Sachant qu’actuellement, je désire plus que tout foutre une rouste à la Jisetsu, ce sera l’occasion idéale de me venger. On ne parle de la sorte à un noble ! Son crime ne restera pas impuni. Si elle accepte, je compte bien me servir de ce moment comme prétexte pour lui faire mal. Une correction déguisée en entraînement. N’est-ce pas là une bonne idée ? Bien sûr, étant un gentilhomme, je saurai rester modéré dans mes actions. Pas question de lui faire trop mal – encore que, j’hésite … – ou encore de la traumatiser psychologiquement. N’est pas noble qui veut.

Bref, j’ai hâte d’entendre sa réponse à ma proposition. Mais avant de nous intéresser à une hypothétique séance d’entraînement, prenons des forces et mangeons. Elle comme moi, nous devrons être en forme. Enfin … Vu ce que je lui prépare, c’est surtout elle qui a besoin de bien manger, ah ah.

Dernière édition par Kitase Shinichi le Mer 17 Avr 2013 - 21:12, édité 2 fois

En y pensant j’aimerai bien pouvoir apprendre un grand nombre de techniques. Malheureusement je n’ai aucun senseï pour alors bon.. Je me demande bien cela fait quoi d’être dans une équipe Shinobi . Comme dans mes livres peut-être, de la bonne humeur, de l’entre-aide, de la solidarité, un senseï un peu sévère mais gentil dans le fond qui veut( nous rendre plus fort chaque instants de chaque secondes. Ah quelle bonheur cela doit-être ! Il va falloir que je m’en cherche une rapidement pour voir tout cela ! Qui plus est je ne suis pas si mauvaise que ça… Il est vrai que je suis Chûnin et que je peux faire ma propre équipe mais je ne préfère pas en fait, j’aimerai juste être une simple élève dans une équipe où l’on se dispute. Je lis sûrement trop de fictions sur ça mais cela me fait rêver !

Le repas s était juste délicieux, le Saumon et les crevettes c’est mon truc ! D’ailleurs bien trop souvent on m’a comparé à une crevette à cause de ma coupe de cheveux, moi je ne trouve pas cela très cela pas très drôle personnellement. Les insultes de bases ne sont pas non-plus fantastique même si des fois ça permet de mieux s’exprimer que par des simples phrases longues et barbantes tout ça pour dire « Ta gueule ». Enfin je ne vais pas vous faire d’exemples non-plus mais vous voyez le genre quoi. De nos jours tout le monde connait ces mots dégradants et violents, la noblesse n’est pratiquement plus présente en ce monde. Heureusement il reste encore certaine personne bien éduquée, moi par exemple, sans me venter bien évidemment.

Shinichi d’ailleurs est un noble, le gratin de la noblesse on peut dire même. Mizukage, super fort tout ça il fait frémir les cœurs de toutes les filles en les faisant tomber amoureux de lui. Enfin, c’est ce que les magazines disent. Si une fille était à ma place entrain de manger à ses côtés, elle devrait soit crier, soit pleurer soit écrire dans son journal intime qu’elle a passé la plus belle journée de toute sa vie. Enfin, beaucoup de gens le connaissent aussi pour son avarice légendaire. Je suis persuadée que quand il ne finit pas ses repas chez lui où au restaurant, il les emballe pour les manger plus tard pour éviter de gaspiller de l’argent pour un nouveau repas. Pourtant, il est quand même Mizukage, ce n’est pas rien si puis-je dire, alors il doit avoir quand même un sacré compte bancaire.

« Hum ta proposition m’intéresse. Aurais-tu une technique de Katon d’assez haut rang ? Bien évidemment si tu maîtrise le Futon je pourrai aussi être intéressée par cela. »

En effet je possède une large panoplie de techniques Katon étant la première affinité que j’ai apprise je me suis spécialisée dedans. Je maîtrise aussi le Futon maintenant, je possède très peu de technique avec mais cela importe peu, le peu que j’en possède sont des techniques dévastatrice ou très utiles en combat. Bon certaines font parti de la base des bases mais elles restent essentiellement et grandement pratiques. Pour l’entraînement il faudra se déplacer car déjà que le restaurateur fait une tête assez farouche en voyant le bon gratuit de Shinichi, alors si on détruit son restaurant on court à la catastrophe..

Le chewing-gum sur patte accepte ma proposition. En guise de paiement je vais donc lui enseigner un jutsu ! Oui, bon je sais, ce n'est pas cher payé vu que de toute façon j'accepte d'aider le premier venu mais ça, la Jisetsu ne le sait pas, hé hé. Si ça se trouve, elle se sent terriblement chanceuse, voire même honorée. Si tel est le cas alors ce n'est pas plus mal. Car qu'on se le dise, en vérité, je suis tout bonnement en train d'arnaquer notre chère Inori. Pour cause, diffuser mon savoir ne me gêne en aucun cas, bien au contraire. Voyez-vous, je sais qu'un jour ou l'autre, je serai gagnant en aidant les membres de mon village à devenir plus fort. Comment, dites-vous ? Et bien tout simplement car s'ils deviennent plus puissants, ils sont capable de survivre plus longtemps en temps de guerre et sont par ailleurs plus aptes à vaincre de puissants ennemis. Vous voyez là où je veux en venir ? Bien !

Maintenant reste à savoir ce que je vais lui apprendre. Je maîtrise un éventail de jutsus plutôt conséquent, de fait j'ai l'embarras du choix. Cela-dit, la question d'Inori réduit quelque peu mes possibilités - ce qui en soi n'est pas une si mauvaise chose. Elle veut une technique utilisant l'élément feu. Par ailleurs, elle désire que cette dernière soit d'assez haut rang. Hum... Dans un premier temps, je ne vois rien répondant à ces critères si ce n'est mon jutsu fétiche. Je veux bien entendu parler des flammes bleues du lutin. Cette technique terrifiante qui a fait le tour du monde et qui ferait frémir le plus téméraire des ninjas. J'ai déjà enseigné les flammes bleues à bien du monde, je pourrais donc proposer au chewing-gum de l'apprendre toutefois je dois avouer ne pas être emballé par cette idée. Loin de moi l'envie de jouer à l'avare - à savoir que lorsqu'il ne s'agit pas d'oseille, je suis plutôt généreux - je ne suis juste pas spécialement chaud. Pour cause, et je le dis souvent, « les flammes bleues c'est la technique signature des lutins ! ». Et jusqu'à preuve du contraire, la gamine maniérée n'a pas de longues oreilles en pointes. C'est pourquoi, je ne vais pas lui enseigner cette arcane secrète. Hum... Sur quoi vais-je bien pouvoir me rabattre alors ? Ah, ça y'est, j'ai trouvé !

« Va pour une technique utilisant l'élément feu. Ne t'en fais pas, j'ai ce qu'il te faut. »

Bien sûr, on ne va pas s'exercer ici. Du coup, nous nous en allons après avoir mangé. Direction le terrain d'entraînement numéro onze. Pourquoi le numéro onze plutôt qu'un autre ? Bha parce que c'est là-bas que se trouve le mythique, le légendaire, arbre de Kitase Shinichi. Je veux dire par là que c'est à cet endroit qu'est planté le majestueux végétal sur lequel j'ai inscris mon prénom il y a de cela deux ans et demi. Pourquoi ai-je écris mon prénom sur ce vieux chêne ? ... Mais c'est que vous en posez des questions vous dites donc ! Vous n'êtes pas un peu trop curieux par hasard ? Histoire de conserver un minimum de mystère entre nous et parce que cette histoire serait trop longue à raconter, je ne vais pas répondre à cette question que vous vous posez tous et passer directement à autre chose.

***

Nous voici tous les deux à l'entrée de cette fameuse zone réservée aux exercices des shinobis. Notre duo prend place à un endroit bien précis - que j'ai choisi exprès.

« On peut commencer. Je vais te montrer un truc, à toi de voir si ça t'intéresse. »

Attention, ne vous attendez pas à un truc spectaculaire, vous serez déçu. En effet je compte apprendre à mon disciple de fortune une technique "utile" et non puissante. A savoir cependant que ce dit jutsu est de haut rang... Comme quoi, ce n'est pas toujours la force brute qui compte. Bref. Je sors de ma pochette quelques parchemins et les pose sur le sol. A partir de là, des flammes parcourent mes doigts puis ni d'une ni de deux, ces dernières fondent sur les bouts de papiers au sol qui ... crament littéralement. Je souffle alors sur mes doigts afin de dissiper les quelques flammes restantes et souris à la gamine.

« C'est une technique toute simple pouvant parer un grand nombre de sceau. »

En elles-même les flammes n'ont aucune vertu offensives, elles ne sont là que pour annuler l'effet des parchemins. Brûler un sceau ... Une technique toute bête mais encore fallait-il y penser.

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Déjeuner et entraînement. [Inori]

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