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 Volontés [PV: Yokuro]

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Kawaguchi Kaigõn
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Message(#) Sujet: Volontés [PV: Yokuro] Volontés [PV: Yokuro] EmptyJeu 28 Mar 2013 - 23:14

Qui l’aurait cru ? Si un jour on m’avait dit que je j’aurais eu l’opportunité de pouvoir fouler cette terre meuble et riche, cette terre qui avait vu en son sein des ninjas légendaires qui autrefois avait malmené le pays du vent à bien des reprises, cette terre avec qui nous avions décidé d’unir nos forces… je ne vous aurais guère accorder le moindre crédit. Konoha et Suna, deux nations autrefois profondément antagonistes, avaient désormais trouvé un terrain d’entente. Je ne connaissais pas les termes du commun accord mais il y avait fort à parier qu’il s’agissait là d’une entente à la fois économique et militaire. La vie est ainsi faite que les ennemis d’autrefois peuvent se retrouver les alliés de demain. Même si cette alliance ne devait pas faire l’unanimité auprès des résidents des deux camps, cette nouvelle perspective me remplissait d’un engouement non dissimulé. Bien entendu et même au vu des circonstances, personne ne ferait table rase du passé et nous n’oublierons sans doute jamais ceux qui sont tombés au combat. Cependant, nous devions aller de l’avant et montrer à confrères que cette alliance n’avait en rien un caractère facétieux, qu’elle était véritable et pérenne.

C’était dans cette optique que j’avais initié mon voyage en direction du pays du feu, j’avais emprunté les routes commerciales par lesquelles les denrées transitent à travers nos pays respectifs puis m’était engagé dans cette contrée totalement insolite sous l’œil avisé des gardes frontières. On m’en avait souvent dressé un portrait agréable où il fait bon vivre, où la nature est particulièrement présente et cette description bien que brève était encore très loin de la réalité dont j’étais témoin. Ici bas, il n’y avait guère de vent comme dans mon désert natal, les grands chênes feuillus s’étendent à perdre de vue tandis que l’on trouve disséminés çà et là quelques clairières et rivières. Un paysage guilleret où mère Nature avait résolument décidé de s’installer et de s’exprimer. La faune y était aussi tout autre, il est plaisant d’entendre quelques oiseaux et de pouvoir chasser du gibier. Je ne connaissais ce pays ni d’eve ni d’adam et souhaitait ardemment le découvrir, Lui et les habitants qui y résident. Konoha avait des talents à revendre du moins tout autant que les grandes familles Sunajin que comptait notre grande patrie. Ces familles avaient nourri de tous temps de profondes craintes et convoitises de ce coté de la frontière. Les Hyûga et leur fameux dojutsu, Les Inuzuka et leurs instincts singuliers, les Yamanaka et leurs techniques spirituelles, les Akimichi qui ne m’intéressait pas le moins du monde et surtout les descendants de la lignée du Shodaime Hokage : les détenteurs de Mokuton.

Tout ce beau monde vivait en parfaite harmonie les uns les autres et bien qu’il devait persister des tensions entre ces clans, nous n’en avions eu aucun échos. La cohésion et le dialogue avait sans doute par le passé davantage rapproché ces détenteurs de kekkei genkai que nous autres à Suna. Une chose m’intriguait, une idéologie, une croyance qui aurait à elle seule suffit à protéger ce pays des menaces qu’il rencontre, cette volonté du feu comme les gens d’ici aiment à l’appeler. Cette volonté embraserait les cœurs d’une ardeur inextinguible, une volonté d’achèvement qui hisserait le peuple et renforcerait leur coopération lors des épisodes difficiles.

Après plusieurs heures de route dans un cadre forestier à la végétation luxuriante, le village caché de la feuille se profilait à l’horizon, protégé par ses immenses remparts. Le symbole du feu en son centre, la cité trônait de sa superbe dans le décor verdoyant tandis qu’au fond de la vallée se dessinait sur une falaise, les portraits des illustres Hokages.

Un vent s’était soudainement levé et je sentais s’élever un moi, un sentiment étrange, qui m’était en tout évidence inconnu. J’entendais au loin le tumulte d’une ville dans son fonctionnement quotidien, c’était là totalement différent de mon lieu de villégiature et je dois bien avouer que pour le coup, j’étais totalement dépaysé. J’amorçais ma descente vers le village, mes vêtements m’identifiaient de fait comme un Sunajin tout comme la jarre de sable que je portais le long de l’échine. Je montrais pâte blanche aux shinobis qui m’avaient sans doute repéré depuis un bon moment puis positionnais mon bandeau sunajin sur mon biceps droit de manière à le mettre clairement en évidence.

La porte est, surmonté d’un renard en roche bleue grise me faisait désormais face, il était temps pour moi d’entrer dans l’enceinte de la ville et de me mêler à cette population haute en couleurs.

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Yamanaka Yokuro
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Message(#) Sujet: Re: Volontés [PV: Yokuro] Volontés [PV: Yokuro] EmptyDim 31 Mar 2013 - 16:46

Konoha était le village caché de la feuille. Malgré ce paradoxe défiant sa localisation, au pays du Feu, la cité militaire de Hi no kuni portait bien son nom. L'arbre cache la forêt, et ici la feuille cache le village : une immense jungle luxuriante entourait l'espace anthropomorphisé, donnant un cadre presque unique. Si Kiri s’emmitouflait dans une sylve embrumée, Konoha restait naturelle. Et mine de rien, Yokuro était plutôt satisfait de vivre ici. Sans pour autant être difficile, et plaintif, il aurait eu du mal avec l'humidité océanique de Kiri, l'altitude appauvrie en air de Kumo ou bien encore la canicule étouffante de sable de Suna. Il était là, au centre de ce beau monde, en harmonie avec la végétation environnante. Installé sur le balcon de son appartement, il pouvait observer au petit matin un agréable paysage. D'un côté la vaste falaise des Hokage, où la dynastie des meneurs de guerre des shinobis du pays était affichée aux yeux de tous, de l'autre la vaste forêt de Hi no kuni. Chaque élément du paysage dominait le décor, avec un contraste remarquable. Le choc entre végétal et minéral, entre nature et création culturelle de l'homme.

Mais rapidement le Yamanaka quitta son observatoire bon marché pour sortir. Habillé de son prosaïque kimono albescent, le quidam erra une fois encore dans les ruelles bondées de Konoha. L'été inondait les chemins pavés de monde, tant citoyens de la Feuille que touristes venus admirer l'architecture locale, ainsi que les beautés du Pays du Feu. Aussi, bien que sociable, Yokuro tenta de s'écarter de l'agitation humaine. Il fuit alors la mer de jambes, la forêt de bras, pour essayer de trouver un endroit où il serait à l'aise. L'extérieur du village. Sans Kuro, cette fois-ci, il marcha d'un pas léger en direction des remparts de la ville. Konoha possédait en réalité quatre sorties, placées à chaque point cardinal. Faisant abstraction de libre-arbitre et de choix, l'Opalin laissa le hasard le guider jusqu'aux portes orientales de la cité.

Là-bas, il s'approcha de l'édifice presque monumental, construit au moment du règne de la Shodaime Hokage : Hayashi Miyu. Elle était la seule femme qui avait pu accéder au titre de Kage, tant à Konoha en tant que Hokage que dans le monde ninja général. L'albugineux, concernant la maîtresse des végétaux, n'avait eu vent que de rumeurs à son propos. Ayant été longuement un civil avant de s'introduire dans l'univers des nervis, il n'avait guère prêté attention à cette leader des armées de Konoha. La seule manifestation d'intérêt qu'il éprouvait aujourd'hui à son égard, c'était la contemplation de son portrait minéral en relief sur la falaise des Ombres du Feu. A présent son faciès était orienté devant le canidé de schiste bleu. Et alors qu'il s'apprêta à entamer la marche vers la sortie, son oeillade fut attirée par la présence d'un anonyme. Ce dernier semblait perdu, confus devant l'immensité étrangère de l'Arbre. Yokuro se rapprocha de ce personnage, quittant officiellement les frontières du village pour être dehors. Un blondin, à l'allure altière. Il portait un veston d'ébène, aux bordures intérieures de teinte isabelle. Ces mêmes bordures flavescentes allaient en accord avec la toison d'ambre qui trônaient sur le crâne du quidam. Plutôt ostentatoire, le gazier semblait presque éructer ses origines. Son bandeau noué autour du bras trahissait son appartenance aux légions ninjas du village caché du Sable. Dans son dos, la gourde de sable qu'il portait sans trop grands efforts signalait ses origines. Il ne s'agissait ni plus ni moins d'un Kawaguchi, fier possesseur du Sunaton, affinité héréditaire permettant d'imposer sa volonté à l'erg. Toutefois, face à ce visiteur, Yokuro ne tint pas compte de ses origines. Il le considéra simplement comme un voyageur, un invité à accueillir avec convivialité au sein de sa cité.

— Bienvenue aux portes de Konoha, voyageur ! Je me présente, je suis Yokuro, du clan Yamanaka. Ravi de faire votre connaissance ! Si vous le désirez, je peux vous aider à vous faire visiter la cité, qu'en dites vous ?
Il fallait l'avouer, et Yokuro l'avait avoué à lui-même dans ses méandres, son approche était plutôt directe. Mais qu'importe; au vu des traits de son visage, il semblait mettre pied à l'Arbre pour la première fois. Yokuro était altruiste, et n'avait rien à faire de sa journée. Qui plus est, faire une connaissance étrangère ne lui serait que profitable. La proposition était dès lors des plus équitables, pourvu que le Kawaguchi ne brise pas l'équation en refusant son offre.

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Message(#) Sujet: Re: Volontés [PV: Yokuro] Volontés [PV: Yokuro] EmptyLun 1 Avr 2013 - 18:04

Cette atmosphère paisible, presque olympienne était foncièrement agréable et me donnait presque envie de m’étendre sur l’herbe verdoyante, encore humidifié par la rosée du matin. Tandis que je contemplais l’immensité florale et le somptueux portique, mon attention se porta brusquement sur un individu, un olibrius singulier qui dans l’orée de la porte, semblait venir à ma rencontre. L’idée que j’ai pu commettre quelque affront me traversa l’esprit en l’espace d’un instant. Pourtant, je ne m’étais guère porter l’auteur d’un quelconque crime sur ce sol…tout du moins pas à mon souvenir. Je devais m’emballer pour un rien quoique sait-on jamais. Le culte du feu imposait peut-être quelque révérence devant l’autel du renard ne serait-ce que pour lui rendre hommage.

J’allais sans doute trop vite en besogne, l’homme qui venait à ma rencontre adoptait un pas lent et une allure qui ne laissait supposer aucune faute de ma part. Je me faisais quelques idées saugrenues, c’était tout. Bientôt je pouvais apercevoir les traits du fameux gaillard et j’en étais fort dépaysé. Une tignasse blanche, monté sur un buste svelte, des lignes épurés, une certaine sagesse et prévenance se dégageait du jeune homme comme si une profonde paix intérieure l’habitait. Une mèche épaisse couvrait l’un de ses yeux tandis que l’autre prunelle me toisait avec simplicité. Il suscitait la sympathie, l’empathie cependant je m’étais arrêté net sur son vêtement, un kimono albescent comme j’en avais rarement vu. Non pas que le kimono était d’une facture et d’une qualité telle que j’en restais abasourdi, c’était davantage le jeu de couleurs et de contraste du kimono qui m’interloquait. Il aurait pu sortir de l’hôpital en blouse que mon impression n’aurait guère été différente. Allons bon passons, j’imagine que ca doit faire partie des rites et coutumes de cette nation puis il est toujours plus simple de rire de la paille dans l’œil du voisin plutôt que la poutre qui figure dans le sien. Ce vêtement soulevait cependant un point important, notre homme devait être un personnage simple, sans ambigu, franc du collier et sans doute éminemment serviable. J’imagine qu’il avait du entrapercevoir mon bandeau et mes couleurs et qu’il souhaitait en l’occurrence faire bonne impression. Quoi de plus normal, j’aurais sans doute agi de façon identique à sa place

— Bienvenue aux portes de Konoha, voyageur ! Je me présente, je suis Yokuro, du clan Yamanaka. Ravi de faire votre connaissance ! Si vous le désirez, je peux vous aider à vous faire visiter la cité, qu'en dites vous ?

Je ne m’étais guère trompé en ce qui concerne sa franchise. Direct et concis, pas de langue de bois cependant je ne m’attendais pas d’emblée à tomber sur un Yamanaka, j’avais obtenu bonne pioche. A croire que ma bonne étoile m’avait guidé à ce Yokuro. Son accueil était à la hauteur de la réputation dans le domaine. Si j’avais voulu être médisant, j’aurais pu penser que cette élan de générosité cachait quelque combine ou manigance mais je n’avais guère cet état d’esprit…du moins pas aujourd’hui. Cette proposition me convenait à merveille, un guide était le bienvenue pour pouvoir aborder le village caché de la feuille.

« Et bien, je ne m’attendais guère à un accueil aussi chaleureux. Kaigon, de la famille Kawaguchi. J’ai voulu profiter du récent rapprochement de nos pays pour nouer des liens avec vous autres et j’accepte volontiers ta proposition Yokuro «

Oui, je m’étais permis de le tutoyer, de manière à briser cette distance vaine, ce formalisme qui ne fait qu’obstruer le véritable fondement des relations. Si cela l’offusquait, alors j’adopterais de nouveau le vouvoiement mais j’étais d’avis qu’il préférerait cela lui aussi. Ce guide improvisé allait sans doute me faire une visite exhaustive de sa cité. Il en était particulièrement fier et il pouvait l’être et avec un peu de chance, je pourrais sans doute recueillir son opinion sur la volonté du feu et quelques autres particularités de sa nation efflorescente.
Tandis que nous gagnâmes le tumulte de la ville, j’en profitais pour en savoir davantage sur son clan et de manière clairement fortuite.

« Yokuro, qu’est ce que cela te fait d’être un descendant de la lignée Yamanaka ? Penses-tu qu’il t’incombe de jouer un rôle majeur dans l’histoire de Konoha ? Sens-tu un poids sur tes épaules lorsque ces villageois t’observent ? »

Marquant un temps d’arrêt et m’apercevant que j’avais sans doute être un peu trop abrupt.

« Ne te prive pas pour m’interroger sur le pays du vent si cela t’enchante. Je ne voudrais pas que tu penses que cet échange d’opinion soit unilatéral ! »

Mes questions avaient le mérite d’être claires bien que sans doute trop directes mais il était important que je sache comment ces détenteurs de kekkei genkai étaient considérés ici bas à Konoha.
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Yamanaka Yokuro
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Message(#) Sujet: Re: Volontés [PV: Yokuro] Volontés [PV: Yokuro] EmptyLun 8 Avr 2013 - 21:29

Le mire de Konoha avait tapé dans le mile. Ses déductions s'avéraient être exactes : le quidam à qui il s'était adressé répondait au nom de Kaigon Kawaguchi. Ainsi donc, le jeune homme appartenait bel et bien au clan manipulateur de sable… son pouvoir devait être des plus intéressants. D'autant plus que la gourde qu'il portait sur son dos semblait indiquer qu'il gardait sur lui de quoi utiliser son art ninja : le Sunaton. Outre la splendeur et la puissance de ses techniques de sablon, ce qui intéressait surtout, pour ne pas dire exclusivement, c'était dans quelle optique le susnommé Kaigon se servait de ses jutsus. Était-ce par devoir, ou par intérêt personnel ? Utilisait-il son chakra à bon escient ou au contraire, contribuait-il à un sadisme ancestral hérité de génération en génération par l'humanité ? Pour l'heure, Yokuro ne le savait guère, toutefois, il pouvait observer devant lui un personnage assez ouvert, et digne de confiance. Le fait qu'il tutoie son interlocuteur plaisait à ce dernier : entre tutoiement et vouvoiement, le Yamanaka avait toujours eu une préférence pour la deuxième personne du singulier. C'était l'essence même de la conversation, dénudée de tous codes de politesse imposés par la société.

Suite à ces présentations rapides, le tandem de shinobis quitta les portes de la cité, pour s'engouffrer dans les quartiers animés. En cette saison estivale, l'ambiance était au goût du jour, et il faisait bon vivre à Konoha. Autant de raisons qui permettraient à Yokuro de convaincre le visiteur. Le soleil dardant la plèbe de ses flèches dorées et invisibles, le tandem s'abrita à l'ombre, empruntant des ruelles protégées par la hauteur des bâtiments. Par ce même itinéraire le Kawaguchi pouvait ainsi admirer l'architecture locale, plus "constructive" et originale que les bâtisses primitives de Suna. Des dômes d'argile solides, conçus pour résister aux tempêtes et au simoun véhément du quotidien. Il restait toutefois difficile de contempler réellement les bâtiments : le mieux aurait été de se placer sur les hauteurs de Konogakure no satô. Les jeunes hommes auraient pu disposer ainsi d'un panorama appréciable, permettant au voyageur de juger d'une vue d'ensemble de l'Arbre. Peut-être que plus tard, si le cœur en disait à ce Kaigon, alors le docte de la Feuille proposerait à ce dernier d'admirer la cité sur les hauteurs de Konoha. Le plaisir de voir Konoha sous son plus bel angle risquait fort d'être partagé par les deux hommes.

Puis, alors que le tandem errait et convergeait vers le centre-ville, l'homme à la gourde de quartz en poudre questionna son guide. Quand il s'agissait de répondre à des questions, dans le cadre d'un échange cordial, le Yamanaka était des plus disposés. Ainsi il ne fit que tendre l'oreille aux propos du Kawaguchi, afin de lui fournir la réponse la plus séante et la plus claire possible.

— Yokuro, qu’est ce que cela te fait d’être un descendant de la lignée Yamanaka ? Penses-tu qu’il t’incombe de jouer un rôle majeur dans l’histoire de Konoha ? Sens-tu un poids sur tes épaules lorsque ces villageois t’observent ?
Il marqua une courte pause, et, comme s'il eut omis quelque chose dans son laïus, rajouta :
— Ne te prive pas pour m’interroger sur le pays du vent si cela t’enchante. Je ne voudrais pas que tu penses que cet échange d’opinion soit unilatéral !
Face à cette proposition, s'ajoutant à quelques questions, Yokuro se sentait ravi. Il était indéniable que l'échange serait tout sauf unilatéral : Kaigon faisait preuve d'une interrogation originale, intéressante, et qui méritait que l'on prenne le temps de s'y pencher. Il n'était pas comme ces pleutres cherchant à mitrailler le locuteur de questions des plus prosaïques, et parfois sans intérêts, sauf combler le vide creusé par la curiosité. D'autres encore cherchaient à satisfaire leur égo, en cherchant à se comparer aux personnes qui passaient au scanner de leurs propos. Mais le Kawaguchi n'était pas de ceux-là; il semblait plus mûr. Installés à proximité d'une pagode dédié à la déité Kyûbi, afin que le guerrier au sable de combat puisse aussi voir l'aspect religieux de la Feuille, Yokuro tâcha de répondre de manière concise à son allocutaire.
— Le nom de Yamanaka ne représente pas grand chose à mes yeux, à vrai dire. Je me suis détaché de mon clan il y a bien longtemps, avant même que ce village n'existe. De Yamanaka, je n'en ai que le nom, ainsi que les attributs héréditaires, mis à part ma chevelure bien entendu, haha. Même si avoir été un Aburame, un Nara, ou un simple personnage lambda ne m'aurait pas dérangé, je suis plutôt content de posséder les atouts de mon clan. Ils me permettent d'accomplir avec plus d'adresse ma profession de psychologue, et parfois de shinobi.
Yokuro se sentait investi de la mission de panser les plaies ouvertes par la guerre. En tant que psychagogue, que Yamanaka, et que personne ayant souffert de la guerre. Toutefois, il lui arrivait de temps à autres de se demander comment aurait-il vécu si la guerre n'avait jamais eu lieu. Aurait-il eu la même volonté d'aider son prochain, ou bien aurait-il conserver l'illusion d'un paradis de chérubin, en autarcie avec la société infantile ?
— Aussi, n'étant qu'un médiocre shinobi, bien trop modeste pour chercher à me faire un nom dans le village, je sais que mon nom ne figurera pas dans les grandes lignes de l'histoire. Je me contente de faire le devoir qui m'est donné de mon mieux, sans débordements. Et parallèlement, j'essaie malgré tout de m'améliorer de jour en jour, pour accomplir avec toujours plus d'efficacité mon devoir.
Il sourit au Kawaguchi, avec sincérité. Qu'en était-il de lui ? Il serait peut-être béotien de renvoyer tel quel l'ascenseur au Kawaguchi. Aussi l'éborgné se contenta de combler son ignorance, et aussi de questionner plus personnellement le voyageur.
— Et toi ? Que représente ton métier de shinobi à tes yeux ? Et aussi, j'aurais deux autres questions sans aucun rapport l'une par rapport à l'autre. Tout d'abord, sans vouloir jouer l'investigateur : combien de temps penses-tu rester à Konoha ? Et aussi… j'aurais bien aimé savoir quel rôle avait la religion dans votre village. Je suis assurément athée, toutefois je suis toujours curieux par rapport aux illusions auxquelles s'attachent les gens.
Espérons pour le mire cyclope que son interlocuteur ne soit pas un fervent croyant. Auquel cas la conversation dégénérerait rapidement au sermon, chose qui entacherait la rencontre si bien enclenchée au début…

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