" Depuis quand on a besoin d'un plan ? Ne pas en avoir, défoncer tout le monde et faire genre c'était prévu, ça c'est classe... "

1 mois maintenant, que j'étais accompagné de Kusanagi et Mansho. On avait eu droit à des situations coquasses, et j'ai eu quelque dispute avec monsieur cigare ; cependant, une confiance et une sorte de fraternité s'était instaurée entre lui et moi. Meilleurs ennemis en quelque sorte. Les fonds nécessaire à notre projet était énorme, et même avec plein d'argent, nous n'étions pas sûr d'arriver à notre but. C'est à l'espoir que je carbure. À l'espoir, et au rêve. Quitte à faire des choses pas très catholiques, comme la mission que venait de nous confier ce vieil idiot. J’accordais un certain respect au tradition de chacun, alors voler des richesses dans un sanctuaire dédié à une divinité, je ne trouvais pas cela bien, quelque soit l'argument fournis. La fin pour lui, c'était la revente sur le marché noir. Pour moi, c'était la première pierre du village de Kaze no kuni. Alors, j'avais accepté.
Une première mission avec eux. Hum... ça fait bizarre. Ce Takahashi. Quel enfoiré.

Il a lancé un sac avec la moitié du fric qu'il nous doit. Histoire de financer le voyage et tout, enfin bref, comme l'a dit ma compagne juste avant. Elle compta les billets, c'était ok. J'étais tout de même assez excité, c'était ma première : jusqu'ici je ne vivais qu'à différent contacts à droite à gauche. Quelque chose qui tient un an ou deux, tout au plus. Désormais, ce serait mes propres faits d'armes, j'étais sous ma responsabilité et devais subvenir à mes besoins seul. Ou avec mes 2 compagnons, certes.
Donc, nous commencions notre périple. Qui serait court, Tsuchi no Kuni c'est pas à 20 jours de marche...
Enfin, je crois ?

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Le voyage a été plus long que ce que j'croyais ! En plus, j'ai vu une superbe aubergiste et j'ai pas pu lui gratter quoique ce soit. C'est visiblement de mauvaise humeur que j'arrive donc à Tsuchi, accompagné de Nagui et Manchot. Tout de suite, un ptit repérage des lieux, histoire de voir comment on va faire. Bon, le lieu du vol, simple : y'a plus de personnes pour le défendre que de citadins. M'ont pas l'air très féroce, des civils basant leurs forces sur leurs foi, certainement. Et bien, ça rendait les choses d'autant plus compliqué pour moi, c'était pas mon trip de leur voler leurs conneries de masques et de vases. Me tournant vers la présence féminine de not'groupe, je prenais la voix. Pour dire quelque chose de classe.

" J'ai eu une idée : si on gardait un ou deux objets... on dit qu'ils n'étaient pas là, et pour une prochaine mission on les revend ! "

Dans son regard, je voyais la question suivante : on est des poutes ? Le mien lui répondit oui. Puis, je me tournai vers le cubain (cigare), qui n'attendait que le moment fatidique où nous allions passer à l'action.

" Alors mansho, une idée de comment on va faire ?! "

Un peu de tune nous ferait du bien.

Installé sur ce long canapé, les jambes croisées, je m'y sentais assez bien. J'aurais pu y rester pendant toute la journée. Mon cigare à la bouche, Kasanagi se chargeait de parler avec le collaborateur. Cela se voyait que ce pauvre con avait les poches remplis de billet. La mission aurait été plus sympa si on volait ce pauvre connard. Les nombreux tableaux de valeurs, ce canapé d'un cuir si doux ... putain qu'est ce que je m'y sentais bien. La salle enfumée, le grassouillet discutait des objectifs avec notre coéquipière. Karas à mes côtés, ce n'était plus la même chose entre nous. On avait changé, une amitié, une confiance s'était construire au fil du temps. Quelques disputes, des petites agressions verbale, rien qu'un petit jeu entre nous, notre groupe s'était agrandi et était devenu beaucoup plus puissant. La jeune kasanagi se tourna vers nous pour nous demander notre avis. Un avis général était prioritaire dans un groupe, on ne voulait pas de conflit ni de réponse contraire, le même avis était nécessaire. D'un geste de la tête, je transmettais mon avis. Un avis positif, on en avait besoin de cet argent. Notre projet en avait besoin de cet argent: Construire un nouvelle village demandé beaucoup d'argent. Me levant, le cigare à la bouche, je posais la main sur l'épaule de la jeune femme de l'équipe. On avait besoin de l'argent pour le voyage, la taverne et du matériel pour pouvoir voler tout ce qu'il voulait. La mission allait sans doute difficile à finir surtout avec la garde civil, très pensif, je réfléchissais pendant que la naine parlait à ce Takahashi.

Une première mission qui va s'avérer être vraiment difficile.

Réfléchir à une tactique, une tactique qui nous permettrait de pas avoir à se fritter même si je n'avais rien contre. La meilleur façon de pas avoir à faire au poings, c'était l'élimination de trois gardes civils pour ainsi infiltrer la garde tout simplement. Éliminer efficacement tout les gardes civils et ainsi voler les objets. C'est plus facile à dire qu'à faire. Reprenant mes esprits, la naine comptait l'argent dans le sac pour savoir si le porc ne nous avait pas trompé. Elle me le passait, l'attrapant, je le balançais vers l’arrière pour le porter. Le cigare à la bouche, Kasanagi nous questionna sur la manière de faire. La question ne se posait pas, j'avais pensé à la tactique et toute les choses à faire avant. Laissant Karas parler le premier, il avait peut-être une tactique beaucoup plus efficace que la mienne. Fumant mon cigare, j'entendais ce que disait notre bon vieux Karas. Garder un ou deux objet serait une belle connerie, on n'aurait pas tout le fric à la fin de la mission. Cela serait du gâchis. Karas se tournait vers moi, l'air de rien, déposant le sac de tune entre mes pied, je commençais à parler de la tactique.


Un léger sourire moqueur se dessina à la fin de ma tirade. La mission commençait.


On se trouvait aux portes de Tsuchi no Kuni, les gardes nous demandaient nos papier d'identité. Il se croyait vraiment en sécurité en demandant les papiers d'identité, il ne nous connaissait même pas. Il faisait rentrer n'importe quelle personne. Entré dans Tsuchi no Kuni, on pouvait commencer à mettre en place mon plan. Déposant le sac de tunes, je divisais l'argent en trois. Donnant l'argent à Karas et à Kasanagi, il allait surement en avoir besoin pour la mission, d'un geste rapide, je commençais à parler.

Se séparer en terres ennemies n’était probablement pas le plan pour lequel j’aurais opté, mais apparemment nous n’avions pas le choix. Pour rassembler toutes les informations nécessaires à notre tâche le plus rapidement possible, il était logique de se disperser à travers la petite bourgade. Et puis, essayer de récolter des renseignements en groupe n’était assurément pas la meilleure chose à faire si nous désirons obtenir ne serai-ce qu’un brin de confiance de la part des villageois de Tsuchi no Kuni. Le Kawaguchi avait proposé de se rencontrer à une taverne, d’apparence miteuse, située au centre du village afin de faire le point sur ce que nous aurions appris à propos de ce fameux sanctuaire ainsi que de ses objets d’une valeur inestimable. Pas de problème mon Loulou. Un fin sourire anima les traits de mon visage pâle et l’instant d’après je saluais déjà mes collègues avant de quitter les lieux, m’enfonçant vers une ruelle sombre.

Je ne connaissais le Pays de la Terre que de nom et le peu de connaissances que je possédais le concernant ne m’en disait que très peu à propos de son histoire et sa culture. Mon Maître m’en avait brièvement parlé, une fois, le décrivant comme ressemblant étrangement à Kaze no Kuni. Il ne devait probablement pas parler de son apparence, puisque je ne retrouvais aucune trace de ce tapis sablonneux dans les environs. Il n’y avait que de vulgaires cailloux, un sol de terre dur et des arbres. Pleeeeeeeein d’arbres, flexibles en plus. Un territoire pouvant se révéler prometteur, certes, mais qui n’égalera jamais, et en rien, le désert du Pays du Vent. Quoi qu’il en soit, ce sanctuaire m’intriguait, me laissait abasourdie. Qu’est-ce que ces gens vénéraient au sein de ce Temple ? Quelle divinité, ou prophète, s’avérait être aussi important à leurs yeux pour que ceux-ci décident d’ériger un bâtiment aussi monumental à son effigie ?

C’est à ce moment-là que se dressa devant moi le Sanctuaire en question, aussi imposant que fascinant. L’architecture intéressante et luxueuse de l’édifice me laissait supposer que ces villageois étaient plus croyants que je ne l’aurais imaginé. Peut-être même que ceux-ci avaient mis plus de sous pour sa construction que pour le reste du village. Étrange mentalité, à laquelle je n’adhérais pas. A mes yeux, il s’agissait là d’un gros gâchis. Néanmoins, j’allais tout de même jouer le jeu afin d’obtenir ce pourquoi je m’étais rendue jusqu’ici. Paraitre intéressée par leur culture me permettrait peut-être de leur tirer les vers du nez et de soutirer quelques informations alléchantes.

Rapidement, je sélectionnai une boutique dans les environs afin de m’y débusquer des vêtements plus conventionnels. Je suppose que les vieilles dames verraient d’un mauvais œil mon One Piece, ajusté aux formes bien proportionnées de mon corps, rouge pétant. Azy, je me déguise en mamie. Mamie Warwick. Pénétrant dans le magasin en question, j’attrape une vieille robe longue, fleurit et surmonté d’une espèce de froufrou lui donnant un air bouffant, horrible à souhait donc, puis un foulard agencé. Quelques billets sur le comptoir et zou, je quitte la boutique de vieilles biques.

Une fois aux portes de l’Église, robe sur le dos et foulard ajusté autour de ma tête afin de masquer ma longue chevelure brune, je me glisse entre les dames qui s’y trouvent et entre avec eux à l’intérieur. De loin, je perçois une mamie qui porte le même foulard que moi, la chance. T’ES SPOTTED WARWICK !

Silencieusement, je l’effleure et m’excuse, stratégiquement. Elle remarque mon foulard, le même que le sien, et c’est dans la poche.

« Ne t’excuses pas jeune fille, c’est rien, je te l’assure. Eh bien, on dirait qu’on fait nos commissions au même endroit, c’est Sœur Berthe qui te l’a vendu ? Hah, quelle coïncidence ! Tu cherches une place où t’assoir ? Tu peux te mettre ici, à côté de moi, mon pauvre Robert n’a plus la possibilité d’assister aux messes. D’ailleurs, c’est bien la première fois que je te vois dans le coin, et ça pour me souvenir du visage des gens, je m’en souviens ! »

Et ouais, la vieille qui raconte sa salade. Elles sont toutes comme ça à son âge, ces vieilles pies cherchent quelqu’un à qui raconter leur vie. Un peu comme le fait une certaine Makie, vous savez, celle de la Légende.

« Vous avez tout bon, Madame. Je viens d’un petit village plus au nord du Pays, j’ai entendu parler de ce majestueux monument qu’est votre sanctuaire. »

« Oooooh, une nouvelle ! Laisse-moi te faire visiter ma ptite ! »

C’est à ce moment-là que la vieille peau se mit à m’expliquer de A à Z pourquoi cette Église existait, comment ils sont parvenus à financer le projet et nyan nyan nyan. Installée sur mon banc en bois, le cul en compote et mes fringues qui sentent le pot-pourri, je me sens tout à coup un peu moins gagnante dans cette histoire. Cependant, j’étire un large sourire lorsque cette dernière m’indique qu’elle doit rapidement quitter, ayant une dinde dans le four. Ils appellent ça un Kadov dans le coin, bref.

Le temps avait passé depuis que la vieille bique m’avait entrainé dans ses histoires d’ancêtre. D’un pas calme, je me dirige vers la sortie du Sanctuaire, jetant un dernier coup d’œil afin de bien mémoriser l’apparence de la pièce étant destinée aux pratiquants. La taverne n’est qu’à quelques coins de rues de ma position actuelle et je m’empresse de m’y rendre afin d’y rejoindre, je l’espère, les deux autres.

Le plan de cigare... On va pas commenter, partons plutôt à la chasse aux infos. J'avais repéré le sanctuaire dès notre arrivée, il était temps de juger les entrées et les sorties, histoire de pas revenir bredouille. Bredouille à la taverne qui avait plus une gueule de cabane, oui oui de cabane. Le sanctuaire avait trois entrées : nord, est, sud. Je comprends pas pourquoi il n'y en avait pas une quatrième. Je comatais limite sur cette question quand un attroupement réveilla ma curiosité. Un homme était entouré d'une vingtaine de personne, il portait un habit spécial le mec en question. Je veux dire, vraiment moche. Le genre bling-bling too much. En plus il avait une teinture rouge. Comment peut-on être excité par le fait d'être roux ? Je commençais à sérieusement douter de la bienvaillance de ces divinités.
Comme si être roux, c'était saint.
Non.

Je me ralliais donc à ce petit groupe, écoutant de quoi il en retournait. Seules des bribes arrivaient jusqu'à mes oreilles, et en recollant les morceaux, j'arrivais à la conclusion que j'avais là un sorte de pontife, chargé de veiller à ce que la prière soit bien exaucée. Une question taraudait toujours mon esprit : est-ce que la teinture était obligatoire ? J'avais déjà une petite idée de la suite, simplement que le fait de me travestir en roux ne m'enchantais guère. Surtout quand c'est en Iroquois. Et là, eurêka ! Pif paf pouf voilà la pouf bleu; aucun rapport. Dans mon esprit, le voile d'opacité est rempalcé par un voile plutôt... hyalin (il a d'la gueule ce mot). Rapidement, je repérais où le pontife allait : un coin plutôt isolé. Ma chance, c'était maintenant ou jamais.
Et j'ai décidé que ça serait maintenant.

Sortis de nul part, je lui pète la gueule. Avec des gants, histoire de pas trop salir mes mains. Ce n'est pas un problème dans la mesure où, vu sa tenue, il n'arriverait même pas à me mettre un coup de pied. Veillant à bien le neutraliser, je l'accroche à un arbre et lui fout un sac poubelle sur la tête, ainsi qu'un foulard dans la bouche. Au cas où il arriverait à faire du bruit avec son nez (justification de l'usage du sac poubelle). Je l'ai aussi mis à nu, ne lui laissant qu'un caleçon rose à coeur. Ils ont un drôle de style vestimentaire par ici. `Fin bref, je suis pas ici pour juger si tel ou tel s'habille comme un bogoss, comme moi en quelque sorte, ou comme un douchbag répondant au nom de Rebecca. Je mettais ses vêtements de côté, partant pour une nouvelle destination. Celle qui m'avais permis de finaliser mon plan. Mon idée machiavélique. Je m'impressionne moi-même.
Direction la boutique de perruque.

J'ai une touffe volumineuse. pour lui donner un aspect rasé, voir chauve, la vendeuse, de ses mains craseuses, mets une espèce de masque de crâne tout chauve. La couleur est pile pareille que celle de mon visage. Ensuite, elle installe avec un procédé abracadabrant la crête sur ma tête. La crête rouge. La remerciant, je sors en oubliant de payer : je vais pas financer les nukes que vous enverrez retrouver vos statues et gourmettes. Je m'y refuse, tant que je serais vivant, ça ne se passera pas comme ça. Passons. J'enfile la tenue du pontife, dont vous n'aurez pas de description. Je suis nouvellement roux je vous rappelle. Autant agir comme tel. Et quand je sortis une clope, au moment où elle voyait son filtre humidifiée par mes lèvres, une cloche sonna. J'ai fais quelque chose de mal ? Apparemment non, tout le petit peuple se dirige vers le sanctuaire. Putain, si c'est des co-sanguins, y'a bien un qui va me reconnaître durant la messe. On improvisera.
C'est l'effet Style Roux, l'Oréal.

Arrivé à la messe, j'entrais et me postionnais comme les autres roux. Juste à côté d'un banc. Là, je voyais une vieille. Qui, étrangement, me rappelle Warwick, une vieille connaissance. Voyez, on dirait la grand-mère du petit chaperon rouge. Le sujet n'est pas là, rien d'important. Alors que la messe va commencer, une fille aussi mal habillée que Warwick l'effleure, et s'excuse; Elle est trop jeune pour faire partie de ce village. Et sa voix me dit fortement quelque chose. Une voix s'élève alors, voilà le curé. Pas le temps de m'assurer de l'identité de l'espionne, j'exécute comme les autres pontifes des gestes idiots. Puis, un par un, nous nous mettons face à notre banc. Je lève la tête et cherche à esquiver le regard de mamie et sa fille.
Et là, je récite un truc bizarre.

" Nous prions ici bas le grand Favreaux, et sa femme Farveaux Bolduc, qui nous ont amené paix et sénérité; Paix et sénérité; paix et sénérité. Au nom d'Edwarf, nainmen. "

Je me gratte la tête. Cette fille, c'est KUSANAGI ! La pauv'petite va avoir le droit à son clash. Là, elle a trop de swag douchbag pour ne pas y passer quand on se retrouvera à la taverne. J'espère juste qu'elle ne m'a pas reconnu parce que sinon moi aussi je risque de prendre sévère quand on va se voir. Manque plus que de savoir si Mansho aussi se sera déguisé, en tout cas je ne l'ai pas vu dans la salle. Peut-être est-ce lui le curé qui nous a fais récité tout un tas de débile sur les Favreaux, Farveaux et autre Rebeccabag. En tout cas, Kusanagi est plus mal habillée que moi. Et l'important est là.
On se reverra à la taverne.

Suivant les autres pontifes, j'arrive dans la salle des trésors. Protégé par une dizaine de civil. DIX. UN DEUX TROIS QUATRE CINQ SIX SEPT HUIT NEUF DIX. ILS SONT DIX. Soit plus que le nombre d'habitant de ce village, joke. Surtout que la porte est en étain, un métal de tapette. Tu mets une porte blindée et 3 gardes normalement. Ils font tout à l'envers ici, les roux sont classes, les portes sont défonçable izi, et la messe n'est pas en latin. J'ai envie de leur foutre un coup de pied au cul, et leur réapprendre les bonnes manières. On ne peut compter vraiment que sur soi-même dans ce mond...village.
Le seul truc qui tourne rond ici, c'est qu'on vénère un certain Kadov.
Ils rentrent tous chez eux pour le prier.
Est-ce un compliment ?

Je retournais à la taverne, me foutant bien de la gueule de Kusanagi dès mon entrée.

" Alors, j'ai vu que tu avais le SWAG pendant la messe ! "

Séparation du groupe, la récolte des informations commençait. J'allais m’intéresser des objets que le grassouillet voulait. C'était important pour savoir l'importance de la mission, on pourra demander un peu plus d'argent si c'était les objets valaient beaucoup d'argent. Prenant un cigare de ma poche, je l'allumais tranquillement. Cet fumée épaisse, je réfléchissais à comment procéder pour la récolte de mission. Un déguisement serait nécessaire, ma tête de mafieux serait mal vu envers ces prêtres. Ce longue cicatrice, la coupe de boss de la mafia, ce long manteau en fourrure, je ressemblais à un de ces criminels, c'était quand même la grande classe. Le cigare entre mes lèvres, j'analysais cet énorme bâtiment. Karas était allé analyser les emplacements des gardes, j'allais sans doute le rencontrer. Craquant mes mains, je me dirigeais dans une rue sombre pour pouvoir utiliser un jutsu qui allait me permettre d'entrer dans ce bâtiment: Le Henge, un jutsu très basique utilisé par tout les ninjas pour pouvoir infiltrer des villages ou pour espionner des personnes. Faisant le signe facultatif pour utiliser le Henge, un nuage blanc et épais m'entourait, sortant du nuage, je marchais tranquillement. Une grande robe blanche, une énorme croix en guise de collier, des sandales et pas de cheveux, je ressemblais vraiment à un prêtre. Ainsi j'allais pouvoir savoir ce qu'il y avait dans cet énorme salle, j'allais devoir parler beaucoup plus gentiment et surtout montrer une bonne habitude. C'est bien pour ça que j'avais écraser mon cigare. La religion était bien trop chiante pour devenir prêtes. Vraiment chiant, les femmes étaient interdites, c'était une chose qu'un homme ne pouvait pas se passer. Le bâtiment devant mes yeux, un léger sourire se dessina sur mon visage.

Savoir la valeur des objets et qu'est que c'était, c'était bien ça ce que je voulais savoir. Bon maintenant il fallait que je m'organise pour pouvoir parler à la bonne personne. J'allais faire le pèlerin venant de Kaze no Kuni, Il y avait un temple près de notre oasis. J'avais rencontrer beaucoup de prêtres et la luxure était un défaut. Les prêtres vivaient dans la pauvreté, pourquoi un bâtiment religieux entreposerait des objets d'une grande valeur. Sans doute des objets religieux, le mafieux pouvait être un de ces collectionneurs fou. Les objets religieux tel que des statuettes avaient beaucoup de valeurs, Une petite augmentation sera sans doute demandé. Entrant dans le bâtiment religieux, mes yeux balayaient cet énorme salle. Des bancs aligné, la messe avait commencé. Me décalant, j'observais les nombreuses salles qui s'y trouvait et une seule était surveillé par des gardes. Je me positionnais dans un coin pour observer les personnes qui pouvaient y rentrer pour ainsi faire de même.

Une seule personne pouvait y rentrer et c'était tout simplement celui qui dictait la messe. Lorsqu'il n'était pas dans les parages, j'en profitais pour utiliser le Henge dans un coin où il n'y avait personne. La facette copié, je me dirigeais vers cet salle gardé par les gardes. Entrant dans la salle, mes yeux écarquillait devant toutes ces brillances. De nombreux bijoux s'y trouvaient dans cet salle d'une valeur estimables, quelques statuettes de saint orné de pierre précieuses, là , on allait avoir à une petite augmentation vu la valeur exorbitante des bijoux. Analysant dans tout les bijoux, je sortais de la salle d'un pas rapide, me dirigeant vers la sortie. Reprenant ma vrai forme, je sortais un cigare de mon manteau, le déposant entre mes lèvres. Je devais réfléchir quelques instant avant de pouvoir rejoindre mes coéquipiers.

Mon cul sur le sol, tapotant le cul du cigare, je pensais quelques instants. Ces nombreux bijoux et ces statuettes valaient une valeur incroyable. Ce grassouillet nous avait bien roulé, quel enfoiré. Serrant mon poing, je me relevais tout en me dirigeant vers la taverne. Le cigare à la bouche, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ce vieux connard. Tout ces objets de valeur valait bien 5 à 6 fois plus que la somme qui nous proposait. Ouvrant la porte, je rejoignais la table où était installé mes amis. La discutions s'était déroulé, les échanges d'informations s'étaient fait. On connait tous nos infos. On pouvait dès maintenant voler ces objets de valeur.


La nuit était tombé, on se trouvait devant ce bâtiment. Notre plan vol commençait maintenant. Premièrement, on devait voler des habits des gardes pour ainsi infiltrer cet gardes et tout les éliminer efficacement, c'est là que nous pourrons voler des objets de valeurs. Après ça, j'irais parler en tête à tête avec le grassouillet pour demander une augmentation. Il se foutait de notre gueule, cet enfoiré de merde. Me grattant l’arrière du crane, on allait débuter notre plan.

Voilà l’autre qui vient m’énerver avec mon allure de vieille bique. Cet imbécile ne s’est dont pas vu la gueule à l’Église pas plus tard qu’il y a trente minutes ? Ou alors peut-être croyait-il que je ne l’avais pas vu, faire des signes ridicules avec cette espèce de crête rouge sur le crâne pendant la messe. Vas-y mon pote, marre toi bien, parce qu’après tu vas t’en prendre plein la gueule. Vint alors le second connard, en retard bien évidemment, enfin prêt à nous déballer tout ce qu’il venait d’apprendre concernant ce Sanctuaire de fous. La discussion fut courte, mais bien mouvementée. Chacun d’entre nous avait fait un boulot remarquable, même si pour certain leur image serait à tout jamais anéantie.


Il faisait nuit. Ouais, bravo les gars, un autre de ses clichés de merde. Et bien évidemment, c’est durant la nuit que les gardes sont les plus nombreux, ceux-ci préférant surveiller davantage les alentours pour éviter vols et vandalismes. La première étape de notre plan machiavélique, celui qu’avait eu Manzo parce qu’aucun d’entre le Coq à crête rouge et moi ne désiraient se casser le crâne à chercher, consistait à massacrer trois gardes afin de prendre possession de leurs vêtements. Un peu stupide puisque la suite avait pour nature de les éliminer tous, sans exception. Nos visages auraient été la dernière chose qu’ils auraient vue, de toute façon. De toute évidence, la prochaine fois ce ne serait pas le Kawaguchi qui s’occuperait d’élaborer le plan d’attaque. Du moins je l’espère pour tous les innocents qui seront tués dans le cas contraire.

Planqués dans une ruelle sombre, nous avions le Temple dans notre champ de mire, ainsi que deux gardes qui surveillaient notamment la porte d’entrée. Les premiers sur notre liste, hélas. Fuck la discrétion. Je marche tranquillement dans leur direction, sortant de l’ombre où étaient encore tapis mes associés. Un sourire coquin se dessina sur mes lèvres, aussi faux que la queue d’un Vicious mâle, espèce animale rare, heureusement, et agressive.

« On peut vous aider, m’dame ? »
« Oui… Je suis venue demander l’aide du seigneur, regardez juste là, cette entaille… »
« Où ça ? »
« Dans ta gueule, pédé ! »

High Kick directement dans sa tronche. Le gaillard retomba au sol, sonné. Je laissai Karas s’occuper du second type, pendant que je glissais avec l’aide de Manzo le corps du mec dans un fossé. Il n’était pas mort, certes, mais si nous pouvions éviter de gaspiller des vies seulement pour un gros lard d’escroc, pourquoi pas. Rapidement, j’enfilai la tenue, beaucoup trop grande pour moi. À l’aide d’un simple Henge, je pris aussitôt l’apparence du colosse que je venais de faire tomber dans les vapes. Forçant afin de montrer mes muscles, je lançai un regard explicite vers le Coq en lui gueulant : « CHECK MES PIPES BABE ! ».

C’est à ce moment-là que j’aperçois un autre garde, qui s’approche de notre direction. Apparemment, il m’avait entendu gueuler et venait voir de quoi il en était. Sur la surface de mon poing vint se former une couche de terre bien solide, renforçant ma puissance de frappe.

« Aoi, tout se passe bien ? »

Et vlan, mon poing s’écrasa sur sa joue. Voici la tenue manquante. Nous prirent la peine d’attacher les trois gaillards ensemble, bandant également leur bouche et les laissant, sonnés, dans les herbes hautes.

Je pense que nous ne laisserons plus notre ami Manzo prendre la charge des plans. Infiltration, c'est tu rentres, tu sors et personne n'a rien vu. Là, effectivement personne ne verra rien vu qu'on va tous les tués, manquerait plus qu'on se tape un avis de recherche sur not'gueule. Autant tous les buter tout d'suite. M'enfin, on peut pas trop critiquer vu qu'on s'est pas cassé le cul à chercher, mamie et moi. Notre plan sera appl... son plan serait appliqué cette nuit, pour éviter d'être vu par les différents habitants qui pourraient, par un malheureux hasard, croiser notre route. Coincé dans une ruelle, vue sur notre objectif, Manzo lâcha un c'est partis. Petit temps de latence, et Kusanagi se lance sur un des deux pov'gas à l'entrée. Dès qu'elle le frappa, je m’élançai sur le second, qui ne vit sortir de sa gorge que le son "rrrrrr". D'ailleurs, en le frappant comme ça, je me suis fais mal au poing. Faut dire qu'il a le nez solide, et qu'en lui pétant j'ai du dévié un peu mon poing. Rapidement mis au sol, je le ramenai dans un fossé avec son pote ; on a vraiment du cul d'avoir un fossé juste ici.
Kusanagi enfila la tenue, et avec son corps skinny ça se voyait qu'elle était pas à la bonne taille ! Un Henge plus tard et on en parle plus. D'ailleurs, elle contractait ses bras au maximum pour paraître musclée, malheureusement ce n'était pas vraiment jolie... disons même que c'était affreux. Pas le temps de vomir qu'un autre garde arrive, rapidement neutralisé par la Fakolosse. À son tour mit dans l'fossé, nous avions maintenant les 3 tenues que nécessitaient le plan de Manzo. Ce n'était pas spécialement le genre à vous mettre à l'aise, non, juste à vous irriter la peau et à vous grattez jusqu'au endroit les plus sombres de votre anatomie. Surement un détecteur pour les intrus !

Dans les locaux, c'était pas la même paire de manches. Ils étaient un peu mieux placé, par binôme, de telle sorte à ce que si un des binômes soit attaqués, un puisse immédiatement le voir. Il fallait donc faire tomber les 2 binômes en même temps, 4 personnes en somme. La salle était, vous vous en doutez bien, tout au bout. Mon regard croisa celui de Manzo. Je lui indiquai le premier binôme. Et c'est ce moment que Kusanagi a choisi pour crier qu'on était attaqué, le " on " représentant les civils donc. Obligé de s'plaquer sur le côté, je compris rapidement sa démarche : nous pouvions nous occuper d'eux dès qu'il passerait les portes. 3 mecs restaient à l'intérieur. Kusanagi s'en alla vers eux.
Ce furent pas moins de 6 mecs qui cavalèrent dehors. Je bloquai la porte d'entrée, les " enfermant " dehors, pris dans un piège. Manzo passa à l'action en tuant l'un d'eux. Armé de différents ustensiles, ils ne pensèrent pas plus d'une seconde avant d'attaquer mon compagnon. Une couche de lave fit son apprition, et je la fis durcir sur mon bras, pour frapper avec de la roche en fusion. Lorsque mon poing entra en contact avec la joue de ma première victime, elle poussa un cri atroce, due à la chaleur. Chié, on allait être cramé ! Ce jeu de mot énorme...

Après l'avoir neutralisé, je sentis quelque chose de froid. J'avais été touché par une barre en fer, au mollet. C'était con, un bon coup dans le dos et le gars est séché. Me retournant, je regardais les trois derniers, rassemblés au même endroit. Un sourire se déposa sur mes lèvres. 5 bombes de laves furent crées, et frappèrent tout autour de ces pauvre gardes, les enfermant dans une minuscule explosion de lave. Brûlés vifs. Ces combats n'avaient duré qu'une vingtaine de secondes. Plus un bruit ne se faisait entendre. Il était temps d'aller aider Kusanagi !

L'infiltration ensanglanté, un peu de mort ne nous ferait que du bien. Première partie du plan, un peu de linge pour pouvoir passer inaperçu, on allait tout simplement tuer trois gardes pour ainsi enfiler leur épaisse armure. Une tactique plutôt conne vu qu'on allait tous les tuer mais bon c'était mieux que rentrer dans le tas et voler les bijoux sans discrétion. Je n'aimais pas trop ça et puis ce n'était qu'une mission de bas étage, autant faire ça bien. On se dirigeait vers cet énorme bâtiment. Craquant mes doigts, on pouvait commencer à castagner des sales gueules. Après cet belle phrase, Kusanagi démarra en trombe. Elle se dirigeait vers deux gardes. Tirant un Kunai de ma poche, j'étais prêt à balancer mon kunai dans la gueule d'un de ces gardes. Heureusement que Karas avait intervenu pour buter l'un de ces gardes. Je marchais vers eux, un cigare à la bouche. Un garde nous avait repéré mais il n'avait même pas eu le temps d'appeler des secours, Kusanagi lui avait une pêche en pleine joue. Le pauvre, une droite aussi puissante, je n'aimerais surtout pas en recevoir une comme ça. Enfilant l'une de ces armures épaisses, gardant mon cigare à la bouche, on devait maintenant tous les éliminer. Maintenant, nous devions entrer dans cet énorme bâtiment, ça allait être plus difficile. Bien qu'il soit aussi nul que ma grand-mère, je ne voulais pas me salir les mains mais bon il le fallait bien.

Mieux organisé que dehors, les gardes se baladaient par binôme. Beaucoup plus difficile à éliminer et surtout on pouvait plus facilement localiser deux personne qu'une personne. Karas localisait le premier binôme et me le signala. Un peu d'action ne me ferait pas de mal. C'est là que Kusa cria comme une bouffonne pour alerter les gardes. D'un mouvement de la tête, je montrais mon dédain. Karas en profita pour fermer la porte pour diviser le groupe. Attrapant le cou d'un de ces gardes, je le balançais contre un des murs tout en écrasant mon cigare sur sa gueule. Un moment de classe que je n'oublierais jamais.

C'est à ce moment-là que ces putains de gardes voulaient m'attaquer en traître. Karas balança une bonne droite à l'un des gardes, un hurlement de douleur se fit entendre. J'avais senti la chaleur du poing de mon compagnon, il nous avait dit qu'il contrôlait la lave. Un élément très puissant, il l'utilisait à merveille. Je me retournais pour voir les derniers survivants, il en restait trois. Je laissais Karas finir le travail. J'allais secourir Kusanagi pendant ce temps. Ouvrant la porte, touchant mon sceau, j'invoquais du sable pour pouvoir utiliser mes techniques. D'un mouvement de main, j'avais créer six bille composé de sable pour ainsi abattre mes adversaires. Mes adversaires en vue, je balançais ces six billes sur mes adversaires. Tous K.O, nous allons pouvoir finir la mission.


Un léger sourire se forma sur mon visage. Muni d'un sac chacun, on se dirigeait vers la salle où était entreposé les bijoux et les statuettes de grande valeur. Ouvrant la porte, toute la brillance de ces bijoux nous éblouissaient les yeux. Ces trois sourires, on avait fini notre première mission ensemble. On remplissait les sacs de ces objets de valeurs. Direction le grassouillet pour demander le double de notre butin, ces objets valaient six fois plus que notre butin. On pouvait quand même avoir le double, ce n'était pas une demande folle. Cet mission fini, on se rapprochait peu à peu de notre objectif.