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 Ce n'est qu'un au revoir (Kioshi)

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Gogyou Fukuji
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Message(#) Sujet: Ce n'est qu'un au revoir (Kioshi) Ce n'est qu'un au revoir (Kioshi) EmptySam 2 Fév 2013 - 17:58

Je lui avais promis. J’étais là. Cette semaine dans le Pays du Sable m’avait semblé difficile. Je me contentais de rester dans ma « prison personnelle », c’est-à-dire, une chambre relativement simple, avec une clientèle louche, mais aux prix très abordables, peut-être trop. Les gens du Désert n’étaient pas comme les gens d’ailleurs. Même dans ce qu’il y avait de moins glorieux chez eux, il n’y avait pas le même désespoir. Les hommes d’ici ne se laissaient pas dévorer par leur environnement, ils apprenaient à en jouir. J’éprouvais une part d’affection pour ce village, que je me dépêchais de rapidement faire taire en me rappelant qui j’étais. Les 3 jours étaient passés maintenant, il me fallait être au rendez-vous. Malheureusement, je ne lui avait pas donné d’heure.

C’est donc tard le soir, pour ne pas dire tôt dans la nuit, vers les 3h00 du matin que je me dirigeais vers les portes qui nous avaient accueillies. Il y avait des gardes, certainement nuit et jour, c’était l’avantage des Villages Cachés. Je m’approchais d’un des bâtiments et m’y adossais, me contentant de baisser un peu mon chapeau aux bords larges. Je posais mon dos sur le mur et attendis longtemps l’arrivée de mon futur, du moins, hypothétiquement, compagnon. J’espérais qu’il ne me ferait pas trop attendre, je ne souhaitais pas partir trop tard, mais il avait dû comprendre que nous partirions tôt. Les autres invités de Suna partiraient dans la même journée et je préférais ne pas m’attarder une seconde de plus dans le Désert, pour moi, il était un risque.

En le voyant approcher, je me redressais un peu, sans vraiment lui faire signe, mais s’il était attentif, il pouvait voir mon sourire large, visiblement heureux de le voir. Il fallait bien avouer que, malgré son côté calculateur aux premiers abords, sa curiosité m’avait séduite. À moins que ce ne fut encore qu’un acte égoïste. Je l’ignorais.

- « Alors, j’imagine que si tu es là, c’est parce que tu vas venir ? »

J’ouvris même les bras pour lui signifier ma joie. Mes armes étaient solidement attacher, couvrant mes hanches, certaines dans mes bottes, d’autres sur mes poignets, il fallait bouger différemment pour les rendre silencieuse et je ne le faisais pas. Un doux cliquetis de fond se fit entendre.

Bien sûr, je n’allais pas le serrer dans mes bras, mais j’étais satisfait. Très heureux. De plus, j’avais hâte de quitter Suna pour accomplir la mission que m’avait donnée mon nouveau Maître. Ça allait demander beaucoup de rencontres et de préparer, beaucoup de détails, mais voyager avec un allié sûr, du moins je l’espérais, m’appuyant sur son sens de l’honneur, dont j’ignorais au fond la vrai valeur, mais moins que ceux que je rencontrais la plupart du temps, était toujours une meilleure protection.

[Je lance les demandes de RP parmi les Nukenins et, si tu veux une mission, dis le moi (versus ou pas avec d’autres). Je te laisse décrire comment les gardes réagissent et on sera considéré comme hors du Village. Smile]
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Ce n'est qu'un au revoir (Kioshi) Ce n'est qu'un au revoir (Kioshi) EmptySam 2 Fév 2013 - 19:44

    Trois jours s'étaient écoulés. Déjà trois jours depuis la proposition de Fukuji concernant le voyage. Evidemment, j'avais rendu visite à certaines instances de Suna, en quête des autorisations et tout ça, histoire de ne pas être considéré comme déserteur. Evidemment, vous vous doutez que c'était bon du point de vu de Suna, sinon je serais encore dans mon lit à dormir. Du moment que je ne partais pas en compagnie d'un partisan, il n'y avait aucun problème. En réalité, c'était le cas, mais moi-même je l'ignorais. En effet, il avait participé à l'examen de Chunin comme les autres, il n'était donc pas censé être considéré comme un ennemi. Et puis, j'avais vraiment envie de savoir ce qu'il y avait au-delà du désert, par delà les frontières de sable. Découvrir le monde, comme il me l'avait décrit.

    Cependant, j'avais tout de même pris quelques précautions. Notamment un petit mécanisme de mon cru : j'avais insufflé du chakra à mon pendentif, afin que les senseurs appropriés puissent connaître ma localisation dès qu'ils le souhaitent. Cela me permettait de ne pas couper entièrement les ponts avec Suna. S'ils avaient besoin de moi, ou qu'il y avait une mission non loin de ma position, ils n'avaient qu'à m'envoyer un pigeon voyageur et j'obéirais. Par la même occasion, ça me donnait un petit sentiment de sécurité, de savoir que Suna savait où j'étais, en cas de pépin. Ainsi, je prévoyais de leur envoyer régulièrement des messages, et l'absence de contact de ma part leur signalera que je suis en danger. Evidemment, ce n'était pas sûr qu'il y aurait des secours ensuite, mais je pouvais toujours espérer, et cette idée me rassurait quelque peu. Car j'allais tout de même plonger dans l'inconnu, et tout le monde a peur de ça.

    Le jour tant attendu était arrivé. J'étais bien trop excité pour dormir, et je me rendis donc très tôt sur le lieu de rendez-vous. Pourtant, Fukuji s'y trouvait déjà. Etait-il insomniaque ? En tout cas, le bon côté est qu'il sera probablement moins méfiant en-dehors de ces murs, et donc plus ouvert. Parce que la partie de notre discutions précédente, celle de la chasse aux informations, était plutôt tendue. J'acquiesçai simplement de la tête à sa question, mais j'étais légèrement étonné. A vrai dire, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si content de me voir, si heureux d'avoir un compagnon de route, je pensais qu'il se méfiait de Suna… Etait-ce parce que je fonçais dans un piège ? Qu'il avait monté un plan autour de moi ? Stop la paranoïa, on improvisera sur le tas. Je sais que tout est nouveau, mais ça se passera bien ! M'enfin, les cliquetis provenant des vêtements de mon compagnon n'étaient pas très rassurant.

    Malgré tout, je ne fis aucune remarque là-dessus. Le voyage allait enfin débuter. Quoiqu'il y avait encore la traversée du désert, et ce côté-là m'était tout à fait connu. Mais d'abord, il fallait quitter Suna. Les gardes nous regardèrent bizarrement. En effet, ils n'étaient pas vraiment habitués à voir des personnes sortir si tôt dans la journée. Cependant, j'avais réuni toutes les autorisations nécessaires à cela, et ils devaient donc en être informés. Nous voilà dehors. Malgré mes origines de nomade, je ressentais une certaine nostalgie en voyant cette grande porte s'éloigner derrière moi. La reverrais-je un jour ?


    [Je crois que les genins ne peuvent pas faire de mission en-dehors du pays, non ?]
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