Yuki no Kuni. Contrée maintenant à Kirigakure no Sato, je séjourne ici pour une seule raison. Je suis là devant mon bureau, analysant quelques dossiers des genins de la Brume. Des têtes familières, des ninjas sans intérêt et les brillants, les clans les plus familiers se retrouvent souvent dans les brillants, comme les Samui et les Sabreur. Malgré ces talentueux ninjas, mon doigt s'arrête sur ce nom si familier. Kaguya Kairi, une jeune femme que j'ai rencontrée dans mon enfance. Je venais d'obtenir mon bandeau avec le signe orné dessus. Une manipulatrice des Os, je ne suis pas capable de lui enseigner l'art des Kaguya mais l'art du taijutsu, je suis capable de lui augmenter ces capacités au corps à corps. Le verre remplis de saké, je réfléchis tout en ingurgitant cet alcool blanc. Une élève provenant du clan Kaguya serait parfait à mes côtés, lui enseigner le contrôle de son corps, la capacité de mêler son style familiale à mon taijutsu. Je dépose le verre, mon doigt toujours sur ce nom, la jeune femme ne manipule pour l'instant que l'affinité Futon et sa maîtrise des os. Axé dans le ninjutsu, un sourire se dresse sur mon visage, mon regard se porte vers la fenêtre. En ce jour, je prend pour la première fois, une élève qui obtiendra de moi tout mon savoir du combat au corps à corps. De plus, sa réaction quand elle me verra pourrait être marrant. J'ai évolué beaucoup plus rapidement que la Kunoichi Kaguya. Malgré ça, Kairi est une élève parfaite pour en faire un ninja dont le potentiel sera à surveiller. Je suis l'élève de Shinichi, cette femme obtiendra tout mon savoir comme la fait le sabreur. Le pacte des salamandres est un savoir enseignée par mon maître, un savoir qui s'est facilement assimilé à mon style de combat. Ces amphibiens sont de parfait combattant, je retrousse ma manche droite pour laisser apparaître ce sceau fait au préalable pour invoquer mes coéquipiers amphibiens. Je croque mon pouce gauche et porte mon doigt vers le sceau pour y tracer un trait de sang. Les salamandres sont parfaite pour le travail de messager.

Ma main se plaque sur le bureau, les marques du sceau sur le bois, le petit nuage blanc se forme rapidement. Dissipé, une salamandre se tient devant moi. Son nom est Tsukai, une salamandre qui mesure à peine huit centimètre et ne pèse que 500 gramme. De couleur gris avec une teinte mauve, ma main se porte vers le bureau pour attraper le message destiné à ma futur élève. La salamandre le prend avec lui et disparaît. Un simple message: Kairi, si tu es apte à combattre, rejoins moi demain au port de Yuki no Kuni - Gekei Masashi. Voilà j'avais convoqué ma première élève, il fallait désormais trouver un nom à ce nouveau duo. Jintai qui signifie le Corps est un nom parfait pour une équipe qui va excellé dans le combat au corps à corps. Je n'ai plus qu'a m'endormir et rejoindre la jeune femme au port de Yuki no Kuni. Demain sera un grand jour, l'équipe Jintai sera formé.

Il est dix heure du matin. Je me trouve au bord du port de Yuki no Kuni, un bateau arrive au loin. Le temps est un peu froid pour un si bon matin, mais ça nous arrêtera pas. Le bateau s'arrête devant le port, beaucoup de gens de Kiri se trouvent dans ce bateau. Des promotions pour vivre ici et surveiller le pays et le protéger, une bonne idée du régent. Je remarque cette chevelure blanche, voici la nouvelle élève du Polymorphe. Elle ne le sait pas encore, un léger sourire se dresse sur mon visage, je lui tend ma main.


On s'éloigne du port. À quelques mètres de notre dernière position, on se trouve désormais dans une plaine avec deux à trois centimètre de neige. Ma main se porte sur Sanshouuo et je regarde Kairi.


Le silence s'installe. Voilà de belles nouvelles.

Je bave, on dirait un enfant dans une tel position. Mon corps est couché sur mon lit et je profite profondément d’une petite sieste que Morphée m’a accordé par clémence. Les entraînements ont été durs ces derniers jours, non pas à cause de mon entraîneur car bon, je n’en ai pas mais la cause a été mon envie d’évoluer et de gagner en puissance. Il le faut impérativement pour que je puisse enfin représenter mon clan comme il se doit ainsi que mettre une raclée à pas mal de monde. Evidemment je ne me suis pas qu’entraîné à améliorer mes techniques ninjutsu mais je me suis surtout retravaillé mon corps. Pas en terme d'esthétique, plutôt ce qu’il y a à l’intérieur de mon corps, mes muscles. Ne peser que cinquante kilos n’aide pas trop bien sûr à se former une masse de muscles imposante sauf que cela n’est pas la priorité de mon clan et donc de moi. Les muscles fins mais très solide, fort ainsi qu’élastique ont bien plus d’avantages pour mes techniques de combat et permettent ainsi de dissimuler la force que l’on a réellement dans un corps à priori mince et frêle. Ce sont ces muscles fin et long qui me permettent de me mouvoir rapidement et avec souplesse pour après venir frapper l’adversaire avec mes os. Etant donné que je suis la seule du clan encore vivante, une pensée qui m'accapare souvent d’une douleur au corps, je dois m’apprendre les techniques Kaguya moi-même avec les parchemins qui restent à propos de nos techniques mais je dois aussi en développe de nouvelles moi-même. Chose qui a souvent l’air plus facile qu’elle ne l’est. Là ne se situe pourtant pas mon réel problème, celui-ci est que je n’ai toujours pas de mentor et que j’ai donc beaucoup de mal à évoluer toute seule. Mon rang est resté depuis bien des temps au même grade, celui de Genin, et j’en ai marre. J’ai besoin de quelqu’un pour m’aider, mais qui voudrait aider un monstre à devenir puissant? Exactement, personne.

Pendant ce temps une petite tâche de bave s’était formée sur mon oreiller et mes paupières étaient bien close et effectuaient quelques mouvements quand un cauchemar vint me rejoindre dans mon sommeil. Des petits chocs dans mon système nerveux eurent pour effet de bouger mes muscles et une soudaine douleur vint me réveiller brusquement. Une crampe avait atteint ma jambe droite à cause de tout ces efforts et la souffrance du muscle de mon mollet ainsi que de ma cuisse m’obligea à me réveiller et à faire tendre ma jambe, en touchant mes orteils avec ma main, pour que celle-ci aille mieux. C’est à ce moment là qu’une toute petite chose attira mon attention, un minuscule truc gris et mauve était passé à toute vitesse sur le sol et grimpait sur ma table de nuit. Cette chose n’était autre qu’un petit animal, une salamandre pour être exacte. Elle me regarda avec ses deux yeux globuleux, essayant de me dire quelque chose puis je vit que la créature portait un message. Qui m’envoyais des messages avec des salamandres? Ou non, réduisons la question. Qui m’envoyais des messages tout simplement? C’était une chose dont je n’avais pas trop l’habitude à vrai dire.

Le petit papier ne contenait pas un long discours, juste quelques mots simples et clairs. On me demandait si j’étais apte à combattre, bien que ce n’était pas trop le cas après ces entraînements durs mais si il le fallait, alors oui. Le destinataire était aussi écrit sur le rectangle blanc, Gekei Masashi. Un nom qui avait une consonance familière, même très, pourtant j’avais du mal à le placer dans ma mémoire. C’est en pensant aux nom du clan, Gekei, qu’un souvenir jaillit d’une profondeur. Les Gekei étaient le clan zoomorphe, et là je vit un visage d’un jeune homme fraîchement gradé Genin en face de moi. Masashi. Oui je me souvenais à présent de notre conversation, bien que je lui avais même dit que j’aurais aimé le combattre pour voir ses pouvoirs. Ca avait été ma première et réelle conversation avec quelqu’un d’autre que ma famille, et cela avait même été très plaisant et réconfortant. Le revoir ne me ferais sûrement pas de mal, combattre contre lui serait un plaisir.

C’est comme cela que je me retrouvais à sept heures et demi au port pour partir vers Yuki no Kuni où avait lieu notre rendez-vous. Le premier bateau en direction de l’île ne partait qu’à huit heures du matin, heure assez tardive et j’étais déjà bien réveillée et prête à le prendre. Celui-ci était rempli de citoyens de Kiri qui allaient habiter à Yuki no Kuni grâce au primes offertes ainsi que les possibilités de travail, tout ces gens n’étaient que le simple peuple. Sûrement que j’étais la seule shinobi à bord, et cela attirait l’attention comme d’habitude. Puis bon, mon physique atypique n’était pas une grande aide pour détourner cette attention. Le voyage durait deux heures et s’était pour moi surtout passé à regarder les vagues autour du bateau en réfléchissant à des milliers de choses en même temps.

Une fois arrivée une autre vague résonna mais de plaintes cette fois-ci car il faisait bien plus frais sur la petite île que à Kiri. Le vent était froid et coupant et de la neige était tombé la veille ce qui causa quelques centimètres par-terre ainsi que du verglas, preuve que la température était descendue en dessous des zéro degrés. Le col de ma veste me protège bien contre ce froid et c’est en silence que je regardais autour de moi en cherchant des yeux dans le port le jeune homme. Il était là, s’avançant vers moi et me tendit la main. Masashi. Bien sûr après ce temps il avait grandi et son visage avait maintenant des traits d’adulte, ce fût réellement une surprise de le revoir et ces changements me firent écarquiller les yeux. Le temps passe vite quand-même. Il me posa une question à propos du voyage tout en me rappelant son nom et m'annonçant ainsi qu’il avait été promu Chunin. A l’entente de cette nouvelle mon coeur se rétracta un peu, moi qui étais toujours Genin et qui avait pourtant été promue shinobi six mois avant lui. Bien que j’étais contente pour lui cette sensation ne quitta pas mon esprit. Mes doigts frêles et longs sortirent de ma manche pour lui serrer la main tout en répondant à sa question.

« Bien sûr que je me rappelles de toi, c’était il y a un petit temps déjà. Le voyage s’est bien passé, bien que j’étais impatiente d’arriver ici. »

Après ces phrases de courtoisies et de politesse on se dirigea directement vers le terrain d’entraînement. C’est sûr qu’il ne perdait pas de temps lui. Un vaste terrain était en face de moi, recouvert de cette petite neige blanche qui ne dérangeait pas trop vu le peu qui en restait. Nos regards se croisèrent et je resta silencieuse, il avait quelque chose à dire et je n’attendais que de l’entendre. Masashi me dit qu’il m’avait fait venir pour un combat, chose que j’avais déjà comprise vu le petit message de la salamandre mais surprise, il voulait fonder sa propre équipe de shinobis. Moi-même je n’en avais pas dû à certaines circonstances et lui n’avait besoin que d’un seul ninja, c’était moi. Franchement, je n’y croyais pas trop. On avait besoin de moi? Quelle chose ridicule! Sûrement que l’on puvait lire cette réaction sur mon visage et je ne cacha pas mon étonnement tout en le regardant dans les yeux.

« Moi? Une Kaguya? Tu en es vraiment sûr? ... Ce n’est pas une blague au moins car ça ne me ferait pas rigoler. »

Bien qu’il devait sûrement dire la vérité j’avais du mal à comprendre un chose pareille. Il pouvait choisir n’importe quel shinobi de Kiri, il y en avait d'excellents de bien meilleurs clans que moi à meilleur réputation.

« De tout le monde tu as choisis une Kaguya... »

Cette dernière phrase me serra la gorge d’une émotion que je ne connaissais pas tellement, j’éprouvais de la joie intense.

Kaguya Kairi - Shinobi de Kiri

Cette kunoichi a un pouvoir qui m'attire tout spécialement pour l'utilisation du taijutsu. Le contrôle du corps va être le centre de l'entrainement de Kairi, fusionner la dureté des os et la puissance de frappe du Goken, je vais tout simplement créer une bête dans le combat au corps à corps. Cette jeune femme ne possède pas encore les capacités du Taijutsu, elle contrôle seulement le Ninjutsu, je vais devoir lui enseigner toutes les bases du taijutsu. Le Goken est l'art de briser les corps et d'infliger des dégâts externe. Aussi appelé " Poing Fort ", c'est un art puissant dont les entraînements sont intensif. Kairi va avoir du mal au début, mais je vais la forger. L’apprentissage demande beaucoup d'entrainement et d'effort, afin d'optimiser les capacités du cerveau à suivre le rythme de la vitesse qu'elle va obtenir. Elle m’intéresse beaucoup, sa capacité physique n'est pas encore exploité, elle va approfondir les capacités de son corps. Son agilité, sa force et sa vitesse auront augmenté avec l’expérience. Ces os sont résistants, elle sera résistante au corps à corps, une parfaite combattante au corps à corps. User des affinités primaires pour augmenter ces capacités physiques, je vais lui apprendre ce genre de technique pour varier les techniques Ninjutsu et Taijutsu.

Diversifier son style de combat, varier les distances avec ces ennemis, elle pourra alterner avec les technique à distance et harceler son adversaire au corps à corps. Ces projectiles osseux et ces techniques élémentaires à distance, la Kaguya a déjà l'un de ces styles, il ne lui manque plus que le taijutsu. Shinichi m'a appris l'art des Kuchiyose, je vais désormais apprendre le combat au corps à corps à cette jeune femme. Il y a beaucoup de travail mais elle va surpasser la plupart des genins de Kiri avec un tel style. Aucun des clans de Konoha peut avoir une telle puissance au corps à corps. Le clan Kaguya est parfait. Ma main posé sur le manche de mon Wazikashi, je regarde la jeune femme d'un air sérieux. Elle ne sait pas pourquoi je l'ai choisi. Elle ne connait pas encore toutes les capacités des Kaguya. Mon pouce pousse légèrement ma lame courte, ma main gauche sur le manche, je sors lentement Sanshouuo tout en regardant la Kunoichi. Elle ne connait pas les bonus de ces os avec des attaques au corps à corps. Une aura futon se forme autour de ma lame pour augmenter la pénétration de ma lame. Je vais désormais me pencher sur l'entrainement, j'ai choisis un kaguya pour ces capacités excellente de régénération et de pénétration des os.


Un sourire se dresse sur mon visage, mon regard balaye les environs. Une montage à quelques mètres, la roche enneigée, d'un geste vif, je le balance sur la paroi. À cent mètre du sol, elle va devoir escalader cette montagne pour reprendre mon wazikashi. Je vais évaluer sa capacité physique avec cette épreuve. Elle aura le droit à toute ces techniques. Mon regard porte son attention vers celui de Kairi.


À toi de jouer Kairi.

Masashi-sensei, c’est tellement beau à dire. Surtout la dernière partie, ‘sensei’. Je n’avais pas encore eu l’opportunité de dire cela à qui que ce soit, à part les profs à l’académie évidemment mais eux entrainaient tout le monde. Il n’y avait là aucune exclusivité. Enfin je pouvais appeler une personne mon sensei, une personne qui allait m’apprendre tellement de choses et qui serait là pour me soutenir. De plus que cette personne était quelqu’un que j’appréciait fortement, quelqu’un qui connaissait mes sentiments éprouvés par rapport au village et qui les partageais. Pouvait-on demander mieux? Je ne crois pas non. Cette personne était en train de m’expliquer que je ne connaissais pas les capacités de mon clan, ni les miennes et que cet entraînement ne serait que pour moi. Pour une fois depuis ces dernières années, il y aurait quelque chose rien que pour moi. Un entraînement exclusif pour ma capacité spéciale qui cette fois-ci ne resta pas dans l’ombre dans le honte. Je pouvais en être fière, malgré que j’avais du mal à éprouver cette sensation, la fierté. Comment fallait-on être fier? Il y avait un technique pour ressentir ça? Apprenez-moi!

Désormais je faisais partie de l’équipe Jintai, une équipe qui portait bien son nom en tout cas car ce serait là-dessus que se porteraient tout notre travail, tout nos espoirs et notre sueur. Enfin, surtout ma sueur. Puis d’un geste vif mon sensei lança son wazikashi dans la roche d’une montagne près de nous, ensuite il m’expliqua que je devais aller la rechercher. C’était donc un test, un test pour voir ce dont j’étais capable. J’allais devoir grimper sur cette roche enneigée pour aller rechercher la lame, à une centaine de mètres de hauteur ça avait l’air facile mais le fait qu’on ne puisse voir la roche à cause de la neige rendit l’exercice plus périlleux.

« D’accord sensei, enfin, si tu me permets de t’appeler comme ça? »

Puis je m’avança vers la roche pour me trouver au pied de celle-ci et ainsi pouvoir examiner la roche qui était assez raide et surtout glissante à cause du givre qui se cachait en dessous de la neige. Pour mieux voir tous les détails près de lame je créa un troisième oeil à partir d’une boule de vent qui était connecté à ma pupille, ainsi l’oeil monta à la même hauteur que la lame et examine la roche tout autour. Il n’y avait pas grand chose de quoi s’accrocher, une escalade n’était donc pas très possible. Par contre je pouvais essayer de marcher sur la roche en concentrant le chakra dans mes pieds. Le chakra vint tourbillonner autour de mes pieds pendant que l’oeil disparu et ainsi je posa mon premier pas sur la roche lisse. Ce pas fut suivi dans deuxième, et d’un troisième. Je m’avança encore et encore, le début du chemin n’était pas très difficile. Mais à une quarantaine de mètres de hauteur ça devint plus dur et mon pied glissa sur le givre ce qui me fit perdre mon équilibre. La chute commença.

Et s’arrêta aussitôt. J’avais eu tout juste le temps d’utiliser une technique de ninjutsu qui normalement était destinée à envoyer mes phalanges sur l’adversaire mais là je l’utilisais différemment. Mes dix phalanges étaient encore restée à mes doigts et mes os s’étaient accroché dans la roche avant que je ne puisse tomber. J’étais là, pendue dans les airs, à la force de mes doigts dans la roche. Cette méthode était peut-être plus efficace pour effectuer les soixante mètres qu’il restait. Finalement j’allais tout de me^me essayer l’escalade. Ce que je savais faire avec les phalanges de mes doigts de mains, bien sûr je savais le faire avec ceux de mes doigts de pieds. C’était le même principe, juste à un autre endroit. Ainsi donc les os de mes doigts de pieds traversaient ma chair et vinrent eux aussi transpercer la roche. La solidité de mes os n’était plus à prouver, bien que il y avait toujours moyen d’améliorer ça.

Ma main droite se retira et alla se planter un demi mètre plus haut, suivi de ma main gauche et ensuite de mes pieds. Le tout pour avancer telle une araignée sur un mur vers la lame. Je n’étais plus qu’à une quinzaine de mètres de mon objectif, mais je sentais déjà les efforts que je donnais et leur effets sur mon corps. La fatigue se ressentait un peu, mon chakra diminuait avec les minutes qui passaient et il ne fallait pas trainer. Au plus vite que ce serait fini, au plus vite que je pourrais reprendre des forces. Plus que dix mètres Kairi! Vas-y! Fonce!

Plus que deux mètres. Plus qu’un. Finalement encore un demi! Juste assez pour essayer de retirer la lame de la roche avec ma main droite, mais elle y était bien enfoncée la petite coquine. J’avais beau tirer et encore tirer, c’était dur, elle ne bougeait pas d’un seul centimètre. Saloperie de lame! Ce fut à ce moment là qu’une idée vint éclairer mon esprit. Si Masashi-sensei avait utilisé son chakra pour l’enfoncer comme ça dedans, je pouvais utiliser le mien pour la retirer. Mon chakra vint se faufiler autour de la lame dans la roche, et de mes dernières forces je tire un coup sec pour la sortir.

Enfin! Je l’avais! C’était bon! Bon, par contre faut encore redescendre de ce truc sans se casser la figure.. D’un geste rapide je me retourna et sauta en parallèle avec la roche qui se trouvait derrière moi. Au plus que je descendais, au plus vite que j’allais et il fallait absolument que je ralentisse un peu si je ne voulais pas m’écraser comme une crêpe contre le sol. Mes phalanges touchaient et griffaient le givre pour créer ainsi de la résistance dans mon mouvement et diminuer la vitesse de ma chute. L’arrivée de mes pieds sur terre fût aussi amortie par la neige qui s’y trouvait encore et par mes genoux qui pliaient contre le choc.

« J’ai fais ce que tu m’as demandé... sensei! »

Ma main lui tendit son arme vers lui, d’une manière polie évidemment, avec la poignée en sa direction.

Spoiler:

Ce n'est que le début d'une équipe, les prémices d’une puissance cachée, mon regard se concentre sur le réceptacle Kaguya. Recevoir une puissance physique digne du village de la Brume Sanglante, je vais tout faire en mon pouvoir pour qu’elle obtient une puissance suffisante pour abattre n'importe quelle adversaire. Je vais tout simplement lui apprendre le taijutsu, forger ces maigres muscles, j'ai du travail à faire sur cette dernière. Ce n'est pas une raison pour abandonner, elle a du potentiel, elle va devoir l'utiliser et le garder. Une cigarette entre mes lèvres, nous allons commencer la première phase de mon entrainement. Une sorte d'évaluation, je veux tout simplement connaitre ces capacités physiques à cet instant-même. Dû à sa spécialisation au Ninjutsu, elle ne doit pas avoir une excellente vitesse, et pour moi, la vitesse est un pilier important du Taijutsu. Qu'importe la vitesse déployée, elle augmente tout simplement la rapidité des coups, donnant beaucoup de difficulté à l'adversaire. Si bien sûr après cet exercice, je trouve que Kairi est apte à obtenir de la vitesse, je vais tout simplement lui apprendre l'une de mes techniques préférées. Kaze, d'affinité Fûton, une aura qui m'enveloppe pour tout simplement augmenter ma vitesse initiale grâce à des courants d'airs. Ce qui facilité l'apprentissage est que la jeune femme use du vent avec ces techniques de Kaguya, elle va pouvoir donc reproduire la technique sans problème. J'ai très bien choisi mon élève, elle a tout pour obtenir ma puissance, c'est la seule à pouvoir devenir réellement mon élève. La jeune femme toujours à mes côtés, le Wazikashi planté dans une montagne à quelques mètres, l'exercice va pouvoir commencer. J'allume ma cigarette à l'aide d'une allumette et la jeune femme me parle, me nommant par Sensei. Un léger sourire se forme sur mon visage, je n'aime pas trop ces titres, de plus, Kairi a le même age que moi et c'est plus qu'une élève: C'est une personne qui a ressenti les mêmes douleurs que moi. La douleur de ces regards perfides.


Les choses dites, je croise les bras, je commence à reproduire les gestes de mon sensei. C'est bien ça, Kitase Shinichi va me servir de modèle pour ce premier entrainement. Il a toujours réussi à m'apprendre des techniques et je pense que c'est pour la simple raison que cet homme a une très bonne façon d’entraîner. Chaque entrainement débute par un échauffement, adapter les muscles pour la suite de l'apprentissage, une façon d'assimiler la technique rapidement. Je tire une latte sur ma cigarette, diviser l'apprentissage de la technique en plusieurs étages, le plus important dans l'apprentissage du technique de haut niveau. Kaze est de rang B, équivalent à une technique de puissance moyenne, ce ne sera qu'instructif que de lui montrer les étapes pour l'usage de cette dernière. La fumée grisâtre soufflée devant moi, je dois être un exemple pour Kairi dans cette entrainement, lui montrer la technique en grandeur nature. Bien que je ne sois qu'au premier stade du maître, j'ai réussi à assimiler les diverses méthodes pour simplifier l'apprentissage. Beaucoup de personne trouvent ça chiant, c'est une façon d’alléger la théorie et se baser tout simplement sur la pratique. Une parfaite solution en tant que maître.

La Kunoichi en action, mes yeux se concentre sur cette dernière. La jeune femme semble analyser la paroi, elle regarde cette montagne, sa nature de ninja combattant à distance se révèle être un très bon point pour l'apprentissage du taijutsu. Les ninjas usant du Ninjutsu ont une facilité à analyser toutes sortes de situations, d'obstacles, la plupart des manieurs de ninjutsu sont des hommes/femmes intelligent(e)s donc de très bons observateurs. La jeune femme use d'une technique basique du Ninjutsu, la création d'un oeil fait de vent afin d'élargir son champ de vision. Un léger sourire se dresse sur mon visage, la jeune femme va donc user d'un art basique pour escalader cette montagne. Cela ne suffit pas, elle est obligée d'user de sa capacité physique pour escalader cette montagne sinon ce n'est pas drôle. On ne peut pas piéger un prédateur. Elle glisse, se basant tout simplement sur sa concentration de chakra dans la plante de ces pieds. Elle se réceptionne grâce à ces doigts, je m'approche lentement vers Kairi. Je peux désormais apercevoir les nombreuses petites fissures fait par ces doigts. Elle a utilisé ces phalanges pour adhérer à la roche et s'y planter. Très bon choix, l'amas de cendre éjecté de la cigarette, l'os est une parfaite capacité pour percer les armures des adversaires. Un atout parfait pour un combattant au corps à corps, la femme escalade la montagne de façon à ne pas glisser, usant d'une bonne pénétration des doigts dans la roche enneigée. Elle a du potentiel, elle va évoluer rapidement. Pour l'instant, son analyse et la parfaite utilisation des techniques comble sa maigre capacité physique mais elle peut rapidement obtenir de la puissance avec du travail. Je l'ai toujours dit, pour réussir, il faut trois qualités, persévérer, combattre et souffrir.

Le ninja a besoin de ces qualités pour devenir quelqu'un dans ce monde de shinobi. Un homme capable de renier ces sentiments, de ne pas reculer et de continuer à avancer, c'est ce chemin que j'empreinte. Suite à ma récente entrée dans le Misuto, à l'instar des sept épéistes, l'unité Misuto se veut être plus discrète. Un masque sur nos faciès, notre renommée de ninjas silencieux, je ne suis qu'un chien du kage. Tuant tout sur mon passage, récoltant des informations de mon village, je ne suis qu'une arme pour mon pays, formant d'autres armes. Je n'aime pas trop cette façon de penser, ce n'est que mon train de vie. Mon regard toujours rivé vers kairi, elle avance moins rapidement, elle se fatigue, ce n'est qu'un genin. J'ai confiance en elle, elle ne va pas s'arrêter à cette hauteur. Encore quelques mètres, sa main se dépose sur le fourreau de Sanshouuo. La dernière partie, je n'ai pas activer Yari pour rien, elle va devoir utiliser pas mal de force pour la retirer. Elle force et s'arrête rapidement, elle réfléchit surement. C'est à ce moment-là qu'une aura se forme autour de ma lame, la lame retiré, elle se retourne pour atterrir sur la sol à mes côtés. La lame tendu, je tend ma main pour la relever. On va pouvoir passer à l'apprentissage de la technique.


Exécutant une chaîne de signe, aux côtés de la Kaguya, une aura orange enveloppe mon corps, augmentant mes capacités de bases. Ma vitesse multiplié par deux, je m'élance dans une trajectoire linéaire. Je m'arrête à une dizaine de mètres. Je vais pouvoir passer aux explications. J'ai une petite idée en ce qui concerne l'entrainement de cette technique. Un sourire se dresse mon visage.


Et c'est partit.

Mes pieds se trouvaient à terre, mon exercice imposé était à présent réussi et l’épée se trouva à nouveau entre les mains de son propriétaire. Ce propriétaire n’était autre que le jeune homme qui allait à présent m’apprendre de nouvelles techniques et s’occuper de l’augmentation de ma force, de mon pouvoir. J’avais une soif en moi qui me forçait à évoluer à chaque instant et j'espérais bien que cet homme allait pouvoir m’abreuver de cette évolution. Un shinobi ne demande rien d’autre, nul besoin de richesse quand on a la force et la capacité à prouver au monde entier ce dont on est capable. Il fallait que je surmonte de nombreux obstacles pour pouvoir acquérir plus de puissance et ceux-ci n’allaient pas me laisser passer sans encombres ni sans souffrance. Chaque chose a son prix évidemment, ce n’est pas différent lors d’entrainements où l’on mets son corps à rude épreuve pour apprendre de nouvelles choses, des choses qui nous permettrons de battre et de tuer. Je savais déjà que ce nouveau professeur n’allait pas m’épargner et qu’il allait faire tout ce qui était en son pouvoir pour me faire souffrir, une souffrance qui allait sûrement s’avérer juste car elle me permettra de hausser mon niveau. Si cela arrivait alors je serais enfin capable de montrer ce qu’un déchet de la société peut acquérir, contrairement aux autres de mon clan mon cerveau était plus fourni que chez eux ce qui me permettait d’être plus stratégique en combat. Ils n’étaient que d’idiots qui se ruaient comme des bêtes sur l’adversaire, sans réfléchir, et en se faisant tuer pendant qu’ils tuaient. Il faut savoir combiner sa puissance et ses capacités physiques comme celle que j’avais avec une intelligence, tout ça pour les utiliser de la meilleure manière possible. Ma confiance en ce jeune homme qui se tenait devant moi s’agrandissait de plus en plus avec le temps, c’était lui qui allait m’aider car il comprenait ce que j’éprouvais. Masashi était bien plus qu’un simple sensei pour moi, nos conversations nous avaient déjà montré que nous avions eu les mêmes barrières à traverser et que nous avions eu les mêmes objectifs. Seul une personne qui vous comprend peut vous apprendre ce dont vous avez besoin.

Cette chose qu’il allait m’apprendre il me la montra en cet instant même. Ses mains exécutèrent des actions rapides qui avaient pour effet de créer une lumière orange autour du corps du Gekei. La technique était accompagné de paroles où il m’expliquait que cette technique allait augmenter ma vitesse par deux, un avantage bien connu surtout pour le combat au corps à corps. Avec cette technique j’allais pouvoir utiliser mes os sur l’ennemi plus rapidement, les trancher en quelques secondes seulement. Ils n’auraient même pas le temps de comprendre ce qu’il leur arrivait avant que leur propre sang n’éclaboussent leur pupilles afin de les aveugler. Le dernier son qui viendra s’emparer de leur oreilles se ne sera autre que le déchirement de leur peau par mes os, leur organes qui seront transpercés, leur cri de douleur qui sortira sans aucun contrôle de leur bouche.

Masashi me montra en quoi cette technique consistait concrètement, il avait parcouru une dizaine de mètres en une vitesse que je n’étais pas encore capable de suivre. Mais cela n’allait pas durer très longtemps, bientôt j’allais pouvoir le suivre, pas à pas. Il m’expliqua que pour assimiler cette technique il me fallait de passer par trois étapes d’apprentissage. La première de ces étapes consistait à concentrer mon chakra dans ton tout mon corps et de mélanger celui-ci avec le fûton qui se trouvait autour de moi. Cette énergie empilée dans mon corps devra être relâché au bon moment de sorte à accélérer mes mouvements. Ca n’allait pas être facile mais il fallait que je casse les frontières de mon corps, je devais me surpasser pour surprendre ce jeune homme qui m’avait pris sous son aile. Je devais le rendre fier de m’avoir choisi. C’est avec cette pensée en tête que je commença à me concentrer sur le flux de mon chakra qui s’écoulait à travers tout mon corps comme le font les rivières dans les landes. Quand on se concentre bien on peut sentir ce flux couler dans chaque canal qui se trouve dans toutes les parties de notre corps. Maintenant il fallait que je concentre celui-ci dans chaque partie de mes membres, jusqu’au petit orteil, mon chakra devait se répandre par tout. Comme une vague qui vient prendre tout sur son passage dans l’eau dont elle est crée. A partir de ce moment mon corps ne devait être qu’un canal pour mon chakra, celui-ci devait recevoir l’occasion d’en sortir de manière puissante, d’être bien utilisé.

« Donc je concentre mon chakra dans tout mon corps... »

Ma respiration était lente et calme et mon chakra commençait doucement à venir envelopper chaque canal pour enfin me donner la sensation qu’il se trouvait partout, comme quand on se baigne dans de l’eau. J’étais entourée de mon chakra. La prochaine étape était de mélanger cela avec le fûton qui m’entourait et qui était aussi mon affinité primaire. Chaque pore de ma peau sentait le vent qui se trouvait autour de nous à chaque instant, un élément qui n’allait jamais me quitter. Mon chakra devait se transformer en fûton comme je le faisais avec des techniques que j’avais déjà, ça ne devait pas trop me causer de soucis et ce ne fut pas le cas. Après quelques instants de concentration je pouvais sentir le fûton qui se mélangeait à mon chakra pour augmenter celui-ci et cette force commença à s’empiler dans et autour de mes organes. On pourrait comparer cela à une légère pression qui vient pousser sur vous poumons et vos intestins. Cette pression devait être relâchée en même temps que j'exécutait mon mouvement.

« Je mélange celui-ci avec le fûton.. et je relâche tout. »

Ces paroles étaient plus dirigées vers moi-mêmes que vers mon interlocuteur, une manière thérapeutique pour se concentrer peut-être. Le Gekei était revenu à mes cotés et il fallait à présent que j’arrive à le toucher; ce qui n’allait pas si facilement arriver. Bien sûr il allait essayer d’éviter ce contact et je n’en doutais pas que cela devait être un jeu d’enfant avec sa rapidité. Après quelques instants de réflexion mon bras s’élança avec ma paume ver l’avant pour essayer de toucher mon maitre suivi d’autres mouvements de bras. Rien de bien spécial, juste des mouvements de combats Taijutsu simples mais je comprenais vite que ceux-ci étaient amplifiés par la quantité de chakra que je relâcha à chaque mouvement. Cette concentration me permettait d’améliorer la vitesse de mes coups qui essayaient encore de toucher le jeune homme.

Ma respiration devenait un peu plus lourde à chaque seconde car cette concentration puisait son énergie dans ma capacité physique. Je ne remarquais presque pas que ma paume touchait quelque chose qui n’était pas le vide de l’air, elle était placée sur le corps qui se tenait devant moi. J’avais réussi? Apparemment.

J'ai envie de voir le potentiel de Kairi au corps à corps. Ce genre d'exercice ne peut qu'améliorer ces capacités physiques. C'est toujours voulu me battre contre Kairi, elle a un énorme potentiel caché en elle, il faut juste le trouver. Pas question de perdre du temps avec ça, on va trouver ça avec un bon vieux combat. A l'Ancienne, la meilleur méthode pour ce genre de situation, je vais bien m'amuser. Je ne peux pas donner de coups, seulement les esquiver. On va voir qui est le plus rapide et le plus intelligent de nous donner et s'il est capable de me toucher. Le but principal de ce combat est de me toucher en utilisant Kaze, un boost de vitesse de type futon. Bien que je sois très bon au taijutsu, Kairi est spécialisé dans le Ninjutsu, son contrôle de son chakra est beaucoup plus minutieux que le mien. Ce qui veut dire que le boost de vitesse sera beaucoup plus stable que le mien. Le faite qu'elle ai la spécialité ninjutsu, fait d'elle une très bonne combattante au corps à corps. Ces créations osseuses seront beaucoup plus efficace, ces boost mieux contrôlés, elle va avoir un énorme atout par rapport à moi. Elle va pouvoir facilement changer sa position d'attaque pour attaquer à distance avec ces ninjutsu. Ce n'est pas le moment pour tester les capacités de mon élève, je veux encore lui enseigner quelques techniques et lui constituer une bonne capacité physique. Elle va m'accompagner tout les matins pour s’entraîner en ma compagnie, les littoraux sont parfait pour s’entraîner, le clapotis qui mène la danse. Le calme y trône et peu de personne s'y aventure. De plus, l'exercice physique dans l'eau est plus efficace, je vais pouvoir facilement forger les muscles de la jeune femme. Des exercices que j'ai moi-même trouvé comme un grand, mes méthodes d’entraînements sont basé sur les anciennes. Plus physique, plus naturelle, c'est un peu ces exercices qui m'ont donné cette puissance. Je ne peux qu'être fier de moi, ahah.

Excité de voir les capacités de Kairi à l'oeuvre, ce que j'ai tant désiré se réalise aujourd'hui. J'active Kaze, l'aura futon entoure de mon corps, on va voir si la kaguya est capable de me toucher. Qui de nous deux sera utilisé parfaitement Kaze, un léger sourire se dresse sur mon visage. Avant de pouvoir commencer, la kunoichi doit être capable d'utiliser cette technique basique. Elle n'aura aucun problème à assimiler cette technique, je l'ai appris d'un déserteur en visite à Kirigakure no Sato. Un échange de connaissance ? Je lui avais appris deux de mes genjutsu et lui m'avait appris un boost de vitesse. Un boost de vitesse qui m'a permit de me battre contre pas mal d'adversaires. Je regarde sérieusement la femme à la chevelure blanche, elle semble se concentrer. Elle comprend le principe de la technique, le chakra commence à s'émaner de son corps, tout ces canaux sont en équilibre. C'est un bon début, il faut dès maintenant mélanger le tout avec l'affinité Futon. Elle assimile rapidement la technique, elle est intelligente. J'ai fait un très bon choix. Elle a de la volonté à revendre, je vais adorer l’entraîner cette kunoichi. Le futon commence à apparaître dans ce manteau de chakra, toujours en concentration, elle ne perd pas le nord. Elle va sentir la force que la technique lui donne, un sérieux avantage pour les enchaînements ou pour se rapprocher rapidement de son adversaire. Mes bras se portent rapidement en position défensif, je suis un fin observateur, elle va pas facilement m'avoir. Elle se combat quand même contre l'élève du Sabreur. Si c'est pas la classe quoi.

La jeune femme parle seul, ce qui semble l'encourager encore plus, c'est un bon point. Mon aura toujours présente, nos vitesses sont multiplié par deux. Le duel va enfin commencer. Je me concentre sérieusement, aucune pensée négatif, je me vide le cerveau façon Misuto. Je suis prêt à esquiver les attaques de mon élève, je l'accueille sans problème, je l'attend avec impatience. La jeune femme fonce vers moi, elle va se baser sur du taijutsu basique. C'est certain. De simples coups, j'esquive avec des pas clairs et stratégique, je ne perd pas mon temps à faire des mouvements inutiles. Aucun de ces coups me touche, c'est à ce moment là que la jeune femme fini avec un coup de paume plutôt rapide. Sa paume touche mon torse, je ne bouge pas sous sa puissance. Un sourire se dresse sur mon visage. Et bien elle a réussis à me toucher, c'est plutôt rapide de sa part. Elle apprend vite. C'est un point positif. Elle fait d'énorme progrès.


Ma main se pose rapidement sur celle de la Kaguya, fermant le poing de cette dernière. Le style de la paume est un taijutsu de Konoha, des ninjas qui se battent seulement avec leurs paumes et leurs doigts, les Hyuga. Le poing est beaucoup plus ferme, plus résistant face à la défense de l'ennemi. Elle ne doit pas se diriger vers un style inconnu.


Lâchant la main de la jeune femme, je tourne mes talons pour avancer de quelques mètres. On va commencer la réelle partie de cette entrainement, connaitre les réactions de mon élève face à l'attaque adverse. Comprendre sa façon de penser par le biais du combat, l'avantage d'être un espion est d'assimiler facilement les réactions adverse. Je me retourne. Ce léger sourire présent, mon kunai se glisse dans ma main.


Prépare toi à recevoir les illusions du lézard.