Comme d’habitude le soleil se levait à l’est, laissant place à une vue des plus somptueuses et c’était en haut de la colline qu’un jeune garçon admirait les bienfaits de la nature. L’être humain en général ne savait pas profiter de ces instants merveilleux, faire une pause dans une journée folle et ainsi préserver le peu d’humanité qu’il restait en eux. De nos jours, les humains sont des bons à rien qui ne savent que travailler et se battre. Vous me direz, les shinobis font exactement la même chose, je dirais même plus, ils arrivent cumuler ces deux disciplines en même temps. En soit, la vie d’un ninja n’a rien de passionnant, protéger le village en accomplissant certaines missions, rendre visite à ses alliés si par chance vous en avez, faire la guerre à vos ennemis et ça on en a tous. Mais alors pourquoi devenir absolument un ninja, pourquoi ne pas rester dans le village, vendre des fleurs, profiter de sa famille, que dis-je, avoir une famille. Non tout ceci n’est pas envisageable, pourtant ce sont là les meilleurs choses de la vie. Alors pour pouvoir exercer sa vocation de ninja, celui-ci doit trouver en lui une énergie, une motivation qui lui permettra de ne pas penser à tout cela, d’essayer de voir le côté positif des choses tout en tuant sans relâche des inconnus qui font soit disant le mal.

Cette notion de motivation est très variés, chez certains le combat est un plaisir donc pour ce genre de ninja, les missions sont un vrai régale. Chez d’autre, la servitude est obligatoire et ils passent leur vie à servir leur maître. La plupart cherche le pouvoir ou la puissance, sans doute ces deux notions sont elles liées. Malgré ça, il existe une autre catégorie de ninja, des shinobis qui ne combattent pas pour le plaisir, qui s’en veulent de tuer des humains et qui ne sont pas les esclaves d’un monde hiérarchisé. Ces gens là se battent pour la justice, pour un monde meilleur et ceux peut importe la façon, ils recherchent cette part d’excellence. La justice est un choix naturel car nombreuse sont les justices dans ce monde, certains vous diront que la mort des voleurs est une justice et d’autre que la mort n’est pas la vraie justice. Pour notre shinobis du vent, la justice peut se définir en un mot : La volonté. N’importe qui peut réussir de grande chose, et soyez en sûr que le pire des criminels qui souhaite détruire tous les villages possèdent énormément de volonté. Tous ces gens là suivent une justice, souvent le chemin choisit est différent, mais au final il mène à un monde en harmonie. Souvenez vous de cela, le monde est le reflet de ce que nous pensons, soyez fort et il vous ouvrira ces portes, soyez faible et vous mourrez.

En ce beau jour d’été, l’aridité du désert n’en était que plus forte, marchant dans un sable brûlant, le jeune garçon apercevait au loin un peu de verdure. Son imagination lui jouait peut-être des tours, ce n’était pas rare de se faire avoir par son esprit dans un lieu où rien n’a de sens. Bien entendu il n’était pas là par plaisir, même si voyager lui plaisait beaucoup. Recevant un ordre de mission, le jeune shinobis de Suna devait se rendre à la frontière pour surveiller les entrées et sorties. En ce moment beaucoup de marchandises de mauvaises qualités faisaient leur apparitions et beaucoup suspectait certains de laisser rentrer des carrioles très étrange. Une bouteille à la main, celle-ci était vide depuis quelques dizaines de minutes, il la remit dans son sac à dos pour ne pas faire partie des pollueurs de ce monde et continua sa route. Au final, sa course s’arrêta un peu plus loin où il pouvait enfin marcher sur de la terre bien dure.

« Enfin un peu de terre, ça me manquait depuis le temps!!! »

Les jambes en feu à force de marcher dans le sable, il se rendit au poste de frontière situé sur sa droite pour prendre connaissance des lieux. Un collègue l’accueilli rapidement, prévenu de la venue du jeune garçon, il lui montra avec le doigt l’endroit où les marchands passaient le plus souvent. Venant la plupart du temps de Konoha, ceux-ci était réputé pour contenir autre chose que des marchandises, autant dire que cela n’allait pas leur faire plaisir de tomber sur Ao. Poster en haut d’un arbre pour ne pas être vu, il observait tranquillement les gens et descendait les quelques fois où il trouvait cela nécessaire. Les heures passaient, à force cette mission devenait lassante et quelqu’un passa par là pour la rendre beaucoup plus joyeuse. Le bandeau frontal de Konoha annonçait un shinobis du feu, les relations avec Suna n’était pas au top en ce moment. Tentait-il de faire pénétrer un espion dans nos rangs ? Le jeune shinobis n’allait pas laisser passer un camarade sans même le saluer, pour rester polie il lui lança un conseil. Après quelques secondes de recherche, le ninja de Konoha trouva le jeune garçon et le remercia de son conseil même si cela ne dura pas bien longtemps. La suite de son message était déjà bien plus ambiguë, désirant savoir pourquoi il était si prêt des frontières de Konoha. Il lui répondit donc avec une honnêteté exemplaire.

« Je passe le temps, c’est interdit maintenant de se reposer tranquillement sur une branche ? Tu sais, à force de voir du sable toute la journée, ça me fait du bien de voir un peu de vert. »

Allongé sur sa branche, il avait les yeux fermés et la tête en direction du ciel. Il les ouvra de nouveau pour observer plus en détail ce jeune ninja qui ne paraissait pas bien méchant à première vue. Pour le saluer, Ao descendit de l’arbre, fit quelques pas et lui tendis la main en guise de bienvenue.

« Te voici à Suna p’ti gars. Je suis Ao, Chuunin de Pays du vent. »

Spoiler:

Ah, "P'ti gars", il a l'air marrant ce mec là, pas trop prise de tête, comme ces autres Chûnin et Jônin qui ne veulent que t'apprendre des leçons, comme si leur devoir était de transmettre une pensée prophétesse, ce qui est relativement ridicule étant donné que certaines personnes spécialisés, comme nos Sensei, s'en chargent déjà. Quand bien même il n'était pas plus âgé que moi, enfin bon, cela m'avait fait sourire. Je sentais tout de même qu'il ne se prenait pas pour supérieur à moi, bien qu'il l'était de par son rang, étant donné que j'étais devenu tout fraîchement Genin à l'époque et que lui était Chûnin. Bien qu'un Chûnin se doit d'être responsable et aguerri, il semblait avoir conservé un certain esprit de simplicité qui est nécessaire si l'on ne veut pas tomber dans le Sophisme. Bien qu'adossé sur un mur de rêves, je décrocha et revînt à mes esprits : voilà qu'il venait se présenter et me souhaiter la bienvenue, quelle hospitalité, ça fait du bien de rencontrer des gens comme ça, ça change de la brutalité de la Guerre où les combats incessants profèrent. Rien n'était plus agréable, tandis que je venais de marcher des heures entières, en songeant aux récits de mon oncle et de ma tante à propos de mes parents. Oui, n'avoir que des paroles rapportées de mes parents est assez difficile à vivre. Mais bon... La vie est ainsi faite, quelque part, même si je souffre de ne pas les avoir connu, je m'estime tout de même heureux, car la maison des Gakyuu est encore intacte, les membres de mon clan ne furent pas tous décimés par la guerre précédente. Mon oncle et ma tante m'ont élevé, ils sont comme mes parents. Et puis, faisant partie d'une famille renommée de par ses exploits de guerre, en particulier grâce à la distinction de mon père, je n'ai pas vécu une enfance difficile. En tout cas, dans des conditions d'après-guerre, et à l'aune d'une prochaine seconde guerre...

J'empoigna la main qu'il venait de me tendre amicalement, mais fermement.

" Enchanté, je suis Gakyuu Kyuroru, Genin du pays du feu. Oui, je comprend ce que tu ressens, c'est la même chose pour moi, qui suis incessamment enfermé dans les murs de Konoha, étant un Genin je ne suis pas supposé sortir du village, enfin... J'habite une maison d'un clan de ninja renommés, et de ce fait ma maison se situe du côté de la forêt de Konoha, ce qui me laisse libre choix de ma destination. Et par-delà la forêt, je suis donc tombé sur cet endroit, que je n'avais nullement exploré auparavant. Je suppose que je suis allé un peu loin ! Enfin... Tu es certainement en mission, aussi loin de ton village, alors je ne vais peut-être pas te déranger plus longtemps. Juste une chose : serais-tu au courant de ce qu'il se trame entre le Kazekage et le Hokage ? J'ai beau faire partie d'une grande famille, je n'arrive pas à saisir la moindre information à ce sujet, et... Sachant qu'une guerre va sûrement se profiler, de mon point de vue, et à mon plus grand désespoir, ce n'est qu'une question de temps... J'aurais sincèrement aimé que tu me dises ce que tu sais à ce propos, toi qui est du rang de Chûnin, tu dois certainement en savoir plus que moi. Loin de moi l'idée de vouloir t'extorquer des informations "confidentielles" pouvant nuire à ton village, je déteste la guerre et les conflits d'intérêt individuels dont nous sommes victimes, nous, pantins des plus grands marionnettistes qui soient, les Kage... Je veux juste être éclairé sur la situation, rien de plus. "

La vie est faites de multiples parcours, parfois elle vous met des bâtons dans les roues mais il se peut qu’un jour vous rencontriez la personne qui allait vous permettre d’effectuer ce fameux tournant. Ce garçon de Konoha… n’allait pas vraiment être la personne tant espéré, il était de passage ici et disait s’être aventuré trop loin. Il fallait dire que toute cette forêt, cela pouvait aisément se transformer en labyrinthe et vous faire perdre la tête. Soit, cette excuse semblait valable, après tout Ao n’était pas certain de son identité et il se devait de prendre des précautions. Vous me direz, le fait de serrer la main n’était donc pas vraiment une bonne idée en soit. Juste avant de descendre de sa branche il se souvint d’une phrase qu’avait dit son grand père : Reste proche de t’es amis, mais encore plus proche de t’es ennemis. Ce shinobis n’étant pas encore un ami, il s’approcha de lui comme tel pour en apprendre plus sur lui et sur ses objectifs. Celui-ci se nommait Kuyoru et faisait donc partie des ninjas de la feuille. Les tensions avec son village étaient pesantes en ce moment, la rencontre des deux ninjas allait peut-être mettre le feu aux poudres et accélérer le processus de guerre. Mais le shinobis du vent n’était pas comme ça, que celui-ci vienne de Konoha ou de Kumo, cela l’important peu. Ce n’est pas le village qui façonne le ninja, mais bien le ninja qui façonne son village, une idée que quelqu’un ont encore un peu de mal à se mettre dans le crâne. Rapidement son discours bascula sur le sujet tabou, la guerre se faisait sentir dans les deux camps et chacun savaient que l’affrontement se ferait tôt ou tard. Il ne comprenait pas tellement les motivations de cette guerre, d’ailleurs Ao était lui aussi dans le floue et lui demander des infos sur celle-ci n’allait pas mener bien loin. Il tenta quand même de lui répondre de la manière la plus objective.

« Je suis comme toi, le pourquoi de cette guerre m’échappe totalement. Notre Kazekage ne nous a pas vraiment mit au courant pour le moment, sache que la guerre n’est pas encore déclarée entre nos deux villages. Je crois encore en la diplomatie, la vie nous a donné la parole, j’espère que celle-ci nous aidera à amener la paix dans le monde des ninjas. Tout comme toi je ne veux pas tuer des gens juste pour le plaisir, je ne veux pas avoir à me battre simplement parce que mon chef me l’ordonne. Je vie et je bouge parce que je le veux, lorsque j’étais enfant, on m’a apprit à avoir des convictions et à ne surtout pas les changer. Aujourd’hui je suis motivé par la paix, une paix qui ne verra pas le jour dans une guerre… »

Son discours pouvait être pessimiste, en soit il n’avait pas vraiment tord. Bien entendu beaucoup d’arguments pouvaient venir le contredire, personne n’a totalement d’accord dans ce monde mais une solution se cache quelque part et Ao aimerait beaucoup là trouver. Il fit signe à Kuyoru de le suivre vers un bâtiment de Suna où de l’eau et de la nourriture était posés sur une table, après avoir tant marché cela avait dû lui ouvrir l’appétit. De plus la chaleur du désert donnait soif à n’importe qui, lui faisait signe de se servir, Ao prit un verre d’eau et se le versa sur la tête histoire de se reposer.

Les deux garçons étaient tranquillement au frais entrain de se désaltérer, même si cela pouvait paraître étrange au premier abord, Ao pensait qu’un ninja, peut importe d’où il vient, mérite qu’on lui laisse une chance de prouver qui il est. Après tout même à Suna il existe des mauvais shinobis, chaque village possède son lot de génie et son lot de raté, il faut juste savoir faire la différence. Alors qu’il venait de prendre une petite douche bien fraîche en se versant de l’eau sur la tête, le shinobis de la feuille prit la parole pour un discours magnifique. Son naturel montrait bien que cela sortait de sa bouche comme un pet sortait de son cul, de façon purement naturelle. Insistant sur la nature de l’homme et sur l’importance qu’il faut accorder à nos origines, il avait parfaitement raison mais son raisonnement était totalement erroné. Ao tenta de lui expliquer les choses à sa façon quand il entendit des pas non loin de là, c’est vrai que maintenant qu’il était ici, n’importe qui pouvait passer la frontière. S’avançant vers la porte, il distingua son camarde de tout à l’heure qui venait juste lui aussi se désaltérer, rien de bien inquiétant donc. Il fit signe à Kyuroru de le rejoindre dehors, parler en présence d’un confrère ne le mettait pas du tout en confiance, de plus il ne voulait pas que le ninja du feu se sente menacé. S’adossant à un arbre, il répondit donc calmement.

« Je suis d’accord avec toi, si l’homme ne pensait qu’à faire le bien il n’y aurait aucun souci. Malheureusement comme tu l’as si bien dit, nous ne sommes que des humains et rares sont ceux qui arrive à ne penser qu’aux bonnes choses de la vie. Tu sais très bien comment fonctionne les guerres, un ninja ou un village se sent fort, se sent puissant et veut montrer à n’importe quel prix que c’est lui le maître. Pourquoi fait-il cela ? Tout simplement car l’être humain n’accepte pas d’être dominé par quelqu’un de son espèce. Donner des ordres est beaucoup plus jouissifs que d’en recevoir, sauf si tu es un peu spécial mais bon ces cas là sont très rares. »

Il rigola un peu en pensant à ce qu’il venait de dire, si seulement les soumis étaient plus nombreux, peut être pourrait il servir de bouc émissaire à des shinobis un peu autoritaire. Ao était heureux de voir qu’il n’était pas le seul à chercher une solution à toute cette haine, pour l’instant la seule qu’il possédait était la voie diplomatique. Elle n’avait absolument pas porté ces fruits pour le moment, la patience est une vertu qui s’apprend mais à force le jeune chuunin allait perdre cette fameuse patience et qui sait ce qui se passerait. Lui-même ne voulait pas savoir, il ne vivait que pour obtenir la paix et si la communication ne suffisait pas, la force serait un autre moyen. Quand on n’arrive pas à faire taire son gamin, on le menace puis on lui met une fessé, la même chose se passerait avec les villages s’ils n’arrivaient pas à s’entendre. Alors que le vent se levait, un chariot arriva non loin de là, après tout Ao était en mission et il se devait de contrôler les quelques passants. Avec un grand sourire il s’approcha des personnes en question, fouilla rapidement leur cargaison et les laissa partir dans le désert en sachant très bien qu’il ne ferait pas long feu. De retour auprès de son camarade shinobis, il reprit son discours.

« Tu sais, si cette guerre ne mène à rien, si elle ne choisit pas un vainqueur, la haine que portera nos village respectifs ne sera que plus grande. J’ai tué ton ami, tu as tué le mien, je vais donc vouloir te tuer et ainsi de suite jusqu’à qu’un gagnant soit prononcé. Je pense qu’il est temps pour les quatre villages caché de se mettre d’accord sur certain principe, une réunion des Kage devraient avoir lieu pour discuter calmement autour d’une table. Après tout, on nous a donné la parole, alors pourquoi se priver de communiquer ?»

Ce genre de discussion pouvait durer des jours entiers, chacun avait son avis et en soit personne n'avait vraiment tord ou raison. Tout n'était qu'une question de point de vue et d'éducation, les ninjas de notre âge pensaient plus à arrêter toute cette violence car il l'avait connu très jeune durant la dernière guerre. Seul le temps nous dira si le monde des shinobis n'est fait que de haine et de violence.

[justify]Le vent commençait à se lever près de la frontière de Suna, un signe annonciateur d’une tempête comme il y en a tous les jours ici. Dévastatrice comme jamais, elles ne laissent pas les voyageurs faire demi-tour et les emporte dans ce que tout le monde appel, le tombeau du désert. Son nouvel ami ne semblait pas être ici pour franchir le désert, de toute façon Ao ne le laisserait pas faire. Il avait beau être sympathique, il venait tout de même du village de Konoha et les tensions qui existaient entre ces deux nations ne pouvaient être ignorées. Celui-ci remarqua que malgré leur différence de village leur point de vue était les mêmes, chose qui ne surprenait pas du tout le jeune chuunin. Certes l’éducation et l’environnement dans lequel on vie influence nos choix et notre point de vue, malgré tout chaque ninjas aujourd’hui à connu la guerre et tous se souviennent des malheurs que cela dégagent. Que vous venez de Konoha ou de Suna, vous avez souffert de cette guerre. Il termina avec une phrase que beaucoup de monde avaient en tête, et si l’Homme était fait pour se battre et progresser. Après tout l’évolution est ainsi faite, nous devenons de plus en plus fort chaque jour et pour progresser rien de tel que de combattre pour faire une sélection. Ceci était un raisonnement qui se tenait en surface, mais qui bien creuser tombait en miette. Ao allait lui répondre quand un oiseau de Konoha arriva près d’eux, voilà donc à quoi il ressemblait. On dit d’eux qu’ils sont les plus rapide, bien entendu il n’allait pas le tuer juste pour le ramener à Suna, cela accentuerai les tensions entre leurs deux villages respectifs. Annonçant au genin qu’il n’avait point le droit d’être ici, leur rencontre s’arrêta donc ici. D’un signe de la main il le salua espérant le retrouver dans un lieu aussi calme que celui-ci.

Retournant sur sa petite branche, il s’allongea comme tout à l’heure en attendant que des personnes franchissent la frontière. Une mission bien sympa qu’il allait pouvoir terminer tout en douceur à moins qu’un autre ninja de Konoha apparaisse même si cela paraissait improbable. Il repensait à la dernière phrase importante du jeune Kuyroru, et si l’homme était vraiment fait pour se battre, et si Ao faisait fausse route depuis le début ? Non, il n’y croyait pas. Pour l’instant il était primordial de régler les guerres par la diplomatie, s’affronter engendre toujours plus de violence et de haine. L’évolution doit se faire autant dans les jambes que dans la tête, après tout si l’Homme évolue, pourquoi son intelligence n’évoluerai t’elle pas ? Le monde change avec le temps, cela peut prendre plusieurs années voir décennies, mais les choses changent et Ao espérait voir ces changements dans sa courte vie de ninja.

* On fait quand même des rencontres passionnantes ici, la jeunesse… une fougue entouré d’insouciance, ça doit faire un beau mélange. Les ninjas de Konoha ont l’air d’être beaucoup plus fort mentalement que nous, encore heureux que nous avons un maître dans ce domaine dans nos rangs *

La journée se déroula tranquillement, aucune grosse arrestation et une tempête de faible intensité pour un calme très reposant. Une fois son rapport fait aux postes frontières, il partie en direction de Suna, traverser le désert devenait un jeu d’enfant pour quelqu’un qui y avait vécu./[justify]

Spoiler: