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 Quand l'air vient à manquer [Rang B solo]

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Azuko
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Message(#) Sujet: Quand l'air vient à manquer [Rang B solo] Quand l'air vient à manquer [Rang B solo] EmptyMar 20 Nov 2012 - 14:06

Spoiler:

Mes pas résonnent contre le sol de pierre de la mine, se transformant petit à petit en un léger écho qui finit par tendre en un son cristallin et presque inaudible. Je cours à vive allure dans cette mine depuis déjà plus d’une heure, suivant sans relâche le réseau ferré qui semble durer sur plusieurs dizaine de kilomètres sous la montagne, faiblement éclairé par quelques lampes électriques de basse puissance dont la moitié semble avoir rendu l’âme. Mais rien à faire, je ne trouve pas le client, pourtant je suis sûre qu’il est là-dedans. En entrant il y avait bien la veste qu’il portait sur la photo qu’on m’avait donnée de lui, mais le reste n’y était pas, c’est-à-dire son corps. A la place se trouvait un garde, armé d’un simple sabre qui s’est tout de suite jeté sur moi en me voyant arriver. Son sang orne encore mon wakizachi que je tiens à la main, comme celui des deux autres que j’ai croisé pendant ma course et qui m’ont réservé le même accueil. Tournant à droite je tombe face à l’un d’entre eux qui sursaute en me voyant courir en trombe sur lui. En titubant il tente de se reculer pour donner l’alerte, mais alors qu’il commence sa course, ma lame le transperce en pleine gorge, se retirant lentement laissant couler un fin filet de sang le long de sa gouttière, tandis qu’une gerbe vient maculer le sol du rouge pourpre qui caractérise tant l’hémoglobine.
Sans regarder derrière moi le corps tomber, sans prendre de pause, je continue mon train forcé à la recherche de ma cible dans ce long couloir à peine éclairé. Quand de nouveau en tournant à droite, je tombe non pas cette fois ci sur un, ni deux, mais tout un groupe d’hommes, eux aussi armés, et tenant un rétrécissement de ce qui était le tunnel d’extraction du minerai. Cette fois-là ils sont trop nombreux pour que je puisse les éliminer sans que l’alerte ne soit sonnée :

-Fermez l’entrée, vite, nous avons un intrus !

S’écrie un homme un peu plus en retrait, gesticulant dans tous les sens ses bras pour donner des ordres à ses subordonnés. Ils veulent m’empêcher de passer, et ils doivent se douter que je ne suis pas n’importe qui vu leur réaction défensive plutôt qu’offensive, mais ce ne sera que caduque comme réaction…
Je m’élance rapidement pour stopper tout ceci, mais à peine ais-je avancé, que le sol se met à trembler, un bruit sourd fait vaciller tout l’intérieur de la montagne, et dans un mouvement réflexe je me recule de justesse, voyant des roches tomber juste à l’endroit où je me trouvais peu de temps auparavant. Pendant quelques secondes la seule chose audible est le bruit de la roche qui se brise contre le sol et de celles qui roulent le long du monticule qui désormais bouche la suite du tunnel. Quand tout ceci cesse, laissant place à un calme post traumatique et à un immense nuage de poussière, je m’avance doucement vers ce tas de pierre qui me bloque le passage, et je pose ma main dessus perdant mon regard dans la nuance de gris qui compose la roche. Puis après quelques secondes de rêverie, je me surprends à dire :

-S’enterrer d’eux même, ils doivent vraiment avoir les chocottes que je tombe sur ce qu’ils mijotent et de moi pour réagir ainsi…


Finalement je range mon wakizachi, puis j’active les deux sceaux sur mes mains, qui lentement font quitter ma portion physique de ce monde tout en maintenant une image de moi ainsi que mon chakra. Puis une fois que c’est fait, je m’enfonce petit à petit au travers de l’épais mur de roc créé par l’éboulement sans aucun problème, le traversant de part en part pour me retrouver de l’autre côté de la séparation. A peine-ai-je traversé que j’entends des cris :

-Un fantôme !

La plupart des gardes, abandonnent alors faiblement leurs armes, et s’enfuient à toute jambes vers les profondeurs du réseau sous terrain, ne laissant derrière eux que deux trois hommes, plus endurcis que les autres, la peur tiraillant leurs estomacs mais bel et bien plantés et en garde malgré la sueur qui parcours leur front :

-Les fantômes et autres Yokaï ne sont que des histoires à faire dormir debout ! La seule et véritable chose qui n’a de sens en ce monde c’est le tranchant d’une lame, alors approche, et voyons voir ce que tu vaux vraiment face à un sabre de métal !

Un sourire s’esquisse sur mes lèvres tandis que l’homme se met en garde, je ne peux m’empêcher de laisser glisser un fin murmure à son égard :

-Bien parlé…

Et dégainant mon wakizachi je m’élance vers les trois hommes qui de concert entonnent un cri qui résonne contre toute la paroi de la montagne, certainement un moyen de se libérer de la peur, mais en soit c’est pathétique. L’un des trois, plus rapide que les autres, m’arrive dessus, fendant l’air comme un forcené avec son sabre pour tenter de m’atteindre, mais à peine à t’il exécuté un premier coup qu’il se voit le thorax transpercé par ma lame, que je retire rapidement pour venir parer le second et le troisième qui arrivent déjà sur moi. Pendant quelques instants je ne fais que parer leurs coups, comme pour m’amuser, puis après quelques secondes, lassée par ce petit jeu, je décide d’en tuer un autre, lui tranchant d’abord la main, puis finissant par la gorge. Enfin c’est le duel, entre ce même homme qui a parlé peu de temps auparavant, je le fixe du regard, du moins de ce que je peux derrière mon masque et je commence à donner plus de force à mes coups. Il se met à reculer, passant à la défensive, n’arrivant plus à reprendre le dessus, il évite à plusieurs reprises de se faire embrocher. Finalement acculé jusque dans ses derniers retranchements il tente le tout pour le tout en utilisant une technique de kenjutsu de bas niveau, que je contre aisément avant de le désarmer, faisant tomber sa lame un peu plus loin…

-Echec et mat ! Dis-je alors qu’il tombe à la renverse en arrière, déséquilibré par mon coup. J’aurais bien aimé te laisser la vie sauve, un adversaire qui se bat courageusement pour sa vie ne devrait pas mourir désarmé et affalé sur le sol. Malheureusement tu sais utiliser des techniques shinobis, et te laisser là derrière c’est risquer le fait que tu puisses me prendre par surprise.

Il me regarde d’un air méprisant et dans un dernier sourire me dit :

-J’en aurais rien eu à faire de ta compassion, au moins je ne vais pas mourir en lâche comme les autres, tu les saigneras bien pour moi ?


En tirant mon arme dans les airs, la faisant donc prendre une grande amplitude, je souris, puis l’abat violement décapitant l’individu, regardant sa tête rouler sur le sol, se couvrant d’une fine couche de poussière :

-Compte sur moi…


Et je m’en vais, continuant ma course effrénée à la recherche de ma cible...
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Message(#) Sujet: Re: Quand l'air vient à manquer [Rang B solo] Quand l'air vient à manquer [Rang B solo] EmptyMar 20 Nov 2012 - 14:17

-Azuko, c’est ainsi que l’on vous nomme ?

-C’est exact, mais cela n’a aucune importance pour vous, car c’est ici même que vous allez mourir !


La salle dans laquelle je me trouve est incroyablement grande pour un tunnel de mine, en fait le boyau dans lequel j’avançais depuis le début ne faisait que se réduire jusqu’à ce que j’arrive ici dans cette immense galerie taillée dans la roche, haute d’une bonne dizaine de mètres et qui fait rendre en échos le moindre bruit, le moindre cliquètement d’arme. De larges piliers s’élèvent du sol, s’affinant à mesure qu’ils grimpaient jusqu’à atteindre la moitié de leur hauteur pour finalement s’évaser et venir supporter le lourd plafond. Sur les côtés des piédestaux naturels, encastrés dans les parois, surplombent la salle et sur ces derniers de nombreux hommes équipés d’armes de tirs attendent patiemment les ordres d’un unique, celui qui trône au centre de cette caverne entouré d’une bonne trentaine d’hommes, assis sur un fauteuil taillé lui aussi dans le roc. Il est d’un blond d’or, c’est ce qui frappe chez lui, de beaux et longs cheveux, avec un visage gracieux, des yeux bleus, naturellement, s’armant d’un regard empli de volonté. Avachi sur ce trône, il me regarde un instant riant aux éclats de ce que je viens de dire, puis il cesse immédiatement, levant les yeux au ciel, pour regarder juste au-dessus de lui les deux cages suspendues au plafond, séparées toutes deux de cinq mètres environs et dans lesquelles croupissent un homme et un femme. L’homme il n’y a pas de doute là-dessus c’est le client, il a maigri, ça se voit aux joues creusées, aux traits du visage tirés et aux vêtements qui désormais trop larges pour lui, tombent sur ses membres amaigris. La femme quant à elle je ne la connais pas, pâle, encore plus en piteux état que l’autre, elle n’arrive même pas à se maintenir éveillée et consciente pour regarder la scène, la tête posée contre les barreaux de sa cage…

-Vous les voyez ces deux individus ? Ils me devaient de l’argent, l’homme possédait la mine il me l’a gracieusement vendue et s’est donc acquitté de sa dette, la femme par contre, et sa sœur au passage, elle n’avait rien. Je me suis donc servi chez elle et d’elle. Je dois dire que maintenant je n’arrive même plus à bander quand je la vois, mais comme une putain devrait me baiser une bonne centaine de fois pour équivaloir ce qu’elle me devait je considère que les quelques fois où je l’ai violée n’ont clairement pas suffit.
Cet homme savait que j’avais capturé sa sœur, et dans un élan de folie, courage, appelez ça comme vous voulez, il s’est rué ici dans le but de sauver sa pauvre sœur, sauf que malheureusement pour lui, il n’est pas capable de se battre, alors lui aussi je l’ai capturé et enfermé dans le but de lui faire comprendre qu’on ne s’oppose pas à moi !


Il se lève de son fauteuil, et attrape une épée qui reposait contre celui-ci, avant de la pointer sur moi :

-Je dois dire que c’est plutôt pas mal que d’être parvenue jusqu’ici saine et sauve, mais maintenant sera tu capable de résister à plus que trois guerriers ?

C’est alors que les hommes en hauteurs se mettent à bander leurs arcs, ceux au sol dégainent leurs armes, et moi j’empoigne fermement mon wakizachi, tandis que derrière mon masque j’esquisse un léger sourire :

- Tuez-la !

Une bonne vingtaine de flèches partent en ma direction, toutes tirées en même temps dès que les deux mots furent prononcés, et toutes me passèrent au travers comme si je n’avais jamais existé, tandis que j’avance lentement vers cet homme sans encombre. Une seconde salve part, et comme la précédente, toutes les flèches finissent une nouvelle fois sur le sol dans un petit bruit si singulier, comme s’il pleuvait dans la grotte. Suite à ça le doute commence à s’immiscer dans l’esprit des hommes qui ne tente plus de tirer, tandis que les autres, au sol, se jettent sur moi en courant et criant à tue-tête. Toujours en marchant j’arrive au contact direct de ceux-ci, et le premier lève alors son épée, et donne un grand coup circulaire, tentant de me décapiter. L’épée suit son mouvement, me passant elle aussi au travers et le continue si bien qu’elle entraine dans son élan le guerrier qui se laisse emporter, tant et si bien que celle-ci vient alors frapper deux de ses alliés, qui sont repoussés en arrière sous le coup de l’impact et tombent sur le sol inerte, le torse ouvert dans toute sa largeur. Peu à peu ce doute qui s’était implanté dans leur esprit se met à germer, au fur et à mesure que les leurs tombent sous les coups de mon épée, sans broncher, toujours avançant aussi lentement au pas au milieu d’eux, les faisant tomber comme des mouches sans qu’ils ne me fassent rien. Ce doute devient de la peur, puis cette peur se transforme en terreur devant le monstre que je suis à leurs yeux. Les premiers commencent à fuir par petites vagues, puis finalement ils s’en vont tous, tandis qu’il ne reste plus qu’une personne, leur chef, le visage crispé de colère envers ses sbires dont il n’a pas hésité à enlever la vie de certains vu les cadavres derrière lui et la couleur désormais pourpre de son épée :

-Tous des incapables, grogne-t-il en s’approchant de moi, armant son bras prêt à donner un coup.

Je le regarde fixement, sans sourciller, toujours en avançant inexorablement à la même vitesse que depuis le début, et quand il me donne un coup du revers de son bras, ce dernier fait comme tous les autres, il me passe au travers. Alors d’un geste rapide j’attrape son poignet qui tient son arme, et je le tords, lui faisant lâcher prise dans un petit gémissement. D’un coup bref avec mon wakizachi, je lui entaille la cuisse, le faisant mettre genoux à terre, puis je pointe le bout de ma lame juste sous sa gorge, faisant perler une goutte de sang juste au point de contact :

-Il y avait des hommes qui dans tes rangs valaient mieux que toi, je n’ai aucun regret à mettre fin à tes jours ici et maintenant…


-Alors je t’emmène avec moi monstre !

Et dans son cri de rage, il forme un mudra tant bien que mal, qui entraine l’explosion de notes explosives un peu partout dans la caverne. En entendant le bruit des explosions, mon sang ne fait qu’un tour juste avant que je ne lui tranche la gorge, son corps gisant sur le sol au milieu de son propre sang. Je me précipite alors vers la cage de l’homme, affolé et toujours suspendu alors que la voute commence à tomber en ruine. D’ici quelques minutes cette grande cavité ne sera plus qu’un souvenir, un tas de gravats recouvrant tout ces corps sur le sol. Je commence à ouvrir la cage quand l’homme me cris :

-Laissez-moi ! Je ne mérite pas de sortir vivant d’ici, si ma sœur est ici c’est de ma faute. C’est moi qui lui avait proposé de faire un marché avec cet homme, je ne savais pas qu’il nous piégerait, et par ma faute…

Il se mit à verser une larme, chose qui ne m’attendrit pas le moins du monde, j’avais une mission, le sortir de là, la fille je m’en contrefichais un peu beaucoup :

-La fille n’est pas dans l’ordre de mission désolé…

Il m’attrape alors vivement par le col, me secouant sur le bord de la cage à la limite de me faire tomber et me hurle dessus :

-Si vous ne la prenez pas je mettrais fin à mes jours avant que l’on ne soit sorti d’ici et ce d’une quelconque manière ! Alors sauvez-la et je considérerais votre devoir comme accompli !


Un roc tombe brusquement sur la cage du prisonnier, la faisant dangereusement balancer et me rappelant aussi que le temps presse désormais et que si je ne veux pas qu’ils finissent tous mort je ferais mieux de prendre rapidement une décision. Je sors une feuille, attrape de quoi écrire et jette le tout à l’homme en lui disant :

-Alors signez cette feuille et déchargez-vous, je ne veux pas perdre ma solde juste parce que vous avez décidé de mettre fin à vos jours…

Je saute alors sur l’autre cage, m’accrochant tant bien que mal aux barreaux, et je pose un sceau sur celle-ci. Je me laisse alors tomber pour atterrir sur le sol, puis quand je me trouve à la verticale de la cage j’active le sceau qui rend celle-ci éthérée, faisant retourner le corps de la jeune femme à la gravité, que je récupère dans mes bras avant qu’elle ne tombe sur le sol. Je vois alors une feuille de papier tomber au milieu de toute cette pluie de projectiles, et que j’attrape à la volée lisant rapidement le contenu. Je la range dans ma poche et je me mets à courir vers la sortie. J’espère alors seulement que toute la mine ne va pas s’effondrer sur elle-même. Je jette un coup d’œil à la femme qui n’ouvre même pas les yeux, elle doit être morte de fatigue certainement. Je la rends alors tout aussi éthéré que moi pour éviter qu’elle ne se fasse assommer par la chute d’une pierre. Je refais tout le chemin inverse passant au travers de nombreux blocs qui dans leurs chute avaient quasiment totalement obstrués la sortie du tunnel, puis quand enfin je vois la lumière du jour je laisse échapper un souffle de soulagement. Je vais enfin pouvoir arrêter de dilapider mon chakra, qui commence à s’essouffler à force de maintenir cette forme de "spectre". Une fois à l’extérieur, je m’arrête d’avancer, et pose un genou à terre, déposant la jeune femme endormie sur la terre ferme. Je prends lentement mon souffle un peu exténuée par cette matinée de course perpétuelle, sous un soleil qui commence à atteindre son zénith, chauffant le sol, sentant la caresse du vent contre mon visage. Voilà ce qui manque dans une mine : un vent frais.
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