Nami, te rappelles-tu de ce jour où la mort a une fois de plus sonnée ? Cette journée banale où tu devais simplement exécuter une simple mission de rang C. Tu visualises encore ce paysage où à la tombé de l'astre lumineux, le sang avait coulé le long de tes mains. Cette sensation si délicate et appréciable, que tu en as encore un sourire satisfaisant sur le coin de tes lèvres. Tu te rappelles de ce visage misérable cachant un traître de plus dans ce monde d'infortune. Mais tu souhaites encore une fois d'en rappeler, te remémorer cette scène, pour mieux l'apprécier, pour mieux la savourer et en comprendre le sens. Malgré que tu le saches déjà, ton cerveau essaie de minimaliser les conséquences, mais tu sais que tes actes sont meurtriers et qu'un jour ou l'autre, la vérité éclatera telle une fleur s'éveillant dans une prairie.

Le regard de la demoiselle ne cessait de se diriger sur les blessures sanglantes de son sensei. Sa folie lui chantait de lui voler un peu de son nectar pourpre ou pire. Elle se pinça nerveusement sa peau pour calmer cette pulsion vampirique. Elle sentait son sang battre fortement à ses tempes alors que des gouttelettes de sang s’échappaient d'une blessure minimaliste. La Kunoichi se croyait encore en pleine bataille et voulait dépenser toute l'adrénaline qu'elle avait maintenu. Sa main tremblait faiblement alors qu'elle attendait un mot, une phrase, une expression pour expliquer ce retrait si brutal. Elle voulait affronter ces minables et leur faire regretter leur moquerie. Elle se sentait humilier et son poing cherchait un endroit où s’écrasait. Pourtant, elle arborait une façade inébranlable et elle enroulait ses cheveux autour de son index. Une atmosphère pesante les entourait, elle, Kahuro et ce déchet. Pourquoi tant de haine, dirait un pacifiste ? La raison est toute simple, tout au long de leurs nombreuses missions avec ce tortionnaire, celui-ci ne cessait de les insulter, de les voir comme des monstre et de manquer horriblement de respect. Combien de fois avait-elle vaincu l'envie de le tuer ? Elle ne serait le dire tellement son corps brûlait de cette douce convoitise. Puis, vint la rupture et la voix de ce Chuunin retendit comme un ordre … « En tant que Chef d'équipe, j'ordonne que nous rentrons immédiatement au village. » .

Nami se mit à rire diaboliquement. Sa folie la rendait de plus en plus sombre et son joli masque partait petit à petit en morceau. Sa paume s'ouvrit et un chakra électrique s'échappa un instant. Son autre main emprisonnait la main rebelle lui dictant simplement de ne pas enfreindre la règle. Règle, qui sonnait comme un mot étrange pour une femme de son rang. Kahuro regardait la demoiselle et celle-ci lui donna un peu d'attention en masquant davantage sa rage. Elle eut envie de crier, d'hurler au traître. Elle n'avait jamais été une traître ou une faible, elle avait toujours tenu bon même lorsque ses parents la battaient avec rage. Elle avait toujours gardé la tête haute et espérant un jour les nuire voir pire. Le fait que cet homme était un faible lui était juste insupportable, surtout que celui-ci se disait « sensei ». Néanmoins, elle comprit la sombre idée de son amant alors qu'il énonçait, une simple broutille. « C'est.. triste n'est-ce pas ? » . Son rire devint de plus en plus aigu et s'arrêta tout d'un coup. Sa main droite serrait sa cuisse droite et sa main gauche était placé devant sa bouche, signe de réfléxion. Un sourire sadique s'étirait de plus en plus que les minutes s'écroulaient. Ses pieds s'avancèrent vers l'homme contre l'arbre et elle se mit à sa hauteur. Elle souleva son menton et le fixa droit dans les yeux. Sa voix résonna comme une menace. « Un ordre, dis-tu ? Crois-tu réellement que je vais écouter un tel ordre venant d'un incompétent ? Elle fit une pause avant de reprendre en hurlant. Jamais je retournerais au village sans avoir achevé ma mission ! JAMAIS ! Tu entends ! Sa main se crispa et elle reprit doucement son souffle. Tu étais déjà un incapable … Mais te voilà digne d'être le roi des faibles ! SUNA NE MERITE PAS UN DECHET COMME TOI ! ». Doucement, elle posa ses mains sur ses plais béantes, sauvagement, elle utilisa son chakra pour extirper un peu de son sang, puis vint un cri. Elle connaissait cette sonorité, c'était la souffrance. Elle déposa le liquide rougeâtre sur sa langue avant de savourer cette boisson. Un doux gémissement se fit entendre et elle dit d'une voix boudeuse à l'intention de son amant. « On ne peut pas se séparer d'une telle quantité de sang … Tu sais bien que je raffole de ce liquide et qu'il est rare que mes lèvres se trempent sur du sang humain. Tuons-le, après tout, il n'est qu'un obstacle. ».

Elle recula, gardant son doigt dans sa bouche et essayant d'imaginer la boisson traversait son estomac. Elle prit un kunai et s'entailla sa propre paume. Puis, elle laissa tomber les gouttes sur le sol et chuchota. « Démon, accepte cette offrande. ».

Le Kawaguchi observait fièrement la scène, cette femme était si parfaite. Capable à la fois de douceur, d'amour mais également de cruauté. Elle savait tout mettre parfaitement en scène. La torture, la peur qu'elle provoquait au Chûnin, il devait se rendre compte petit à petit que c'était la fin, il devait le savoir. Quelle triste fin. Le plus comique dans l'histoire, c'est qu'un seul mot de Kahuro avait suffit à ce que Nami entre dans sa rage meurtrière et déchaine ses sentiments. La jeune femme était bien plus expressive que lui quand elle devenait comme ça. Kahuro lui, n'était pas ronger ainsi, il trouvait certaines choses méprisantes et regrettable, mais pas au point de se morfondre de l'intérieur de ce qui se passe. Il allait avoir ce qu'il mérite après tout, et tout se paye un jour oui, tout se paye. Même leur acte actuel sera dans la facture un jour. Mais un jour seulement. Kahuro se décala légèrement, observant avec attention comment son Amante s'amusait. Elle commençait ses rituels sadiques. Quelle drôle de destin tout de même, donnait le pouvoir de manipuler le sang à une folle. Les Dieux ont parfois un sacré sens de l'humour. Ou peut être est-ce pouvoir qui l'a rendu folle ? Surement pas, Kahuro le savait très bien, c'est une accumulation de tout et surtout un tempérament qui fait que elle sait se laisser aller. Pour le Kawaguchi, tout le monde avait quelque chose à l'intérieur de lui comme ça. Une bête intérieur, ou un délire héroïque, il ne saurait comment le qualifier. Mais ce genre de sentiment, de pouvoir. Tout le monde l'a en soit et n'attends qu'une chose, le déchaîner. C'est ce que crois le Garçon, et après selon lui, chacun a sa manière de le faire et c'est seulement ainsi qu'on atteint sa vrai puissance.

« Démon, accepte cette offrande. »

Lorsqu'elle récita ces paroles, le Chûnin tenta de se débattre, il avait enfin vaincu la peur qui le paralysait depuis ces longues secondes. Hélas pour lui c'était impossible. Il avait une corde de sable qui lui maintenait fermement le coup contre l'arbre, l'étranglant peu à peu. Ses mains étaient également liés. Il n'avait rien vu venir, dommage. Il pourra tenter de faire mieux dans une autre vie, si ce n'est qu'il en ait une. Leur « Sensei » hurlait des menaces, encore et toujours des menaces, des questionnement et peu à peu, il réalisait à quel point les deux personnes face à lui étaient des monstres. L'avait-il toujours su ? Ou bien suspecté ? Peut être. Mais il était bien trop tard. Nami gigotait déjà à l'idée de passer à l'action. Et ce n'était certainement pas Kahuro qui allez l'en empêcher. Cette mission de Rang C prenait une tournure intéressante. Ah oui, après ça, ils allaient devoir faire cette corvée. Dommage, mais ça fera toujours plus de sang à faire couler. Et ça, que pour le plaisir de son démon intérieur. Qui n'attendait que ça, prendre la vie de quelqu'un. Kahuro n'était pas spécialement sadique, la douleur il s'en moquait un peu. C'est le simple fait, de tuer, de prendre la vie, la domination qui le satisfaisait. Il ne se lâchait pas dans son pantalon à la vue du sang ou aux cris de douleur, au contraire, ce qui le faisait atteindre le septième ciel lui, c'était le corps sans vie qui s'arrête de mouvoir entre ses mains. Sa Femelle allait continuer, le sang avait coulé, et c'était à elle d'exprimer son art maintenant, il lui dit tout simplement.

« Ne le tue pas trop vite Nami. J'aimerais quand même le frapper au moins une fois. Mais amuse-toi donc, je vais attendre mon tour. »

Et c'est ce que fit le Kawaguchi, il s'installait dos à un arbre, examinant avec un œil inquisiteur la scène. Savourant le moindre petit détail qui allait entrainer la fin de ce moins que rien, de ce raté, de cette fioriture. de ce minable. La fin de CET homme.

A la récitation de cette prière, Nami commença à avoir des tremblements et une langue étrange se fit entendre. Son corps ne contrôlait plus rien et ses mains essayaient d’agripper quelque chose mais en vain. Son sang perlait encore de sa paume et gouttait au sol. Ses yeux ne quittaient plus ce liquide pourpre et un ricanement diabolique se finit en un écho interminable. Un sourire illumina son visage, mais pas n'importe quel sourire, une moue sadique et monstrueuse. Sa main droite se plaça juste au dessus de la flaque, sa main gauche était positionnée au niveau de la tête de l'homme. Son regard était à la fois brûlant et désireux. Elle sentait déjà la souffrance de l'homme, elle sentait déjà les cris de désespoir, elle sentait déjà le sang coulé le long d'un corps. Sa langue caressa doucement ses lèvres inférieurs, signe de sa soif. Ses cheveux vaguaient au rythme d'une brise légère. Les cris d'oiseau s'étaient tus et le silence régnait. Au sol, le sang coagulait petit à petit, il formait au début un fil, puis une corde, puis un fouet. Ce fouet se plaça dans la paume de la Kunoichi et elle commença à s'amuser avec. Au début, elle frappa simplement le vide pour entendre la sonorité sec puis, elle s'approcha de cet homme. Elle s'approcha de façon délicate et sensuelle, elle s'approcha avec un ricanement et un sourire sadique. Elle s'approcha alors que l'homme avait peur. La jeune femme leva son bras droit puis celui-ci s'abattit sur le corps du shinobi. Un cri se répandit et des étoiles illuminèrent les yeux azurés de la belle. Elle recommença son manège dix fois de suite, dix fois de suite l'homme cria et demanda pardon, dix fois de suite il la traita de mots grossiers et inconvenables, dix fois de suite il s'épuisait à souffrir. Or, elle laissa tomber son arme et celle-ci redevint flaque. Sa main ensanglantée frappa violemment le visage de l'homme et elle cria de sa voix folle. « Des excuses, encore des excuses alors que tu viens à peine de me traiter d'Ama*, Konokuzu*. Elle lui souleva son menton et poursuivit. Il te reste moins d'une heure à vivre. Je te conseille de savourer mes mains délicates te frapper sinon je pourrais employer d'autres méthodes. Crois-moi, j'aime torturer les déchets de ton espèce, Muchina*. ».

Elle lécha le sang qui se trouvait sur ses doigts et émit un gémissement de plaisir. Sa main gauche était toujours placée en direction de sa tête et elle hésitait encore. Pourquoi hésiter me diriez-vous ? Elle voulait faire durer le plaisir car il était rare qu'elle se déchaîne de cette façon et cet homme n'était qu'un objet à ses yeux. Elle tourna légèrement la tête et sourit avec plein de fougue à Kahuro. Elle se rappela de ses paroles lui disant de ne pas le tuer et qu'ils puissent lui mettre un coup. Calmement, elle lui répondit avec sa voix succulente. « N'hésite pas à intervenir, mon amour. J'ai peur de me lasser toute seule. Tu sais bien que je m'ennuie vite ! ». Elle tira sa langue comme une gamine et concentra son chakra dans sa paume gauche. Puis tout d'un coup, le visage de leur sensei devint un mélange de rouge et livide. Il fit une grimace avant de gémir et d'hurler. Nami avait augmenté sa pression négativement ce qu'il lui causait des troubles des sens visuels et la tête qui tourne. Certe, c'était une maigre souffrance mais dans son état, le noir pouvait être cause de cri inutile, se disait-elle. La voix de l'homme s'entendit faiblement. « Qui êtes-vous ? ». A l'entente de cette simple question, la jeune femme ria à en perdre totalement la raison et elle répondit fièrement. « Je suis la gentille orpheline Nami Ketsueki et vous, le méchant ninja ayant essayé de me tuer. ». L'homme remua la tête mais la Kunoichi lui lança un shuriken entre les deux lèvres pour le faire taire. Un sourire satisfait illumina son visage et elle lança à Kahuro. « Amuse toi, mon ange. Il m'ennuie ce déchet ... ».

Elle caressa la joue de son amant et lui déposa un baiser dans le cou, avant de s'installer en haut d'un arbre et d'observer la scène de haut.

Et le rituel débutait. Dans ces moments là, où la jeune fille perdait le contrôle, il ne valait mieux pas la contrarier. Nami serait surement capable de le frapper lui. Quoi qu'il en soit, il ne comptait pas interférer. Qu'elle fasse ce qu'il lui plaise. Et c'est probablement ce qui allait se passer. Des cris de douleur retentissaient, l'homme se faisait fouetter, fouetter par la femme. Le sang coulait pour le plus grand plaisir de celle-ci. Kahuro grimpa sur le haut de la branche d'un arbre et s'adossa contre le tronc. Il attendrait son tour, s'il allait en avoir un. De toute façon, c'était elle qui tenait la culotte, mais son goût du meurtre était moins développé que celui de la souffrance, contrairement au Kawaguchi. L'homme demandait grâce, qu'ils arrêtent. Pathétique, littéralement pathétique. Nami l'insultait, ne lésinant pas sur les mots et l'inspiration dans ceux-ci, Kahuro avait les yeux fermant, appréciant le vent qui fouettait son visage. Le vent d'ici était bien plus froid que celui du Pays du Sable, ici, il avait une petite part d'humidité. C'était agréable, mais à la fois dérangeant. L'homme sentit le regard de sa tendre se poser sur lui. Alors que des doux mots surgirent de ses lèvres.

« N'hésite pas à intervenir, mon amour. J'ai peur de me lasser toute seule. Tu sais bien que je m'ennuie vite ! »

Quelle ironie, Kahuro était dans ces moments probablement le plus impatient, et les moins plaisante, enfin dépendant du point de vue. L'Assassin préférait largement subir une intervention de lui même que les souffrances atroce et horrible que faisait subir Nami. Après chacun son point de vue. A ce que dit la déesse, le serviteur répondit humblement.


« Je te laisse finir ce que tu as à faire mon Ange, tu sais bien comment je marche. »

Elle le savait, en effet, pour ça que sa torture repris de plus belle. Kahuro soufflait, la main sur la poignet de son Katana, il avait hâte, à vrai dire, l'attente était interminable. Sa soif se devait d'être étanchée, et c'est seulement quelques minutes après, alors que son sang bouillonnait que sa tendre allez lui laisser la place. En apparence, le Kawaguchi paraissait parfaitement calme et sereins, mais les mots que son Ange allait dire, il les attendait plus que tout. Alors qu'un baiser se figer dans le coup de Kahuro.

« Amuse toi, mon ange. Il m'ennuie ce déchet ... ».

Pas besoin de plus, un long souffle sortit de la bouche de l'amateur du Fuuton. Il descendit de la branche de son arbre. Les deux pieds se posant sur le sol. Les liens de sable devinrent plus solide et ligaturaient complètement les bras et la gorge de l'homme. Il pouvait admirer son bourreau arrivant, l'adepte du sable qui l'avait pris au piège. Aucune chance de retour en arrière, ce n'était pas une illusion, mais seulement la conséquence d'une série d'actes qui mènent à la perte. Un click se fit entendre, la lame glissait le long du fourreau jusqu'à ce qu'elle fut complètement sortie. Kahuro était face à son « Sensei », l'homme complètement prisonnier. Le Katana en main, une respiration prise et la lame fit un seul tour sur elle même, prise à deux main, la lame se plongea au travers du cœur du Chûnin. Une simple suffocation de sang, le coup avait été net, rapide et précis, perforant le point vital le plus important. Cédant une mort instantanée à l'individu.

Kahuro relâcha sa respiration avec une once de plaisir. C'était le moment d'extase parfait, le fait de prendre la vie. Son obscurité était étanchée. Sa soif complète. Ce n'était pas le sang qu'il aimait, mais la mort. La domination et le fait de prendre une vie. La lame crissé entre les os et une fois sortie, elle fut tout simplement rangée dans le fourreau, délicatement, sans aucun geste vif. L'Assassin tourna simplement la tête vers sa bien-aimée, le visage désormais complètement neutre. Et il déclara quelques mots avec une point d'indifférence déconcertante.

« Bien, nous avons une mission à finir. N'est-ce pas ma chérie ? »

Et c'est sur ces mots, qu'il la rejoignit, il était juste à côté d'elle. Et son regard traversa le siens.

Son regard divagua sur la stature de son amant. Le Silence avait repris doucement son règne alors qu'un homme allait rejoindre le monde souterrain où il n'y avait aucun aller-retour. Elle ne ressentait aucune peine, aucune douleur pour la mort d'un tel homme. Pour la jeune femme, beaucoup de personnes mériteraient de rejoindre cet univers car trop de déchets arboraient ce monde. Malgré qu'elle était une adepte de l'hypocrisie, à ce moment, elle voulait que l'âme de leur sensei s'envole à jamais. Elle espérait, elle enviait doucement cet instant fatidique où son coeur cesserait de battre, où sa respiration se couperait et où son corps s'abandonnerait à la putréfaction. Elle soupira et observa la scène contre un simple arbre. Elle sentait parfaitement le climat changer sous ses yeux et devenir plus sombre et ténébreux. C'était réjouissant et si burlesque que l'ennui ne pouvait exister à ce moment si attrayant. Nami entendit l'épée sortir de son fourreau et entrer en contact avec la brise humide balayant la forêt. Un petit déclic se fit entendre, tel une note aigu qu'aurait mis Mozart dans l'un de ses tubes merveilleux. Elle vit chaque mouvement, chaque contraction, chaque battement mais surtout le visage de leur sensei devenant blafard et incolore. C'était un délice de voir un tel déchet regrettant tout d'un coup, toute sa misérable vie mais surtout les moments où il avait été un vrai salaud avec les deux amants. Puis, tout d'un coup, l'arme pénétra la peau de l'homme, ensuite sa cage thoracique et après le coeur. Une sonorité morbide que la jeune Kunoichi ferma les yeux un moment pour mémorisait ce bruit unique d'un coeur se faisant transpercer. Elle se concentra, apercevant le cadavre et son compagnon apaisait. Celui-ci tourna simplement la tête et la jeune femme observa directement le changement : sa neutralité. Malgré cela, il déclara avec détachement ses sages mots. « Bien, nous avons une mission à finir. N'est-ce pas ma chérie ? »

Elle réfléchissait longuement à ses propos et souffla. Elle pensa; * Ce n'était que le début, il faut maintenant en finir et espérer que cet épisode s'oublie. Mais cela est une bonne chose de fait, cet homme méritait de périr *. Elle se releva lorsque Kahuro la rejoignit et qu'il la transperça du regard. Un sourire s'afficha alors qu'elle entremêla sa main avec la sienne. Elle fit un simple hochement de tête et elle commença à avancer dans la forêt. Au début, elle dut tirer doucement son amant avant que celui-ci la suit sans un mot. Mais à vrai dire, sa marche avait aucun but précis et c'est au bout de deux minutes qu'elle dit simplement. "Nous sommes idiots, on aurait du le tuer plus tôt, ce mec était un vrai bon à rien et sa vie a été plus longue que prévu. Je suis si lasse de ces moments là. Si lasse que j'aimerais que le temps efface ces pitoyables souvenirs pour y laisser une simple graine, germant et devenant une belle et grande rose noire. Tu sais, cette rose noire séduisante et manipulatrice entourée d'épines aiguisées et d'une tige vertigineuse. Mais elle grandira évoluant sa magnificence et son charme. J'en suis sûre et je sais qu'on réussira cette foutue mission. " . Elle embrassa la joue de son homme et soupira une dernière fois. Ils avaient du travail encore et ils ne pourraient pas rentrer avant d'avoir achevé la mission. Pourtant, la motivation s'était envolée comme l'âme de leur ancien sensei.

THE END