Il pleut des crapauds [Apprentissage Kuchiyose]

Chronique d’un colosse pas très sympa
Le Kuchiyose.

Alors oui cher lecteur aujourd’hui je vais vous raconter une histoire qui m’est arrivé dans le passé avant même que je rejoigne Makka sur l’île de la cendre, bon je me doute que ce livre ne sera pas publié et que donc par association j’écris pour mon simple plaisir mais j’vais faire comme si j’avais des millions de fan prêt à donner son corps pour satisfaire tous mes désirs. A défaut de vider mon entrejambe ça flattera mon égo ce qui est déjà bon à prendre. Donc j’en étais où ? Ah oui, donc cher lecteur aujourd’hui nous partons à l’aventure, à la recherche d’un Kuchiyose longtemps oublié à savoir celui des crapauds. Pourquoi eux vous vous demandez sûrement ? Eh bien je ne sais pas, j’ai comme la sensation que des décennies plus tard, le destin du monde sera entre les mains de cette espèce de batracien. Enfin toujours est-il que selon les légendes, pour posséder ce pacte, je dois trouver le mont Myoboku !

Alors là mes chers amis vous devez vous demander, mais comment vais-je trouver le mont Myoboku sachant qu’il s’agit quand même d’un endroit caché depuis des lustres. Eh bien là je vais suivre un très vieux philosophe qui disait quelque chose du genre « Si tu effectues n’importe quelle action, tu peux devenir n’importe qui ! ». Alors là j’me doute que vous pensiez à plus palpitant comme aventure mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas tout à fait un escroc puisque je vais vous décrire toute ma phase de recherche ce qui est plutôt convaincant je vous l’assure. Alors tout d’abord je me suis rendu à Tsuchi no kuni. Alors là vous vous demandez sans doute pourquoi ! Eh bien parce que il me semblait logique de commencer par l’endroit du monde shinobi où il y a le plus de montagne. J’ai donc visité les légendaires grottes Suiren, j’me suis dit que de là il devait y avoir un passage vers la montagne sacrée mais NON ! TOUT CE QUE J’AI CHOPE C’EST DES PUCES ! Eh ouais, y’avait des putains de macaques qui n’ont fait que m’emmerder. J’vous jure que j’aurais pu tous les fumer mais y’en avait beaucoup trop, en plus j’ai vu des trucs étranges à cet endroit, des statuts de Yonbi. Vas savoir pourquoi j’ai presque eu l’impression que ces animaux le vénéraient. Enfin bon des singes qui prient ça serait quand même gros n’est-ce pas ? Déjà un homme qui vénère un Dieu c’est complètement con. Car une divinité c’est quoi mes amis ? C’est un recours auquel tu t’accroches quand tu ne sais pas vers qui te tourner. Personnellement j’ai décidé de me tourner vers Makka, c’est peut-être pas une déesse, mais elle maîtrise les flammes bien mieux que toute autre personne en ce monde. Et en plus de cela au moins, elle, elle est en chair et en os, bien vivante en somme quoi. Ca assure la survie de ce pseudo-culte c’est déjà ça !

Bon une fois que j’avais quitté Tsuchi no kuni, j’me suis dirigé vers le second endroit qui me paraissait le plus logique… A savoir Kumo, j’me suis rendu dans un plateau sauvage où je me suis fait prendre dans un genjutsu par… Des foutus corbeaux ! Sérieusement y’avait de quoi péter un câble. Des arbres qui bougent tout seuls, des racines qui te font des croches-pattes, autant vous dire, mes très chers lecteurs que j’ai passé un moment à chier. Et quand j’ai enfin brisé l’illusion, t’as des putains de piaf qui me parle d’un Yugata Yugure surnommé le clown, dont je n’ai rien à carrer, mais bon par politesse j’écoute l’histoire, apparemment c’était un chûnin qui s’était lié avec eux et qui était parvenu à devenir membre d’unité spéciale avant de se faire tuer par une certaine Ozuka. Je ne vois vraiment pas de qui il s’agit, mais c’est la seule information intéressante du monologue, le nom d’une cible potentielle qui pourrait être intéressante à défier en duel. Enfin toujours est-il que ces abrutis de piafs m’ont demandé si je souhaitais moi aussi me lier à eux. Alors je leur aie simplement répondu que je ne me lierais pas avec des oiseaux car j’ai besoin d’un animal qui soit en mesure d’être bipède afin de tenir une arme ou d’en invoqué une. Et vlà que le grand s’énerve et fonce vers moi bec en avant, autant vous dire que ça semblait vachement impressionnant vu de près. Bon bah bien entendu là j’utilise une technique d’aura de vent et j’évite la technique grâce à une vitesse accélérée. Là le corbeau il se la joue, genre il a fait exprès de m’éviter et tout, mais moi j’sens qu’il est juste trop orgueilleux pour admettre qu’il vient de se faire niquer par un humain et qu’il a le seum parce que je suis meilleur que lui.

Alors là, messieurs les corbeaux me prient de bien vouloir m’en aller, mais je leur demande quand même avant de partir s’ils n’ont pas un renseignement à me donner sur Myoboku. ET LA SURPRISE ! Ils ont un truc à me dire, entre deux qui piaillent d’aller me faire mettre, l’un me dit de fouiller le pays du feu de fond en comble et quelque part au fond d’une grotte je devrais trouver ce que je recherche. Alors là quand t’entends ça tu te dis. Pourquoi le pays du feu? C’est un peu le pays où il y a plus de forêt que de montagne comme une aussi grande région pourrait se cacher à l’intérieur de ces contrées ? Enfin toujours est-il que cet oiseau de malheur ne semblait pas être le genre de personne à mentir malgré les railleries de ses congénères à mon encontre. Je me fis donc à ce que venait de me dire ce piaf et je me rends dans Hi no Kuni. Autant vous dire que ce n’était pas vraiment de la tarte de fouiller cette région en profondeur après tout c’est quand même un pays habité par des ninjas. Vous me direz oui mais Kumo aussi ! Et effectivement c’est le cas mais j’avais été beaucoup moins minutieux avec raï no Kuni qu’avec cette nation ci ! Du coup au fur et à mesure des semaines qui défilaient je commençais doucement à m’impatienter. Après tout je pensais avoir fait preuve de ma valeur et de mon acharnement en cherchant comme un forcené depuis plusieurs mois déjà, mais il semblerait que ça ne suffise pas dans ce monde, il y a des facteurs bien plus important qui rentrent en jeu lorsque l’on cherche des endroits mystiques comme celui-là !

Mais heureusement la volonté offre quand même le plus beau des spectacles lorsque quelqu’un nous épie dans l’ombre, des semaines durant je m’entêtais à tenter de trouver une foutue grotte durant laquelle j’étais sensé trouver quelque chose en rapport avec le mont myoboku, autant vous dire qu’il s’agit quand même de quelque chose de très maigre comme indice. Les semaines furent encore nombreuses avant que quelque chose inattendue se produisit. Au détour d’un chemin je vis une grenouille qui me regarda pendant de longues secondes. Là vous croyez tous que je me suis dit quelque chose du genre « Enfin une piste » eh bien non dans ma tête c’était plutôt quelque chose comme « LA SALOPE ELLE ME NARGUE, j’vais découper ses cuisses et me faire de la grillade avec ! » Malgré tout, je ne serais vous dire pourquoi j’ai décidé finalement de la suivre lorsqu’elle me tourna le dos pour avancer. Etait-ce mon instinct qui me guidait ou bien était-ce quelque chose de plus spirituel ? Alors que je suis l’archétype même du gars qui ne jure que par sa propre force et qui espère à chaque fois rencontrer un adversaire de sa trempe. Enfin toujours est-il que j’ai fini par suivre ce batracien dans les abysses et quand je dis ça ce n’est pas une métaphore pourrie sortie de mon subconscient, j’ai réellement suivi la grenouille lorsque je l’ai vu plongé dans un lac, bizarrement elle ne nageait pas trop rapidement sous l’eau ce qui me permettait de la suivre. En plus de ça l’eau était pure, elle était d’un bleu si transparent que ça en était impressionnant. C’est une fois au fond du lac [qui n’était au final pas trop profond] que je compris la chose. Il y avait une grotte sous-marine dans les profondeurs. J’aurais pu la chercher pendant des dizaines d’années sans jamais tomber dessus. Car honnêtement qui irait chercher une grotte au fond d’un lac sachant que l’entrée était caché par des plantes.

Je décidais de rentrer dans cet antre sombre et au bout d’une vingtaine de seconde j’émergeais la tête hors de l’eau. Il n’y avait pas de lumière, mais je n’en avais pas besoin, je continuais d’avancer en me guidant de mes mains j’entendais partout autour de moi le coassement des grenouilles qui me regardaient. Je comprenais que je touchais au but, que j’avais enfin trouvé le mont Myoboku. Enfin le mont pas encore mais la grotte qui devrait m’y conduire en revanche, ça y ressemblait. Alors effectivement si quelqu’un lit se livre un jour, ça l’aidera sûrement s’il souhaite suivre mes pas. Enfin toujours est-il que je progressais dans cet antre sombre, je ne comptais que sur ma détermination et au final je dois bien admettre que ça a payé. Après de longues heures dans cette obscurité permanente, je parvins à discerner au milieu de ce lieu comme une partie un petit peu plus clair. Je décidais de m’y engouffrer sans prendre le temps de réfléchir à mes actions. Je pense que n’importe quel homme aurait fait la même chose que moi, seulement qui aurait pu savoir que suivre la facilité n’est jamais la bonne solution ! En réalité il faut toujours choisir les difficultés pour s’en sortir. Alors oui vous vous en doutez, cette entrée était un piège puisque je me conduisais vers un endroit gardé par un monstre dont le nom me fut délivré par les crapauds lors de notre rencontre, scylla.

Lorsque j’arrivais à sa portée je ne pus prévoir le premier coup de gueule qui vint me mordre de sa mâchoire l’épaule et le pectoral droit Instinctivement je dégainais mon épée afin de combattre le monstre. Malheureusement le mal était fait et le sang coulait déjà à flot sur le sol et je ne parvenais toujours pas à voir mon ennemi de ce jour. La seule chose qu’il me restait à faire à ce moment précis c’est tenter quelque chose, couper la tête du monstre à son prochain coup. Une aura verte entourait maintenant ma main signe que la technique du tranchant ultime venait d’être activé, du chakra émanait en quantité depuis mon corps et mes yeux fixaient droit devant moi, la faible lumière procurée par le chakra de ma technique ne permettait pas de voir efficacement mais cela permettrait de ne pas louper ma cible, quoi qu’il m’en coûte. La voilà, la bestiole, qui revenait pour me mordre à nouveau ! Lorsqu’elle approcha sa tête je basculais mon bras gauche en protection de mon corps et au moment précis où elle croqua dans ma chair, ma main droite lui sectionna le coup d’un simple geste. Je venais d’épuisé beaucoup de chakra pour pas grand-chose au final, une victoire qui me rendait bien plus amer qu’autre chose au vue de l’état de mon bras et de mon buste. Je décidais cependant de poursuivre mon chemin, A vrai dire, le reste se passa globalement sans encombre hein, je parvins après quelques heures à me rendre à la fin de la grotte où une pierre étrange m’attendait ! Lorsque ma main se posa sur la pierre, je fuis téléporté instantanément dans un autre endroit.

Un jutsu spatio-temporel ? Une autre dimension ? Les deux solutions étaient possible, après tout on parle quand même d’un endroit qui ne figure sur aucune carte, ce n’est pas pour rien. Du sang continuait de s’écouler de mes blessures. Mon épée était toujours dégainée lorsque je sortis de l’habitation qui servait de point de passage, après tout qui ne serait pas sur ses gardes après avoir subi une attaque de cet acabit ? Je pense que personne ne pourrait se targuer de cet excès de confiance. Enfin toujours est-il que ce que je vis lorsque je vis enfin le soleil me réjouit… Des grandes cascades, des statues de grenouilles gigantesques et DES CRAPAUDS ! Enfin, j’y étais arrivée, au mont Myoboku.

Il ne me restait en fin de compte que la dernière étape, me lier d’amitié avec ces créatures, je sentais que ça n’allait pas pour autant être gagné d’avance hein, il suffisait juste que ces batraciens soient teigneux et je pense que ça serait plutôt casse-couille et je devais admettre que me battre dans mon état actuel ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux à faire hein ! Mais voilà qu’un tout petit crapaud sauta sur mon épaule et me regarda de ses yeux jaunes. Je me demandais ce qu’il me voulait, le plus drôle c’est qu’il avait une pipe dans la bouche. Il se présenta de la manière la plus simple possible.

« Salut étranger, moi c’est Gamabunta ! »

Gamabunta ? Ah Ah Ah. Cela avait au moins le mérite de me faire rire, ce qui était déjà pas mal, je devais bien l’avouer. Ce devait être un tout jeune mâle pour qu’il soit autant plein d’entrain. Je lui demandais gentiment de me conduire au propriétaire du pacte des crapauds. Je ne savais pas s’il comprenait le terme de rouleau d’invocation ou de pacte mais je me devais d’essayer hein, après tout c’était la raison de ma venue. Les heures passèrent pendant lesquelles le jeune batracien m’indiqua la route à suivre pour me rendre au plein cœur de la montagne sacrée afin de rencontrer l’oracle, celui qui décide de tout en ce lieu. Une fois que je fus devant lui, j’étais plutôt impressionné par la prestance qui se dégageait du lieu et de l’entité que j’avais en face de moi, j’avais un peu comme la sensation bizarre d’être face à quelqu’un de pas du tout conventionnel, la dernière fois que j’avais eu ce ressentit c’était face à Makka, c’est vous dire si c’était impressionnant. L’oracle s’exclama alors et ses paroles m’étaient destinées.

« Les portes de Myoboku ne s’ouvre jamais par hasard jeune homme, la destiné t’as choisi pour devenir un porteur du pacte des crapauds. Bien entendu je suis clairvoyant et je vois en toi que pour le moment tu es entouré d’un voile de ténèbres, mais quelque chose me dit que plus tard tu te repentiras et tu agiras pour une cause juste. Et ceci sera grandement déterminé par tes compagnons batraciens. Alors accepte donc de convenir du pacte avec nous. En plus tu saignes déjà, c’est plus simple pour signer. »

Voilà qu’un rouleau fut apporté jusqu’à mes pieds, bizarrement je ressentais comme quelque chose qui se dégageait de ce parchemin, je n’y prêtais pour le moment pas attention, j’avais beaucoup à faire, mais qui sait, un jour peut être les paroles du vieux me paraîtront limpide, diaphane… Même si pour le moment tout était obscur. Enfin, me voilà propriétaire de quelque chose de vraiment utile. En tout cas une parole était vrai déjà maintenant, l’acte d’aujourd’hui allait grandement influer le futur, mais peut-être pas de la manière dont il le voyait !

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