Je courrais encore, toujours sans m'arrêter espérant trouver une aide, quelqu'un, quelque chose qui me rassure, me protège... Je cherchais encore, j'étais fatiguée, ça faisait depuis si longtemps que je ne m'étais pas arrêtée, je courrais depuis quoi ? 3 jours ? 4 jours ? Je perdais tout mes repères, je ne savais où j'étais.. J'avais peur, j'avais froid... Je tomba par terre sous l'effet de mon propre poids, je sentais la fin arriver, mourir à à peine 12 ans ? Non je ne voulais pas.. Mes yeux se fermaient au fur et à mesure que le temps passait mais.. Des bruits de pas se rapprochaient de moi, de plus en plus fort.. Avec le peu de force qu'il me resta je regarda en l'air. Un homme, sobre teint blanc aux yeux rouges et un chapeau, il me regarda.

« Je viens te chercher » avait-il dit.

J'ai dû mal à ouvrir mes yeux, ils sont fatigués mais surtout la lumière présente dans la pièce me fait très mal aux yeux.. Je mets mon avant-bras pour me faire un peu de l'ombre.. Je suis dans une pièce avec fait de bois, je suis allongée dans un lit... Ah, je me souviens, je me suis effondrée par terre mais que s'est-il passé en suite ? Je ne m'en rappelle plus... Pourquoi je courrais ? Mes souvenirs sont obstrués, je ne comprends pas tout... J'ai du mal à bouger mes pieds, je peux les voir sous ma couette, ils sont rouges, ai-je trop couru ?

A la droite de mon lit il y a une fenêtre, je peux apercevoir des montagnes, des rochers enfin, beaucoup de pierre. Il y a un très beau ciel bleu, c'est vraiment très beau. Je n'avais pas remarqué mais quelqu'un était dans la pièce depuis tout à l'heure.. Une personne qui me disait fortement quelque chose.. Aïe, ma tête me fait beaucoup trop mal.. Ah, je me souviens, je crois.. Ça doit-être la personne qui est venu m'aider enfin me chercher quand je suis tombée dans les vapes.. Son regard était noir, il faisait plutôt peur. Pourtant quand j'étais avec lui, une sorte d'aura se faisait ressentir, oui c'est ça, une aura protectrice, une aura de chaleur... Je me sentais en sécurité.. Je souris bêtement mais c'était sincère..

Quelques secondes passèrent puis je demanda

- Où sommes-nous monsieur ?

Il était assis à gauche du lit, je le regardais, il me regardait.

Je marche seul dans une forêt sombre. Le soleil s'est déjà pratiquement complètement couché. Il va falloir que je trouve une auberge pour la nuit... Moi qui espérais arriver au village caché des nuages avant la nuit. Je venais tout juste de finir une mission diplomatique de rang B. Je devais négocier des terres entre deux riches familles qui allaient pas tardées à en venir aux mains et autant dire qu'avec leurs argents ils n'hésiteraient pas à faire appel à des mercenaires Shinobi. Autant éviter qu'un conflit entre deux grandes familles du pays de la foudre éclatent. Je viens tout juste de passé chunin et c'est ma première mission solo de ce rang. Je m'arrête quelques secondes et regarde aux alentours. J'active une technique de sensorialité avancée pour repérer une auberge.

Je sens au loin une personne avec presque plus de chakra. Ce n'est pas normal, sa réserve baisse à vue d'oeil vu la vitesse à laquel elle court. Je me hâte vers cette personne qui m'a pas l'air bien du tout. J'arrive et aperçoie une fille qui s'écroule sous son propre poids. Elle a l'air perdu déboussoler et mal en point. Je m'approche d'elle la regarde dans les yeux avec un air protecteur et lui dit d'une vive voix.

" - Je viens te chercher "

Je l'attrape et la porte malgré ma force de moule. Je sens grace à mes dons de sensorialité une forte concentration de chakra humain à deux kilomètres d'ici, surement une auberge pour voyageur. J'observe du regard la jeune fille qui se trouve dans mes bras. C'est une jeune fille de 12 ou 13 ans. Elle a de longs et doux cheveux châtains et porte avec elle une fine appellé qu'on appelle une rapière si je me souviens bien. Au premier regard elle n'a aucune blessure physique elle doit juste récupérer son chakra. Je me dépêche de courir en direction de l'auberge. Deux kilomètres... Je vais devoir faire vite si j'en veux pas que mes bras lâches.

Une fois arrivé là-bas, je demande une chambre avec un lit et aperçoie le regard de l'aubergiste qui me dévisage comme si j'étais un pédophile avec sa proie dans les mains. Nan mais ça va ho! Je suis même pas majeur d'abord... Ha moins que ce soit à cause de mon masque de Zorro... Bref. Je la dépose délicatement sur le lit et la recouvre avec la couette. J'attrape la chaise qui se trouve dans le coin de la pièce et l'approche du lit. Une, deux puits trois heures passent avant que je ne sombre dans les bras de morphe.

Je me reveillé au petit matin, la lumière me frappant directement dans les yeux. Je m'étire comme un gros chat et regarde autour de moi. Je tombe nez à nez avec la jeune fille que j'ai retrouvée évanoui au milieu de la forêt. Elle est toujours dans un profond sommeil. Je rajuste mes vêtements et sors de la chambre. Ce n'est pas que j'ai faim moi mais si en fait c'est ça. Je vais voir l'aubergiste et lui demande un petit déjeuner pour deux personnes. J'attrape le plateau bien garni où'il me tent et l'emporte dans la chambre. je le dépose sur la table de nuit et me rassieds sur la chaise qui m'a servi de lit. Il ne me reste plus qu'à attendre qu'elle se réveille.

Elle ouvre les yeux doucement comme une princesse qui ce réveille d'un long sommeil. Elle place rapidement son avant-bras devant ces yeux pour contrer la lumière perçante du soleil d'été. Elle regarde à droite et finit par tourner son regard à gauche. Elle me fixe d'un air perdu avant de me demander où nous sommes surplombés d'un petit monsieur qui provoque un petit rire joyeux de mon par. Je lui fais un grand sourire et lui répond d'un ton simple et décontracté. Il faut que je la mette à l'aise tout de suite.

" - Nous sommes dans une auberge de voyageur. Pas besoin de m'appeler monsieur, je n'ai que 17 ans. La question c'est surtout, que faisais-tu à courir comme une folle seul au milieu d'une forêt alors que le soleil se couchait? "

Je tends mon bras et attrape un pain au chocolat. C'est la spécialité des environs alors autant en profiter pendant qu'on est ici non? Je le lui tends avec un énième sourire pour la mettre en confiance.

" - Ho excuse-moi, tu dois surement avoir faim non? "

Là est l'avantage de faire partie de la famille Kadoria, mes parents me donnent toujours de l'argent de poche et autant dire que vu l'argent de ma famille ce n'est aps une petite somme... Au moins je l'utilise pour nourrir des jeunes demoiselles en détresse!

Il me tendit un truc bizarre, il y avait des points noirs sur chaque bout du morceau, des miettes en tombaient. Il me demanda si j'avais faim ? Pourquoi.. ? Ça ce mange ce truc ? Je regardais le truc, enfin dans mes mains après avoir bien hésité. J'avais des gros yeux, j'échangeais des regards entre la personne dans la pièce et ma nourriture dans mes mains.. Je le croqua une première fois, et surprise par le goût je recommença encore et encore jusqu'à qu'il n'en eu plus une seule petite miette. Cette choses était délicieuse.. Je n'avais jamais goûté un truc pareil...

- Comment ça s'appelle ce que j'ai mangé monsieur... ?

Il répondit à ma question, nous étions donc dans une auberge ? Au-ber-gee, qu'est-ce cela ? Une autre chose qui ce mange ? Auuubeeeerrrggeee. 17 ans ? C'est vraiment vieux ! Et il ne veut pas que je l'appelle monsieur ? Ce personnage est étrange, pourtant ma maman toujours dit d'être respétruc envers les personnes âgés.. Il me posa une question tout aussi étrange..

- Je courrais ? Ah bon.. Mais je ne m'en souviens plus.. Pourquoi je courrais moi.. ? Elle est où ma maman monsieur ?

Ma tête me faisait affreusement mal quand j'y repensais et je m'effondra aussitôt.. Bercée dans mes rêves je voyais du feu de partout, des gens criés, d'autre pleurer ? Que se passaient-ils, où étais-je ? J'avais froid, j'avais peur je me sentais si mal tout ce sang, cette haine.. Des cris, encore et encore arrêtez ça.. Arrêtez ça vous dis-je...

- ARRÊTEZ ÇA J'AI DIT.

Je m'étais réveillé.. J'étais toujours dans la même pièce que tout à l'heure, néanmoins des épées étaient plantées de partout au mur, le monsieur était toujours là, mais cette fois debout et me regardait avec, lui aussi, de gros yeux.. Ma tête me faisait encore mal, j'avais les larmes aux yeux.. Je ne comprenais rien, je ne comprends rien ? Qu'est-ce qui ce passe ? Pourquoi ? Comment ?

J'étais perdue.

Elle attrape délicatement l'objet entre ma main et me lance un petit regard avant de croquer dedans. Elle s'arrête quelques secondes et continue à manger le pain au chocolat que je lui ai tendu jusqu'à qu'il n'y en ait plus. Eh bien... Soit elle adore vraiment ça soit elle avait vraiment faim. Dans les deux cas j'ai bien fait d'en prendre un. Elle me regarde avec de grands yeux ronds et m'annonce qu'elle-même ne se souvient plus pourquoi elle courait et me demande où est sa maman? Mais comment je peux le savoir moi ou elle est sa mère? Je n'ai vu qu'elle dans la forêt et je n'ai pas fais gaffe aux autres signaux de chakra quand j'ai activé ma technique de sensorialité avancée.

Soudainement elle se met à trembler à gesticuler comme si elle était prise dans un genjutsu. Je ne sais pas quoi faire ni dire. J'exécute une mudra et active ma technique de sensorialité. Seulement je ne ressens rien. Son chakra est tout ce qu'il y a de plus normal. Aucun signe de genjutsu ou autres techniques bizarroïde. Qu'est-ce que je peux faire ?

La jeune fille toujours prise de convulsion, un eaura commence à émaner d'elle. Je commence à sentir une forte dose de chakra émaner d'elle quand soudainement ce chakra se matérialise en une multitude d'épées qui se plante dans toute la chambre. Je me lève et esquive de peu une épée avant que la fille rouvre les yeux arrêtant la valse des épées qui a bien failli me blesser.

" - ARRÊTEZ ÇA J'AI DIT. "

Je la regarde avec de grands yeux. Arrêtez quoi? C'est elle qui devrait arrêter sur ce coup! D'ailleurs j'entends quelqu'un qui arrive à grand pas. Surement el propriétaire de l'auberge. Normal cette technique qu'elle a exécutée a dû faire beaucoup de bruit et je risque de me faire engueuler... Je lance un regard à la fille et lui dis pour la rassurer

" - Ça va aller ne craint rien, je suis là. "

" - C'EST QUOI SE BORDEL! "

L'homme est entré en trombe dans la pièce en enfonçant la porte comme un malade avant de crier. Ça va c'est bon il va se détendre le vieux chnoque ! Je m'approche de lui et le bouscule légèrement à l'extérieur en fermant la porte. Elle est déjà assez troublée pour entendre l'autre chose qui braille.

" - Si vous êtes un pédophile et qu'elle a juste voulu se défendre je vais m'occuper de vous personnellement! "

" - Nan mais nan... MAIS J'AI 17 ANS BORDEL COMMENT JE PEUX ÊTRE UN PUUUUUTAIN DE PEDOPHILE ?! "

" -... Un violeur alors... "

" - Vous êtes con ou vous les faites exprès? Nan mais parce que là vous méritez d'être dans le bêtisier de Noël. "

Je lui glisse une grosse bourse remplie de pièce dans la poche et lui fais signe de dégager loin, très loin. Il s'exécute comme un chien et j'entre dans la chambre. Je soupire un grand coup en voyant les épées plantées dans tous les murs....

Un affreux mal de crâne me hantait, des bouts de mémoires, des images.. Je ne savais rien, je ne comprenais pas.. En fermant mes yeux je distinguais des cries et des pleures, des bruits de métaux s'entrechoquer.. C'était affreux, j'étais dans un cauchemar perpétuel.. Soudain, une voix s'adressa à moi, elle était loin, dans le monde dit « réel ». Une voix chaude et chaleureuse, qui réchauffe le cœur, une sorte de voix qui vous fait prendre conscience qu'avec cette personne, vous êtes à l'abri.

Mes yeux s'ouvrit doucement, une nouvelle fois. Toujours les épées plantées de toute part dans la pièce, néanmoins il n'y avait pas que des épées. On distinguait des dagues, des lances, des haches.. C'était plutôt étrange. Le monsieur qui était à côté de moi était toujours débout, me regardant avec d'énormes yeux rouges et son teint blanc orné d'un masque. Qui étais-ce cette personne ? Je ne me souviens pas lui avoir parler au villag... Ma tête me fait mal.. Qu'est-ce que je voulais dire moi déjà ? J'ai oublié...

- Dîtes monsieur, vous êtes qui et on est où ?

Les souvenirs me revint, un seul en fait.. Une dame qui me parlait elle pleurait.. Pourquoi pleurait-elle ? Pourtant elle souriait, derrière elle du feu et des explosions avec une ombre gigantesque.. Elle me parlait, me disait de vivre, elle me dit qu'un jour je trouverais quelqu'un qui me rendra heureuse comme l'a fait *****.. Qu'est-ce qui ce passe ? Pourquoi n'arrives-je pas à entendre le nom ? Je comprends pas, la femme pleurait encore et encore, au fur à mesure elle disparaissait dans l'ombre.

«  Je t'aime Asuna » était la seule chose qu'elle m'avait laissé dans mon esprit..

L'étrange homme me regardait toujours, quand vint un autre qui ouvrit la porte violemment. Il m'a fait très peur, le monsieur aux yeux écarlates l'emporta dehors, ils discutèrent une bonne vingtaine de minutes puis rentra à nouveau mais seul. Je le regardais, encore une fois et, me levant de mon lit je m'adressa à lui.

- On part quand d'ici ?

Une fois rentré dans la chambre, la jeune fille me lance un regard interrogateur avant de me demander quand est-ce que nous partons. Partir où? Je n'ai jamais parlé de partir... Et puis il doit bien y avoir quelqu'un qui l'attend quelque part. Ses parents doivent être morts d'inquiétude mais elle a l'air très bouleversé et je n'ai pas envie de la perturber encore plus en lui redemandant pourquoi elle courait seule dans la forêt comme une folle. Qui peut savoir ce qui lui serait arrivé si je ne l'avais pas trouvé là, étandu sur le sol comme une étoile de mer? Bizarrement je ressens comme une envie de la protégée, comme si c'était ma petite soeur... Il faut dire que je suis fils unique, avoir un frère ou une soeur a toujours été un rêve mais qui na malheureusement jamais n'eut lieu.

Que faire d'elle? Est-ce que je devrais la confier à un orphelinat? Ou est-ce que je la garde avec moi jusqu'à retrouver ses parents du moins si elle en a. Il est vrai que pour l'instant il vaudrait mieux que je la garde avec moi, au moins jusqu'à ce qu'elle soit moins perturbée et qu'elle puisse m'expliquer le pourquoi du comment je l'ai trouvé dans cette forêt toute seule. Et puis de toute façon même si je le voulais je pourrais par la ramener à Kumo. D'un parce que je ne suis pas Majeur et donc ça serait considérer comme un enlèvement, de deux parce que je me ferrais tuer par mes parents et de trois parce que mes supérieurs risques de se poser bien trop de questions et sont même capable de la confier à un grand clan du village pour qu'elle soit entrainée à devenir une machine de guerre tous comme moi je l'ai été.

Je m'approche du mur a ma gauche et commence à arracher les armes plantées dans le mur. Je dois avouer que c'est la première fois que je vois ça. Invoqué autant d'arme d'un coup pour une jeune fille c'est assez exponentiel... Je prends la parole tous en enlevant les armes d'un coup sec.

" - Eh bien... On part quand tu veux. C'est à toi de voir si tu as encore besoin de te reposer encore un peu ou si on part maintenant. "

Je ne sais où est-ce qu'on pourrait aller en attendant qu'elle retrouve la mémoire... peut être se promener un peu dans le pays ou même dans les pays voisins. mes supérieurs attendront en tout cas car il est juste hors de question que je laisse cette fille seule et si jamais on ne retrouve pas ses parents alors je l'emmènerais avec moi a Kumo. Bien évidemment je la cacherais et dès que j'aurais mes 18 ans je prendrais un appartement en ville avec mes économies. De toute façon je gagne quand même bien ma vie avec toutes les missions qu'on me donne....

Il me regardait bizarrement tout en arrachant les épées plantées au mur, cette scène était assez étrange mais je me sentais à l'aise. Il me dit que l'on pouvait partir quand JE voulais bah tant mieux partons maintenant. Alors qu'il arrachait les épées au mur je tendis ma main en direction de toutes les épées et ferma les yeux. Je les rouvris, il n'y avait plus d'épées ou d'armes plantées. C'est assez pratique en fait de pouvoir maîtriser de telle chose même si je ne sais comment je l'ai appris.. Je commence à remettre ma capuche en soie usée.

- J'aimerais bien en fait, m'acheter de nouveaux vêtements monsieur, ceux-ci sont usés.. (je fouilles dans ma poche et trouves un sac, je l'ouvres il est remplit d'or) avec ça je pourrais m'acheter pleins de nouveaux vêtements, je vous prie s'il vous plaît monsieur de me convier.. Je ne sais pas vraiment où nous sommes.

Je me dirigea vers la porte et pris les devants, je descendis par la suite les escalier et arriva devant un comptoir où l'autre monsieur de tout à l'heure était assis. Il devait être le propriétaire de cet endroit, que c'est étrange quand même de venir et repartir sans même me dire bonjour.. On m'a toujours appris d'être polis. J'ouvre la porte de l'endroit et, illuminé par les rayons du soleil je mets mes mains pour me faire de l'ombre aux yeux.

Je suis dans une rue avec pleins de monde marchant, rigolant et tous les trucs de la vie. A vrai dire je ne reconnais pas du tout l'endroit, mais au moins il y a des panneaux là-bas. Alors voyons, donc oui je vois on est ici mais où est l'armurerie ? Ah donc c'est par-là, après à gauche, ensuite à droite et tout droit. Bon ben j'y vais, je regarde tout en marchant autour de moi, il y a vraiment beaucoup de monde c'est à s'y perdre. J'arrive à l'armurerie et entre, je demande au vendeur une armure légères suivit d'un plastron blanc 12ZB de catégorie chevalière. Oui, je m'y connais assez en effet.

Bon, maintenant il me faut des nouvelles chaussures, une cape, une jupe et pleins d'autres trucs. Avec l'argent que j'ai je pourrais tout ce dont j'ai besoin.

Alors que j'arrachais tranquillement les épées du mur, ces dernières disparaissent d'un seul coup, comment quand elles ont apparu. Je tourne mon regard vers la jeune fille la voit, bras tendu vers moi. Elle remet sa capuche usée tout en discutant et en sortant une bourse rempli d'argent. Apparemment elle voudrait s'acheter de nouveau vêtement puisque ceux-là sont assez user. J’acquiesce d'un léger signe de tête avant qu'elle ne se lève et se dirige vers la porte. Je la suis en silence pendant que nous passons devant le propriétaire de l'auberge. Il me lance un regard noir auquel j'ai commencé à m'habituer et lui lance un regard glacial dont j'ai le secret. Et puis, je lui ai déjà donné pas mal d'argent tous a l'heure pour qu'il me laisse tranquille il va se faire foutre bien profond pour que je le paye.

Nous sortons tranquillement dans la rue là ou le soleil perçant du matin nous éblouit . Je regarde autour de moi et remarque que c'est une ville assez active contrairement à la dernière fois où j'ai amené la jeune fille ici... En même temps c'était en pleine nuit. Enfin bref, je suis la demoiselle toujours sans prononcer un seul mot. Je la vois marchée avec assurance, sûre de la direction qu'il faut prendre et je commence à douter du fait qu'elle ne connaisse pas cet endroit. Ha moins que... Ha oui, il y ds panneaux. Normal qu'elle se repère facilement. Qu'est-ce que je suis con des fois n'empêche...

Très rapidement nous arrivons devant une armurerie. Personnellement je ne suis jamais entré dans ce genre de magasin puisque je ne porte pas d'armure et utilise que mon éventail est quelque shuriken et kunaï que je garde en réserve chez moi. Elle rentre, toujours d'un pas assuré, et part directement parler au vendeur en lui demande quelque chose. D'après ce que j'ai compris il y a un plastron ou un truc dans le genre. Je marche nonchalamment dans la boutique en reluquant toutes les armes et armure qui s'y trouve. Il y en a des classiques avec un manche en bois et une lame en métal / acier et d'autre trucs plus exotique et extravagant telle qu'une épée a la lame verte, faite de jade ou une massue ornée de pointe d'émeraude. Autant dire qu'elle coûte cher celle-là. Le vendeur apporte un plastron blanc et rouge à la jeune fille avant qu'elle ne lui donne l'argent demandé. Je me retourne vers elle et lui fait un grand sourire.

" - Tu as besoin d'autre chose? Des vêtements ou autres? "

Vu ces vêtements vaudrait mieux qu'elle en achète des nouveaux parce que ces vieux trucs en soie usé font un peu mendiante si vous voyez ce que je veux dire. Je me rapproche d'elle pour pas que le vendeur nous entende pour éviter qu'on me prenne encore pour un prédateur sexuel.

" - Au fait tu t'appelles comment? "

Nous étions tous les deux à présent dans le magasin, en fait, je trouvais ça plutôt sympathique cet endroit, toutes ces armes exposées, ces armures, je me sens un peu près dans mon élément naturel. J'aime être une guerrière complète, vous trouvez sûrement ça étrange mais bon, chacun ses passions, moi, c'est le combat. Je peux manipuler plusieurs armes parfaitement mais à une certaine limite.. J'aimerais vraiment pouvoir atteindre un niveau supérieur mais, je ne peux pas, cela est réservé à l'élite, il me semble que ce sont bien les samouraïs et les Sabreurs qui ont ces facultés-là. Quel dommage que je sois tel.

Enfin bref, mon plastron en main, le monsieur qui me suivait me regarde toujours et me pose la question qui doit être la plus stupide que je n'ai jamais entendu et d'un air innocent et tout à fait banal je le regarde et m'écrie

« Bah le plastron ça sert comme vêtement ! »

Je plaque mes mains contre le plastron et me met à briller complètement, en étant toujours dans le magasin. Mes vêtements s'illuminent de mille feux et le plastron aussi, après un rapide flash me voilà habillée de fond en comble, avec une cape blanche , mon plastron qui est très léger mais très résistant. Je suis assez contente du résultat vu que tout est accordés ! Jupe rouge, bottine blanches, enfin bref parfait.

Je regarde encore une fois le monsieur, il me demande mon prénom et lui répond immédiatement par « Asuna, et vous ? ». Car ce monsieur est assez étrange, je ne le connais point mais il m'accueille dans une auberge, me paie à manger et tout et tout ! Donc sinon, je sors du magasin car je n'allais pas plus déranger, il manquerait plus que ça.. Devant la porte du magasin, je tends ma main droite en criant

« Blue Bird »

Et, du bout de ma main surgit une rapière, ma rapière. Cette épée m'est tellement précieuse, que pourrais-je faire sans elle ? J'aurais l'impression de perdre le nord, ou le sud à vous de voir.. Comment dirais-je ? Ma, ma déconcertante beauté fut voilée par une expression d'horreur, teinté de doute et d'incrédulité, ah oui, j'avais oublié mes chaussettes.