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Message(#) Sujet: [B] Vivre pour mourir [B] Vivre pour mourir EmptyMer 3 Oct 2012 - 0:47

Spoiler:

Une voix déçue résonnait dans ma tête lorsque je me levai se matin. C'était la mienne, j'étais encore en train de me faire des reproches dans mon sommeil, c'est moi-même qui suit à l'origine de mes propres cauchemars depuis un certain temps, et ça allait durer, je le crains. Donc je me levai, à bouts de nerfs dès sept heures du matin, et fit chauffer mon déjeuner pendant que je faisais ma toilette. Je me préparai puis mangeai mon repas avant de quitter mon logis, armé de mon épée et de mes parchemins.

Il fallait que je me rende à la sortie de Kumo pour discuter avec le chef d'une opération militaire visant à stopper les embuscades sur nos visiteurs. En effet, l'entrée de Kumo était normalement supervisée par une unité de garde qui contrôlait chaque passage, mais elle ne reçut presque plus de voyageurs ses derniers temps, et une enquête fut lancée. À ce que l'on m'a dit, le rapport d'une équipe d'espionnage a indiqué avoir trouvé des transports saccagés dans les environs ainsi que de nombreux cadavres. Cette équipe a également déduit que les assaillants étaient des ninjas amateurs qui provenaient d'un des pays voisins, probablement Ta no Kuni, car c'est le plus proche qui possède une force ninja très présente. Je me rendis donc au point de rendez-vous, un petit campement au beau milieu des sentiers perdus dans lequel m'attendaient une équipe de gardes et leur chef. Nous étions tous des ninjas qualifiés, 7 Chûnins et une Jônin spéciale, nous nous présentâmes et passèrent à la planification des opérations.

Avant d'aller dans les détails, on expliqua généralement que les 6 Chûnins positionnés en tant que gardes devaient maintenir leur fonction en tant que telle, et qu'ils veilleront à ce que la sécurité soit assurée dans un secteur plus éloigné des sentiers, pendant que moi je devais partir à la recherche de nos cibles. En réduisant le périmètre non-sécurisé, on limitait l'espace dont pouvaient disposer des bandits pour attaquer les caravanes, et c'est dans cet espace limité que je devais faire ma recherche et, ultimement, converser avec le parti adverse. La Jônin devait rester à l'écart pour superviser ses hommes et se renseigner sur mon avancée, si l'une ou l'autre des unités rencontrait un problème, elle interviendrait alors pour prendre la relève. Pour ne pas perdre de temps, elle me donna un micro-récepteur pour que l'on dialogue à distance et m'indiqua qu'elle me rajouterai des consignes en route.

Nous préparâmes donc, trousses de secours, sceaux d'urgence, sceaux explosifs et aveuglants, bref le kit entier de survie et de mesure de rescousse. Nous parcourions un bout du chemin ensemble, puis les autres Chûnins nous quittèrent pour prendre leurs positions autour du secteur d'opérations. La jônin et moi continuâmes notre route puis nous quittâmes après environ un kilomètre. Elle partit patrouiller dans les environs et me demandait des nouvelles de temps à autres pour savoir où j'en étais rendu. Je marchai encore, malheureusement pour elle, et n'apercevais dans l'horizon, probablement parce qu'aucune caravane n'était encore passée. Je décidai de m'approcher un peu plus des frontières et me dissimulai au sol pour ne pas me faire repérer, mais je restai suffisamment près de la surface pour ne pas brouiller le signal radio.

Quelques instants après mon plongeon sous terre, je me mis à entendre des pas de courses provenant de la frontière. À l'oreille, je dirais qu'ils étaient une dizaine, dont un objet roulant. En sortant ma tête à la surface, je remarquai une sorte de diligence dont les chevaux galopaient désespérement pour échapper à une sorte de guerrilla ninja qui les poursuivait. Je sorti de sous terre et me précipita en direction de l'attaque, une fois la diligence laissée derrière moi je tentai d'arrêter les projectiles ennemis avec un kunai et réussi à attirer l'attention de l'ennemi. L'un des shinobis décida de me tenir tête et dégaina son épée et la brandit verticalement comme pour m'asséner un coup à la tête. Il s'approcha de moi et envoya son attaque, que je bloquai avec mon petit projectile. Il tenta de forcer ma garde mais je résistais, puis il lança un coup d'oeil à mon bandeau de Kumo et décida de relâcher son attaque. Il prit quelque pas vers l'arrière et appela ses camarades. Ils portaient un bandeau dont le signe m'est méconnaissable, mais l'arme utilisée par mon assaillant était très large, et je connaissais un clan mineur qui utilisais ce genre d'armes, le nom m'échappai malheureusement. Ayant eut un moment de répit, je contactai ma supérieure pour l'informer de ma découverte et lui annoncer que j'étais en infériorité numérique, puis, lorsque je m'apprêtai à demander du renfort, j'entendis une voix sortir de nul part :

- Cesses ta communication, nous voulons te parler, me dit la voix.

Je me retournai, mais personne n'étais là, d'où cela pouvait-il bien provenir ? L'un des hommes, mieux habillé que le reste, s'approcha de moi alors que je me demandais si quelqu'un était caché. La voix retentit de nouveau:

- Je suis juste en face de toi, c'est moi qui te parle, reprit la voix.

Cet homme me parler, mais sans bouger ses lèvres, était-ce un ventriloque ? Avant de sauter à cette conclusion ridicule, j'avais remarqué qu'il maintenant un mudra pendant que j'entendais la voix, et conclu ensuite que c'était un jutsu. Il arriva face à moi, armé d'une grosse épée qui se trouvait attachée à son dos, puis me demanda s'il devait se présenter.

-Euh..Vous vous trouvez dans le territoire du pays de la foudre, si vous ne vous identifiez pas on vous traitera comme hostiles, lui dis-je.

Il me fit signe qu'il comprit avec sa tête, puis se tourna sur la côté en me montrant ses hommes:

- Nous sommes le clan Fuma, du pays du riz , me dit-il. Mes hommes et moi avons décidé de renforcer nos défenses pour la guerre, et nous collectons des vivres pour pouvoir tenir tête aux pays ninjas, car nous n'avons pas suffisamment de terre pour cultiver tout ce dont on a besoin, et protéger le peu de terre qu'on possède est difficile à cause de la grande rivalité entre les petits clans comme le notre.

- Vous "collectez des vivres", dis-je. C'est comme ça que vous justifiez l'attaque d'innocents qui ne font que passer ?

L'homme baissa son regard, comme pour indiquer qu'il n'était pas fier de ce qu'il faisait puis reprit:

-En tant que chef de clan, je dois nourrir les miens. Si les grands pays pouvait s'impliquer un peu plus dans l'installation d'un commerce équitable pour tous, nous n'en serions pas là, dit-il. Les pays mineurs sont tous défavorisés, car leur état n'est pas assez puissant pour faire prospérer tout un pays.

- Le pays de la foudre a ses propres problèmes, aussi, répondis-je. Une guerre nous attend et certaines caravanes que vous attaquez sont destinées à ravitailler nos hommes, qui partent se battre pour protéger leur famille, tout comme vous. Pourquoi ne pas formuler une requête à notre pays pour offrir votre service ? Vous pourriez bénéficier de vivre et travailler pour nous afin de les payer.

Lorsque je finis ma phrase, le shinobi que j'avais affronté précédemment s'avança furtivement:

- Nous ne travaillerons pas pour le compte d'un pays. Il est temps pour que le clan Fuma s'impose et dirige le pays du riz, nous n'irons nul part si nous acceptions ce que vous nous proposez, dit le jeune homme.

Le chef fit signe à ce dernier de reculer en le poussant avec sa main, puis me regarda:

- Réfléchissez à notre offre, car si vous refusez nous serons contraints, et je parle du pays de la foudre, de vous éliminer en première instance, avant même le début de la guerre, lui dis-je. Vos hostilités sont gravement punissables, mais nous sommes prêts à vous offrir un marché pour cesser vos attaques et créer un commerce entre nous, si vous cherchez des contrats plus importants, c'est la fin de la guerre qu'il vous faudra attendre.

Suite à ma déclaration, j'obtins des réactions de chocs: certains shinobis jetèrent leurs armes à terre, m'insultèrent, certains m'auraient même attaqué si le chef ne les avait pas retenu, et j'eut droit à un "Oh putain!" de la Jônin qui m'a éclaté le tympan. La foule en hutte se calmait peu à peu par des gestes de leur chef, qui était le seul à demeurer calme malgré les menaces que vint de faire. Cependant, il semblait lui même dérouter par mes paroles, et fit signe à ses hommes de rebrousser chemin.

- Je dois me retirer pour parler de cela à mon clan, nous reviendront demain pour vous faire part de ce dont nous aurons convenu, à la même heure, conclut-il.

Le chef s'en alla en direction de Ta no Kuni, et je demandai à ma supérieure pourquoi elle avait crié tout à l'heure.

- C'est que.. Il y avait un énooorme serpent qui passait, mais t'as été génial. Désolée si je t'ai surpris tout à l'heure, s'excusa-t-elle.

- Il faut les rencontrer demain pour avoir leur décision, vous m'accompagnerez cette fois ? Lui demandai-je.

Elle marqua un long silence avant de me répondre:

- Non...Non j'aurai voulu, mais je dois informer le QG de ce que nous avons recueilli comme informations aujourd'hui, mais j'enverrai quelqu'un avec toi, me dit-elle.

Elle n'était pas très bonne pour mentir, avertir le QG ne prenait pas une journée entière... Mais je n'insistai pas, déjà parce qu'elle a une certaine autorité, puis parce que je n'ai pas confiance en elle, elle s'enfuirait probablement si je me faisais attaquer, je préfère de loin avoir ses gardes, ils ont l'air fiables.
À la fin de la communication, je me mis en route pour Kumo, j'avais quelques trucs à régler, et j'avais un mauvaise présage pour le lendemain.
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Message(#) Sujet: Re: [B] Vivre pour mourir [B] Vivre pour mourir EmptyMer 3 Oct 2012 - 3:35

Il était tard, le soleil s'était couché il y a déjà une heure et j'avais une faim de loup. Cependant, il fallait me préparer pour demain, car lors d'une rencontre politique impliquant une décision aussi importante qu'un cessez-le-feu, le refus de ce dernier peut entraîner une bataille, et qui n'est pas prêt sera bien malheureux. Dans notre cas particulier, le refus des membres du clan Fuma de coopérer nous obligerait à les attaquer. Bien sûr, éradiquer un tel clan n'est pas chose simple, et il n'est pas marqué dans mon avis de mission que je devais massacrer un quelconque clan, je devais simplement m'assurer de la préservation du statut de Kumo ainsi que de l'arrêt des attaques sur les caravanes. Si le groupe que j'ai vu aujourd'hui était bien le seul à mener les attaques, je pouvais très bien l'anéantir avec l'aide d'une personne ou deux. Il n'y a pas d'académie à Ta no Kuni, peut être des petites écoles d'arts martiaux mais aucune formation n'est comparable à celle des shinobis des 4 grands pays, le clan Fuma est d'autant plus connu comme l'un des plus faibles, leurs techniques font plus dans le merveilleux et sont très peu efficaces, je me demandais même s'ils possédaient un ninjutsu offensif.

N'empêche, il fallait que je me prépare, et je fit un petit saut dans la boutique d'armes pour me stocker en pièges, explosifs et projectiles. Cet achat m'a heureusement laissé suffisamment d'argent pour aller m'acheter à manger, puis je partis voir ce qu'il y avait de beau dans le buffet spécialisé en poulet prêt de chez moi. Je m'y rendis puis m'assis, je regardai le menu de droite à gauche et choisis le plat le plus cher que je pouvais payé avec l'argent que j'ai sorti aujourd'hui. Un bon rôti d'ailes de poulets mélangées avec de la purée de pomme de terre haute gamme et de la sauce Tao m'étais servi, le plaisir que j'éprouvai en gouttant la première bouchée ne fut qu'amplifié par le goût des épices fournies à table, un vrai paradis au coin des lèvres. J'

J'étais calmement en train de déguster ce repas d'une saveur septième-céleste lorsqu'un inconnu en houppelande dont la tête était recouverte par un capuchon s'assit prêt de moi. Il posa sa main sur la table et retira son capuchon avec l'autre, son visage me semblait familier mais je ne me souvins pas de l'avoir déjà vu.

-Vous devez sûrement vous demander qui je suis, me dit-il.

Je ne répondis pas, pour le pressuriser à achever sa présentation.

- Excusez mes manières, je suis le fils du chef du clan Fuma, et je me trouvai dans la caravane que vous avez sauvé aujourd'hui, poursuivit le jeune homme.

- Pourquoi n'avez-vous pas signalé votre présence ? Demandai-je. Ils auraient sûrement cessé de vous attaquer s'ils apprenaient que vous étiez l'un des leurs.

Il pris une respiration avant de me répondre:

- Non... S'ils m'ont attaqué, c'est justement parce que je suis un Fuma, dit-il. Leur présumé chef est un imposteur qui se fait passer pour mon père, qui a été assassiné il y a quelques temps, lors d'une altercation avec des bandits qui coûta la vie de plusieurs de nos hommes. J'en étais le seul survivant.

- Pourquoi n'êtes-vous pas rentré dans votre domaine pour avertir le reste du clan ? Demandai-je.

- J'y étais... Mais il était trop tard, continua-t-il. Les ennemis avaient déjà envoyé l'homme qui se passe pour mon père, à l'aide de je ne sais quelle technique, mais cette dernière consomme énormément de chakra.

Il marqua une pause puis reprit:

- Si par chance vous arrivez à sceller son chakra, son apparence originelle paraîtra instantanément. Il n'y aura plus d'attaque sur les caravanes si vous réussissez à l'exposer, car c'est lui qui donnait cet ordre, rajouta-t-il. Ils attaquaient constamment des caravanes pour me capturer et m'exécuter en tant que traître et je devais m'enfuir à chaque fois, mais j'ai enfin réussi à passer et je viens vous demander de l'aide.

- Votre demande coincide avec ma mission, ça m'arrangerait beaucoup de vous aider mais une entente est peut-être sur le point d'être conclu avec ces hommes. Lui dis-je. S'il accepte de cesser leurs attaques sur les caravanes, les supérieurs du village s'entendront avec eux pour établir un commerce dont les détails ne sont pas encore précisés.

- Ils n'accepteront pas...Faites attention, les Fuma sont très fidèles à leur chef, si l'imposteur de mon père décide de briser votre entente, ils le suivront, il est bien meilleur de capturer ce dernier en premier et entamer des négociations après, je serais ou vert à cela en tant que nouveau chef.

Les phrases du jeune homme m'intéressaient beaucoup...En effet, si le marché venait à être brisé, je devrais faire face à un clan entier, alors que si j'expose l'imposteur, je n'aurais que lui à affronter. Le meilleur pari était d'aider le fils du vrai chef, et c'est ce que je m'étais décidé à faire.

Je saluai ce dernier et lui dit de se rendre aux portes du villages à l'heure à laquelle je devais rencontrai la Jônin et son équipe, il serait escorté par les Chûnins pendant que je partirai recueillir la décision du clan, mais qu'en réalité je chercherai une chance pour lancer l'un de mes jutsu qui permet de bloquer le chakra.

Je repartis chez moi et m'apprêtait à me coucher, demain allait être une journée stressante, car si l'ennemi n'est pas un Fuma, il pourrait être plus fort que ce que je pensais.

_____


Je me pris d'un doute. Comme je suis incapable de m'arrêter de réfléchir constamment, je me demandai pourquoi l'homme à qui j'ai parlé était capable de faire entendre sa voix sans bouger les lèvres. C'était pourtant un jutsu du clan Fuma, j'en étais certain car les autres hommes s'en servaient aussi, en me rappelant comme il fallait. Ce détail soulevait beaucoup de questions: d'abord, pourquoi un supposé imposteur serait-il capable d'utiliser une technique étant supposée secrète et protégée, puis, dans le cas où il s'agissait bien du chef, pourquoi me mentir sur leur besoin en ressources et ne pas m'avouer qu'il recherchait un traître ? Kumo aurait bien voulu aider, cela fait pourtant partie de notre code d'honneur d'exécuter ce genre de personnes. Je m'attardai trop là-dessus, et de toute manière le résultat en serait le même: aujourd'hui, je révèlerait l'imposteur ou je livrerai le traître, point final. Il était déjà dix heures passées, je devais rencontrer ma petite équipe près des portes du village et le jeune Fuma ferait mieux d'être là.

Après quelques minutes de marches, j'étais arrivé aux portes ou tout le monde était à peu près là, y compris le jeune home, j'allai voir les Chûnins pour leur parler en secret. Je leur fit part de ce qui m'avait été révélé la veille, et leur confia de garder un oeil sur l'étranger, de l'empêcher de fuir à tout prix, et aussi de le protéger au cas ou nous serions certains de son statut. La Jônin était venue nous écouter, mais nous avions déjà terminé et elle n'eut pas vent de mes confidences. Nous rassemblions nos clics et nos claques et partîmes pour le sentier perdu, notre rendez-vous était programmé pour encore deux heures mais il était toujours mieux de se présenter en avance, la réputation oblige. Pendant que nous marchions, je me tenais en arrière du groupe pour surveiller l'ensemble et m'assurer que tout se déroulait bien, la Jônin se fichait complètement de la mission, elle n'était d'ailleurs payée que pour son service régulier, cette mission n'avantageait que moi. Nous nous approchions de plus en plus du lieu du rendez-vous, c'est à dire à environ une centaine de mètres de la frontière, puis nous nous mîmes à apercevoir un autre groupe qui s'approchait vers nous. Je fit signe au groupe de cacher le garçon, puis m'avança pour accueillir les guerriers du clan.

À leur tête, comme la dernière fois, un grand homme musclé armé d'une épée géante manquant d'assurance et, toujours avec sa voix résonnant en off, me saluant de loin. Nous nous tinrent face à face, puis je lui posai la question fatidique :

- Alors, quelle a été votre décision ? Demandai-je.

Il patienta un moment avant de répondre, puis finalement se lança :

- Nous en avons longuement discuté, mais nous avons conclu que les besoins de notre clan passent en premier plan, répondit-il. C'est pourquoi nous ne pouvons accepter votre offre, le clan Fuma ne connaîtra la gloire qu'en se tenant droit avant cette guerre.

J'étais à la fois surpris et passif face à la réponse du chef, mais il fallait bien que l'un ou l'autre des cas se produise et je décidai de pousser un peu plus loin le bouchon:

- Et planifiez-vous de continuer d'attaquer les passants ? Demandai-je.

- Évidemment, lança-t-il brièvement.

À ce moment précis, plus rien ne me retenait, puis je dégainai mon épée de mon dos en la frappant au sol. Je sortis quelques kunais à l'aide de ma main gauche, ces derniers étaient équipés de deux parchemins explosifs chaque. L'homme sorti à son tour son arme et ses soldats en firent de même. Le chef leur fit cependant signe de rester à l'écart pendant que l'on réglait notre petit duel, puis il me provoqua de la main. Je me lançai sur lui avec un coup d'épée qu'il para en même temps que moi. Je failli tomber mais atterris sur mes deux jambes, le gros balourd me fonça dedans en me forçant avec son épaule et je dû le bloquer avec mes deux mains, lâchant mon épée par la même occasion. Juste avant le contact, je lâchai mes Kunai et attendis que ces derniers soient rendus à peine derrière le chef Fuma pour les faire exploser. Nous ressentirent tous deux l'explosion et voltigeâmes à quelques mètres l'un de l'autre. Il avait perdu son arme à cause de l'attaque surprise, et il avait été blessé plus que moi lors de l'explosion puisqu'il avait la moitié supérieure recouverte de brûlure et il tenait son épaule gauche à l'aide de sa main droite. J'en profitai pour activer "Unmei Shiru", un sceau qui recouvrait mes mains de chakra et qui scellerait celui de quiconque se laissait toucher. Le chef étant encore sonné, je me précipitait vers lui pour lui apposer le sceau, mais je cachai ce dernier derrière un coup de poing que l'homme a eut la naiveté de bloquer. Notre chakra était maintenant scellé, et j'attendais patiemment que la véritable forme de l'imposteur soit révélée.

À ma surprise, le chef demeurait le même, et me regardait avec un air inquisiteur, se demandant probablement pourquoi j'arrêtai mon attaque. Je soupçonnai d'abord d'avoir été pris dans un genjutsu, mais mon kaï ne détectait rien, et j'en déduis que j'étais encore dans la réalité. Je me retournai pour voir où en étaient mes collègues lorsque je vit une ombre sur le sol qui s'approchait de moi en grandissant. Le jeune homme de la veille avait une arme, prêt à m'abattre, et j'eut à peine le temps d'esquiver une partie du coup. Il avait réussi à atteindre mon bras, mais à part une légère lacération j'étais sauf. Je tentais de le neutraliser mais il m'échappa et se rua sur le chef en lui transperçant le haut du corps par la même occasion. Je désactivai mon sceau et rattrapai le jeune homme et le saisit par son dos. J'en profitai pour utiliser "Senbon Zakura" en touchant son épée pour en créer une copie dont je m'emparai. Il retira son arme du chef et m'attaqua à nouveau puis je parai avec ma nouvelle arme, nous nous échangions ensuite des coups jusqu'à ce que je parvienne à lui faire baisser sa garde pour lui porter un coup vertical au poignet, et il prit un grand saut en arrière en lâchant son arme puis tenta de s'enfuir.

Je me mis à sa poursuite, il tentait visiblement de franchir la frontière, mais sa blessure en plus de la fatigue l'épuisaient, déjà qu'il avait perdu beaucoup de sang. Il ralentit le pas de sa course et je fis de même. Je voulais le pousser au désespoir et qu'il m'avoue tout, et il finit par s'arrêter et se jeta au sol poussiéreux. Il était trempant de sueur et était à bout de souffle:

- Je...l'ai presque eu, balbutia-t-il.

Je continuai de le regarder en attendant plus de réponses aux questions que je n'avais pas besoin de formuler :

- Ce clan... Il n'y a que moi qui peut le mener... Je ne pouvais pas... le...

Je lui fit signe de se calmer et lui dit de prendre son souffle:

- Tu veux assassiner ton père pour prendre sa place, lui dis-je. J'ai compris ça.

- C'était à toi de le faire... si j'avais su que tu possédais ce sceau...

Il tenta de se relever pour achever sa phrase, mais je le poussai par terre et l'achevai de ma lame. Je découpai ensuite sa tête pour la rapporter au clan, car cela signifiait probablement la fin du conflit. Je me dépêchai de retourner sur le champ de bataille avant que mes collègues ne fassent quoi que ce soit de grave, et je remarquai avec inquiétude que les autres hommes du clans se furent mis en position de combat et que mes collègues s'apprêtaient à attaquer. Je lançai la tête le plus fort que j'ai pu pour que celle-ci atterrisse au milieu des deux groupes, et elle fut heureusement remarquée. Le chef s'approcha pour constater l'exécution de son fils, et fit ensuite signe à ses hommes de baisser leurs armes. Il semblait à la fois libéré et triste, mais il savait que ce qui devait être fait a été fait, puis me reprit de surprise avec sa voix qui sortait de nul part :

- Ce n'est pas ce qu'on voulait, le clan Fuma sera maintenant terni par cette traîtrise et on ne nous fera plus confiance, me confia-t-il.

Je m'approchai de lui en l'éloignant un peu de mon équipe:

- Je dirai que c'était un bandit qui avais attaqué vos hommes, nous n'avons pas besoin de révéler l'identité de votre fils, lui dis-je. Vous n'avez qu'à jouer le jeu et personne n'aura vent de ce qui est réellement arrivé.

Il acquiesça et m'accompagna devant la Jônin pour témoigner de ce qui venait de se passer. Celle-ci nota bien tout ce qu'il disait, incluant les excuses et les compensations qui seront fournies aux familles ou commerces ayant été attaqués. Ils rebroussèrent chemin vers le pays du riz, et nous fîmes de mêmes et rentrâmes à Kumo.

Arrivés aux portes du village, la Jônin voulait s'occuper de la paperasse pour moi, mais je préférais le faire moi-même.
Cette paresseuse n'en aurait pas finit avant la semaine prochaine, et j'avais besoin d'argent pour me nourrir.




Dernière édition par Kadoria Led le Mer 3 Oct 2012 - 23:52, édité 1 fois
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