Citation :

Kadoria Shinzô & Sarutobi Kenzaku
Vous êtes engagé pour escorter une expédition de plaisance sur le plus haut sommet de Tsuchi no Kuni. Vous devez protéger le groupe des divers animaux des montagnes. Assurez-vous que tout le monde revienne bien entier en bas de la montagne.

Alors que j’étais tranquillement chez moi en train de regarder cette foutu télévision, la porte toqua. Je me lève tranquillement, mais sûrement… Avance vers cette putain de porte. Je savais déjà ce qui m’attendait derrière cette porte, en fait j’hésitais entre plusieurs personnes : soit mon sensei, soit un membre de mon équipe ninja, soit tout simplement le facteur. J’ouvre la porte et j’avais raison, vous vous en doutiez hein ? C’était le facteur. Salut, ça va, tranquille… Bref, le minimum de politesse quoi. Il était là pour me remettre une mission de la part du Raikage, comme d’habitude quoi… C’était le seul qui pouvait m’envoyer en mission.

Je devais escorter un groupe du plus haut sommet de Tsuchi no Kuni, c'est-à-dire, plutôt loin de Kumo jusqu'au bas de la montagne. Cela a l'air ennuyeux à premier vu, mais ça m'allait. J'allais enfin quitter ce village de couille pendant quelques instants, ça fait plaisir ! D'ailleurs durant la mission j'allais être accompagné et oui quelqu'un que j'avais déjà rencontré brièvement : Sarutobi Kenzaku. Unshinobi de Konoha... J'avais en quelque sorte déjà fais une mission avec ce bonhomme. J'en sais trop peut sur lui pour vous faire une description de ce type maintenant. Peut-être qu'après cette mission, j'en serais davantage sur lui. Cette mission tombait super bien ! Si vous saviez comment j'avais envie d'action ces derniers temps... ça fait quand même... euh... Deux jours que je n'ai pas reçus de mission ! Je devrais peut-être arrêter de tirer la gueule à chaque fois qu'on me donne une mission pourrit, ça devrait motiver le Raikage à m'en donner plus.
Je me dirige vers la sortie du village... Le chemin risque d'être long, très long, tellement long qu'à peine sortis du village, j'avais peur d'en cours de route en avoir marre de la mission et laisser tomber... Mais nooonnn ! Ce n'était pas mon genre, hein ? Pendant la route je devais rejoindre le shinobi de Konoha dans une auberge près d'un petit village à Taki no Kuni.

La température environnante était tellement froide qu'elle me fit penser à la guerre. Nous étions près de celle-ci. Les cris, le sang, les meurtres en abondances ! Tout ça c'était la guerre, Kumo c'était longtemps battu pour une paix durable... Mais cette guerre risque de tout chambouler ! Un conflit avec Kiri... Perso' on m'avait vite informé sur la chose, il parait que Kumo aurait lancé une offensive sur Kiri pendant le précédent examen chunin. Mon avis sur cette offensive ? Kumo n'aurait pas dû ! Bien sûr, je compte défendre mon pays, mon village comme tout bon shinobi qui se respecte ! Je ne suis pourtant que genin, mais participer à cette dernière m'offrait une chance en or de passer chunin ! Et prouver à tout le monde que le grade de genin n'est qu'un titre ! Je pourrais devenir plus utile qu'unjonin sur le champ de bataille !

Il va bientôt faire nuit, je monte sur un arbre assez haut pour avoir une assez bonne vue de ce qui m’entourait. Il y avait un village pas loin. J’allais passer la nuit là-bas. Arriver là-bas, les aubergistes m’informèrent qu’on était en plein dans le pays du riz. Remarquant maintenant que j’avais déjà quitté le pays de la foudre depuis plusieurs heures.

Deuxième jour, je quitte l’auberge au lever du soleil pour reprendre la route. C’est lorsque je croise des commerçants en caravanes qu’ils m’informent que je me trouve à Tetsu no Kuni. Le soleil allait bientôt se coucher et ces derniers allaient se camper dans les bois. Ils me proposent de passer la nuit avec eux, chose que je ne refuse point.

Comme au jour précédent, je me lève tôt le matin pour reprendre la route vers Taki no Kuni… Où j’allais finalement attendre bien sagement Sarutobi Kenzaku dans une auberge près d’un village. Bien sûr, tous ces points étaient détaillés sur le dossier de la mission.

C'est une journée bien calme à Konoha, il y a toujours une excellente météo dans ce pays. Enfin, de temps en temps, il pleuvait, en fait, il y a de tout dans ce pays. Les villageois du village caché de la feuille pouvaient connaître tous les temps ici sauf des chaleurs extrêmes comme à Suna ou bien un hiver glacial. Pour le moment, le village de Konoha n'avait trop rien à craindre, Suna ne menaçait pas les habitants du pays du feu. Je marche dans mon village sans la crainte d'une attaque, la surveillance était doublée pour éviter une attaque surprise de nos ennemis. C'était ce que je pensais, je pensais que le kage actuel avait fait ça. Bref de toute façon, ce n'était pas de mon ressort, je n'étais qu'un Chûnin après tout. J'avais pour but, de faire des missions, de m'entraîner et de protéger mon village. Et certainement d'autre bricole à part, J'étais un shinobi qui faisais son boulot même si parfois il m'arrivait de faire des erreurs. Je n'avais pas vraiment le temps d'explorer de nouveau Konoha pour voir si tout se passait bien. En tout cas,je pouvais voir que les gens travaillaient dur pour renforcer Konoha. Ils ne se laissaient pas aller, même avec la peur qui pesait sur le village caché de la feuille.

L'ambiance au sein du village était parfaite comme toujours quand les Konohajin devaient remonter d'une catastrophe. je devais faire une mission donné par un Jûnin de Konoha. De plus, je revenais justement du bureau du Hokage pour avoir mon boulot. J'y était seul, mais d'après l'homme, un garçon, un dénommée, Shinzô, Genin du village caché des nuages devrait faire cette mission avec moi. Il avait laissé un petit mot comme quoi il fallait que je retrouve ce garçon dans une auberge Taki no Kuni. En y repensant, j'avais effectué une mission de rang C avec Hyô Nakashima, Jûnin du village et lors de notre mission, nous avions rencontré un Genin de Kumo se nommant Shinzô. Peut-être était-ce lui ? J'aurais apprécié que ce soit lui puisque nous nous connaissions déjà et que je l'appréciais plutôt, c'était un shinobi fort sympathique. Bref, le but de la mission était d'escorter une expédition tout en haut du sommet e plus haut du pays de la terre et de les faire redescendre sain et sauf car des animaux pouvaient nous attaquer. Une mission simple en soit, pas de risque de se faire attaquer par des brigands. Même si nous pouvions nous retrouver au milieu d'une embuscade de voleurs ou autre, à deux shinobis, nous pouvions faire la différence et nous en débarrasser sans trop de mal, sauf s'ils étaient une armée bien sûr.

J'avais entendu dire qu'il faisait froid à l'endroit où nous allions alors, prévoyant comme je suis, j'avais préparé des plats chauds pour pouvoir me nourrir une fois là-bas mais surtout des vêtements imperméables, bien rembourrés et coupant du vent. Comme je l'ai dit auparavant, au pays du feu, nous avions un bon climat comparé aux autres villages et je n'étais donc pas vraiment habitué au froid. Enfin prêt, je me m'y en route dès la première heure en direction du point de rendez-vous. Mon futur compagnon avait dû prendre la route la veille, son village étant à deux jours de marche alors que je n'en avais qu'un. Arrivé aux portes qui séparaient le village caché de la feuille de la forêt du pays du feu, je m'arrêtais et je remarquais que ça allait être la première fois que j'allais partir autant loin, seul, pour accomplir une mission. Il ne devait y avoir nul danger pour moi, c'était sur, mais ça me faisais drôle de partir seul à l'aventure. Franchissant les portes, c'était partit pour une heure de toute une journée sans aucun arrêt possible pour arriver à l'heure au point de chut.

Les heures passèrent, le paysage de la forêt défilait et me berçais. J'étais serein, calme, reposé. La forêt dans laquelle j'avais vus le jour avait un petit quelque chose qui m’apaisais et qui me rendais nostalgique, que ce soit des pensées joyeuses ou tristes. Bientôt, je franchis la frontière entre le pays du feu et Taki no Kuni. La nuit commençais à tomber et allait me laisser rapidement dans le noir. Heureusement pour moi, je fus enfin arrivé à l'auberge et une fois que j'eux pénétré à l'intérieur, je vis le shinobi que j'avais autrefois croisé lors d'une précédente mission. C'était bien lui, le Genin à l'air nonchalant et non prise de tête que j'avais déjà rencontré. La mission allait être sympathique, le connaissant, nous aurons bien des choses à nous raconter et on pourrions faire plus connaissance. Partager nos excitations et nos craintes vis à vis des guerres qui allaient avoir lieu car hormis Konoha qui était en terrible tension avec le village caché du sable, nos alliés de Kumo étaient à deux doigts d'affrontement Kiri Gakure No Satô. Les conflits incessants commençaient à drôlement pesés sur notre monde.

Je m'approchais à présent de lui, le salua et lui dit immédiatement:


« Nous avons toute la soirée devant nous pour reposer, parler et ainsi de suite mais dès l'aube, il va falloir nous mettre en route. A présent, festoyons ! »

J'attendais avec patience le ninja de la feuille. Les minutes semblaient être des heures, les secondes semblaient être des minutes... Le temps passait tellement lentement que j'avais une atroce envie de m'endormir ! Je regardais par la fenêtre les gens qui entraient ou sortaient de cette auberge. Le village dans lequel j'étais était très petit, si mes souvenirs ne me trompent pas, il y avait bien six ou sept maisons sans compter cette auberge. La forêt entourait le tout. D'ailleurs de mon point de vue, je voyais cette si belle forêt. Je n'avais jamais vu le village de la feuille, mais tout cet amas de feuille d'arbre au pied de certains arbres m'ont fait penser à ce village. J'en avais beaucoup entendu parler, selon certain, le village serait plus beau que celui de la foudre, le fait que ce soit un gars de chez nous qui le dise, me répugne, je ne pouvais point affirmer si cela était vrai ou totalement faux.

Chevelure rougeâtre, chose bizarroïde autour du visage remplaçant son bandeau frontal, cicatrice ou tâche de naissance sur le pif... C'était bel et bien Kenzaku, le genin de la feuille qui m'accompagnera dans la mission. Il entre dans l'auberge, me salue et me dit immédiatement qu'on avait toute la soirée devant nous pour se reposer, parler et ainsi de suite, mais dès l'aube, il va falloir que nous nous mettions en route. Puis il dit qu'à présent, nous devons participer à un repas de fête. Je vous dis ce que je voulais faire là tout de suite ? Expliquer à ce jeune homme que nous n'étions point à l'armée ! Sa façon de parler... Je détestais ça. Le sourire dessiner sur mon visage depuis qu'il était entré venait tout juste de disparaitre, laissant place à un ton neutre.

« Un conseil si tu veux discuter avec moi comme tu le dis, parle avec moi comme si j’étais ton meilleur ami depuis l’académie… Tu vois l’truc ? Je marque un temps d’arrêt, souffle un coup puis reprend : J’espère que t’as pas oublié comment t’étais avec ton meilleur pote de l’académie hein ? »

Le gamin utilisait un langage soutenu… Cela ne m’aurait pas dérangé s’il l’utilisait pour parler avec l’un de ces supérieurs ou quelque chose du genre, mais là c’était avec moi qu’il utilisait ce langage. Qu’il me vouvoie aussi tant qu’il y ait nan ? J’avais horreur de ça, personnellement, surtout que je l’avais déjà croisé en mission. Il me connaissait plus ou moins.

« Sinon je suis partant pour un bon p’tit repas comme je les aime ! Comme t’as dit : Festoyons !! Et aussi… Tu n’as pas un deuxième manteau imperméable pour moi ? Terminais-je avec une petite pointe d’ironie tout en retirant mon bob. Et euh… Le repas il est dans ton sac à dos ? Si oui, j’espère qu’il est toujours chaud ! »

Un repas ! Depuis que j’ai quitté Kumo j’ai mangé que des sandwichs au salami fait maison mal emballer avec de l’aluminium. Je n’étais pas le genre de gars à penser à préparer à manger pour un voyage et encore moins cuisiner ! J’étais plutôt celui qui demandait gentiment à sa femme de faire tout ce genre de choses. Mon ventre faisait des bruits bizarres depuis hier ! D’un coter ce gamin sauve mon estomac !

« OUAH ! J’ai tellement faim ! »

J'attendrais que le genin de la feuille déploie toute la nourriture sur la table pour me mettre à penser à notre sujet de discussion en attendant que la nuit tombe et que nous puissions enfin fermer les yeux. Il y avait bien un sujet que je voulais aborder avec quelqu'un, mais je n'étais pas sûr de me trouver devant la bonne personne pour ce genre de choses. Bien trop hostile, sanglant... C'était bien la guerre ! La guerre était proche et cela ne pouvait quitter ma penser. J'avais peur, peur d'elle, peur des shinobis, peur de Kiri, peur de Kumo, j'avais peur du monde shinobi ! La guerre pour instaurer la paix... C'est ce que certain ce dise lorsque l'on pose la question : pourquoi ? Que celui qui a déjà vu pire comme idéologie me le dise ? Ce battre pour instaurer la paix... Quelle ironie. Si le système ne change pas, les conflits ne disparaîtront pas. J'étais dans ma bulle et Kenzaku l'a sûrement remarqué...

Je me faisais une joie de partir en mission. Non pas que c'était en compagnie du blondinet que j'avais croisé il y a de cela quelques temps mais j'allais accomplir cette mission au pays de la roche. Je n'y avais jamais mis les pieds, ça allait être ma première fois. Ce que je trouvais bizarre, c'est qu'on m'envoyait aussi loin du village caché de la feuille, mais également loin de mon pays pour exécuter une petite mission de bas étage avec un Genin. A présent que j'étais Chûnin, je pensais que j'allais avoir à faire des missions plus importantes mais même à ce niveau-là, nous avions des contraintes de ce style. Enfin, j'étais plutôt fier de moi, j'étais un peu comme le leader de l'équipe mais ça ne voulait rien dire. Qui sait, le shinobi de la foudre pouvait être plus fort que moi, je ne pouvais rien savoir. Comme je le dis toujours, il ne faut pas se fier aux apparences. Surtout avec Shinzô car lors de notre précédente rencontre, son air loufoque m'avait trompé et je ne pensais pas qu'il pouvait être plus ou moins agressif de part ses actes mais également par ses propos. La guerre était proche et il fallait à tout prit que je me mette cela bien profondément dans le crâne.

Je m'approchais de mon nouveau compagnon de mission et le vit bailler au cornet. Il avait l'air de s'endormir, sûrement était-il arrivé bien avant moi et le fait d'attendre n'aidait pas à rester éveiller. Alors que je venais de mettre les choses au clair, son sourire fut dissiper en un rien de temps et il me dit de ne pas parler ainsi avec lui mais qu'il fallait que je le asse comme s'il était mon meilleur ami depuis toujours. Je ne savais pas ce que j'avais dit pour le mettre dans cet état là, changeant du tout au rien, mais ça ne lui avait sûrement pas plût. Je lui parlais normalement, comme je parle à tout le monde. Et comment pourrais-je savoir comment parler deux meilleurs amis ? Je n'en avais jamais eux, seul quelques amis ordinaires. Pour moi, un meilleur ami était quelqu'un avec qui je pouvais tout partager, que ce soit peur, crainte, honte mais également joie, amour, rigolade et j'en passe. Cette personne devait être à mon écoute à n'importe quel moment et je me devais d'en faire autant. Mais pendant les dix sept ans que j'ai vécu depuis que je suis venus au monde, je n'avais rencontré personnes de ce genre là. Enfin, j'allais tenter de lui parler comme il le souhaitait pour passer une mission en de bonnes conditions, de façon tranquille et sympathique.

Je le vis alors sourire de nouveau lorsqu'il me demandait si je n'avais pas un deuxième imperméable et qu'il n'était pas contre un bon repas. Je n'avais pas encore mangé depuis le veille, préférant arriver le plus tôt possible à notre lieu de rendez-vous et j'avais donc une grosse quantité de nourriture, largement suffisante pour deux. Cependant, je n'avais pas un autre imperméable, je n'avais pris que le miens pour ne pas voyager de façon trop lourde. Je lui fis comprendre d'un geste de tête que je n'en avais pas tout en sortant l'artillerie lourde: chips, boulette de riz, brochettes de poulet, boeuf aux oignons et rouleau de printemps. Il y en avait pour tout les goûts et en bonne quantités, il n'avait qu'à se servir !

Voyant tout cela sur la table, il s'écriai qu'il mourrait de faim. Et bien, je n'avais jamais vus quelqu'un s'extasier autant devant des plats que j'avais moi-même cuisiné, j'étais au bon Dieu ravis de sa réaction et je rougis même quelques peu. Tout en sortant une petite bouteille de façon très discrète pour ne pas que les gens autours de nous la voit, on pouvait lire distinctement une petite étiquette où était inscrit dessus le mot « Sake ». Et oui, je suis mineur mais j'aime me faire des petits plaisirs comme cela de temps en temps, et puis, ça n'allait pas me faire de mal, vus l'endroit où nous allions, nous allions mourir de froid mais l'alcool allait pouvoir nous tenir chaud. J'enlevais alors l'étiquette et pendant le laps de temps où je l'avais sortis et enlevé l'étiquette, je vis Shinzô regarder dans le vide, l'air pensif. Il devait réfléchir à quelque chose et vu son expression, cela ne devait pas être une très bonne chose, sûrement un point négatif ou triste. Si je devais lui parler comme si c'était mon meilleur ami, j'allais me comporter également comme-t-elle. Je me fendis dans l'obscurité pour ne pas qu'il me voit et sortant d'un coup, en lui tapant dans le dos pour le surprendre, je lui dis:


« Hé vieux, qu'est-ce que tu as ? T'as l'air bizarre »


Et oui, ce n'était pas ma façon de parler mais je faisais ce qu'il me demandait à la perfection, comme si je jouais un rôle.

La guerre. Elle sera bientôt là… Devant nous, devant notre porte ! Une terrible guerre allait commencer entre le village de la foudre et celui de la brume, ce n’est plus un secret à présent, quasi tout le monde le sait. Lorsque j’ai appris cette décevante nouvelle, je me suis mis en tête que n’importe lequel de mes amis participants à la guerre pouvaient mourir à n’importe quel moment, ainsi c’est pour cette raison que je m’étais mis en tête de progresser, devenir plus fort, m’entrainer jour et nuit même ! Pour enfin pouvoir protéger mes amis, protéger ceux qui me sont chères… le village de la foudre des ennemis qui lui barre la route ! Protéger ceux qui me sont chères durant la guerre, c’était mon excuse pour pouvoir participer à cette bataille.

On était dans une auberge, Kenzaku venait de déposer toute la nourriture sur la table, le pire dans tout ça c’est que je mourrais de faim, et pourtant il y avait quelque chose qui me préoccupait plus que les autres : La guerre. J’étais dans un autre monde et le shinobi de la feuille l’avait remarqué, me demandant ce que j’avais et m’informe que j’avais l’air « bizarre »… Il m’avait en quelques sortes réveillé. Ce qui m’avait le plus étonner dans ces propos, c’est le langage familier qu’il utilisait, alors qu’il y à peine quelques minutes, il s’efforçait à parler avec moi « correctement ». Cela ne me dérangeait en aucun point, au contraire, c’était la manière dont je voulais qu’il m’adresse la parole. Mon regard se focalisait principalement sur la table, je prends une chips et dit :

« La guerre entre Konoha et Suna, et celle entre Kiri et Kumo… T’en penses quoi toi ? Simple et direct… »

C’était assez simple et direct… Je voulais que se soir l’on discute de ce sujet plus qu’intéressant. Je mange la chips et en prend une deuxième. Je voulais connaitre le point de vue du shinobi en face de moi sur la guerre entre mon village et celui de la brume, mais je voulais surtout connaitre son point de vue sur la guerre qu’allait commencer entre le village de la feuille et celui du vent ! Je ne me retiens pas à prendre une troisième chips et tout de suite la croquer ! Attendant avec impatience sa réponse, c’était un sujet qui m’intéressait énormément et pourtant je me contentais d’attendre et de manger. Avec deux baguettes, j’attrape une boulette de riz, puis une deuxième et les fais entrer ensemble dans ma bouche. Pendant un certain temps, j’avais mis mes manières de coter.

« Vas-y ! Un temps d'arrêt : Fais tourner le Sake ! Je meurs de soif ! »

Le Sake, une boisson que j’adorais ! Ce gamin avait pensé à tout, c’était incroyable ! Les meilleures soirées que j’avais poussé c’était grâce à cette excellente boisson… Et je pensais sincèrement qui si quelqu’un n’avait jamais gouté à ça, bah il avait raté sa vie. Je prends la bouteille et verse dans deux verres, l’un pour moi, l’autre pour le Konohajin. Je pris mon verre ne main, le sourire aux lèvres, lève le verre en l’air et dit à Kenzaku !

« A notre village respectif ! »

Je tape sur le verre du jeune homme aux cheveux rougeâtre.

Voilà que je me prenais pour un acteur accomplissant à la perfection un rôle. Cependant, je n'eux aucun mal à exécuter ce qu'il m'avait demandé, lui parler, me comporter comme si j'étais son meilleur ami. Peut-être un lien se crée-t-il entre nous deux ? Qui sait, mais mes pensées n'étaient pas occupés à ce sujet peu important mais plutôt au comportement étrange qu'avait Shinzô. Lui qui était plutôt joyeux et tout le reste venait de changer complètement son attitude. Son visage et ses gestes le montrait bien d'ailleurs, quelque chose clochait. Son esprit était occupé à quelque chose, je me demandais même s'il m'écoutais. Il avait l'air bien trop sérieux pour que tout aille bien, je lui demandais donc ce qu'il y avait. Il ne prit pas la peine de me regarder avant de me demander ce que je pensais de la guerre entre Konoha et Suna ainsi que celle de Kumo contre Kiri. Tout était confirmé, son esprit était occupé par ce sujet, tout comme moi l'était également. En soit, ce sujet préoccupait tout le monde. Chaque personne risquait sa vie, et cela pourquoi ? Instaurer une paix ? On obtient pas la paix en faisant la guerre. En tuant quelqu'un, une autre personne cherchera à nous tuer et s'en suit une boucle infinie vers le sang, les cadres, les pleures: la mort quoi. Non, selon moi, ce n'était pas ainsi que je concevais la paix. Je le criais d'ailleurs haut et fort mais je servirais mon pays, mon village lorsque l'heure sera venu.

Mon compagnon, l'air occupé ne prit pas la peine de me regarder, marque qu'il était vraiment absorbé par cette guerre ridicule. Ne prenant pas le temps d'attendre une réponse de ma part, il mangea quelques chips que je venais de poser sur la table puis deux boulettes de rien, avant de me demander de lui donner le sake. Il servit un verre pour lui, et pour moi également, qu'il me donna immédiatement après. On trinqua et s'en suivit directement un verre vide, deux, buvant à mon tour. Je déposais le verre contre la table, posant mes fesses sur une chaise en face de lui. Le regardant droit dans les yeux, je lui répondu du tac au tac:


« Selon moi, entrer en guerre contre Suna est une chose absurde. Je ne connais pas les raisons de cette guerre mais la violence engendre la violence. Tout cela va créer un champs de bataille, qui créera ensuite la haine. Nous sommes tous pareil: nous avons deux yeux, un nez, une bouche, deux oreilles. Nous avons simplement une vision du monde différente. Mais certains se font la guerre pour cela, pour instaurer une chimère, une utopie qu'est la paix »


Je m'arrêtais de parler un court moment, prenant à mon tour une boulette de riz, l'engloutissant, la mâchant machinalement et rapidement avant de reprendre:


« Malgrés cela, si mon village m'appelle, je répondrais présent et me battrais sous sa bannière. Mais je ne resterais pas indifférent à mes idéaux. Il y aura beaucoup de pertes, comme dans toute guerre. Les shinobis se battent s'ils le désirent, mais il y aura des pertes civils. Ces derniers n'ont rien à voir dans ces histoires là, ils n'ont rien demandé. Ils ne demandent qu'à vivre tranquillement. Depuis tout petit, je me bas, je m’entraîne chaque jours pour devenir plus puissant et aider le bas peuple, les victimes de guerre n'ayant rien demandé »


Il savait à présent ce que je pensais de la guerre entre mon village et le village caché du sable. En ce qui concernait le second conflit, je ne savais vraiment pas pourquoi ces deux peuples allaient s'affronter, donc je ne m’étalais pas sur ce sujet mais j'aurais aimé en connaître plus à ce sujet. Peut-être s'en doutait-il ? Enfin, je lui avais expliqué ma vision des choses concernant les tensions et la future guerre qui allait avoir lieu entre le village caché de la feuille et celui du sable, c'était à son tour de m'expliquer les raisons de l'affrontement entre son village et le village shinobi de Mizu no Kuni. Tout en le servant à nouveau du sake, puis mettant de ce délicieux liquide dans mon verre, je repris la phrase qu'il avait prononcé auparavant comme pour lui répondre:


« A notre village respectif ! »

La réponse qu'avait donné le shinobi de la feuille m'avait satisfait, c'est à cela que je m'attendais de toute manière. Il disait vrai dans tout ces propos et j'aimais ça, je le faisais savoir par un sourire en coin. Selon Kenzaku, la guerre entre son village et celui du vent était absurde, il ne pu m'expliquer les raisons de ce conflit car il ne les connaissait pas lui même tout comme moi je ne connaissais pas les raisons du conflit entre le village de la brume et celui de la foudre. Le shinobi de la feuille disait vrai, la violence engendre la violence et cela créait des champs de bataille qui créait ensuite la haine, malgré tout les défauts de la guerre qu'il venait de souligner, il ajouta qu'il allait participer à cette dernière pour la raison suivante : son village, d'ailleurs il n'hésita pas à souligner que la perte de nombreux civils pesait dans son cœur. J'espère tout simplement qu'il n'entrera pas dans le cercle vicieux de la haine et ne basculera pas du coter obscure de la force.

Maintenant que le shinobi venait de me répondre, je me devais de le faire à mon tour, ils voulaient sûrement en savoir davantage sur ma personne, mais que lui dire ? Je n'avais plus rien à lui raconter, il venait de me dévoiler tout ce que j'avais en tête, j'avais la même opinion que lui sur ce qu'était la guerre. La seule chose qui nous différenciait l'un de l'autre, c'était surtout la volonté qu'on avait chacun pour se battre, tandis que l'un se bat pour son village et pour qu'il y ait moins de perte civil, l'autre se bat pour la protection de son village et de ces amis. Je tenais effectivement à mes amis et c'était pour cette raison que je participerais à cette guerre ! Si l'un d'entre eux venaient à mourir, je ne serais pas quoi faire !

« Bizarrement, j'étais sûr que c'est ce que tu me répondrais. Saches qu'on partage tout les deux le même point de vue Kenzaku ! Un temps d'arrêt. D'ailleurs, je suis sûr et certain que la raison du conflit entre la brume à la foudre est bien plus stupide que celle qu'oppose le village du vent à celui de la feuille. Ensuite bien sûr, si je dois me battre lors de cette guerre, ça ne sera pas pour le village en lui même, mais bien pour protéger mes amis, je détruirais quiconque s'attaque à eux. Je pourrais parlé avec toi sur la guerre durant toute la nuit, mais depuis mon arriver dans cette auberge, je n'ai pas eu le temps de fermer l’œil... Je me lève. Bonne nuit Kenzaku ! »

Je me lève, salue Kenzaku pour aller chopper ma place... J'allais faire dormir mes yeux.

Le lendemain matin. Je me réveille avant le shinobi de la feuille, me prépare pour sortir pour ensuite sortir prendre l'air, il faisait beau aujourd'hui contrairement au temps de chien d'hier. Ma chevelure dépassant du chapeau circulaire à rayures virevoltait à travers le vent, je cherche du regard un endroit où me poser en attendant le réveille du Konohajin.

A quelques pas de l'auberge, il y avait une sorte de rivière ou l'eau était transparente, c'était parfait pour me détendre et me remettre les idées en place. Je ne comptais bien sûr pas me baigner. Pour passer de l'autre coter de la rivière, il y avait un tas de pierre plus ou moins grosses, je saute sur la première et aussitôt saute sur la deuxième qui était plus grosse, de quoi pouvoir s’asseoir dessus sans pour autant avoir un quelconque contact avec l'eau. Je m'assis donc et me met en position de méditation. Je ferme délicatement les yeux et me laisse aller. C'était ainsi que j'allais attendre mon compagnon de mission, il était assez tôt, cela ne m'étonnerait pas si je restais plus d'un quart d'heure dans cette position.

Cela faisait un moment maintenant que je me trouvais dans mon lit, à ma tourner les pouces, tentant de dormir mais n'y arrivant pas. Mon esprit était bien trop préoccuper par cette guerre qui pouvait éclater d'un jour à l'autre, voir même pire. Je suis en ce moment même en mission et peut-être mon village se faisait-il attaquer. Être envoyé en mission en ces circonstances, cela me frustrais des plus au points. Cependant, la vie continuait et les missions devaient être exécuté. Mais enfin, pourquoi envoyer un Chûnin, accompagné un Genin d'un autre village accomplir une mission, de rang C qui plus est. Une mission aussi peu dangereuse, même lorsque j'étais Genin, j'aurais pu m'en occuper seul. La peur de revenir au village caché de la feuille et de voir tous les shinobis et les civils anéantis... Je ne pouvais fermer l'oeil pour dormir. Je repensais également à ce que m'avais dit le shinobi de la foudre, Shinzô, dans la nuit alors que nous mangions. Je lui avais expliqué mon point de vue au sujet de la guerre et ce dernier partageait mes idées. Nous nous entendions plutôt bien lui et moi, malgré que nous nous sommes vu qu'une seule fois. C'était d'ailleurs sur ces mots que nous étions partis nous coucher, pour ainsi nous reposer et être apte ainsi qu'en pleine forme pour accomplir notre mission commune.

Ce fut à une vitesse impressionnante que le soleil commençait à pointer le bout de son nez et à éclairer le lit sur lequel j'étais allongé. Mes yeux étaient largement ouvert et les cernes devaient être large. On ne devait voir que cela sur mon visage, mais cela n'allait pas m'empêcher de réaliser l'ordre de mission au mieux. Je n'allais montrer aucun signe de fatigue également. Je n'avais certes pas dormi, mais j'en avais vu d'autres. Sur le coup, je me demandais pourquoi lorsque j'étais enfant, j'arrivais et faire des nuits blanches avec mes amis et qu'à présent, j'en étais incapable, il fallait que je me repose même si je ne faisais rien dans la journée. Je n'étais pas vieux, au contraire, mais je me disait déjà à mon âge que j'aimerais retrouver ma jeunesse d’antan. Il était tôt, vraiment très tôt et mon collègue shinobi devait sûrement être en train de dormir encore. Ne trouvant donc toujours pas le soleil, je décidais de sortir prendre l'air, profiter un peu de la fraîcheur du matin. Sortant de l'auberge, je vis un magasin qui vendait des articles en tout genre. Je pénétrais dans le petit commerce et y fit quelques emplettes. Le temps avait quelque peu passé depuis que j'avais quitté l'auberge et je continuais à me promener jusqu'au moment où je décidais qu'il était l'heure d'y aller. Nous devions avoir un peu près une journée de marche encore pour arriver au point de rendez-vous.

La mission n'était pas dangereuse mais elle n'allait pas être de tout repos. Il fallait retrouver un groupe de touristes au pieds de la plus haute montagne du pays de la terre, les accompagner au sommet et les faire redescendre sans incidents. A ce qu'on disait, la montagne était vraiment honte et il fallait bien au minimum deux journées, si ce n'est trois pour se retrouver à son sommet. Pour redescendre, seul une ou deux journées au maximum suffisaient. Descendre était bien plus rapide que beauté et beaucoup moins fatiguant. Il n'y avait que deux obstacles à notre mission. Le premier était indiquait dans l'ordre de mission, il fallait les protéger des animaux qui pouvaient nous attaquer. La deuxième était la neige se trouvant en haute altitude, qui pouvait nous faire freiner. Enfin, j'espérais en finir au plus vite avec cette mission et rentrer chez moi.

Prenant la route pour rentrer à l'auberge, je vis non loin du bâtiment mon compagnon, Shinzô, assit sur une pierre, au milieu d'une rivière en train de méditer. Donc j'avais attendu tout ce temps là pour rien ? Et peut-être m'attendait-il également depuis un moment. Enfin, ce n'est pas bien grave. Le regardant de la rive, je lui lançais un sac à sa hauteur et lui dit:


« J'espère que tu as bien dormi parce qu'on a du chemin à faire ! »


Je l'avais dit avec plein d'entrain et de bonne humeur, tout en affichant un large sourire. C'est à ce moment que je me rendis compte que je ne m'étais pas efforcé de jouer un rôle mais que j'agissais normalement. Peut-être une nouvelle amitié était né ? Surtout que dans le sac se trouvait un manteau imperméable. Il m'avait demandé la veille s'y j'en avais un et je ne lui avais pas répondu car je n'en avais effectivement pas mais je ne sais pour quelle raison, je venais de lui en acheter un.

Je médite, sur un rocher, je pense à tant de chose. Des choses qui se sont passer avant et d'autres qui peuvent arriver dans l'avenir. La guerre. Les combats, les cris de douleur, le sang, la vengeance, la haine, tout ces mots sont synonyme de guerre. Et elle approchait. Ai-je peur ? Certainement, depuis que j'ai entendu qu'elle avait été finalement officialiser, j'en avais la chaire de poule. Je me suis pourtant mis en tête de combattre, pour mon village mais surtout pour ceux qui me sont chère ! C'est la raison de mon acharnement à m'entraîner depuis quelques semaines. Je veux devenir plus fort, devenir utile pour mon village.

La guerre n'était pas la seule chose à laquelle je méditais. Ma progression en tant que ninja me préoccupe beaucoup. Certain haut placer du village commence à reconnaître ma vraie valeur. Je pourrais peut-être bientôt passer chunin. Certain diront que ce n'est qu'un titre, d'autre comme moi diront que c'est la fierté d'un shinobi d'avoir un rang toujours plus grand. C'est la nature de l'humain. Vouloir devenir plus fort, être reconnu. C'est pour cette même raison qu'éclate des guerres sanglante.

Un sons. Pas très loin, non juste à quelques pas devant moi. J'ouvre les yeux lentement, me défait du monde spirituelle dans lequel j'étais plongé. A présent c'est la réalité devant moi et non une image accentuer de la guerre. Kenzaku, le shinobi de la feuille, c'était lui, l'air plutôt surpris, peut-être que je suis resté trop longtemps ici en train de méditer ? Je me le demande.

Le gamin prit la parole, il espérait pour moi, que mon sommeil aurait suffit pour le long voyage qui nous attend. Certes, il y avait un tas de trucs qui m'en empêchaient mais au final, j'ai dormis comme un bébé. Je me lève et attrape le sac qu'il venait de me jeté. Je regarde à l'intérieur, un manteau imperméable. Très gentille de sa part, il l'avait acheté que pour moi. « Merci ! » Lui dis-je. Un sourire s'est dessiné sur le Konohajin que je me suis permis de lui rendre. On a finalement réussit à former un lien entre nous, j'espère qu'il sera solide.

Comme il venait de me dire, on prend la route. Le chemin risque d'être long, valait mieux y aller le plus tôt possible pour arriver là-bas à temps. La route est certes pas courte, mais pas plus que ce que j'avais effectué pour arrivé du village des nuages à cette auberge. On avait décidé de rester silencieux lors du voyage, se concentrer sur le chemin qu'on prenait était l'une des choses les plus intéressante à faire pour ne pas se perdre bêtement dans cette immense forêt. Oh enfin ! Plus d'arbre, plus de forêt, on est visiblement arriver au premier village du pays de la terre. Rien à faire ici et on a prit une pause il y a pas longtemps de ça, on a immédiatement reprit la route vers l'endroit indiquer sur l'ordre de mission, il fallait encore traverser de tas d'obstacles, des tas de rocher, encore plus soûlant que la forêt ça... Mais c'était plutôt beau, c'est la première fois que je voyage jusqu'ici. On ne m'avait jamais envoyé hors Kaminari auparavant.

On est enfin arriver sur les lieux, je me contente de suivre Kenzaku, j'étais assez fatigué, on avait passé une journée entière à marcher pour arriver dans ce foutu village merdique. Et dire que demain, on va devoir marcher sur la plus grande montagne de se pays. Remarque, il fait déjà nuit...

La forêt voluptueuse du pays du feu défilait sous nos yeux et s'estompait peu à peu, laissant le paysage se transformer en sentier rocher, puis en montagnes. A la vue de ces dernières, mon esprit était emplie de joie puisque cela signifiait qu'on arrivait bientôt au point de chut. Tsuchi no Kuni, le pays de la terre, nous y voilà enfin. Dans ce pays, il n'y avait aucun village shinobi comme c'était le cas pour celui du feu, des nuages, du vent ou même de l'eau. Sa seul défense se trouvait être les shinobis vagabonds ou errant. Sachant cela, les Nukenins des différents villages y avaient fait leur bases car ici, il n'y avait aucune force militaire pour les arrêtés, sauf quand un groupe étaient envoyés en missions pour les capturer, les tuer ou tout autre chose. C'était un pays neutre, loin de tout conflit avec les autres pays mais à l’intérieur même, la situation était anarchique, multipliant les règlements de comptes ainsi que les guerres civils. Tout cela n'était pas nos problèmes mais je n'aimais pas l'idée que nous, êtres humains, nous livrons batailles entre nous alors qu'il y a bien assez de choses en notre monde pour nous tuer. Enfin, nous n'avions pas fait tout ce voyage pour tenter de faire réagir ce village et arrêter les guérillas qui y prônaient mais seulement pour escorter un petit groupe de touristes au sommet de la plus haute montagne du pays de la terre. D'ailleurs, nous voilà au point de rendez-vous à la tombée de la nuit. Malgré la faible luminosité de la lune, je pouvais discerner plus ou moins la hauteur de la montagne. Elle était tellement immense et imposante qu'elle traversait les nuages et nous empêchaient d'y voir son pic. Nous allions avoir de la marche à faire, il n'y avait nul doute mais également affronter le dure froid de la neige, dû à l'altitude du lieu où nous devions nous rendre.

Entrant dans l'auberge qui se trouvait au pieds de la montagne et au poste où nous devions rejoindre le groupe de touristes, je les vis immédiatement, tous bras dessus et bras dessous, avec chacun des bières devant eux en train de chanter au comptoir du bar. Sacré bande de jojo, ils festoyaient à leur tour. J'avais bien envie de lui rejoindre et fêter avec eux mais encore une nuit blanche comme celle que je venais de passer et j'allais mourir. Enfin mourir n'était qu'une image bien sûr, mais j'allais tomber malade par contre, puisqu'à cause du manque de sommeil, nos défenses immunitaires sont plus enclins à être agressés et avec le froid, il me paraissait très probable que j'allais tomber malade. Je décidais néanmoins d'aller à leur rencontre pour me présenter, toujours accompagné de mon coéquipier, qui se dressait derrière moi. Arrivé à leur hauteur, je commençais pas tousser de façon grossière dans le simple but qu'ils m'entendent. Ayant toute leur attention, je pris la parole.


« Bien le bonjour, je vois qu'on s'amuse bien ici. Je me présente, je suis Kenzaku et lui c'est Shinzô. Nous sommes les shinobis envoyés pour vous escorter. Je vous conseille d'aller vous reposer car demain, ce ne sera pas une partie de plaisir »


Voilà, cela était fait. Les examinant, je vis sur leur visage qu'il n'avait rien compris, sauf le fait que nous étions ceux qui allaient les escorter. Je les regardais avec plus d'attention et compris tout de suite. Ils étaient complètement cuit et tentaient de communiquer avec moi. Le groupe des trois jeunes filles et des deux hommes parlaient une langue dont j'ignorais l'existence, sûrement dû à tout l'alcool qu'ils avaient ingurgité. J'essayais tant bien que mal de déchiffrer mais rapidement, j'abandonnais cette idée et je partis en direction de la chambre dont j'allais prendre place. L'auberge était si petite qu'il n'y avait que deux chambres. L'une était réservé, et la deuxième était la mienne ainsi que celle de Shinzô. Du moins, c'est ce que je pensais, mais ma pensée fut altéré lorsque je vis un impressionnant espace où se trouvait des dizaines de lits. Une auberge de jeunesse, c'était là qu'on allait devoir dormir ? Avec des inconnus qui plus est ? A croire que Konoha n'avait plus d'argent pour nous payer des lieux décents pour dormir... Quoi qu'il en soit, il n'y avait personnes pour le moment, chose préférable car si je ne m'endormais pas avant qu'un inconnu n'arrive, je ne pourrais pas dormir. Un shinobi ne dort que d'un oeil de toute façon. Enfin, nous nous installons confortablement. Je me trouvais sur la couche du bas d'un lit superposé. Peu à peu, mes paupières se fermèrent et bientôt, les ténèbres m'envahirent.


« OUIIII ! »


Ce fut pas cela que je fus réveiller en pleine nuit. J'étais paniqué, j'entendais une femme crier non loin de moi. L'auberge tremblait, était-ce un séisme ? Peut-être bien un éboulement de pierre provenant de la montagne. Je criais, à m'égosiller qu'il fallait que l'on prenne nos affaires et que l'on sorte au plus vite de l'auberge. Me levant, je regardais autour de moi et vis un homme et deux jeunes femmes dans la couche se trouvant au dessus de la mienne, sous un drap, en train de gesticuler. La journée commençait bien, être réveille par des personnes s'amusant à faire une partouze juste au dessus de moi, quoi de mieux, surtout à mon âge. Enfin, je ne pouvais dire grand chose, ils étaient les clients et pouvaient nous renvoyer chez nous s'ils le désiraient. Et puis, j'étais trop embarrassé de la situation, alors que ça devait être eux qui le devrait. Ce qui me posais le plus problème, c'est que j'avais sûrement dû réveiller Shinzô à cause de ma réaction excessive et que, pour ma part, je n'allais pas pouvoir me rendormir. Le lit bougeait dans tout les sens, grinçait et se pliait même légèrement par moment. L'homme devait bien s'amuser avec les deux canons qu'il avait en sa compagnie, mais le sexe m'apportait peu, je ne suis encore qu'un enfant, même si, je dois le dire, ça commençait à travailler au niveau e la ceinture. Prenant mes affaires et sachant en toute cause que je n'allais pas pouvoir me rendormir, je décidais d'aller me détendre à l'air frais, tout comme la veille. Bizarrement, malgré que je n'avais pas dormi la veille et cette nuit seulement peu, je me sentais en pleine forme, prêt à réaliser et parvenir à mes fins dans ce que j'entreprenais. Combien de temps cela allait durer ? Je n'en avais aucune idée, mais j'espérais tenir au moins jusqu'à ce qu'on est finit notre mission.

Le soleil commençait à se lever lorsque Shinzô sortit de l'auberge, accompagné des touristes. Les trois m'ayant réveillé et qui avaient continuer leurs ébats sans aucune pudeur s'excusèrent pour cette nuit « agitée » et me dirent qu'ils m'inviteraient à leur prochaine « sauterie ». Je ne savais pas vraiment quoi leur dire, du moins, comment refuser alors je me contentais de tourner les talons pour que nous puissions enfin commencer cette mission et la finir au plus tôt.

On entre dans l'auberge, la première chose qu'on aperçois, c'est les touristes qu'on doit accompagner au sommet de la montagne près du village dans lequel on se trouve actuellement. Tous une boisson alcooliser à la main, chantant au comptoir. Comme moi et Kenzaku se l'étions permis, à leur tour, ils festoyaient dans le bar, ils ont l'air de plutôt s'amuser. Mon coéquipier de la feuille décide de prendre la parole. Les informant qu'on est bien les shinobis envoyés pour escorter le groupe de touriste ! Eux, ils n'ont rien compris aux paroles du Konohajin, cela se voit sur leur visage. L'alcool les a détruit, ils essayent de communiquer avec Kenzaku, mais sans succès. Leur langue est bien trop incompréhensible, un mélange de russe et d'allemand, vous imaginez le truc ?

Bref, moi je m'occupe pas de ça, pendant que l'autre aux cheveux rougeâtre essaye de faire comprendre ces imbéciles, moi je me suis assis tranquillement à coter d'eux, commandant tranquillement ma petite bière. Lorsque je vois Kenzaku s'en aller vers sa chambre, je lui fais signe que moi, je préféré rester ici, bien que je suis crevé, un peu d'alcool ne serait pas de refus. Je prend une deuxième bière, puis une troisième, une quatrième, une cinquième et ainsi de suite. Après un bon nombre de boisson alcooliser, je me suis rappeler que le lendemain, on était en mission moi et le roux ! Je suis stone comme ont dit chez nous.

Je ne sais pas il est quelle heure, mais il est grand temps de dormir. Je regarde autour de moi, je n'arrive même pas à voir si les touristes sont toujours là où ils sont déjà en train de dormir, mais une chose dont j'en suis sûr, le bar de l'auberge est encore remplis à une heure pareille. Je me dirige vers ma chambre, comme un con, je toque à la porte et attend qu'on m'ouvre.

J'attends trente minutes, puis une heure, puis une deuxième et c'est qu'à la troisième que je remarque qu'en faite la porte était ouverte depuis tout à l'heure. Autour de moi il y a plein de lit, peut-être cinq, peut-être plus, je sais pas, flemme de compter. J'aperçois dans le noir une place de libre, je saute dessus pour me reposer tranquillement durant cette nuit. Remarque, je suis sûrement pas dans la même chambre que Kenzaku, il doit être dans celle d'à coter.

Le soleil se lève, je me réveille tranquillement, la tête dans le cul. Je me lève, me regarde vite fait dans le miroir et remarque une chose ! Mon bob n'est plus sur ma tête ! Je regarde en dessous de mon lit, rien, en dessous du lit de mes voisins de chambre, toujours rien. Mais ou l'avais-je pu laisser, il ne peut être que dans l'auberge étant donner que hier soir je ne suis pas sortit d'ici ! Je sors de la chambre et regarde si personne ne le porte, personne ne le portait... Foutu mission, en plus de nous envoyer dans un endroit perdu de la planète, on est obligé de se coltiner ces gens trop bizarres !

J'ai finalement laissé tomber, on m'a volé mon bob, j'en achèterais un autre une fois au village des nuages. Je rejoins Kenzaku à l'extérieur de l'auberge, m'attendant. Les touristes me suivent. Ils sont à moitié sobre, l'un d'entre eux m'explique qu'il y a une caravane non loin de notre position actuelle, c'est cette caravane qu'on est chargé de faire monter, puis redescendre. Bien sûr avec tout les touristes dedans. Je salue mon compagnons de mission et lui donne le signe de départ pour la mission. On commence le chemin à patte pour arriver devant cette caravane. Ils disent que dedans se trouve tout un tas de bouteille de vin, de boisson alcooliser en tout genre... Soit disant pour résister à la chaleur en haute montagne. Ils n'avaient pas tord.

Une fois arriver sur les lieux, les rigolos entre dans la caravane, moi et Kenzaku sommes chargé de diriger l'engin grâce aux deux cheveux poster devant. C'est partit pour un très, très, très long voyage...

Kenzaku prend les commandes, d'après lui, il sait s'y prends super bien avec les chevaux. Je lui fais confiance et les touristes aussi d'ailleurs. A peine commencer le voyage qu'ils commencèrent déjà à picoler comme des dingues. Bien sûr moi je suis monté à l'arrière histoire de m'amuser un peut. L'un d'entre eux ouvre la cinquième bouteille depuis le voyage et me l'offre. Elle est pour moi solo, par la fenêtre, parce que oui, dans cette foutue caravane, il y a une fenêtre, je fais signe au Konohajin pour qu'il attrape la bouteille que je viens de lui lancer. J'espère pour lui qu'il l'a attrapé, elle lui ferait trop bobo sinon. Bref, c'est cool, on ne s’ennuie pas trop et l'alcool nous permet de ne pas avoir trop froid. Première bouteille terminer pour moi, j'en redemande, l'un d'entre eux me l'ouvre et me la donne, et c'est repartis pour un tour !

Je suis ivre à mort, mes yeux se ferment petit à petit, avant de m'endormir, je passe un dernier regard dehors, il faisait nuit... On s'est arrêté depuis belle lurette et je viens à peine de le remarquer, Kenzaku doit sûrement être en train de dormir.

J'avais sous les mains deux chevaux, deux pur-sang, mais c'était loin comparé à une bonne américaine. Enfin là n'était pas la question, j'étais en train de tirer les reines à l'avant de la caravane. Les cheveux avaient beaucoup de mal à tirer cette dernière dû à son imposante présente qui va de paire avec son poids, mais également à cause des touristes et de mon compagnon se trouvant à l'intérieur. Ils étaient tout fou à l'intérieur, sûrement en train de picoler encore une fois. Je commençais à fatiguer, et plus nous montions la montagne, plus je commençais à avoir froid. Deux jours que je n'avais pas dormi ou presque, cela devait cesser. Mais je me devais de rester éveillé, surtout qu'à ce que j'entendais, Shinzô devait être complètement pompette. Heureusement que la mission n'était pas bien dangereuse en elle-même. Alors que j'allais piquer du nez, j'entendu Shinzô m'appeler. En me retournant, je vis une bouteille d'alcool arriver droit sur moi. Du sake, encore et toujours. Une bonne potion magique pour me requinquer et me réchauffer. Mais il ne fallait pas pour autant en profiter, nous étions en mission et l'un de nous deux devait être d'attaquer à affronter toute éventualité qui pouvait se produire. Alors que je continuais la route à présent en forme grâce à l'alcool pur, je continuais le cheveux avec mes deux amis les chevaux qui tiraient, toujours avec difficultés la caravane. Peut-être leur fallait-il à eux aussi du sake ? Non, bien sûr que non... Quoi que...

La nuit tombait peu à peu, le soleil se cachant derrière les flancs de l'immense montagne. Nous décidions de nous arrêter nous reposer. Nous avions dû faire un peu près la moitié du chemin, mais le plus dur allait arriver: la neige. Et oui, les chevaux allaient avoir bien plus de mal à monter le col. Il leur fallait beaucoup de repos pour pouvoir tenir le coup. J'étais ici, à côté des chevaux, assis sur mon siège contre la caravane. La porte de cette dernière s'ouvrit, laissant le Genin de la foudre en sortir la tête. Il regardait successivement à gauche et à droite, sûrement pour me trouver. Il était complètement fait, il n'y avait plus rien à faire de lui. Il baillait, se grattait les fesses et rentrait dans la caravane. J'entendais le bruit d'un corps se lançant à corps perdu sur un lit. Sûrement lui qui allait dormir. Je pensais que nous allions faire des tours de gardes pour pouvoir tout deux nous reposer, mais à croire que je pouvais y faire une croix dessus. Enfin, je n'allais sûrement pas rester éveillé toute la nuit tout seul, et s'il le fallait, je le prendrais et le jetterais dans la neige pour le réveiller.

La nuit commençait à défiler. Je tentais tant bien que mal à rester debout avec ma copine la bouteille. Elle était pratiquement vite d'ailleurs, alors je décidais d'aller me servir dans la caravane. J'ouvris un placard et en extirpai une nouvelle bouteille. Je vis derrière elle une étrange boîte métallique, toute poussiéreuse. A l'intérieur se trouvait toute sortes d'objet précieux, que ce soit lingots d'ors et bijoux. Il devait y en avoir pour une belle somme d'argent. A l'intérieur de cette boîte se trouvait une autre boîte, un peu plus petite qui n'était pas du tout poussiéreuse comparée à tout le reste. Je l'ouvris et constatai à l'intérieur qu'il y avait... Une bouteille !? Pourquoi une bouteille était autant caché de la sorte ? Enfin, ça ne m'était qu'à moitié vu la bande d'alcoolique qu'ils étaient mais de là à en cacher une. Je lisais l'étiquette et vu qu'il y avait écrit dessus « Millésime, unique exemplaire au monde ! ». D'accord, elle était caché car elle devait coûter un paquet d'argent. Ce ne sont pas mes soucis après tout, il fallait juste que Shinzô et moi les accompagnons au sommet de la montagne en les protégeant des animaux, ils font bien ce qu'ils veulent après. Me rapprochant d'une couchette, je secouais avec acharnement mon compagnon pour tenter de le réveiller, ce qui fut un échec. Tant bien que mal, je le pris sur les épaules, le sortis de la caravane et le balançai dans la neige comme j'y avais pensé. Il n'y avait vraiment rien à faire, il ne voulait pas se réveiller. Il était encerclé par la neige, il avait même une couverture de neige sur lui mais ça ne le réveillait pas. Et bien, il était vraiment sous ce cochon, et le lendemain, il penserait sûrement qu'il s'était retrouvé là de lui même. Il allait avoir un bon rhume et une bonne gueule de bois, moi j'allais encore passer une nuit blanche à surveiller les alentours, génial ! Je n'allais vraiment plus tenir.

La lumière du soleil vînt petit à petit frappé mon visage presque inerte tellement j'étais fatigué. Personnes n'étaient encore réveillé. Il nous restait encore au moins une journée, voir même peut-être deux pour atteindre le sommet. J'attelais tranquillement les chevaux et vis les autres se réveiller difficilement, se tenant la tête. Et bien, il ne fallait pas boire autant, c'était bien fait pour eux. Ils avaient plutôt intérêt pour eux de ne pas me parler, j'étais vraiment de mauvaise humeur à cause de l'important état de fatigue dans lequel j'étais. Shinzô montait à l'avant avec moi. Cette fois-ci, je le regardais de travers, lui donnant violemment les reines pour qu'il comprenne que je n'avais pas apprécié ce qu'il avait fait, croisai les bras, penchant ma tête en avant et c'était partit pour faire une petite sieste, la couverture chauffante que je venais de sortir juste avant tout autour de mon corps, se chauffant grâce au rayon du soleil. En cas de problèmes, me connaissant, j'allais facilement me réveiller. Dès le début, les cheveux n'avançaient pas beaucoup et il glissait légèrement dans la neige. Le voyage pour le mont n'allait plus mettre plus qu'une journée mais deux, c'était sur.

Bleu, jaune, vert, rose. Le ciel est bleu, les nuages jaunes, la mer verte et ma peau rose. C'est les images que m'affichent mon cerveau. Je suis dans les airs, près du ciel. J'ai l'impression de volé. Non, je vole. Au dessus ou en dessous des nuages ? Je ne sais pas. L'environnement dans lequel je suis ne me dit rien. Des montagnes, mais aussi des énorme bonbon... Les bonbons ressemblent à de gros nichons magnifique. C'est très étrange.

Je vole à grande vitesse, je ris, je m'amuse. Puis soudain, un tremblement de terre. Aérien ?! Je sais pas se qu'il vient de se passer, mais j'ai remarqué que le ciel était devenu complètement rouge. Puis bam ! Une deuxième vague de secousse. Mais il se passe quoi là ?! En plus j'ai l'impression d'avoir de la neige dans la bouche... Mon corps gèle, la température change, il fait très froid. Qui a foutu en l'air mon si beau rêve ?!

Après plusieurs heures à avoir l'impression d'avoir manger une bonne quantité de neige, je me réveille. Tous ça n'était finalement qu'un rêve ou plutôt un cauchemar... J'ouvre lentement les yeux et remarque une chose qui me perturbe. Bleu, jaune, vert, rose. Les couleurs que je voyais dans mon rêve étaient toujours présente ici, alors que je suis réveillé. What the fuck ?! J'essaye de lever ma tête... Rien du tout, trop lourde, j'ai l'impression qu'elle pèse une tonne ! Finalement après plusieurs essaie, je me lève, j'ai l'impression d'avoir fait le tour du monde perso'. La tête dans le cul... Comme tous ceux qui venait de se réveiller d’ailleurs ! Je jette un rapide coup d’œil des visages autour de moi et merde quoi, Kenzaku était le seul mec qui pouvait tenir sa tête debout.

Comme tous les touristes sont déjà debout et à l'intérieur de la caravane, je monte difficilement à l'avant avec Kenny', euh... Kenzaku. Je suis mort, fatigué, mais cela semble n'être rien comparer à ce qu'a Kenny'. Il me jette les reines... Et avec le regard de tueur qui va avec hein... Je suis le pilote aujourd'hui, ça me va. Il a fait toute la route solo hier, je lui dois bien ça. Même si j'ai la tête carrément dans le cul, je pense pouvoir diriger cette caravane. Je jette un dernier rapide coup d’œil au Konohajin, il roupillait tranquillement, couverture autour de son corps, ronflant comme un porc, j'hésite même à le réveiller pour qu'il se casse derrière.

Cette mission commence à trop durer. Surtout qu'elle est de rang C... Ça fait quand même presque une semaine que je suis dessus. Mais quelle idée de m'envoyer jusqu'au pays de la terre pour escorter des jacks couilles en haut d'une montagne, puis les aider à redescendre ensuite. Avec cette quête, j'ai plus l'impression qu'on m'a gravement sous-estimer qu'autre chose. Quatre heures que je suis devant à diriger cet engin. Hop, encore un coup de cravaches sur les chevaux et j'augmente leurs vitesse. Les touriste m’appelle derrière. Ils me veulent quoi encore ? L'un eux me jette une bouteille de saké que j'attrape, je l'ouvre et avale quelques gorgés, je lui remet ensuite la bouteille. Cela empirerait ma situation, mais qu'est-ce j'en avais à foutre, c'était question de température, paraît que l'alcool ça réchauffe...

Oh ! Il y a plein de mec devant nous... Je crois qu'ils essayent de nous barrer la route. Je fronce les sourcils. Je jette un rapide coup d’œil sur chacun d'entre eux, aie... Ils sont une bonne quinzaine, je doute que moi et Kenny' allons suffire ! Je secoue mon compagnon de mission, je crois qu'on va avoir finalement droit à de la baston.

« Kenny', Kennnnny'... J'crois qu'on a un problème... »
« Millésime... Vous me donnez ce que je veux et nous partirons sans faire de mal à personne. »
« Kennnnnzaku !! » Lui dis-je en lui collant une bonne gifle.

Dit l'un d'entre eux, il s'adresse sûrement aux touristes derrière. Je savais pas de quoi il parlait. Je saute, à peine atterris sur le sol que je perd l'équilibre et tombe parterre. J'espère que Kenny' c'est réveillé, parce que moi, là, je suis pas en état de combattre finalement...

Et voilà qu'à peine quelques minutes que nous étions partis que mon compagnon me beuglait dans les oreilles. Je faisais mine de ne rien entendre, sauf à partir du moment où cet énergumène me collai une gifle, une bonne targette dans la face. Vous voyez le sorte de coup rapide qu'on donne das les cartoons, tout à fait la même, avec les gros yeux de Shinzô apeuré. Dans les alentours, ça puait l'alcool, le shinobi de la foudre avait un réel problème avec ce liquide. Je mis dans un coin de ma tête : En rentrant, penser à contacter les shinobis alcooliques anonymes pour leur présenter le cas trizo Shinzô. Enfin, hormis que ça sentait l'alcool, selon mon nouvel ami, du moins, c'est ce que je pensais car il m'avait donné un surnom, celui de Kenny, ça sentait la merde. J'ouvrais les yeux, et vis un groupe d'une quinze d'hommes se dressant plus loin sur la route. Un pied mit par terre, puis une face contre terre, la neige gagnait contre le jeune homme blonde par forfait. J'enlevais ma couverture et lui lançai, recouvrant son corps comme s'il était mort. Il était frais comme un gardon celui là. Les chevaux continuaient d'avancer à la même allure. Je pris les reines et les fouettai pour les secouer un peu plus. Ils se mirent au galop, fonçant droit sur nos assaillants. Ils ne se poussèrent pas pour autant, pensant que j'allais m'arrêter car mon compagnon se trouvant derrière, toujours au sol. L'action se passait vite, tellement vite que quatre ennemis passèrent sous les sabots des animaux ainsi que sous les roues de la caravane. Je pu voir qu'il ne restait à présent que dix ennemis, que qui prouvait qu'il y en avait à la base un total de quatorze. J'arrêtais ensuite les bêtes et sautant au sol, je ramassais de la neige, le compactai et la balançai en pleine figure de Shinzô.


« Réveilles-toi du g'noux ! »


Oui, pas très classe, enfin, c'était sortit tout seul. Il y avait une certaine complicité qui s'était installé entre lui et moi. Je n'avais jamais eux de réel ami comme lui et maintenant que je l'avais, je comptais bien entretenir notre relation pour qu'elle reste telle quelle. Enfin, je repris un peu mon sérieux, nous étions quand même attaqué. D'ailleurs, je me souvins de ce que nos adversaires nous avait demandé. Le Millésime... Ils veulent cette vieille bouteille de vin de table ? Qu'ils aillent la chercher dans la caravane s'ils ont soif. Enfin, c'est ce que je pensais au début mais en y repensant, c'était une très vieille bouteille et pour qu'elle attire leur convoitise, c'est qu'elle devait coûter réellement cher. Bref, notre but était de protéger les touristes jusqu'en haut du sommet puis de les faire redescendre sans dangers. Si nous voulions les protéger, il fallait protéger la bouteille car ils ne voudront sans doute pas leur laisser leur abreuvage. Halala, quelle galère, devoir combattre juste pour une bouteille, si ce n'est pas triste tout ça ?

Cinq de faisaient face, et cinq autres face à Shinzô. L'un de mes futurs adversaires tenaient en son bec un from... Hum un kunai. Ils n'avaient pourtant pas l'air très habile, sûrement un gars qui voulait se la raconter. Les autres avaient des épées et sabres de mauvaise qualité, le genre qu'on trouve dans un supermarché m'voyez ? Quoi qu'il en soit, je faisais directement dans le tas, tête baissée, comme si c'était les portes ouvertes. J'exécutais alors quelques mudras. Voyant les regards de mes ennemis, ils étaient effrayés, pensant que j'allais sortir une technique surpuissante. Je n'en fis au final rien, ce n'était qu'une feinte. Une fois en milieu du groupe, je me couchais et fis la coupole, geste de dance de R'n'B. Cela me permettait de balayer trois hommes au sol. Au moins, le ménage était fait et j’espérais que Shinzô avait vu avec quelle grâce j'avais exécuté ce geste de façon si pur. D'une contraction musculaire du dos, je me retrouvais rapidement sur mes jambes. Regardant les deux derniers adversaires, je vis que l'un était horriblement poilu avec de grands pieds.


« Hey Shin, mattes ça, c'est le Yeti des neiges !! »


Pas très classe non plus, mais tellement vrai. J'aurais pu, je l'aurais pris en photo. Je vous assure, vous auriez été là, vous auriez pensé comme moi : Yeti direct. L'homme au sabre s'approchait de moi de façon fourbe, tentant de ne faire aucuns bruits. Quand je le regardais, il s'immobilisait faisant mine de rien. Peut-être pensait-il qu'on jouait à un deux trois soleil peut-être ? Rien à faire, ce n'est pas ce qui m'empêchais de lui coller mon poing dans la figure et le faire voler quelques mètres plus loin. Mon bras toujours armé, je concentrais mon chakra tout autour de ce membre qui fit rapidement entouré e flamme. J'avait utilisé cette technique lorsque j'avais rencontré pour la première fois le shinobi de Kumo Gakure No Satô. Mon poing prêt, je décochais une magnifique droite en plein dans sou torse. Je pensais qu'il allait lui aussi valser à plusieurs mètres mais il était plus résistant et restait sur ses jambes. Par contre, il y eut un autre effet. Laissant mon poing contre son torse, les poils qui dépassaient prirent feu, et voilà que mon ennemi courait dans tout les sens, en feu, gesticulant les bras de façon aléatoire en criant. Voyant cette scène, je ne pus m'empêcher de pouffer de rire. C'était trop marrant, enfin j'avais pitié de lui. Le voyant continué de courir, j'étirais ma jambe en avant pour lui faire un croche pied. Il n'avait pas vu ce petit obstacle venir mais il pouvait me remercier car en tombant, la neige avait fait disparaître le feu et fondant. Je n'avais plus d'ennemi à combattre, ils étaient tous hors jeu mais regardant la scène, rien n'avait été encore fait. Shinzô n'avait pas l'air bien motivé. Le regardant je lui dis :


« Tapes-moi si tu peux ! »


Je joignais mes mains et bientôt, je ne faisais qu'un avec la terre se trouvant sous la neige. Rapidement, je me retrouvais en dessous de son groupe d'adversaires. Je l'avais comme qui dirait provoqué en duel. Il devait me taper s'il le pouvait. Remontant à la surface, juste en dessous d'un ennemi, sortant seulement la tête, je lui dis :


« Je suis ici ! »


Je replongeais avant de réapparaître sous un autre homme, tout en prononçant les mêmes mots et ainsi de suite. On allait jouer à un jeu étant la variance de tape-taupe : Tape-Kenzaku !



Spoiler:

Les événements s'enchaînaient. Je ne sais pas se qu'il se passe. Inconscient ? J'en doute. J'entends tous et pourtant je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Trop fatiguer ? J'en doute. Sûrement à cause de l'alcool. Il était déconseillé de boire autant. D'ailleurs, ça fait longtemps que je suis tombé ? J'ai complètement oublier. Réveilles-toi du genoux, dit le Konohajin. Que je me réveille du genoux... C'était pas très français... Le principal est que j'avais compris, même si je suis incapable de me lever. Tout doucement, je lève ma tête et regarde. Cinq types devant moi, cinq devant Kenzaku. Lui, Kenzaku, a mit les trois mecs au tapis si facilement en faisant la coupole, gestes de danse R'n'B. Je dois l'avouer, c'était styler... Il lui reste deux personnes à casser la gueule maintenant... Dont un mystérieusement poilu. Tout comme mon coéquipier, je trouvais cela très bizarre. Shin, mattes ça, c'est le Yéti des neiges ! Dit à nouveau avec ironie Kenzaku. Il n'avait pas tord pour autant, cette bête pouvait bien être le Yéti des neiges, même si je croyais pas à se genre de choses, moi. D'ailleurs qu'est-ce qu'une bête aussi féroce fait avec des bandits pareils ?

Un homme armé de sabre s'approche petit à petit vers le Konohajin, il marchait presque sur la pointe des pieds, pensant être suffisamment discret pour en venir à bout de mon coéquipier. Cela était aussi facile de vaincre un shinobi de la feuille ? J'en doute. Quand Kenzaku a posé son regard sur l'homme armé, ce dernier s'immobilisait. Je ne pu m'empêcher de rire suite à ça. Il était tellement ridicule. Un bon poing dans la figure et Kenzaku l'a fait volé plusieurs mètres plus loin. Il reste plus que le Yéti à battre du coter du Konohajin.
Une aura enflammé recouvre le bras de Kenzaku. Je suis pas surpris. C'est pas la première fois qu'il utilise cette technique en ma compagnie. L'autre jour dans la grotte avec l'autre aux cheveux roses, j'en suis sûr maintenant, c'était la même technique Katon. Grâce à ce jutsu, il avait aussi réussit à vaincre plusieurs loups de simple coup de poing. Mais cette fois-ci rien. Lorsque la main enflammer de Kenzaku percuta le torse du Yéti, ce dernier réagit à peine.

Je referme les yeux... Ma tête tourne. Je ne peux participer au combat dans cette état, j'aurais pas dû boire.

Tapes-moi si tu peux ! Dit avec ironie, Kenzaku. Je me force et lève la tête... Il voulait que je le frappe. Il a changé de camps ou quoi ? Déjà que je suis mal en point, mais si en plus de ça, j'dois me coltiner le Konohajin... Je suis mal. Je me lève, difficilement. J'ai la tête qui tourne, j'ai envie de vomir et surtout, j'ai pas envie de me battre. Je n'ai pourtant pas le choix, si je ne veux pas me retrouver six pieds sous-terre, fallait bien combattre. La première tentative fut un échec, je retombe lamentablement par terre. Pour la deuxième, l'un des touristes qu'on était chargé de protéger m'aide à me lever. Tentative réussit. Je suis debout. Mon regard est sur le touriste, la seule chose que je trouve à dire est :

« Merci mec. Tu crois qu'on est déjà le matin ?! »

Des paroles encore moins classe que ceux qu'avaient prononcés plutôt le Konohajin... Puis j'entends ces provocations, il voulait toujours que je le frappe... Je suis ici ! Dit-il. Je réfléchis. Pourquoi il me demande de l'attaquer ? Il n'avait pas l'air d'un traître tout à l'heure... Et même s'il en était un, il ne m'aurait pas demandé de l'attaquer. C'est ridicule. Je réfléchis, encore et encore. J'ai trouvé. Positionner au milieu du groupe adversaire, il comptait sur moi pour le viser avec l'une de mes techniques offensives pour abattre les bandits autour de lui.

Un, puis deux et un troisième signe incantatoire, c'est suffisant pour que mon jutsu soit en marche. Sûrement l'un des plus puissant que j'ai actuellement. Shuji-sensei me l'a appris il y a pas longtemps, pour me préparer à la guerre. Il n'avait pas tord, me préparer à la guerre était important, et apprendre de nouveaux jutsus étaient la meilleure chose à faire. Bref, je concentre du chakra doton dans mes mains. Et comme me l'avait précisé Shuji-sensei, j'essaye de donner forme à la terre qui sort du sol. Un dragon ? Non. Un taureau ? Non. La bête qui venait de sortir du sol était un bison. Pourquoi avoir choisis un bison pour ce jutsu ? J'en sais rien je trouve ça styler. Il se dirige à grande vitesse vers le groupes de bandits. Je cris alors :

« Doton Yugyaa (tr : bison de terre) ! »

J'espère qu'il n'aura pas trop de mal à l'éviter... Quant aux bandits, eux, ils ont tous été percuter par la bête.

Je ferme les yeux, ma tête tourne... Je tombe au sol. Évanouie.

Spoiler:

Je venais de fendre dans le sol grâce à une technique que toutes personnes maîtrisant le Doton doit connaitre. Enfin, c'est ce que je pensais mais peut-être certains ploucs ne connaissait pas cela. Enfin, je me dissimulais dans le sol et sortait de temps à autre ma tête en dessous de nos assaillants. J'étais partant pour faire une variante du feu tape-taupes, mais à priori, Shinzô en avait décidé autrement. Il tentait de se lever seul une première fois, sans succès. Arrivé à ce moment, je compris pourquoi on m'avait envoyé en mission avec lui. Kumo Gakure No Satô n'avait peut-être plus de shinobi plus ou moins haut gradés et qu'un simple Genin ne pouvait pas accomplir seul la mission. Même à plusieurs Genin, cela restait plus ou moins dangereux, étant très loin de leur pays. Enfin bon, il avait quand même réussit à se lever au bout de la deuxième fois, avec grande peine ainsi que l'aide de l'un des touristes. Ce dernier était derrière lui, essayant de le faire tenir en équilibre. Ce bougre aussi était plein, il avait bien picolé, mais il avait sans doute l'habitude par rapport à mon compagnon de mission. Quoi qu'il en soit, il exécutai un, puis deux mudras. Regardant cela, je compris immédiatement qu'il allait exécuter une technique Doton à son tour. Alors ainsi il maîtrisait le même art shinobi que moi. Enfin, ce n'en était qu'un parmi beaucoup d'autres. Beaucoup de shinobis savent utiliser cet élément qui était, selon moi, dévastateur et non compliqué à utiliser.

Voulant jouer à tape-taupes, je pensais qu'il allait créer une sorte de marteau de terre où je ne sais quoi, pour jouer le jeu lui aussi mais il ne le fit pas. J'étais terriblement déçu qu'il ne veuille pas jouer avec moi, ça aurait pu être cool. Tant pis, ça aurait été pour une prochaine fois. Devant le blondinet commençait à se former une masse de chakra impressionnante, puis cette masse se transformait en une forme que je connaissais plus ou moins, mais sans pouvoir reconnaître ce que c'était. Deux ou trois secondes passèrent et je vis un bison en train de foncer dans ma direction. Han, trop la classe sa technique, ça change des dragons, serpents et autres formes que les gens font prendre à leurs techniques. J'étais vraiment bluffé par ce qu'il venait de faire, un bison de terre. Sans hésiter, je sortais d'un bond du sol pour éviter que son attaque ne me heurte. Contrairement à lui, j'étais tout à fait sobre, donc vraiment pas difficile de l'éviter lorsqu'on s'y attend, ce qui n'allait sûrement pas être le cas de nos adversaires. J'étais dans les airs, et bien sur, comme toute chose, j'allais retombe grâce au lois de mère-nature. Ce que je fis à ce moment était exactement ce que je voulais. Les pieds vers le bas, je descendis en flèche sur le bison, l'enfourchant comme un cheval.


« TAYOOOOO !! »


Après vouloir jouer à mon jeu, voilà que je me prenais pour un cow-boy faisant tournoyer un lasso au dessus de sa tête. Bon, vu le regard effrayé, mais également de dégoût que me portait nos ennemis, je devais plus ressembler à l'autre coréen chantant Gangnam Style. Vous ne connaissez pas ? Mais si, le gros avec ses lunettes noirs qui chante et danse en se croyant sur un cheval. La musique qui fait le HIT en ce moment. La musique complètement nul mais délire en même temps. Ah oui, je me disais bien que vous connaissiez. Enfin bref, revenons à nos moutons, ou plutôt à notre bison. Il fonçait droit sur les pseudos voleurs de pacotilles et l'impact allait avoir d'un moment à l'autre. « PAF », ce fut le bruit qu'il y eut en choc. « MAMAN AU SECOURS », fut le bruit que firent nos adversaires et « STRIKE », fut celui que j'ai fait, les yeux écarquillés, une étincelle à chaque pupille comme un gamin qui ouvre ses jouets le jour de noël. La mission avait complètement déraillé, je ne savais plus où donner de la tête tellement que je me sentais foufou. Elle avait viré au troll comme pas possible, mais je n'allais pas m'en plaindre quand même, pour une fois qu'on pouvait s'amuser on gagnant de l'argent. Tous les ennemis étaient au sol, la technique Doton de Shinzô se désactivai, me laissant retomber au sol sur mes fesses. Heureusement que j'avais le cul musclé.

Houlala, mais comment je parle moi, je suis vraiment vulgaire, ce n'est pas mon genre d'habitude. Depuis que j'ai rencontré Shinzô, je me suis dévergondé dit donc. Est-ce sa faute ? Ou plutôt, est-ce grâce à lui ?

Quoi qu'il en soit, nous en étions débarrassé et histoire de ne pas être gêné une nouvelle fois par ces imbéciles, je sortais une sorte de mon sac, les ressemblant et les attachant les uns aux autres. Voilà, c'était fait, il ne restait plus qu'à reprendre notre périple. Nous allions d'ailleurs bientôt arrivé au sommet de la montagne et le plus dure était derrière nous. Du moins, c'est ce que je pensais...

Hein ? Quoi ? L'mec aux cheveux rouges là, euh... Le konohajin... Il évite ma technique super balèze du bison de la mort en un simple saut de je n'sais combien de mètres. La suite, j'avais du mal à la comprendre... Il est dans les airs et comme tout homme dans les airs -sauf moi bien sûr- il retombe grâce aux lois de la nature, à la gravité et tout le tralala... Mais c'est pas ça qui m'a choqué, non... L'gars il monte carrément sur mon bison. L'pire c'est qu'il faisait tournoyer au dessus de sa tête un lasso, se prenant ainsi pour un vieux cow-boy des années... Euh... Je ne serais pas vous dires là tous de suite. Bref, le bison se dirige en direction des nombreux ennemis terrifier par la taille imposante du machin.

Maintenant ? Non dans deux secondes... C'est bon ! Non encore. Et maintenant ? Encore un peu...
Et : « Paf ! Ça fait des chocapic ! » ! Bizarrement, chacun avait eu sa propre réaction lors de l'impact. Kenzaku lui criait « Strike », les bandits eux criaient « Maman au secours ! ». Le bison disparaît, Kenzaku retombe sur son cul. Ça doit faire mal ça.

« Ça te dérange pas si j'fais une 'tite sieste ? (demandais-je aux roux) Je suis claqué ! »

Je suis claqué et ça vaux rien de le dire. L'alcool, le trajet de dingue qu'on a fait, le mini combat qu'on vient de faire, tout ça, c'est pas gratuit en énergie hein... Bref, j'attends même pas la réponse du konohajin que je tombe par terre, je m'endors aussitôt. L'impact de ma tête contre le sol était plutôt forte et pourtant ça ne m'a pas empêcher de roupiller. Une bonne sieste pour se reposer d'une si longue mission, quoi de mieux ? Je sens des personnes me porter, je prend même pas la peine d'ouvrir les yeux, je suis trop occuper à rêver. Ça doit sûrement être les touristes qui me porte pour m’amener à la caravane.

Je me réveille. On est toujours en mission. Vaux mieux vite me rendormir avant que Kenzaku remarque que je suis réveillé et me demandera de prendre les commandes alors que je suis tout mort. Je me rendors facilement. Me revoilà au pays des rêves.

Je me réveille une deuxième fois... On est arriver. J'ai encore un peu la gueule de bois, mais ça passe, j'arrive à me lever. Je remarque qu'on est à la taverne de l'autre jour... La mission est réellement terminer, je suis content.