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 | | (#) Sujet: Mission B - Blague à part - Solo Ven 6 Juil 2012 - 3:17 | |
| - Citation :
- Vous êtes chargée d'escorter une personne andive capée de la frontière jusqu'au village de Suna. Cette dernière est menacée par de gros malabars qui n'hésiteront pas à vous avoiner la courge. La cliente est une grande asperge avec des yeux en amande de couleur marron.Si cette quiche n'arrive pas en vie à Suna, laits traités avec son père deviendront caduque. Par conséquent n'hésitez pas à distribuer des pèches et des tartes quitte à être sûre que vos opposants tombent dans les pommes et qu'ils ne ramènent plus leurs fraises.
Je repars du bureau avec entre mes doigts un rouleau, une mission, soit disant, d'une très grande importance ; quoi qu'en voyant la tête de celui qui me l'a remit j'ai comme un doute, enfin, l'habit ne fait le moine et je le prends au sérieux, en plus je suis comment dire, nouvelle par ici alors j'évite de trop me la jouer. Je sors du village, parce qu'on m'a dit de sortir du village avant de décacheter l'ordre de mission ; je demande bien pourquoi tien. Donc je défais le morceau de cire, déroule le bandeau de tissus et étire le papier jaunâtre qui par ailleurs n'est pas le même que d'habitude, oué je suis très observatrice ; puis en plus le sceau me paraissait.. Comment dit on ? Contrefait ? Non, qu'une impression ; bref, je lis les premiers mots, je les lis, les relis ; trois fois, quatre cinq six, je relève la tête en scrutant l'horizon, l'air désabusé comme ayant découvert une triste et cruelle vérité, on se payait ma tête. Bon, je décide dans un premier, de repartir au qg pour demander quelques explications et à défaut quelques infos. Un gars, un ninja moins gradé que moi et certainement aussi moins fort regarde l'ordre, me regarde, le fait plusieurs fois ; lui aussi semblait ne pas en revenir et pourtant...
« Oui, mais vous devez quand remplir cette mission Zanshi Sama. »
Je reprends le papier et commence à me demander qui peut bien être l'auteur de cette blague, quelqu'un avec un humour dirons nous raffiné. Je me demande si c'est un canular ou pas, alors dans le doute, ben je me mets en route. Vu les noms employés je devais certainement avoir affaire à un genre de jeu de piste, franchement... Bon, j'y vais, je prends mon courage à deux mains. Je relis la missive, et une autre question se soulève : Quelle frontière ? Et là je me demande ''es tu assez stupide pour le faire ou pas ?'', forcément, je ne peux répondre que ''oui''. Bon bah je me mets en route, mais quand même dans le doute je fais appelle à mon kirido préféré, une invoc mal lunée qui ne m'aime pas. Je lui demande sans grande conviction où je ferai mieux d'aller pour trouver quelqu'un avec une tronche de cake, j'avais confiance en son intuition qui était toujours la bonne. Il m'indiqua une direction je la suivi. Aprés plusieurs heures perdues à marcher j'arrive enfin à un village dans le désert, pas très loin d'un biome de forêt. Le sable crisse sous mes pas, j'approche, un homme m'interpelle.  « Vous êtes la livreuse ? »Là je pose encore une question : la livreuse de quoi ? J'hésite à demander mais je le fais quand même, d'une voix marquée par la surprise je questionne. Le type, le paysans me prend légérement pour une conne et me dit ;
« Ben, la livreuse de quiche aux asperge et aux amendes, qui d'autre, pff »
Il fut un temps où un homme me parlant sur ce ton aurait fini sur le rôtissoire, enfin.. Je fis mine de rien, et je pris les boîtes qu'il me tendait avec un sourire me donnant envie de frapper.. Mais comme je représente Suna, je ne le fais pas. Finalement je commence à comprendre, enfin, pas tout, mais une partie ; les ordres de mission avaient dus être mélangés et mal retranscrits ; et c'est bibi qui en pâtissait, voilà tout. Chemin rebroussé, la nuit commence à tomber amenant avec elle la fraîcheur. Heureusement je ne suis plus très loin de Suna. Oué, je vais vite, faut pas chercher à comprendre, je prends des raccourcis, dans le désert. Enfin, au loin je vois le ciel noir éclairé de la faible lueur émanant du village ; j'arrivais pour l'heure du repas, tant mieux ! Mais quelques kilomètres, parce que d'ici ça paraît prés, mais en fait c'est encore vachement loin ; un groupe d'hommes, des bandits brigands ? Tout de rouge vêtu apparurent de je ne sais où, mais en tout cas ils me barraient la route et tendaient leurs mains vers moi, ou plutôt vers mon panier contenant et les quiches et le lait traité, enfin, pasteurisé. Je compris alors qu'ils en avaient après ma précieuse cargaison. « Et mon enfant, qu'y a t il dans ton panier ? »Me demandèrent ils tous en chœur. Idiotement et avec candeur je leur réponds ;
« Des quiches et du lait pasteurisé pour Papy Suna, à mon avis »
« Hein ? Pour qui ? Mamie Nova ? »
« Non, Papy Suna ! V'savez un vieux avec une grande barbe qui s'appelle Aare mais qu'on appelle secrètement Papy Taaré.. »
« Ah, excuse, j'avions du sable dans les oreilles.. Mais bon, osef de ton père grand, file nous le matos ou c'est toi qui passe à la casserole. »
Casserole, ça me faisait penser à quelque chose ça, enfin bref, pas de temps à perdre, je pose très délicatement le panier de victuailles rempli sur le sable froid, fait quelques signes, et là le désert s'enflamme. Je suis sûre que depuis Suna on voit mes effets pyrotechniques et qu'on se croit au feu de la Saint Jean en avance. Le feu cesse, les viles personnages disparaissent comme ils apparurent sauf qu'ils n’apparaîtront plus jamais ; et à leur place aucune cendre, pas de sable, mais du verre, ça peut d'importance en fait. Bref, je crapahute sur trois dunes et finalement j'arrive aux portes du village. Ah les portes du village... Je les passe. Je fonce direct au qg avec le paquet contenant la nourriture et le donne à celui qui m'avait donné l'ordre, il m'observe un instant, je l'observe, lui aussi j'ai bien envie de le frapper.. Puis finalement il me parle.  « Merci, c'était rapide. » Puis il part sans rien faire d'autre, j'eus un peu de mal à comprendre sur coup, mais au fur et mesure que les secondes s'écoulaient ; secondes que je pouvais entendre d'ailleurs ; je réalisais. Un autre ninja entra alors dans la pièce, celui il semblait normal, authentique ; il me salua et me demanda ce qui m'arrivait, je lui explique brièvement tellement je suis dépitée et il me répond. « Ah oué, il y a toujours une bonne poire pour avaler cette salade... C'est rizible. »  - Citation :
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