Battez-vous ! [PV: Teichirô]

Spoiler:

Elle était depuis à present quelques temps membre du An'tei, changement de vie radical s'il en est. Dirigeante d'une nouvelle et puissante organisation, il était à present certain que le monde ninja n'allait plus tourner sans que les yeux des gardiens de l'equilibre qu'étaient les fléaux n'aient leurs mots à dire. Mais ce n'est pas pour cela que Gabushi était à present dans le territoire du pays de la terre. Car en effet, les fléaux s'occupent des villages cachés, et ainsi elle était en charge du village de la feuille. Loin donc, etait-elle de sa mission et de son periple pour le moment, dans les steppes de roche de ce monde désolé et aride à la recherche de mécréants qui menace l'equilibre.
Car c'est toujours et encore de cela qu'il s'agit, comment pourrait-il en être autrement ? C'est par une demande bien simple et éphémère qui a réussit à faire sortir la Nomade de ses combats pour quelques temps. En effet, au court de moultes periples à travers le monde, elle était déjà au courant du soulevement en question qu'elle était venu arrèter mais plus le temps passait et plus les choses s'aggravaient. Les evenements n'avaient pas laissé la Jisetsu poser ses yeux sur le pays de la terre jusqu'à maintenant et, peut être que toute cette folie aurait pu être stoppé avant si elle avait eut plus de temps.

Maintenant, des choses graves se passaient dans le pays de la roche, à tel point que les rumeurs qui circulent dans le monde à l'exterieur de ses frontières se veulent digne d'un cauchemare, d'un enfer sur terre que personne ne peut arrèter. C'est bien par chance que des informateurs de l'organisation étaient tombé sur un envoyé du seigneur féodal qui demandait purement et simplement de l'aide à qui voudrait bien arrèter les massacres grandissants dans les steppes de roche. L'Antei prit la menace bien au serieux, peut être même un peu trop d'après la Nomade, car en effet outre l'eternelle sentinelle du temps qu'elle était, une autre figure forte parmit les fléau devait à present la rejoindre. Peut être qu'elle pourrait sauter sur l'ocassion pour parler un peu plus avec lui, lui qui fait toujours son numéro de démon ténébreux silencieux qui avait l'don de faire rire la Nomade.

Car c'était Jisetsu Gabushi et Samidare Teichirô qui étaient à present chargé de trouver et d'arrèter par tous les moyens cette bande d'idiot qui faisait n'importe quoi avec leurs lames. Ils avaient attiré les plus mauvais yeux qu'ils pouvaient trouver sur ces terres, sans aucun doute. Mais ils ne le savaient surement pas encore.
Pour le moment, elle patientait tranquillement sur un bout d'cailloux qui trainait par là, devant une des artères principales qui reliaient le pays aux autres pour les marchands et voyageurs. Cela faisait un moment qu'elle était dans l'coin et elle était sur place en avance par rapport à la date prévu où les deux fléaux convergeraient vers l'ennemi. C'était chiant à n'en pas douter, une bonne partie de sa reserve d'alcool y était passée à attendre Teichirô et sa conviction que deux fléaux étaient de trop pour une mission aussi lambda grandissait au fils du temps.

C'était qu'il devrait à present se depêcher, ou une chose qui ne s'était jamais vu allait se passer. Son parchemin de sceau pourrait bien finallement être à court de sa delicieuse liqueur. Une chose aussi... Impossible ouvrirait une faille dans l'espace temps à n'en pas douter.
Ses pensées fit rire la Nomade, elle pouvait de temps en temps être une vraie gamine et ses pensées pouvaient vagabonder longtemps sur des sujets futils et autres stupidités indignes de sont rang. Mais que pouvait-elle bien y faire ? Elle ne se pensait pas si vielle que cela et a de toute façon elle n'eut pratiquement pas d'enfance. Alors si elle n'était pas une grande enfant, que pouvait-elle bien lui rester ?
Elle se fit reveillé par une silhouette qui se dessinait au loin dans la brume matinal qui regnait à present sur le chemin de passe du pays de la roche. Peut être finallement était-il l'heure du rendez-vous ? Un type aussi "étrange" que Teichirô allait surement arriver pile poil à l'heure pour avoir la classe, donc il devait être temps.

Allez, allons botter des culs.

Quand on y pense... Que cela puisse être pris comme drôle ou nous, ou nous demandais ni plus ni moins de faire une guerre à deux contre une centaine de shinobis... Du moins c'est ce que j'avais compris. Ce n'était pas tant la crainte qui me faisait poser des questions. C'était cette idée incongru quant à la possibilité pour uniquement 2 personnes d'en vaincre 100 fois plus...
Le An'tei n'était pourtant pas bien connu de nos jours. D'ailleurs, sans honte fallait-il admettre que nous avions répondu et eu connaissance de cette mission tout à fait par hasard. Au moins nos informateurs étaient des plus efficace. Ou bien chanceux... Mais la chance fait partis du talent. Quoi qu'il en déplaise aux plus puritains...

Nous retirions surement de la gloire de cette mission. Vaincre une armée et mettre à l'une des guerres civils prenant en proie ce pauvre pays n'était sans être de haute valeur. C'est ce dont nous avions besoin pour le moment. Nous faire connaitre. Nous faire entendre. J'ignorais cependant si les noms de Jisetsu Gabusgi la Nomade et de Samidare Teichirô le démon cendré étaient connu jusque dans ces terres. Cela serait flatteur sans nul doute. Non que mon envie de me faire passer de la pommade dépasser plus que la mesure accordé, mais bien que cela influerait à coup sur le moral de nos ennemis. Deux légendes venaient en personne s'occuper de leurs cas. C'était à mon sens à la fois un honneur et une malédiction pour eux.

Autre point à ne pas oublié... La possible altercation avec la Nomade. Nous étions certes allié désormais, et bien que cela puisse être présomptueux de ma part, qui pouvait faire meilleur coéquipier que moi pour cette grande guerrière qu'elle est. Nous nous étions affronté dans un combat à mort il y'a de ça quelque temps déjà. Je connais ses capacités au moins autant qu'elle connait les miennes... Nos techniques et nos méthodes. Il y avait de quoi créer un tandem capable de faire résonné une puissance jusque dans les fondations des villages cachés. Cependant je m'étais joué d'elle pour l'enrôlé plus ou moins de force dans notre organisation. Je ne lui avais pas mis le couteau sous la gorge non plus. Mais je l'avais bel et bien manipulé pour arriver à mes fins. Elle le savait et nous n'en n'avions pas encore discuter. Si elle abordait le sujet je me montrerais honnête avec elle. Si j'avais fais tout cela après c'est que je prenais en considération sa valeur au moins en aussi grande estime que la mienne.

C'est dans un matin brumeux que nous nous retrouvâmes donc. Une steppe venteuse et aride pour point de départ. Ce pays était toujours d'une ambiance absolument déprimante. Mais pour ma part je m'y sentais bien. Heureux et à ma place. Pour le maître de la cendre quel meilleur endroit que le pays des volcans pour se sentir chez soi après tout ?
Quand je l'atteignis je vis à son regard qu'elle avait déjà sans doute pas mal picolé. Son seul défaut était sans aucun doute une consommation d'alcool dépassant de loin les limites du raisonnable.
Quand je vins à moins d'un mètre d'elle. Je ne su de suite comment me présenter et dans quelles conditions. Nous étions seuls et peut-être voudrait-elle avant que nous coopérions me mettre une de ses bonnes gifles comme elle en avait le secret. Je restais les premières secondes nonchalant à simplement la regarder d'une oeillade à la fois limpide et dénuer de joie. Curieusement contre toute la nature qui faisait mon être. Je posais un genoux au sol en signe de pardon. Geste sans équivoque de ma part étant donné ma réputation. Je ne baissais pas la tête néanmoins et continua de la fixer du regard. Une phrase vint ensuite. Le timbre était bas mais certainement pas soumission. je voulais y faire entendre autant la sincérité que la détermination.

-Je ne peux que te demander pardon. Mais c'était nécessaire. Aujourd'hui parce que nous avons connu ce temps sombre nous seront les meilleurs et les plus dangereux alliés du monde... Tel était notre destin.

En me redressant je lui tendis de la manière la plus simple du monde ma main. Signe de ma bonne volonté et que désormais notre amitié et notre alliance devenait aussi sincère qu'effective.

-Je mettrais désormais autant de hargne à te protéger toi et notre rêve que j'en ai mis à vouloir te tuer...

La suite était pour moi des plus simple. L'expérience des années passer à accomplir des missions pour le village de la feuille, à la guerre clanique de Kiri m'avait forgé pour ce genre de situation. C'était routinier ou presque bien que ne n'avais jamais eu à me préparer à affronter une armée avec un seul coéquipier. Il était évident que ce groupe de shinobi guerroyait avec un autre. Celui qui avait fait appelle à nous. Et celui Gabushi devait savoir ou il se trouvait. Les batailles se succédaient sans cesse avec pour seule résultat de conduire à la suivante. Ce qui sous entendait l'une et l'autre partie savait ou se trouver mutuellement. Les attaques devaient certainement se dérouler à des endroits précis et choisis. Peut de terrains étaient capable d’accueillir un si grand nombre de shinobis à la fois. Je ne me sentais pas vraiment d"humeur à faire une recherche, une enquête et tout le tralala habituel qui conduisait finalement toujours vers la même débouchée. Pour cette fois, je comptais, ou du moins j’espérais, simplement que ce soit nos ennemis qui nous trouves. Nous n'étions que deux et ils ne savaient surement pas encore que c'était la Nomade et le démon cendré qu'ils avaient aux trousses. De part leurs supériorités numérique, ils auraient sans le moindre doute la hardiesse de nous prendre de front. Et je comptais bien la-dessus. C'est d'ailleurs ce que j'allais proposer à la nomade. Les laisser nous tomber dessus. Puis, par la force brute comme notre expérience, les jouter hors du pays de la terre, voir les effacer de celle-ci.

Il eut un moment d'hesitation qui se voulait quand même étrangement rare, car oui, qui pouvait réellement avoir vu jusqu'à là Teichirô hesiter ? Cela fit simplement sourire la Nomade qui ne dit mot en le regardant poser genoux à terre. Pas qu'elle aimait la situation, elle n'était pas du genre a adorer mettre les gens à genoux. Et de toute façon le simple fait de voir le fléau de Kiri hesiter et ne sachant trop que faire, même pendant une seconde, était en soit une chose bien plus parlant pour la Jisetsu.
Il présenta sa main, pour ainsi demander et conclure une amitié avec Gabushi surement. Un geste symbolique qui devait peut être lourd de sens pour lui, en tout cas c'est ce qui transpirait dans l'acte qui, quoi qu'improvisé, semblait pratiquement religieux. Elle n'aurait peut être pas du attendre autre chose de Samidare Teichirô après tout.

- Et bien, j'allais faire comme tout l'monde et te demander sur l'voyage avec des phrases innocentes. Mais que tu y penses tout seul me prouve que cela te préocupe, j'imagine.

Elle serra la main du démon cendré avec vigueur, un clin d'oeil accompagnant le geste dans le plus pure style de la Nomade. Que cette affaire soit réglé dès à present etait en soit une benediction, elle ne voulait pas spécialement que des pensées negatives viennent à present gacher sa concentration dans la mission. Elle avait déjà bien à faire avec l'alcool, c'était pas pour en plus avoir l'cafard. Même si elle avait quand même des raisons, elle s'était laissé abattre plusieurs mois après son combat contre Teichirô. Peut être les effets de son Genjutsu ? Il ne pouvait durer tout ce temps... Oui voilà, des pensées comme celles-là !

Elle tourna la tête en direction du nord, peut être pour concentrer son regard sur autre chose et pour se changer les idées. Dans tous les cas, elle se tourna dans cette direction qui les méneraient tous les deux vers leur combat.
Car oui, cette mission était à present un combat ! Elle n'avait pas dit grand chose à Teichirô et c'était les informateurs sous la charge de la Jisetsu qui avait eut les informations de la part de l'agent du seigneur.

- Nous allons donc devoir nous rendre dans un des villages de c'pays à la noix pour tendre une embuscade à ces chiens. Pour t'expliquer plus en detail toute l'histoire, nous devons arrèter une bande de brigand qui est rapidement devenue une armée et qui s'amuse à faire des pillage à la hauteur de leur nombre. L'armée de possèdait le seigneur féodal était déjà bien affaibli à cause des differents conflicts claniques, ils ne peuvent contenir ce fléau contre les villages civils.

Elle s'arrèta dans son discours, sortant une bouteille d'alcool pour la énième fois depuis le debut de la journée. S'envoya le contenu de celui-ci comme si c'était purement et simplement de l'eau.

- Pour faire simple... On y va, on attends, on bastonne. Si tu as des questions, ca s'ra sur la route ! L'village est pas loin mais, il ne faut pas faire attendre nos amis ou pire, les rater.

Elle tourna son visage finallement vers Teichirô pour lui faire un sourire franc et jovial. C'est vrai que l'idée de botter autant de gens en même temps la rendait quand même heureuse et faisait bouillir son sang de guerrière. Même si elle ne l'etait pas de base, les années au service de Kiri l'avait forgé ainsi, contre nature peut être, elle qui est une voyageuse, une errante, une Jisetsu. Mais elle n'y pouvait rien à present et elle luttait de toute façon avec l'Antei pour que d'autres ne subissent pas le même sort à l'avenir.
Elle ouvrit simplement la marche, les mains dans les poches et le pied leger, il était temps de se diriger vers la zone où le combat aura lieu. Un p'tit village deserté de civil pour l'ocassion que les bandits n'avaient pas encore pillé.

Cela promettait d'être interessant.

La plus agréable des surprise était pour moi l'évolution de Gabushi. Elle était désormais plus stratège que brute. Je n'aurais pas tout à fait agis de la même manière qu'elle avait envisager. Cependant, le plan qu'elle avait mis en place était tout à fait respectable. Une embuscade. Un grand classique. Le village devant supporter cette machination serait surement hors irrécupérable après la bataille en revanche...
Je le suivis donc vers le village en question. Bien qu'a une longue distance d'ou nous nous trouvions, le voyage fut rapide. Peut-être le temps était-il passé vite plus simplement. Le village à notre arrivée était effectivement vide. Pas un chat à l'horizon. Des bâtisses en bois pour le moins archaïque et branlante. Le village n'était pas bien grand également. Capable de contenir à peine une centaine de personne au maximum selon ma propre estimation. Je savais que c'était désormais le moment de prouver au pays de la terre la puissance du an'tei et surtout celle de notre équipe. Si seulement deux fléaux suffisait à mettre à mal une armée, alors sans nul doute que les villages cachés réfléchirait à deux fois avant de nous prendre pour des clowns. Il y avait donc une certaine pression dans tout cela. Mais le poids d'une mission était une chose commune à notre condition de shinobi. Surtout quand on se retrouve parachuter un jour second d'un kage...

Cette fois-ci, je ne chercherais pas a user de stratagème fourbe. Attiré ces hommes dans le village était suffisant et je ne comptais pas m'y cacher... Simplement les attendre sur la place avec la nomade. Neutre et en totale confiance. Je m'y plaçais donc d'instinct. Nonchalant comme à mon habitude et des plus silencieux. Je ne faisais alors qu'attendre l'arrivée de nos adversaires dans le plus long silence... Ils n'étaient pas selon nos informations de puissant shinobi mais en grand nombre. Ce qui voulait dire que même pour nous cette bataille ne serait pas une partie de plaisir. Nous n'avions évoquer aucune autre stratégie de combat. J’espérais qu'une fois le combat commencé. Nous fonctionnerions à l'instinct. Il ne faisait nul doute à mon sens que cela serait totalement suffisant pour nous en défaire.

L'attente ne fut pas bien longue. Et heureusement connaissant le manque de patience de la nomade. Une demi-heure à peine et nous entendions les fous pénétrer dans le village. Pourvu d'une haute arrogance et d'une totale confiance. La place était circulaire et ne laissait comme chemin que deux entrée. L'une derrière nous et l'autre en face de nous. Celle d'en face étant celle qu'emprunta nos ennemis. Sa circonférence peinait à contenir tout ce beau monde... Il y avait en face de nous désormais environ 70 shinobis. J'imaginais plus que cela à entendre les rumeurs mais cela restait tout à fait raisonnable.
Quand ils vit, ils se stoppèrent à environs cinquante mètre de la nomade et moi. En ligne et immobile. Cette rencontre fut suivit d'un long silence à se regarder et se jauger. Nos ennemis comprirent sans mal qu'il s'agissait d'un piège et qu'il n'y avait rien a prendre dans ce village. Mais ne voyant que deux personnes en face d'eux, ils ne perdirent rien de leur confiance. L'un d'eux, le meneur semblait-il, pointa son nez hors de la masse pour s'adresser à nous. Je me suis alors demander comment il ne put soupçonner que d'autres shinobis les attendait caché... Sans doute avaient-ils quelques senseur parmi les leurs et donc être certain qu'il n'y avait bien que la gabushi et moi pour les accueillir. Il resta très loin de nous et hurla pour que nous puissions l'entendre distinctement. Certaine de ses phrases étaient suivit des rires de ses troupes. Il fit preuve d'une haute opinion de lui-même et d'une assurance certaine quand à l'issu de l'affrontement qui allait commencer. C'est moi qui lui répondit. Sans honte et sans peur. Je ne hurlai pas comme il le fit. Au contraire, je me montrais tout à fait calme et neutre. Ce n'est que lorsqu’ils entendirent nos noms que les rires cessèrent. Mais cela ne les empêchèrent pas de reprendre confiance quant à leur supériorité numérique.

-Seulement deux shinobis pour nous accueillir ? Le seigneur serait-il ruiné ?
-Nos deux personnes à elles seules valent au moins celle d'une armée... Mais surement l'ignores-tu...
-Et qui êtes-vous donc pour croire vaincre une armée à vous seul ?
-Samidare Teichirô et Jisetsu Gabushi...
-La nomade a déserté et le démon cendré est mort !
-La preuve que non... Je suppose que tu comprends qu'il n'y a pas d'alternative possible... Toi et les tiens aller mourir ici-même... Ce n'est pas contre vous spécialement. Nous nous moquons pas mal de vos motivations ou de qui vous êtes. Mais vous créez beaucoup trop de problème.
-Même si vous êtes bien qui vous prétendez être, jamais vous ne nous battrez. Nous sommes trop nombreux.
-J'aurais plutôt dis que vous ne l'êtes pas assez en fait... Question de point de vue.
-Il n y 'a que des fous pour croire encore en une victoire dans votre situation.
-Tu as raison... Nous sommes des fous... Nous sommes des fléaux. Vous aurez l'honneur d'être nos première victimes.

Le meneur de cette armée poussa alors un cris de guerre. Non un mot, mais bien une raillerie. Les hommes et les femmes qui la composaient commencèrent alors a entouré la place et donc nous encercler par la même occasion. Cela sous entendait donc une certaine organisation de leur part... Pour dire la vérité j’espérais bien qu'ils soient un minimum organisé... Sinon cela aurait été trop facile. Je ne bougeai pas un sourcil durant leurs mouvement de masse... Je lâchais seulement un très léger sourire, galvaniser que j'étais par la situation dans laquelle nous étions plongé. Il y'avait là un gout de l'incommensurable. Je m'adressais alors à la Nomade. Un timbre des plus excité que j'eu grand mal à contenir en le masquant par un ton sobre tandis que je portais la main au pommeau de mon kunaï fait maison.

-J'attends de combattre côte à côte avec toi depuis presque un an... J'espère que cela sera à la hauteur de mes espérance. Toi et moi, nos yeux, nous sommes en mesure d'apporter l'apocalypse... C'est ce que je crois et c'est ce que nous devons prouver aujourd'hui... Si tu es d'accord.

Nos ennemis nous entourant, ne cherchaient durant le moment ou je m'adressais à la Nomade pas à attaquer. J'avais le sentiment qu'ils attendaient que nous agissions comme il se devait... En donnant le premier coup...
Je m'éloignais alors légèrement de la Nomade de deux mètre dans son dos. Nous étions donc dos à dos à deux mètres d’écart l'un de l'autre désormais... Nos adversaires nous provoquais, nous insultais, nous menaçais, surement pour nous exhorter à agir. J'inclinais légèrement la tête comme un daim aux aguets tout en arborant sur le visage toute la teneur de ma joie et de ma détermination. Le commencement revenait donc à la nomade. C'est elle qui donnerait le départ. Hooo oui... C'est elle qui annoncerait l'apocalypse.

-Mon amie. Il est temps de montrer pourquoi nos titres ne sont pas usurpés...

La route ne fut pas longue et le caractère silencieux de Teichirô passa donc innaperçu, car oui. Elle n'avait pas accepté de "missions" pendant son exile de voyageuse et, les missions qu'elle faisait à Kiri se passait toujours avec des kirijins qui aimer palabrer encore et encore sur l'chemin. Loin était cette époque, certes. Mais elle ne pouvait s'empecher d'observer l'attitude de Teichirô pendant le cours voyage, qui se voulait purement et simplement impassible. Que pouvait-il bien penser en ce moment ? Qu'est ce qui se tramait dans sa petite tête de Samidare ? Elle était quelqu'un de simple au fond, très simple. Et elle ne comprendrait jamais cette attitude de detachement qu'employait certains Shinobi. Peut être pour se donner un style ? Ou était-ils peut être un peu dérangé sur les bords ? Peut être que c'était elle qui était étrange à être ouvert comme un livre tout le temps après tout.

Ces pensées furent de courte durée, car déjà ils se retrouvaient dans la région du combat. Le village était desert comme l'avait annonçé le porteur de message du seigneur du coin. C'était quand même chouette comme situation, un champ de bataille à nous tout seul avec des centaines d'idiots qui se trimballaient vers nous sourire au lèvres sans savoir ce qu'ils les attends. Cette idée fit trepigner d'impatience la jeune fille, qui paraissait bien puérile sur le coup à côté d'un Teichirô impassible. Drole d'image qu'était la vision de deux fléaux aussi different patientant sur une petite place d'un village quelconque.
Les bruits de pas se firent entendre au loin, signe que ce qu'ils attendaient arriva enfin. Elle vida purement et simplement sa gourde, comme pour soulager son impatience qui finalement devait prendre fin avec l'arrivé de l'armée qui entrait dans le village. Car oui, ce fut bien une veritable armée d'une centaine de Shinobi qui était là, devant eux. Les sens de la Jisetsu sondèrent rapidement la masse mais aucun Shinobi digne de ce nom n'était présent. Que des equivalents de Genin et autre petit troufion qui connaissait quelque tour de ninjutsu, des brigands qui salissait son honneur de Kirijin si elle était encore du village de la brume. Mais ce n'était pas le cas, ce n'était que de l'amusement et de l'impatience que ressentais la Nomade à ce moment-là.

Manque de chance pour elle, tout le monde se decida à rester sur place autours d'eux, créant ainsi un cercle qui se voulait menaçant. Alors quoi ? Ils étaient des brigands ou pas ?
L'chef sortit de la masse, permettant ainsi aux deux Nukenins de mettre un visage sur cette masse de gens. Semblerait-il qu'il veuille engager le dialogue, preuve d'un manque de confiance s'il en est. Ils étaient venu pour tout casser, alors pourquoi prendre le temps de parler avec les deux pegusses qui étaient sur place ?
Soudain Teichirô lui revela nos noms, ce n'aurait pas été le choix de Gabushi que de faire cela. Pas que la gloire des recits d'un survivant du troupeau ne la derangeait, mais le frisson qui parcouru la plupart des shinobi present les ferait surement fuir au plus fort de la bataille, quand la supériorité numerique ne sera plus assez forte pour tenir le moral au plus haut.
Le chef savait pour le moment tenir ses troupes, fort d'un nombre bien superieur à leurs adversaires, ils ne doutèrent pas de leur victoire. C'était assez interessant comme situation, voyant la masse de personne tous crier d'une seule voix pour se passer du courage sur le coeur, c'en était presque touchant.

- Plus que d'accord.

Ils étaient à present dos à dos. Chacun d'eux devait affronter d'innombrables adversaires et ceci en même temps. Les mots de Teichirô étaient ceux d'un guerrier avant la guerre et malgré son timbre plutôt calme de d'habitude, il transpirait l'excitation tout comme Gabushi.
Ils étaient donc là, tous les deux, sur une place d'un village au nom oublié qui n'existera certainement plus d'ici quelques minutes. La poussière soulevé par le vent du pays venait deranger par intermitance la vue de tout ce beau monde qui, pour le moment attendait ce qui allait declencher la bataille. C'était un moment magnifique que la Nomade incrusta dans sa mémoire, peut être qu'elle ne revivrait plus jamais un moment comme celui-ci à l'avenir ? Quoi que ces nouvelles activités faisaient penser le contraire.
C'était donc à elle d'allumer la poudre et de lancer la première pierre. Elle ne savait que trop comment jouer tout cela en fin de compte. Car oui, se battre contre un, deux ou trois adversaires elle utilisait un crescendo de technique pour tester et surpasser les limites de l'adversaire. Mais comment se battre seul contre une armée ? Elle ne savait pas vraiment et pour ainsi dire, c'était la première fois.

- Bien. Que les festivités commencent.

à la fin de sa phrase, ses yeux passèrent du brun à doré, laissant le Kinnegan observer la foule de personne qui allait bientôt se faire botter l'cul par les deux plus grands Shinobi de leur temps ou presque. Quelques secondes après ce changement, la Nomade envoya un simple Shuriken, d'un geste ample et gracieux qui ne se voulait absolument pas discret. Les Shinobi sur la trajectoire se preparaient à esquiver, quand celui-ci s'arreta purement et simplement dans son élan, statique au millieu de champ de bataille, pratiquement à mi-chemin entre Gabushi et les shinobi en face.

- Kage Shuriken.

Le simple shuriken se transforma en trente shuriken, tous en suspension dans l'espace entre les deux camp, peut être une ruse ? un Genjutsu ? Ou que pouvait bien faire la Nomade ? Ses actions étaient decomposé et même si en face des shuriken les adversaires s'étaient ecarté, les Shuriken étaient toujours en suspension à attendre.

- Kage Heni no jutsu !

Les Shurikens se mit à disparaitre tous en même temps et des explosions et des flammes se déclenchèrent un peu partout dans le village. Des cris annonçaient à present une attaque fulgurante qui signait le debut du combat. En effet, les Shuriken étaient piégé et la Jisetsu utilisa un simple stratagème pour tous les teleporté sur differents adversaires au quatre coin de la place. Créant ainsi un chaos temporaire qui signerait la fin de la parole pour laisser place à la guerre. Elle se tenait à present prêt, les bandits n'avaient pas encore comprit completement ce qui s'était passé et cela laissait le temps à Teichirô de faire quelque chose de ses dix doigts. Elle restait pour le moment là à attendre une contre-offensive de son côté, elle avait hâte que les choses se compliquent pour le moment. Il était simple de prendre par surprise des gens en confiance, moins des gens appeurés.

Spoiler:

Le combat est lancé donc... A peine le temps de dévisager les jeunes regards déterminé de nos ennemis et la Nomade commençait l'attaque. Ce fut alors d'une rapidité sans équivoque... Ils avaient l'avantage du nombre, mais dès que Gabushi donna le ton, ils comptèrent pas non plus nous laisser le temps de prendre nos aises...
Quelques secondes avant que cela commence... Je me sentais mal... Contrairement à la Nomade, je n'aimais guère le combat, faire des victimes ne m'avait jamais procuré une quelconque satisfaction... Je le faisais uniquement parce qu'il le fallait, et surtout que c'était ce que je faisais le mieux... Ne nous leurrons pas... Au final nous étions leurs bourreaux à tous ces fous... Ils n'étaient donc pour moi que de nouveaux visages capable de hanter mes nuits ou bien de me retrouver dans l'autre monde quand mon tour serait venu...

Les techniques de Gabushi je les connaissais... Pour le moment, la connaissant, je savais qu'elle n'aurait surement pas besoin de moi... Disons donc que le côté qu'elle avait attaqué je le lui laissais... Pour ma part... Même pas le temps de former un sceaux qu'environ cinq shinobi en face de moi s'allièrent pour lancer sembla -t-il un Katon Gokayu des plus basique... M'enfin... Basique... Cinq technique de bas rang auront suffit à me prouver qu'ils avaient encore une fois un minimum d'organisation. Sur le fond, bien que les flammes toutes ensemble formèrent un véritable mur, cela ne m'inquiéta pas vraiment... Formant mon armure de cendre en premier temps, je me laissais embrasser par le brasier pour en ressortir sans la moindre blessure... Ressortir n'étant pas le bon mot puisque je ne bougea pas, en me contentant d'attendre qu'elles se dissipent...
Une fois fait, quand il me vit totalement indemne, certains d'entre eux marquèrent un léger temps d'arrêt. L'effet de l'étonnement sans doute... Je n'allais cependant pas leur laisser le temps de se ressaisir cette fois.

L'une de mes formation favorite et la preuve de ma maîtrise de l'élément feu... Je l'avais quelque peut modifié depuis mon combat contre la nomade, la rendant d'une certaine mesure plus personnelle... Le Ōkami o nagekinokabe Le mur des loups lamentés... Une technique extrêmement puissante, et qui pourtant n'a jamais donné la victoire... D'ailleurs je ne m'en suis jamais servis qu'en première approche en vu d'une stratégie plus élaboré... Cela commençait devant leurs yeux questionneurs par l'invocation de deux clones de cendre... Cette fois je donnais à ces clones juste assez de chakra pour réaliser la technique qui leur était dévolu... Cela par soucis d'économie évidement. A peine invoqué à chacun de mes côtés l'un utilisait l'invocation du brouillard inflammable et l'autre de l'huile inflammable, les crachant habilement pour qu'ils se mélangent en le centre et forme une sorte de mur devant moi... Je n'avais plus qu'à embraser le tout avec ma technique de la boule de feu ultime...
Cette combinaison créa alors un véritable mur de flamme à la fois large et haut déferlant sur eux... Ma petite touche personnelle fut les têtes de loup paraissant sortir et tirer les flammes vers l'ennemis, cela n'apportant qu'un effet visuel néanmoins impressionnant.

Comme ce fut prévu... Mes adversaires ne restèrent pas sans voix devant cette attaque... Il devenait impossible de m'attaquer de front... Ils fient alors ce que j'aurais fais à leur place... Des utilisateurs du suiton parmi eux allièrent des suiton de bas rang pour éteindre au mieux le mur de flamme. Mon attaque et les leurs s’entrechoquèrent laissant un énorme nuage de vapeur entre eux et moi.
Savaient-ils alors que ce n'étaient que le début ? J'en doutais fortement... Le temps qu'ils utilisent leur technique les miennes étaient prête... On estimait à tort les utilisateurs de genjutsu excellent en duel mais très mauvais en combat de groupe... C'était là l'occasion de prouver le contraire... J'utilisais enfin deux techniques... Pour mes ennemis, je m'assimilais à un nuage de cendre... Devenant à leurs un simple nuage de cendre plus ou moins concentrés en suspension... Je bondissais hors du sol pour faire un gigantesque saut et atterrir droit sur eux au corps à corps...

C'est bien là qu'était le piège... En plus de l'illusion du nuage de cendre. J'avais utilisé un genjutsu me permettant d'inverser la perception de l'espace chez mes adversaires. Quand j'arrivais à leurs niveaux par les hauteurs, pour eux, j'étais vaincu... Ils se ruèrent sur le nuage de cendre que j'étais à coup de diverses technique, de shuriken et j'en passe... Ils n'avaient alors pas remarquer le trou dans le sol laisser par mon saut... Trou dont la profondeur paraissait être sans fin... Quand il frappèrent le nuage celui-ci disparut de façon nette tandis que je sortit en trombe du sol au milieu d'eux, prenant bien le soin d'en trancher dans l'action...
En inversant leurs perception de l'espace ils m'avaient vu arriver par le haut, alors j'arrivais en réalité par le bas... Evidemment, quand l'affrontement démarra, ils se rendirent compte de la supercherie, mais me retrouvant au milieu d'eux à combattre moi au sabre et eux à l'arme blanche, les jutsu devenaient inutilisable sous risque de voir l'un de leur coéquipier être frappé à ma place... Le combat au corps à corps dura quelques minutes, je dois admettre que bien que certains d'entre eux périrent dans cet affrontement en rage et violent, j'étais loin d'être en avantage, usant au possible des quelques techniques de taijutsu que je connaissais et surtout de mes deux genjutsu allié à mon dojutsu... L'alliance de ces deux techniques et de mes pupilles me permettaient de pallier le manque de force au corps à corps en déstabilisant au maximum mes ennemis...
Maintenant le combat ne faisait que commencer. Nul doute qu'ils trouveraient surement un moyen de stopper ce massacre parmi les leur, mais qu'allaient-ils bien pouvoir faire...

Spoiler:

Ainsi en était-il, et c'est en un grand désarroi que la Jisetsu pu admirer Teichirô s'occuper de son côté et uniquement du siens tel un maestro. Mais, malheureusement, la Jisetsu attendait une action d'eclat sur toute la zone de combat suite à l'ouverture de son attaque qui avait fait legerement paniqué les bandits. Il n'en fut donc rien de son côté et en peu de temps, l'armée s'était reorganisé pour faire face aux deux ninja. Gabushi n'était pas non plus prit au dépourvu, mais c'était evident que si la Samidare avait réagit à sa première action, cela aurait eut des repercutions assez amusante sur l'armée de shinobi qui leur faisait face à present, alors que là juste la moitié de celle-ci était surprise et donc se laissa attaquer sans poser enormement de resistance.

Du côté donc de la jeune fille, ce n'était pas aussi rose, ils faisaient tous à present front vers elle, prêt à riposter et d'ailleurs, ils n'allaient surement pas tarder à lancer l'assaut sur sa position à present. Il était donc temps de prendre les choses au serieuse, elle esperait au fond que le démon cendré n'allait pas la jouer solo à l'avenir. Ce n'était pas qu'elle n'avait pas confiance en leurs capacités de réussir même separé, mais il était evident qu'ils allaient être plus efficace de concert sans prendre trop de risque.

Dans tous les cas elle avait à present ses problemes à gerer, car effectivement le grand groupe de mechant en face d'elle avait bien envie de lui rouler dessus façon rouleau à patisserie et quelque chose lui dit que ce n'était pas super agréable. Plusieurs projectiles et techniques differentes filaient à present dans sa direction et il était temps de faire appel à quelque chose de plutôt classique pour se sortir de cette histoire-là. Elle leva simplement la main comme elle le fit pour enormement de techniques à parer avec celle-là, pour purement et simplement arreter en vol les differents projectiles en pleines trajectoires. D'autres qui n'étaient pas dans la zone de se firent pas prendre et dépassèrent la Jisetsu de quelque metres, elle n'avait plus cas sortir tranquillement de la trajectoire des choses pointus pour être à l'abris avant que sa protection de ralentissement de temps ne lache.

C'est ce qu'elle fit, et le regard haineux des adversaires en face d'elle se mit à l'amuser. Ils étaient peut être furieux qu'elle pouvait detourner aussi facilement une attaque frontal, mais qu'esperaient-ils ? Ils étaient en face de Teichirô et Gabushi, fallait bien qu'il y ai quand même un peu de suspence, même à deux contre cent.
il fallait à present de diriger droit vers eux, car à l'inverse de Teichirô la Nomade était doué et plus qu'il en fallait au corps à corps. Et comme elle ne voulait pas vraiment esquiver ou parer toutes les attaques à distances qui se presenterait, il fallait bien à present charger. Le démon fit à sa grande surprise cela, chargeant l'enemi à l'aide d'un genjutsu il se jetta dans la bataille prêt à croiser le fer à l'aide de son Kanata. C'etait interessant, mais peut être qu'une petite rivalité en terme de combat allait commençé, nul doute que la Jisetsu était doué au niveau du Taijutsu, il était temps donc de se remonter les manches.

Un clignement d'oeil plus tard, la Jisetsu fillait à toute vitesse en utilisant sa maitrise du temps pour rejoindre l'enemi. Des kunais et autres boules de feu et de foudre l'attendaient sur le chemin mais ses yeux vigilants déjouaient l'un après l'autre les obstacles pour finallement arriver à hauteur du premier adversaire qui, d'un coup de poing violent et sans retenu, s'envolant purement et simplement sur plusieurs metres à cause du choc et de la force de frappe à cause de la vitesse. Oui, c'était assez evident que la Nomade n'avait pas cette force à l'accoutumé, mais sa vitesse prodigieuse en combat pouvait créer une force cinetique telle à l'impact, que les effets se voulait plutôt impressionants et surtout, devastateur pour l'adversaire. Ainsi donc, plusieurs corps desarticulés volèrent ponctuellement sur la champ de bataille, l'art du Taijutsu de Gabushi était pratiquement à son paroxysme de son point de vue, elle ne pouvait faire mieux et ainsi sa force physique et le pouvoir de ses yeux la rendait pratiquement invincible dans cette marée de shinobi qui se retrouvaient pris au depourvu. Car tout comme Teichirô, ils ne pouvaient à present faire de technique à large zone pour ne pas toucher leurs coéquipiés. Ils n'allaient surement pas tardé à réagir et ainsi changer rapidement de formation mais la Nomade ne s'en préocupait pas pour le moment. Elle était dans la mélée à faire le plus de degat possible, envoyant voler des adversaires contre les murs des batisses du village abandonnée ou se trainer sur le sol avant de s'arrèter inerte. Leurs nombres commençait à décroitre rapidement, c'était certains. Mais nul doute que cela ne durerait de manière aussi simple.

Je me découvrais comme dans une danse. Lorsque le combat devient trop rapide pour pouvoir réfléchir, c'est alors à l'instinct de prendre le relais. On en pense plus à ses mouvements, ils deviennent naturels. C'est comme si notre corps devenait vide de conscience, la plus part des sens deviennent même inutile. Ce genre d'état est très difficile à atteindre. C'est comme se retrouver en trans, en méditation, alors qu'on ne contrôle plus vraiment son corps, paradoxalement il agit comme si nous en avions le parfait contrôle.

Comme je l'avais imaginé, mes adversaires ne comptaient pas me laisser continuer d'agir de la sorte. Cela aurait été bien trop aisé de les vaincre à coup de sabre sans avoir le moindre réel effort à accomplir. Leur organisation fit ses preuves au bout donc de quelques minutes. C'est tandis que l'un d'eux parvint à parer mon sabre, qu'un autre utilisa un jutsu pour que de l'eau viennent me saisir les jambes. Une technique de rang C pas très efficace en soi, cependant je n'eu pas le temps de régir car un deuxième, utilisa dans la seconde un autre jutsu Kinton... Voilà qui était étonnant. Je me trouvais emprisonné dans une sorte de cocon de limaille de fer. Cela au milieu de tous mes ennemis devant marché au milieu des cadavres de leurs camarades tombés au combat. Grâce à mon dojutsu, je pouvais les voir m'encercler de nouveau pour certainement utiliser plusieurs jutsu en même temps. Certainement me faire exploser ou traverser de plusieurs ou que sais-je encore.

Cette fois je ne comptais pas les laisser agir à leur guise en revanche. J'employais le Jigoku Dakiau. En joignant mes mains en prière, je fis émaner de moi un nuage de cendre incandescente, qui étant, dans un espace trop petit pour contenir la chaleur dégagé fit exploser la prison de limaille de fer en la projetant par morceau au passage sur tout ceux qui m'encerclaient.
A partir de là, je montais en pression tandis que je dévisageais les gens parsemer des limailles qu'ils m'avaient envoyé. J'usais alors d'une nouvelle technique.

Le dome de cendre. Je frappais le seul de mes mains pour faire jaillir mon fameux dôme de cendre et rendre l’atmosphère apocalyptique. De part ce dôme. J'allais maintenant pouvoir en terminer avec tous ces fous. Gabushi connaissant la technique devait pouvoir s'adapter et même s'en servir en conséquence. Du moins je l'espérais.

Spoiler:

Cela durait depuis un moment maintenant, la mélée se voulait plutôt cruel pour les shinobi renegats qu'était cette bande de bandit. Car rares étaient les mélées qui ne convenaient pas à Gabushi, que ce soit dans une bataille comme celle-ci ou un duel avec un autre Shinobi d'egale puissance. Elle était dans son element et c'était evident que s'ils la laisser faire ainsi, elle decimerait les rangs de ces voyous en très peu de temps. Ainsi donc ils t'entèrent d'arrèter le massacre en effectuant une dispersion digne de shinobi. La plupart des ninjas du côté de Gabushi disparurent donc dans les maisons et autres habitations du village et, même si elle put en attraper quelques un par sa vitesse il était impossible pour elle d'arrèter la manoeuvre tactique qui était plutôt bien joué pour une bande de cul-terreux comme eux. Elle ne pouvait dire combiens il restait de Ninja en face des deux fléaux à présent, mais le nombre avait déjà surement bien baissé en regardant les silouhettes inertes qui étaient sur tout le champ de bataille. Aussi, comme prévu, le village serait loin d'être indemme. Certains corps rencontrèrent les murs avec une telle force qu'ils s'envolèrent en morceau sous le choc et les techniques devastatrice de ninjutsu avait pour la plupart raison du paysage. C'était vraiment une image de desolation qui s'abattait à present sur le petit village qu'avait genereusement offert le seigneur pour l'embuscade, la Jisetsu qui était à present seule se mit à avoir un sentiment de tristesse dans l'excitation de la bataille mais qui fut de courte durée.
En effet, ils shinobi qui s'étaient dispersé plus tôt revenaient à la charge avec la ferme intention de ne pas laisser Gabushi venir au corps à corps cette fois. Un barrage de feu, de terre, de vent, de foudre et d'eau filait à present de tout côté. Elle n'aurait peut être pas du se deconcentré, même juste quelques temps de la bataille car apparament les bandits avaient décidé d'en profité. Soudain le ciel devint rouge et une atmosphere qu'elle connaissait bien s'installa sur le champ de bataille du pays de la terre. Ainsi le démon cendré avait décidé d'utiliser cette technique ? Cela les generaient surement pour la suite du combat, c'était comme s'ils étaient à présent tous descendu en enfer. L'air irrespirable, la chaleur sortant du sol, le paysage désolé et la brume de cendre qui s'élève. Toute cette technique était faite pour gêner et changer le décor d'un combat, ca faisait toujours son petit effet c'était sûr. Le Samidare avait déjà utilisé cette technique dans leur duel et donc elle connaissait les gestes qui l'aiderait à mieux combattre ici. Elle detacha ses cheveux de son eternel foulard, et mit celui-ci devant sa bouche. Rien de bien folichon mais cela lui eviterait de tousser sans interuption pour le moment. Puis ainsi donc vint le problème des projectiles de l'embuscade des bandits, dans la brume de cendre elle pouvait à peine discerné toutes les lumières et les differentes couleurs de chaque techniques mais, elles étaient toutes là à fondrent vers elle à une vitesse respectable et de tous les côtés. Elle les observa donc un moment avec son Kinnegan actif avant de s'appercevoir que certains d'entre eux ne faisait partie que d'une illusion. C'était plutôt bien joué de la part d'un des ninjas ennemi, elle avait l'impression d'être absolument cerné par plusieurs techniques venant de tous les côtés alors que la plupart était des fausses, purement et simplement. Car oui, la plupart des Genjutsu de faibles rangs pouvaient simplement être annulé par le Kinnegan, par definition une illusion est quelque chose qui n'existe pas et qui ne peut pas exister par un logisme simple: Il ne vient de nul part. Ainsi si on observe quelque chose avec le Kinnegan qui ne devrait pas exister dans la ligne de temps, cette information permet de savoir que c'est un Genjutsu.

Après un bête Kai qui fit disparaitre la plupart des projectiles, elle créa deux murs pour ceux restant. Ainsi elle stoppa purement et simplement les differentes techniques. Ce combat commençait mine de rien à la fatigué plus que de raison, affronter un adversaire était plus un jeu de strategie alors qu'une armée était de l'endurance à l'êtat brut dans la tête de la Nomade. Et pour le moment, mine de rien c'était plutôt mal partie car elle se fatiguait beaucoups à esquiver et retenir les techniques des affreux en face. Elle jetta un oeil à Teichirô tout en reprenant son souffle, elle esperait sincerement que celui-ci viendrait à present utiliser des techniques "avec" elle. C'était peut être le seul moyen de correctement finir ce round là, travaillez ensemble plus que l'un à côté de l'autre. La brume de cendre cachait à present partiellement la vision de la Jisetsu et elle dut employé une technique de sensoralité pour detecter les brigands correctement. Peut être avaient-ils des senseurs survivants dans leurs rangs eux aussi ? Dans tous les cas, ils n'étaient pour le moment pas question de rester les bras croisés à attendre que Teichirô bouge son cul.
Le chakra s'était à present concentré dans ses pieds et avec une technique Doton elle put reperer les adversaires dispersés donc dans les differentes maisons. Ce n'était après tout pas bien difficile et surement que de leurs côtés avaient-ils fait pareil pour voir la Nomade dans la technique de Teichirô, ainsi elle allait pouvoir riposter correctement. Elle donna un coup de pied rotatif qui toucha les deux murs qui avait servit à la proteger et ceux-ci se firent expulser dans une maisons differentes, les plus proches car la portée de cette attaque n'était pas phenomenal. Les autres qui s'étaient cachés plus loin, la Nomade ne les avait pas oublié car ils eurent droit, tous, à un Kunai munit d'un sceaux explosif qui se consummait à l'impact pour finir par exploser. Peut être que certains la voyaient faire ? Peut être pas. Dans tous les cas s'ils ne sortaient pas de la maison en vitesse, ils finiraient en magnifique feu d'artifice.

Les differentes maisons explosèrent les unes après les autres, formant un spectacle plutôt rigolo et attractif au yeux d'une grande enfant comme Gabushi. La plupart sentait le coup venir et sortirent donc à temps, mais quelques malheureux qui hesitèrent ou qui ne put anticiper perrirent dans les flames qu'avait crée l'explosion. Le spectacle d'un village en feu dans le paysage apocalyptique qu'avait crée le démon cendré était plutôt emmouvant. Ainsi donc la contre attaque de la Jisetsu était plutôt réussit, surement que les shinobi toujours en surnombre avaient encore la soif du combat. Ainsi la Jisetsu regarda une nouvelle fois dans la direction de Teichirô en esperant une réaction de sa part.

Quelle belle scène. Quelle ampleur et quelle exultation. Ce dôme me permis enfin de prendre un peu de souffle, que je mettais a contribution d'une contemplation passagère. C'était bien ce monde là, qui m'était le plus doux. Des flammes, des cendres, des cadavres et les sons d'une humeur batailleuse. La Nomade se déchaînait elle-même dans le sol infernal sortit des abîmes. Mes yeux de feu purent s'en délecté dans le moindre détail. Bien plus à l'aise qu'autre fois. Elle ne fit pas la moindre preuve de difficulté à manœuvrer parmi mon air de cendre. Sur les hauts du village, loin dans les collines, le déchaînement de Jisetsu résonnaient en échos, créant par son horreur une sorte de barrière invisible. Refusant l'accès à tout animal pas encore apeuré. En y songeant, nul homme, si grand et puissant soit-il, ne parviendrait à en rester que de marbre. Je me redressais enfin pour venir en aide à mon amie.

Cette fois, je voulais en terminé. Et je comptais bien à ce que le prochain coup soit le dernier. Tout d'abord il fallait communiquer avec la Nomade. Pour ce faire, une fois le repérage établis je la plongeais dans un genjutsu. Nous pouvions communiquer ainsi désormais. Elle ne pouvait pas me répondre. Mais elle pouvait bien m'entendre. Je ne retins pas un taquin sourire, en imaginant la tête qu'elle dévoilerait en voyant soudainement ce que je vois... En employant le Udaï. Ne retenant que la particularité de maintiens dans le genjutsu uniquement, et en alliant cela à une transmission de vue. La Nomade pouvait désormais voir ce que voyaient mes yeux. J'y avais songé il y 'a bien longtemps. Transmettre ma vue par un genjutsu à l'allié n'était pas si compliqué que cela. La Nomade pouvait désormais voir ses ennemis à la perfection ou qu'ils soient. Ne maîtrisant cependant pas d'instinct la connaissance de toutes les nuances elle était limité à cela.
Ainsi elle verrait chacun de nos ennemis et pourrait user de son Taïjutsu avec un lourds avantage sur eux.

-Hooooy... C'est un petit coup de main de ma part. Fais en bon usage. Mais profite en rapidement. Mon chakra sera épuisé d'ici une dizaine de minutes. Tout ce que je demande c'est de me les retenir les plus longtemps possible dans le dôme. Quand je serais prêt, je te le dirais et tu devras te téléporter immédiatement du dôme. C'est tout ce que je te demande. Mes bras de cendres t'apporteront toute l'aide qu'il te faudra. A tout à l'heures mon amie...

Le ton prit de nouveaux semblant encore jamais découvert à la Nomade. Plus de compassion que de neutralité. Il n y'eu aucune figure dramatique dans ce lui-ci évidement. Seul la note plus douce était nouveau.
A partir de ce moment. Nul autre mesure espace ou temporelle ne comptait hormis ce que je devais faire. Je joignis mes mains dans la violence et poussant un dernier petit murmure. Le dôme devint le réservoir de bras de cendre surgissant de toutes les directions possible au hasard. Certains frappaient, certains saisissaient et d'autres emprisonnaient sans la moindre distinction. L'aide devait être coordonnée à la Nomade. Ce que je tentais au mieux d'accomplir. Mon Dojutsu commença alors à dirons perdre de son implication. Cela signifiait pour moi le moment de passer à la suite. Il faut avant tout parler des Samidare. Tous priant le Dieu Inari, seigneurs des fonderies et du riz. Les techniques les puissantes des Samidare, étant de plus part à base de chaleur, comportait toutes dans leurs noms le patronyme de Inari. Dance cas ci. Inari no shinzō (coeur d'Inari). Le coeur d'Inari devait être terriblement chaud. Bref l'explication était simple. Cette technique, je la considérais pour ainsi comme interdite. En raison des grands dommage qu'elle me causait à moi-même, lors de son unique utilisation, je fus brûlé ou troisième degré et cela sans armure. Mais aujourd'hui j'ai l'armure de cendre, cependant je crains que même ainsi je ne parviendrais à m'en sortir indemne. C'est de toute façon en revanche la victoire assuré, et le moyen de la tester de nouveau.
Ainsi tendis que je maintenais mes bras de cendre. Je me tins soudainement très droit. Puis joignant de nouveaux mes mains comme une prière mais avec douceur cette fois-ci, je prononçais le nom de ma technique. koutetsu Jigoku 甲鉄 (Armure infernal)... La cendre du dôme qui se trouvait à moins de quatre de mois fut immédiatement attirée à vers mon corps. Me formant ainsi, une éblouissante armure de cendre virevoltante et incandescente. Normalement cette armure me protégeait contre quasiment toutes technique sur base de haute température. Cependant comme toutes les armures elle avait un point de limite à ne pas franchir, j'ignorais encore lequel...
Cette fois le moment était venu. Je n'avais pas encore détaché mes mains mains l'une de l'autre, car elles formaient maintenant un signe. Comme pour l'utilisation du réquiem infernal je faisais chauffer la cendre au rouge pour brûler toute la cendre que nos ennemis avaient put respirer et ainsi contenir dans leur système respiratoire. Rien que cette partie me coûtait énormément de chakra. Puis quand les premiers cris de douleurs se firent entendre, j'hurlais dans l'esprit de la nomade de s'enfuir de cet endroit dans l'instant. C'était alors, après le cris de folie dont grésilla le nom de la technique interdite que le champs de bataille changea.

-Inari no shinzō !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Gloire à Inari. Gloire au ciel et la terre, quelle pitié d'être le théâtre des enfers. Pour celui qui n'est pas Samidare, tout est rouge et flamboyant. C'est comme être dans le soleil et ne pas immédiatement en prendre conscience. Pour qui est Samidare cela est juste blanc. C'est trop chaud. L'oeil en perd la vie le temps de la soufflerie... La peau tombe en cendre, les poumons sans gorgée de flammes, les pieds ne supportent plus la braise et emportent leur fardeaux dans cette même braise. L'air est irrespirable, l'oxygène parait être dévoré par les flammes avant même d’apparaître. D'ailleurs en dehors à moins de cinq mètres de celui-ci l'air semble déjà y être emportée. Pour qui verrait cela de loin, c'est comme une gigantesque boule de feu statique, dont on ne peut saisir la nuance des cendres.
Sous ma pauvre armure, j'entendis les hurlement s’étouffer. Mais moi, je me découvrais, quand enfin la chaleur incontrôlé que j'avais lâche ce dissipa que toute la cendre tomba au sol. Il y'avait alors seulement des cadavres, et des fondations dans la zone sinistrés. Le tout recouvert d'un tapis de cendre froide. Voltigeant au gré des humeurs du vent. Moi j’étais à genoux, les bras ballant le long du corps jusqu'à mes mains reposé sur le sol gris. Fumant autant de douleur que d'épuisement. J'étais brûlé au deuxième degré sur tout le corps malgré l'armure et vide de chakra. La désolation prit sans honte et sans ménagement la place de la bataille. Car nul son n'émanait plus des ruines. Simplement un vent froid énonciateur d'une prochaine pluie. La chaleur en remontant au ciel créait un courant ascendant, provoquant une pluie orageuse au bout de quelque minute. Cette technique. Était sans nul le doute le plus grand fléaux dont était capable ma pauvre personne. Les dieux ne sauraient s'en contenter. Devant ce spectacle, quiconque, qu'ici le Ant'ei avait combattu, ne devrait repartir sans entrevoir l'erreur de nous défier dans notre pieuse folie. J'inclinais alors la tête à l’arrière pour apprécier les nuance naissante dans le ciel. Puis une pensée.... je murmurais.

-Nomade, ou es-tu ?

Il ne restait que peux de survivant à présent de l'armée qui s'était présenté il y a quelque temps. Enfin peu, ils étaient toujours en nombre écrasant, peut être trente ou quarante personnes à vu d'oeil mais les rangs étaient décimés et ils commençaient enfin à comprendre ce qu'ils avaient en face d'eux. Ils regardaient la Nomade sans vraiment ôser attaquer et sous ses yeux amusées elle les observait calmement. La chaleur était lourde avec la technique de Teichirô et malgré le tissus devant sa bouche, il était terriblement difficile de respirer. Cela commençait à devenir handicapant même, pour une utilisatrice du corps à corps comme elle, l'air était quelque chose de vitale pour ses combats.
Elle laissa echapé quelques toussotements qui eurent pour effet de déclencher l'offensive adversaire. Apparament malgrés la brume de cendre, ils avaient encore un peu de bon sens pour l'attaquer quand il fallait et de plusieurs angles differents qui plus est. Shuriken, boules de feu et autre attaque de foudre fondaient à présent sur elle qui avait simplement profiter de quelques secondes pour decrasser son systeme respiratoire. C'était fourbe mais, là était les vrais ninjas à ce qu'il paraissait ! Soit, elle n'avait pas vraiment non plus fait un pause, ce n'était qu'un simple soupire dans le chant d'une bataille qui se voulait soutenu, il était temps de reprendre la mélodie.

- Hooooy... C'est un petit coup de main de ma part. Fais en bon usage. Mais profite en rapidement. Mon chakra sera épuisé d'ici une dizaine de minutes. Tout ce que je demande c'est de me les retenir les plus longtemps possible dans le dôme. Quand je serais prêt, je te le dirais et tu devras te téléporter immédiatement du dôme. C'est tout ce que je te demande. Mes bras de cendres t'apporteront toute l'aide qu'il te faudra. A tout à l'heures mon amie...

Les mots qui sortirent de nul part l'avait plus surpris qu'autre chose et avant qu'elle pu esquiver les attaques d'extreme justesse, elle se rendit compte qu'un autre angle de vision s'offrait à elle. Par quel jutsu le Samidare était capable de faire ça ? Et surtout, etait-ce comme ça qu'il voyait le monde ? Les couleurs étaients extremements differentes et il semblait que la chaleur jouait un rôle. C'était plutôt interessant mais les quelques secondes où elle aurait pu s'y habitué ne lui avait pas suffit. Pour faire simple, la Nomade était une fervante utilisatrice du Taijutsu et connaitre son corps, apprendre ses réactions au combat et surtout savoir comment celui-ci va réagir est quelque chose de primordiale. Certes cette nouvelle perspective est interessante et quelque chose d'utile, mais le point faible principale de la technique est que c'est quelque chose de nouveau et que la Jisetsu n'avait pas eut la possibilité d'apprendre à maitriser cela au combat.

En gros, certains projectiles purent l'atteindre pendant son esquive à cause de la surprise inattendu du démon cendré. Il ne pouvait peut être pas le savoir, surement pas même. Lui qui maitrise l'esprit et le chakra comme personne ne pouvait pas vraiment connaitre les repercutions d'une chose comme un troisième oeil avec une vision étrange non maitrisé sur un adepte du corps à corps. Elle ne lui en voulait pas, même si dans son saut de côté, des shurikens se figèrent dans son épaule.
Voilà un denouement pour le moins assez surprenant pour les lanceurs adverses qui jusqu'alors n'avait absolument pas réussit à egratigner la Nomade. Au fonds de leur cachette ou de leur point de tire, ils firent pratiquement tous une mine surprise avant de reprendre de quoi abattre le fléau de Konoha. Elle avait un genoux à terre, la douleur et même le fait d'être touché était une surprise qu'elle ne s'était simplement pas préparé. Ce n'était pas bien grave, d'autres cicatrices sans plus de dégats mais, il était évident que d'autres suivraient pour tenter leurs chances après. Elle essaya d'ignorer la vision du Samidare pour continuer le combat, pas que celle-ci n'était pas interessante mais il ne serait pas bon d'essayer de la maitriser en pleine bataille. Il était temps d'être serieuse face à l'adversaire, cela ne faisait aucun doute !

Un dragon de terre, une technique doton des plus simplistes, s'éleva dans un bruit de craquement de sol. Ce n'était pas une technique surprise comme les shurikens precedent, ce qui faisait penser que cela devait être la diversion. D'un geste de la tête, la Nomade fit face au projectile doton. Quant elle décida d'esquiver, une main de cendre se mit à applatir purement et simplement le dragon pour forcer celui-ci à revenir dans le sol. Cette scene fit hausser un sourcil à la jeune fille, et il semblerait que la nouvelle perspective ne soit pas le seul cadeaux de Teichirô. La fameuse technique des mains de cendres, celle-là même qu'il avait utilisé contre elle il y a quelques temps dans la forêt de Konoha. Elle se mit à sourire de nostalgie avant d'essayer d'enlever les shurikens qui s'était installé dans son épaule. Douloureux certes, mais elle ne pouvait pas combattre correctement avec des bouts de metaux dans le corps, la douleur était quant à elle envisagable.
Quelque seconde et grognement plus tard, elle était prête pour recommencer le combat. La technique de Teichirô était toujours là, à attraper et embeter au possible les survivants, c'était assez drole d'ailleurs de son point de vue. Mais c'était une aide et elle devait reprendre l'action maintenant.
Elle se jetta une fois de plus dans la bataille, donnant de ses mains et ses pieds des coups à briser des machoires et des côtes. La bataille fit rage ainsi pendant quelques minutes, les mains de cendre aidant la kunoichi à occuper les shinobi restant comme le plan du démon cendré le préconisait.

Soudain, le nom d'une technique s'éleva dans la tête de la Nomade, il semblait que Teichirô avait lancé sa technique pour en finir une bonne fois pour toute. Il était temps de disparaitre. C'est ce qu'elle fit, dans un mouvement de jambe elle utilisa toute sa vitesse pour s'eloigner de la zone de combat en un éclair. Elle fit bien car, derrière elle s'était étallé un veritable brasier digne du talent que pouvait avoir le démon cendré. Voilà ce dont était capable l'un des meilleurs shinobi de l'époque semblerait-il.
Cela avait duré une dizaine de seconde, largement le temps pour que Gabushi puisse admirer le spectacle de plus loin. Enfin, elle ne pouvait qu'imaginer les effets de la technique sur les adversaires à l'interieur evidemment, mais l'enorme boule incendescente qu'avait crée son ami était grandiose pour sûr. Et c'est dans un soupire d'ironie qu'elle se dit qu'il ne resterait rien du village à redonner au daimyo du pays de la terre.

La technique avait cessé depuis quelques instants, que Gabushi était là, à errer dans les ruines à la recherche de son ami. Il ne restait plus grand chose, pratiquement tout n'était que cendre et cette fois-ci, plus le moindre projectile pour lui piquer les fesses, c'était plus qu'un soulagement. Elle entendit la voix de Teichirô dans les ruines, il était pas loin et elle ne put s'empecher de retorquer à celui-ci.

- Hey hey hey, tu pourrais y aller moins fort la prochaine fois, j'aime bien les combats qui dure un peu moi.

C'est en riant qu'elle découvrit le Samidare dans un salle état, elle se précipita à ses côtés pour verifié qu'il ne clamserait pas tout de suite. Avant d'ajouter entre ses dents.

- Ouais, franchement la prochaine fois, vas-y un peu moins fort.

Elle l'aida à se relever et à faire le voyage. Ils avaient terminé ce qu'ils avaient à faire en ce lieu, il était temps pour les deux fléaux de se retirer. Ils avaient peut être sauvé le pays de la terre de la guerre civile pour le moment, mais d'autres exploits dans d'autres lieux attendaient.

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